07 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 7 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cinema

x« Il serait impossible de compter toutes les œuvres que “Blade Runner” a influencées »A l’occasion de la sortie en salles, mercredi 4 octobre, de Blade Runner 2049, de Denis Villeneuve, @Pixelsfr a interrogé David Peyron, auteur de Culture geek (FYP éd., 192 p., 2013). Le maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université d’Aix-Marseille revient sur la place que tient dans l’imaginaire moderne le Blade Runner réalisé par Ridley Scott en 1982. A lire : Il y a vingt ans, le « Blade Runner » oublié sortait sur PC(@Pixelsfr). Légende image : Blade Runner 2049 – Sony Pictures / Warner Bros. Pictures

#Banque

Crédit Agricole lance son offensive anti-Orange Bank. A la recherche d’un nouveau modèle bancaire. Alors qu’Orange a prévu de lancer sa banque mobile le 2 novembre prochain , le Crédit Agricole s’apprête à frapper fort à son tour. Selon nos informations, la banque verte s’apprête à lancer une offre partant du même constat que l’opérateur téléphonique : une nouvelle génération de consommateurs exige d’accéder aussi simplement que possible aux services bancaires les plus basiques, et ce à des prix plancher. Le groupe va donc proposer autour de la fin du mois de novembre une offre bancaire simplifiée se composant d’un compte courant, accessible via un téléphone mobile, et d’une carte de paiement, le tout à un tarif que l’on imagine proche de celui proposé par Orange Bank. Celle-ci affiche un principe de gratuité , mais seulement pour les utilisateurs actifs. Crédit Agricole ne s’oriente a priori pas vers la gratuité, envisageant plutôt un package bien délimité avec une tarification très faible, sans frais supplémentaires. (@LesEchos).

#Environnement

Phenix, la startup qui revalorise les déchets des centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. Chaque année, plus d’un tiers des aliments produits sur la planète sont jetés sans être consommés. Phenix, startup créée en 2014 par Jean Moreau et Baptiste Corval, lutte contre ce gaspillage en récoltant les déchets des grandes enseignes et en les redistribuant à des associations caritatives. Dans le cadre de la troisième saison de son accélérateur de startups UR Link, Unibail-Rodamco a choisi de travailler avec l’équipe de Phenix pour optimiser la gestion des déchets de ses centres. Retour sur le projet pilote de Phenix aux Quatre Temps à La Défense. (@bymaddyness).

#Transport

Taxify, la nouvelle appli qui veut uberiser les VTC. « A quel moment les boxeurs seront-ils épuisés? » Cette réflexion d’un acteur français du marché des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) en dit long sur l’ambiance qui règne entre ses différents opérateurs. Jeudi 6 octobre, un nouveau venu, d’Estonie, débarque à Paris. Taxify investit par la capitale son vingtième pays, avec l’ambition de tailler des croupières au leader du secteur, l’Américain Uber. Comme Travis Kalanick, le patron d’Uber, en son temps, son créateur, le jeune Markus Villig, 23 ans, est ambitieux. Il a lui-même développé son algorithme et sa plateforme. Et pour attaquer l’Europe, il s’appuie sur le puissant Chinois Didi, a qui Uber a revendu ses activités en Chine… (@LExpress).

#Education

« L’école forme des enfants qui vont être laminés par l’intelligence artificielle ». Dans La Matinale de la RTS, le chirurgien et neurobiologiste Laurent Alexandre plaide pour une refonte du système de formation : « Aujourd’hui, l’école dans le monde forme les enfants à des métiers où ils vont être laminés majoritairement par l’intelligence artificielle. Il faut faire le contraire, il faut former nos enfants à aller là où l’intelligence artificielle ne sait pas aller. » (@RadioTeleSuisse).

#Piratage

Attribuer l’origine d’une attaque informatique, un puzzle aux ramifications infinies. Depuis une quinzaine d’années, les principaux services de renseignement du monde ont investi Internet pour faire ce qu’ils ont toujours fait : récolter des informations. Au XXIe siècle, en concevant des logiciels d’espionnage toujours plus furtifs et complexes, ils ont simplement ajouté une nouvelle corde à leur arc. Face à eux, un nombre croissant d’entreprises spécialisées en sécurité informatique, dont une partie des équipes sont spécialisées dans le repérage et l’analyse de ces programmes espions. En décryptant et en révélant publiquement le contenu de leurs recherches sur ce nouveau type d’outils à disposition des Etats, ces entreprises ont contribué à braquer une lumière inédite sur des opérations d’espionnage entre pays qui seraient sans doute restées, en d’autres temps, dans l’ombre. (@LeMonde).

