12 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 12 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xEn Californie, vignobles et maisons en proie aux flammesLes incendies dévastent une fois de plus la Californie (Etats-Unis), depuis dimanche. Mardi 10 octobre, ils ravageaient toujours huit comtés de cet Etat américain, 11 personnes ont péri à ce jour. Les régions viticoles situées au nord de San Francisco sont particulièrement touchées : le feu a détruit des milliers de maisons et de nombreux vignobles sont atteints par les flammes. (@franceinfo). Légende imageUn avion lance des produits destinés à ralentir le feu, le 9 octobre 2017. Crédit photo Mike Blake / Reuters.

#Sante

Le jeudi 28 septembre au CHU Amiens-Picardie, un robot, une imprimante 3D et trois chirurgiens pour opérer un enfant de 6 ans atteint d’une scoliose grave évolutive. Les chirurgiens ont préparé pendant un an l’opération en simulant l’opération avec un robot sur un mannequin dont la colonne vertébrale était identique à celle du garçon. « Le chirurgien planifie la chirurgie, le robot porte les instruments et prend en compte les mouvements du patient, apporte de la précision et la vision en trois dimensions », explique Dr Michel Lefranc, neurochirurgien ayant participé à l’opération. (@Sciences_Avenir). Voir la vidéo sur le site de @F3Picardie

Chirurgie assistée par robot : vers des interventions précises et moins invasives. La chirurgie assistée par robot gagne du terrain dans les blocs opératoires. Cette technologie se révèle précieuse pour les chirurgiens et moins douloureuse pour les patients comme l’explique le Professeur Karim Bensalah du CHU de Rennes sur le site de @france3Bretagne. Il s’en sert notamment lors de ses interventions en urologie.

#Entreprise

Etude : Une Française de moins de 30 ans sur deux prête à créer son entreprise. En France, 66% des femmes de moins de 30 ans affirment avoir de l’ambition, alors qu’elles ne sont plus que 45% passé la trentaine : aucune génération n’a compté autant d’”ambitieuses” que les millenials. C’est le principal enseignement de l’étude Viser haut, réalisée par OpinionWay pour la marque de prêt-à-porter Cache Cache, et destinée à comprendre et analyser le rapport des femmes à la réussite professionnelle. Si les 25-30 ans affichent leurs ambitions sans complexe, elles ne pêchent pas par naïveté et sont parfaitement conscientes qu’elles vont devoir affronter des vents contraires : 79% d’entre elles pensent que l’ambition des femmes a encore du mal à être acceptée par la société aujourd’hui. (@bymaddyness).

#Politique

Comment mieux faire participer les citoyens à la vie politique. Le 10 octobre s’ouvre une consultation publique sur l’association des citoyens aux procédures parlementaires. Une urgence démocratique dont la mise en œuvre soulève de nombreuses questions. C’est la mission d’un des sept groupes de travail lancé le 20 septembre dernier par François de Rugy, le président de l’Assemblée nationale, afin de rendre l’institution « plus démocratique, plus efficace et plus moderne ».  Sous la présidence de Cécile Untermaier (Nouvelle Gauche), dix députés issus de toutes les formations politiques sont chargés de rendre d’ici à décembre un premier rapport sur « La démocratie numérique et les nouvelles formes de participation citoyenne ». Leur feuille de route : déterminer les adaptations constitutionnelles nécessaires pour renforcer les possibilités d’intervention des citoyens dans la vie politique. (@LaCroix). A lire : La démocratie participative s’invite dans le débat politique.

#Justice

L’intelligence artificielle, l’avocat et le juge. Les algorithmes capables de donner sens à d’énormes quantités de données ont permis la « digitalisation du droit ». Cela a débouché sur des systèmes intelligents de justice prédictive et de gestion de l’information juridique. Comment les professionnels du droit, particulièrement les avocats et les juges, seront-ils impactés par cette révolution des données ? Le robot remplacera-t-il un jour le juriste ? (@FR_Conversation).

#Police

Comment la police australienne a infiltré et administré un site pédopornographique. Verdens Gang (« la marche du monde »), dit VG, plus grand tabloïd norvégien, révèle dans une enquête au long cours que la police australienne a administré durant près d’un an l’un des principaux forums pédophiles du monde, Childs Play. Fermé en septembre, celui-ci a compté plus d’un million de comptes enregistrés et plusieurs dizaines de milliers d’internautes actifs, dont une centaine de « producteurs », des prédateurs filmant et partageant leurs vidéos. Le site était uniquement accessible par le biais du navigateur anonyme TOR (The Onion Router), ce qui rendait très difficile l’identification de ses visiteurs par des moyens classiques, faisant de l’infiltration une option prioritaire pour les enquêteurs. « VG est désormais en mesure d’affirmer que la force opérationnelle “Argos” a infiltré le royaume des violeurs d’enfant sur le Dark Web pendant près d’un an – et que cette unité de police a elle-même partagé des photos d’enfants agressés sexuellement », écrit Verdens Gang dans une version en anglais de son enquête, publiée le 7 octobre. (@Pixelsfr).

#Cryptomonnaie

Les Etats commencent à s’intéresser aux cryptomonnaies. Les cryptomonnaies, comme le bitcoin, commencent à être prises au sérieux par les acteurs conventionnels de la finance. Vraie révolution ou arnaque ? Huit ans après son lancement confidentiel, le bitcoin, la toute première des monnaies cryptées a réussi à se faire une petite place dans le panier des grandes devises internationales. Les agences de presse spécialisées dans la finance donnent même son cours du jour dans leur rapport quotidien sur le marché des changes. Cette monnaie entièrement dématérialisée est basée sur la technologie des blockchains. Les transactions sont validées par un dispositif informatique qui remplace toute autorité supérieure. Jusqu’à maintenant une monnaie naissait de la volonté d’un État ou d’une entité publique et était garantie par un tiers dépositaire de l’autorité, souvent la Banque centrale. Mais la cryptomonnaie balaie ce vieux schéma. Ici le pouvoir de faire monter et baisser les cours appartient à ceux qui l’utilisent. Avec un plafond à la création monétaire dans le cas du bitcoin prévu par les algorithmes fondateurs. (@RFI).

#MediaSocial

Museler les réseaux sociaux est inutile, arbitraire et liberticide. Tribune de Jean-Philippe Feldman, avocat à la cour de Paris. La Chambre basse du Parlement allemand a voté, le 30 juin dernier, un projet de loi imposant aux réseaux sociaux, sous peine d’une amende de 50 millions d’euros, de supprimer dans les vingt-quatre heures les propos racistes ou antisémites, les incitations à la haine, la pédopornographie… et les fausses informations qui leur sont signalés. Inimaginable il y a quelques années encore, la réglementation des Facebook, Twitter et autres semble vouloir s’imposer dans les législations nationales. A travers cette inflation normative se dessine une nette tendance : celle d’un accroissement des responsabilités légales qui pèsent sur les géants d’Internet. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Culture

Urinotron, Casino Las Datas… Découvrez les meilleurs projets du Prix Pulsar. Le jeudi 5 octobre a eu lieu la cérémonie de remise des prix du Pulsar Open Art Prize, à la Station F, à Paris. Trois œuvres nées de la rencontre entre artistes et créateurs du numérique ont été récompensées. Un « Urinotron » pour transformer l’urine en électricité ; un dispositif qui fait saturer une machine quand on bouge ; ou encore un mécanisme qui retranscrit en temps réel des mouvements en effets visuels. Christian Nibourel, PDG d’Accenture : « Avant, on expliquait le numérique avec des slides. Aujourd’hui, il faut vivre la technologie pour la comprendre ». (@usbeketrica).

#Photo

Prix Bayeux-Calvados: Adrianne Ohanesian raconte le conflit du Soudan du Sud. Adrianne Ohanesian est une photographe américaine de 30 ans qui se rend régulièrement dans le nord-est de l’Afrique, au Soudan du Sud depuis l’indépendance du pays en 2011. Au départ, c’était pour découvrir les premiers pas d’un pays nouveau. Aujourd’hui, elle tente par son travail de journaliste de faire connaître ce conflit oublié qui a fait depuis près de quatre ans, 300.000 morts. (@GeopolisAfrique).

11 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 11 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xL’éolien en mer pourrait suffire à fournir le monde entier en énergie. Alors que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) affirmait il y a peu que le solaire voltaïque pourrait, d’ici à 2022, détrôner toutes les autres formes d’énergie renouvelables, cet avis n’est pas partagé par tous. Selon la Carnegie Institution for Science en effet, l’avenir pourrait plutôt se situer dans les parcs éoliens en pleine mer. Dans une étude, les chercheurs de cette fondation américaine affirment en effet que l’éolien en mer pourrait fournir assez d’énergie pour la planète entière. Ces chercheurs ont en effet découvert que les vents plus forts rencontrés en pleine mer pouvaient produire cinq fois plus d’énergie que les turbines installées sur la terre ferme. À lire aussi : L’éolienne du futur sera plus grande que l’Empire State Building (@LesEchos). Légende image : En hiver, les parcs éoliens de l’Atlantique nord fourniraient une énergie suffisante pour la planète, mais en été ils couvriraient seulement les besoins de l’Europe, ou éventuellement des États-Unis (Crédit photo : Shutterstock).

GreenFlex, un village vert dans l’empire Total. La nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le petit monde du développement durable. Le 19 septembre dernier, on apprenait que GreenFlex, success story française du secteur, entrait dans le giron de…Total. « Nous sommes conscients de l’enjeu d’image associé à Total, reconnaît Frédéric Rodriguez, le fondateur de GreenFlex. On ne répare pas un siècle d’impact environnemental.  Mais nous nous rencontrons à une étape où ils veulent accélérer dans la transition énergétique et tous nos clients ont salué le projet industriel. » Depuis sa création en 2009, GreenFlex avait lui-même racheté pas moins de douze petites entreprises « reconnues pour leur expertise pointue » sur différents volets du développement durable pour concilier écologie et économie. Autrement dit, à aider les entreprises à gagner de l’argent en se montrant vertueuses sur le plan sociétal et environnemental. (@latribune).

#Ville

Vichy (Allier) : une ville autonome en énergie en 2050 ? Depuis 2012, l’agglomération de Vichy œuvre pour le développement durable et a l’ambition de devenir autonome en énergie d’ici 2050. 87 projets ont déjà obtenu plusieurs labels du ministère du développement durable. Parmi les projets, l’aménagement du pont-barrage sur l’Allier au cœur de Vichy. Des turbines seraient installées dessus, le transformant en centrale hydroélectrique. Il deviendrait ainsi l’un des plus gros fournisseurs d’électricité de l’agglomération. (@F3Auvergne).

#Entreprise

Tim Cook, pdg d’Apple a profité de sa rencontre avec Emmanuel Macron, lundi 9 octobre, pour visiter la société Eldim, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados). La société collabore avec l’entreprise américaine depuis près de dix ans et elle a fourni sa technologie de reconnaissance faciale dont sera équipée le prochain iPhone X. (@ouestfrance). A lire : Comment fonctionne la reconnaissance faciale sécurisée d’Apple (@FigaroTech).

#Fiscalite

Tim Cook reçu par Macron pour un « dialogue constructif » sur la taxation des GAFA. Les deux hommes se rencontraient pour la première fois. Emmanuel Macron a reçu lundi 9 octobre le patron d’Apple Tim Cook, avec qui il a engagé un « dialogue constructif » sur la taxation des Gafa, les géants du numérique, a indiqué l’Élysée. « La discussion va se poursuivre » sur ce dossier sensible sur lequel la France a pris l’initiative au niveau européen, a précisé l’Élysée à l’issue de 45 minutes de réunion. On n’est pas dans une impasse. » La France veut mieux taxer en Europe les géants de l’internet GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), régulièrement accusés de faire de l’optimisation fiscale, grâce à des montages financiers qui minimisent leurs impôts. Elle souhaite que l’Union européenne arrête « d’ici la fin de l’année » une position, malgré la résistance de certains pays, l’Irlande en tête. (@LExpress).

