22 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 22 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xUn robot de la taille d’une Pokéball a embarqué dans la Station spatiale internationale. Qu’est-ce qui est mignon et qui flotte en impesanteur dans la Station spatiale internationale (ISS) ? Mais non, il ne s’agit pas du Français Thomas Pesquet, revenu sur Terre le 2 juin 2017 après un séjour spatial de 6 mois, mais de l’Int-Ball, sorte de drone-caméra de 15 cm3 pour 1 kg (à peine plus gros qu’une Pokéball) développée par l’Agence spatiale japonaise (JAXA). Il a été livré dans l’espace le 3 juin 2017 à l’occasion d’un ravitaillement réalisé par fusée « recyclée » par SpaceX. Les astronautes devaient ainsi procéder à des tests du petit robot… qui semblent se dérouler à merveille, si l’on en croit les premières vidéos publiées par la JAXA à la mi-juillet 2017. (@Sciences_Avenir).

« Petit poisson-lune » : le robot envoyé pour explorer les réacteurs radioactifs de la centrale de Fukushima. Un petit robot commandé à distance a été envoyé, mercredi 19 juillet, dans un réacteur de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, au Japon, accidenté après le tsunami de mars 2011. Nommé « Petit poisson-lune », il a pour mission de plonger dans les parties immergées du site pour évaluer les dégâts. Six ans après cette catastrophe nucléaire, le niveau précis de dangerosité des débris dans le réacteur restent toujours inconnus. Tous les robots qui ont été envoyés jusque-là pour évaluer les risques ont été endommagés par le niveau de rayonnement extrêmement élevé. Pour éviter une telle situation, « Petit poisson-lune – qui n’est pas plus gros qu’une tranche de pain selon Numerama, du liquide de refroissiement a été pulverisé sur le robot. Il devrait permettre d’empêcher le carburant de surchauffer à cause des radiations. A terme, l’objectif de la société Tokyo Electric Power Company (Tepco), l’exploitant de Fukushima, cherche à localiser l’ensemble du combustible nucléaire pour pouvoir l’évacuer. Un processus qui pourrait encore prendre 40 ans. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Les parlementaires veulent « démystifier » les technologies. L’intelligence artificielle, beaucoup la connaissent sous son petit nom « HAL 9000 », le super calculateur qui prend en otage les passagers du vaisseau spatial Discovery One dans le film de Stanley Kubrick « 2001, l’Odyssée de l’espace. » Simple lueur rouge, le cerveau mécanique illustre bien la défiance que l’intelligence artificielle provoque pour le grand public. Robots tueurs et algorithmes surpuissants laissent entrevoir une dérive technologique inquiétante. Pour tenter de « démystifier » le phénomène, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST)  a présenté un rapport, ce mercredi au Sénat, réalisé par le député Claude de Ganay et la sénatrice Dominique Gillot. Le but : passer en revue les progrès et surtout les opportunités que représente l’intelligence artificielle. « Ce n’est pas uniquement les robots » souligne Claude de Ganay. « Ce sont les objets connectés, que nous utilisons au quotidien ». Les voitures en sont bardées. Les phares qui s’allument seuls dans l’obscurité ou les essuie-glaces qui s’enclenchent à la moindre goutte de pluie, « c’est de l’intelligence artificielle » rappelle le député. « Ce n’est pas uniquement les robots avec des attitudes catastrophiques pour l’humanité, qui veulent supplanter l’être humain. » Et oui, avant de vouloir (éventuellement) détruire les humains, les robots et ordinateurs ont d’abord pour mission de leur faciliter la vie. Les objets connectés, les voitures autonomes, la domotique sont autant de domaines où la technologie est désormais bien implantée et va exploser dans les années à venir. « Aujourd’hui, on a dans notre smartphone, la puissance de calcul de la Nasa » s’enthousiasme la sénatrice Dominique Gillot. (@publicsenat).

#Transhumanisme

Les robots auront-ils nos jobs, notre cœur et notre peau ? Elon Musk tire une fois de plus la sonnette d’alarme. Pour le patron de la marque de voitures électriques Tesla, il est urgent de réguler l’intelligence artificielle. Désormais, il s’agit, dit-il, du plus grand risque auquel notre civilisation sera confrontée. Alors y a-t-il vraiment de quoi s’inquiéter ? Elon Musk a-t-il raison ? « Il pose en tout cas une question qui est importante : ‘Comment peut-on réfléchir collectivement au choix de société qui émerge avec les nouvelles technologies, et dans ce cas-ci avec l’intelligence artificielle ?’ », commente Pierre Delvenne, docteur en sciences politique et sociale et chercheur qualifié du fond de la recherche scientifique. Mais, « avant de la réguler, j’ai l’impression qu’il faut en tous cas éclairer les décideurs politiques et peut-être les régulateurs, mais l’intelligence artificielle est tellement émergente qu’on ne sait pas encore exactement quelle trajectoire elle va prendre, donc il faudrait qu’elle soit un peu plus établie pour qu’on sache exactement ce qu’il faut réguler et comment le faire ». (@rtbfinfo).

#Banque

Comment l’intelligence artificielle investit le secteur bancaire. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle permet de traiter un formulaire de demande en 5 secondes, plutôt qu’en 58 minutes. Appliquée à un secteur bancaire en pleine mutation, cette technologie a beaucoup à apporter à l’un des plus vieux métiers du monde qui doit se moderniser d’urgence afin de mieux répondre aux attentes de ses clients et de les conserver, mais aussi pour rester compétitif face aux fintechs qui se multiplient. La mutation est en marche. (@Challenges).

#Blockchain

La France peut devenir la « Blockchain Nation » et gagner 5 milliards d’euros. L’innovation digitale récente Blockchain de chiffrement et de certification des transactions permet de créer des monnaies virtuelles, en plus de tous ses champs d’application déjà effectifs : l’enregistrement – infalsifiable – du cadastre, pour empêcher les spoliations agricoles au Honduras et Gabon, la traçabilité des médicaments pour éviter la contrefaçon et sauver 700.000 vies par an selon des chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la vente d’énergie électrique de pair-à-pair pour les producteurs individuels équipés de panneaux photovoltaïques, comme les 70.000 utilisateurs au Kenya, la digitalisation et la sécurisation de tous les dossiers médicaux comme en Suède et en Norvège, la réalisation de testaments inviolables sans passer par un tiers de confiance comme le notaire, etc. C’est la banque centrale de Singapour, la MAS, qui vient d’accentuer la dimension géostratégique de cette technologie avec l’annonce du lancement prochain d’une nouvelle monnaie, plus précisément une cryptomonnaie : le dollar digital de Singapour. Ce mouvement fait suite à des annonces récentes de la Russie ainsi que de la Chine, laquelle a même inscrit la technologie Blockchain dans son plan quinquennal en octobre dernier. L’enjeu est de taille pour ces pays, car tous ont perçu la capacité mutante de la technologie au travers de l’émergence, en 2009, du Bitcoin, premier écu de cette grande « e-lignée » qui a enfanté depuis pas moins de 900 monnaies alternatives : Litecoin, Dash, Ripple, etc. Pour autant, l’avis n’est pas unanime : la Banque centrale du Canada a annoncé le 29 mai dernier qu’il était trop tôt pour utiliser la Blockchain, malgré le vif intérêt du jeune Premier ministre, Justin Trudeau. La Banque du Japon, elle, a pris la position exactement inverse en officialisant le Bitcoin comme monnaie légale, le 1er avril dernier. (@latribune).

#Metier

Numérique : 85% des « métiers du futur » n’existeraient pas encore. Quel sera l’avenir de nos emplois en 2030 ? Dès mars 2017, une vingtaine d’experts du numérique, aussi bien des universitaires que des professionnels, a été invitée par Dell et par l’Institut pour le futur (le centre de recherche de l’université d’Oxford) à Palo Alto, en Californie. Ils se sont réunis pour des ateliers afin de prévoir les changements à venir pour le monde de l’entreprise et du travail. Les résultats de ces analyses sont impressionnants : 85% des emplois pour l’horizon 2030 n’existent pas aujourd’hui. La principale cause, selon l’étude, serait la future omniprésence du numérique et de la robotisation, bien plus efficace que l’homme – même pour des tâches intellectuelles, ou encore le désintérêt grandissant pour certains secteurs moins attractifs. D’après le groupe d’experts réunis en Californie, la transition numérique s’opère en trois étapes bien distinctes. La première étape, qui est la simple imitation de la pensée logique, serait déjà derrière nous. En revanche, d’ici quelques années, la naissance d’une véritable intelligence cognitive, capable d’imaginer des données et des solutions imparfaites, comme les humains, pourrait devenir une réalité. L’étude pousse la réflexion plus loin encore et prévoit même l’apparition de l’être humain virtuel d’ici 2030, ce qui constituerait la troisième étape de la révolution numérique. (@latribune).

#Entreprise

OfficeRiders transforme les appartements inoccupés la journée… en espaces pour les professionnels. C’est en partant d’un constat que Florian Delifer a créé OfficeRiders, entreprise dont il est aussi le CEO : « A San Francisco, où les loyers sont élevés, j’habitais dans une colocation et, la journée, on travaillait dans le salon ». A partir de cette expérience, il réalise que la moitié des appartements en ville est partiellement ou totalement inoccupée pendant la journée. D’où l’idée de rassembler cette offre d’espaces disponibles sur un site Internet. La demande est là, avec le développement du nombre de travailleurs nomades et des indépendants. Le site Internet, lancé en mai 2015, recense désormais des offres d’espaces dans une dizaine de villes françaises parmi les plus importantes. Aujourd’hui, la majorité des transactions continue de concerner l’agglomération parisienne. Plusieurs usages ont été retenus : on peut proposer son appartement pour des coworkers, pour l’organisation d’un événement, d’une réunion ou encore d’un tournage. Car la demande a quelque peu changé depuis le lancement : alors que le modèle avait été pensé plutôt pour les indépendants, le fondateur d’OfficeRiders indique qu’il a vu des grandes entreprises faire appel à ses services. Parmi les références que l’on trouve sur le site Internet figurent Google, Samsonite ou encore Chanel… Tous ceux qui réservent des bureaux ont le nom de « riders » dans le langage maison, les personnes mettant tout ou partie de leur maison à disposition contre argent sont les « hôtes« . (@LUsineDigitale).

#Finance

Quatre graphiques pour espérer que la bulle internet ne soit pas de retour. Bulle ? Techmania ? Changement majeur de l’économie mondiale ? Près de deux décennies après l’éclatement de la bulle Internet, les valeurs technologiques ont retrouvé le chemin des sommets. Le S&P500 Information Technology a ainsi battu son record historique à 992,29 points mercredi. Des signes d’une crise à venir ? Pas sûr… En 17 ans, l’économie a changé et la Bourse aussi. Voici quelques graphiques pour remettre en perspective ces records. En 2000, la valorisation des entreprises tech n’avait rien à voir avec les bénéfices qu’elles dégageaient : c’est très nettement moins le cas aujourd’hui. Grâce à une forte hausse des bénéfices des géants GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), le ratio PER a retrouvé des niveaux raisonnables. Ce ratio du cours de Bourse par rapport aux bénéfices progresse depuis 2012 pour flirter avec les 25 fois, mais il est très loin des niveaux de 2000 où il pouvait atteindre plus de 70 fois. L’autre changement majeur concerne les introductions en Bourse (IPO), dont le nombre a diminué. Selon le relevé de Bloomberg, il y en a eu 81 au deuxième trimestre 2000. Aujourd’hui, ce nombre est retombé pour se situer entre 20 et 40 selon les trimestres. De plus, quelques IPO Tech récentes ont échaudé les futures ambitions. Twitter ou même Snap n’ont pas été couronnés d’un franc succès. Passé l’euphorie des premiers jours, le cours n’a cessé de fondre. (@LesEchos »).

#Agriculture

Circuits courts : la lente évolution des producteurs. Les Etats généraux de l’alimentation ont débutés le jeudi 20 juillet à Bercy : plusieurs mois d’échanges pour recréer de la valeur autour des produits agricoles. Mais aussi, pourquoi pas, repenser les circuits traditionnels de distribution et répondre aux attentes de consommateurs en termes de qualité, de traçabilité, et de santé, par exemple par le développement des circuits courts. Ce mode de commercialisation comprend au maximum un intermédiaire entre le producteur et le consommateur, dans un rayon moyen de 70 km. Cette alimentation de proximité ouvre des perspectives économiques, sociales, environnementales, mais aussi de pur plaisir gustatif pour le consommateur. Décelant en eux « un réel potentiel en matière de consommation durable » l‘Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’ADEME, promulguait fin juin un avis positif concernant le développement des circuits courts. Découvrez l’évolution de cette pratique en graphiques, depuis la fin des années 1970, puis en reportage, auprès d’un producteur membre d’une Amap. (@franceculture).

#Media

Les médias pourront bientôt faire payer leurs articles sur Facebook. Pour lire des articles de presse sur Facebook, il vous faudra bientôt ouvrir votre porte-monnaie. Dès la rentrée prochaine, le réseau social introduira en effet sur sa plateforme un système d’abonnement, destiné aux contenus médias. C’est d’abord l’application mobile qui sera concernée, raconte le site The Street, et plus précisément les Instant Articles. Lancé en 2015, ce format offre la possibilité aux médias d’héberger leurs articles directement sur la plateforme. Jusqu’à présent, ce service était entièrement gratuit pour les utilisateurs. Un système qui ne semblait finalement guère convenir aux éditeurs. Campbell Brown, qui s’occupe de nouer des partenariats avec ces derniers chez Facebook, a ainsi déclaré mardi lors d’une conférence : « ils nous ont tous dit qu’ils voulaient une espèce de système d’abonnement, et c’est ce que nous allons faire. » Ce que reprochent les médias aux Instant Articles, c’est avant tout de ne pas être suffisamment rentables. Cette critique avait déjà été formulée par le passé, et avait donné lieu à quelques avancées: plus de publicités, des abonnements aux newsletters, ou encore des suggestions en pied du contenu, renvoyant à d’autres articles à lire sur le site du journal. L’abonnement s’inscrit donc logiquement dans cette lignée. (@LExpress).

