22 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 22 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

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Netflix aura bientôt 100 millions d’abonnés payants. A retenir cette semaine : – Qu’est-ce qu’un reporter en 2017 ?; les journalistes vont devoir mener le combat de leur vie ; comment les journalistes peuvent sauver leur métier ; peut-être une vraie occasion de renouer les liens avec l’audience ; – Internet est malade ; – La confiance a implosé. (@Metamedia). [Photo : Unsplash / Cindy Tang ].

#Cyberdefense

Comment la France riposte aux attaques informatiques. Cybersabotage, cyberdéstabilisation, cyberespionnage. Plus une seule semaine ne passe sans une attaque informatique d’ampleur contre de grands groupes ou des États. Pour lutter contre les cyberterroristes, les Etats sont lancés dans une course à l’armement numérique. Une équipe de France 2 a mené l’enquête pour comprendre comment la France organise sa cyberdéfense. (@franceinfo).

#Economie

L’indispensable transition vers une économie circulaire. Le modèle de croissance actuel n’est pas soutenable. Il aura fallu attendre l’Accord de Paris pour que la communauté internationale prenne collectivement acte de cette réalité. Lutter contre le changement climatique n’est plus un pari sur l’avenir, mais bien une urgente nécessité. Or, si nous voulons également préserver la création de richesses sur le long terme, nous devons repenser nos modèles économiques pour les rendre à la fois pérennes et compatibles avec la préservation de notre environnement. Nous n’avons d’autres choix que de changer de paradigme. A lire aussi : Revenu universel ou réduction du temps de travail ? (@LesEchos).

La controverse de la semaine : livraison de repas à domicile. Les jeunes pousses de la Net économie ont investi la livraison de repas à domicile. Leurs plates-formes et applis, qui mettent en relation, moyennant une commission, restaurateurs et clients, se livrent une vive concurrence en Europe. Vox pop ouvre le débat sur ce secteur en plein essor qui tourne grâce à des livreurs à vélo au fragile statut d’autoentrepreneur. Quelles sont les stratégies mises en place par Foodera et Deliveroo, deux leaders de la food tech, pour séduire les restaurateurs ? Quels risques font-elles courir aux investisseurs ? L’interview : Bruno Teboul, coauteur de « Uberisation = économie déchirée ? » (@ARTEInfo).

#Banque

Orange retarde le lancement de sa banque. Le lancement d’Orange Bank prend plus de temps que prévu. Selon les informations de BFM Business, la nouvelle banque ne sera pas lancée avant avril, alors qu’en interne, on tablait plutôt sur un lancement en février. « On n’en est pas encore à poser le papier peint, le chantier a pris un peu de retard », résume une source syndicale. Officiellement, le groupe ne fait aucun commentaire, si ce n’est que tout se passe comme prévu. Mais en coulisse, les équipes sont sous pression. (@BFMBusiness).

« On ne reconnaîtra plus les banques dans 20 ans » Ancienne de Morgan Stanley et de Deutsche Bank, Susanne Chishti a quitté la banque pour fonder Fintech Circle, un réseau de business angels investissant dans les startups réinventant les métiers de la finance. Auteur d’un livre très complet sur le secteur dont elle est une spécialiste reconnue, elle nous livre ses réflexions lors de son passage à la conférence Bordeaux Fintech. (@latribune).

#Edition

Blook Up part à la conquête du monde en transformant des blogs en livres. « Seulement trois minutes suffisent pour éditer le contenu de son blog en livre avec notre plateforme », explique Philippe Bruno. Patron d’une agence digitale depuis 15 ans, WSB, et amoureux des livres, ce Bordelais a eu une idée simple : transformer automatiquement le contenu d’un blog, voire d’une page Facebook ou d’un compte Twitter, en livre. Un livre, envoyé ensuite par La Poste. Une idée, qui pourrait bien lui rapporter « gros ». Blook Up boucle actuellement une importante levée de fonds pour monter en puissance. (@SudOuest).

#Consommation

Think&Go, IVS, Smartpixels et Holusion : ces 4 start-up françaises digitalisent les magasins. Les consommateurs pressés en ont rêvé, Amazon Go va le faire… Un magasin sans caisse et donc sans file d’attente. C’est la promesse du groupe de Jeff Bezos. Cette première épicerie automatisée devrait ouvrir ses portes à Seattle en 2017. La technologie détecte automatiquement les produits choisis par le client et le paiement s’effectue dès que l’on sort du magasin. Il suffit d’avoir l’application dédiée Amazon Go sur son Smartphone. En France, la numérisation des magasins progresse sous l’impulsion de start-up créatives. Les grandes enseignes ont bien compris que leurs solutions pouvaient redonner de l’attrait au bon vieux commerce physique. En facilitant la vie du consommateur ou en scrutant les comportements in situ, ces technologies ont l’ambition de doper les ventes du retail traditionnel. (@EchosBusiness).

#Financement

Accident de parcours pour le crowdfunding immobilier. Avant de se ruer sur le financement participatif (crowdfunding) immobilier, il faut en mesurer les risques. L’ouverture d’une procédure judiciaire contre le groupe Terlat dont deux plates-formes ont financé les programmes vient rappeler les investisseurs à la prudence. (@LesEchos). A lire aussi : Un premier raté à 3 millions d’euros pour le crowdfunding immobilier (@BFMBusiness).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle, nouvel outil pour décrypter les scènes de crime. Après e jeu vidéo, la réalité virtuelle va-t-elle bousculer la Justice ? En mai dernier, l’université de Staffordshire au Royaume-Uni a commencé à utiliser des casques de réalité virtuelle pour plonger les jurés sur des scènes de crimes recréées en trois dimensions. Enfiler le casque permet de se projeter dans une scène et de s’y déplacer. « Nous voulons trouver la meilleure solution pour aider le système de justice pénale en aidant les jurés à mieux comprendre ces crimes », explique le médecin légiste Caroline Sturdy Colls, à la BBC. L’expérimentation a donné des idées à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), qui vient de développer la même technique de déplacement dans des scènes de crimes numérisées en réalité virtuelle. Disposant déjà d’outils de numérisation, l’institut est désormais capable de l’exporter pour le visionner en réalité virtuelle sur un casque embarquant un smartphone. (@LObs).

#Politique

« Les politiques partagent une langue très uniformisée. Sauf Mélenchon ». Cécile Alduy est professeure de littérature à l’université Stanford, aux Etats-Unis. En 2015, elle décryptait le discours lepéniste, en s’appuyant sur des logiciels d’analyse qui permettent de concasser de larges pans de textes en données statistiques. Dans son ouvrage « Ce qu’ils disent vraiment. Les politiques pris aux mots » (Seuil, 2017), elle applique cette méthode aux discours de plusieurs candidats à la présidentielle de 2017 : Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, François Hollande, François Fillon. Pour ce faire, elle s’est appuyée sur un corpus de « 1.350 discours », près de « deux millions et demi de mots ». (@LObs).

#Justice

Le spectre d’une justice automatisée hante les juges. Va-t-on demain être capable de choisir son juge et sa juridiction pour avoir plus de chances de gagner son procès ? Le débat monte chez les hauts magistrats qui, à l’occasion des rentrées solennelles des cours, s’enthousiasment ou au contraire mettent en garde contre la justice prédictive. C’est-à-dire la possibilité, grâce à l’open-data judiciaire, de calculer ses chances de réussite à un procès, mais aussi de « traquer » les jurisprudences de chaque juridiction pour chaque contentieux, et pourquoi pas de « profiler » chaque magistrat qui siège afin de choisir celui qui lui sera le plus favorable. Cette possibilité émerge de la loi République numérique d’Axelle Lemaire, du 7 octobre 2016, qui prévoit qu’à l’avenir, toutes les décisions de justice, y compris celles de première instance, devront être accessibles à tout un chacun. Cela existe déjà pour la justice administrative et la Cour de cassation qui achève la mise à disposition de ses arrêts. Il lui a d’ailleurs été fait mandat d’en faire de même pour les décisions des cours d’appel. Un décret d’application est aujourd’hui sur le métier de la Chancellerie. L’un des enjeux est de savoir si les noms des magistrats seront ou non anonymisés. Si c’est le cas, rien n’interdira de choisir, pour certains contentieux, sa juridiction et son juge. Par exemple, dans le cadre d’un divorce ou pour certaines affaires civiles qui peuvent être jugées dans différents tribunaux, comme c’est le cas pour le contentieux immobilier. (@Le_Figaro).

#Energie

Accélérer la production technologique pour réduire l’impact écologique ? L’informatique pèse pour 2% de la production électrique mondiale. Au dire de Thierry Leboucq, directeur de Greenspector : « Chaque requête Google consomme autant d’énergie qu’une ampoule allumée pendant une heure ». Cet impact écologique de la technologie n’est pas une sinécure. Et pourtant, elle pourrait aussi être le premier recours dont notre écosystème a besoin. Une étude menée par Gabriele Manoli, chercheur à la Nicholas School of the Environment de l’Université de Duke montre en effet que l’accélération multi-scalaire du développement des technologies vertes (voiture électrique, panneaux solaires…) peut réduire significativement les émissions de gaz à effets de serre. « Selon nos prévisions, nous n’atteindrons pas les objectifs climatiques établis par les Accords de Paris, sans accélérer, 10 fois plus rapidement que par le passé et à grande échelle, l’expansion des technologies vertes. » (@latelier).

#Economie

Le revenu universel demeurera une utopie en Finlande. « J’ai lancé mon entreprise il y a douze ans : puis, je l’ai liquidé il y a cinq ans. Depuis, pour tenir, j’ai accepté de petits jobs. Mais là, avec le revenu de base, je vais enfin pouvoir retenter ma chance et relancer ma propre société. » Un regain d’énergie. Voilà ce qu’apporte le revenu de base, de 560 euros, à Juha Jarvinen, photographe et vidéaste de 37 ans habitant dans la ville de Kurikka dans la région d’Ostrobotnie du Sud, de la Finlande. « J’étais très heureux quand j’ai reçu la lettre d’information, précise ce père de six enfants. Quand elle est arrivée, cela faisait six mois que je ne touchais plus rien. » Comme lui, 1.999 autres Finnois en situation précaire ou de recherche d’emploi perçoivent 560 euros par mois, nets d’impôt, directement sur leur compte en banque. Une chose est sûre : cette aide est précieuse pour ceux qui la reçoivent. Mais, très couverte médiatiquement, cette expérimentation est-elle réellement à la hauteur de l’espoir qu’elle suscite au niveau européen ? (@slatefr).

#IntelligenceArtificielle

Audition publique au Sénat du 19 janvier sur les enjeux technologiques, éthiques, juridiques de l’intelligence artificiell? Dès 9h, suivez l’audition publique.

21 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 21 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Livraison

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Ces robots roulants vont commencer à livrer de la nourriture en Californie. Starship, c’est un projet porté par une équipe entre l’Estonie, la Finlande et Londres qui souhaite révolutionner la manière dont nous livrons des produits de proximité grâce à un petit robot de livraison à roue qui va emprunter les trottoirs pour se déplacer. La promesse est simple : Starship peut parcourir jusqu’à 5 km pour une livraison et effectuer son déplacement en une trentaine de minutes. Le robot est suivi aussi bien par le vendeur que par le client grâce à une application disponible sur smartphone. Pour éviter de devenir un danger ambulant et semer le chaos sur nos trottoirs, Starship a été bourré de capteurs et de caméras qui lui permettent de s’ajuster au rythme de croisière des piétons et cyclistes. Si besoin, l’appareil dispose de freins d’urgence et d’un mode manuel qui permet à un opérateur de prendre le contrôle des commandes, de voir à travers les yeux du robot et même d’interagir avec les piétons. Et comme il fonctionne sur batterie, son empreinte environnementale est quasiment nulle. Ce faisant, Starship Technologies annonce fièrement qu’un distributeur peut réduire ses coûts de livraison de 10 à 15 fois. (@Numerama).

#Sante

Twitter, un « nid » à conflits d’intérêts entre médecins et labos  Des médecins feraient-ils de Twitter un outil de promotion de médicaments ? C’est la question épineuse posée dans une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association, mardi 17 janvier. Cette dernière s’est intéressée aux contenus des comptes Twitter de plusieurs professionnels de santé américains. Ils utilisent le réseau social pour « communiquer, interpréter, éclairer, engager des discussions », et 60% de leurs posts évoquent des questions de santé. Et 14% des tweets portent sur des produits ou des services commerciaux. L’étude, menée du 1er juin au 1er août, s’intéresse en particulier au cas des hématologistes-oncologistes, des professionnels de santé spécialisés dans différents cancers. Les chercheurs se sont focalisés sur 634 de ces professionnels de santé (4% des spécialistes de ce type présents aux Etats-Unis), plutôt actifs sur le réseau social. (@LaTribune).

#Financement

Se financer grâce au crowdfunding : Akrone et le modèle de la pré-vente. « L’intérêt du crowdfunding, c’est de lancer un produit sans avancer les fonds pour le concevoir et le commercialiser. » Pour Erwan Kerneur, co-fondateur d’Akrone, une marque horlogère, le financement participatif fut le point de départ de l’aventure entrepreneuriale. « Cela nous a permis de tester notre produit », explique le jeune entrepreneur qui, avec ses associés Jérémy Le Carour et Jean-François Kerboul, a proposé ses montres en pré-vente lors des deux campagnes menées sur la plate-forme de crowdfunding Kickstarter. Celles-ci ont permit de récolter successivement 70.000 et 170.000 euros. « L’intérêt du client, c’est d’avoir le produit avant tout le monde, avec des avantages financiers notamment », assure Erwan Kerneur. Mais ces faveurs n’expliquent pas tout : « Notre recette pour atteindre le plafond que l’on a demandé sur la plate-forme, c’est d’être transparent. On essaie d’incarner notre produit, notre marque, de dire qui nous sommes, ce que nous faisons, pourquoi nous le faisons. En général, cela plaît. » (@EchosBusiness).

#Data

La protection des données personnelles, une priorité pour les marques ? Alors que le TES*, le nouveau fichier de l’Etat regroupant de nombreuses données personnelles  sensibles, fait polémique, la disparité entre les comportements des Français et leurs déclarations interpelle. Ainsi, d’après l’enquête 2016 du Cabinet BCG auprès de 8.000 personnes aux Etats-Unis et en Europe, les Français seraient les plus méfiants des 6 pays à l’égard des entreprises. 62% des Français interrogés considèrent que les entreprises ne respectent pas le caractère privé de leurs données. Pour plus de 80% des sondés, les données bancaires, fiscales, mais aussi celles concernant leur santé ou leurs enfants, sont une affaire privée.  (@LaTribune).

