15 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 15 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cyberpiratage

► Les usines 4.0, nouvelles cibles privilégiées des cybercriminels. Les cyberattaques contre les systèmes de contrôle industriel ont augmenté de 40% dans le monde au 1er semestre 2018. L’énergie et les transports sont les plus ciblés. Ainsi la numérisation des moyens de production et leur connexion au monde extérieur ont multiplié ces entrées possibles pour les hackeurs. Dans les usines 4.0, tout est connecté : objets, machines, automates, sous-traitants, donneurs d’ordres, salariés, clients, entrepôts… et tout le monde communique au sein de l’usine et à l’extérieur, via Internet, avec un écosystème élargi, des sous-traitants aux fabricants de matière première en passant par les clients. Les industriels qui avaient investi pour protéger leur système d’information doivent aller plus loin. « Ils prennent conscience que cela ne suffit pas. Car la menace peut venir d’ailleurs et frapper directement les commandes des machines, dans l’usine elle-même. Le développement des virus conçus dans ce but précis est très rapide », analyse Marc Fromager, directeur de l’activité Industry de Schneider Electric France. Selon plusieurs experts, ces attaques ont trois objectifs principaux. L’appât du gain d’abord, ensuite l’espionnage et enfin le terrorisme. (@Figaro_Economie). Légende image : Mi-mai 2017, les sites Renault de Sandouville, Douai et Batilly (France), Novo Mesto (Slovénie) et Sunderland (Grande-Bretagne), le site géant de Nissan, sont infectés par WannaCry, un logiciel rançonneur. Il provoque l’arrêt total ou partiel de la production. Crédits photo : Brocard Pascal / Photo Pqr / Le Républicain Lorrain.

#Energie

► Batteries au fluorure : une alternative plus propre et efficace ? Des batteries dix fois plus denses en énergie et moins polluantes. C’est la promesse faite par les chercheurs qui travaillent sur des batteries au fluorure, comme alternative aux batteries lithium-ion actuellement utilisées. Dans un article paru dans la revue Science le 7 décembre, une équipe de l’Institut de recherche de Honda, du California Institute of Technology (Caltech) et du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa affirme avoir réussi à faire fonctionner une telle batterie à température ambiante. « Contrairement aux batteries lithium-ion, les batteries utilisant du fluorure ne présentent pas le risque de sécurité lié à la surchauffe. Et obtenir les matières premières pour ces batteries ont considérablement moins d’impact environnemental que les méthodes d’extraction pour le lithium et le cobalt », assure le docteur Christopher Brooks, responsable scientifique à l’Institut de recherche de Honda et co-auteur de l’étude. (@usbeketrica).

#LiensVagabonds

► Les gardiens de la vérité menacée à l’honneur. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Treize tendances à surveiller en 2019 ; – Les dix prédictions tech pour 2019 ; – La technologie 5G vedette de 2019 ; – La télévision, comme les gens l’ont connu, n’existe plus ; – La moitié du monde est connectée à Internet selon l’ONU.

#Planète

► Guatemala : l’intelligence artificielle vient au secours de l’un des plus beaux lacs au monde. Des eaux d’un bleu limpide, une végétation verdoyante et de majestueux reliefs. Niché au cœur du Guatemala, le lac Atitlán n’a pas volé sa réputation de « plus beau lac du monde ». Le cours d’eau recouvre une surface de 130 kilomètres carrés et est bordé par trois volcans qui rappellent son origine : une large caldeira formée par une éruption volcanique il y a 84.000 ans. La légende raconte que c’est dans ce décor digne d’une carte postale qu’Antoine de Saint-Exupéry aurait trouvé l’inspiration pour écrire Le Petit Prince. Malheureusement aujourd’hui, ce n’est plus l’imagination que suscite le lac Atitlán mais l’inquiétude. Depuis une dizaine d’années, le cours d’eau est victime d’un phénomène alarmant : des proliférations régulières d’algues toxiques. Lire la suite sur le site de @NatGeo.

#Technologie

► Pourquoi la blockchain est aussi importante que l’intelligence artificielle. La blockchain, avec son nom effrayant, reste à la fois méconnue et mal comprise du grand public. Et pour cause : il s’agit d’un outil complexe, le genre de rouage qui reste habituellement dans l’ombre et n’est trituré que par les informaticiens. Pourtant, la blockchain n’est pas qu’une mode : elle devrait transformer nos sociétés en profondeur, en fournissant un système décentralisé et ultra-sécurisé permettant d’authentifier tout et n’importe quoi, d’une transaction financière à un score de jeu vidéo, en passant par une carte grise ou un diplôme universitaire. De quoi faire frémir les notaires, ou faire disparaître les terrifiantes procédures pour obtenir une photocopie « certifiée conforme ». (@LePoint).

#Revenu

► Revenu universel, la Finlande l’a tenté et ne l’adopte pas En pointe sur les questions sociales, la Finlande a testé l’intérêt d’une allocation sans conditions sur des chômeurs tirés au sort. Noël avant l’heure. Il y a deux ans, quelque 2 000 chômeurs finlandais ont été stupéfaits de découvrir, dans leurs boîtes aux lettres, un courrier les informant qu’ils toucheraient 560 euros par mois jusqu’en décembre 2018. Ce n’était pas une plaisanterie de l’administration, mais le lancement du premier test au monde, à une échelle nationale, d’un revenu de base. Contrairement à l’allocation chômage, ce revenu de base peut se cumuler sans variation avec un emploi rémunéré. L’expérimentation ne sera pas prolongée l’an prochain. Les grands partis, comme les syndicats, estiment que la généralisation d’un revenu de base à l’ensemble de la population plomberait le pays en augmentant « de 5% le déficit budgétaire finlandais ». @LExpress

#Cinéma

► Le Lion d’or 2018 du festival international du film de Venise, « Roma », chronique mexicaine d’Alfonso Cuaron, a été diffusé uniquement sur Netflix en France dès le vendredi 14 décembre. Il ne sortira pas en France. Alfonso Cuarón s’explique : « Je suis triste que les Français ne puissent pas voir mon film en salles. Vous avez un système de protection de cinéma exemplaire, vous vivez dans une bulle d’exception culturelle, ce que je respecte énormément… Mais le monde change. Dans d’autres pays, comme la Pologne ou l’Italie, « Roma » sort -ce qui est interdit en France- à la fois en salles et sur Netflix. Et ça ne nuit pas à sa diffusion en salles, les réservations affichent complet. Nous sommes à une époque où les salles et les plates-formes comme Netflix peuvent cohabiter. » (@LeParisien_Cine).