21 Juil

Régions.news #290 – Edition du vendredi 21 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Tous les ans, en septembre, 40 artistes viennent recouvrir les murs d’Eastern Market à Detroit (Etats-Unis), Photo de Daniel Isley / 1X Run. A lire : Détroit, l’eldorado des branchés. Après avoir été déclarée en faillite en 2013, la ville remonte la pente. « Ici, il a toujours fallu survivre ensemble, et c’est à travers l’art que nous le faisons », raconte Robert Davis de Red Bull House of Art.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Cyril Boulet, artisan boucher affineur à Vannes, était l’invité, en mai, de Facebook France pour témoigner de son expérience. Depuis un peu plus d’un an, il a augmenté de 26% son chiffre d’affaires en communiquant sur le réseau social où ses clients peuvent passer commande à n’importe quelle heure. « L’idée était d’attirer une clientèle plus jeune »

♦ Depuis le 20 juin, la société américaine AirBnB permet à des hôtes de mettre gratuitement à disposition des chambres pour héberger des demandeurs d’asile et des réfugiés en France, grâce à sa plateforme « Open Homes ». Elle compte mi-juillet 600 annonces dans 260 communes, faisant de la France le premier pays européen en termes d’inscrits, se félicite le directeur d’AirBnB France.

#Agriculture

♦ Et si les terres agricoles qui entourent Albi servaient à nourrir sa population, comme cela était déjà le cas au Moyen-Age ? Une utopie pour certains, un coup de com’ pour d’autres. Un objectif pour la ville qui ambitionne d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2020 et fait figure de précurseur alors que se sont ouverts jeudi 20 juillet les « Etats généraux de l’alimentation » à Paris. Il reste trois ans pour atteindre les objectifs. Mais des freins existent encore. De son côté, la mairie ne peut pas fournir de bilan chiffré de la production ou de la consommation dans un rayon de 60 km et a du mal à trouver des terres disponibles.

#Blockchain [épisode1]

♦ La BlockChain (chaîne de blocs) est un processus informatique qui permet d’authentifier à 100% n’importe quelle transaction (échange d’argent, un transfert d’information confidentielle, etc.). Par exemple : pour faire un achat en ligne, plus besoin de passer par un intermédiaire financier qui certifie que vous avez de l’argent sur votre compte, la blockchain s’en charge. Elle est souvent présentée comme une sorte de grand registre virtuel dans lequel sont stockées toutes les transactions. Les données sont chiffrées. Chaque fois que l’on fait une opération, cela crée un petit bout d’information qu’on appelle « bloc ». C’est un procédé d’authentification indestructible et infalsifiable. Cela permet notamment d’éviter la vente en double ou la falsification de monnaie. A écouter : La révolution technologique qui va bousculer les institutions sur @franceinfo. (A suivre).

#Robot

♦ Lundi 17 juillet dans un centre commercial de la côte est des États-Unis, un robot de surveillance s’est suicidé en se noyant dans une fontaine. Est-ce que les robots ont des faiblesses algorithmiques ? A quoi peut bien rimer la vie d’un robot lorsque l’on a été programmé par des humains pour seconder des humains dans la surveillance d’autres humains. Lire aussi : Un homme a attaqué un robot de surveillance et l’humanité sera probablement un jour jugée pour ça.

image004Légende image. Livraison d’un ordinateur à la mairie de Norwich en Angleterre en février 1957

#Citation

♦ « Il faut considérer qu’il n’existe rien de plus difficile à accomplir, rien dont le succès ne soit plus douteux, ni rien de plus dangereux à mener, que d’initier un nouvel ordre des choses. » Nicolas Machiavel. (Le Prince).

#Pictogramme

♦ Lundi 17 juillet était la journée mondiale pour les émojis. L’Emoji (えもじ) est le terme japonais, créé à la fin des années 90, pour désigner les émoticônes (pictogramme) utilisées dans les messages électroniques et sur les réseaux sociaux. A quoi servent les émojis ? « Cela évite d’écrire, c’est plus rapide » relate un internaute. Un autre explique que « cela permet de mettre un peu de sentiments, un peu de joie et un peu de couleurs. ». Les emojis sont désormais si répandues qu’il est fréquent de les trouver dans les mails professionnels. Un outil pour humaniser un message qu’il faut néanmoins manier avec parcimonie et prudence.

♦ Pour les nouveaux émojis, le chemin est long avant d’arriver sur nos smartphones. Ils font l’objet de plusieurs étapes de validation sélective au sein du Consortium Unicode, association en charge depuis 25 ans de standardiser l’ensemble des caractères, pour qu’ils soient lisibles par tous les appareils électroniques.

♦ Comme tout langage, les émojis ont permis le développement d’un argot propre aux internautes. Ces petits smileys sont devenus si populaires, qu’ils sont parfois dotés d’un sens caché. Par exemple : avec la grenouille, on commente une situation gênante de manière sarcastique ; un serpent est synonyme de quelqu’un d’égoïste, de tricheur ou de traître… Si on veut en savoir plus, aller sur emojipedia.org. Les personnes de plus de 55 ans aussi en usent, et en abusent. On a pu lire ainsi dans un tweet de @eskr9 : « Depuis que ma grand-mère a acheté un iPhone, il y a presque plus d’emojis que de mots dans ses messages  ».

♦ Pourquoi un tel engouement ? Comment faut-il comprendre son essor ? L’émoji annonce-t-il le tout oral ? Pierre Halté, docteur en sciences du langage à l’Université Paris-Est Créteil, analyse ce phénomène planétaire. Il explique : « Beaucoup de gens pensent que les émojis contribuent à appauvrir notre langue verbale. Mais ce n’est pas le cas. Les émojis ne remplacent pas des mots, ils remplacent des gesticulations, une intonation, etc. que l’on utiliserait à l’oral. Ils s’intègrent au texte et interagissent avec lui. »

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 15 juillet 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Des médias américains s’allient pour faire face au duopole Facebook et Google ; l’Union de la Presse américaine demande une modification de la loi anti-trust ; la presse libre a besoin de régulation ; une nouvelle loi ne sauvera pas la presse de son déclin ; Facebook fait le point avec la presse européenne ; – Grâce aux bots, Twitter s’est transformé en gigantesque machine à désinformation ; – Il est temps de sauver Internet ; et la neutralité du Net ; – Comment la Chine veut verrouiller encore plus Internet.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

xSeriously, L’Outil Pour Renouer Le Dialogue Avec Les Trolls. « Après seulement sept échanges, les gens commencent à se traiter de nazis », indique Guillaume Buffet, ancien président et membre du conseil d’administration de Renaissance Numérique. Le think tank a travaillé deux ans à la mise au point d’une méthode pour désamorcer les conversations haineuses ou complotistes sur Internet et les réseaux sociaux. Lancé le 10 juillet, la plate-forme Seriously.ong permet de générer contre-arguments, attitudes à adopter et exemples à fournir. Mais attention, précise Guillaume Buffet, porteur du projet, « c’est tout sauf le robot pour désamorcer la haine. C’est un support au service du dialogue que les internautes peuvent utiliser pour répondre avec leurs propres mots ». (@forbes_fr). Sur internet, le troll pollue toute tentative de conversation : « après sept échanges, les gens commencent à se traiter de nazis ». Crédit image : Les trolls | Getty Images.

#Chatbot

Vous allez de plus en plus parler à un robot sur Internet mais c’est une bonne nouvelle. Issu de la contraction des mots « chat » (discussion) et « bot » (robot), un chatbot est un agent conversationnel intelligent, un robot logiciel capable d’interagir avec des humains en langage naturel, via un service de messagerie hébergé sur un site web ou sur les réseaux sociaux. Grâce aux nombreuses questions et réponses prédéfinies en amont par l’humain, le robot est en mesure de répondre à une demande de manière automatisée en seulement quelques secondes. Et les chatbots font leur chemin. Les avancées de l’intelligence artificielle ne leur permettent pas encore de réellement réfléchir, analyser et apprendre, mais les dotent néanmoins d’une compréhension du langage naturel et d’une interprétation suffisamment fine des requêtes pour que les utilisateurs les plébiscitent. Ce n’est ainsi pas un hasard si, depuis avril 2016 et l’annonce de l’ouverture de Facebook Messenger aux agents conversationnels, plus de 100.000 chatbots ont été lancés sur la messagerie instantanée du réseau social; ni si 80% des entreprises envisagent d’ores et déjà de confier à un chatbot leurs interactions clients d’ici à 2020; ou encore si 56% des Français estiment que les chatbots vont contribuer à simplifier leur vie. (@LeHuffPost).

#Publicite

La réalité virtuelle dans la pub : des outils nouveaux pour déclencher l’acte d’achat. Selon certaines estimations, la réalité virtuelle (VR) représentera un marché de 162 milliards de dollars (142 milliards d’euros) d’ici 2020. Seule la moitié de cette somme devrait provenir des ventes de matériel : le reste sera issu des logiciels, contenus et services. Les publicitaires ne peuvent pas se permettre de passer à côté, non seulement de l’importance du marché, mais surtout du potentiel d’influence unique que possède la VR sur nos choix et notre comportement. Si ce potentiel existe, c’est grâce au phénomène appelé sentiment de présence : la réalité virtuelle nous donne la perception d’être réellement, physiquement présent à l’intérieur de la scène qui se joue dans notre casque. Aux côtés du sentiment de présence, une foule d’autres facteurs psychologiques entrent en jeu. Des chercheurs du Virtual Human Interaction Lab à l’Université de Stanford (Californie) étudient, depuis des années, les effets de la VR sur le comportement. Leurs recherches ont produit des résultats impressionnants. Le plus remarquable est peut-être la découverte que notre apparence dans la réalité virtuelle peut changer notre comportement dans le « monde réel ». Ils ont découvert, par exemple, que le fait d’être vieilli dans la VR pouvait nous faire réfléchir à notre futur, et donc nous pousser à dépenser moins et épargner plus. D’autres études ont montré qu’une perte de poids virtuelle nous incitait à manger moins et à faire plus d’exercice, et pouvait nous rendre plus confiants en nous et plus sociables. Or, l’un des principaux objectifs de la publicité est d’influencer les comportements d’achat. La réalité virtuelle lui offre donc des possibilités encore plus larges que les médias traditionnels. C’est presque comme si un VRP était incorporé dans chaque ordinateur. (@FR_Conversation).

#Alimentation

Tout savoir de son alimentation grâce à la réalité augmentée. Savoir ce que l’on mange exactement est une préoccupation pour nombre de nos concitoyens. Ceux qui suivent un régime alimentaire bien sûr, mais aussi ceux qui font attention à leur hygiène de vie, ceux qui ont des allergies alimentaires ou bien encore ceux qui veulent tout savoir de ce qu’ils consomment. La réalité augmentée pourrait, dans un futur proche, nous offrir aisément toutes ces informations. Démonstration avec cette expérience. Le YouTubeur napkinmoments a récemment mis en ligne une vidéo d’une petite application qu’il a réalisé en réalité augmentée avec ARKit. Dans cette vidéo, il a placé une banane sur sa table. En pointant son iPhone vers le fruit, celui-ci reconnait qu’il s’agit d’une banane et donne un certain nombre d’informations nutritives sur le produit. Apparaissent, dans des bulles, les vitamines et minéraux que l’on trouve dans le produit, le nombre de calories, de sucres, de graisses, etc. (@rvfrance).

#Sante

Sur internet, ce médecin soulage ses collègues du poids de leur quotidien. Entre deux consultations dans son cabinet de généraliste, Baptiste Beaulieu écrit des livres, des posts de blog, et tourne quelques vidéos. « Ah vous tombez bien, il fallait que je raconte ça à quelqu’un. Là, je suis en train de m’énerver tout seul. » A peine a-t-il décroché le téléphone que déjà l’homme qui se cache derrière le pseudonyme « Baptiste Beaulieu » vocifère. Aujourd’hui, c’est un patient qui a été lourdement discriminé par son employeur parce qu’il est séropositif. Hier et demain, ce sera autre chose. Autre chose, parce que c’est comme ça qu’est le milieu médical. « Lourd ». « Difficile ». Ce qui a changé, c’est que depuis novembre 2012, le généraliste en parle ouvertement. Blog, livres, vidéos: sur tous les supports, le succès est au rendez-vous et les lecteurs se comptent par centaines de milliers. « Je croyais faire le plus beau métier du monde, j’ai pris une claque ». (@LExpress).

#Festival

West Web Festival, le festival rock du digital. Web, Business & Music. La quatrième édition du West Web Festival de l’accélérateur et du fonds West Web Valley s’est tenue à la mi-juillet à Carhaix près de Brest. Co-fondé par Charles Cabillic, Sébastien Le Corfec et Ronan Le Moal, l’événement a une nouvelle fois rempli ses ambitions: des conférences mélangées à une programmation musicale très riche. En effet, le festival a noué depuis 4 ans un partenariat avec les Vieilles Charrues où les festivaliers se retrouvent à la fin de la journée. Cette année, ils ont pu assister aux concerts de Phoenix, Justice ou encore Kungs. Au son de Born to be wild de Steppenwolf, les speakers se sont succédés sur la scène. La thématique de cette quatrième édition était les «Les entreprises traditionnelles qui prennent le virage du numérique». La première journée a débuté avec Michel Edouard Leclerc venu débattre de l’importance du digital dans son groupe et plus largement dans la grande distribution. A noter que le chiffre d’affaires du drive des magasins Leclerc s’élève à 2 600 milliards d’euros. (@frenchweb). A lire aussi : Frigo Magic, lauréat de la Startup Battle du West Web Festival 2017 (@bymaddyness).

#Paiement

Le paiement par mobile remplacera-t-il bientôt l’argent liquide ? Depuis des années, les économistes sont nombreux à annoncer la transition des pays scandinaves vers une société sans billets ni pièces. Au fur et à mesure, les espèces ont disparu du portefeuille des Suédois ou des Danois, remplacés par des cartes bancaires jugés moins chères et plus pratiques. En Suède, les consommateurs utilisent les cartes trois fois plus souvent que les autres Européens, et certains commerçants ou systèmes de transports ont éliminé l’option cash. Le Danemark constate également un pourcentage très bas d’espèces en circulation, tandis que les pièces et les billets ont représenté un cinquième de l’ensemble des transactions monétaires en 2015. (@LExpress).