#Finance

Quand l’intelligence artificielle enquête sur les assurances-vie non réclamées. Et si, sans le savoir, vous étiez l’heureux bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie arrivé à échéance ou souscrit par un proche décédé ? Le montant des contrats « en déshérence » identifiés par les principaux assureurs-vie était estimé à 5,4 milliards d’euros au 31 décembre 2015, selon les derniers chiffres connus. Face à l’ampleur des sommes en jeu, les pouvoirs publics ont durci au cours des dix dernières années les obligations à la charge des compagnies pour retrouver les titulaires de contrats ou leurs héritiers. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a même infligé des amendes à trois compagnies qui ne mettaient pas assez d’énergie à retrouver des bénéficiaires. La « loi Eckert », entrée en vigueur au 1er janvier 2016, a renforcé le dispositif, en fixant des délais à la profession pour régler les ayants droit, en prévoyant des pénalités en cas de retard et en demandant aux compagnies de rendre des comptes sur les recherches effectuées lorsque ces derniers restent introuvables. (@LeMondefr).

 

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle inquiète deux Français sur trois. Selon un sondage Ifop dévoilé ce mardi, 64 % des Français se disent « inquiets » par le développement de l’intelligence artificielle. Une majorité estime qu’elle rendra les entreprises plus performantes, mais au détriment des emplois. Un intérêt mêlé d’inquiétude, et des craintes pour l’emploi en général plus que pour leur poste en particulier. C’est ce qui ressort de la première enquête Ifop consacrée au regard des Français sur l’intelligence artificielle (IA) et son impact sur le monde du travail. Elle a été menée au mois de septembre pour le compte d’Acticall Sitel, spécialiste des centres d’appel, auprès d’un échantillon de 1.007 personnes. (@LesEchos).

Des nanoneurones pour doper l’intelligence artificielle. En matière d’économie d’énergie, les ordinateurs auraient quelques leçons à prendre de notre cerveau. L’énergie que dépensent nos neurones vient du glucose, qu’ils brûlent au rythme de 4,2 grammes par heure. Une consommation qui n’a rien de négligeable par rapport au reste du corps – le cerveau en est, et de loin, l’organe le plus énergivore -, mais qui n’en demeure pas moins modeste au regard de sa formidable capacité de calcul. Traduits dans un langage machine plus parlant, ces 4,2 grammes de glucose reviennent à dire que le cerveau humain fonctionne avec une puissance de 38 wattheures: l’équivalent d’une ampoule classique ! Pour une consommation énergétique équivalente (20 wattheures), le système complet embarqué sur une puce (« system on a chip » [SoC]) le plus performant au monde actuellement, conçu par l’américain Nvidia pour équiper les voitures autonomes à partir de l’an prochain, réalise 2 fois 1013 opérations par seconde. Ce qui est encore loin des 1016 opérations par seconde dont les neurologues créditent le cerveau humain. Quant au supercalculateur le plus puissant, installé près de Shanghai, s’il réalise bien 10 fois plus d’opérations par seconde que notre matière grise, c’est au prix d’une énergie de 15 mégawatts, soit 10 éoliennes ou un dixième de centrale nucléaire… (@LesEchos).

Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente : les géants Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft investissent massivement pour en doter leurs produits, des nouvelles start-up se créent tous les jours autour de l’IA, les experts prédisent qu’elle va profondément transformer les emplois et la société. Mais de quoi parle-t-on précisément ? Éléments de réponse avec Eric Sibony, cofondateur et directeur scientifique de Shift Technology, en partenariat avec Les Cahiers Lysias. (@ouestfrance).

Combattre cinq idées reçues sur l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, l’IA génère toutes sortes de fantasmes. Heureusement, la plupart des entreprises s’imposent une certaine prudence, si bien que les actions engagées jusqu’ici restent à l’échelle de la tentative et tournées vers l’expérimentation et l’apprentissage plutôt que vers la transformation rapide de leur structure ou de leur secteur. Il y a une marge de manœuvre étroite entre la nécessité de profiter et la possibilité de surévaluer le potentiel de génération de valeur des technologies d’IA pour les entreprises du digital. Il est essentiel que les dirigeants de ces entreprises se méfient des fausses promesses et du marketing entourant l’IA. À l’heure actuelle, l’IA suscite toutes sortes d’attentes plus ou moins en phase avec la réalité. @journaldunet nous décrypte les cinq idées fausses les plus répandues sur l’IA.

#Politique

Rugy va consulter les Français pour «connecter l’Assemblée aux citoyens». C’est un véritable serpent de mer. Alors que l’élection d’Emmanuel Macron a consacré la fin des partis politiques traditionnels, la question de l’implication des citoyens dans la fabrique de la loi s’est inévitablement invitée dans le débat public ces dernières semaines. Ainsi, le président LREM du Palais Bourbon, François de Rugy, a décidé de lancer l’opération « Pour une nouvelle Assemblée» et de constituer sept groupes de travail parlementaire pour «connecter l’Assemblée aux citoyens et à ce qu’il se passe à l’extérieur ». Dans cette logique, le locataire du Perchoir a notamment annoncé le lancement d’une vaste consultation publique via Internet, qui s’ouvre ce lundi et va durer jusqu’au 9 novembre prochain. «Il ne s’agit pas du tout de faire de la démagogie en disant que la démocratie directe, numérique et citoyenne va remplacer la démocratie représentativ, que nous incarnons en tant que députés, puisqu’on nous appelle souvent « représentation nationale », mais bien de d’être dans une logique de complémentarité », a-t-il assuré. (@Le_Scan).

10 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 10 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xMartin Ford : Les robots et la menace d’un avenir sans emploi. Fondateur d’une société de développement de logiciels basée dans la Silicon Valley en Californie, Martin Ford, est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’automatisation et l’intelligence artificielle, dont « Rise of Robots ». L’ouvrage a été publié cet été en version française sous le titre : « L’avènement des machines – La technologie et la menace d’un avenir sans emploi ». Dans son livre « Rise of Robots », Martin Ford rapporte, dans l’un des chapitres, un dialogue imaginaire entre un patron d’industrie automobile et un leader syndicaliste devant une chaîne robotisée. Le patron raille le syndicaliste sur son incapacité à syndiquer des robots, le syndicaliste rétorquant que le patron est incapable de vendre des automobiles aux robots. L’anecdote pourrait porter à sourire, mais elle résume bien le propos général du livre de Ford. (@villeintelligente). Légende image : Un robot tient un journal à Davos le 22 janvier 2016. (Crédit photo : Fabrice Coffrin / afp).

#AssistantPersonnel

Comment les Gafa s’invitent toujours plus dans notre quotidien. Assistant personnel ou véritable espion ? Sous prétexte de simplifier la vie des consommateurs, fabricants de smartphones et plateformes Internet se sont lancés dans la course à l’intelligence artificielle. Et ils en mettent partout : dans les téléphones, les enceintes connectées, l’électroménager, la voiture… Apple, Google et Amazon misent notamment sur deux points d’entrée pour asseoir leur présence dans le quotidien de leurs clients : le smartphone et l’enceinte connectée. Ils bâtissent pierre à pierre un édifice qui sera capable d’apporter aux consommateurs toutes les réponses et surtout tous les produits et services dont ils peuvent rêver. Ils sont en train de récréer, à une autre échelle, ces grands immeubles typiquement nord-américains regroupant dans une enceinte unique commerces et services. Et ceux dont ils ne peuvent immédiatement disposer leur sont proposés par l’intermédiaire d’un concierge. Tout est mis en place pour que les habitants y effectuent un maximum de dépenses. (@FigaroTech).

#Numerique

Le gouvernement exige plus de transparence. Le gouvernement a annoncé trois décrets qui visent à renforcer les obligations de transparence des plateformes numériques, comme les moteurs de recherche, les réseaux sociaux ou les comparateurs. D’ici à la fin de l’année 2017, les plateformes qui valorisent des contenus, des biens ou des services proposés par des tiers préciseront « les critères de référencement et de classement » qu’elles utilisent, précisent le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, et le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, dans un communiqué. Alors qu’un internaute sur deux déclare consulter les avis en ligne avant un achat, les sites publiant des avis de consommateurs devront, de plus, préciser s’ils ont été vérifiés et, dans ce cas, de quelle manière cette vérification a été effectuée. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Un savoir-faire français ? Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab. « La France dispose d’un atout considérable dans la course à l’intelligence artificielle : ses mathématiciens et ses chercheurs en sciences cognitives, parmi les mieux éduqués au monde. Et lorsque l’on se rend à France is AI (qui s’est tenue début octobre à Paris), une conférence d’experts de haut niveau en IA, machine leaning et autre deep leaning, cela prend tout son sens. »Lire la suite sur le site de @MetaMedia.

#Cryptomonnaie

Le Bitcoin dans la tourmente: la fraude est de plus en plus evidente. « Le Bitcoin a augmenté de 605% depuis un an. Inutile de dire que les commentaires vont bon train.  Les thuriféraires du Bitcoin et les apôtres des monnaies parallèles s’en donnent à coeur joie. Pour ceux qui ont été assez malins (ou pervers) pour investir dans le Bitcoin, il y a un an, l’avenir s’annonce radieux. Depuis deux ans nous nous sommes efforcé de tenter d’expliquer pourquoi le Bitcoin est une fraude. Je me sens rassuré dans cette affirmation par le Chairman et CEO de la plus grande banque américaine, Jamie Dimon, qui a dénoncé le mois dernier le caractère frauduleux de cette pseudo monnaie. A près de 100 milliards de dollars en circulation au prix actuel, les régulateurs complaisants qu’ont été les banques centrales et les autorités de marche commencent à se réveiller ». Lire la suite sur le bog de @ugeux.

#Blockchain

La blockchain à l’heure des premières réalisations. Assurance paramétrique, transmission des titres financiers, traçabilité dans l’agro-alimentaire, échange d’électricité photovoltaïque… Les projets faisant appel à la blockchain se multiplient dans tous les secteurs d’activité. Panorama. (@latelier).

#Youtube

Youtubeur, le CNC veut te donner des sous. Les Youtubeurs vont enfin être pris en compte par le CNC. Les Youtubeurs, mais aussi, bien sûr, leurs confrères de Dailymotion, Facebook ou Vimeo, ou de tout autre site d’hébergement de vidéos. « Ce fonds d’aide du CNC est le premier totalement dédié à la jeune création numérique, explique Frédérique Bredin, présidente du CNC dans un communiqué. Il est destiné à tous les vidéastes du web, vidéo créateurs, youtubers, motion makers… » Une main tendue au Web, donc, à hauteur de deux millions d’euros par an, divisée en deux catégories : elle pourra atteindre 30 000 euros pour les créateurs vidéo ayant au moins 10 000 abonnés ou ayant été dans un Festival, et 50 000 euros aux créateurs vidéo ayant 50 000 abonnés ou plus, pour les aider à structurer leur chaîne. « Avec ce fonds, le CNC jouera un vrai rôle d’‟incubateur » », ajoute Frédérique Bredin. Il soutiendra donc autant des petites vidéos courtes qu’un projet plus ambitieux comme celui du collectif Les Parasites, La Boucherie éthique, d’une durée de 47 minutes. (@telerama).

#Ville

Pendant le WEF et la Connected Week d’Angers, on parlera aussi Smart City. La ville d’Angers et sa métropole se préparent à accueillir l’élite mondiale de l’électronique dans le cadre du « World Electonics Forum ». Pour l’occasion, une semaine dédiée à l’Internet des Objets, la « Connected week », est organisée par l’écosystème Angers French Tech. La Plateforme d’Aménagement de la Ville Intelligente et Connectée (PAVIC) sera présente avec un Forum sur la Smart City. La PAVIC est une association angevine qui regroupe les collectivités, plusieurs écoles d’enseignement supérieur et des entreprises régionales et nationales, s’inscrit également dans cet événement technologique. Cette structure qui a choisi la voie de l’expérimentation pour faire d’Angers une ville intelligente qui répond, par l’intermédiaire de la technologie numérique et l’IoT, mais aussi par les actions collectives de citoyens, aux besoins des usagers, débattra sur le thème de « la Smart City, entre marketing et réalité » avec un plateau d’experts et de représentants des grands groupes impliqués dans la démarche de ville intelligente. (@villeintelligente).