#Facebook

La fortune de Mark Zuckerberg a bondi de 5 milliards de dollars en 2017. En voici un pour qui l’année 2017 démarre fort. Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a vu sa fortune bondir de 5 milliards de dollars… en seulement deux semaines. « De loin le plus gros gain réalisé par qui que ce soit dans le monde », commente le magazine Forbes qui suit l’évolution des portefeuilles des plus grandes fortunes mondiales. La raison d’un tel gain ? La publication d’une série de rapports optimistes de la part d’analystes sur l’avenir du réseau social. De plus, Facebook a reçu bonne presse ces derniers temps, notamment avec ses efforts pour lutter contre les fausses informations qui circulent sur le réseau social. Résultat, le cours de l’action est monté en flèche entre le 3 et le 13 janvier, profitant d’abord à son Pdg qui détient 410 millions d’actions de la société. (@LaTribune). A lire aussi : En 5 ans, la valorisation d’Amazon a été multipliée par…  (@frenchweb). A lire aussi : Mark Zuckerberg aurait plus de 12 personnes pour gérer son Facebook. (@PresseCitron).

Facebook investirait environ 3 milliards de dollars dans Oculus sur la prochaine décennie. Vous n’avez sans doute pas raté ce feuilleton, qui a débuté dès 2014 : la société ZeniMax, qui possédait Oculus VR avant que celle-ci ne soit rachetée par Facebook, a accusé les têtes pensantes du projet d’être partis en emportant avec eux des données décisives dans le développement du casque. Le procès a débuté en début de semaine, et Facebook a eu à se prononcer bien entendu ; Mark Zuckerberg a dû répondre à quelques questions vis-à-vis de la réalité virtuelle, comme nous le rapporte le New York Times. Ainsi pour le chef d’entreprise, la VR a encore du chemin à parcourir, et afin de l’améliorer Facebook est prêt à investir massivement sur la prochaine décennie. « Je ne crois pas que l’on ait encore atteint une « bonne » réalité virtuelle. Cela va demander encore 5 ou 10 ans de développement avant que l’on arrive à destination. » (@JVCom).

« Fake news » : Facebook ne veut pas « jouer les juges de la vérité »Avant sa visite en France de la semaine écoulée, Sheryl Sandberg nous a expliqué, depuis la Bay Area de San Francisco, que Facebook est conscient de ses responsabilités en matière de diffusion de l’information. Mais le principal combat du bras droit de Mark Zuckerberg reste le leadership des femmes dans l’entreprise, contre les préjugés culturels dont elles pâtissent encore. (@LesEchos).

Sheryl Sandberg, la femme aux 2 milliards d’amis. Rencontre. C’est elle, et non son fondateur Mark Zuckerberg, qui a fait de Facebook le réseau le plus puissant du monde. Grâce à son génie des affaires, ses intuitions, ses connexions et surtout sa capacité à se relever des coups durs les plus dramatiques. Aujourd’hui, Sheryl Sandberg veut partager ses recettes et promouvoir l’avancement des femmes. Conversation exclusive avec « Les Échos Week-End » sur ses terres de Menlo Park. (@LesEchos).

#FaitsDivers

La Rochelle : une jeune femme s’immole par le feu en direct sur FacebookL‘horrible histoire n’est pas sans rappeler celle de la jeune Océane, qui s’était jetée sous un train, en mai dernier, se filmant en direct sur l’application Periscope. À La Rochelle (Charente-Maritime), une jeune femme de 18 ans a filmé et retransmis en direct sa tentative de suicide sur Facebook, vers 4 heures du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, rapporte Sud Ouest ce samedi. La scène s’est déroulée dans une station service du quartier de Mireuil, à La Rochelle. Installée dans sa voiture en stationnement, la jeune fille se serait aspergée d’essence pour se faire brûler. Ce sont ses amis, qui, assistant à la scène sur leur écran d’ordinateur, via le réseau social Facebook, auraient appelé les secours. (@LeParisien_FDiv).

#Commerce

Un record chinois dans l’ecommerce mondial…  Alibaba vient de clore le 11 Novembre 2016 ehttp://l.leparisien.fr/s/yJmdn Chine un événement simplement incroyable de par son ampleur: en une journée – la fameuse fête du «Double 11» (également communément appelée Single Day ou encore Shopping Festival), le géant chinois du e-commerce a bouclé sur ses places de marchés Tmall, TaoBao et AliExpress des volumes qui font tourner les têtes: plus de 17 milliards de dollars de commandes en ligne, plus de 657 millions de commandes… Simplement stupéfiant ! Cette année, Alibaba a tenu à réaliser un grand coup en lançant un grand show visant une audience planétaire pour lancer «son» jour des soldes, ce fameux Double11 lancé en 2009. Au menu, présentation de technologies plus ou moins futuristes voire à la pointe du e-commerce à grand renfort de robotique et de réalité virtuelle mélangées; une couverture média mondiale avec plus de 600 journalistes de tout pays conviés à ce Global Festival qui se déroulait à Shenzhen – la «capitale industrielle» du e-commerce chinois: la présence du fondateur Jack Ma et du C.E.O Daniel Zhang et pour finir une pléthore de stars qui ne dépareilleraient pas une cérémonie digne d’hollywood… Au final le succès médiatique a également été au rendez vous…  (@frenchweb).

#Media

New York Times : le changement, c’est maintenantPar Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. Comment s’adapter aux nouveaux usages du numérique quand on est un titre de presse historique et prestigieux ? Le New York Times a publié cette semaine un rapport interne définissant les grands axes stratégiques du groupe pour les trois années à venir. Un programme durable et ambitieux qui témoigne (enfin!) d’un changement de mentalités au sein des rédactions traditionnelles. (@metamedia).

#Economie

Uber: 20 millions de dollars pour avoir surestimé les revenus des chauffeurs. Malgré ses pertes colossalesUber n’hésite pas à sortir le portefeuille pour s’éviter des ennuis devant la justice américaine. La plateforme de VTC a ainsi accepté de payer 20 millions de dollars dans le cadre d’un accord amiable avec les régulateurs américains pour mettre fin à des poursuite engagées par la Commission fédérale du Commerce (FTC). Les autorités américaines reprochent à Uber d’avoir gonflé les perspectives de revenus de ses conducteurs. «Dans un effort pour attirer de potentiels chauffeurs, Uber a exagéré les revenus annuels et horaires que ses chauffeurs pouvaient toucher dans certaines villes, et induit en erreur de potentiels chauffeurs sur les termes de ses services de financement (pour l’achat d’un nouveau) véhicule», indique la Commission fédérale du Commerce. L’argent issu de cet accord sera affecté au remboursement des conducteurs touchés. Cependant, Uber n’a pas eu à plaider sa culpabilité ou son innocence face à ces accusations puisque l’affaire s’est réglée en dehors d’une cour de justice. (@frenchweb).

#Politique

La civic-tech, ses applis et plateformes peuvent-elles réinventer la politique ? Rouvrir les maisons closes pour protéger les prostituées et mettre fin au proxénétisme, lancer une grande consultation nationale visant à réécrire la Constitution, et même supprimer la fonction de président de la République ! Ces idées audacieuses proviennent des programmes électoraux de Charlotte Marchandise, Michael Pettini et Ramïn Farhangi. Ces derniers ne sont les candidats d’aucun parti. L’une est formatrice, le deuxième médecin, le troisième directeur d’école. Des citoyens dit « lambda », sans aucune expérience politique, qui se sont présentés sur LaPrimaire.org. L’idée de ce site créé en 2015 ? Permettre à tout un chacun de venir exposer son projet pour la France, les internautes ayant jusqu’à la fin de l’année pour choisir celui ou celle qui les représentera à la présidentielle. A l’instar de cette initiative, unique au monde, des centaines de start-up se sont donné pour mission de réveiller une démocratie dont les citoyens semblent se désintéresser, comme le montre le nombre d’abstentionnistes, toujours plus élevé à chaque élection. Les citoyens ont tout simplement perdu la foi. Selon une enquête réalisée en décembre 2015 par le Cevipof, 88% des Français estiment qu’on ne se préoccupe pas de leur avis. L’objectif des entrepreneurs de la civic tech? Utiliser le numérique pour réinventer la relation des citoyens avec leurs élus en la rendant plus accessible et transparente. (@LExpress).

Les sondages politiques sont-ils dépassés ? Le monde des sondages est méconnu par nos concitoyens et pourtant ceux-ci jouent un rôle fondamental dans la vie publique, particulièrement en période électorale, et surtout dans des systèmes politiques comme la France où l’élection présidentielle polarise les clivages et constitue un point de fixation. S’ils ne sont pas forcément des outils de décision politique actifs – peu de gens votent en fonction des sondages, ces derniers contribuent à façonner notre perception de l’univers politique, et à créer des dynamiques en faveur ou à l’encontre de certains candidats ou de certaines idées. Parmi les mille et un reproches qui leur sont adressés, celui de leur inefficacité supposée est le plus récurrent : contrairement à ce qu’ils prétendraient faire, les sondages n’auraient pas su anticiper certains événements, comme l’élimination de Lionel Jospin le 21 avril 2002, ou plus récemment le Brexit, l’élection de Donald Trump ou la victoire récente de François Fillon aux primaires. A quelques mois de l’élection présidentielle et alors que nous sommes déjà recouverts d’une avalanche de sondages, à quoi ressemble cet univers des instituts de sondages et ce métier étrange qu’est celui de sondeur ? Les sondages politiques ne fonctionnent-ils plus ou est-ce l’opinion qui est devenue trop volatile ? Doit-on inventer de nouveaux outils pour mesurer l’opinion ? (@franceculture).

20 Jan

Régions.news #264 – Edition du vendredi 20 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Comment lutter contre le froid ? Conseils (argumentés) pour résister (@LeFigaro_Sante). Photo Fotolia.

#Economie

♦ Ces dernières semaines des chauffeurs de VTC ont manifesté pour dénoncer leur précarité et la politique tarifaire d’Uber qu’ils jugent défavorable. L’économiste et co-auteur du livre « Travailleur au XXIe siècle », Gilbert Cette a expliqué sur franceinfo mercredi 4 janvier, qu’il « aurait fallu bien en amont que l’exercice de la profession de taxis connaisse des mutations appropriées ». Il ajoute que « pour protéger le travailleur on a élaboré un droit social et un droit du travail, et les travailleurs d’Uber n’en bénéficient pas. ». A lire : Ubérisation: la fin de la fête ? (@frenchweb).

♦ « Ubérisation (nf) : changement rapide des rapports de force grâce au numérique. Au carrefour de l’économie du partage, de l’innovation numérique, de la recherche de compétitivité et de la volonté d’indépendance des Français, ce phénomène est une lame de fond qui va petit à petit impacter tous les secteurs de l’économie traditionnelle des services. » Définition donnée par l’Observatoire de l’Ubérisation, qui va tenir les assises de l’ubérisation le 25 janvier à Paris. Au programme : Comment s’adapter ? Doit-on lutter contre l’ubérisation ? Peut-on accompagner le mouvement ? Doit-on craindre d’être ubérisé ? A lire : VTC : quel modèle pour la plateforme collaborative qui veut contrer Uber ? (@latribune).

#YesWeLike

♦ Si Mark Zuckerberg devenait vraiment Président des Etats-Unis. Tout a commencé le 3 janvier à 22h43 avec ce post de Mark Zuckerberg expliquant sa résolution pour 2017 d’aller à la rencontre des gens dans chaque état américain. Et presque tous les médias américains ont titré : « Is Zuckerberg running for president ? » Cela va aussi de pair avec l’idée que les plateformes Internet étant déjà des objets politiques, il est tout à fait logique que ceux qui les construisent deviennent eux-mêmes des acteurs. (@franceculture). A lire aussi : « Yes We Like » : Zuckerberg en route pour la Maison Blanche ? Par Olivier Ertzscheid, chercheur en sciences de l’information (@rue89).

♦ Et si Google, Amazon, Facebook, Apple (aka GAFA) et d’autres entreprises du numérique avaient changé de nature ? Et si ces entreprises étaient devenues des partis politiques, ayant vocation à transformer le monde, ainsi que les rapports entre les êtres humains ? Questions que se pose le journalise Laurent Calixte. Il explique dans son article paru sur le site Medium, que les GAFA cherchent la réalisation d’une « idéologie » qui porte le nom de libertarianisme et dont la devise définie par le parti libertarien américain est : « Minimum government, maximum freedom ». Il affirme ensuite que cette orientation politique à deux visages : « D’un côté, un attachement à des valeurs souvent qualifiées “de gauche” (libre circulation des migrants, défense des minorités visibles, égalité des droits femmes-hommes), de l’autre côté, une vision “de droite” (individualisme, liberté économique, volonté de réduire facture fiscale). » Faut-il donc avoir peur des Google, Amazon, Facebook et Apple ? Question débattue lors de l’émission de l’Atelier des médias sur RFI, le 16 janvier.

image004Légende image. Quand le street art s’intègre à la ville…pour la rendre plus belle ! (@lumieresdlv).

#Media

♦ Une cinquantaine d’ex journalistes de la chaîne d’information en continu I-Télé lancent vendredi 20 janvier un nouveau média, « Explicite » qui sera diffusé uniquement sur les réseaux sociaux. L’équipe d’Explicite explique : « Nous voulons nous remettre au service des gens et retrouver le lien avec eux sur les réseaux sociaux », et précise aussi : « Nous voulons faire de l’info qui réponde aux questions des gens. Et nous ne sommes pas là pour donner notre opinion ». Sur l’organisation, Explicite revendique une « logique d’agence », sans « hiérarchie ». L’équipe envisage un appel aux dons pour financer les frais. (@LeMondefr).

♦ Dans la Turquie d’Erdogan, minée par un black-out sur la presse indépendante, ils ont fait de leur smartphone leur nouveau studio d’enregistrement télévisé. Une nouvelle génération de journalistes turcs défie la censure sur Internet en utilisant l’application Periscope. « Avec la fermeture en série des médias, notre espace d’expression est de plus en plus restreint. Il nous a fallu inventer d’autres façons d’informer, trouver des chemins de traverse. Le Web est devenu notre nouvelle agora », confie une reporter qui participe à ces nouvelles télévisions sur le Web. (@Le_Figaro). 