#ObjetConnecte

Google ressuscite ses Glass. Portées disparues depuis près de trois ans, les Google Glass font leur retour. Mardi 18 juillet, le moteur de recherche a dévoilé une deuxième version de ses lunettes connectées. Avec un changement majeur: elles sont désormais exclusivement destinées aux entreprises. « Nous constatons des développements incroyables dans le monde du travail », assure Jay Kothari, le nouveau responsable du projet. « Plus de cinquante sociétés les utilisent pour travailler plus vite et plus facilement », poursuit-il. Le nouveau modèle ressemble fortement au premier. Mais il est désormais possible de l’accrocher sur des lunettes de vue ou de sécurité. Google assure aussi qu’il est plus léger et confortable que son prédécesseur. Les autres améliorations sont techniques: processeur plus performant, durée de vie de la batterie allongée, résolution plus importante de la caméra et meilleure connexion au Wi-Fi. L’appareil est commercialisé par un réseau de partenaires. Son prix peut ainsi varier en fonction des logiciels et services inclus.

#Sport

Le Tour de France, cette course à l’innovation technologique. L’un a mis 196 jours pour parcourir 127 millions de kilomètres dans l’espace ; plus terre à terre, les autres vont mettre trois semaines pour couvrir 3.540 kilomètres sur les routes. Mais Thomas Pesquet et certains coureurs cyclistes du Tour de France ont un point commun : les capsules e-Celsius, mises au point par la PME caennaise BodyCap. Ces gélules connectées, miniaturisées, sont ingérées par une partie du peloton, dont certains coureurs de l’équipe française de la FDJ (Thibault Pinot, Arnaud Démare). « On s’en sert en course et lors des entraînements. Cela permet de connaître la température centrale du corps afin de mesurer précisément les réactions des coureurs à la chaleur et les phénomènes de surchauffe ou de déshydratation », explique Frédéric Grappe, responsable de la performance à la FDJ. Est-ce la nouvelle innovation technologique qui va s’imposer dans le cyclisme professionnel, à l’instar de l’oreillette introduite par Motorola (alors sponsor d’équipe) dès 1992 pour mettre en contact coureurs et directeur sportif, et qui s’est ensuite démocratisée dans le peloton ? Ces gélules font, en tout cas, partie des pistes testées par les équipes pro. Car si le Tour de France est avant tout une épreuve d’endurance, le cyclisme est aussi une course à la technologie – et le vélo l’un des sports les plus connectés qui soient. Depuis des années, les capteurs en tout genre sont le fer de lance de l’arsenal technologique des équipes pour optimiser les performances de leurs coureurs. (@LesEchos).

#Prevention

Des robots-bateaux autonomes voguent désormais en Chine pour empêcher les noyades. Depuis l’hiver dernier, des robots aux airs de bateaux arpentent les eaux d’un grand lac chinois particulièrement dangereux pour les nageurs. Dans le lac Tian’e, à Hefei, dans l’est de la Chine, ces véhicules maritimes autonomes embarquent GPS, caméras ainsi que capteurs acoustiques et infrarouges avant d’être mis à l’eau. Objectif : assister les secours dans ce lieu très touristique, qui accueille des centaines de personnes lors de périodes estivales. L’année dernière, 15 personnes se sont noyées dans le lac Tian’e, selon l’agence de presse China Daily. Depuis l’inauguration du lac en 2004, 66 personnes y ont trouvé la mort. Ces nouveaux robots parcourent le lac depuis le 3 juillet dernier et seront accompagnés de vingt capteurs optiques et infrarouges, installés aux abords du lac, pour mener à bien leur mission. Un émetteur radio a également été installé le long des rives pour quadriller ce secteur de 70 hectares. Les véhicules sont ainsi capables d’alerter les nageurs qui s’approchent des zones dangereuses et de transmettre leur localisation aux sauveteurs. (@MashableFR).

#Cyberattaque

Une cyberattaque mondiale coûterait autant que l’ouragan Sandy. Une cyberattaque mondiale pourrait engendrer en moyenne des pertes économiques de 53 milliards de dollars (46 milliards d’euros), un chiffre équivalent au coût des dégâts provoqués par l’ouragan Sandy aux Etats-Unis en 2012, selon une étude publiée lundi par le marché britannique de l’assurance Lloyd’s of London. Cette étude, coréalisée par le cabinet Cyence, s’est intéressée aux potentielles pertes économiques que provoqueraient le piratage d’un fournisseur de services de cloud (informatique dématérialisée) et des cybertattaques des systèmes d’exploitation des ordinateurs d’entreprises. Les assureurs cherchent à estimer leur exposition à d’éventuelles pertes liées à des cyberattaques car, comme le révèle l’étude, en dépit de l’essor de la demande en cyberassurance, les montants couverts restent largement insuffisants. Le déficit d’assurance se chiffrant en dizaines de milliards de dollars. « Parce que le cyber est virtuel, il est vraiment difficile de comprendre comment une cyberattaque pourrait faire boule de neige », a déclaré à Reuters Inga Beale, directrice générale de Lloyd’s of London. (@latribune).

#Hoax

Non, « Jayden K Smith » ne va pas pirater votre compte Facebook. Un message circule actuellement sur Facebook, mettant en garde contre un pirate informatique. Sauf que celui-ci n’existe pas. Il ne vous avait pas envoyé de message depuis dix ans, mais voici qu’un vieux copain du lycée vous recontacte. Son message a beau être plein de fautes d’orthographe, vous comprenez qu’il vous met en garde contre un certain « Jayden K. Smith ». Si vous avez le malheur de l’accepter en ami, ou si une personne de votre liste de contacts le fait, il vous piratera. Bonne nouvelle: ceci n’est qu’une vaste blague et vous ne risquez a priori pas grand-chose. En tout cas, par ce biais-là. (@LExpress).

20 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Apocalypse

xEn cas d’apocalypse, cette petite créature pourrait être la dernière survivante. Impacts d’astéroïdes, étoiles explosives, rayonnement intense… il existe toute une variété d’événements astronomiques qui pourraient mener à notre perte sans parler de la destruction de tous les écosystèmes mondiaux. Mais il existe un animal qui se fiche royalement de tous ces « détails » : le tardigrade. Un animal microscopique connu pour sa résistance, serait en effet capable de survivre à toutes les apocalypses. Cet étrange animal boudiné à huit pattes griffues ne paye pourtant pas de mine avec son demi-millimètre de longueur, mais pourrait « survivre jusqu’à la mort du Soleil », affirme une étude publiée ce vendredi dans la revue Scientific Reports. Le tardigrade peut donc espérer vivre encore pendant « au moins 10 milliards d’années », soit bien plus longtemps que l’espèce humaine. (@sciencepost_fr).

#Robotique

Solitude : un robot de compagnie bientôt offert à 230 millions de Chinois ? Le gouvernement chinois souhaite trouver des solutions à la solitude des personnes âgées, dont le nombre est très important. Les entreprises proposant des robots de compagnie pourraient donc avoir beaucoup de travail dans un futur proche. Les personnes du troisième âge chinoises représentent un quart de la population mondiale appartenant à cette tranche d’âge dans le monde. Dans ce contexte, la question de leur solitude se pose et comme dans bon nombre de pays, les enfants et le reste de la famille ne peuvent pas leur tenir compagnie tous les jours et doivent les confier à des hospices ou des centres sociaux. Ici, il n’est pas question de soins prodigués par des robots, mais simplement tenir de compagnie aux personnes âgées et de les stimuler, une perspective qui semble donc intéresser le gouvernement chinois. Les robots ont une apparence assez séduisante au niveau des capacités, ainsi que des formes des couleurs, mais la question qui se pose est relative aux retraités eux-mêmes : est-ce une solution réellement compatible alors qu’après 60 ans ? Il est en effet parfois compliqué pour quelqu’un de tenir une conversation et d’utiliser une technologie telle qu’un robot. (@sciencepost_fr).

#Alimentation

Trois questions sur les Etats généraux de l’alimentation. « Nous garantirons des prix justes pour que les agriculteurs puissent vivre de leur travail », avait annoncé Emmanuel Macron dans son programme présidentiel. Pour parvenir à cet objectif, le candidat annonçait la mise en place d’Etats généraux de l’alimentation avec tous les acteurs du secteur « afin de définir un partage équilibré de la valeur ». Le gouvernement tient donc cette promesse avec le lancement de ces Etats généraux, jeudi 20 juillet. Franceinfo vous livre le mode d’emploi de cette grande consultation nationale. (@franceinfo).

Etats généraux de l’alimentation : « Il faut en finir avec le dogme du prix bas ». Les états généraux de l’alimentation, lancés jeudi 20 juillet à Paris, ont un objectif : tenter de réconcilier une filière agricole divisée et confrontée à une grave crise. Producteurs, industriels, distributeurs, associations de consommateurs et ONG environnementales se fixent jusqu’à novembre pour dégager des solutions concrètes. Permettre aux agriculteurs de vivre dignement, freiner la guerre des prix dans la distribution et répondre aux nouvelles attentes des consommateurs à la recherche de qualité seront au menu de ces discussions promises par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle. Comment y parvenir ? Le Monde a posé la question aux principaux acteurs de la filière : Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution ; Christiane Lambert, présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), premier syndicat agricole ; Catherine Chapalain, directrice générale de l’Association nationale des industries alimentaires. (@LeMondefr).

#Numerique

Stroud High, le lycée de filles qui teste (avec succès) la « détox numérique ». Le lycée Stroud High, dans le Gloucestershire, fait désormais figure d’avant-garde dans l’éducation des jeunes à l’usage des nouvelles technologies. Les étudiantes de ce collège-lycée réservé aux filles, âgées de 12 à 18 ans, viennent en effet d’expérimenter une « détox numérique » d’une semaine. Une semaine entière sans utiliser son smartphone, à l’école comme à la maison. Au départ, les étudiantes n’étaient pas ravies, selon le Guardian qui relaie l’initiative. « Et puis nous en avons parlé », raconte Libby, une étudiante de 14 ans. « Et on s’est dit que ça pourrait être bien. C’est agaçant d’avoir une conversation avec quelqu’un qui regarde son téléphone ». Environ 400 élèves et professeurs du lycée Stroud High ont pris part à l’expérimentation. La plupart ont décrit une baisse de leur niveau de stress, le sentiment d’avoir plus de temps libre ou encore de mieux dormir. Jess Hourston, une étudiante de 16 ans, raconte avoir eu moins de mal à faire ses devoirs après la semaine de « détox numérique ». « Normalement, j’écris une phrase, ensuite je consulte Snapchat et je réécris la même phrase. Des devoirs qui devraient prendre une demi-heure prennent une heure et demie. Cette semaine-là, j’ai fait les meilleurs devoirs depuis un bon moment. Et je n’étais pas fatiguée. Normalement, j’ai mon téléphone avec moi pendant une bonne heure avant de dormir. Cette semaine-là, j’ai mieux dormi et j’étais plus en forme le matin. »  (Big_Browser).

#Innovation

La France classée 20e pays le plus innovant dans le digital, mais… La Norvège, la Suède et la Suisse sont les trois pays les plus avancés en matière de digital, selon l’étude «Digital Planet 2017 – How competitiveness and trust in digital economies vary across the world», réalisée par la Fletcher School pour MasterCard. La France se classe quant à elle à la 20e place, derrière l’Autriche et la Belgique. L’université américaine a classé 60 pays sur la base de leur Digital Evolution Index (DEI). Ce dernier est calculé en combinant plus de 100 indicateurs différents, tels que l’environnement légal, l’état de l’offre et de la demande, ou encore la capacité à innover. Au-delà de ce classement des économies sur la base de leur digitalisation, l’étude mesure également le dynamisme des pays en la matière. Dit autrement, la Fletcher School ne s’est pas contentée d’une photographie des économies à un instant T, elle a aussi classé les pays en fonction de la rapidité avec laquelle ils continuent à se transformer à l’heure actuelle. Il en ressort que des pays comme la France, la Suède ou encore les Etats-Unis, qui ont un DEI parmi les plus élevés au monde, connaissent également un ralentissement de leur digitalisation. « Se réinventer pour surmonter ces « plateaux numériques » nécessitera un effort conscient de la part de ces pays, qui devront parier sur une technologie numérique croissante dans laquelle ils ont une certaine avance », soulignent les auteurs de l’étude. A l’inverse, le Royaume-Uni ou Singapour affichent des DEI très élevés, et un dynamisme important. « Pour conserver leur avance, ces pays doivent maintenir leurs moteurs d’innovation à pleine puissance et générer une nouvelle demande », détaille l’étude. (@frenchweb).

#Incubateur

Un incubateur fintech à la Défense. Pour tisser des liens avec les principaux acteurs de la banque et de l’assurance, il n’y aurait pas de meilleur endroit. Paris&Co va lancer à la rentrée un incubateur dans le quartier d’affaires de la Défense (92) spécialisé dans les fintech. Objectif : accompagner une quarantaine de start-up par an, dont les plus prometteuses à l’international. Pour Paris et sa région, l’enjeu est stratégique. Un millier de jeunes pousses sont recensées sur ce secteur en France, dont la majorité domiciliées en Ile-de-France. « Et la tech imbibe l’ensemble du secteur depuis maintenant dix-huit mois », explique Arnaud de ­Bresson, directeur général d’Europlace, l’un des partenaires de l’initiative. A ses côtés, l’institut Bachelier joue le rôle de l’accompagnateur académique, la Société Générale celui du parrain bancaire, New­Alpha celui des sociétés de gestion et la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consom­mation, du travail et de l’emploi (Direccte) celui du soutien administratif. D’autres acteurs du secteur sont attendus pour soutenir financièrement cette initiative. (@LesEchos).

#Media

Médias vs. Silicon Valley : le nouvel échiquier mondial. « Le casse-tête numérique » : c’est le titre qu’avait choisi le Fonds des Médias du Canada (FMC) en février pour son rapport de tendances sur la nouvelle chaîne de valeur des contenus. L’institut y analysait le bouleversement profond que traverse l’industrie des médias et du divertissement à l’heure de l’intelligence artificielle et de la domination sans partage des grandes entreprises technologiques de la Silicon Valley. Le FMC revient ce mois-ci avec une mise à jour de ses recherches. L’hégémonie des géants de la tech est-elle irrévocable ? Serons-nous obligés de nous plier à leurs règles du jeu pour survivre ? En quelques années à peine, l’IA est devenue l’alpha et l’oméga des industries culturelles et créatives. Avec, selon le FMC, trois enjeux à explorer : La bulle de filtre, la reconnaissance (vocale, d’image, des émotions) et l’avènement de l’IA dans le secteur publicitaire. (@metamedia).