MegaCities ShortDocs : quatre minutes pour changer la ville. Allumer la flamme, réveiller le public, faire prendre conscience des enjeux économiques, sociétaux et environnementaux auxquels sont confrontés les plus grandes villes de la planète… et surtout partager des solutions qui ont vu le jour à l’autre bout du monde et pourraient permettre d’améliorer la vie des citoyens d’ici… C’est la vocation de MegaCities ShortDocs, qui organise le 19 octobre prochain au Forum des Images à Paris la troisième édition de son festival de films citoyen. Depuis trois ans, MegaCities ShortDocs incite les citoyens engagés et amateurs de vidéos habitant les plus grandes villes du monde à filmer leurs initiatives pour répondre aux enjeux qu’elles rencontrent en matière de mobilité, d’éducation, de sécurité, d’accès aux ressources vitales et aux infrastructures urbaines… Pour des raisons notamment culturelles, certaines idées voient plus naturellement le jour dans les villes de certains pays, mais elles demeurent pertinentes lorsqu’elles sont déclinées ailleurs. « Si nous voulons aller vite, il faut absolument partager les bonnes idées, observe Didier Bonnet, fondateur de MegaCities ShortDocs. Cette initiative très internationale ayant pris corps à Paris a pour objectif d’inspirer les habitants des plus grandes villes via les documentaires. » (@latribune).

#Transport

La nouvelle mobilité urbaine accélérera la combinaison des divers modes de transport. La formule « métro, boulot, dodo » pourrait bientôt être chose du passé. Portland et plusieurs autres villes du monde ont mis le pied dans l’ère de la nouvelle mobilité urbaine, où les technologies permettront bientôt aux usagers de choisir et de payer sur une plateforme unique « un cocktail de transports » adapté à leurs besoins. L’avenir sera multimodal ou pas du tout. « La technologie influence maintenant comment et où nous choisissons de vivre, comment nous nous déplaçons, et même le genre de travail que nous ferons », soutenait au Portland Tribune en juillet dernier Kevin Martin, gestionnaire du programme Villes intelligentes, au département de planification et de développement durable de la Ville de Portland. (@LeDevoir).

#Sante

Watson : l’Intelligence artificielle en ses limites. L’une des applications phares de Watson, le système d’intelligence artificielle d’IBM a longtemps été la fouille de données médicales et l’analyse des corpus d’articles de recherche sur le cancer. Force est pourtant de constater que les résultats annoncés ne sont pas au rendez-vous estime une remarquable enquête de Stat News menée par Casey Ross, leur spécialiste santé, et Ike Swetlitz, leur spécialiste des questions politiques. En fait, soulignent les journalistes, si Watson semble toujours prometteur, la plateforme d’intelligence artificielle d’IBM consacrée à la recherche médicale contre le cancer, 3 ans après son lancement, en est encore à tenter de distinguer les différentes formes de cancer. La cinquantaine d’hôpitaux à travers le monde qui ont acheté et adopté le système sont loin d’avoir permis à IBM de dominer le marché. Dans plusieurs hôpitaux étrangers, les médecins se plaignent des biais du système, voire de son efficacité : IBM n’a d’ailleurs publié aucun article scientifique démontrant l’impact de Watson. (@InternetActu).

09 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 9 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Europe

xPasseport numérique : faut-il suivre la voie estonienne ? Dès sa naissance, chaque Estonien se voit attribuer un identifiant national en ligne, qui lui permet d’acquérir, lors de son quinzième anniversaire, une carte d’identité numérique. Elle lui donne accès à un grand nombre de services et simplifie moult démarches administratives et gestes du quotidien. Et si on faisait la même chose en France ? (@usbeketrica). Légende image : Derrière la carte postale intemporelle, Tallinn cache une capitale à la pointe du numérique. (photo : shutterstock).

#Journalisme

Dans sa keynote annuelle lors de  la conférence de l’Online News Association à Washington, la futurologue Amy Webb explique : « Je suis très inquiète. Plus encore sur l’avenir du journalisme que sur l’arsenal nucléaire nord-coréen ! Car nous sommes entrés cette année dans une nouvelle ère technologique, celle de l’intelligence artificielle, qui va fondamentalement transformer le journalisme et donner tout le contrôle de la distribution de l’information à une poignée* de géants du web américains et chinois. ». Elle ajoute : « Or les responsables des rédactions et des médias ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et sont en train rater les grands enjeux qui surgissent. Ils parlent de l’avenir, mais ne font rien. Ils sont scotchés au présent. Et pourtant ce sont ceux qui sont en charge du futur du journalisme ». A lire aussi : Voyage en autobus vers l’alter journalisme. (@MetaMedia).

Un an de Trump, les journalistes américains comme des lapins dans les pharesPrès d’un an après son élection, Donald Trump a réussi un autre tour de force : maintenir la presse américaine dans l’obsession à son égard et à sa tambouille de Washington, tout en continuant à l’éloigner du reste de l’Amérique. Non seulement elle ne s’est pas remise d’une élection qu’elle n’a pas vu venir, mais elle reste tétanisée par un président qui l’a, depuis, jetée à la vindicte, en la désignant jour après jour « ennemie du peuple américain ». Lire la suite sur le site de @MetaMedia.

L’intelligence artificielle est entrée dans le monde du journalisme, et son développement promet de bouleverser le secteur avec, à la clef, des opportunités, mais aussi « une menace existentielle », selon une étude publiée samedi 7 octobre par la Future Today Institute. Selon l’étude, le développement des machines permettra « dans un avenir pas si lointain », de générer, sans l’intervention de journalistes, des articles qui ne se contenteront plus de mettre en forme des données, mais en dégageront une analyse. (@LExpress).

#Entreprise

Etats-Unis : une ville prête à se rebaptiser « Amazon » pour accueillir le siège de l’entreprise. Après « Toyota City » au Japon, bientôt une « Amazon City » aux Etats-Unis ? C’est l’idée extravagante de la petite ville Stonecrest (située dans l’Etat de Georgie). Pour tenter d’attirer le nouveau siège social du géant de l’e-commerce, la mairie se dit prête à se rebaptiser « Amazon », a rapporté le journal local AJC. « Il existe plusieurs grandes villes américaines qui souhaitent accueillir Amazon, mais aucune ne propose cette opportunité que nous offrons maintenant à cette société visionnaire », a déclaré le maire de Stonecrest, Jason Lary. « Comment ne pouvez-vous pas vouloir que votre siège du 21e siècle soit situé dans une ville appelée Amazon ? » La ville de 50.000 habitants s’apprête à souscrire à l’appel d’offre lancé début septembre par le patron d’Amazon, Jeff Bezos. De nombreuses métropoles y ont déjà répondu. (@latribune).

2018, année de l’IA pour les entreprises françaises. Quel que soit le domaine technologique abordé ces derniers temps, l’avenir semble s’y conjuguer en deux lettres : IA. Petites ou grandes, toutes les entreprises cherchent à tirer profit des opportunités offertes par le big data, les réseaux neuronaux artificiels, les algorithmes de prédiction, le machine-learning… bref, l’intelligence artificielle. Cette impression est confirmée par une étude commandée par Microsoft au cabinet IDC, menée auprès de 150 entreprises françaises de plus de 500 salariés, dont les résultats soulignent ce fort attrait. Ainsi, si 6 % seulement des entreprises interrogées ont actuellement une solution en cours dans le domaine de l’IA, 72 % ont d’ores et déjà alloué des budgets dans un ou plusieurs projets d’IA pour 2018, et 77 % ambitionnent de déployer l’un de ces projets dès l’an prochain. Pourtant, toutes les entreprises interrogées ne semblent pas encore bien maîtriser toutes les possibilités offertes par l’intelligence artificielle. 43 % reconnaissent en avoir une connaissance « moyenne », et 66 % l’associent avant tout au développement de la robotique. Les entreprises ont en revanche une idée bien arrêtée des domaines où elles comptent mettre en production des solutions d’IA, l’optimisation des processus internes étant très largement citée. (@lesnums).

#Transport

VTC: des chauffeurs en colère bloquent les recrutements de Taxify. Le climat est toujours tendu sur le marché des VTC. Des chauffeurs ont bloqué lundi en début d’après-midi le bureau de recrutement de Taxify à Paris, pour dénoncer « l’arrivée agressive » de la nouvelle plateforme de réservation sur le marché des voitures de transport avec chauffeur (VTC), selon le syndicat FO-Capa VTC. D’après le syndicat, à l’origine de cette action, « quelques dizaines de chauffeurs ont bloqué la station de recrutement de Taxify », peu après son ouverture à 13h00. L’accès aux locaux, situés rue Saint-Maur (11ème arrondissement), a ensuite été fermé sur décision du propriétaire de l’immeuble, a précisé à Helmi Mamlouk, porte-parole du syndicat. A lire aussi : Taxify, la nouvelle appli qui veut uberiser les VTC. (@LExpress).

La technologie est au cœur de la bataille entre les entreprises de VTC. Uber, Taxify, Chauffeur-privé, LeCab, Allocab, Snapcar, G7… Les services de VTC et de taxis sont très nombreux à Paris. Le potentiel de ce marché est, il est vrai, très important. Dans cette concurrence exacerbée, le vainqueur sera celui qui parviendra à combiner de la manière la plus efficace la rémunération des chauffeurs – qui sont des entrepreneurs indépendants – et la satisfaction des clients – ce qui passe souvent par des prix agressifs. La réussite de cet exercice d’équilibrisme repose sur la technologie. (@Figaro_Economie).

#Economie

Pourquoi le numérique européen doit tout miser sur l’impact social. En annonçant, début septembre, le lancement d’un nouveau label dédié à l’industrie française, la French Fab, Bruno Le Maire a repris la feuille de route établie par le président Emmanuel Macron durant sa campagne : faire de la France une « start-up nation ». C’est un choix qui a du sens et de l’Europe un continent capable de rivaliser avec les géants du numérique américains et chinois. Et si on misait enfin sur l’innovation responsable et l’impact social positif de nos entreprises ? En juillet, une dizaine d’entrepreneurs français publiaient une tribune dans Les Échos : « Fédérer l’innovation au service du bien commun ». Ils prônaient la création d’un label commun pour les entreprises cherchant à créer un impact dans la société. Concrètement, de quoi s’agit-il ? De l’émergence, ces dernières années, d’initiatives à la fois éparses et convergentes, visant à porter l’innovation économique, technologique, scientifique et sociale vers un but similaire : le bien commun. C’est-à-dire l’impact bénéfique que les entreprises, la recherche et l’innovation peuvent apporter à la société. A lire : Ce que la France est venue chercher au sommet numérique européen de Tallinn. (@MashableFR).

#Paiement

La carte bancaire va devenir biométrique et se dématérialiser. Ce petit rectangle de plastique, qui est devenu le moyen de paiement préféré des Français depuis 2003, survivra-t-il à la vague numérique ? Le sujet était au cœur des débats du Forum CB organisé ce jeudi par le Groupement cartes bancaires CB à Paris. Le président du conseil de direction du GIE, Pascal Célérier, par ailleurs directeur général adjoint de Crédit Agricole S.A., en charge du pôle fonctionnement et transformation, a fait valoir que l’usage de la carte est loin d’être en déclin : « Le digital va-t-il tuer la carte bancaire ? C’est la théorie de certains, mais dans la pratique, on constate que la CB ne s’est jamais aussi bien portée,  avec plus de 12 milliards de transactions en 2016 et près de 600 milliards d’euros de chiffre d’affaires, c’est-à-dire 40% des dépenses de consommation interne des ménages français », a relevé Pascal Célérier. (@latribune).