#Presidentielle2017

♦ Encore plus qu’en 2012, Facebook, Twitter et YouTube sont devenus incontournables : 38% des Français s’informent aujourd’hui par Internet, dont 17% par les réseaux sociaux selon une enquête de Médiamétrie. Leur principal attrait : des contenus personnalisés, fournis par les partages des amis et triés par des algorithmes qui collent aux préférences des internautes. « Les médias doivent avoir des engagements, des identités. La nouvelle génération ne fait pas confiance à un grand média plat et creux. Il faut cliver dans le débat public », juge Johan Weisz du site StreetPress. Cette tendance fait le succès des sites militants. Les responsables politiques les plus suivis sur les réseaux sont également les plus clivants. Ainsi « Tous ceux qui ne se sentent pas représentés dans les médias classiques trouvent là un autre espace d’expression et de diffusion d’idées différentes », a souligné Arnaud Mercier, professeur de communication. (@le_Parisien). A lire aussi : Les politiques investissent la plate-forme de vidéos en ligne YouTube avant la présidentielle. Jean Massiet, jeune youtubeur politique, commente pour France 24 leurs prestations filmées. (@France24).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 14 janvier 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Le problème des médias est bien plus grave que les fake news ou les chambres d’écho ; – La BBC met en place une équipe spéciale pour débusquer les fake news ; – Comment Le Devoir (Québec) organise sa transformation numérique ; –Le WashPost créé une unité d’enquête rapide ; – Dans les rédactions, le lecteur a enfin plus de pouvoir que l’annonceur

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 20 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende imageQuand le street art s’intègre à la ville…pour la rendre plus belle ! (@lumieresdlv).

#Surveillance

«Mégafichier» : un audit et des failles«La sécurité globale du système TES est perfectible.» Les termes sont feutrés, mais le constat n’est pas flatteur. Or il émane de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et de la Direction interministérielle du numérique et de la sécurité du système d’information de l’Etat (Dinsic), chargées conjointement il y a deux mois par Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, de plancher sur le fameux « mégafichier » qui a provoqué début novembre une levée de boucliers. Le système TES (Titres électroniques sécurisés), qui concerne aujourd’hui les quelque 15 millions de titulaires d’un passeport, a en effet été étendu par décret aux cartes nationales d’identité. Il doit ainsi regrouper à terme les données personnelles de 60 millions de Français : état civil, noms et prénoms des parents, adresse, couleur des yeux, taille, ainsi que des données biométriques – photo du visage et empreintes digitales. (@libe). A une semaine du FIC, le Forum international de la cybersécurité à Lille, Les conclusions du rapport de l’ANSSI et la DINSIC sont très mitigées. Leur rapport a été publié sur le site du ministère de l’Interieur. A lire aussi : Les points noirs du fichier TES épinglés par le rapport ANSSI et DINSIC (@nextinpact).

#Economie

Pierre Pezziardi et Henri Verdier : Des startups d’État à l’État plateforme. Depuis 2013, emmenées par des agents publics déterminés, de petites équipes maîtrisant parfaitement les codes du numérique ont revivifié les valeurs de sens, d’autonomie et de responsabilité trop souvent absentes des grandes organisations. Dans une exceptionnelle frugalité de moyens, elles ont produit des services publics numériques plébiscités par leurs usagers. Par analogie avec les méthodes de production et d’organisation des startups, nous les avons appelées « startups d’État », même si elles ne visent ni le profit ni l’entrée en bourse. Cette expérience est riche d’enseignements pour la réforme de l’État dans son ensemble. Pour qu’elle ne demeure pas un simple témoignage, il reste à en décider et à en organiser le passage à l’échelle pour engager une réelle et profonde conversion numérique de l’État. C’est une réforme peu coûteuse : 0,1 % du budget de chaque administration suffirait à y implanter un incubateur d’innovation radicale comme beta.gouv.fr. Elle peut galvaniser une génération d’intrapreneurs de la fonction publique et émanciper une foule de contributeurs qui créeront des milliers de filières simplifiées, soulageant des millions de Français et dégageant d’énormes gains d’efficacité. (@fondapol).

#Entreprise

La nouvelle aventure du visionnaire de la chaussure high-techKarim Oumnia, ingénieur franco-algérien de 49 ans, ancien sportif de haut niveau, a passé sa vie professionnelle à inventer des applications liées à la chaussure : plus légères pour le sport, lavables en machine et désormais dotées de semelles connectées. Installé à Nancy, il veut maintenant lever des fonds pour assurer à ses entreprises, Digitsole et Zhor Tech, leur développement mondial. (@latribune).

Les 40 startups françaises à suivre en 2017. L’année dernière, notre classement des 40 startups à suivre avait vu juste… et faux ! Certaines pépites repérées ont éclos, d’autres périclité. C’est le jeu des startups, et quand certaines disparaissent, d’autres tout autant prometteuses apparaissent. Vous êtes prêts ? Voici la sélection du site @1001_startups. des quarante startups à suivre en 2017.

Le programme French Tech Ticket, étendu à 70 start-up étrangères. Les bénéficiaires de la première promotion du French Tech Ticket ont joué les bons élèves, lundi 16 janvier, lors du « demo day » organisé à Bercy. François Hollande a confirmé pour l’occasion que le dispositif serait désormais intégré à un autre, plus large, le French Tech Visa, qui s’adressera aussi aux designers, artistes ou salariés ayant un projet en France. La première année du French Tech Ticket est jugée satisfaisante. Ce sont 70 start-up qui vont arriver en France, contre 23 l’an dernier, et elles seront accueillies un peu partout dans le pays. « Paris a agi comme un laboratoire », a souligné Jean-Louis Missika, adjoint à la Mairie de Paris. En 2017, ce sont 45 incubateurs à travers la France qui hébergeront des startuppeurs venus du monde entier. A lire aussi : Les étrangers de la French Tech de moins en moins isolés (@EchosBusiness).

#Commerce

Amazon en passe de s’imposer comme le champion américain du textile. Pour la première fois cette année, Amazon devrait vendre plus de vêtements que l’icône des grands magasins américains Macy’s. Le fruit d’une offensive menée en toute discrétion par le géant du commerce en ligne depuis plusieurs années. Les ventes de vêtements sur le site d’Amazon devraient en effet croître de 30 % cette année, pour atteindre 28 milliards de dollars, selon les analystes de Cowen, tandis que celles de Macy’s reculeront de 4 %, à 22 milliards. Et la part de marché du distributeur en ligne dans le prêt-à-porter américain passerait de 6,6 % à 8,2 %, pour grimper à plus de 16 % à horizon cinq ans. De fait, selon Morgan Stanley, un cinquième des consommateurs américains achètent « fréquemment » des vêtements sur Amazon. (@LesEchos).

#InternetDesObjets

Comment les objets connectés peuvent aider la psychiatrie. Plus de 4 000 experts en psychiatrie sont réunis à partir de ce mercredi à Paris, à l’occasion du 15e Congrès de l’Encéphale qui se tient jusqu’à vendredi, pour mettre à jour leurs connaissances, discuter de leurs pratiques et des évolutions de leur métier. À côté des thèmes classiques comme la schizophrénie ou la dépression résistante, un sujet va sûrement attirer les participants : l’état de stress post-traumatique, que les psychiatres français connaissaient relativement mal jusqu’à maintenant mais qui s’impose aujourd’hui. Autre thématique plus légère, une session explorera les liens entre le 7e art et la psychopathologie. Arnaud Desplechin y présentera son film Rois et Reine (2004), où il est question de deuil, de séparation et de parentalité, sur fond de psychiatrie et de réflexion psychanalytique. Olivier Bouvet de La Maisonneuve livrera ses interprétations sur plusieurs œuvres cinématographiques à partir de son récent ouvrage Narcisse et Œdipe vont à Hollywood (éditions Odile Jacob). Mais, pour Raphaël Gaillard, professeur de psychiatrie, chef de pôle au centre hospitalier Sainte-Anne et co-organisateur du congrès, la grande nouveauté se trouve du côté des objets connectés. (@LePoint).

#IntelligenceArtificielle

Serena lance le premier fonds dédié à l’intelligence artificielle. Le nouvel or noir de l’Internet, ce sont les données. Un véritable gisement que de nouveaux acteurs spécialisés dans le big data, l’intelligence artificielle, l’apprentissage profond (machine learning) s’emploient à exploiter. Pour soutenir les start-up spécialisées dans ces domaines, Serena Capital lance un fonds, Serena Data Ventures, doté de 80 millions d’euros. Bpifrance lui a apporté 20 millions d’euros, des investisseurs institutionnels (Allianz, BNPParibas, MACSF, Maif) et des Family Office complètent le tour de table. D’ici à l’été, Serena Capital espère augmenter encore la dotation de Data Ventures, qui pourrait aller jusqu’à 100 millions d’euros. (@FigaroTech).

Une intelligence artificielle globale et agnostique peut-elle exister ? « Nous vivons une époque à la fois fantastique et dangereuse. En effet, nous sommes témoins de bouleversements majeurs, auxquels nous allons nécessairement devoir nous adapter. Notre manière d’apprendre, en particulier, va devoir changer. » En novembre dernier, au Web Summit de Lisbonne, Antoine Blondeau donnait le ton dès le début de son intervention. Dans le privé, si le phrasé est plus relâché, le discours reste le même : l’évolution, l’adaptation sont pour lui les clefs ouvrant les portes du futur. Un futur où l’intelligence humaine pourra compter sur l’aide des machines. Car, sans tambour ni trompette, cet entrepreneur français, naviguant entre Hong Kong et la Silicon Valley, est aujourd’hui en train de créer l’une des intelligences artificielles les plus perfectionnées au monde. L’aventure démarre en 2008, date de création de sa société, Sentient Technologies. Moins connue du public que les ténors de l’intelligence artificielle que sont IBM, Google et Facebook, car plus spécialisée, l’entreprise d’Antoine Blondeau a pour but de construire une intelligence artificielle hors norme, à la fois globale, agnostique et évolutive. (@Numerama).

Axelle Lemaire dévoile son plan pour l’intelligence artificielleMoins de trois mois pour élaborer la stratégie de la France en matière d’intelligence artificielle : si sa loi pour une République numérique a été adoptée l’an dernier après un parcours digne d’un marathon, Axelle Lemaire, cette fois, a opté pour le sprint. La secrétaire d’Etat au Numérique et à l’Innovation va donner ce vendredi matin, avec son homologue à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Thierry Mandon, le coup d’envoi d’un plan baptisé « France IA ». L’objectif est de faire travailler ensemble chercheurs, start-up, grandes entreprises et pouvoirs publics pour assurer le développement d’un domaine prometteur, mais encore peu organisé. Avec, pour cause d’élections à partir du mois d’avril, une date butoir fixée au 28 mars prochain. Dans un secteur nettement dominé par les géants américains de l’informatique et du Web, « je suis persuadée que la France a une vraie carte à jouer, d’abord en raison du haut niveau de sa recherche en mathématiques et en informatique, qui nous donne une longueur d’avance », explique Axelle Lemaire aux « Echos ». L’Hexagone compterait aujourd’hui plus de 3.000 chercheurs dans les différents domaines de l’IA (apprentissage automatique, langage naturel, robotique et véhicules autonomes, sciences cognitives, etc.), mais aussi près de 200 start-up qui développent ou exploitent ces technologies, sans parler des groupes industriels qui travaillent sur des applications. « Le premier besoin est de cartographier cet écosystème, puis de fédérer ses acteurs, explique Axelle Lemaire. C’est un peu ce que l’on a fait avec la French Tech, et ce que l’on n’avait pas fait avec les acteurs du Web au milieu des années 1990. » A lire aussi : Axelle Lemaire : « la France a une carte à jouer dans l’intelligence artificielle » (@LesEchos).

Intelligence artificielle et robotique collaborative : une évolution uniquement technologique ? Aujourd’hui, la robotique, considérée comme un marché mature, passe à une nouvelle ère en devenant collaborative (cobotique). Jusqu’à la directive machine 2006/42/CE, entrée en vigueur en 2009, la coexistence dans un même espace de robots et d’humains était légalement impossible. Aujourd’hui, la législation et la technologie ouvrent un nouvel espace à la robotique de services. Il y a encore quelques années, les robots étaient cantonnés aux usines, où on leur confiait un rôle strictement manufacturier. Grâce à cette rupture réglementaire et technologique, ils sont en mesure d’évoluer dans des environnements publics, aux côtés de l’homme, afin de les assister dans leur quotidien. Cette évolution génère à la fois une plus grande complexité de conception et une préoccupation légitime de sécurité : homme et machine doivent évoluer côté à côte dans les mêmes espaces, apprendre à travailler ensemble et à interagir tout en garantissant un niveau de sûreté maximum. C’est ce défi que la cobotique relève avec de premiers succès notables en France, notamment dans le secteur hospitalier. (@LesEchos).

#BandeDessinee

La bande dessinée, une nouvelle écriture de l’info. La figure du reporter est centrale dans l’histoire de la bande dessinée : de Tintin reporter au Petit Vingtième à Fantasio, le journalisme est l’une des figures fictionnelles fondatrices de la bande dessinée du XXe siècle. Longtemps publiée dans la presse, la bande dessinée puise dans le journaliste un modèle d’identification, et un ressort narratif puissant. Par sa vocation – témoigner, rapporter au public des faits réels – le journaliste est ainsi habilité à parcourir le monde et à faire partager ses découvertes auprès de ses petits lecteurs, offrant une matrice narrative centrale pour la bande dessinée. Depuis deux décennies au moins, la mutation des publics et des formes de la narration graphique a fait du journaliste bien plus qu’une simple facilité narrative : le reportage est aujourd’hui installé au cœur de la pratique de la bande dessinée. Mais qu’est-ce que raconter le réel en images ? En quoi le journalisme travaille-t-il la bande dessinée en même temps que le dessin travaille le journalisme ? Petit historique et bref tour d’horizon des principales tendances de cette nouvelle bande dessinée du réel. (@InaGlobal).