#Television

Le gala de la fête du printemps : une émission TV au service du PC chinois. En Chine, les festivités du Nouvel an chinois sont agrémentées d’un programme télévisuel incontournable dans tous les foyers depuis 1983: le gala CCTV de la Fête du Printemps. Diffusée dans toute la Chine et retransmis outre-mer, c’est l’émission de divertissement la plus regardée au monde avec près de 90 % d’audimat en République populaire de Chine, soit 700 à 800 millions de téléspectateurs chaque année. Devenu un phénomène culturel intergénérationnel, sa popularité s’est néanmoins estompée auprès des jeunes générations. C’est là tout l’enjeu pour le Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir, qui profite chaque année de cette occasion pour dispenser ses messages politiques à l’ensemble de la population. Face à cette menace de désaffection, une fois de plus le PCC a su relever le défi de séduire un public renouvelé, plus intéressé par les nouvelles technologies de divertissement que par la politique. (@InaGlobal).

#NeutraliteDuNet

La guerre est (encore) déclarée. Le 12 juillet, plusieurs gros acteurs du Web américain se mobilisent pour alerter leurs utilisateurs sur un sujet fondamental : la neutralité du Net. Dans leur viseur, le nouveau patron du régulateur américain, nommé par Trump, qui souhaite revenir sur les mesures protectrices prises par l’administration Obama. Pour les organisateurs de cette journée de mobilisation, « Internet s’est développé grâce à la neutralité du Net. C’est ce qui fait qu’Internet est si innovant et si dynamique. Sans elle, Internet serait comme la télévision câblée, où le contenu que vous voyez est ce que l’opérateur décide de vous fournir ». Le neutralité vise à ce que tous les contenus qui passent par les tuyaux d’Internet soient traités de façon équitable. En pratique, elle permet d’éviter que les opérateurs (Orange, Free, SFR, etc.) vous fassent payer plus cher pour avoir accès à leurs contenus, ou à celui de leurs partenaires commerciaux, dans de meilleures conditions.(@usbeketrica).

#Transhumanisme

L’homme augmenté, pour ou contre ? Une classe de seconde rend son verdict. Initier des jeunes au débat argumenté, sourcé et équilibré, les intéresser à des questions aussi complexes que l’humain augmenté ou la biologie de synthèse, leur donner des clefs d’analyse et de compréhension du monde… C’est le pari que relève l’Arbre des Connaissances, une association de chercheurs qui œuvre pour renforcer le lien entre scientifiques et jeunes, et développe le dispositif « Jouer à Débattre » depuis 2014. Un groupe d’adolescents s’installe dans une médiathèque où l’un de leurs enseignants les a conduits. Autour d’eux : des revues, des DVD, des BD et des livres. Beaucoup de livres. Ici, la culture est à portée de main. Pourtant, pour beaucoup de ces jeunes, les livres restent dans le décor : des tranches colorées qu’ils n’ont pas l’habitude d’aller déranger, pour chercher, trouver et lire. Ce matin, pendant deux heures, ils ne seront ni la seconde B du Lycée Descartes, ni même en 2017 : ils deviendront les protagonistes d’un procès qui se déroule en 2057. Grâce à un des supports pédagogiques développés par l’association l’Arbre des Connaissances, ces jeunes vont jouer un jeu de rôle pour s’initier au débat. (@usbeketrica).

19 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xGrâce à la réalité augmentée, un village médiéval tessinois nous immerge dans son passé. Le soleil tape fort en ce mercredi de juillet sur le site du Parc archéologique de Tremona-Castello qui surplombe le petit village du Mendrisiotto, au sud du Tessin. A l’entrée des ruines du bourg médiéval de Tremona, détruit par un incendie il y a plus de six cents ans avant d’être déserté par ses habitants, nous chaussons les lunettes 3D fournies par l’Office du tourisme de la région. Et nous voici subitement reportés au Moyen Age. En parcourant le chemin de terre qui traverse l’ancien village, nous découvrons au fur et à mesure par le son et l’image comment vivaient les gens de l’époque. Plusieurs thèmes sont abordés en italien et en anglais – les versions française et allemande seront disponibles à fin juillet –, comme l’histoire millénaire du site archéologique, les activités quotidiennes des paysans et artisans, les tâches ménagères, l’évolution du village jusqu’à son abandon définitif et l’historique des fouilles qui l’ont remis au jour. (@letemps).

#IntelligenceArtificielle

Elon Musk plaide pour une vraie régulation. La mise en garde peut paraître paradoxale. Quelques mois après avoir créé l’entreprise Neuralink qui vise à créer des interfaces entre le cerveau humain et la machine, Elon Musk sonne à nouveau l’alarme sur les dangers de l’intelligence artificielle et appelle à mettre en place une régulation avant qu’il ne soit trop tard. « L’intelligence artificielle est l’un des rares cas où je pense que nous devons être proactifs dans la régulation, au lieu d’être réactifs. Car le temps que nous réagissions, il sera trop tard », a averti l’entrepreneur devant les gouverneurs des Etats américains, réunis ce samedi dans l’Etat de Rhode Island lors de la National Governors Association. « L’intelligence artificielle est un danger fondamental pour l’existence de la civilisation humaine », a-t-il insisté. Et l’entrepreneur de décrire gravement quelques scénarios catastrophe d’une intelligence artificielle qui se retournerait contre les humains, par exemple en « lançant une guerre par la diffusion de fausses informations, en imitant des emails et des communiqués de presse ». Ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk lance un tel signal d’alerte : il y a deux ans, il avait cosigné deux lettres ouvertes avec des scientifiques comme le physicien Stephen Hawking et l’informaticien cofondateur d’Apple Steve Wozniak, notamment pour s’opposer à l’utilisation d’armes autonomes, également appelées les « robots tueurs ». (@LesEchos).

Elon Musk appelle à réagir « avant qu’il ne soit trop tard »Face aux progrès de l’intelligence artificielle, Elon Musk est du genre peu serein. Invité ce samedi 15 juillet à s’exprimer face à une trentaine de gouverneurs des Etats-Unis, le prophète Elon a livré ses prédictions et profité d’être en compagnie des politiques pour les appeller à réagir « avant qu’il ne soit trop tard ». Quel est le moteur du bulldozer Elon Musk ? « What drives you ? » À la première question qui lui est posée, ce samedi 15 juillet, face aux gouverneurs des Etats-Unis, l’entrepreneur laisse quelques secondes en suspens avant de lâcher, calmement : « Je veux juste pouvoir me sentir bien quand je pense au futur. Et me dire qu’on fait ce qu’on peut pour qu’il soit aussi bien que possible, et pour qu’on ait hâte d’être à demain. » Avec Tesla, Musk espère « accélérer la transition vers une énergie durable », et avec Space X ouvrir la voie à une « vie multiplanètes », poursuit-il tranquillement, comme s’il énonçait le menu en deux parties de son petit-déjeuner (scénario peu probable puisque le petit-déjeuner est pour lui une horrible perte de temps).  (@usbeketrica).

#Robot

Lundi 17 juillet dans un centre commercial de la côte est des États-Unis, un robot de surveillance s’est suicidé en se noyant dans une fontaine. Est-ce que les robots ont des faiblesses algorithmiques ? A quoi peut bien rimer la vie d’un robot lorsque l’on a été programmé par des humains pour seconder des humains dans la surveillance d’autres humains. Lire aussi : Un homme a attaqué un robot de surveillance et l’humanité sera probablement un jour jugée pour ça. (@MashableFR).

#Pictogramme

Lundi 17 juillet était la journée mondiale pour les émojis. L’Emoji (えもじ) est le terme japonais, créé à la fin des années 90, pour désigner les émoticônes (pictogramme) utilisées dans les messages électroniques et sur Facebook. A quoi servent les émojis ? « Cela évite d’écrire, c’est plus rapide » relate un internaute. Un autre explique que « cela permet de mettre un peu de sentiments, un peu de joie et un peu de couleurs. ». Les emojis sont désormais si répandues qu’il est fréquent de les trouver dans les mails professionnels. Un outil pour humaniser un message qu’il faut néanmoins manier avec parcimonie et prudence.

Comme tout langage, les émojis ont permis le développement d’un argot propre aux internautes, certains servant à exprimer tout autre chose que leur signification d’origine. Par exemple : avec la grenouille, on commente une situation gênante de manière sarcastique ; un serpent est synonyme de quelqu’un d’égoïste, de tricheur ou de traître… Si on veut en savoir : emojipedia.org. Les personnes de plus de 55 ans aussi en usent, et en abusent – des emojis. On a pu lire dans un tweet : « Depuis que ma grand-mère a acheté un iPhone, il y a presque plus d’emojis que de mots dans ses messages  » (@eskr9).

Pourquoi un tel engouement? Comment faut-il comprendre son essor? L’émoji annonce-t-il le tout oral? Pierre Halté, docteur en sciences du langage à l’Université Paris-Est Créteil, analyse ce phénomène planétaire. Il explique : « Beaucoup de gens pensent que les émojis contribuent à appauvrir notre langue verbale. Mais ce n’est pas le cas. Les émojis ne remplacent pas des mots, ils remplacent des gesticulations, une intonation, etc. que l’on utiliserait à l’oral. Ils s’intègrent au texte et interagissent avec lui. » (@Figaro_Culture).

#Refugies

Quand AirBnB ouvre ses portes aux réfugiés. D’habitude, dormir chez un hôte AirBnB a un prix. Mais, depuis un mois, des hôtes se proposent pour héberger gratuitement des réfugiés en France. Depuis le 20 juin, la société américaine permet à des hôtes de mettre gratuitement à disposition des chambres pour héberger des demandeurs d’asile et des réfugiés en France, grâce à sa plateforme « Open Homes ». Open Homes compte à ce jour 600 annonces dans 260 communes, faisant de la France le premier pays européen en termes d’inscrits, se félicite le directeur d’AirBnB France. (@france_soir)

#MediaSocial

Cyril Boulet, artisan boucher affineur à Vannes, était l’invité, en mai, de Facebook France pour témoigner de son expérience. Depuis un peu plus d’un an, il a augmenté de 26% son chiffre d’affaires en communiquant sur le réseau social où ses clients peuvent passer commande à n’importe quelle heure. « L’idée était d’attirer une clientèle plus jeune » (@LeTelegramme).

Menacé par le gouvernement indonésien, Telegram accepte de supprimer des contenus terroristes. Telegram s’est rapidement exécuté. Vendredi, les autorités indonésiennes ont bloqué l’accès par ordinateur au célèbre service de messagerie, accusé de laisser proliférer des messages de propagande djihadiste. Le ministre des communications avait menacé de fermer l’ensemble du service, y compris l’application mobile utilisée par des millions d’Indonésiens, si Telegram ne réagissait pas. Dimanche, le PDG de Telegram Pavel Durov a annoncé qu’il allait supprimer les « chaînes » faisant la promotion de l’organisation Etat islamique (EI) signalées par le gouvernement. Mais aussi créer « une équipe dédiée de modérateurs maîtrisant la langue et la culture indonésienne afin de pouvoir gérer plus rapidement et efficacement les signalements de contenus terroristes ». (@Pixelsfr).

#Agriculture

Et si les terres agricoles qui entourent Albi servaient à nourrir sa population, comme cela était déjà le cas au Moyen-Age ? Une utopie pour certains, un coup de com’ pour d’autres. Un objectif pour la ville qui ambitionne d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2020 et fait figure de précurseur alors que s’ouvrent jeudi les « Etats généraux de l’alimentation » à Paris. Il reste trois ans pour atteindre les objectifs. Mais des freins existent encore. De son côté, la mairie ne peut pas fournir de bilan chiffré de la production ou de la consommation dans un rayon de 60 km et a du mal à trouver des terres disponibles. (@20minutes).

18 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xPrésentation du projet « Machines With Brains », projet de sensibilisation à l’Intelligence Artificielle du site Quartz. En treize histoires interactives, les journalistes essayent de répondre à la question : Que devient l’humain dans un monde où les robots deviennent de plus en plus présents ? (@qz).

#MakerFaire

L’un des cousins de R2D2 est vendéen ! Bien entendu fan de Star Wars, Luis Monteiro fait partie de la communauté française des fabricants de R2. On compterait une trentaine de machines dans l’hexagone. Gros succès pour R2Q80 à Nantes, même si comme l’a indiqué Luis sur son compte Facebook , »On se croirait sur Tatooine. Il fait 40° . R2 aime pas « Les petits amplis montés sur le petit robot ont parfaitement fonctionné et ont permis au R2 de se faire entendre dans le brouhaha ambiant. En revanche, la chaleur ambiante a entraîné la chute de certaines pièces et a contraint le robot à finir en version décoiffée ». (@F3PaysdelaLoire).

Dossier : Maker Faire, l’événement fondateur du do it yourself. Nouvelle tendance à la fabrication par soi-même, le do it yourself emploie les imprimantes 3D ou d’autres objets. À l’occasion des Maker Faire, les amateurs échangent et partagent avec le public leur passion d’un mouvement qui peut révolutionner notre quotidien. La Maker Faire est un événement mondial et itinérant créé par le magazine américain Make (en)1. Il s’agit du plus grand mouvement au monde regroupant ateliers, présentations et conférences autour des thèmes de la créativité, de la fabrication et des cultures Do it yourself (Faites-le vous-même) et maker2. Ce type de salon accueille une palette très diversifiée d’exposants : adeptes des technologies, artistes, artisans, éducateurs, inventeurs, hobbyistes, ingénieurs, clubs de science, auteurs, étudiants et commerciaux ; tous viennent pour présenter leurs réalisations et partager leurs connaissances. (futurasciences).