#RealiteVirtuelle

Dans la peau d’un robot avec la réalité virtuelle. Réalité virtuelle. Intelligence artificielle. Robot. Cela fait beaucoup de mot-clefs à la mode pour un seul projet mais le laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle du MIT, aux Etats-Unis, s’est bel et bien mis en tête de les combiner pour un nouveau système de contrôle du robot industriel Baxter, cette machine androïde aux bras articulés capable de prendre des objets dans des doigts en forme de pinces. L’idée, cette fois, est en effet d’utiliser la réalité virtuelle, avec un visiocasque Oculus Rift, afin de permettre à l’opérateur de se mettre littéralement à la place du robot : voir ce qu’il voit, effectuer réellement les gestes qu’il doit effectuer. Le projet a fait l’objet d’un article de recherche, Baxter’s Homunculus: Virtual Reality Spaces for Teleoperation in Manufacturing, ainsi que d’une vidéo de démonstration. (@Sciences_Avenir).

08 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 8 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Media

xLe « machine learning » au service des médias. Google fait les yeux doux aux éditeurs, en leur proposant toutes sortes de solutions technologiques (traductions, résumés automatiques, ciblages, etc.), et notamment du « machine learning ». Ce terme un peu barbare, qui désigne un processus d’intelligence artificielle capable d’apprendre tout seul, est en vogue dans les médias depuis quelque temps. De plus en plus d’éditeurs utilisent de tels outils pour traiter des milliards de données. « Cela fait longtemps que la banque ou l’assurance, par exemple, se servent de ces technologies. C’est plus récent dans les médias, alors que la consommation numérique et à la demande s’est généralisée », souligne Yoann Denée, chief data officer de Prisma Media. . (@LesEchos). Crédit photo : Shutterstock.

#Sport

Comment Facebook entre dans la guerre des droits sportifs Lentement mais sûrement, Facebook conquiert sa place au soleil. Cette semaine, le réseau social a réservé une bonne nouvelle à ses aficionados de football américain. Désormais, tous les matches de la NFL, dont le mythique Super Bowl, auront leurs résumés vidéo diffusés sur la plateforme, et seront disponibles gratuitement. Le contrat signé entre la ligue de football américaine et Facebook offre à la NFL un nouveau relais de croissance alors que ses audiences TV se sont tassées en 2016, d’environ 8% pour la saison régulière, selon le site ESPN. Et l’intérêt est réciproque. Les revenus publicitaires composent 97% du chiffre d’affaires de Facebook. Or les espaces publicitaires sur le fil d’actualité arrivent à saturation. (@LesEchos).

#Transport

Un service de transport par voiture électrique autonome lancé à Rouen dès 2018. Un service de transport à la demande sur routes ouvertes avec des véhicules électriques autonomes fournis par Renault sera lancé au printemps 2018 sur le technopôle du Madrillet à Saint-Etienne-du-Rouvray au sud de l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime). Cette expérimentation de deux ans baptisée « Rouen Normandy Autonomous Lab » a été officialisée le lundi 2 octobre 2017 par les partenaires publics et privés de ce programme représentant un investissement total de 11 millions d’euros : la Métropole Rouen Normandie, la Région Normandie, l’Etat, le groupe Caisse des Dépôts et sa filiale Transdev (dont la filiale TCAR exploite le réseau de transport en commun de l’agglomération rouennaise), le groupe Renault (qui va fournir quatre ZOE électriques équipées des technologies Renault et Transdev) et le groupe Matmut qui a son siège social à Rouen. (@LUsineDigitale).

#Entreprise

Encore trop peu de femmes managers en France. C’est un constat plutôt maussade que vient de dresser l’OCDE à travers son rapport sur les inégalités hommes-femmes dans le travail. L’organisation pour la coopération et le développement économique estime que peu de progrès ont été accomplis dans le monde depuis ces 5 dernières années. La France se distingue de plusieurs manières. Déjà, il y a les différences de rémunérations. Sur ce plan la France se est pas mal située : l’écart de salaire médian, qui est considéré comme plus pertinent dans les comparatifs que le salaire moyen, est passé sous la barre des 10% … Le problème c’est qu’il ne baisse pratiquement plus. Pour autant, elle n’a pas à rougir devant l’Allemagne ou le Royaume Uni où les écarts sont très nettement supérieurs. Ce n’est donc pas sur ce terrain que les signes de discrimination sont les plus manifestes… En revanche, on voit qu’il y un sérieux déficit de femmes-employeurs. Fort peu d’entre elles réussissent à développer leur entreprise : l’OCDE dénombre 7 % de femmes chefs d’entreprise, moitié moins que les hommes. (@franceculture).

Stress, cadences infernales, maladies professionnelles… L’envers du décor d’Amazon. La création de 1 000 emplois en France, c’est toujours une bonne nouvelle, largement relayée. Mais à quel prix pour ses futurs salariés ? Amazon a annoncé, mardi 3 octobre, l’ouverture à l’automne 2018 d’un sixième centre de distribution en France, à Brétigny-sur-Orge (Essonne), et l’embauche de 1 000 CDI à temps plein. Mais entre cadences minutées, troubles musculo-squelettiques et lettres recommandées au moindre fléchissement du salarié, le revers de la médaille est beaucoup moins doré. Franceinfo s’est penché sur les conditions de travail dans les allées du géant de la vente en ligne. (@franceinfo).

#LiensVagabonds

IA (Intelligence Artificielle) et ROI (rentabilité du capital investi) – Le meilleur des mondes selon Google. A retenir cette semaine : – Las Vegas : Facebook et Google ne stoppent pas les fake news ; la faute aux algorithmes disent ils ; ce n’est pas acceptable ; les plateformes doivent se doter d’une autorité morale ; ils ont assez d’argent pour casser la désinformation ; Murdoch est devenu le nouveau héros des médias ; – Le journalisme et la post-vérité ; – Et si les plateformes comme Facebook étaient tout simplement trop grandes pour être régulées ? ; – L’IA au service du journalisme ; – Comment les machines vont récrire le monde. (@Metamedia).

#Youtube

Fusillade de Las Vegas : YouTube accusée de trop mettre en avant les vidéos conspirationnistes. Il y a Squatting slav, qui affirme, dans une vidéo vue 250 000 fois, « démonter le récit officiel » en se filmant face caméra dans la forêt ; TruthUnveiled777, qui pense savoir que la fusillade de Las Vegas n’a jamais eu lieu (250 000 visionnages également) ; ou encore aminutetomidnite, qui voit dans la présence de la pyramide de l’hôtel Louxor, près du site de la fusillade, le signe clair d’un « complot orchestré par les Illuminati – sans aucun doute ! » (30 000 vues)… De nombreux internautes – et parfois même des proches de victimes, se sont vivement indignés contre YouTube à la suite de cette attaque qui a fait 58 morts et plus de 500 blessés, dimanche 1er octobre. En cause, le fait que la plate-forme de partage de vidéos mette en avant, dans ses listes de vidéos, des contenus conspirationnistes à propos de ce massacre, mêlant contenus informatifs et vidéos mettant en doute la véracité des faits. Des critiques qui suivent les reproches faits à Google et Facebook dont les algorithmes ont contribué à diffuser temporairement des informations fausses, quelques heures après l’attaque.  (@Pixelsfrfr).

#WebSummit

Vingt startups composeront la délégation Business France à Lisbonne. 165 pays, 60 000 visiteurs, 1500 startups, 1300 investisseurs… Le Web Summit mérite décidément son titre de plus grande conférence tech européenne. Organisée au Feira Internacional de Lisboa, la 4ème édition promet d’être encore plus importante que les précédentes : des startups du monde entier ont cette année encore été nombreuses à répondre favorablement aux offres commerciales de l’organisateur. Pour se distinguer, certaines n’ont pas hésité à se placer sous le patronage de Business France pour bénéficier du label French Tech. (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

Google lance son comité d’éthique. La polémique aura donc porté ses fruits. Quelques mois seulement après la sortie d’Elon Musk sur l’intelligence artificielle, qualifiée de « danger fondamental pour l’existence de la civilisation humaine », le géant mondial Google (Alphabet), très en pointe sur le sujet, a annoncé mardi la création d’un comité d’éthique sur le sujet. Baptisé DeepMind Ethics & Society, ce comité devra permettre d’encadrer et d’accompagner le développement de l’IA, comme l’explique le groupe sur son blog. « En tant que scientifiques qui travaillent sur le sujet, nous avons la responsabilité de mener et de soutenir les recherches sur les conséquences à plus large échelle de notre oeuvre. » Dans un premier temps, le comité de Deepmind sera composé de quatorze membres : huit salariés ainsi que 6 conseillers externes du milieu universitaire, selon Wired UK, parmi lesquels plusieurs professeurs connus dans le secteur de l’intelligence artificielle, comme Jeffrey Sachs, professeur à l’Université Columbia à New York et Nick Bostrom, professeur à Oxford. (@LesEchos).

#Quantique

Microsoft aussi mise sur l’informatique quantique. Il est rare que quelque chose soit trop compliqué pour Bill Gates. La semaine dernière, le fondateur de Microsoft a pourtant admis sa faiblesse: l’informatique quantique. « Je m’y connais en physique et en maths. Mais honnêtement, quand les équipes de Microsoft commencent à me faire une présentation sur l’informatique quantique, c’est comme si je lisais des hiéroglyphes », a-t-il expliqué dans une interview accordée au Wall Street Journal. Bill Gates n’a pas le choix. La semaine dernière, Microsoft a annoncé le lancement d’un nouveau langage de programmation ainsi qu’un simulateur d’informatique quantique. Jusqu’ici discrète sur ce sujet, l’entreprise américaine souhaite médiatiser davantage ses efforts en la matière. «Les trois choses qui vont fonder la technologie de demain seront la réalité mixte, l’intelligence artificielle et l’informatique quantique », a affirmé Satya Nadella, PDG de Microsoft, toujours au Wall Street Journal. (@FigaroTech).

#Espionnage

La NSA perd de nouveau une partie de ses outils d’espionnage. L’étanchéité de la National Security Agency (NSA) américaine est largement perfectible. La plus puissante agence de renseignement électronique du monde s’est de nouveau fait soustraire des outils d’espionnage, pour la troisième fois en moins de quatre ans, a révélé le Wall Street Journal jeudi 5 octobre, avant d’être imité par le Washington Post puis par le New York Times. Selon les quotidiens américains, ces outils – utilisés à la fois pour pénétrer dans des réseaux et y extraire des informations mais également pour protéger les réseaux américains contre les cyberattaques – ont été récupérés en 2015 par des pirates agissant sur ordre du pouvoir russe. Les autorités américaines ont eu connaissance de cette fuite au printemps 2016. (@Pixelsfr).

07 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 7 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cinema

x« Il serait impossible de compter toutes les œuvres que “Blade Runner” a influencées »A l’occasion de la sortie en salles, mercredi 4 octobre, de Blade Runner 2049, de Denis Villeneuve, @Pixelsfr a interrogé David Peyron, auteur de Culture geek (FYP éd., 192 p., 2013). Le maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université d’Aix-Marseille revient sur la place que tient dans l’imaginaire moderne le Blade Runner réalisé par Ridley Scott en 1982. A lire : Il y a vingt ans, le « Blade Runner » oublié sortait sur PC(@Pixelsfr). Légende image : Blade Runner 2049 – Sony Pictures / Warner Bros. Pictures

#Banque

Crédit Agricole lance son offensive anti-Orange Bank. A la recherche d’un nouveau modèle bancaire. Alors qu’Orange a prévu de lancer sa banque mobile le 2 novembre prochain , le Crédit Agricole s’apprête à frapper fort à son tour. Selon nos informations, la banque verte s’apprête à lancer une offre partant du même constat que l’opérateur téléphonique : une nouvelle génération de consommateurs exige d’accéder aussi simplement que possible aux services bancaires les plus basiques, et ce à des prix plancher. Le groupe va donc proposer autour de la fin du mois de novembre une offre bancaire simplifiée se composant d’un compte courant, accessible via un téléphone mobile, et d’une carte de paiement, le tout à un tarif que l’on imagine proche de celui proposé par Orange Bank. Celle-ci affiche un principe de gratuité , mais seulement pour les utilisateurs actifs. Crédit Agricole ne s’oriente a priori pas vers la gratuité, envisageant plutôt un package bien délimité avec une tarification très faible, sans frais supplémentaires. (@LesEchos).