19 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 19 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ReseauxElectriques

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Les écureuils font plus de dégâts que les cybercriminels. Vous souvenez-vous de Stuxnet, le redoutable malware codéveloppé par la NSA (États-Unis) et l’armée israélienne pour s’attaquer aux centrifugeuses iraniennes d’enrichissement d’uranium ? À ce jour, il s’agit du seul cas publiquement connu de cyberattaque contre des infrastructures d’énergie. Malgré cela, des informations anxiogènes évoquant la possibilité de cyberattaques contre des réseaux électriques, hydrauliques, des centrales nucléaires, circulent régulièrement sur la Toile. Chris Thomas, expert pour la société Tenable (sécurité informatique pour les entreprises), a choisi une approche décalée pour tenter de relativiser l’ampleur de la menace. Il a entrepris de recenser à l’échelle mondiale le nombre de dégradations commises par des animaux sur des réseaux électriques ayant entrainé des coupures de courant. Baptisé Cyber Squirrel 1, son projet comptabilise à ce jour à ce jour 1.748 incidents imputables à des animaux. Le site s’appuie sur des articles de presse évoquant ces faits. Les écureuils (squirrel en anglais) totalisent le plus grand nombre de dégâts, devant les oiseaux, les serpents, les ratons laveurs, les rats et les martres. Bilan, selon Chris Thomas, nos amis les bêtes seraient à l’heure actuelle bien plus dangereux pour nos installations électriques que d’obscurs pirates rêvant de semer le chaos. (@futurasciences).

#Technologie

Tristan Harris : « Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens ». Tristan Harris a été le « philosophe produit » de Google pendant trois ans. Cet ingénieur informatique américain formé à Stanford via un post de Medium passionnant titré « Comment la technologie pirate l’esprit des gens ». Il y explique comment les entreprises de la Silicon Valley nous manipulent pour nous faire perdre le plus de temps possible dans leurs interfaces. Concrètement, Facebook a intérêt à ce qu’on scrolle son fil d’actu toute la journée, et pour ça, il nous détourne de notre intention initiale. Pour vérifier l’heure et le lieu du concert de ce soir par exemple, nous sommes obligés de passer par le newsfeed. C’est ce qu’il appelle des « stratégies de persuasion », et les ingénieurs de la Sillicon Valley l’apprennent à l’école. Tristan Harris a créé un label, Time Well Spent, pour faire en sorte que les technologies nous redonnent du pouvoir au lieu de nous transformer en zombies boulimiques de notifications et de flux d’infos. Nous en avons discuté avec lui via Skype. (@rue89).

#Digital

Trump, Savonarole, même combat : Renaissance menacée. Par Eric Scherer. Avec le monde fermé et divisé de Trump, les pionniers du numérique et d’Internet craignent de voir s’envoler leurs rêves de bascule dans une nouvelle époque riche en créativité et en potentiel. Et si Trump était l’équivalent contemporain de Savonarole, ce frère dominicain qui, déposant les Médicis, avait mis fin à la Renaissance à Florence ? En route pour Davos, les élites technophiles ont affiché leur inquiétude cette semaine à Münich face aux éloquences dangereuses, aux discours enflammés, anti-humanistes, intransigeants, comme aux murs qui excluent. La conférence annuelle DLD (Digital Life Design) s’est ainsi ouverte par une keynote de l’ancien conseiller économique de Nelson Mandela, Ian Goldin, co-auteur d’un essai sur notre nouvelle ère actuelle de découvertes, finalement comparable à la Renaissance au 15ème siècle. Deux époques agitées, incertaines, confuses, mais porteuses de formidables possibilités, qui placent la société face à des choix cruciaux. (@metamedia).

#Energie

Comment les centres de données abordent le grand froid. Alors que l’alimentation électrique du pays est menacée par le froid, les opérateurs de centres de données rassurent quant aux risques de pannes informatiques. Mieux, ceux qui abritent les infrastructures high-tech des entreprises et des sites Internet se réjouissent même de ce climat gelé. « Quand les températures baissent, nous consommons moins d’électricité pour produire du froid et rafraîchir les serveurs informatiques que nous hébergeons », explique Olivier Micheli, le président de France Data Center, l’association des professionnels de la filière. (@EchosBusiness).

#Presse

Presse : les lectures numériques ont dépassé les lectures papier. La lecture de la presse sur support numérique (53%) a dépassé pour la première fois celle sur format papier (47%). Tel est le principal enseignement de la dernière étude One Global de l’ACPM , qui mesure l’audience des grandes marques de presse. Ces résultats étaient attendus car ils ont été obtenus par une procédure inédite de fusion des mesures d’audience pour chaque support (papier, ordinateur, mobile et tablette). L’objectif : mieux prendre en compte les nouveaux usages des lecteurs, notamment sur mobile. Il en ressort que la lecture de la presse demeure une pratique culturelle profondément ancrée dans la société. 97,7% des Français (en âge de lire) déclarent en effet lire la presse chaque mois, tous supports confondus. (@LesEchos).

#Streaming

Plus gros gain trimestriel d’abonnés de l’histoire de NetflixNetflix a annoncé mercredi 18 janvier le plus important gain trimestriel d’abonnés jamais enregistré depuis le lancement de son service de vidéo en ligne en streaming il y a dix ans. La société américaine revendiquait 93,80 millions d’utilisateurs fin décembre, ce qui représente une augmentation de 7,05 millions en trois mois, dépassant largement sa prévision de 5,20 millions communiquée en octobre. Au quatrième trimestre, Netflix a gagné 1,93 million d’abonnés aux Etats-Unis et 5,12 millions à l’étranger, où il met actuellement les bouchées doubles et où se trouvent désormais 47 % de ses utilisateurs. (@LeMondefr).

DeepLearning

Microsoft rachète la startup québécoise Maluuba. Microsoft a annoncé dans un billet de blog daté du 13 janvier 2017 son acquisition de la start-upMaluuba. Basée à Montréal, cette dernière se spécialise dans le deep learning, et plus spécifiquement dans la compréhension du langage naturel. Le rachat de Maluuba, qui intégrera le département « Intelligence Artificielle et Recherche » au sein de Microsoft, permettra au géant d’améliorer ses techniques d’apprentissage par renforcement liées à la conversation (questions/réponses, systèmes de prise de décision). (@LUsineDigitale).

#Culture

Cosplay, mangas et cultures geek : la revanche des consommateurs. Depuis l’École de Francfort, avec Theodor Adorno et Walter Benjamin en particulier, l’évocation d’une « culture de masse » génère immédiatement pour le sens commun une série de qualificatifs le plus souvent péjoratifs : consommation, passivité, apathie, isolement d’un côté ; de l’autre, impérialisme, domination, standardisation. Les mêmes qualificatifs ont pu être utilisés abondamment à l’endroit de cultures contemporaines, qu’elles soient d’origine hollywoodienne ou asiatique, des cultures dites « jeunes », « geeks » ou « otaku », liées au cinéma, aux séries, aux jeux vidéo, aux mangas notamment. À l’extrême, ces cultures que l’on peut rassembler sous la bannière « geek » ont depuis généré la figure du « hikikomori », l’individu qui vit devant son ordinateur et ne sort plus de sa chambre. (@FR_Conversation).

#RealiteAugmentee

Blippar, moteur de recherche visuel – Démo. Mix de Shazam et de Google, l’appli de réalité augmentée (AR) dopée à l’intelligence artificielle, Blippar, a été présentée cette semaine à Münich par son pdg fondateur Ambarish Mitra lors de la conférence DLD. Mitra, convaincu que les mots ne suffisent pas à couvrir la réalité, parie sur l’arrivée prochaine de l’AR dans les navigateurs web : « Les produits sont devenus des médias ». (@metamedia).

#Economie

Pourquoi parle-t-on de « Gig economy » ? Par Jean Pouly, expert en économie numérique, Université Jean Monnet à Saint-Étienne. Le modèle du salariat, hérité des précédentes révolutions industrielles et des luttes sociales du XXe siècle est en profonde mutation sous l’effet de la révolution numérique. Aux États-Unis, déjà plus d’un tiers des actifs (35 %) sont payés à la tâche. Au-delà de cette tendance de fond, ce sont de nouveaux modèles économiques et sociaux qui se mettent en place et qui nous rappellent l’économie à la tâche que nous avons déjà connue au XIXe siècle. Alors, retour vers le passé ou changement total de paradigme ? Qu’est-ce que la gig economy ? En anglais, le mot « gig » peut désigner un concert. Car on a souvent payé les musiciens d’une soirée à la tâche et une fois le bal terminé. Les Canadiens parlent de « jobines » comme petits jobs ou petits boulots sous-payés. (@LObs).

#Monnaie

2017, année des crypto-monnaies en Afrique ? En tout cas, elle l’est pour le monde en entier. Durant les quatre dernières années, le Bitcoin, l’une des deux crypto-monnaies les plus répandues, a été soit la monnaie la mieux ou la moins performante. Une progression en dents de scie qui exprimait, jusqu’en 2016, l’hésitation d’un marché un peu trop prudent, pour ne pas dire imperméable à l’innovation. A partir de l’année dernière, ces fluctuations ont été principalement orientées vers le haut. La devise a terminé l’année avec une valeur à l’unité de 968.23 dollars américains, ce qui est plus du double de sa valeur à partir du début de l’année. (@LTafrique).

#Politique

Le web et les réseaux sociaux, de bons thermomètres de l’opinion politique. Si le web analytics (l’analyse d’audience des sites) et le social media monitoring (l’analyse des données des réseaux sociaux) sont pratiquées couramment pour les entreprises, ces approches demeurent balbutiantes à des fins d’analyse sociopolitique. Pourtant, des données des sites et réseaux sociopolitiques sont disponibles qui permettent d’analyser de façon documentée cette arène importante du débat politique aujourd’hui. Les études empiriques diversifiées menées depuis l’été 2016 mettent en évidence la faisabilité, la crédibilité et l’intérêt de ces approches. Cet article présent deux de ces études consacrées à la primaire de la droite et du centre et à l’élection présidentielle autrichienne. Parmi les outils disponibles, nous utilisons le programme Alexa pour les données des sites, et Semrush pour les données sur les réseaux numériques. Les données d’Alexa permettent de classer les sites politiques, tandis que le Social Media Tool de Semrush fournit des données détaillées sur les réseaux sociaux. Ces outils suscitent des interrogations méthodologiques légitimes, pour lesquels nous nous permettons de renvoyer aux billets (ici et ici) que nous avons publiés par ailleurs sur cette question. (@FR_Conversation).

#Espace

SpaceX reprend ses vols avec succès. La société d’Elon Musk SpaceX a lancé avec succès samedi 14 janvier 2017 en Californie sa fusée Falcon 9 transportant 10 petits satellites de communication de la société Iridium. Cela marque la reprise de ses vols 4 mois après un accident en Floride. (@Sciences_Avenir).

#IntelligenceArtificielle

Les robots vont bouleverser l’art de la guerre, assurent des experts. Les prochaines avancées technologiques vont transformer l’art de la guerre, confier un rôle prépondérant aux robots comme les drones et niveler les différences entre États, ou même entre États et groupes terroristes, estiment experts et responsables. Au cours d’une table ronde de Davos, consacrée à « l’avenir de la guerre », ils ont estimé que ces évolutions étaient inéluctables et porteuses de risques et de dangers qui devraient être le plus rapidement possible pris en compte.  A lire aussi : « Intelligence artificielle » militaire: pourquoi les scientifiques s’inquiètent  (@LExpress).

#InternetDesObjets

Le réseau d’Objenious couvre presque tout le territoire. Un peu moins d’un an après le lancement commercial d’ Objenious, sa filiale dédiée aux objets connectés, Bouygues Telecom annonce que son réseau couvre 30.000 communes et plus de 93 % de la population, avec 4.000 antennes. En termes de couverture du territoire, « nous sommes le premier réseau national dédié aux objets connectés », affirme Stéphane Allaire, PDG d’Objenious. Objenious propose à ses clients (tous types d’entreprises) un réseau pour assurer la connexion de leurs objets connectés et le traitement des données récoltées sur ceux-ci. Bouygues peut, par exemple, connecter à son réseau des compteurs d’eau et en analyser les données. Il s’appuie sur la technologie LoRa.Ce marché de l’Internet des objets est en train de décoller et est promis à un bel avenir. Orange et SFR s’y sont aussi positionnés, en proposant ces mêmes types de services, le premier avec LoRa et le second avec la technologie Sigfox. (@LesEchos).

18 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 18 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

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Airbus testera ses « voitures volante » d’ici la fin de l’année. « Il y a un siècle, les transports urbains sont descendus sous le sol. Maintenant, nous avons les moyens technologiques de les faire monter dans les airs. » L’image est belle et les mots choisis pour faire rêver, mais « Vahana », le projet de taxi volant d’Airbus, c’est du solide, affirme l’avionneur européen. Lundi 16 janvier, Tom Enders, le patron d’Airbus prend « très au sérieux » le développement de son engin volant sans pilote, capable de décoller à la verticale grâce à quatre rotors orientables, pour transporter un unique passager ou des colis à travers les airs. Selon lui, un prototype de ce taxi aérien dont des images avaient été dévoilées en octobre dernier pourrait d’ailleurs voler d’ici la fin de l’année, ouvrant la voie à une exploitation commerciale « dès 2021 ». (@Numerama). Photo Airbus

Comment des voitures autonomes apprennent à conduire avec le jeu vidéo « GTA V » Le jeu vidéo Grand Theft Auto V (GTA V) est devenu un outil intéressant pour les chercheurs en intelligence artificielle (IA), qui s’en servent pour apprendre aux programmes qui équipent les voitures autonomes à se comporter correctement sur la route. Mercredi 11 janvier, l’organisation OpenAI, fondée par l’homme d’affaires Elon Musk en 2015, a annoncé qu’elle mettait à disposition libre et gratuite un kit d’outils basé sur ce jeu vidéo. Les chercheurs qui le souhaitent peuvent donc l’exploiter pour développer leurs propres programmes – à la seule condition de posséder GTA V. Ce jeu a la particularité de se dérouler dans d’immenses paysages urbains très réalistes et détaillés. Pour les chercheurs en intelligence artificielle, GTA V a principalement deux grandes utilités : entraîner et tester virtuellement les programmes pour voitures qu’ils développent, dans un environnement proche du monde réel. Mais aussi améliorer la reconnaissance des images – et donc la capacité d’une machine à analyser correctement ce qui l’entoure. (@Pixelsfr).