#Politique

Et si la blockchain pouvait redonner du pouvoir politique aux citoyens ? On connaît les vertus de la blockchain : elle permet de stocker et transmettre des informations de façon transparente, décentralisée et totalement sécurisée. Mais au lieu de limiter cette technologie à la monnaie numérique qu’est le bitcoin, et si on l’étendait à d’autres champs d’application ? On a déjà vu par exemple que la blockchain pouvait être utile à l’échange d’électricité, et même peut-être, au système de droits d’auteur dans l’industrie musicale. Elle pourrait aussi être utilisée pour offrir une identité numérique aux sans-papiers de ce monde. Il y a un autre terrain sur lequel elle a de quoi être un levier : la participation citoyenne. Prenons les choses très simplement et commençons par une question. Aujourd’hui, quelle est cette chose qui valide vos bulletins dans l’urne, organise la vie administrative et régule le pouvoir des collectivités ? Notre confiance en l’État. Sans elle, le pouvoir de l’État n’a aucune légitimité. Si bien que l’on ne peut aujourd’hui envisager d’autres circuits légitimes que celui d’un pouvoir ascendant sur les citoyens. Pourtant, les nouvelles technologies ont apporté avec leur développement tout un lot de nouveaux outils pour repenser la gouvernance. Incorruptible et horizontale, la blockchain pourrait par exemple nous permettre de nous réapproprier la décision politique. (@MashableFR).

#Sante

Télécom Santé lève 8 millions d’euros pour numériser les hôpitaux. « La moitié des 8 millions d’euros levés vont être investis dans la consolidation du parc et dans la commercialisation de quatre nouveaux produits », précise Matthieu Mallident, CEO de Télécom Santé. L’autre moitié de la levée de fonds est allouée à une croissance externe et à la recherche de distributeurs à l’étranger. « Les Français dans le domaine médical ont bonne presse à l’étranger mais il faut maintenant que nous nous fassions un nom dans les salons spécialisés. » Pour se démarquer, l’entreprise créée en 2011 par Matthieu Mallident et Sébastien Duré compte sur leur première preuve de concept : les 2 000 chambres médicalisées équipées avec MédiaScreen. Cet écran de contrôle permet aux patients d’avoir accès à des services comme la télévision, la radio ou internet, et le personnel soignant l’utilise pour y intégrer le dossier médical, les relevés d’incidents et les différents relevés des capteurs. Cette technologie, lancée pour la première fois en 2012, n’est pas la seule qui occupe les chercheurs en R&D de Télécom Santé. « Notre but c’est de ne pas faire perdre de temps à la mauvaise personne », détaille Matthieu Mallident. « Lorsqu’une infirmière se retrouve à faire du travail administratif parce que les clients ont oublié des documents où des mesures, il y a un problème. Ce n’est pas son rôle. » (@LUsineDigitale).

#Travail

Enjeux 2030 : Le futur du travail, ce n’est pas que la robolution Le monde du travail est en pleine métamorphose. Si les trois précédentes révolutions industrielles ont suscité inquiétudes et progrès, la quatrième questionne davantage, tant la numérisation de l’économie disrupte tous les secteurs. Elle est pourtant porteuse d’opportunités financières, de nouveaux métiers et d’interactions nouvelles, comme l’ont bien compris des start-up miroirs du futur du travail. Génération milléniale, travail nomade, bien-être, big data ou intelligence artificielle : une galaxie de mots gravite autour d’une réflexion accrue sur le futur de l’emploi. La quatrième révolution industrielle, qui comprend des développements dans des domaines tels que l’intelligence artificielle et le machine learning, la robotique, les nanotechnologies, l’impression 3D ou la génétique et les biotechnologies, est en cours. Et les transformations qu’elle porte s’imposeront d’ici 2030, en modifiant profondément les paradigmes du travail. D’abord parce que la jeune génération et celle qui suivra, nées à l’ère du numérique et des crises économiques, ont des attentes nouvelles. Si la frontière entre la sphère professionnelle et la sphère privée s’efface chaque jour un peu plus, les millenials sont à la recherche d’emplois et de carrières porteurs de sens, et mêlant flexibilité et décisionnel collectif.  Pour attirer et retenir les talents, les entreprises sont donc invitées à innover tant sur les missions qu’elles proposent qu’en matière d’organisation de l’espace de travail ou de politique RH. (@usbeketrica). A lire aussi : « Des robots et des hommes » pour se préparer à la « robolution » (@LaCroix) et La Robolution, ou comment les robots vont changer notre avenir (@siecledigital).

#Finance

L’assurance en ligne ne décolle toujours pas. Alors que les banques en ligne se multiplient, avec notamment l’arrivée prochaine d’opérateurs téléphoniques (Orange, SFR) sur ce créneau, rien de tel dans l’assurance. Les assureurs en ligne restent très peu nombreux. En assurance-dommages (auto, habitation…), ils se comptent toujours sur les doigts d’une main (Direct Assurance, Amaguiz, Eurofil…). En quinze ans, leur nombre a même diminué. En assurance-vie, ils sont certes un peu plus présents (Boursorama, ING Direct, Fortuneo…), mais leur part de marché n’excède pas les 3 %. En parallèle, les Français n’utilisent quasiment pas les sites Internet des assureurs traditionnels pour souscrire un contrat. Au total, l’assurance en ligne pèse 2 % environ du chiffre d’affaires de l’assurance. Ce qui a de quoi surprendre à l’heure où les Français réalisent de plus en plus d’achats sur Internet et gèrent leurs sinistres depuis leur téléphone portable. (@Figaro_Economie).

#Handicap

Des bénévoles impiment des mains pour des enfants handicapés. Chaï est content. Il a une main de super-héros. Il en a lui-même choisi les couleurs : le noir et le jaune, comme Batman. Chaï est né six ans plus tôt, sans main droite, pour cause « d’agénésie », comme 450 enfants en France, chaque année, chez qui un membre s’est incomplètement développé. Pour ces derniers, les prothèses motorisées, sophistiquées, ne sont pas indiquées car elles sont extrêmement coûteuses, or il faudrait les changer régulièrement au fil de la croissance. Restent les modèles en cire ou en plastique, qui ne sont là que pour l’esthétique. Depuis plusieurs années, l’impression 3D, ou « fabrication additive », a tout changé et il est possible de réaliser des objets de toutes formes assez facilement, sans machine-outil. En cherchant une utilité à l’imprimante qu’il venait d’acheter, en 2014, Thierry Oquidam est tombé sur l’action d’une association américaine, Enabling the future, qui, depuis 2013, propose en open source les plans de prothèses de main très simples, à confectionner soi-même. Avec du plastique, une imprimante 3D et du fil de pêche, il est possible de fabriquer une prothèse mécanique, sans moteur, avec les doigts qui se referment (tous ensemble) quand on plie le bras, le tout pour moins de 50 euros. (@futurasciences).

#ViePrivee

WhatsApp, Amazon, Airbnb… : quelles sont les sociétés tech qui défendent le moins bien votre vie privée ? Quelles sont les entreprises high-tech qui assurent le mieux vos arrières lorsque vos données personnelles sont en jeu ? Pour le savoir, l’Electronic Frontier Foundation (EFF), une puissante organisation américaine de défense des libertés dans l’espace numérique, a commencé en 2011 à publier un rapport annuel évaluant la politique de protection des internautes à l’égard des demandes visant leurs informations. Pour 2017, l’EFF, dont l’ambition est internationale, s’est intéressée à cinq critères : – Est-ce que les meilleures pratiques de l’industrie sont suivies ? – Est-ce que les utilisateurs sont informés sur les demandes gouvernementales ? – Est-ce que la société promet de ne pas monétiser de données personnelles ? – Est-ce qu’elle exige un contrôle judiciaire sur les lettres de sécurité nationale ? – Est-ce qu’elle est pour une réforme législative en faveur des internautes ? (@Numerama).

#Censure

Winnie l’ourson censuré en Chine, parce qu’il ressemble au président Xi Jinping. Il n’y a presque plus aucune trace de lui. Le célèbre personnage de dessin animé, Winnie l’ourson, qui a bercé l’enfance de plusieurs générations de bambins, a été censuré sur les réseaux sociaux en Chine au cours du week-end, rapporte le Financial Times. Cette interdiction du sympathique nounours, explique le quotidien économique britannique, est due aux comparaisons récurrentes, faites ces dernières années, avec le président Xi Jinping, dont l’image est très protégé dans le pays. Le gentil petit ourson a été bloqué de Weibo, l’équivalent de Twitter en Chine, WeChat et Messenger, précise le journal qui a mis cette affaire en Une de son édition ce lundi. (@LExpress).

#Cybersecurite

L’Estonie va protéger ses données dans une e-ambassade au Luxembourg. L’Estonie, qui préside jusqu’à la fin de l’année le Conseil de l’Union européenne, est le champion européen du digital. Dans ce petit pays de 1,3 million d’habitants, on vote même par Internet. Les Estoniens, qui n’en sont pas à leur première trouvaille, ont déjà inventé le statut de e- résident. En quelques clics, des non-résidents peuvent obtenir une «e-citoyenneté», ouvrir un compte bancaire et créer une entreprise. En 2018, l’Estonie va aller plus loin en ouvrant au Luxembourg une e-ambassade, où seront stockées les données du pays (impôts, documents d’identité, retraites, législation…). « La cybersécurité est cruciale pour la confiance et le fonctionnement des services », a expliqué le premier ministre estonien, Juri Ratas. Marquée par cinq décennies d’occupation soviétique et ayant dû faire face il y a dix ans à une cyberattaque qui avait bloqué pendant deux semaines les sites du Parlement, de ministères, de banques et de médias, l’Estonie a choisi d’installer des serveurs sécurisés hors de son territoire pour prendre le relais si le système intérieur ne fonctionnait plus. Cette ambassade d’un nouveau genre n’emploiera pas de personnel, mais ce fort Knox du XXIe siècle, dont les données seront le trésor, obéira au même principe d’extraterritorialité qu’une ambassade classique. (@Figaro_Economie).

17 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xDétroit, l’eldorado des branchés. Street art à foison, manoirs en brique rouge, gratte-ciel Art déco, usines cubiques, ruines à gogo… Cet ensemble hétérogène donne à Détroit sa singularité et son charme. Après avoir été déclarée en faillite en 2013, l’ancienne «Motor city » remonte la pente. « Même s’il y a encore beaucoup à faire, en cinq ans, les changements ont été fulgurants », observent les Détroitiens (680.000). Il suffit de voir le nombre de pop-up stores, de restaurants au style très design, de galeries concepts et de boutiques 100 % Détroit qui font florès dans le cœur de la ville pour comprendre ce nouvel engouement. Juste assez hipster pour ne pas tomber dans le cliché. Les habitants savent être, avant tout, authentiques. Quand la population a déserté celle qu’on appelait le «Paris du Midwest», pour cause de crise, les artistes y ont imaginé leur eldorado. C’est dans les usines abandonnées qu’ils ont trouvé refuge et redessiné l’identité de Détroit. «Ici, il a toujours fallu survivre ensemble, et c’est à travers l’art que nous le faisons», raconte Robert Davis de Red Bull House of Art, une résidence artistique. (@Le_Figaro). Légende imageTous les ans, en septembre, 40 artistes viennent recouvrir les murs d’Eastern Market, le marché branché, de dessins aux couleurs ultra-peps. Crédits photo : Daniel Isley / 1X RUN. A lire aussi : La miraculeuse renaissance de Detroit  via @LesEchos). Publié en 2016

#Television

TF1 sur le point d’obtenir une coupure de publicité dans ses journaux. TF1 serait sur le point d’obtenir l’autorisation de couper ses journaux de 13 heures et 20 heures avec des pages publicitaires et cela n’est pas du goût de ses concurrents. Ces derniers estiment, selon nos informations, que cela permettrait à la première chaîne de générer plusieurs dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaires, et ce à leur détriment puisque le marché stagne. Dans le cadre du renouvellement de sa convention qui arrive à échéance en fin d’année, la première chaîne française a demandé à l’automne 2016 au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) que soit inscrite l’autorisation d’ouvrir ces nouveaux espaces publicitaires dans ces deux carrefours de grande écoute. Les concurrents du groupe s’inquiètent que le gendarme de l’audiovisuel soit enclin à accéder à cette demande, peut-être dès la réunion plénière de son collège mercredi 19 juillet. (@LesEchos).

#Internet

Sur internet, des milliers d’anonymes aident Europol à traquer des pédophiles. Sous la photo d’un bas de pyjama violet orné de gros nuages blancs, une question s’affiche: « Savez-vous de quelle marque est ce vêtement, et où il est vendu ? » A côté, d’autres photos, floues ou très pixelisées pour la plupart. On y voit des nounours colorés, des petits t-shirts avec des crabes imprimés, des colliers moustache. Leur point commun : ils apparaissaient tous sur des images pédopornographiques. C’est Europol, l’Office européen de police, qui a posté ces photos sur son site. L’objectif étant qu’un internaute de passage apporte son aide, en fournissant des informations dont ne disposeraient pas les enquêteurs. (@LExpress).

#LiensVagabonds

Bataille pour la neutralité du Net aux U.S. A retenir cette semaine : –  ; – Des médias américains s’allient pour faire face au duopole Facebook et Google ; l’Union de la Presse américaine demande une modification de la loi anti-trust ; la presse libre a besoin de régulation ; une nouvelle loi ne sauvera pas la presse de son déclin ; Facebook fait le point avec la presse européenne ; – Grâce aux bots, Twitter s’est transformé en gigantesque machine à désinformation ; – Il est temps de sauver Internet ; et la neutralité du Net ; – Comment la Chine veut verrouiller encore plus Internet. (@Metamedia).

#Blockchain

La révolution technologique qui va bousculer les institutions. La BlockChain (chaîne de blocs) est un processus informatique qui permet d’authentifier à 100% n’importe quelle transaction (échange d’argent, un transfert d’information confidentielle, etc.). Par exemple : pour faire un achat en ligne, plus besoin de passer par un intermédiaire financier qui certifie que vous avez de l’argent sur votre compte, la blockchain s’en charge. Cela permet à des personnes qui ne se connaissent pas de faire des transactions sécurisées sans intermédiaire. La BlockChain est souvent présentée comme une sorte de grand registre virtuel dans lequel sont stockées toutes les transactions. Les données sont chiffrées. Chaque fois que l’on fait une opération, cela crée un petit bout d’information qu’on appelle « bloc« . Blockchain est donc une succession de blocs mathématiques (d’où son nom) qui ont besoin les uns des autres. C’est un procédé d’authentification indestructible et infalsifiable. Cela permet notamment d’éviter la vente en double ou la falsification de monnaie. (@franceinfo).

