La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Société
► On a visité une « prison ouverte » en Finlande. Faire des centres de détention des lieux humanisés, où l’on chasse l’ennui et l’on prépare l’avenir, le tout à l’air libre : telle est l’ambition des « prisons ouvertes » de Finlande, qui concernent un détenu sur trois. À Suomenlinna, charmant îlot rocheux au large d’Helsinki, cette utopie concrète apparaît comme l’antithèse des mitards glauques et surchargés à la française. Lire la suite sur le site de @usbeketrica. Crédits image : Jérémy Perrodeau, pour Usbek & Rica.
#Ville
► La ville intelligente, une ville pensée pour les citoyens avant d’être connectée. « La ville intelligente ce n’est pas la ville big brother tout numérique ». Alors que de nombreux films de science-fiction ou des jeux vidéo réalisés ces dernières années ont pu donner une image de ville ultra-connectée et pas obligatoirement réjouissante, Fabien Cauchi, directeur du cabinet Metapolis, spécialisé dans la domaine, résume la vision d’une bonne partie des responsables de projet dans les métropoles françaises. « Je suis convaincu que si on imagine la ville en la pensant d’abord et uniquement avec le numérique, cela n’aura aucun sens et ne servira aucun projet », abonde Luc Belot, ancien député PS et auteur d’un rapport sur le sujet. (@europe1).
#Social
► Le big data pour lutter contre le non-recours au RSA dans le Finistère. Le big data n’a pas vocation à servir uniquement à la smart city et à des secteurs comme le transport, l’énergie ou la surveillance. Il peut aussi être mis au profit de politiques sociales. Les données de 16 000 allocataires, l’équivalent de quelque 150 000 lignes Excel, et une quarantaine d’indicateurs de l’Insee, voilà les ingrédients qui ont permis à un prototype basé sur le big data de faire ses preuves dans la lutte contre le non-recours au RSA dans le département du Finistère. « Nous voulions sensibiliser l’ensemble des cadres, en montrant de façon très concrète ce que pouvait apporter le pilotage par la donnée. Ce projet s’inscrivait par ailleurs dans l’un des axes emblématiques de cette mandature : l’accès au droit », explique le directeur général des services du département, Dominique Soulier. (@Lagazettefr).
#Téléphonie
► Le marché des smartphones reconditionnés cartonne aussi à Bordeaux. En pleine ébullition, le marché des appareils reconditionnés, essentiellement des smartphones, mais également des ordinateurs et des tablettes, séduit de plus en plus les Français. En 2017, environ 2 millions de téléphones ont été achetés de cette manière, selon une étude de l’institut GFK, un chiffre qui était embryonnaire au début des années 2010. En quelques clics, plusieurs plateformes proposent aux particuliers d’estimer leur vieux Samsung ou iPhone, puis de leur racheter quelques dizaines, voire centaines, d’euros. Un pécule qui permet au consommateur de réinvestir dans un nouvel appareil… pourquoi pas reconditionné. Une enquête menée par l’Ifop en octobre pour la start-up Smaaart montre que 36% des Français sont désormais prêts à utiliser ce canal. (@Challenges).
#Cryptomonnaie
► Facebook prépare une cryptomonnaie pour WhatsApp. Facebook passe aux choses sérieuses dans la cryptomonnaie. Le réseau social, qui a mis sur pied ces derniers mois une équipe blockchain, prépare le lancement d’une devise numérique. Et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit d’une crypto pour… « WhatsApp ». Selon Bloomberg, qui a révélé l’information, les équipes de Facebook – une quarantaine de personnes – travaillent toujours sur le calibrage du projet. Et sur la meilleure stratégie pour son lancement. Le réseau social semble néanmoins avoir choisi un pays pour le lancement du « WhatsApp coin » : l’Inde. (@LesEchos).
#Information
► D’après les IA, les articles qui parlent de « fake news » sont souvent… des fake news. On le sait, les fake news sont un véritable fléau. Elles ont le pouvoir de déformer notre réalité, mais aussi d’influencer nos élections ou d’hystériser nos débats de société. Pour lutter contre ce problème, les journalistes sont en première ligne pour « debunker » les théories du complot et autres rumeurs. Le problème est que ce travail s’effectue « à la main » et nécessite un certain temps d’investigation. Le temps qu’une contre-enquête soit diffusée, la fake news a déjà été largement partagée. Pour pallier ces délais, le monde de la tech propose des solutions. En octobre 2018, le MIT annonçait la création d’un système de machine learning pouvant détecter automatiquement les fake news. Cet outil analyse surtout les sources de publication et détermine un indice de fiabilité en fonction du nombre d’informations fausses déjà publiées. En France, un système similaire est justement en train de voir le jour grâce au travail de trois étudiants de l’école d’ingénieur l’EPITA. (@LADN_EU).
#Banque
► Le gendarme bancaire pointe les risques de l’intelligence artificielle. Comment garder la main sur le contrôle des activités des banquiers et des assureurs alors que ces derniers se lancent dans le déploiement à l’échelle industrielle d’outils d’intelligence artificielle (IA) ? En France, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) cherche encore la bonne recette pour y parvenir. « Il y a un effet boîte noire dans ces technologies que nous ne pouvons pas ignorer. Ces technologies sont certes porteuses de meilleures performances et d’opportunités pour le secteur mais elles sont aussi de plus en plus opaques », estime Olivier Fliche, qui dirige le pôle fintech de l’ACPR. (@EchosExecutives).