#Economie

La consommation collaborative, un complément de revenu de 495 euros par an et par Français. Pour arrondir leurs fins de mois, les Français sont de plus en plus nombreux à pratiquer l’échange de biens et de services à travers les plateformes collaboratives. À commencer par la génération Y et les classes sociales les plus aisées. C’est ce que révèle une étude CSA. (@WeDemain).

#Entreprise

Facebook noue de nouveaux partenariats en France. Facebook est bien décidé à jouer un rôle dans l’écosystème français. Profitant du passage à Paris de sa directrice des opérations Sheryl Sandberg, le réseau social a annoncé mardi 17 janvier le lancement d’un programme d’accompagnement de start-up basé à Station F, le gigantesque campus financé à hauteur de 250 millions d’euros par Xavier Niel, qui ouvrira début avril à Paris et doit accueillir un millier de start-up. Cinq jeunes pousses seront installées, dans un premier temps, dans ce « Startup Garage from Facebook », toutes spécialisées dans l’économie de la donnée. « Au-delà de l’hébergement à Station F, dans un environnement dynamique, nous pourrons ainsi travailler étroitement avec Facebook, de manière ouverte », explique Olivier Binet, co-fondateur de Karos, une start-up spécialisée dans le covoiturage qui fait partie de la première promotion. (@LesEchos). A lire aussi : Comment Facebook déploie son soft power en France (@LObs).

#Algorithme

Comment les algorithmes voient-ils le monde ? Le perfectionnement des algorithmes ouvre de nouvelles fonctionnalités. C’est notamment le cas dans l’analyse d’image, comme le démontre le logiciel YOLO. Celui-ci a été lancé par Joseph Redmon, un informaticien qui remporte sans doute la palme du CV le plus étrange au mondeStøj, un studio de codage basé à Copenhague, s’est emparé de l’outil et l’a ainsi appliqué au trailer du Loup de Wall Street, pour un résultat qui est assez fascinant. Dans la première vidéo publiée, YOLO s’applique à détecter tous les objets principaux présents dans les plans du film. En analysant jusqu’à 155 images par secondes, chaque personne est ainsi notifiée, ainsi que les cravates, les tables, les verres… Quelques erreurs se sont néanmoins glissées dans l’expérience. Un singe qui danse est, par exemple, reconnu comme un être humain, ou bien la barbichette du personnage présent à la 36seconde apparaît à l’écran comme un téléphone portable. Ce qui n’enlève en passant rien à l’intérêt du projet, et lui ajoute même un charme certain. (@slatefr).

Philippe Vion-Dury : « les algorithmes sont présents partout, au service d’une mondialisation désincarnée ». Journaliste, Philippe Vion-Dury a travaillé sur les algorithmes, ces programmes qui scrutent nos habitudes, nos achats, nos déplacements et en tirent des prédictions. Pour lui, il n’y a pas de « big brother » dans la société de l’information, plutôt une multitude de systèmes à l’écoute mais qui tous n’ont qu’un objectif : faire consommer plus. (@rue89strasbourg).

#Image

Les images sont-elles encore produites pour être regardées par les humains ? Pour l’artiste Trevor Paglen, qui s’intéresse depuis longtemps à la surveillance de masse (voir le portrait de lui que réalisait la Gaîté Lyrique), la culture visuelle, radicalement transformée par le numérique, est pourtant en grande partie devenue invisible. « Une majorité écrasante d’images sont désormais faites par des machines pour d’autres machines, mettant rarement des humains dans la boucle », explique-t-il dans le New Inquiry. Nous entrons dans l’ère des images invisibles ! Ainsi les spécialistes de la culture visuelle pensent que la relation entre les humains et les images a changé avec l’arrivée du numérique. Pour Paglen, ce qui est vraiment « révolutionnaire dans l’avènement des images numériques, c’est qu’elles sont fondamentalement lisibles par des machines », indépendamment du sujet humain. Or l’image n’a pas besoin d’être lisible ou visible par l’homme pour qu’une machine puisse en faire quelque chose. Et cette automatisation de la vision, qui tend à devenir invisible à l’homme, transforme beaucoup de choses. (@pixelsfr).

#Tendances

Les cinq prédictions d’IBM pour 2022 1/ La première prédiction d’IBM, c’est que l’intelligence artificielle sera tellement développée qu’elle arrivera à lire dans nos paroles et nos écrits comme dans un livre ouvert. 2/ Depuis des années, les scientifiques ont fabriqué de nombreux appareils permettant de voir des choses invisibles à l’œil nu. Mais les caméras, télescopes et autres appareils médicaux peuvent très bien percevoir les ultraviolets, infrarouges et autres rayons X. 3/ « A l’inverse du microscope qui permet de voir le minuscule, ou du télescope qui permet de voir très loin, le macroscope rassemble toutes les données complexes ensemble pour les analyser », affirme IBM. 4/ Dans cinq ans, il suffira d’une goutte de sang, ou d’un autre liquide corporel, pour faire un check-up quasi complet de sa santé. De plus, le laboratoire qui s’occupera de l’analyse tiendra dans la main. 5/ IBM espère que d’ici 2022, des capteurs minuscules, connectés tous ensemble, seront capables de détecter les fuites de gaz en quelques minutes, plutôt qu’en semaines, comme c’est le cas actuellement. (@LeHuffPost).

#LanceurDAlerte

Barack Obama gracie l’ex-soldat Chelsea Manning, condamnée dans l’affaire WikiLeaksBarack Obama a commué la peine de Chelsea Manning, condamnée à 35 ans de prison pour avoir transmis plus de 700 000 documents confidentiels au site WikiLeaks. Cela signifie que la sentence de l’ancienne militaire, transsexuelle et qui s’appelait auparavant Bradley Manning, a été raccourcie. Celle-ci sera libérée en mai, a fait savoir la Maison Blanche, mardi 17 janvier. (@franceinfo).

#Media

Les médias en 2017 vus par… Presse, numérique, jeux vidéo, radio, télévision : cinq professionnels décryptent les évolutions qui attendent les médias en 2017.(@InaGlobal).

Le public a de plus en plus confiance en Internet au détriment des médias. La défiance envers les médias ne finit pas d’enfler. Moins d’une personne sur deux (43%) déclare avoir confiance dans les médias, contre 51% l’année passée, atteignant ainsi le plus haut niveau depuis la crise de 2008, selon le baromètre de la société de communication Edelman qui sera présenté à Davos, mais dévoilé lundi par le Financial Times. L’Australie, le Canada, la Colombie et l’Irlande sont les plus concernés par cette chute. Le public donne en revanche de plus en plus de crédit à leurs amis et contacts sur Internet. Edelman observe que les gens considèrent de plus en plus Internet comme pourvoyeur de vérités, que les médias traditionnels. (@latribune).

#JeuVideo

Quand le jeu vidéo se saisit de la question des migrants. La crise des réfugiés et l’accueil des migrants focalisent le discours politique et les médias de nombreux pays. Le jeu vidéo lui aussi se saisit de cette question de civilisation, comme le cinéma ou le théâtre. Immersif et interactif par nature, le jeu revendique sa capacité à parler d’immigration au même titre que les autres médias. (@InaGlobal).

#Piratage

Des failles de sécurité informatiques repérées dans des implants cardiaques. Les implants cardiaques sont-ils potentiellement piratables ? Certains, oui, ont répondu, lundi 9 janvier, les départements de la santé et de la sécurité intérieure américains. Ils ont publié les conclusions d’une enquête menée spécifiquement sur un dispositif de l’entreprise américaine St. Jude Medicals, qui appartient aux laboratoires américains Abbot. L’enquête affirme que le transmetteur Merlin@home était, jusqu’à ce week-end, vulnérable. Cet outil, installé chez le patient, communique avec l’implant : il est censé recevoir ses signaux et les envoyer à l’équipe médicale, qui peut ainsi surveiller l’état du porteur. (@Pixelsfr).

#Politique

Le numéro un de l’ANSSI défavorable au vote électronique. Guillaume Poupard, le directeur général de la très sérieuse Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a déclaré ce matin à l’Assemblée nationale qu’il n’était « pas en faveur du vote électronique ». S’appuyant sur ses propos, un député a décidé de demander au gouvernement d’interdire les machines à voter pour les prochaines élections. (@nextinpact).

L’année 2017 sera une grosse année de scrutins, avec l’élection présidentielle en avril-mai et les législatives en juin. Et comme depuis une dizaine d’années qu’un ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, a poussé l’introduction d’ordinateurs de vote en France, des communes vont encore obliger leurs électeurs à voter sur ces machines dont ils ne peuvent contrôler eux-mêmes l’intégrité (en 2012, une soixantaine de communes pour 1,5 million d’électeurs). En décembre, Un député socialiste a posé au gouvernement une question écrite sur « la sécurisation du vote électronique« . Il demande « de recourir à un moratoire sur l’utilisation de ces machines électroniques au nom d’un principe de précaution. » (@zdnetfr).

17 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 17 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

nullLégende image. Comment lutter contre le froid ? Conseils (argumentés) pour résister (@LeFigaro_Sante). Photo Fotolia.

#Commerce

Hôteliers et agents immobiliers relancent la guerre judiciaire contre Airbnb. Les professionnels de l’immobilier et de l’hôtellerie-restauration ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour lutter contre Airbnb. Près de 800 plaignants ont déposé ce lundi devant le parquet de Paris une plainte avec constitution de partie civile contre les plateformes d’intermédiation et de location de meublés touristiques en ligne. C’est une nouvelle étape dans la guerre qu’ils livrent à Airbnb, Abritel, HomeAway et autres HouseTrip. L’Ahtop, l’Association pour un hébergement et un tourisme professionnels, est au coeur de ce combat judiciaire. Créée en juillet 2015, l’Ahtop regroupe sous sa bannière les principales organisations impliquées dans le secteur du tourisme et de l’hébergement en France : chambres d’hôtes, restaurateurs, agences de voyages, syndics de copropriété, auberges de jeunesse, etc. Figurent ainsi parmi ses adhérents des poids lourds comme le Synhorcat-GNI (hôteliers, restaurateurs et organisateurs de réception), la Fnaim (agents immobiliers), le Snav (agences de voyage), l’Unis (syndicats de l’immobilier) ou encore le groupe hôtelier Best Western et la Fédération des professionnels parisiens des chambres d’hôtes. « C’est un combat de longue haleine mais nous souhaitons que ces plateformes se conforment à la réglementation en vigueur », indique à Challenges Jean-Bernard Falco, président de l’Ahtop. (@Challenges).

#InternetDesObjets

Specktr, le gant musical connectée crée par une start-up de Montpellier. (Le blog Tout ce qui buzz). Créer et mixer votre musique sans jamais toucher un seul bouton de la platine. C’est désormais possible avec un gant musical connecté baptisé « Specktr ». Inventé par une start-up de Montpellier, cet instrument futuriste permet de jouer avec le son et contrôler la lumière.. .d’un simple tour de main. Grâce à son contrôleur MIDI,  le Specktr peut comprendre jusqu’à 1500 mouvements compatibles avec la plupart des logiciels de création musicale. (@France3MidiPy).

#IntelligenceArtificielle

Le Parlement européen va débattre d’une taxe robot. L’actualité européenne rejoint le débat de la primaire de la gauche française. La commission juridique du Parlement européen a adopté le 12 janvier le rapport de Mady Delvaux sur la robotique. L’eurodéputée, qui a inspiré pour partie le projet de Benoît Hamon, y appelait notamment à la création d’un revenu universel et à la mise en place d’une taxe robot pour maintenir le système social en cas de raréfaction du travail. Contre toute attente, un compromis sur le revenu universel a été trouvé, et un amendement sur la mise en place d’une taxe robots a été adopté. Cette ’amendement appelle Bruxelles à réfléchir à un impôt : « L’éventuelle application d’un impôt sur le travail réalisé par des robots ou d’une redevance d’utilisation et d’entretien par robot doit être examinée dans le contexte d’un financement visant au soutien et à la reconversion des chômeurs dont les emplois ont été réduits ou supprimés, afin de maintenir la cohésion sociale et le bien-être social ». (@libe). A lire : La députée européene Mady Delvaux, auteur d’un rapport sur la robotique explique : « Un cadre légal en matière de robotique est nécessaire ». (@Europarl_FR).

« L’intelligence artificielle est là pour amplifier le travail de l’homme ». Le groupe Infosys présente à Davos une enquête sur la manière dont les dirigeants de grands groupes abordent l’arrivée de l’intelligence artificielle. Les Chinois et les Indiens sont les plus réceptifs, les Français les plus frileux. Interview de Vishal Sikka,PDG d’Infosys. Il explique qu’en « France, la crainte de l’impact social, la peur que la machine ne remplace l’homme est une véritable inquiétude. Seuls 32% des décideurs pensent que le pays pourrait être à l’avant-garde de l’adoption et de l’utilisation des technologies d’IA. » (@LObs).

#Travail

Quand l’employeur évite une expulsion. L’histoire finit bien mais montre aussi l’intensité de la guerre des talents dans les métiers numériques . Après plus d’un an de procédure auprès du ministère de l’Intérieur, l’agence de publicité interactive Biborg garde bien à ses côtés son « creative developer » de nationalité équatorienne et aux compétences rares. Arrivé en France en février 2015, salarié de la PME aux 40 collaborateurs depuis cette date et en CDI à temps partiel depuis janvier 2016, Juan Manosalvas était menacé d’expulsion au 1er janvier 2017. (@EchosBusiness).

Les Tiers-lieux : là où le travail se transforme. L’expression « Tiers-lieux » est une traduction de la notion de « Third Place » issue de l’ouvrage de Ray Oldenburg, The Great Good Place, paru en 1989. L’analyse du sociologue américain montre l’existence de lieux tiers, par opposition aux deux espaces que sont l’habitation et le lieu de travail : ces derniers se distinguent par un certain isolement de l’individu, à l’inverse de Tiers-lieux qui offrent la possibilité de nouer des relations sociales. – Le Labo de l’ESS est un think tank qui construit, par un travail collaboratif, des axes structurants de l’économie sociale et solidaire, à partir d’initiatives concrètes, innovantes et inspirantes issues des territoires. (@lelabo_ess).