Faire des transactions sans banque, sans notaire, mais en toute confiance : c’est ce que promet la technologie Blockchain. Ses applications pourraient être si vastes que certains observateurs parlent d’une deuxième révolution numérique. « Ce n’est pas juste une nouvelle technologie de plus, mais quelque chose qui va changer le paradigme de pensée, notamment par la suppression des intermédiaires alors que notre organisation sociale repose sur eux. La blockchain sert bien sûr à faire des transactions plus vite et à moindre coût, mais cela permet surtout de nouveaux usages et un changement dans les manières de penser », explique Alexandre Stachtchenko. Encore étudiant à l’École supérieure de commerce de Paris, il est à l’origine, avec quelques copains, de Blockchain France. (@@franceculture).

Il existe des centaines de cryptomonnaies différentes, le bitcoin s’apparentant peut-être au dollar, l’éther à l’euro, le ripple au yuan ou le litecoin au yen. Le site coinmarketcap.com donne en temps réel les cours, volumes et capitalisations des diverses cryptomonnaies existantes. À l’heure où sont écrites ces lignes, le marché total des cryptomonnaies pèse 100 milliards de dollars (soit les deux tiers de la valorisation d’Intel), dont environ 44 % de bitcoin, 25 % d’éther, 10 % de ripple et 3 % de litecoin. En février 2011, un Bitcoin s’échangeait contre un dollar. Début juin 2017, son cours a dépassé les 3 000 dollars. (@Numerama). A lire : Ethereum, la principale menace pour le Bitcoin ? (@LesEchos) et Tezos, une nouvelle monnaie qui veut remplacer Ethereum (@journaldunet).

Revue de liens sur @franceculture : – Bitcoin, blockchain : quand le numérique frappe monnaie ; – La confiance : Toute monnaie repose sur la confiance… sur Internet aussi ; – La blockchain ou comment parler d’une nouvelle technologie quand « on ne sait pas encore de quoi on parle » ? – La blockchain ou comment le bitcoin révolutionne l’économie numérique ? – Le populisme est mort. Vive le crypto-anarchisme !

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée d’êtres humains ? Nous sommes en août 1956, en Nouvelle-Angleterre. Nichés entre le fleuve Connecticut et les Appalaches, les habitants de la petite ville de Hanover vaquent à leurs occupations sous un soleil de plomb. Le Dartmouth College, plus petite université de la prestigieuse Ivy League américaine, somnole durant la trêve estivale. Pourtant, dans les salles de l’université, une vingtaine d’hommes font marcher leurs cerveaux à plein régime. Ils sont jeunes, souriants, et sont tous des mathématiciens particulièrement brillants. Ils ont coupé court à leurs vacances pour répondre à l’invitation de leur confrère John McCarthy et, en l’espace de deux mois et dans l’indifférence la plus totale, ils vont inventer ce que nous appelons désormais l’intelligence artificielle. Le « Darthmouth Summer Reaserch Project on Artificial Intelligence » de 1956 est considéré comme la réunion fondatrice de l’intelligence artificielle en tant que discipline de recherche. Soixante-deux ans plus tard, où en sommes-nous ? L’IA est capable de piloter des voitures, des trains ou des avions autonomes. Elle peut être un assistant virtuel ou un chatbot. Elle peut battre les meilleurs joueurs de la planète au jeu de go ou aux échecs. Et même décider qui seront les prisonniers de demain ou gérer des drones militaires. L’intelligence artificielle est un séisme qui va aller en s’amplifiant. Mais pouvons-nous avoir une quelconque prise sur ce qu’elle va devenir et à quel point elle va impacter nos vies ? (@MashableFR).

Pour Elon Musk, l’intelligence artificielle est aussi dangereuse que la bombe nucléaire. Depuis quelques années, Elon Musk s’évertue à nous avertir sur les risques de l’intelligence artificielle. Le chef d’entreprise d’origine sud-africaine a même réussi à créer un débat mondial autour de la question – qu’il considère comme la plus grande menace de l’humanité, juste à côté de la bombe nucléaire. Devant les gouverneurs des États ce week-end, le PDG de Tesla s’est labcé dans une petite piqûre de rappel aux représentants politiques américains. « J’ai eu accès à l’intelligence artificielle la plus à la pointe, et je crois que les gens devraient vraiment s’inquiéter sur le sujet », a-t-il une nouvelle fois alerté. (@MashableFR).

16 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 16 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ecole

x[Interview] Initier les enfants au code ? « Pas urgent » selon Benjamin Bayart. Alors que les enfants devraient pouvoir bénéficier dans certaines communes d’une initiation au code informatique dès la rentrée prochaine (hors temps scolaire), Next INpact a souhaité solliciter l’analyse de Benjamin Bayart, qui est expert en télécommunications, militant de l’internet libre et président de la fédération FDN. (@nextinpact). Crédit image : badmanproduction / iStock / Thinkstock.

#Agriculture

Paris : une ferme maraîchère pousse sur le toit du local RATP. Après une volée d’escaliers, on entend d’abord le grondement des trains de la gare de Bercy (XIIe) avant qu’une douce odeur de menthe glaciale ne vienne titiller les narines. Bienvenue à la « ferme Lachambeaudie ». Sur ce toit-terrasse a priori plutôt inhospitalier d’un centre médical de la RATP, 450 m2 de cultures maraîchères ont été inaugurés ce lundi soir. C’est le troisième site parisien (sur 33) à ouvrir dans le cadre de l’opération municipale Parisculteurs. Ici poussent des courgettes jaunes, des tomates, des poivrons, de la salade, des fraises, des groseilles. Et une foultitude d’aromates : aneth, basilic, coriandre, moutarde blanche, persil japonais, romarin, cinq variétés de menthe… Le tout sans un gramme de terre. « On utilise l’hydroponie, c’est-à-dire que l’on fait pousser les plants dans de l’eau qui tourne en circuit fermé et que l’on alimente en nutriments biologiques : cela permet d’économiser 90 % d’eau par rapport à une culture en terre », détaille Louise de la start-up Aéromate, en charge du projet. (@LeParisien_75).

#Transport

A quoi serviront les navettes autonomes électriques ? Réduire l’influence de la voiture particulière. C’est l’un des objectifs que se sont fixées de nombreuses métropoles urbaines, à commencer par Paris. L’un des piliers des politiques publiques consiste à employer des moyens dissuasifs afin de pousser l’automobiliste à laisser sa voiture au garage. A l’image des systèmes de péage aux portes de Londres ou de la piétonisation des voies sur berges à Paris. Mais cette option est loin d’être une panacée. Encore faut-il, en parallèle, promouvoir des moyens de transport alternatifs qui encouragent l’automobiliste à ne plus utiliser son véhicule. Dans ce contexte, les navettes autonomes électriques, nouveau moyen de transport en vogue, suscitent beaucoup d’espoirs. Certains, à l’instar du cabinet Roland Berger, leur prédisent un avenir radieux évoquant même l’avènement des « robocabs » en 2025, un néologisme qui regroupe les navettes, les taxis et autres VTC autonomes. A cette date, ce mode de transport alternatif devrait peu à peu se substituer aux autres formes de mobilité partagées. Moins chers que les taxis, aussi compétitifs que le bus ou le vélo, ils devraient rafler la mise. Ces véhicules sans conducteurs représenteraient jusqu’à un tiers des déplacements en 2030 assure le cabinet de conseil. Ils bouleverseront profondément tout l’écosystème des transports. La probabilité d’observer sur la voie publique ces navettes n’a en tout cas jamais été aussi grande. Alors que la commercialisation des voitures particulières autonomes ne se concrétisera pas avant 2020, la circulation de ces mini-bus électriques sans chauffeur est d’ores et déjà un phénomène tangible. (@LAtelier).

A Pibrac, près de Toulouse, les habitants testent le bus sans chauffeur. « C’est agréable, c’est silencieux ». Robert, un homme d’une soixantaine d’années, vient de tester la navette sans chauffeur pour la première fois et il est emballé. Depuis une dizaine de jour, ce petit bus électrique et autonome permet aux habitants de Pibrac de parcourir les 700 m qui séparent l’église du centre commercial Sainte Germaine. Pour l’instant, il s’agit d’une expérimentation menée par Toulouse Métropole dans le cadre des projets « Smart City ». La navette a été mise au point par la société toulousaine Easymile, qui a déjà mis en service des petits bus de ce type à Singapour, au Japon, au Canada ou encore en Suisse. C’est la cinquième navette autonome qui est testée en France, la première dans l’agglomération toulousaine. Elle peut transporter six personnes assises et six debout et peut accueillir un fauteuil roulant. Cette navette roule à Pibrac à 15 km/h environ, mais pourrait aller jusqu’à 25km/h. (@francebleu).

#Environnement

La Mexique va construire la première ville touristique 100% écolo. Le Mexique fait partie des destinations touristiques les plus prisées du monde grâce à un patrimoine culturel très riche, des paysages incroyables ainsi que des plages magnifiques. Comme beaucoup d’autres endroits sur Terre, le tourisme y a malheureusement un impact destructeur pour l’environnement. La petite ville d’Amaitlán, située à environ 500 km au nord-est de Mexico, a pris un nouveau tournant sous l’impulsion de l’architecte et urbaniste brésilien Jaime Lerner. Le terme Amaitlán signifie « terre du repos » dans la langue des Aztèques (le nahuatl). Située sur le littoral ouest du pays, accolé à la ville de Mazatian, la petite localité est encore en cours d’aménagement, le projet ayant été lancé il y a une dizaine d’années. (@SciencePost_fr).

#Banque

Comment l’intelligence artificielle va changer la façon dont les Français utilisent leurs banques. Les grandes banques françaises, installées depuis des décennies sur leur fonds de commerce, sont aujourd’hui attaquées par des start-ups innovantes. Les atouts de ces start-ups : elles se concentrent sur des niches. Et elles font appel à l’intelligence artificielle (IA). Certaines de ces « Fintechs » se consacrent aux systèmes de paiement. D’autres aux prêts entre particuliers. D’autres encore aux transferts de devises. Les innovations ne cessent de se multiplier dans le secteur, pour offrir aux consommateurs des services à forte valeur ajoutée. Les banques traditionnelles ont rapidement pris conscience de l’impact de ces technologies, en particulier dans la relation client. Elles réagissent à cette offensive en faisant, elles aussi, appel à l’Intelligence Artificielle. En France, le Crédit Mutuel utilise désormais la technologie cognitive d’IBM, le fameux outil Watson, pour aider ses 20 000 chargés de clientèle à mieux traiter leur courrier électronique. L’idée est de leur libérer du temps, pour qu’ils puissent se consacrer en priorité à leurs clients. Et les conseiller dans les meilleures conditions. (@LeHuffPost).

#Politique

A la recherche du citoyen intelligent. Ils occupent des postes d’observation bien séparés et poursuivent des buts différents, mais Francis Pisani, journaliste, blogueur et globe-trotteur, conférencier, et Fabien Cauchi, président du cabinet conseil Métapolis, partagent au moins une conviction : la définition de la smart city n’existe pas. Ne vous contentez pas de slogans faciles ni de technosolutionnisme, pour construire les villes de demain, sont-ils venus dire, en substance, aux Rencontres numériques 2017 de l’Antic, l’agence numérique du Pays Basque, à Bayonne, le 4 juillet. Les slogans et idées toutes faites empêchent de comprendre les évolutions en cours, sous couvert de leur simplicité apparente explique Pisani. Ainsi des termes « smart city » et « smart citizen » : pour le premier, il suppose que les villes du passé n’étaient pas intelligentes, ce qui est faux, tandis que le smart citizen, majoritairement, « n’existe pas ». « Ce qui veut dire qu’il n’y a pas de modèle, ni d’ailleurs de définition de la ville intelligente », affirme le consultant. Et d’ajouter : « Pour moi, la ville intelligente n’existe pas, ou c’est un pléonasme. Mais oui, des projets permettent de rendre les villes plus intelligentes, sans toujours reposer sur la technologie ». Ceci dit, s’essayant à définir ce qu’est une ville intelligente, « je retiens comme éléments fondamentaux : l’utilisation des technologies de la communication, le développement durable, la participation citoyenne, et la lutte contre les inégalités », expose Francis Pisani. (@Lagazettefr).

Pour une délibération « augmentée » : le temps des Civic Techs. Nombre de nouveaux parlementaires savent qu’ils devront nouer une conversation nouvelle avec les citoyens et s’armer des nouvelles technologies : non seulement pour sonder les coeurs mais aussi pour nourrir la demande de participation à la délibération collective qui émane de la société civile et qui bouscule les formes instituées traditionnelles de la vie politique (partis, syndicats, associations, ONG…). Un changement de monde. Par Gaëtan de Royer, président de Koz, cabinet de conseil en affaires publiques. Les élections législatives, à la suite de la présidentielle, ont confirmé à la fois le profond désir de renouvellement des Français et la crise de notre démocratie. Jamais, en effet, une telle abstention n’avait marqué le scrutin qui attribue le pouvoir législatif. Et alors que trois députés élus sur quatre ne sont pas issus de la précédente législature, la France se retrouve avec un Parlement profondément renouvelé mais peu expérimenté. Or, c’est cette Assemblée qui aura, en plus de sa tâche de législateur et de contrôle de l’exécutif, la mission essentielle et délicate de réconcilier les Français avec la représentation nationale. Pour y parvenir, nombre de ces nouveaux parlementaires savent qu’ils devront nouer une conversation nouvelle avec les citoyens et s’armer des nouvelles technologies. Non pas seulement pour sonder les coeurs mais pour nourrir la demande de participation à la délibération collective qui émane de la société civile et qui bouscule les formes instituées traditionnelles de la vie politique : les partis, les syndicats et même les associations et les ONG. C’est un changement de monde. (@latribune).

Et si la blockchain pouvait redonner du pouvoir politique aux citoyens ? On connaît les vertus de la blockchain : elle permet de stocker et transmettre des informations de façon transparente, décentralisée et totalement sécurisée. Mais au lieu de limiter cette technologie à la monnaie numérique qu’est le bitcoin, et si on l’étendait à d’autres champs d’application ? On a déjà vu par exemple que la blockchain pouvait être utile à l’échange d’électricité, et même peut-être, au système de droits d’auteur dans l’industrie musicale. Elle pourrait aussi être utilisée pour offrir une identité numérique aux sans-papiers de ce monde. Il y a un autre terrain sur lequel elle a de quoi être un levier : la participation citoyenne. Prenons les choses très simplement et commençons par une question. Aujourd’hui, quelle est cette chose qui valide vos bulletins dans l’urne, organise la vie administrative et régule le pouvoir des collectivités ? Notre confiance en l’État. Sans elle, le pouvoir de l’État n’a aucune légitimité. Si bien que l’on ne peut aujourd’hui envisager d’autres circuits légitimes que celui d’un pouvoir ascendant sur les citoyens. Pourtant, les nouvelles technologies ont apporté avec leur développement tout un lot de nouveaux outils pour repenser la gouvernance. Incorruptible et horizontale, la blockchain pourrait par exemple nous permettre de nous réapproprier la décision politique. A lire aussi : Où sont passées les promesses de la blockchain ? (@MashableFR).