#Environnement

Phenix, la startup qui revalorise les déchets des centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. Chaque année, plus d’un tiers des aliments produits sur la planète sont jetés sans être consommés. Phenix, startup créée en 2014 par Jean Moreau et Baptiste Corval, lutte contre ce gaspillage en récoltant les déchets des grandes enseignes et en les redistribuant à des associations caritatives. Dans le cadre de la troisième saison de son accélérateur de startups UR Link, Unibail-Rodamco a choisi de travailler avec l’équipe de Phenix pour optimiser la gestion des déchets de ses centres. Retour sur le projet pilote de Phenix aux Quatre Temps à La Défense. (@bymaddyness).

#Transport

Taxify, la nouvelle appli qui veut uberiser les VTC. « A quel moment les boxeurs seront-ils épuisés? » Cette réflexion d’un acteur français du marché des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) en dit long sur l’ambiance qui règne entre ses différents opérateurs. Jeudi 6 octobre, un nouveau venu, d’Estonie, débarque à Paris. Taxify investit par la capitale son vingtième pays, avec l’ambition de tailler des croupières au leader du secteur, l’Américain Uber. Comme Travis Kalanick, le patron d’Uber, en son temps, son créateur, le jeune Markus Villig, 23 ans, est ambitieux. Il a lui-même développé son algorithme et sa plateforme. Et pour attaquer l’Europe, il s’appuie sur le puissant Chinois Didi, a qui Uber a revendu ses activités en Chine… (@LExpress).

#Education

« L’école forme des enfants qui vont être laminés par l’intelligence artificielle ». Dans La Matinale de la RTS, le chirurgien et neurobiologiste Laurent Alexandre plaide pour une refonte du système de formation : « Aujourd’hui, l’école dans le monde forme les enfants à des métiers où ils vont être laminés majoritairement par l’intelligence artificielle. Il faut faire le contraire, il faut former nos enfants à aller là où l’intelligence artificielle ne sait pas aller. » (@RadioTeleSuisse).

#Piratage

Attribuer l’origine d’une attaque informatique, un puzzle aux ramifications infinies. Depuis une quinzaine d’années, les principaux services de renseignement du monde ont investi Internet pour faire ce qu’ils ont toujours fait : récolter des informations. Au XXIe siècle, en concevant des logiciels d’espionnage toujours plus furtifs et complexes, ils ont simplement ajouté une nouvelle corde à leur arc. Face à eux, un nombre croissant d’entreprises spécialisées en sécurité informatique, dont une partie des équipes sont spécialisées dans le repérage et l’analyse de ces programmes espions. En décryptant et en révélant publiquement le contenu de leurs recherches sur ce nouveau type d’outils à disposition des Etats, ces entreprises ont contribué à braquer une lumière inédite sur des opérations d’espionnage entre pays qui seraient sans doute restées, en d’autres temps, dans l’ombre. (@LeMonde).

 

#Musique

Le cashless, le bon filon des festivals de musique pour arrondir leurs fins de mois. « Pour les festivals, le cashless est surtout un moyen de faire rentrer plus d’argent. » La confession, sans ambages, est celle d’un programmateur de festival de musique, sous couvert d’anonymat. Depuis 2011 et la brèche ouverte par le Sziget en Hongrie, qui fut le premier à utiliser un système de paiement dématérialisé, presque tous les festivals de musique dans le monde, et notamment en France, imposent désormais la technologie Cashless à leur public. Le principe : au lieu de payer bières et saucisses frites en liquide, on active à l’entrée du festival une carte ou un bracelet doté(e) d’une puce sans contact, généralement facturée un euro, sur laquelle on crédite un montant par carte bancaire, liquide ou via un compte paypal. Plus besoin de fouiller dans sa poche pour faire l’appoint au moment de payer, un passage de la carte sur un boitier numérique et hop, vous voilà débité. Simple, rapide, efficace. Un peu trop même, au goût de certains festivaliers, qui se plaignent sur des forums ou les réseaux sociaux d’être poussé à la consommation, voire de se faire plumer, entre la consigne du verre (un euro), l’achat de la carte et le remboursement limité dans le temps, en cas de solde restant. Officiellement pourtant, le système est censé apporter confort et sûreté aux festivaliers, comme aux organisateurs. (@telerama).

Playlists : ces nouvelles radios musicales qui font de l’audience. Alors que le streaming devient le genre dominant, les playlists proposées par ces services connaissent un succès fulgurant, au point de voler la vedette au média jusqu’ici prescripteur dans le milieu de la musique, la radio. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Comment, avec son programme Watson, IBM veut changer le monde. Transport, santé, relation client… L’intelligence artificielle promet de changer le monde. Watson, le programme phare de Big Blue, peine à relever le défi de l’industrialisation. Kendall Square, c’est un peu la Silicon Valley de la Côte est américaine. Ce quartier de Cambridge – un confetti de 2 kilomètres carrés – est le royaume du Massachusetts Institute of Technology (MIT), l’une des Mecque de la recherche aux Etats-Unis. Le campus n’a pas de frontière, et les géants du ­high-tech comme de la pharmacie y sont comme à la maison. De part et d’autre de Main Street se font face les laboratoires de l’université et les sièges de Google et de ­Microsoft Research. Facebook est au coin de la rue, et le dernier arrivé, Watson Health, vient de s’installer dans un bâtiment tout juste sorti de terre (@LeMondefr).

#Numerique

De quoi une plateforme (numérique) est-elle le nom ? Est-ce que le mot “plateforme” est adapté pour décrire ce qui se passe dans l’économie numérique des dernières années ? Point de départ : les travaux de Tarleton Gillespie, qui s’est penché (avant et mieux que d’autres) sur l’utilisation de la notion de plateforme pour qualifier les services contemporains d’appariement algorithmique d’informations, relations, biens et services. Sa théorie peut être ainsi résumée : le mot plateforme est avant tout une métaphore qui désigne une structure technique, voire une “architecture” (c’est par ailleurs de ce dernier domaine que l’emprunt linguistique s’est fait). Le choix de ce terme pour désigner une entité technologique relève d’une volonté de concepteurs, innovateurs et investisseurs de se présenter comme des simples intermédiaires, et non pas comme des moteurs d’interaction sociale et de décision stratégique dans le domaine économique. La plateforme n’est qu’une charpente, sur laquelle d’autres (usagers, entreprises, institutions) construisent. @AntonioCasilli.

#RealiteVirtuelle

Réalité virtuelle, transmédia : quand les Français joueront-ils le jeu ?  Cette année I Love Transmedia met le cap sur la réalité virtuelle. Ce rendez-vous international et annuel de la création numérique à Paris, la Gaîté Lyrique accueille le grand public et les enfants pendant 4 jours, dont la nuit de la Nuit Blanche. Une exposition montre les 11 projets qui se sont démarqués lors des derniers mois dans les principaux festivals. Ces projets en réalité virtuelle, fiction ou jeu, sont ainsi réunis en un seul lieu. En se tournant vers la réalité virtuelle, I Love Transmedia fait un focus sur une forme de création qui a le devant de la scène en ce moment, mais pas forcément les plus belles parts de marché et la préférence des usagers. Où est le public de la réalité virtuelle ? (@franceinter).

06 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 6 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#InternetDesObjets

xPourquoi voulons-nous des objets intelligents ? Pour The Atlantic, le concepteur de jeux et essayiste Ian Bogost développe une longue et passionnante argumentation pour nous expliquer pourquoi nous vivons déjà dans un ordinateur. « Soudainement, tout est devenu ordinateur ». Des téléphones aux télévisions en passant par les serrures aux grille-pains, des sonnettes aux cadenas… Les gadgets intelligents sont partout. L’informatisation du quotidien a gagné. Personne n’a pourtant besoin d’un cadenas connecté… mais les gens, visiblement, en veulent. On pourrait croire que c’est lié au fait que les consommateurs achètent ce qu’on leur offre… Mais pour Bogost, ce ne peut être une explication suffisante. « Rendre les objets ordinaires informatisés est devenu un but en soi plutôt qu’un moyen de parvenir à une fin ». « L’affection que les gens portent aux ordinateurs se transfère sur tous les objets, même les plus ordinaires. Et plus les gens aiment utiliser l’ordinateur pour tout, plus la vie semble être incomplète si elle n’a pas de liens avec l’informatique ».Bogost a pourtant été très critique envers cet internet des objets dont nous n’avions pas vraiment besoin. (@internetactu). A lire l’article You are already living inside a computer (@TheAtlantic). Crédit photo: Olly / Santi S / Serg036 / Shutterstock / Katie Martin / The Atlantic.

Smart city : la ville de demain sera connectée ou ne sera pas. Face à l’urbanisation croissante et ses défis, les objets connectés vont permettre aux villes de devenir réellement « intelligentes », augmentant ainsi leur attractivité et favorisant leur développement durable. (@LesEchos).

Sommet des start-up : gros plan sur l’internet des objets. « Internet des objets, nouveau paradigme ou chimère ? » Le sommet des Start-up de Lille du 4 octobre 2017 a été l’occasion de s’interroger sur l’irruption massive des objets connectés par le biais d’un cas concret : celui de l’agriculture. De ce point de vue, avec ses 500.000 exploitations agricoles, la France fait figure de laboratoire du futur de « l’AgTech », soit le mariage de l’agriculture avec les nouvelles technologies. En outre, « la France est un vivier de smartech »comme l’a rappelé Alexandre Cuvier, fondateur de la start-up « AgTech » Karnott, invité pour discuter de l’intérêt de l’Internet des objets dans « un environnement a priori non technophile » (@Sciences_Avenir).

#Internet

Lawrence Lessig : « Les principes fondamentaux d’Internet ont été court-circuités et on a laissé faire ». Avec la vague des « fake news » qui ont pollué la campagne américaine, on a découvert la face cachée de la liberté qu’offre Internet, celle de son dévoiement par des acteurs militants, voire des puissances étrangères. Comment enrayer ce phénomène ? Faut-il réguler l’information en ligne ? Le peut-on ? Ou cette information sans contrôle est-elle le futur de l’info ? Rôle des GAFA (les géants du Web : Google, Apple, Facebook et Amazon) dans la diffusion des fake news, neutralité du Net, pouvoirs des Etats et avenir de la démocratie… C’est en homme inquiet que le spécialiste des libertés sur Internet est intervenu au Monde Festival dimanche 24 septembre, lors d’un entretien sur le thème « Peut-on réguler Internet ? ».Lire l’article : Lawrence Lessig : « Internet est la meilleure et la pire des technologies » (@LeMonde).

#Entreprise

Les Fab Lab, ces nouveaux lieux où se réinvente la production parisienne. Paris n’a (presque) plus d’usines, mais on conçoit, fabrique, produit encore beaucoup d’objets dans la capitale. Pas moins de 87 Fab Lab ont vu le jour ces dernières années, soit la moitié des établissements franciliens, selon une  étude de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (IAU-IDF). De l’imprimante 3D aux découpes laser en passant par des machines à commande numérique sophistiquées, ces nouveaux lieux de fabrication collectifs sont assidûment fréquentés par les artisans, designers, bricoleurs et autres « makers ». Moyennant finances, on y réalise des outils ou des prototypes. « Les Fab Lab représentent 15 % des tiers-lieux franciliens. Leur nombre a beaucoup augmenté, et cela manifeste – à une échelle modeste, certes – un retour de la production en ville. Certains Fab Lab sont très modernes, très « usine du futur », d’autres ont une coloration plus artisanale. Beaucoup sont hybrides, avec du co-working, des formations, de l’accompagnement de projet », souligne Carine Camors, auteure d’une étude pour l’IAU-IDF. (@LesEchos).