#Economie

Les secteurs économiques touchés par l’ubérisation. Entrée dans le dictionnaire français en mai 2016, l’ubérisation est au centre des débats politico-économiques. Elle est détestée des tenants de la protection sociale. Elle est adoubée par les chantres d’une flexibilité du travail. Galvaudé, récupéré, mal compris, le phénomène macro-économique possède ses parangons médiatiques, dont le géant mondial du VTC qui lui a donné son nom, Uber. L’uber-économie est un concept surmédiatisé encore très flou dans sa définition précise. Pour mieux comprendre l’ubérisation, quelles sont ses caractéristiques et ses acteurs, la banque d’affaires, Clipperton, spécialisée dans les nouvelles technologies, a sorti en décembre une étude dans laquelle : « On peut constater trois caractéristiques principales dans cette économie. Primo, son impact sur l’organisation du travail; secundo, une conquête agressive avec des moyens qui fonctionnent sur des gros marchés ; tertio, une transaction qui se fait toujours sur une plateforme. C’est par exemple ce qui fait la force d’Uber et génère le débat juridique autour de la gestion de la transaction ». (@INfluencialemag).

#Monnaie

« I think that the Internet is going to be one of the major forces for reducing the role of government. The one thing that’s missing, but that will soon be developed, is a reliable e-cash ». (« Je pense qu’Internet sera l’un des vecteurs principaux dans la réduction du rôle de l’État. La seule chose qui manque, mais sera bientôt développée, c’est une e-monnaie fiable. ») Ainsi parlait, en 1999, Milton Friedman, économiste américain de l’École de Chicago. Prédiction réalisée puisque le bitcoin, la plus célèbre des monnaies virtuelles, a dépassé à nouveau le seuil des 1 000 dollars, le 2 janvier 2017 (1 024 dollars à 16h31 selon les chiffres de l’agence Bloomberg). Tendance corrigée depuis, puisque son cours s’effondre de plus de 20 % le jeudi 5 janvier et se stabilise autour de 900 dollars les jours suivants pour une capitalisation boursière de $14 191 344 388. Nous pouvons dès lors nous interroger sur les origines de ces événements et sur la pérennité de ces chiffres record. A lire : Bitcoin a atteint des montants record et après ? (@Contrepoints).

#Media

Une cinquantaine d’ex journalistes de la chaîne d’information en continu I-Télé lancent vendredi 20 janvier un nouveau média, « Explicite » qui sera diffusé uniquement sur les réseaux sociaux. L’équipe d’Explicite explique : « Nous voulons nous remettre au service des gens et retrouver le lien avec eux sur les réseaux sociaux », et précise aussi : « Nous voulons faire de l’info qui réponde aux questions des gens. Et nous ne sommes pas là pour donner notre opinion ». Sur l’organisation, Explicite revendique une « logique d’agence », sans « hiérarchie ». L’équipe envisage un appel aux dons pour financer les frais. (@LeMondefr).

En Turquie, la résistance s’organise sur le Web. ans la Turquie d’Erdogan, minée par un black-out sur la presse indépendante, ils ont fait de leur smartphone leur nouveau studio d’enregistrement télévisé. La trentaine, parfois la vingtaine, une nouvelle génération de journalistes turcs défie la censure sur Internet en utilisant l’application Periscope. « Avec la fermeture en série des médias, notre espace d’expression est de plus en plus restreint. Il nous a fallu inventer d’autres façons d’informer, trouver des chemins de traverse. Le Web est devenu notre nouvelle agora », confie une reporter qui participe à ces nouvelles télévisions sur le Web. (@Le_Figaro).

StreetPress lance StreetVox, un média-réseau pour la présidentielle. « Nous ne pouvions pas laisser passer la présidentielle de 2017 sans participer… » Johan Weisz-Myara, fondateur de StreetPress, explique aussi simplement que cela pourquoi son média pure player, consacré aux jeunes urbains d’Ile-de-France, lance lundi 9 janvier Streetvox, un projet politique participatif. Il se veut à la fois média et réseau : il promet de donner la parole à des non-journalistes en publiant des « vox », courts témoignages ou coups de gueule, en vidéo ou en texte, sur les réseaux sociaux. « Sur le Web, la fachosphère est forte et bien présente sur Facebook, YouTube ou Twitter, précise M. Weisz-Myara. En comparaison, la gauche est faible, notamment parce qu’elle réagit encore avec des tribunes papier, un format ancien qui circule moins sur les réseaux sociaux. » StreetPress se veut un « média engagé de la nouvelle génération » et s’assume « à gauche ». Il va mobiliser des acteurs de la société civile pour tenter de riposter aux polémiques de la campagne, parfois lancées en ligne par l’extrême droite. Mais aussi pour essayer d’imposer des thèmes, souvent très divers. (@LeMondefr).

#MediaSocial

Facebook déploie son dispositif contre les « Fake News » en Allemagne. Facebook a annoncé dimanche la mise en place de mesures pour lutter contre la diffusion de « fake news », ou fausses informations, en Allemagne. Le réseau social collabore avec l’association de journalisme d’investigation Correctiv, qui sera en charge de vérifier la véracité des publications, et cherche à rassembler d’autres organismes pour étendre le dispositif, selon AP. Facebook n’a pas choisi l’Allemagne au hasard pour lancer sa lutte anti-fake news. Les élections fédérales vont se tenir en septembre prochain et les dirigeants allemands ont exprimé leurs craintes concernant l’influence sur le scrutin des fausses informations, à l’image de ce qu’il s’est passé lors la présidentielle américaine. (@latribune). A lire aussi: Facebook déploie ses outils anti-désinformation en Allemagne. (@Numerama).

#Cybersecurite

Les inquiétantes perspectives de 2017Les années se suivent et, malheureusement, se ressemblent sur le front de la cybersécurité en entreprise. Pour son panorama de la cybercriminalité, le Club de la sécurité de l’information français – le Clusif pour les familiers – souligne, cette fois encore, les risques très courants générés par le phishing (à l’origine du vol de données au Parti démocrate américain), des logiciels rançonneurs et la fraude au président . Mercredi 11 janvier, les experts du Clusif ont présenté un point d’étape de leur veille continue sur le sujet. Après avoir pointé une année 2016 riche en sombres records et en scénarios d’attaques de plus en plus réfléchis , ils ont aussi esquissé de nouveaux périls à prendre en considération en 2017. (@EchosBusiness).

La cryptographie, un enjeu mathématique pour les objets connectés. Fin octobre 2016, une attaque a paralysé pendant plusieurs heures des sites web tels que Twitter ou eBay. Avec une spécificité : elle émanait de milliers d’objets connectés mal protégés par leurs concepteurs ou leurs utilisateurs, une vulnérabilité exploitée par le malware Mirai qui les a transformé en relais pour rediriger des flux de données considérables vers le serveur attaqué. Une attaque évitable ? Oui, selon Benjamin Smith, chercheur en cryptologie au laboratoire d’informatique de l’école Polytechnique, pour qui la solution passe par de meilleures stratégies de protection (comme définir des mots de passe plus complexes), mais également par la systématisation du cryptage des échanges. Lire les explications de @Sciences_Avenir.

#YesWeLike

Si Mark Zuckerberg devenait vraiment Président des Etats-Unis. Tout a commencé le 3 janvier à 22h43 avec ce post de Mark Zuckerberg expliquant sa bonne résolution pour l’année 2017 : aller à la rencontre des gens dans chaque état des USA. Et à peu près tous les médias américains ont titrés : « Is Zuckerberg running for president ? » Cela va de pair avec l’idée que ces plateformes étant déjà des objets politiques, il est tout à fait logique que ceux qui les construisent deviennent eux-mêmes des acteurs. Mais se pose maintenant une question : ce serait quoi les Etats-Unis si Mark Zuckerberg les présidait ? (@franceculture). A lire aussi : « Yes We Like » : Zuckerberg en route pour la Maison Blanche ? Par Olivier Ertzscheid, chercheur en sciences de l’information (@rue89).

Et si Google, Amazon, Facebook, Apple (aka GAFA) et d’autres entreprises du numérique avaient changé de nature ? Et si ces entreprises étaient devenues des partis politiques, ayant vocation à transformer le monde, ainsi que les rapports entre les êtres humains ? Questions que se pose le journalise Laurent Calixte. Il explique dans son article paru sur le site Medium, que les GAFA cherchent la réalisation d’une « idéologie » qui porte le nom de libertarianisme et dont la devise définie par le part libertarien américain est : « Minimum government, maximum freedom ». Il affirme ensuite que cette orientation politique à deux visages : « D’un côté, un attachement à des valeurs souvent qualifiées “de gauche” (libre circulation des migrants, défense des minorités visibles, discours favorable à l’égalité des droits femmes-hommes), de l’autre côté, une vision “de droite” (individualisme, liberté économique quasi absolue, volonté expresse de réduire au maximum la facture fiscale). » Faut-il donc avoir peur des Google, Amazon, Facebook et Apple ? Ces entreprises sont si puissantes qu’elles peuvent menacer la souveraineté de nos choix. Ces interrogations ont alimenté le débat lors de l’émission de l’Atelier des médias sur RFI du 16 janvier. A lire aussi Loyauté des plateformes, d’accord, mais loyauté à quoi ? Par Godefroy Beauvallet, vice-président du Conseil national du numérique (@rue89).

Citation : « La liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir et à n’être point contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir. » Montesquieu (L’esprit des lois).

16 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 16 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Automatisation

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Les robots vont détruire nos emplois – et nous ne sommes pas prêts pour celaTwo-thirds of Americans believe robots will soon perform most of the work done by humans but 80% also believe their jobs will be unaffected. Time to think again. Crédit photo : The Pepper robot, which can be used in fields such as healthcare, technology, education and retail. Photograph: Christopher Jue/EPA. (@Guardian).

Un chercheur belge rend les robots moins effrayants. Gabriël Van De Velde, chercheur à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), a développé un algorithme qui permet de doter les robots de mouvements de la bouche ressemblant plus à ceux des humains. (@7sur7).

#IntelligenceArtificielle

Comment l’intelligence artificielle investit-elle les magasins ? L’intelligence artificielle (IA) fait les gros titres, et pour cause : 2 017 devrait être l’année de l’adoption « massive » de cette discipline par les entreprises. Pour ne pas rater le virage de cette transformation numérique, les marques devraient pouvoir compter sur Microsoft, positionné « dans une démarche de démocratisation de l’intelligence artificielle et d’intégration dans les processus métiers », affirme Laurence Lafont, directrice de la division Marketing & Operations de Microsoft France, lors d’une conférence de presse organisée par l’entreprise informatique, le 10 janvier. Dernier exemple en date, annoncé lors de l’édition 2 017 du CES de Las Vegas : l’intégration de Cortana (IA de Microsoft) au sein des voitures Nissan – ainsi, cette IA agit comme un copilote attentionné, capable de proposer un itinéraire bis ou de penser à l’entretien du véhicule, par exemple. Mais, à quelques jours de l’ouverture de la NRF Retail’s BIG Show 2017, le 15 janvier, ce sont les bénéfices sur le secteur du retail et de l’expérience client que Microsoft a souhaité démontrer. (@Emarketing_fr).

#Territoire

Que peut le numérique pour les territoires isolés ? Les territoires isolés connaissent un sentiment de décrochage. Et les populations qui y vivent ont le sentiment que la transition numérique, cette mutation structurelle de l’ensemble de notre tissu productif, social et politique, est une menace. Ce rapport, issu d’un groupe de travail présidé par Elisabeth Bargès (Google France) et Thierry Pech (Terra Nova), fait le pari contraire. Il formule sept propositions pour que la transition numérique dans les territoires isolés puisse répondre à un impératif de développement économique et à une ambition d’inclusion sociale et civique. Télécharger cette étude. (@_Terra_Nova).

L’avenir des territoires intelligents. Le 8 décembre dernier, la session FUTUR #territories explorait « le futur des villes et territoires intelligents » au siège de Cap Digital à Paris. L’occasion de découvrir 3 projets concrets autour de la smartcity. (@Demain_la_Ville).

« Le numérique doit être une chance pour les zones rurales. C’est la troisième obligation après l’eau et l’électricité », estime John Billard, maire de Le Favril (Eure-et-Loir) et vice-président de l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF). Numériquement peu vascularisées, 3 576 communes françaises (c’est 10 % de leur total) connaissent aujourd’hui « un sentiment de décrochage », comme on peut le lire dans le rapport de Terra Nova et Google France. D’un côté, l’économie s’est métropolisée dans un mouvement de concentration des richesses en ville, de l’autre la fragilité des finances publiques a amaigri les budgets des territoires. C’est sans compter les sites industriels excentrés qui perdent en compétitivité face à la concurrence internationale. (@MashableFR)

#Revenu

L’article à lire pour comprendre le débat sur le revenu universel. Considérée jusqu’à peu comme une utopie, la création d’un revenu universelen France est largement débattue depuis quelques mois au sein de la classe politique, notamment entre les candidats de la primaire de la gauche. Réponse à la raréfaction du travail pour les uns, outil de liberté pour les autres, l’idée divise à droite comme à gauche. Dans le monde, plusieurs pays comme les Pays-Bas ou l’Inde ont lancé des initiatives allant dans ce sens, afin de répondre à l’évolution du monde du travail. Mesure émancipatrice ou piège économique ? @Franceinfo fait le point.

#Justice

Une circulaire détaille l’usage des nouvelles technologies en matière de procédure pénale. Une  circulaire de 69 pages a été publiée au bulletin officiel du ministère de la Justice. Elle explique aux procureurs et autres magistrats les méandres de la loi du 3 juin 2016 sur la procédure pénale, la lutte contre le crime organisé et le terrorisme. Un texte très porté sur les nouvelles technologies.« Certaines dispositions de cette loi, explique la circulaire, offrent aux magistrats des outils permettant de lutter plus efficacement contre les organisations criminelles, lesquelles recourent à de nouveaux moyens afin de déjouer les surveillances techniques mis en place par les services enquêteurs ». Signée Robet Gelli, directeur des affaires criminelles et des grâces (DACG), ce document est précieux en ce qu’il contient une foultitude de fiches techniques. La circulaire épluche cette mise à jour de notre législation, par exemple le cadre de l’interception des correspondances numériques futures (articles 100 et 706-95 du Code de procédure pénale). (@nextinpact).