#Internet

Ce que l’analyse des recherches sur Google nous apprend sur la psyché humaine. Seth Stephens-Davidowitz, ancien salarié de Google, a passé au peigne fin ces données, ensuite anonymisées. Ses conclusions sont rassemblées dans un livre qui vient de paraître outre-Atlantique et dont le Guardian publie les bonnes feuilles : Everybody lies : big data, new data, and what the internet can tell us about who we really are (« Tout le monde ment : le big data, les nouvelles données, et ce que l’internet peut nous apprendre sur qui nous sommes vraiment »). A la base de cette expérience, on trouve un constat bien connu : les gens mentent dans les sondages. Dans une étude datant de 1950, des chercheurs ont analysé ce phénomène à l’échelle de la ville de Denver : le nombre de gens déclarant anonymement posséder une carte de bibliothèque et donner régulièrement à des œuvres de charité était plus important que les données disponibles sur la zone, suggérant que certains répondants avaient menti, dans un sens valorisant. On a appelé ce phénomène le « biais de désirabilité sociale ». Depuis, les choses n’ont pas vraiment changé. On continue à surévaluer ses performances scolaires ou professionnelles en répondant aux sondages, ou à ne pas déclarer sa préférence sexuelle réelle, ou à mentir sur sa consommation d’alcool… Mais pas toujours consciemment : on se ment d’abord à soi-même, avant de mentir aux autres. « Comment ne pas mentir dans un sondage, quand on s’illusionne soi-même ? », s’interroge Seth Stephens-Davidowitz. (@Big_Browser).

#Youtube

Amour, voyages, farces et ruptures : sur YouTube, le couple fascine. lus viral encore que les lolcats, les couples sur YouTube. Ils sont jeunes, souvent beaux, et mettent en scène pour des millions de fans leur quotidien fait de voyages, de petits déjeuners au lit et de « challenges ». Pour les plus célèbres, leur idylle fait leur business et ils empochent des dizaines de smic par mois grâce aux annonceurs qui paient pour figurer au début de leurs vidéos. Pour faire partie de ces happy few, certains misent sur l’image du couple parfait pendant que d’autres offrent à leurs fans un divertissement farces et attrapes. Tour d’horizon des différents types de « CoupleTubeurs ». (@LObs).

15 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 15 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Chine

xLa Chine, nouvel horizon de l’innovation ? La révolution numérique est synonyme de Silicon Valley et si un mot caractérise cette révolution, c’est assurément innovation. Ces dernières décennies, l’innovation est donc principalement venue des États-Unis – mais ce ne fut pas toujours le cas. Au XIXe siècle, l’Empire du Milieu était à la pointe de l’innovation – compas, poudre à canon, roue hydraulique… mais au XXe siècle, occupée à devenir la plus grande usine du monde, dont près de 50 % de la production provenait, elle a un peu perdu son avance. Ne peut-elle pourtant pas retrouver son esprit innovant qui fait partie de son ADN ? Aujourd’hui, une évolution de fond est à l’oeuvre et elle est en passe de changer beaucoup de choses. Impulsée par le gouvernement, elle a permis de favoriser l’investissement dans le numérique, le développement d’incubateurs autour du Cloud, du big data ou d’Internet… Ainsi la Chine, dont l’objectif est de consacrer 2,5 % de son PIB à l’innovation en 2020, devrait arriver au premier rang mondial des dépenses de R&D autour de 2019. (@LesEchos). A lire : La Chine va-t-elle mener le jeu ? (@VentureBeat). Légende image : carte de la Chine est vue à travers une loupe sur un écran d’ordinateur montrant des chiffres binaires à Singapour dans cette illustration photo du 2 janvier 2014. Photo de Edgar Su / Reuters.

Le numérique se lève aussi à l’Est. En janvier 2016, GreenSI s’etait penché sur l’étude mondiale « Keeping Score: Why Digital Transformation Matters, pour voir si notre expérience française ou notre contemplation de la Silicon Valley étaient biaisées quand on regardait la force de transformation du numérique au niveau mondial. Ce billet mettait en avant l’impact beaucoup plus fort de la transformation numérique sur l’Inde, la Thaïlande ou le Brésil, par rapport aux États-Unis ou à la France. Dans ce billet c’est la Chine qui a retenu l’attention de GreenSI. En effet, depuis quelques mois plusieurs signaux montrent que la Chine est en passe de devenir un espace numérique particulier dans le monde. On connaît la Chine pour ses équipements (Huawei), ses matériels (Lenovo) et bien sûr ses mobiles (8 des 12 premiers constructeurs de mobiles sont chinois). Mais aujourd’hui la Chine est aussi en train de prendre la tête dans les ventes de produits numériques ou de plateformes sociales. (@zdnetfr). A lire aussi : Quand la Chine deviendra un géant du numérique daté de Mars 2016 (@LesEchos).

Joshua Xian (Suning) : « L’intelligence artificielle a modifié tous les pans du commerce en Chine ». L’intelligence artificielle a modifié tous les pans du commerce en Chine. Sur le volet front end, les chatbots apportent des services à des millions de clients. En magasin, le traitement de l’image et la reconnaissance faciale permettent de tracker le parcours client en magasin et mettent en exergue les zones chaudes. Concernant le back end, l’inventaire est mis à jour en permanence et les stocks sont ajustés en fonction de la demande. De même, dans les entrepôts et le système de distribution, la marchandise est affectée au bon endroit au bon moment. Tout cela grâce à des machines intelligentes et à l’analyse de la big data liée aux clients, aux produits et aux différents parcours. Il y a quelques années, les nouvelles technologies en ligne rendaient l’e-commerce plus pratique moins économique pour les consommateurs, causant un déclin du nombre de clients en magasin. Maintenant, des technologies telles que les iBeacons suivent les clients, voient leurs centres d’intérêt et leur envoient des publicités ciblées. Les clients sont de nouveau attirés par les magasins physiques et se montrent plus satisfaits de leur expérience d’achat et des interactions avec les vendeurs. (@Ecommercemag_fr).

En Chine, l’économie d’applis de partage est en plein essor. Il y a encore quelques années, les Chinois préféraient acheter des produits de luxe, marqueur de réussite social. Aujourd’hui, ils se tournent de plus en plus vers l’économie de partage : un sac à main de luxe peut être loué pour quelques jours puis rendu. C’est le cas de tout une gamme de produits allant des ballons de basket, en passant par les scooters électriques, les parapluies ou les chargeurs de téléphone. L’économie de partage est en effet en plein boom en Chine, notamment depuis l’explosion des paiements par mobile. Des applications comme WeChat, équivalent loca de Facebook, ont amplifié ce phénomène en facilitant pour ses utilisateurs le transfert d’argent via codes QR. Selon certains experts, l’économie de partage aurait généré environ 505 millions de dollars de chiffre d’affaire en 2016, un montant qui a doublé en 2016 par rapport à l’année d’avant. Les organismes officiaux en Chine anticipent même une hausse de 40 % dans les années à venir. ( @Numerama).

La Chine annonce la fin des VPN pour février 2018. La grande technique de l’utilisation d’un VPN en Chine pour accéder à l’internet mondial sera bientôt de l’histoire ancienne. En effet, la Chine a déclaré au début de l’année que les Virtual Private Networks, ou VPN, étaient illégaux. À présent, le gouvernement ne laissera pas non plus le choix aux télécoms de se mettre au diapason. D’après le magazine Bloomberg, les officiels chinois ont annoncé aux opérateurs qu’ils n’auraient pas d’autres choix que de bloquer l’utilisation de VPN sur le territoire à partir du 1er février 2018. Les entreprises seront toujours autorisées à utiliser un VPN pour la Chine, mais devront utiliser des lignées louées auprès des autorités. Pour les autres … ce sera la fin. Le VPN est encore la solution principale pour accéder à internet depuis la Chine, que vous soyez un expatrié, un local, ou simplement un touriste. Le Grand Firewall bloque depuis des années l’accès à l’information via des plateformes comme Facebook ou Twitter, et même des médias comme le New York Times. Les Virtual Private Networks étaient donc très important pour obtenir une information juste et d’expression libre. (@ siecledigital).

#IntelligenceArtificielle

Google annonce la création d’un fonds dédié à l’intelligence artificielle. « Pour que la fiction devienne réalité ». Prévue de longue date, le lancement de « Gradient Ventures », un fonds destiné à financer les start-up de l’intelligence artificielle, a été annoncé par Google mardi 11 juillet. Si l’entreprise n’a pas encore précisé le montant alloué à la structure, elle a promis d’accompagner ces entreprises « lors des premières étapes de leur création ».L’aide ne serait pas seulement financière. Les entreprises sélectionnées pourront avoir accès aux « experts en intelligence artificielle » de Google, mais aussi à un soutien logistique. Le géant du numérique devrait également prendre une participation minoritaire dans le capital de ces sociétés. L’idée pour Google : disposer d’un vivier de sociétés développant de nouvelles technologies, dont il pourra avoir accès avant ses concurrents. La structure devrait être dirigée par Anna Patterson, qui était jusque-là à la vice-présidence de la section dédiée à l’intelligence artificielle au sein même de l’entreprise. A lire aussi : Les rachats de pépite s’accélèrent dans l’intelligence artificielle (@LesEchos).

#Robotique

Les six Afghanes qui voulaient présenter leur robot aux Etats-Unis obtiennent finalement un visa. Elles vont pouvoir présenter leur robot. Six jeunes Afghanes ont finalement obtenu leurs visas pour participer à un concours de robotique, le First Global Challenge, à Washington (Etats-Unis), du 16 au 18 juillet. Les organisateurs ont annoncé cette décision favorable, mercredi 12 juillet. Les jeunes filles ont travaillé pendant six mois sur leur robot, fabriqué à l’aide de matériaux tels que des bouteilles et des boîtes. Auparavant, les jeunes filles avaient échoué à obtenir ce visa, car les autorités américaines avaient interdit la participation à ce concours à plusieurs écoliers ou étudiants originaires de pays à majorité musulmane. Pourtant, à deux reprises, ces six jeunes inventrices de la ville afghane d’Herat avaient parcouru plus de 800 kilomètres à travers le pays afin de se rendre à l’ambassade des Etats-Unis, à Kaboul, et tenter d’obtenir l’autorisation de fouler le sol américain. (@franceinfo).

#Livraison

Ces robots livreurs qui veulent remplacer les coursiers. Depuis le mois d’avril, les habitants de Mission, le quartier latino de San Francisco, peuvent parfois apercevoir par leurs fenêtres des petits robots ressemblant à des congélateurs sur roulettes. Lorsqu’un client passe une commande sur l’application Eat24 de Yelp, il reçoit un message lui demandant s’il accepte de se faire livrer par un robot. S’il donne son accord, la machine récupère la nourriture au restaurant, puis roule sur les trottoirs jusqu’à sa destination finale. Là, le client rentre un code reçu dans l’application afin de déverrouiller le caisson. Le robot repart ensuite chercher des sushis ou des tacos à l’entrée d’un autre restaurant. L’engin a été conçu par Marble, une start-up créée il y a deux ans par trois passionnés de robotique qui se sont rencontrés sur les bans de l’université Carnegie-Mellon. La jeune pousse, qui a récemment levé 4 millions de dollars, utilise les mêmes technologies que celles des voitures autonomes pour permettre au robot de se repérer : caméras, lidars, sonars… Mais naviguer sur un trottoir plutôt qu’une route présente des défis différents, car les comportements y sont moins prévisibles. Dans le quartier de Mission, le robot doit éviter les collisions avec les marchands de rue vendant des objets à même le sol, les chiens, les personnes en chaise roulante et les piétons aux yeux rivés sur leur iPhone. (@LesEchos).

#Internet

Les géants du Web se mobilisent pour défendre la neutralité du Net. Netflix, Reddit, Twitch, Vimeo, Spotify… Mercredi 12 juillet, les Américains ont pu découvrir, en se connectant sur ces importantes plates-formes, des messages appelant à défendre la neutralité du Net. Le gigantesque forum Reddit a pour l’occasion changé de logo : sa mascotte Snoo est ainsi apparue toute pixelisée, l’image ne s’affinant que progressivement, comme par la faute d’une connexion ralentie. Un message de son cofondateur, Alexis Ohanian, a également été mis en avant sur la page d’accueil de ce site qui revendique 250 millions d’utilisateurs. Sur Vimeo, c’est une vidéo inratable qui a accueilli les visiteurs, expliquant les tenants de la neutralité du Net et ce qui la menace aujourd’hui. La fondation Mozilla, initiatrice d’une pétition pour défendre ce grand principe remis en cause par l’administration Trump, a diffusé une vidéo de 9 heures durant laquelle sont lus les messages de 40 000 de ses signataires.(@LeMondefr).

#Telecom

Altice-SFR prêt à déployer le très haut débit sur tout le territoire, sans argent public. C’est ce qui s’appelle jeter un pavé dans la mare… Cinq jours après la réunion organisée par Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, avec les opérateurs télécoms, au cours de laquelle il leur a demandé de «définir une feuille de route détaillée dès septembre » pour accélérer le déploiement de la fibre optique et de la 4G – donc le très haut débit – sur tout le territoire, SFR dégaine ses propositions. Et quelles propositions ! « Nous allons fibrer intégralement la France et ce, sans argent public » , annonce aux « Echos » Michel Paulin, directeur général de SFR. Dans un courrier adressé notamment au Premier ministre, Edouard Philippe, et dont « Les Echos » ont eu connaissance, l’opérateur au carré rouge propose d’investir « massivement » pour fibrer « 80 % du territoire en 2022 et 100 % en 2025 ». A lire aussi : Entretien avec Michel Paulin Directeur général de SFR. Le très haut débit : « Grâce à SFR, l’Etat pourrait économiser entre 8 et 15 milliards d’euros » (@LesEchos).

