11 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 11 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xL’éolien en mer pourrait suffire à fournir le monde entier en énergie. Alors que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) affirmait il y a peu que le solaire voltaïque pourrait, d’ici à 2022, détrôner toutes les autres formes d’énergie renouvelables, cet avis n’est pas partagé par tous. Selon la Carnegie Institution for Science en effet, l’avenir pourrait plutôt se situer dans les parcs éoliens en pleine mer. Dans une étude, les chercheurs de cette fondation américaine affirment en effet que l’éolien en mer pourrait fournir assez d’énergie pour la planète entière. Ces chercheurs ont en effet découvert que les vents plus forts rencontrés en pleine mer pouvaient produire cinq fois plus d’énergie que les turbines installées sur la terre ferme. À lire aussi : L’éolienne du futur sera plus grande que l’Empire State Building (@LesEchos). Légende image : En hiver, les parcs éoliens de l’Atlantique nord fourniraient une énergie suffisante pour la planète, mais en été ils couvriraient seulement les besoins de l’Europe, ou éventuellement des États-Unis (Crédit photo : Shutterstock).

GreenFlex, un village vert dans l’empire Total. La nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le petit monde du développement durable. Le 19 septembre dernier, on apprenait que GreenFlex, success story française du secteur, entrait dans le giron de…Total. « Nous sommes conscients de l’enjeu d’image associé à Total, reconnaît Frédéric Rodriguez, le fondateur de GreenFlex. On ne répare pas un siècle d’impact environnemental.  Mais nous nous rencontrons à une étape où ils veulent accélérer dans la transition énergétique et tous nos clients ont salué le projet industriel. » Depuis sa création en 2009, GreenFlex avait lui-même racheté pas moins de douze petites entreprises « reconnues pour leur expertise pointue » sur différents volets du développement durable pour concilier écologie et économie. Autrement dit, à aider les entreprises à gagner de l’argent en se montrant vertueuses sur le plan sociétal et environnemental. (@latribune).

#Ville

Vichy (Allier) : une ville autonome en énergie en 2050 ? Depuis 2012, l’agglomération de Vichy œuvre pour le développement durable et a l’ambition de devenir autonome en énergie d’ici 2050. 87 projets ont déjà obtenu plusieurs labels du ministère du développement durable. Parmi les projets, l’aménagement du pont-barrage sur l’Allier au cœur de Vichy. Des turbines seraient installées dessus, le transformant en centrale hydroélectrique. Il deviendrait ainsi l’un des plus gros fournisseurs d’électricité de l’agglomération. (@F3Auvergne).

#Entreprise

Tim Cook, pdg d’Apple a profité de sa rencontre avec Emmanuel Macron, lundi 9 octobre, pour visiter la société Eldim, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados). La société collabore avec l’entreprise américaine depuis près de dix ans et elle a fourni sa technologie de reconnaissance faciale dont sera équipée le prochain iPhone X. (@ouestfrance). A lire : Comment fonctionne la reconnaissance faciale sécurisée d’Apple (@FigaroTech).

#Fiscalite

Tim Cook reçu par Macron pour un « dialogue constructif » sur la taxation des GAFA. Les deux hommes se rencontraient pour la première fois. Emmanuel Macron a reçu lundi 9 octobre le patron d’Apple Tim Cook, avec qui il a engagé un « dialogue constructif » sur la taxation des Gafa, les géants du numérique, a indiqué l’Élysée. « La discussion va se poursuivre » sur ce dossier sensible sur lequel la France a pris l’initiative au niveau européen, a précisé l’Élysée à l’issue de 45 minutes de réunion. On n’est pas dans une impasse. » La France veut mieux taxer en Europe les géants de l’internet GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), régulièrement accusés de faire de l’optimisation fiscale, grâce à des montages financiers qui minimisent leurs impôts. Elle souhaite que l’Union européenne arrête « d’ici la fin de l’année » une position, malgré la résistance de certains pays, l’Irlande en tête. (@LExpress).

#Finance

Quand l’intelligence artificielle enquête sur les assurances-vie non réclamées. Et si, sans le savoir, vous étiez l’heureux bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie arrivé à échéance ou souscrit par un proche décédé ? Le montant des contrats « en déshérence » identifiés par les principaux assureurs-vie était estimé à 5,4 milliards d’euros au 31 décembre 2015, selon les derniers chiffres connus. Face à l’ampleur des sommes en jeu, les pouvoirs publics ont durci au cours des dix dernières années les obligations à la charge des compagnies pour retrouver les titulaires de contrats ou leurs héritiers. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a même infligé des amendes à trois compagnies qui ne mettaient pas assez d’énergie à retrouver des bénéficiaires. La « loi Eckert », entrée en vigueur au 1er janvier 2016, a renforcé le dispositif, en fixant des délais à la profession pour régler les ayants droit, en prévoyant des pénalités en cas de retard et en demandant aux compagnies de rendre des comptes sur les recherches effectuées lorsque ces derniers restent introuvables. (@LeMondefr).