#Economie

Ces dernières semaines des chauffeurs de VTC ont manifesté pour dénoncer leur précarité et la politique tarifaire d’Uber qu’ils jugent défavorable. Pour l’économiste et co-auteur du livre « Travailleur au XXIe siècle », Gilbert Cette a expliqué sur franceinfo mercredi 4 janvier, que « il aurait fallu bien en amont que l’exercice de la profession de taxis connaisse des mutations appropriées ». Il ajoute que « pour protéger le travailleur on a élaboré un droit social et un droit du travail, et les travailleurs d’Uber n’en bénéficient pas. » (@franceinfo).

VTC : quel modèle pour la plateforme collaborative qui veut contrer Uber ? Petite révolution en vue dans le secteur des voitures de transport avec chauffeur (VTC) ? La question semble légitime alors que l’association Mobilité Transport (AMT), qui regroupe près de 200 entreprises et plus de 1.500 chauffeurs, a annoncé ce week-end qu’elle lancerait au mois de février une application « 100% collaborative », destinée à mettre en relation des chauffeurs VTC et des clients, sans passer par les plateformes. Par « 100% collaborative », l’AMT entend « zero commission ». Ainsi « la totalité du chiffre d’affaires du chauffeur lui sera reversée », a indiqué à La Tribune Joseph François, président de l’AMT. Cette annonce tombe au moment où des chauffeurs manifestent à nouveau, notamment contre Uber, afin de peser sur les discussions en cours avec le nouveau médiateur Jacques Rapoport. Les chauffeurs VTC reprochent entre autres aux plateformes – qui mettent en relation des chauffeurs et des clients, fixent les tarifs et prennent un pourcentage sur le prix de chaque course – des commissions trop élevées (de 10% pour Marcel à 25% pour UberX) et des tarifs trop bas. C’est notamment la plateforme Uber qui est visée par leurs protestations, et un premier mouvement, avant Noël, avait conduit le gouvernement à engager une médiation, toujours en cours, et à laquelle participe l’AMT. « Cette économie de l’ubérisation est arrivée à bout de souffle », commente Joseph François. C’est pourquoi, en ce début d’année, l’AMT a décidé de préparer « l’après-Uber », explique-t-il. Et d’agir avec la création de cette plateforme collaborative, qui, selon lui « permettra à la fois d’améliorer les revenus du chauffeur VTC et ses conditions de travail ». (@latribune).

Les Tiers-lieux : là où le travail se transforme. L’expression « Tiers-lieux » est une traduction de la notion de « Third Place » issue de l’ouvrage de Ray Oldenburg, The Great Good Place, paru en 1989. L’analyse du sociologue américain montre l’existence de lieux tiers, par opposition aux deux espaces que sont l’habitation et le lieu de travail : ces derniers se distinguent par un certain isolement de l’individu, à l’inverse de Tiers-lieux qui offrent la possibilité de nouer des relations sociales. Il ne s’agit pas, dans cette étude, d’une description normative ou programmatique : ce sont des espaces existants qui sont étudiés, comme des cafés, bars, librairies, bureaux de postes, salons de coiffure, etc. Ces endroits sont caractérisés par : des services gratuits ou peu chers, une bonne accessibilité, des « habitués » qui s’y réunissent régulièrement, la convivialité et, le plus souvent, de quoi se restaurer. Oldenburg pointe la valeur sociale de ces lieux inclusifs pour le développement de l’engagement citoyen et la dynamique démocratique : les personnes y évoluent dans un contexte d’égalité sociale (on n’y juge pas le statut social de l’individu), y prennent l’habitude de s’associer et y accèdent à une forme de soutien du groupe. Les Tiers-lieux sont avant tout des endroits de rencontre et de conversation informelle, constructive et joviale. (@lelabo_ess).

#Ville

« Des villes intelligentes… pour les citoyens ». Pour le politiste Yannick Rumpala, maître de conférences en science politique à la faculté de droit et de science politique de l’université de Nice, la notion de « smart city » doit laisser la place à celle de « fab city », où les habitants s’approprieraient les technologies pour produire richesse et bien-être à leur échelle. (@LeMondefr). A lire : « Pour une Smart City d’intérêt général »

Mobilité et smart city : ne laisser personne au bord de la route. Penser la mobilité pour la ville de demain, c’est bien ; mais une mobilité adaptée à tous, c’est mieux. Car aujourd’hui, certaines franges de la population sont laissées sur le bord de la route, aux yeux du Laboratoire de la mobilité inclusive (LMI), un think tank, ou plutôt un action tank, créé il y a quatre ans à l’initiative de Wimoov (plateforme qui accompagne les publics fragiles vers une mobilité durable et autonome) et de Total. L’objectif du laboratoire, qui rassemble aujourd’hui 17 acteurs de la société civile, de la sphère publique et du privé – parmi lesquels le Secours catholique, la Croix-Rouge, l’Ademe, Pôle emploi, le Conseil national des missions locales, La Poste, la fondation PSA, Michelin, Transdev et Keolis -, est de faire émerger le thème de l’accès à la mobilité dans le débat public. (@latribune).. A lire : Pas de Smart City sans Smart Mobility !

#Harcelement

Une jeune internaute publie le SMS dragueur d’un technicien pour « avertir sur ce genre de pratique ». Les témoignages se multiplient. Sous le hashtag #harcelementdomicile, des femmes dénoncent le harcèlement dont elles ont été victimes après avoir communiqué leur numéro ou leur adresse à une entreprise. Tout a commencé lundi 16 janvier, avec le tweet d’une jeune femme, Buffy Mars, qui a diffusé le message qu’un technicien lui a envoyé. Elle raconte son expérience à @franceinfo.

#Quantique

L’ordinateur quantique, cent millions de fois plus rapide qu’un PCImaginez un ordinateur si puissant qu’il pourrait réaliser, en un clin d’oeil, autant de calculs qu’un ordinateur traditionnel en dix mille ans. Pour la plupart des scientifiques, ce monstre de puissance n’existe pas encore. Les experts de D-Wave, une société canadienne dans laquelle Google a investi, affirment pourtant l’avoir mis au point. Ils l’auraient même déjà vendu à plusieurs grosses sociétés américaines, comme Amazon ou Lockheed Martin. Jusqu’ici, les ordinateurs fonctionnaient avec des transistors qui s’allument et qui s’éteignent. Ces transistors servaient de base au codage de l’information sous forme de 0 et de 1. Mais, avec l’ordinateur quantique, tout change. Ce sont désormais des microparticules, telles que les photons et les électrons, qui se chargent de faire circuler l’information. Ces particules invisibles à l’oeil nu ont de bien étranges propriétés: elles peuvent être dans deux endroits ou dans deux états différents (0 et 1) à la fois.  L’ordinateur quantique n’est plus simplement une théorie, constate l’expert. Il est bel et bien en train de prendre forme.  (@LExpress).

15 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 15 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Oiseaux emblématiques de la réserve naturelle des Sept-Iles, dans les Côtes-d’Armor, fous de Bassan et macareux moines suscitent l’inquiétude car leur population diminue (les macareux étant même menacés d’extinction) alors qu’ils y constituent la seule colonie de France métropolitaine. (@france3Bretagne).

#Media

La Voix du Nord va perdre un quart de ses effectifs. La rumeur courait depuis plusieurs mois dans les couloirs de La Voix du Nord. La direction du grand quotidien nordiste devait présenter depuis des mois un plan de réduction des effectifs. Quelle allait être son ampleur? Quels services allaient être touchés? Plongés dans le doute depuis cet été, les 710 salariés ont découvert le 3 janvier au soir, par le biais d’un article desÉchos , qu’un quart d’entre eux allaient être amenés à quitter l’entreprise d’ici à la fin 2018. Près de 180 postes sont concernés sous la forme de départs volontaires et de reclassements internes. Seuls les informaticiens seront épargnés. «L’abattement était général. Il y a aujourd’hui de l’inquiétude, de l’incompréhension, mais aussi une colère qui monte», affirme un élu du personnel. (@figaro_economie).

Dimoitou, ou comment faire passer l’info aux enfants : Ouest-France lance un quotidien numérique pour les 7-12 ans (Le blog Soyons smart!). Sur leurs tablettes, smartphones ou ordinateurs, les enfants de 7 à 12 douze ans vont pouvoir désormais lire ou écouter l’actualité en français et en anglais, grâce à dimoitou news, nouveau journal numérique de Ouest-France. Cette formule interactive est spécifiquement adaptée à ces âges, y compris avec l’aide d’une psychologue qui « relit et corrige si besoin » quand l’actualité peut être traumatisante, a expliqué à l’AFP Philippe Simon, journaliste à Ouest-France en charge de la publication. Tous les soirs, à partir de 17H00, du lundi au vendredi, dimoitou news proposera aux enfants de décrypter cinq thèmes majeurs de l’actualité en France et dans le monde. Prix de l’abonnement : 4,99 euros par mois. (@france3Bretagne).

#LiensVagabonds

Facebook, sur la sellette, se rapproche des médias . A retenir cette semaine : – Le problème des médias est bien plus grave que les fake news ou les chambres d’écho ; – La BBC met en place une équipe spéciale pour débusquer les fake news ; – Comment Le Devoir (Québec) organise sa transformation numérique ; –Le WashPost créé une unité d’enquête rapide ; – Dans les rédactions, le lecteur a enfin plus de pouvoir que l’annonceur. (@Metamedia).

#Blockchain

La cybercriminalité décryptée : objets détournés, élections perturbées et Blockchain dépouillée. Le 11 janvier, le Clusif (Club de la sécurité de l’information français) dévoilait son 15ème panorama de la cybercriminalité, une analyse des principaux événements de 2016 en matière de cybersécurité. Une année qui aura vu le sujet faire les gros titres, avec une recrudescence des attaques spectaculaires. Pour le colonel Emmanuel Germain, directeur général adjoint de l’Anssi, le second semestre 2016 marque d’ailleurs une accélération des attaques aboutissant à une alerte de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information : « depuis cet été, nous constatons un doublement des incidents qui nous parviennent. Nous sommes passés de 2 à 4 incidents avérés par semaine en moyenne. Et cette tendance va se poursuivre avec le développement du cyberespace, porté par l’IoT ». Des objets connectés qui ont montré leur capacité de nuisance en 2016, avec ces botnets constitués à partir d’objets insuffisamment sécurisés pour lancer des attaques très puissantes. « On atteint des volumes d’attaques qui avaient été théorisés, mais jamais démontrés jusqu’alors », explique Fabien Cozic, de la société Arca Conseil. (@frsilicon).

Quelle direction doivent prendre les banques ? « Blockchain. » Le mot est sur toutes les lèvres des spécialistes et décideurs de la finance, depuis plusieurs mois déjà. Certains frétillent, d’autres tremblent mais personne n’y est insensible. C’est que le potentiel disruptif de la technologie blockchain est immense. L’ensemble des métiers basés sur le recueil de transactions sera impacté, dans les années – sinon les mois – à venir. Avec la blockchain, la robotisation des opérations connaît un coup d’accélérateur sans précédent. Les tâches manuelles d’enregistrement ou de validation des transactions sont désormais entièrement prises en charge dans cette base de données sécurisées et distribuées entre plusieurs utilisateurs. Le risque pour une banque de se voir court-circuiter par un nouvel acteur est donc réel. Mais dès lors, comment identifier les initiatives à suivre de près ? (@journaldunet).

#Robot

L’Europe rêve d’un statut légal pour les robots. Dans un rapport adopté le 12 janvier 2017 en commission des affaires juridiques, le Parlement européen appelle de ses voeux la création d’un cadre juridique européen dédié à la robotique et à l’intelligence artificielle (IA). Et propose des pistes de réflexion. Il s’agit, selon la rapporteure et députée luxembourgeoise Mady Delvaux, de garantir un niveau standard de sûreté et de sécurité. Le rapport concerne les robots industriels, ainsi que les robots de soins ou de divertissement, les véhicules autonomes ou encore les drones, mais pas les armes. « On entend par robot une machine physique équipée de capteurs et interconnectée à son environnement dans le but d’échanger et d’analyser des données », a expliqué Mady Delvaux sur le site du Parlement. Pour « garantir que les robots sont et restent au service de l’Homme, nous avons besoin de créer de toute urgence un cadre juridique européen », a précisé l’eurodéputée de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates. (@frsilicon).

Des robots et des petits génies en compétition à Talence. Samedi 14 janvier, dans le grand amphi de l’ENSEIRB, une école d’ingénieurs de Talence, les concurrents venus de tout le grand Ouest se sont affrontés par robots interposés. Des robots conçus et programmés par les collégiens eux-mêmes. Une compétition à finalité pédagogique pour ces ingénieurs en herbe. (@F3Aquitaine).

#RevolutionNumerique

Ce n’est pas une raison pour perdre la tête. Le monde de l’entreprise est préoccupé. D’un côté, le mythe du client fidèle a vécu, nous vivons à l’ère d’un zapping débridé par une consommation en berne. De l’autre, dans une économie de désintermédiation toujours plus à la mode, trois gars dans un garage peuvent devenir en six semaines votre pire concurrent grâce à un site Web en bêta et un vague modèle d’affaires… Rien de neuf sous le soleil ! Sauf qu’à l’heure de la com’ « haute fréquence » (façon trading), on ne voit pas le coup venir. Plongé dans le temps réel, le décideur n’a plus qu’une seule arme pour la conduite stratégique de son entreprise : sa capacité créative et permanente d’adaptation. Alors, il doute de tout, de son fonds de commerce, de ses hommes… est poussé par des consultants chantres de la révolution digitale contre « l’uberisation », pressé par des actionnaires inquiets. Et il lit partout que la réponse pour survivre, c’est de « transformer ». (@INfluencialemag).

Le numérique offre une seconde chance aux littéraires. Les humanités représentent aujourd’hui une chance pour la République d’offrir à sa jeunesse un espace d’intelligence et de culture communes, réunissant des personnalités venues d’horizons divers mais ayant des objectifs personnels, professionnels, familiaux différents. Mais ce cadre particulier de la formation est pensé comme un rapport top-down, pour parler à la moderne, un rapport condescendant de la part des institutions vers les jeunes adultes qui ne perçoivent aucun gain immédiat à adhérer au principe de cet humanisme scolaire qui ne semble pas, ou si peu, représenté dans le monde économique qui s’offre à eux. Une des raisons principales de la désaffection dont souffrent aujourd’hui les filières traditionnellement dévouées à l’humain dans la formation scolaire (les lettres, l’histoire, la linguistique, la géographie humaine) puis universitaire trouve sans doute une partie de son explication dans ce débrayage entre les attentes de la formation humaniste suspectée d’être idéale et la «réalité» professionnelle dont il semble évident à tout le monde qu’elle s’économise de penser l’humain au cœur du système et qu’elle est dévouée à des impératifs empruntés aux sciences dures, forcément plus «réalistes», plus «pertinentes» que ne le sont les premiers. (@slatefr).

