17 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Chine

► Shenzhen, fer de lance de l’innovation chinoise. C’était un gros village de pêcheurs, perdu aux portes de Hong Kong. Aujourd’hui, la métropole de Shenzhen, symbole des 40 ans de réformes qui ont fait de la Chine l’usine du monde, ambitionne d’être le phare mondial de l’innovation technologique. La Chine a décidé en décembre 1978 de s’ouvrir à l’économie de marché pour nourrir sa population miséreuse. Shenzhen, où 310 000 habitants vivaient de la pêche et de la culture du riz, fut le laboratoire de ces réformes Elle a prospéré en produisant les articles de géants comme Apple ou Samsung, a vu émerger des mastodontes locaux tels Huawei téléphonie) ou Tencent (Internet), et fleurir des dizaines de milliers d’usines qui produisent composants, puces ou écrans tactiles, ce qui lui vaut le surnom de « Silicon Valley du hardware ». (@frenchweb). Crédit photo : Shutterstock.

#Robotique

► Comment Spoon mise sur l’empathie pour construire des robots interactifs et sociaux. Spoon veut créer des robots qui vous donnent « la sensation que vous existez à leurs yeux». «Cela fait environ 14 ans que je fais de la robotique interactive. J’ai beaucoup contribué à la conception de Nao, Pepper, qui sont des robots humanoïdes bien connus. Et dans toute cette technologie, on a pu s’apercevoir que le contact était difficile à établir et que ces robots nous ignorent souvent », explique Jérôme Monceaux, fondateur de la startup créée en 2015 et interrogé lors de l’événement The Robot Of The Year. Concrètement, il s’agit de proposer des robots, qui au-delà de l’analyse de la parole, peuvent aussi déchiffrer la façon dont se comporte leur interlocuteur pour construire une réponse et l’accompagner. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Comment la Russie a utilisé les réseaux sociaux en 2016. Le rapport n’a pas encore été publié, mais il pourrait faire du bruit. Il confirme en tout cas que la Russie a mené une opération de grande ampleur, durant la campagne pour l’élection présidentielle de 2016, puis après, pour soutenir Donald Trump. Le « Washington Post » s’est procuré une copie du rapport préliminaire, dont la version finale devrait être publiée dans le courant de la semaine. Ce rapport est entre les mains de la Commission du Renseignement du Sénat, en particulier son président, le républicain Richard Burr, ainsi que son vice-président, le démocrate Mark Warner. Il a été réalisé par l’université d’Oxford, via son Computational Propaganda Project, et par la société Graphika, qui ont analysé des millions de messages postés sur les réseaux sociaux, fournis par les principales sociétés technologiques concernées, comme Facebook, Twitter ou Google. (@LesEchos).

#Ville

► L’intelligence des villes. Comment penser la ville dans le contexte des menaces qui planent sur l’Humanité ? Alors que les villes sont les premières touchées par les crises économiques et environnementales, il est urgent de repenser les modalités de l’espace urbain. Robotisation, mise en réseaux, interconnexion généralisée… Comment la révolution numérique s’inscrit-elle dans les métropoles ?  Quels sont les nouveaux agencements qui s’opèrent entre le global et le local dans ce contexte ? (@franceinter).

#Transports

► La France à la pointe des réseaux de demain. « Notre ambition est d’être un leader mondial de la mobilité urbaine, durable et connectée. Tout en s’imposant comme le partenaire privilégié des villes intelligentes », souligne Catherine Guillouard, PDG du Groupe RATP. En effet, tous les efforts déployés par le transporteur historique sont tournés vers ces « villes intelligentes », silencieuses, sobres et fluides. Et il y a de quoi : selon le rapport 2018 du cabinet Grand View Research, le marché mondial de la Smart City représentera 2 200 milliards d’euros en 2025. C’est la raison pour laquelle le Groupe RATP a lancé en 2017 un fonds d’investissement, RATP Capital Innovation, doté de 30 millions d’euros. Objectif : miser sur les fleurons français de l’innovation. Comment ? En restant à l’affût des dernières trouvailles qui auront pignon sur rue dans les futures Smart Cities de demain. (@LePoint).

#IntelligenceArtificielle

► L’Afrique face aux géants du Net. Betelhem Dessie avait 9 ans quand elle a édité ses premières vidéos et vendu ses premières capsules de musique pour smartphone. A l’époque, la petite Ethiopienne voulait surtout s’offrir la fête d’anniversaire que son père lui refusait. Dix ans plus tard, elle est devenue championne des nouvelles technologies. Le logiciel pour cartographier les rivières en vue d’un plan national d’irrigation ? C’est elle. Et si la petite femme d’affaires n’a troqué ni son jeans ni ses baskets, elle vit le smartphone à l’oreille, gérant sa start-up et enseignant la robotique aux enfants à l’iCog Labs d’Addis-Abeba, tout en conservant un œil sur Anyone Can Code, sa plateforme d’enseignement du code. Un moyen d’offrir aux nouvelles générations cette immersion dans la « tech » qu’elle a connue enfant dans un coin de la boutique de micro-informatique de son père. « Il y a tant à faire pour embarquer l’Afrique dans l’aventure ! », estime celle qui voit là « la chance du continent » et martèle comme une prédicatrice qu’il faut « tout faire pour la saisir ». Lire la suite sur le site de @lemondefr. A lire aussi : La créativité africaine dopée par l’intelligence.

#Journalisme

► Pourquoi il faut miser sur le journalisme scientifique. Par Olivier Dessibourg, journalistique scientifique et co-fondateur de Heidi.news, un nouveau pure player basé à Genève et lancé au printemps 2019. Il fait du journalisme scientifique un axe fort de son offre éditoriale. Billet invité. Les sciences et les technologies sont partout autour de nous. Il y a peu, l’annonce de la naissance de bébés modifiés génétiquement en Chine, encore non publiée scientifiquement, a montré une fois de plus à quel point les avancées scientifiques façonnent nos sociétés, nos économies et même le futur de nos démocraties. A quel point elles nous questionnent sur les plans éthique, philosophique voire surtout personnel – qui d’entre nous resterait totalement insensible à la possibilité de pouvoir choisir certaines caractéristiques physiques ou mentales de ses futurs enfants ? Lire la suite sur le site @metamedia