#Surveillance

Pourquoi n’avoir « rien à cacher » n’est pas une raison pour accepter la surveillance de masse. « Je n’ai rien à cacher », « je n’ai rien de fait de mal ni d’illégal donc peu importe si on m’espionne ». C’est l’argument auquel se heurtent systématiquement les défenseurs de nos libertés numériques. Mais n’avoir « rien à cacher », et accepter de livrer toutes ses données à Facebook, Google et à une multitude de services « gratuits » tout en sachant, de façon plus précise depuis les révélations d’Edward Snowden, que ces données alimentent directement la surveillance de masse : est-ce vraiment un raisonnement tenable sur le long terme ? Est-ce la société que nous voulons ? Diffusé en salles depuis quelques mois, avant une mise en ligne sous licence Creative Commons prévue pour le 30 septembre, le documentaire « Nothing to Hide » de Marc Meillassoux est une réponse passionnante à cette question cruciale pour notre avenir. (@usbeketrica).

#Cryptomonnaie

Bitcoin, dash, ether, le nouvel eldorado du financement des startups ? Lever 35 millions de dollars en moins de 30 secondes sans passer sous les fourches caudines d’investisseurs pointilleux : de quoi faire rêver bon nombre de startups. C’est la performance réalisée par le navigateur sans publicité Brave en juin 2017, grâce à son ICO (Initial Coin Offering, en anglais). Cette nouvelle forme de financement est en plein boom : “D’une ICO par semaine en 2016, nous sommes passés à deux par semaine en mai 2017, puis deux par jour en juin pour atteindre en moyenne 5 à 10 par jour depuis la rentrée“, témoigne Clément Jeanneau, cofondateur du site ICO Mentor et Blockchain Partner. Selon un rapport Autonomous, 1,2 milliard de dollars ont été investis dans les ICO sur les six premiers mois de l’année, avec parfois des sommes record. La startup Tezos a récolté 232 millions de dollars en juillet pour développer sa blockchain alternative. L’ICO, c’est un peu le mariage entre l’introduction en Bourse et le crowdfunding. Comme les fonds sont levés sur Internet, n’importe qui peut participer : il suffit pour cela de disposer d’un portefeuille en bitcoin ou ether pour acheter des jetons (ou tokens), la “monnaie” émise par la startup. A la différence d’actions, ces tokens ne représentent généralement pas des parts de l’entreprise mais plutôt un droit d’usage de ses services. (@bymaddyness).

Christine Lagarde prend la défense des cryptomonnaies. A l’occasion d’un discours prononcé pour les 20 ans de l’indépendance de la Banque d’Angleterre, la directrice générale du FMI Christine Lagarde a donné sa vision sur l’avenir des banques centrales, en regard des grandes ruptures technologiques : monnaies virtuelles, nouveaux modèles d’intermédiation financière, intelligence artificielle… Dans son allocution, elle a notamment développé une ligne optimiste et bienveillante à l’égard des cryptomonnaies, qui attirent généralement chez les acteurs de la finance traditionnelle, au mieux le scepticisme, au pire l’irritation et les attaques en règle. « Pour l’instant, les monnaies virtuelles comme le bitcoin ne remettent pas en cause l’ordre existant des monnaies fiduciaires et des banques centrales. Pourquoi ? Parce ce qu’elles sont trop volatiles, trop risquées, trop opaques pour le régulateur, piratables, et parce qu’elles reposent sur une technologie qui n’est pas encore à l’échelle. » Christine Lagarde pense que les cryptomonnaies pourraient par exemple être adoptées dans des pays où la monnaie est instable et les institutions sont faibles, ce qu’elle appelle la « dollarization 2.0 ». (@frenchweb).

Bitcoin : pourquoi Goldman saute le pas. L’annonce selon laquelle Goldman Sachs envisagerait d’ouvrir un desk de trading de Bitcoins a pu en surprendre plus d’un, d’autant que la devise ne fait pas consensus à Wall Street . Pourtant, la prestigieuse banque «n’en est pas à son premier coup», rappelle Gonzague Grandval, co-fondateur de Chainforge. Elle a investi dans la start-up Circle, spécialisée dans les transactions en bitcoins, elle publie des analyses financières portant sur les crypto-monnaies. En étant le premier établissement à faire savoir publiquement qu’il envisage de se lancer dans le trading de bitcoin, Goldman envoie un signal clair: elle se situe à un niveau de maturité supérieur en comparaison à ses rivaux en matière de cryptomonnaies et de blockchain – la technologie qui les sous-tend. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Conversation avec Yann LeCun : « Aujourd’hui, Facebook est entièrement construit  autour de l’intelligence artificielle ». Yann LeCun, 55 ans, apprend aux machines à réfléchir. Il travaille depuis trente ans sur la méthode du deep learning (apprentissage profond) des machines. Le directeur du laboratoire de recherche en intelligence artificielle de Facebook, pionnier des réseaux de neurones artificiels, était invité samedi 23 septembre au Monde Festival. Dans cet extrait, il explique comment Facebook utilise des systèmes d’intelligence artificielle. « On ne s’en aperçoit pas mais Facebook aujourd’hui est entièrement construit autour de méthodologies d’intelligence artificielle », affirme-t-il. Pour voir l’intégralité de la rencontre sur le site @LeMonde

Intelligence artificielle : Google DeepMind se dote d’une unité de recherche sur l’éthique. « La technologie n’est pas neutre, et les ingénieurs doivent prendre leurs responsabilités concernant l’impact éthique et social de leur travail. » C’est avec ces mots que DeepMind, l’entreprise d’intelligence artificielle (IA) londonienne rachetée par Google en 2014, a annoncé mardi 3 octobre sur son blog la création d’une unité de recherche en son sein sur les questions éthiques. « Nous pensons que l’IA peut bénéficier au monde de façon extraordinaire, mais seulement en se tenant aux plus hauts standards éthiques », écrit l’entreprise. DeepMind est notamment connue pour avoir mis au point AlphaGo, le premier programme informatique à avoir battu les meilleurs professionnels du jeu de go, en mars 2016 – un bel exploit dans le monde de l’intelligence artificielle. Mais elle l’est aussi pour son partenariat très critiqué avec les hôpitaux londoniens du National Health Service (NHS), qui avait mené au partage des données de 1,6 million de patients. (@Pixelsfr).

04 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville


Quel lien peut-il y avoir entre économie numérique et territoire ? Les digitals nomads, en nouvelle élite globalisée, s’installent dans des lieux paradisiaques, y jouissent du faible coût de la vie et d’une liberté économique et parfois fiscale sans égale. Showroomprive, pépite française, s’est établie dans des bassins d’emploi en difficulté et y développe des liens forts. Quel sens le territoire prend-il dans ces deux exemples ? Avec Jonathan Dizdarevic, Coline Rivière, Brieux Férot. Conférence filmée à la Grande Halle de la Villette le 8 juin 2017, pour le Live de Futur en Seine.

Début 2018, une ville miniature sera inaugurée à la cité Descartes à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). Equipée de multiples capteurs, elle sera placée dans une chambre capable de simuler n’importe quel événement climatique. Baptisée Sense City, cette plateforme de Recherche & Développement unique en Europe doit permettre aux villes d’avancer dans la transition écologique, d’analyser la qualité et la durabilité des réseaux urbains… « L’avantage de cette mini-ville en chambre climatique est de pouvoir mettre des capteurs partout, sans générer d’inconfort ou d’inquiétude », souligne Anne Ruas, chercheuse à l’Ifsttar et coordinatrice du programme.  (@LeMonde).

Le maire de São Paulo a dévoilé sa vision de ville intelligente pour la plus grande ville d’Amérique du Sud. Elle inclut la numérisation de la prestation des services publics et l’amélioration de la sécurité publique via l’utilisation de la technologie. « Nous voulons faire de São Paulo une capitale mondiale, et non une province, et cela inclut d’en faire une ville numérique », a-t-il déclaré. « La première tâche pour y parvenir consiste à réduire la bureaucratie. La prestation des services publics sera totalement numérique : vous ne verrez plus aucun papier, timbre et tout le reste », a promis le maire, ajoutant que les services aux citoyens seront entièrement en ligne d’ici décembre 2018. « Les personnes n’auront plus besoin d’être là physiquement pour demander toutes sortes de services, car elles pourront demander ce dont elles ont besoin via leur ordinateur ou leur smartphone. » (@zdnetfr).

#Logement

Entre Airbnb et Paris, la fête des voisins est finie. Qu’il semble loin ce mois de février 2015. Dans le froid parisien, mais sous la chaleur des dorures de l’Hôtel de Ville, Paris accueillait le fondateur d’Airbnb, le New-Yorkais Brian Chesky. Une première visite officielle dans la capitale pour ce trentenaire dont la start-up est aujourd’hui valorisée plus de 30 milliards de dollars. Et un signe fort pour l’entreprise dont le marché parisien est rapidement devenu la première destination mondiale en nombre de voyageurs. Depuis Paris est bien décidée à faire régner l’ordre sur ses terres et surtout à faire respecter la réglementation sur le marché du logement locatif saisonnier qui limite à 120 nuitées par an la location. A partir de lundi 2 octobre, les propriétaires de logement souhaitant louer leur appartement sont invités à s’enregistrer à la Mairie puis à communiquer leur numéro à la plateforme. Une démarche volontaire dans un premier temps, mais qui deviendra obligatoire à compter du 1er décembre, ce qui devrait limiter les abus. (@LExpress).

#Transport

Conquête de Mars en 2022, Paris-New York en 30 minutes : les nouveaux objectifs d’Elon Musk. Elon Musk n’est pas un entrepreneur comme les autres. Le milliardaire d’origine sud-africaine soigne autant sa communication que les multiples projets sur lesquels il planche. Tesla, Neuralink, Boring : autant de « révolutions » lancées par celui que certains n’hésitent pas à qualifier d’Iron Man en vrai. Ces dernières semaines, c’est Space X, l’entreprise qui a pour objectif de donner un coup d’accélérateur aux voyages spatiaux, qui bénéficie de la com maîtrisée d’Elon Musk. Les entrepreneurs de la Silicon Valley ont plusieurs mantra, et parmi eux, celui que l’on pourrait résumer ainsi : « c’est en échouant qu’on finit par réussir ». Il y a quelques semaines, Elon Musk jouait des échecs de ses fusées Space X dans une vidéo mise en ligne sur son compte Instagram. Pourtant, les réussites de Space X sont nombreuses. Le 30 mars 2017, une fusée déjà utilisée était renvoyée dans l’espace pour la première fois. Fin août, les combinaisons spatiales de Space X étaient révélées. (@usbeketrica).

#Incubateur

Inauguré jeudi 28 septembre dans les environs d’Aix-en-Provence, The.Camp est un campus nouvelle génération, pensé pour que les entreprises mais aussi les startups, étudiants et experts puissent travailler ensemble sur la technologie et la « ville de demain ». Imaginé par Fréderic Chevalier, entrepreneur de la région PACA décédé dans un accident de moto en juillet, définit ainsi ce nouveau lieu : « La ville est devenue l’écosystème dominant de l’humanité et nous pose des défis de taille et de conséquences vitales ! La complexité, la variété et l’interdépendance des questions écologiques, scientifiques ou sociétales que cela soulève les rendent inaccessibles à une réflexion isolée. Les réponses que nous apportons ne peuvent être que collaboratives. ». Tarik Ghezali, entrepreneur social qui participe au projet, explique pour sa part : « The Camp peut s’affirmer comme un lieu où l’on fabrique et met en scène de nouveaux imaginaires pour se projeter dans l’avenir. Aujourd’hui, la Silicon Valley nous propose une vision ultratechniciste et post-humaine du futur. The Camp peut proposer une vision bien plus humaniste, propre à la tradition européenne ».

Le pitch start-up. The Camp, une Station F provençale. Antoine Meunier, chargé de la communication de The Camp, est l’invité du Pitch Start Up : « The Camp est un camp de base pour explorer le futur. Cela ressemble en partie à Station F mais il n’y pas que des start up. On y trouve aussi un fablab, un laboratoire urbain pour travailler en lien avec les collectivités locales, des formations pour les cadres du privé et du public, etc. Tout cela dans un espace accueillant, en Provence, avec une offre d’hébergement. » (@franceinfo).