 

#Musique

Le cashless, le bon filon des festivals de musique pour arrondir leurs fins de mois. « Pour les festivals, le cashless est surtout un moyen de faire rentrer plus d’argent. » La confession, sans ambages, est celle d’un programmateur de festival de musique, sous couvert d’anonymat. Depuis 2011 et la brèche ouverte par le Sziget en Hongrie, qui fut le premier à utiliser un système de paiement dématérialisé, presque tous les festivals de musique dans le monde, et notamment en France, imposent désormais la technologie Cashless à leur public. Le principe : au lieu de payer bières et saucisses frites en liquide, on active à l’entrée du festival une carte ou un bracelet doté(e) d’une puce sans contact, généralement facturée un euro, sur laquelle on crédite un montant par carte bancaire, liquide ou via un compte paypal. Plus besoin de fouiller dans sa poche pour faire l’appoint au moment de payer, un passage de la carte sur un boitier numérique et hop, vous voilà débité. Simple, rapide, efficace. Un peu trop même, au goût de certains festivaliers, qui se plaignent sur des forums ou les réseaux sociaux d’être poussé à la consommation, voire de se faire plumer, entre la consigne du verre (un euro), l’achat de la carte et le remboursement limité dans le temps, en cas de solde restant. Officiellement pourtant, le système est censé apporter confort et sûreté aux festivaliers, comme aux organisateurs. (@telerama).

Playlists : ces nouvelles radios musicales qui font de l’audience. Alors que le streaming devient le genre dominant, les playlists proposées par ces services connaissent un succès fulgurant, au point de voler la vedette au média jusqu’ici prescripteur dans le milieu de la musique, la radio. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Comment, avec son programme Watson, IBM veut changer le monde. Transport, santé, relation client… L’intelligence artificielle promet de changer le monde. Watson, le programme phare de Big Blue, peine à relever le défi de l’industrialisation. Kendall Square, c’est un peu la Silicon Valley de la Côte est américaine. Ce quartier de Cambridge – un confetti de 2 kilomètres carrés – est le royaume du Massachusetts Institute of Technology (MIT), l’une des Mecque de la recherche aux Etats-Unis. Le campus n’a pas de frontière, et les géants du ­high-tech comme de la pharmacie y sont comme à la maison. De part et d’autre de Main Street se font face les laboratoires de l’université et les sièges de Google et de ­Microsoft Research. Facebook est au coin de la rue, et le dernier arrivé, Watson Health, vient de s’installer dans un bâtiment tout juste sorti de terre (@LeMondefr).

#Numerique

De quoi une plateforme (numérique) est-elle le nom ? Est-ce que le mot “plateforme” est adapté pour décrire ce qui se passe dans l’économie numérique des dernières années ? Point de départ : les travaux de Tarleton Gillespie, qui s’est penché (avant et mieux que d’autres) sur l’utilisation de la notion de plateforme pour qualifier les services contemporains d’appariement algorithmique d’informations, relations, biens et services. Sa théorie peut être ainsi résumée : le mot plateforme est avant tout une métaphore qui désigne une structure technique, voire une “architecture” (c’est par ailleurs de ce dernier domaine que l’emprunt linguistique s’est fait). Le choix de ce terme pour désigner une entité technologique relève d’une volonté de concepteurs, innovateurs et investisseurs de se présenter comme des simples intermédiaires, et non pas comme des moteurs d’interaction sociale et de décision stratégique dans le domaine économique. La plateforme n’est qu’une charpente, sur laquelle d’autres (usagers, entreprises, institutions) construisent. @AntonioCasilli.

#RealiteVirtuelle

Réalité virtuelle, transmédia : quand les Français joueront-ils le jeu ?  Cette année I Love Transmedia met le cap sur la réalité virtuelle. Ce rendez-vous international et annuel de la création numérique à Paris, la Gaîté Lyrique accueille le grand public et les enfants pendant 4 jours, dont la nuit de la Nuit Blanche. Une exposition montre les 11 projets qui se sont démarqués lors des derniers mois dans les principaux festivals. Ces projets en réalité virtuelle, fiction ou jeu, sont ainsi réunis en un seul lieu. En se tournant vers la réalité virtuelle, I Love Transmedia fait un focus sur une forme de création qui a le devant de la scène en ce moment, mais pas forcément les plus belles parts de marché et la préférence des usagers. Où est le public de la réalité virtuelle ? (@franceinter).