 

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle inquiète deux Français sur trois. Selon un sondage Ifop dévoilé ce mardi, 64 % des Français se disent « inquiets » par le développement de l’intelligence artificielle. Une majorité estime qu’elle rendra les entreprises plus performantes, mais au détriment des emplois. Un intérêt mêlé d’inquiétude, et des craintes pour l’emploi en général plus que pour leur poste en particulier. C’est ce qui ressort de la première enquête Ifop consacrée au regard des Français sur l’intelligence artificielle (IA) et son impact sur le monde du travail. Elle a été menée au mois de septembre pour le compte d’Acticall Sitel, spécialiste des centres d’appel, auprès d’un échantillon de 1.007 personnes. (@LesEchos).

Des nanoneurones pour doper l’intelligence artificielle. En matière d’économie d’énergie, les ordinateurs auraient quelques leçons à prendre de notre cerveau. L’énergie que dépensent nos neurones vient du glucose, qu’ils brûlent au rythme de 4,2 grammes par heure. Une consommation qui n’a rien de négligeable par rapport au reste du corps – le cerveau en est, et de loin, l’organe le plus énergivore -, mais qui n’en demeure pas moins modeste au regard de sa formidable capacité de calcul. Traduits dans un langage machine plus parlant, ces 4,2 grammes de glucose reviennent à dire que le cerveau humain fonctionne avec une puissance de 38 wattheures: l’équivalent d’une ampoule classique ! Pour une consommation énergétique équivalente (20 wattheures), le système complet embarqué sur une puce (« system on a chip » [SoC]) le plus performant au monde actuellement, conçu par l’américain Nvidia pour équiper les voitures autonomes à partir de l’an prochain, réalise 2 fois 1013 opérations par seconde. Ce qui est encore loin des 1016 opérations par seconde dont les neurologues créditent le cerveau humain. Quant au supercalculateur le plus puissant, installé près de Shanghai, s’il réalise bien 10 fois plus d’opérations par seconde que notre matière grise, c’est au prix d’une énergie de 15 mégawatts, soit 10 éoliennes ou un dixième de centrale nucléaire… (@LesEchos).

Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente : les géants Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft investissent massivement pour en doter leurs produits, des nouvelles start-up se créent tous les jours autour de l’IA, les experts prédisent qu’elle va profondément transformer les emplois et la société. Mais de quoi parle-t-on précisément ? Éléments de réponse avec Eric Sibony, cofondateur et directeur scientifique de Shift Technology, en partenariat avec Les Cahiers Lysias. (@ouestfrance).

Combattre cinq idées reçues sur l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, l’IA génère toutes sortes de fantasmes. Heureusement, la plupart des entreprises s’imposent une certaine prudence, si bien que les actions engagées jusqu’ici restent à l’échelle de la tentative et tournées vers l’expérimentation et l’apprentissage plutôt que vers la transformation rapide de leur structure ou de leur secteur. Il y a une marge de manœuvre étroite entre la nécessité de profiter et la possibilité de surévaluer le potentiel de génération de valeur des technologies d’IA pour les entreprises du digital. Il est essentiel que les dirigeants de ces entreprises se méfient des fausses promesses et du marketing entourant l’IA. À l’heure actuelle, l’IA suscite toutes sortes d’attentes plus ou moins en phase avec la réalité. @journaldunet nous décrypte les cinq idées fausses les plus répandues sur l’IA.

#Politique

Rugy va consulter les Français pour «connecter l’Assemblée aux citoyens». C’est un véritable serpent de mer. Alors que l’élection d’Emmanuel Macron a consacré la fin des partis politiques traditionnels, la question de l’implication des citoyens dans la fabrique de la loi s’est inévitablement invitée dans le débat public ces dernières semaines. Ainsi, le président LREM du Palais Bourbon, François de Rugy, a décidé de lancer l’opération « Pour une nouvelle Assemblée» et de constituer sept groupes de travail parlementaire pour «connecter l’Assemblée aux citoyens et à ce qu’il se passe à l’extérieur ». Dans cette logique, le locataire du Perchoir a notamment annoncé le lancement d’une vaste consultation publique via Internet, qui s’ouvre ce lundi et va durer jusqu’au 9 novembre prochain. «Il ne s’agit pas du tout de faire de la démagogie en disant que la démocratie directe, numérique et citoyenne va remplacer la démocratie représentativ, que nous incarnons en tant que députés, puisqu’on nous appelle souvent « représentation nationale », mais bien de d’être dans une logique de complémentarité », a-t-il assuré. (@Le_Scan).