#Cryptomonnaie

Le buzz des Etats-Unis : Goldman Sachs envisage de se lancer dans le bitcoin. Alors que la plupart des grandes banques de Wall Street ont peur des cryptomonnaies, Goldman Sachs, fidèle à sa réputation de preneur de risque, envisage de se lancer dans le courtage de bitcoin, cette monnaie virtuelle fort controversée. «Pour répondre à la demande de nos clients qui s’intéressent aux monnaies virtuelles, nous réfléchissons à ce que nous pourrions développer», a indiqué un porte-parole. Selon le «Wall Street Journal» , qui a révélé l’information, Goldman pourrait encore faire machine arrière, mais la banque envisage sérieusement de créer une équipe de traders dédiés aux cryptomonnaies. Le bitcoin est une monnaie numérique qui fonctionne de façon décentralisée, reposant sur un réseau d’ordinateurs, plutôt que sous la supervision d’une banque centrale. Les utilisateurs, qui peuvent conserver leur anonymat, peuvent l’échanger directement, sans passer par une banque. (@LesEchos).

#DataCenter

Alibaba va étendre son cloud mondial avec quatre nouveaux datacenters d’ici 2018. Alibaba poursuit sa course mondiale dans le cloud public d’infrastructure. Sa division Aliyun (ou AliCloud), le pendant d’Amazon Web Services chez Amazon, se prépare à ouvrir quatre nouveaux datacenters hors de Chine : un en Malaisie avant la fin 2017, puis trois d’ici mars 2018 en Indonésie, en Inde et en Europe. Son infrastructure d’informatique à la demande sera ainsi étendue à 18 sites dans le monde, dont 12 hors de l’Empire du milieu (Hong Kong compris). Le groupe de Jack Ma est présent dans le cloud public depuis 2009 avec des services d’infrastructure à la demande comparables à ceux d’Amazon Web Services, la référence absolue sur le marché. (@LUsineDigitale).

#Presse

Google veut aider la presse en limitant l’accès gratuit aux articles. Accusé de piller le contenu des médias, Google va proposer de nouveaux outils aux éditeurs de presse pour les aider à gagner des abonnés, notamment en leur permettant de réduire le nombre d’articles en accès gratuit, a-il- annoncé lundi 2 octobre. Google va leur permettre de choisir le nombre d’articles en accès gratuit, un « échantillonnage flexible », qui remplace donc le système en place jusqu’ici, qui exigeait des éditeurs, pour les référencer, un minimum de trois articles gratuits par jour avant de diriger le lecteur vers un portail d’abonnement. « Même si les études montrent que les gens sont de plus en plus habitués à payer pour accéder à l’information, le processus, parfois pénible, de souscrire un abonnement peut rebuter. Ce n’est pas bon pour les utilisateurs, ni pour les éditeurs de presse pour lesquels les abonnements sont une source croissante de revenus », écrit le géant technologique lundi sur son blog officiel, ajoutant avoir « discuté avec des éditeurs », comme le New York Times ou le Financial Times, pour régler ces problèmes. (@latribune).

#Mobilite

Les Français font plus de recherches Google sur mobile que sur ordinateur. Pour la première fois, les recherches sur téléphone portable ont dépassé en France les requêtes sur ordinateur en France, a annoncé Google. C’était déjà le cas aux États-Unis depuis deux ans. En France, ce renversement de tendance s’est effectué au mois d’août. L’occasion pour le moteur de recherche américain de communiquer de nouveau sur les efforts nécessaires pour améliorer l’accès des sites sur mobile, un sujet qu’il défend depuis plusieurs années face aux professionnels du Web. « C’est l’occasion de souligner à nouveau l’importance du mobile et de conseiller l’industrie pour bien saisir cette opportunité : notamment en termes de vitesse », a ajouté Jalil Chikhi, responsable notamment des secteurs finance et assurance chez Google France. D’après le moteur de recherche, la moitié des utilisateurs sont susceptibles d’abandonner leur visite mobile si la page prend plus de 3 secondes à se charger. La vitesse de chargement d’un site mobile est en moyenne de 9 secondes en Europe et au Proche-Orient. (@FigaroTech).

 

03 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journaliste

xÉtude : comment les journalistes français utilisent les réseaux sociaux. Cision et Canterbury Christ Church University publient les résultats de l’étude 2017 sur les journalistes et les réseaux sociaux. Sous-titrée « les digital natives bousculent les codes », elle permet de faire le point sur l’évolution des pratiques des journalistes sur les réseaux sociaux (plateformes utilisées, impact sur le journalisme…). En 2017, seuls 6% des journalistes n’utilisent pas les réseaux sociaux dans le cadre de leur travail – ils étaient 9% en 2015-16 et 15% en 2012. La plupart des journalistes (70%) consacrent jusqu’à 2 heures par jour aux réseaux sociaux. Lorsqu’on les interroge sur leurs objectifs, ils citent la promotion des contenus, la veille d’information, le networking et les interactions avec leur audience. (@BlogModerateur).

#Commerce

Des milliers de robots s’activent chez les géants du commerce en ligne. Des milliers de robots s’activent dans les entrepôts du géant chinois du commerce en ligne, Alibaba, comme chez son concurrent américain, Amazon. Quasiment sans présence humaine. Selon la Banque mondiale, entre 1990 et 2007, le déploiement des robots aura eu un effet massif sur l’emploi : en moyenne, aux États-Unis, l’implantation d’un robot pour 1 000 salariés fait disparaître cinq à six postes de travail. Près de 70 % des emplois dans les pays développés seraient concernés par la robotisation. (@lemondefr).

#Assurance

Wilov veut casser les codes de l’assurance auto. Proposer une assurance automobile à l’usage. Pas selon le nombre de kilomètres effectués, comme certains assureurs le proposent désormais, mais en fonction du nombre de jours dans le mois où le conducteur utilise sa voiture. C’est le nouveau modèle de « pay when you drive » qu’entend développer Wilov, une jeune start-up qui vient d’être distinguée dans le cadre de la l’Insurtech Business Week organisée par le pôle de compétitivité Finance Innovation. Wilov n’est pas une compagnie d’assurance mais officie comme courtier. Pour commercialiser son nouveau produit, elle a noué un partenariat avec Suravenir Assurance, une filiale du Crédit Mutuel Arkea. « Cela nous permet de distribuer des produits d’assurance à des consommateurs. La différence avec une compagnie d’assurance c’est que nous ne portons pas le risque des contrats dans notre bilan », détaille Pierre Stanislas, co-fondateur de la jeune pousse avec Philippe Breuils et Anne-Claude Pont. (@LUsineDigitale).

#Finance

Les 5 et 6 octobre prochains, pour sa 3ème édition Bordeaux FinTech analysera les tendances de la fintech : la finance à l’heure de la révolution digital, des relations clients repensées, des nouveaux services avec l’intelligence artificielle, la blockchain… « Le réveil de la tech » est le thème de cette édition 2017. Il sera notamment question d’intelligence artificielle et de relation client, de big data et d’appartenance des données ainsi que des expérimentations menées ces 18 derniers mois en matière de blockchain. Désormais, le développement des FinTech dans l’industrie financière est une réalité. Entre 2010 et 2015, cela a généré un investissement total de 49,7 milliards de dollars dans le monde. De nouveaux venus sont en train d’investir tous les métiers de la banque, du financement au paiement en passant par l’investissement. La cagnotte en ligne Leetchi est une des plus belles réussites dans le domaine des nouvelles solutions de paiement en France.

C’est quoi une Fintech ? Contraction de finance et technologie, sur le modèle de l’expression « biotech » dans la santé, le terme « Fintech » serait apparu pour la première fois dans les années 1980-90 dans la presse anglo-saxonne spécialisée. Il s’est vraiment répandu après la crise financière de 2007 en dehors du monde de la finance pour décrire des entreprises innovantes, plutôt jeunes, utilisant les technologies du numérique, du mobile, de l’intelligence artificielle, etc., pour fournir des services financiers de façon plus efficace et moins chère. Il s’agit généralement de startups, même si des acteurs historiques du paiement ou du logiciel bancaire se présentent parfois sous ce terme plus tendance. (@latribune). A lire : Bruxelles pourrait envisager un cadre européen afin d’accompagner le développement des fintech. « Une réflexion pourrait être lancée pour la création d’un passeport européen en matière de financement participatif », écrit la Direction générale du Trésor. (@LesEchos).

#Education

« Ne pas comprendre le numérique aujourd’hui, c’est devenir analphabète demain ». Une société française spécialisée dans l’informatique, Unowhy, a organisé une visite de presse de ses locaux à Neuilly-sur-Seine, vendredi 29 septembre, pour découvrir « La Nouvelle Classe ». Ce lieu est une sorte de laboratoire où sont présentées les dernières innovations numériques en matière d’éducation, comme la tablette Sqool, le microscope portatif et plusieurs programmes permettant d’apprendre aux enfants à coder dès le plus jeune âge. Car pour Jean-Yves Hepp, le président-fondateur d’Unowhy, cela ne fait aucun doute : le futur de l’éducation passe bien par le numérique. (@usbeketrica).

#RealiteVirtuelle

Les cinq grands défis qui attendent la réalité augmentée. La réalité augmentée est une tendance qui s’inscrit dans la durée à travers une montée en puissance progressive. D’énormes progrès ont été réalisés sur les dernières années. Mais, le chemin à parcourir est encore long et de véritables défis existent avant qu’elle ne puisse toucher un plus large public. Les équipements de réalité augmentée proposés par Google ou Apple qui existent actuellement sont objectivement déjà géniaux. Ils nous donnent accès à des concepts dont on ne pouvait rêver il y a 15 ou 20 ans. Le problème, c’est que certaines annonces et promesses nous ont fait rêver. Désormais, on s’attend à toujours plus, toujours mieux, toujours plus rapidement. Mais, le chemin à parcourir est encore long. Plusieurs défis se doivent d’être relevés rapidement afin de pouvoir continuer la marche en avant. @rvfrance fait le point.

#Transhumanisme

Sur France Inter : le transhumanisme est-il une provocation ? Et si les robots mettaient la moitié de la population au chômage ? Et si l’on pouvait relier Paris à Francfort en quelques minutes ? Et si l’on pouvait vivre éternellement grâce à des implants ? Toutes ces questions, et plus globalement « les conséquences de la transformation numérique dans notre quotidien », Didier Si Ammour les triture dans C’est pour aujourd’hui ou pour demain, une passionnante série de débats qui a connu sa deuxième ­saison sur France Inter cet été. Dans une ambiance sonore agréable et ­dynamique, habillée d’extraits de films, de reportages ou d’interviews, il convoque des experts, chercheurs ou entrepreneurs pour brosser l’état actuel des connaissances et des expé­rimentations, et envisager les pistes du futur. (@telerama) Voir l’émission du 19 aout sur @FranceInter : Transhumanisme : la marche vers l’immortalité ?

#Robotique

Un robot sexuel envoyé en réparation après avoir été maltraité. Son créateur aurait dû penser à une pancarte du type «merci de me toucher avec les yeux». Samantha, robot sexuel à 3.000 livres (environ 3.400 euros) pourvu d’une forme d’intelligence artificielle, a besoin de réparations après avoir été maltraitée à répétition lors du Ars Electronica Festival autrichien où elle était exposée début septembre, rapporte le site de la BBC. Dans une interview à Metro, Sergi Santos, le concepteur de Samantha, a raconté le calvaire qu’a enduré sa poupée : « Les gens s’en sont pris à ses seins, ses bras et ses jambes. Deux doigts ont été cassés. Elle a été lourdement souillée. Les gens peuvent être mauvais. Parce qu’ils n’ont rien compris à la technologie et qu’ils n’avaient pas besoin de payer pour la toucher, ils l’ont traitée comme des barbares. » (@slatefr).