#Internet

Infidèlement vôtre : que se passe-t-il quand une cyber-liaison devient réelle ? Juin 2015 pourrait bien devenir le mois où l’infidélité en ligne a été révélée publiquement. Cette date coïncide en effet avec l’un des plus énormes et significatifs piratages de l’histoire, quand la base de données Ashley Madison a été victime d’une effraction et mise en ligne. Ashley Madison, un site de rencontres ciblé sur les gens mariés ou en couple, comptait plus de 36 millions d’abonnés, dont 86 % d’hommes. Moins d’un an plus tard, les technologies d’immersion comme la réalité virtuelle (RV) et la réalité augmentée (RA) se généralisaient. Alors, que se passe-t-il lorsque l’infidélité en ligne télescope la réalité virtuelle ? (@FR_Conversation).

#Economie

Hinter, la filiale très rentable et illégale d’Uber. Depuis 2014, par l’intermédiaire de sa filiale Hinter, le géant des applications de VTC a loué à des centaines, voire à des milliers de chauffeurs « partenaires » une licence temporaire leur donnant le droit de travailler. En deux ans, ce discret business lui a rapporté plus de 440 000 euros net. Mais pour le gouvernement, « cette pratique est illégale ». Les révélations de @Mediapart.

#FakeNews

Comment détruire le modèle d’affaire des fake news ? Un jour de novembre, un professeur de sciences de la terre et de l’environnement nommé Nathan Phillips a visité Breitbart News pour la première fois et a été surpris de voir s’afficher sur le site ultraconservateur, raciste, antisémite et suprémaciste américain des publicités pour son université. Pourquoi un programme de science de l’environnement voudrait-il être promu sur un site qui nie l’existence du changement climatique ? Il a donc informé les administrateurs de l’université qui l’on assuré que leurs annonces ne paraîtraient plus sur Breitbart. M. Philips venait de s’engager dans une nouvelle forme d’activisme, explique la journaliste Pagan Kennedy dans une tribune pour le New York Times. (@internetactu).

#Data

Sur les réseaux sociaux, combien valent vraiment vos données personnelles ? Dans le monde des big data, combien valent vraiment vos données personnelles sur Facebook ? Les recettes publicitaires du réseau social ne cessent de croître de façon exponentielle : 17 milliards de dollars pour 2015, contre 764 millions en 2009. Et combien d’euros gagnés grâce à votre propre activité ? Pour l’usager, il est souvent délicat de répondre à cette question, tant l’opacité sur les algorithmes utilisés par les plate-formes (dont réseaux sociaux) est grande. Mais une extension gratuite pour le navigateur Chrome (bientôt disponible aussi pour Opera et Firefox) développée par des chercheurs de l’Université de Madrid permet d’estimer en temps réel la valeur économique dégagée par votre profil au fur et à mesure du temps passé sur le site de Mark Zuckerberg… un travail de recherche qui interroge d’ailleurs la valeur commerciale globale de nos données et les modes de régulation possibles. (@Sciences_Avenir).

14 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 14 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x

Un iceberg colossal s’apprête à se détacher de l’Antarctique. Un iceberg géant, attaché à une plateforme de glace de l’Antarctique nommée Larsen C, est sur le point de se détacher et de flotter en mer ouverte, selon des scientifiques. Cet immense monstre polaire d’une épaisseur de 350 m, agit comme une barrière de glace qui bloque, notamment, les courants des glaciers qui l’alimentent constamment. Sans son soutien, ces derniers s’écouleraient directement en mer en augmentant le niveau des eaux du monde entier. C’est aujourd’hui un morceau d’une surface de 5 000 km2 qui menace de céder. (@Numerama).

#Internet

Google abandonne son projet de drones InternetLa rationalisation des investissements fait une nouvelle victime chez Alphabet, la maison-mère de Google. Mercredi 11 janvier, la société de Mountain View a confirmé l’abandon de son projet de drones capables de fournir une connexion haut débit à Internet. Cette décision a été prise l’an passé mais n’avait jusqu’à présent pas été annoncée officiellement. Elle s’inscrit dans le cadre de la politique de contrôle des coûts mise en place depuis deux ans. D’autres initiatives pourraient ainsi connaître le même sort. (@JeromeMarinSF).

#Commerce

Comment la réalité augmentée conquiert le commerce. 2016, année de la réalité augmentée ? D’un point de vue technique, non : cela fait plusieurs années que cette technologie (à ne pas confondre avec la réalité virtuelle) est au point. Mais l’invraisemblable succès de Pokémon Go a enfin permis à M. Tout-le-monde, pourvu qu’il possède un smartphone, de s’approprier cet outil qui ajoute une couche d’information supplémentaire à ce qu’il a sous les yeux. Les marques, dont certaines ne se sont pas privées de surfer sur le phénomène, commencent d’ailleurs à intégrer la réalité virtuelle à leur arsenal marketing. Exemples. (@LExpress).

#Justice

La justice prédictive est-elle la panacée ? « Une mauvaise transaction vaut mieux qu’un bon procès », dit l’adage. Pour en accepter l’augure, les justiciables ont désormais à leur disposition une boule de cristal judiciaire : l’intelligence artificielle. Plusieurs plateformes dédiées fleurissent sur la Toile, avec leur lot de prédictions issues d’algorithmes qui agrègent, analysent et croisent des milliers de données issues des décisions de justice. On peut ainsi connaître à l’avance ses chances de gagner son procès, les indemnités allouées dans des cas de figure comparables, la durée prévisible de la procédure, les arguments qui ont le plus pesé sur la décision du juge, etc. Cette technologie peut donc faire économiser du temps et de l’argent à tous ceux qui d’après les prédictions de l’outil connaîtront un échec judiciaire. (@LePoint).

Présidentielle2017

Les étonnants favoris de YouTube. Pour s’émanciper des médias, toucher les jeunes et mobiliser leurs troupes, la plupart des candidats à la présidentielle ont lancé leur chaîne en ligne. Si les figures des partis de gouvernement rament, les autres, Jean-Luc Mélenchon en tête, buzzent. Tous les partis ont été séduits par les avantages de YouTube ou de Dailymotion. « Ils peuvent y délivrer leur message sans être parasités par un adversaire ou un journaliste, pour un coût modique », analyse Thierry Vedel, chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po. Il faut toutefois relativiser l’importance du phénomène, loin de toucher les 45 millions d’électeurs français. « Sur YouTube et les réseaux sociaux, on prêche surtout les convaincus », juge Thierry Vedel, (@LeParisienMag).

Avec les réseaux sociaux, les opinions submergent l’info. Ils prennent parti, contournent et influencent les médias traditionnels, offrent une tribune à tous, extrémistes compris, ou propagent des rumeurs en éclipsant l’information factuelle : comme aux États-Unis, les réseaux sociaux et sites partisans bouleversent la campagne présidentielle française. Encore plus qu’en 2012, Facebook, Twitter et YouTube sont devenus incontournables : 38% des Français s’informent aujourd’hui par internet, dont 17% par les réseaux sociaux, Facebook en tête, selon une enquête de Médiamétrie auprès de 3.000 personnes. Si les plus âgés écoutent aussi télé et radio, 77% des 18-24 ans s’informent par internet, dont 63% par les réseaux sociaux. Leur principal attrait: des contenus personnalisés, fournis par les partages des « amis » et triés par des algorithmes qui collent aux préférences des internautes. Une information segmentée, aux antipodes du JT pour tous. (@le_Parisien).

#MediaSocial

Une ado se suicide en live sur Facebook, la police peine à stopper la vidéo. Katelyn Nicole Davis, une Américaine de 12 ans, a diffusé son suicide sur Facebook Live, le 30 décembre. Une vidéo « gore » partagée en masse, que Facebook n’avait toujours pas supprimée jeudi. La police de Cedartown en Géorgie, dans le sud-est des États-Unis, a reconnu être dépassée par la propagation sur internet de la vidéo du suicide d’une jeune fille de 12 ans, malgré les appels à sa suppression. Katelyn Nicole Davis a retransmis sur l’application de diffusion en direct Facebook Live, le 30 décembre, une vidéo d’environ 40 minutes sur laquelle son téléphone la filme dans un jardin en train d’attacher une corde à un arbre, puis dire adieu à ses amis et à sa famille. (@LExpress).

Deux modérateurs souffrant de stress post-traumatique attaquent Microsoft. Deux anciens modérateurs de Microsoft, Jenry Soto et Greg Blauert, ont déposé une plainte contre leur ex-employeur, à qui ils reprochent de ne pas leur avoir apporté un soutien psychologique proportionné à leurs besoins, au regard des tâches qu’ils avaient à effectuer, rapporte le Guardian. Ces deux anciens membres de la « online safety team » du géant américain étaient chargés de consulter les contenus potentiellement illégaux signalés par les internautes ou par un programme informatique, et, le cas échéant, de les supprimer, voire de saisir les autorités, comme l’exige la loi américaine. (@LExpress).

#Numerique

La révolution numérique, une promesse d’innovation démocratique. Selon un étude réalisée par CSA pour Cofidis dont les résultats ont été publiés le 12 janvier 2017, l’économie collaborative rapporterait en moyenne 495 euros par an aux Français. Et de plus, elle serait utilisée par 95% des Français en tant que consommateur et par 81% d’entre eux en tant que « vendeur » (hôte Airbnb, conducteur Blablacar, vendeur sur leBoncoin). La pratique est même « régulière » pour 62% d’entre eux. Pour arriver au chiffre de 495 euros, l’étude additionne le montant moyen qui a été économisé par les utilisateurs de l’économie collaborative, soit 257 euros, et la somme gagnée en vendant leurs biens ou en proposant leurs services : 238 euros par an en moyenne. Le gain obtenu par l’économie collaborative est donc considéré dans un sens très large, car il peut inclure des choses aussi diverses que la vente d’un meuble sur leboncoin ou l’économie réalisée en prenant un covoiturage au lieu d’un train pour le même trajet. (@Challenges).

La chronique de @jeremyjeanjean fait le point sur la révolution de l’intelligence artificielle : la définition de ce concept, son histoire, et les enjeux qu’engendre ce domaine technologique pour les entreprises. (@journaldunet).

#Algorithme

La transparence ne suffira pas. Kate Crawford et Mike Ananny ont publié un article de recherche plutôt intéressant sur les limites de l’idéal de transparence appliqué à la responsabilité algorithmique. Etre capable de « voir » un système est souvent entendu comme l’équivalent d’être capable de savoir comment il marche et comment on le contrôle. Pourtant, c’est loin d’être exactement le cas.L’institutionnalisation de « l’ouverture » et de la « transparence », leur transformation en concept « performatif » qui génère de la sécurité ou de la compréhension… a produit une production académique visant à caractériser les différentes et nombreuses formes que peut prendre cette transparence. Celle-ci est à la fois considérée comme une valeur publique permettant de mettre à bas la corruption, un moyen d’ouvrir les processus de décision et un outil complexe pour bien gouverner. Autant de moyens permettant de concevoir des systèmes responsables, efficaces et renforçant l’efficacité. Les chercheurs dressent néanmoins une rapide typologie de la transparence, sous forme de tensions. (@InternetActu).

#Economie

Maurice Lévy, le patron de Publicis, dans un entretien accordé au Financial Times en décembre 2014, expliquait que « Tout le monde commence à craindre de se faire ubériser. C’est l’idée qu’on se réveille soudainement en découvrant que son activité historique a disparu… ». Depuis, ce mot, ubérisation, est passée dans le langage commun, notamment suite au conflit qui a opposé Uber Pop aux chauffeurs de taxi.

« Ubérisation (nf) : changement rapide des rapports de force grâce au numérique. Au carrefour de l’économie du partage, de l’innovation numérique, de la recherche de compétitivité et de la volonté d’indépendance des Français, ce phénomène est une lame de fond qui va petit à petit impacter tous les secteurs de l’économie traditionnelle des services. » Définition donnée par l’Observatoire de l’Ubérisation, qui va tenir les assises de l’ubérisation le 25 janvier à Paris. Au programme : Comment s’adapter ? Doit-on lutter contre l’ubérisation ? Peut-on accompagner le mouvement ? Doit-on craindre d’être ubérisé ?

Bruno Teboul, Auteur du livre « Uberisation = économie déchirée ? », explique dans un article de @Libe du 25 juin 2015, que « l’emprise croissante de la technologie sur nos vies va nous entraîner vers un « robotariat » sans horaires de travail ni charges sociales qui abolira ce qu’il reste du prolétariat. L’uberisation n’est que la face émergée de l’iceberg, prémices du monde à venir. L’histoire est loin d’être écrite à ce stade mais il faut prendre conscience que ce mouvement dépasse et de très loin le cas de quelques professions qui n’ont pas su se moderniser à temps. »

Les dangers d’une ubérisation de l’agriculture et de l’agroalimentaire. D’après l’agro-économiste Jean-Marie Séronie, « le modèle Uber peut se transposer très rapidement » au secteur agricole, par exemple pour les travaux agricoles et les services de conseil. En effet, les « agriculteurs ont du temps et de la compétence : une plateforme pourrait leur permettre de proposer ce temps et ces compétences directement à d’autres agriculteurs, pour des travaux ou des actes techniques divers ; mais aussi sur des compétences de conseil et d’accompagnement », comme dans le domaine de l’agro-écologie et de nouvelles techniques agronomiques. En France, le site Kiloupoule loue des poules et l’entreprise Ecochèvre loue, quant à elle, des chèvres et des moutons à des entreprises et à des collectivités pour « l’entretien des espaces verts et des espaces naturels ». Au Nigeria, une application appelée Hello Tractor permet de mettre en contact des agriculteurs qui ont besoin d’un tracteur, mais qui n’ont pas les moyens d’en acheter un, avec des agriculteurs qui en ont un. L’entreprise californienne Feeding Forward, entend « devenir le Uber de la récupération de nourriture ». (@Wikiagri).