#Publicite

L’irrésistible ascension des réseaux sociaux. Après avoir sérieusement challengé le spot TV en 2015, puis l’avoir bousculé durant l’année 2016, le numérique le dépasse à présent d’une bonne encolure. Mercredi matin, lors de la présentation de la 18e édition de l’Observatoire de l’e-pub (Syndicat des régies Internet), réalisé par PwC en partenariat avec l’Udecam (Union des entreprises de conseil et d’achat médias), les chiffres étaient sans appel : le marché français de la publicité numérique a atteint 1,813 milliard d’euros au premier semestre 2017, avec une croissance de 9,8 % par rapport aux six premiers mois de 2016. Mais cette révolution, que l’on voyait venir depuis trois ans, réside pourtant moins là, que dans l’explosion de la place et du rôle des plate-formes et surtout des réseaux sociaux, qui tirent l’ensemble du marché numérique. Avec 17,7 %, la croissance du « display » (version en ligne de la publicité numérique) est ainsi presque totalement portée par les médias sociaux, désormais à la source de 45 % de son chiffre d’affaires (288 millions d’euros). (@LesEchos).

14 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 14 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#DefenseFutur

xDrones, exosquelettes, télémédecine… A quoi pourrait ressembler l’armée française dans dix ans ? Le défilé sur les Champs-Elysées, vendredi 14 juillet à Paris, sera l’occasion pour l’armée française de montrer au public ses meilleures technologies et ses unités les plus emblématiques. Engagées sur plusieurs théâtres d’opérations, au Sahel, en Irak ou en Syrie, les armées tricolores veillent en permanence au maintien d’un haut niveau technologique. Elles tentent également d’anticiper les changements technologiques. Cinq, dix ou quinze ans avant la fin de la durée de vie du matériel, la Défense nationale lance de nouveaux programmes. Alors les industriels de l’armement aussi anticipent. Drones, télémédecine, big data… @Franceinfo détaille ces innovations qui pourraient changer les armées françaises dans les dix prochaines années. A lire aussi : Les soldats du futur : la technologie au service des armées (@franceinfo).

#Ville

Quatre scénarios pour la ville du futur. Lundi 3 juillet, la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING) organisait un atelier AudaCities dans ses locaux, à Paris, en partenariat avec l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI). AudaCities, ce sont des laboratoires d’idées où les acteurs de l’urbanisme se retrouvent pour échanger et inventer la ville de demain à partir de scénarios plus ou moins dystopiques, comme par exemple celui d’une ville devenue ingouvernable à cause de l’emprise du numérique. Les participants sont invités à réfléchir aux causes de ces fractures et proposer des solutions. Usbek & Rica s’est rendu à l’atelier du 3 juillet. @usbeketrica présente les quatre scénarios qui ont particulièrement retenu notre attention.

Les associations de collectivités promeuvent le partage d’expérience autour de la ville intelligente. Les associations de collectivités et d’élus sont rarement en reste pour sensibiliser les territoires aux enjeux du numérique. France urbaine amorce la mise en place d’un outil d’autodiagnostic à destination de ses membres. L’Association des petites villes de France, en lien avec Villes Internet et la Caisse des Dépôts, se penche également sur l’enjeu numérique. Les élus et les agents éprouvent en effet un réel besoin d’en apprendre plus sur les projets qui fonctionnent, mais aussi de partager leurs difficultés dans la mise en place d’une stratégie numérique, notamment en interne. (@localtis).

#Fiscalite

Google gagne une première manche contre le fisc. Il n’y aura pas eu de surprise. Le tribunal administratif de Paris a acté, mercredi 12 juillet, que Google n’était pas imposable en France sur la période de 2005 à 2010, suivant ainsi l’avis du rapporteur public dévoilé ces dernières semaines. Le fisc avait, en effet, redressé le moteur de recherche à hauteur de 1,115 milliard d’euros sur cinq ans, considérant que l’activité déclarée en Irlande, au sein de Google Ireland Limited, était en réalité réalisée en France. Au cœur du contentieux, Adwords, le service d’annonces publicitaires de Google. Le tribunal administratif a donné raison à Google, qui « contest[ait] les redressements fiscaux en matière d’impôt sur les sociétés, retenue à la source, TVA, cotisation minimale de taxe professionnelle et cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises », fait savoir le communiqué de la juridiction. L’Etat a signalé dès mercredi soir qu’il envisageait de faire appel de la décision. (@LeMondefr).

#Economie

Nicolas Bouzou: «Nous sommes dans une période de destruction créatrice». « L’innovation sauvera le monde », c’est du moins ce que pense Nicolas Bouzou, essayiste français spécialisé dans l’économie et auteur de cet ouvrage. Dans une période qu’il considère aussi importante que les révolutions industrielles des siècles précédents, il rappelle que « l’histoire de l’humanité est une histoire de progrès », à l’occasion de la conférence USI qui s’est tenue à Paris fin juin. Toutefois, pour que des progrès surviennent, Nicolas Bouzou il estime que la philosophie humaniste doit orienter l’innovation. A l’heure actuelle, l’essayiste affirme que « nous sommes actuellement dans une période de destruction créatrice », ce qui soulève des problèmes sociaux. « Il faut joindre les deux bouts : les perdants et les gagnants de la destruction création. Il est donc indispensable de raccrocher les perdants de la destruction créatrice et de la mondialisation », explique celui qui a également fondé Asterès, société d’analyse économique et de conseil. (@frenchweb).

#Paiement

WeChat, le réseau social multifonctions qui gère la vie des Chinois débarque en France. En France, on ne jure que par Facebook, Twitter, Snapchat ou encore Instagram. Pourtant, en Chine, la jeunesse n’a d’yeux que pour WeChat, le réseau social fondé par le géant des télécommunications Tencent. L’application mobile revendique près de 950 millions d’utilisateurs actifs chaque mois et poursuit une croissance impressionnante (+23 % en un an). Lancée en janvier 2011 en Chine sous le nom de Weixin, WeChat est initialement une simple appli de messagerie instantanée à l’image de WhatsApp, l’une des rares applications mobiles autorisées quand Facebook ou Instagram sont bannis. Tencent s’était illustré par le passé avec la messagerie pour ordinateur QQ. A peine un an après son lancement, en 2012, WeChat revendique déjà plus de 100 millions d’inscrits. Aujourd’hui, c’est plus d’un Chinois sur deux qui en serait accro. Depuis quelques mois, le service tend à multiplier ses possibilités afin de devenir l’appli ultime, voire la seule sur le smartphone de milliards de Chinois. Chaque jour, la moitié de ses utilisateurs y passe déjà près d’une heure et demie. Avec une croissance qui va forcément ralentir, WeChat cherche à garder ses abonnés captifs en tentant de répondre à tous leurs besoins du quotidien. Il est désormais possible de passer par WeChat pour acheter en ligne ou en magasin à l’aide d’un simple code secret, d’un QR Code ou d’un code-barres. Acheter à la supérette, réserver un billet de train ou de cinéma, payer ses factures, des services à domicile, ou simplement organiser un rendez-vous, tout est possible d’un simple clic et l’utilisateur n’a plus aucune raison de quitter la plateforme de la journée. (@LCI).

#Surveillance

Biométrie, puces RFID : l’inquiétant futur de l’identification. Minority Report, Ubik, Bienvenue à Gattaca… La science-fiction regorge de scénarios fondés sur l’usage abusif de technologies d’identification, comme la biométrie ou la reconnaissance faciale. Pour les auteurs, le futur est angoissant : un monde dans lequel chaque citoyen est traqué, tracé, identifié et reconnu, par son frigo autant que par les services de police. Faut-il en conclure que l’anonymat et la vie privée sont voués à disparaître ? En 2017, nous n’en sommes pas encore là. Mais la biométrie prend déjà de l’ampleur, via notamment les lecteurs d’empreintes digitales sur smartphone. En Suède, des employés acceptent l’implantation d’une puce sous la peau pour être reconnus à l’entrée des bâtiments. En Inde, 1,133 milliard d’individus sont fichés dans la plus grande base de données biométriques au monde. Et en France, le fichier TES est appelé à centraliser les données biométriques de tous les Français. Dans quelques décennies, des acteurs privés pourront-ils ficher ainsi leurs clients ? C’est pour éviter ce scénario catastrophe que certains organisent la résistance, notamment en créant des vêtements ou des accessoires pour contrer les caméras de surveillance. (@usbeketrica).

Pourquoi la dystopie du « Cercle » est déjà ringardisée par les GAFA.  Un super-GAFA fortement inspiré de Google a absorbé ses concurrents, aboli l’anonymat sur le Web et répandu une idéologie de la transparence totale qui ne tarde pas à se confondre avec une surveillance de masse… Le scénario du Cercle, le roman d’anticipation de l’auteur américain Dave Eggers, paru aux Etats-Unis fin 2013 et en avril 2016 en France chez Gallimard, nous apparaissait il y a quatre ans comme fictif, et par bien des aspects dystopique. Aujourd’hui, un peu moins, voire beaucoup moins. Invasion des vidéos en direct, disparition de l’anonymat, injonction toujours plus forte au partage d’infos et de contenus par des GAFA avides de données… À l’occasion de la sortie de l’adaptation au cinéma ce mercredi 12 juillet, on a fait le tour du « Cercle », version 2017, version la vraie vie. Spoilers à l’horizon ? Oui, sur les éléments d’anticipation qui font le sel du roman (nous n’avons pas encore vu le film – de James Ponsoldt, avec Emma Watson et Tom Hanks – qui a, par ailleurs, déçu en avril à sa sortie outre-Atlantique). Mais pas de spoilers, en revanche, en ce qui concerne le coeur de l’intrigue. (@usbeketrica).

#Cinema

Comment un algorithme peut prédire le succès d’un film. L’intelligence artificielle peut-elle sauver l’industrie du cinéma ? C’est la promesse d’une poignée de start -ups qui prétendent pouvoir fabriquer le parfait blockbuster. En s’appuyant sur leur expertise dans le code et l’analyse de données, elles évaluent le succès futur d’un film au box office grâce à un algorithme qui analyse des critères comme le thème, les effets spéciaux, le lieu du tournage, la chute, le degré de violence…La promesse a de quoi séduire les maisons de production d’Hollywood, qui ne rentrent dans leurs fonds qu’avec 20 à 25 % des films en salles, et cherchent en permanence à réduire leurs coûts, y compris d’écriture. Les studios historiques sont en outre bousculés par les nouveaux venus dans l’industrie, comme Amazon ou Netflix , qui savent par nature exploiter les données sur les comportements d’achats de leurs clients pour fabriquer des contenus. Longtemps, les producteurs se sont fiés à leur instinct pour parier sur un scénario. Jusqu’à ce qu’il y a une dizaine d’années, Vincent Bruzzese, un professeur de statistiques de New York, ait l’idée d’utiliser sa science pour évaluer le potentiel des scénarios de cinéma. (@LesEchos).

#Television

Orange et Canal+ resserrent leurs liens dans les contenus. La chasse aux contenus se poursuit chez les opérateurs télécoms. Dans la foulée de SFR, qui a annoncé ce mardi le lancement d’une chaîne dédiée aux séries et au cinéma, Orange a levé le voile sur un renforcement de son partenariat avec Canal+. Au mois d’octobre, l’opérateur historique va proposer à tous ses clients à la fibre un accès préférentiel et sans engagement à l’offre premium de la chaîne de télévision payante, « Canal+ Essentiel ». Lors d’une conférence de presse, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, a précisé qu’elle serait disponible pour ses clients « à des conditions tarifaires exceptionnelles », sans avancer de prix. Surtout, Canal+ abandonne, dans le cadre de cet accord, sa sacro-sainte auto-distribution, puisque c’est Orange qui aura notamment la main sur la facturation de cette offre premium. « Il y aura donc une seule facture et un seul service client à la fois pour l’accès à la fibre et les contenus de Canal+ », a précisé Stéphane Richard. Cet accord entre l’opérateur historique et le groupe de télévision de Vivendi sera effectif jusqu’en 2020. Une échéance qui, au passage, correspond à la fin des droits du championnat de foot français aujourd’hui détenus par Canal+… Autrement dit, l’accord permet à l’opérateur historique de sécuriser pendant un temps l’accès à ces contenus ultra-stratégiques pour ses clients.(@latribune-)

#Lecture

Nos recommandations pour cet été (1/2) de @metamedia parmi lesquelles trois livres : 1/ Alibaba : L’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois, Duncan Clark – À quatorze ans, Jack Ma, amoureux de la langue anglaise, promenait les touristes étrangers dans sa ville natale de Hangzhou. Quarante ans plus tard, il est devenu l’un des acteurs mondiaux les plus influents de l’économie d’Internet. Alibaba, l’entreprise qu’il a créée en 1999, joue à égalité avec les géants américains comme Amazon, et il investit dans les médias, la finance en ligne, la santé ou encore les vignobles. Quels sont les ressorts secrets de cette trajectoire exceptionnelle, alors qu’il n’appartient pas à la classe des « héritiers rouges » ? Comment a-t-il construit son groupe face à des concurrents redoutables et à un pouvoir chinois mal à l’aise avec le monde de l’Internet ? 2/ Demain, territoire de tous les possibles, sous la direction de Michel Lévy-Provençal – Notre génération est en train de vivre la plus grande révolution que l’humanité ait jamais connue : l’avènement de la technologie. Dans une vingtaine d’années, la science supplantera les principaux problèmes politico-socio-économiques et en posera de nouveaux. Comment opérer une individualisation des soins ? Travailler en toute liberté, est-ce possible ? Vivre jusqu’à cent ans, oui, mais comment ? Tant de questions dont nous seuls écriront les réponses. 3/ Des robots et des hommes. Mythes, fantasmes et réalité, Laurence Devillers – En imaginant des solutions pragmatiques combinant avancées technologiques et réflexions philosophiques, Des robots et des hommes a pour but d’expliquer, à partir des mythes et fantasmes qui l’entourent, l’intelligence artificielle des robots et de préparer demain en proposant que ces futurs compagnons empathiques suivent des commandements éthiques. Laurence Devillers illustre son propos à l’aide de récits de fiction qui se déroulent dans un avenir proche, montrant l’impact sociétal que ces objets pas comme les autres auront sur nos sociétés.