#ReconnaissanceFaciale

Votre visage pourrait devenir votre titre de transport dans la station de métro du futur. Cubic Transportation Systems, la société américaine à l’origine de la carte de transport londonienne Oyster, travaille présentement à la mise au point d’un nouveau système de billetterie ayant recours à des technologies de reconnaissance faciale, de balayage des veines palmaires et de suivi d’objets pour réduire les files d’attente. Selon un rapport publié dans Wired, le système de billetterie biométrique de Cubic permettrait de réduire la congestion à l’entrée des stations en supprimant les portillons d’accès. Leur prototype de système d’entrée rapide sans portillon « FasTrack » utilise une technologie de suivi d’objets qui surveille les usagers à leur passage. « L’achalandage du transport en commun est appelé à croître », affirme Dave Roat, directeur de la stratégie chez Cubic. « Comment gérer cette croissance en favorisant la circulation des passagers dans les stations ? » (@iatranshumanism)

#Quantique

Ordinateur quantique : Microsoft accélère. Les ordinateurs quantiques se comptent encore sur les doigts de quelques mains, mais Microsoft veut déjà penser à la suite. L’entreprise américaine a affirmé mardi 26 septembre durant sa conférence « Microsoft Ignite » qu’elle planchait sur un langage de programmation pour développer des applications sur des ordinateurs quantiques. Alors que les ordinateurs d’aujourd’hui traitent les informations qu’ils reçoivent sous la forme de « bits », des 0 et des 1, les ordinateurs quantiques fonctionnent différemment. De fait, chaque bit peut être soit un 0, soit un 1, soit un 0 et un 1 en même temps. Les ordinateurs quantiques fonctionnent donc selon un nombre de « qubits ». En théorie, cette réalité permet une capacité de calcul décuplée. Afin de prendre en compte cette donnée extrêmement importante, Microsoft planche sur un langage de programmation pour que les développeurs puissent se saisir du sujet. De fait, comme le remarque Extreme Tech, programmer un ordinateur quantique aujourd’hui relève plus des physiciens que des informaticiens. (@LesEchos). A lire Microsoft va intégrer un langage de programmation pour ordinateurs quantiques à Visual Studio (@LUsineDigitale).

02 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 2 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#DonneesPersonnelles

xVoici comment l’algorithme de Facebook a trié nos contenus pendant des mois. Comment Facebook opère sa sélection parmi des milliards de contenus pour nourrir le News Feed ? Récit d’une expérimentation par Nathalie Pignard-Cheynel, Jessica Richard et Marie Rumignani (The Conversation). Le News Feed (fil d’actualité) de Facebook célèbre ses onze ans avec deux milliards d’utilisateurs. Pourtant, beaucoup de mystères et de polémiques entourent son fonctionnement. Pour aider nos étudiants à mieux comprendre cette boîte noire, nous avons mené une expérimentation pédagogique inédite, au sein de l’Académie du journalisme et des médias de l’Université de Neuchâtel. Comment Facebook opère sa sélection parmi des milliards de contenus pour nourrir le fil d’actualité de chacun de ses utilisateurs ? Entre modifications incessantes et débats autour de ses effets (bulle filtrante, fake news, etc.), l’algorithme de Facebook demeure opaque et lointain. Un sondage auprès des étudiants de notre école de journalisme confirme cette impression. La totalité des premières années de Master possède un compte Facebook, le consulte plusieurs fois par jour et 90 % déclare l’utiliser pour accéder à de l’information (comme près de la moitié des Américains). Et pourtant, quasiment aucun de nos étudiants n’avait déjà cherché des informations sur le fonctionnement du News Feed ranking algorithm (c’est son nom). (@slatefr). Crédit photo : Josh Edelson / AFP.

Tinder, l’appli de rencontres qui sait (vraiment) tout de vous. Une journaliste a demandé à Tinder de lui fournir les données personnelles collectées sur elle depuis qu’elle utilise l’application de rencontres. La journaliste a reçu une réponse. Pas un simple e-mail de quelques lignes, mais une compilation de 800 pages, comme elle l’a raconté sur le site du journal britannique The Guardian. 800 pages de données pour une seule utilisatrice : ses likes Facebook, ses photos Instagram (d’un compte pourtant supprimé), l’âge des hommes qui avaient « matché » avec son profil, le nombre de connexions, le lieu et la durée des conversations ou encore ses préférences sexuelles… (@ouestfrance). A lire : Vos amours sur Tinder agitent la toile (@franceinter).

#Incubateur

On a visité thecamp en avant-première à Aix-en-Provence. Les vitres sont encore sales et le gazon (artificiel) de l’amphithéâtre en plein air est en cours de pose. Les camions s’activent pour finaliser les équipements sportifs du futur, tandis qu’un groupe de « pionniers » entament un yoga du rire. Les pionniers ? Les premiers « campers » qui ont eu le droit de découvrir thecamp avant sa « bêta ouverture » – les guillemets soulignent le jargon de thecamp, mélange d’anglais, français et vocabulaire de l’innovation –, prévue ce jeudi 28 septembre, devant un parterre de 1.000 personnes (le président Macron a longtemps été annoncé mais ne devrait finalement pas venir…). (@makeryfr).

#Agriculture

Les agriculteurs hackeurs du Nebraska. Kyle Schwarting, agriculteur de 36 ans, marié, trois enfants, vit dans une ferme isolée Il explique : « Un tracteur récent contient entre cinq et dix boîtiers informatiques, et des dizaines de capteurs qui contrôlent le moteur et mesurent toutes les tâches de production, semis, épandage, pulvérisation, récolte… Il y a aussi le GPS, qui nous aide à tracer les sillons. » Toutes ces données sont transmises vers les data centers des constructeurs par un émetteur satellite juché sur le toit du tracteur ou un émetteur téléphonique installé dans la cabine. Les données de production agricole sont revendues aux fabricants d’engrais et de pesticides, et à des cabinets de consultants agronomiques. Mais, d’autre part, l’informatique embarquée sert à empêcher les agriculteurs de réparer eux-mêmes leurs engins. Les ordinateurs de bord sont verrouillés, et seuls les concessionnaires agréés possèdent les logiciels permettant de diagnostiquer une panne, puis, après réparation, de faire redémarrer le moteur. (@Pixelsfr). A lire : Quand les fermiers américains sont obligés de pirater leurs propres tracteurs pour pouvoir les réparer (@20minutes).

#PolicePredictive

Après le dossier de @internetactu sur la justice prédictive, intéressons-nous à la police prédictive. 1/1 – La police prédictive peut-elle produire autre chose que des banalités ? Lors de la journée d’étude organisée par l’Institut national des hautes études sur la sécurité et la justice, il n’a pas été question que de justice prédictive. Il a aussi été question d’un tout autre sujet, celui de la police prédictive. Sur InternetActu.net nous avons avec constance été très critique envers la police prédictive (voire notamment « Predpol, la prédiction des banalités »). Malgré des annonces d’expérimentations en France, celles-ci sont plutôt restées discrètes, tant sur leurs fonctionnements que sur leurs résultats… Le Colonel Philippe Mirabaud commande le groupement de la gendarmerie départementale du Nord rappelle que la police et la gendarmerie utilisent déjà de nombreuses bases de données et systèmes d’information, chacun avec leurs finalités. Mais regrette que bien souvent, l’analyse de leur usage n’aille pas plus loin qu’une analyse statistique.

2/2 – Vers une prédiction responsable ? Jeremy Heffner est data scientist chez Azavea, une « B Corp », une entreprise privée spécialisée dans l’analyse géographique et qui agit pour l’intérêt général. Il est le responsable d’un des principaux projets d’Azavea, Hunchlab (@hunchlab), un outil de police prédictive, concurrent direct de Predpol qui ne s’intéresse pas seulement à la prédiction du crime, mais à comment aider la police à répondre à ces prédictions afin d’apporter non seulement une mesure de la criminalité, mais surtout un effet et évaluer l’impact de ce retour. Le projet ne se définit d’ailleurs pas comme un projet de prédiction du crime, mais comme « un logiciel de gestion de patrouille de police proactif ». L’enjeu n’est ni de prédire ni de prévoir, car c’est finalement assez simple, souligne Jeremy Heffner en invitant ceux qui développent des systèmes algorithmiques à faire preuve d’un peu plus d’humilité. Tout l’enjeu est plutôt de réussir à créer un système d’aide à la décision avec rétroaction plus solide, permettant de mieux évaluer ce que vous pouvez prédire et ce que vous n’êtes pas capable de prédire et surtout de prendre garde à ses contre-effets. (@internetactu).

#FaitDivers

Soupçonné d’être un « baron » de la drogue en ligne, un Breton de Plusquellec arrêté aux Etats-Unis. C’est à Plusquellec, petite commune costarmoricaine de 500 habitants, que résidait Gal Vallerius. Un décor inhabituel pour une histoire qui l’est tout autant : à la fin du mois d’août, ce Franco-Israélien de 35 ans a été arrêté à son arrivée à Atlanta, en Géorgie, alors qu’il se rendait à un concours international de barbe à Austin (Texas). La justice américaine le soupçonne d’avoir tenu « un rôle essentiel » dans un des plus grands supermarchés de la drogue en ligne, Dream Market. (@LeMondefr).

#LiensVagabonds

Twitter, 280 caractères pour désinformer ? A retenir cette semaine : – Le Danemark nomme un ambassadeur auprès de la high tech ; – Nouveau problème dans la révolution numérique : l’accès aux données ; – Washington Post : plus d’un million d’abonnés numériques ; – L’âge d’or des magazines est bien fini ; – L’avenir de l’information n’est pas l’article. (@Metamedia).

#Podcast

« T’as pas encore lancé ton podcast ? » Ils sont jeunes, le plus souvent journalistes, et lancent leur propre média audio téléchargeable sur smartphone ou ordinateur. Signe de la révolution en cours, les millennials le préfèrent déjà au bon vieux poste… Après avoir été directeur des activités numériques de Radio France, directeur de la radio le Mouv’ et responsable du pôle web d’Arte, Joël Ronez a créé la plateforme Binge Audio dont il présentait les nouveaux programmes et l’année à venir. A lire son texte d’introduction, on sent chez lui autant d’appétit pour le nouveau monde numérique que de soulagement à quitter l’ancien. Il évoque « le déclin des médias d’héritage qui nous ont bercés » qui laisse place au plaisir de « travailler avec des gens que l’on a choisis, et si possible jeunes, parce qu’ils incarnent ce qui n’est pas encore la norme ». Mettre les milliers de salariés de Radio France à la page numérique n’a pas dû être une sinécure. (@teleobs).

#NeuroScience

Nos cerveaux bientôt hackés sur Internet ? Pour l’instant, ça ne sert à rien. Mais des chercheurs ont connecté pour la première fois en direct un cerveau à Internet. Plus précisément, des ingénieurs de l’université Wits de Johannesbourg (Afrique du Sud) ont traduit l’électroencéphalogramme produit par un cerveau humain en flux de données disponible en open source et en direct sur Internet. Dans un article daté du 14 septembre 2017 sur le site de l’université, les chercheurs précisent avoir utilisé un appareil baptisé Emotiv, qui se pose sur le crâne avec une élégance toute relative. L’objectif : envoyer le signal issu des ondes cérébrales à un nano-ordinateur Raspberry Pi qui le diffuse lui-même vers une interface de programmation applicative (API) qui permet sa libre circulation en ligne. Quel intérêt ? « On manque de données facilement compréhensibles sur la façon dont le cerveau fonctionne et traite l’information. Brainternet [le nom du projet, ndlr] cherche à améliorer la compréhension qu’ont les gens de leur propre cerveau et de ceux des autres », explique Adam Pantanowitz, maître de conférence à la Wits School of Electrical and Information Engineering et initiateur de Brainternet. (@usbeketrica).

#EtatsUnis

Le gouvernement réclame à Facebook les données d’opposants. L’association américaine de défense des libertés American Civil Liberties Union (ACLU) a présenté jeudi un recours pour empêcher la Maison Blanche d’obtenir des données privées. Celles-ci concernent potentiellement des milliers d’utilisateurs de Facebook hostiles au président américain Donald Trump. En février, après l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, le gouvernement américain avait en effet réclamé à Facebook des données concernant trois utilisateurs considérés, selon lui, comme des activistes opposés au nouveau président. La page de l’un de ces utilisateurs, baptisée « DisruptJ20 », abrite par exemple des discussions sur des manifestations contre l’investiture. (@LExpress).