21 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 21 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xBiodiver-cité, la vraie ville durableQuand on parle de biodiversité, on pense immédiatement aux grands espaces naturels, aux forêts et aux océans qu’il faut protéger de l’activité de l’homme. On ne pense jamais aux villes, qui sont trop souvent considérées comme des entités « non-naturelles ». Elles abritent pourtant une faune et une flore importante, dont la richesse est au cœur du fonctionnement autonome de la nature. Sous la pression de l’activité humaine, les écosystèmes doivent s’adapter pour survivre. Et si leur ténacité est admirable, certains ont tout de même du mal à se stabiliser. En Chine, par exemple, un grand nombre de paysans doivent polliniser manuellement leurs vergers, faute d’abeilles. Les perspectives en matière de biodiversité urbaine ne sont pas réjouissantes. Depuis 2007, le nombre d’urbains dans le monde est supérieur au nombre de ruraux. Et ils représenteront 75% de la population mondiale d’ici à 2050. Chaque jour depuis 30 ans, une superficie équivalente à celle de la ville de Paris est urbanisée sur Terre. La superficie totale de ces zones urbaines couvre déjà une surface supérieure à celle de l’ensemble des aires naturelles protégées… (@usbeketrica).

#Sante

Diabète: le français Diabeloop va-t-il bouleverser le marché avec son pancréas artificiel ? Diabeloop presse aux portes du marché. Mardi 19 septembre, la startup française a levé 13,5 millions d’euros auprès d’Air Liquide, Sofimac Partners, et Crédit Agricole, entre autres. Et ce pour continuer à développer le Diabeloop, son « pancréas artificiel », puis le vendre au début de l’année 2018 en Europe. La startup a lancé un essai clinique pivot en mai sur 60 patients dans 12 hôpitaux français, et prévoit d’envoyer le dossier pour obtenir un marquage CE pour son appareil, « courant quatrième trimestre », explique à La Tribune Erik Huneker, directeur général et cofondateur de la startup. L’obtenir serait synonyme de feu vert à la commercialisation de cette pompe à insuline connectée. La startup française prévoit de lancer l’appareil dans l’Hexagone dans un premier temps. Le Diabeloop est destiné aux patients développant un diabète de type 1, une maladie auto-immune provoquant la destruction des cellules du pancréas produisant l’insuline. Le système est composé d’un capteur de glucose collé sur la peau et d’une pompe à insuline, qui sont tous les deux connectés par Bluetooth à un appareil – une sorte de smartphone personnalisé, lui-même lié par GSM à des serveurs et un hébergeur de données sécurisé. Le taux de sucre est calculé par les algorithmes, tout en prenant en compte le poids de la personne, puis la pompe délivre la bonne dose d’insuline au corps. (@latribune).

#Administration

Comment l’Estonie décentralise son administration avec la blockchain. Emmanuel Macron l’a promis : 100% des démarches administratives seront dématérialisées d’ici 2022, sauf la première délivrance des documents d’identité officiels. Pour parvenir à cet objectif, le Premier ministre Edouard Philippe veut s’inspirer du modèle estonien. « L’exemple du gouvernement en matière d’e-administration est absolument impressionnant. Il a fait de l’Estonie un pays de référence », a-t-il déclaré lors de son premier déplacement officiel à l’étranger en juin dernier. Dans ce pays balte aux 1,3 million d’habitants, 99% des services publics sont accessibles en ligne. Par exemple, 95% des foyers payent leurs impôts en ligne, contre 61% en France. Il est même possible d’envoyer un message Whatsapp à son médecin pour lui demander une ordonnance ! Ces pratiques avant-gardistes ont été rendues possibles grâce à la mise en place d’un système informatique décentralisé. Ainsi, tous les services publics estoniens partagent leurs données. Ce qui n’est pas le cas en France. Pour assurer des transferts sécurisés, toutes les données sortantes du serveur central sont signées électroniquement et chiffrées. Toutes les données entrantes sont quant à elles authentifiées et enregistrées dans les différents systèmes d’information. Cela signifie que l’utilisateur doit entrer une seule fois cette donnée sur le site d’un service public. Tous les autres sites enregistreront automatiquement l’information. Une fois qu’un citoyen fournit à l’Etat estonien assez d’informations, de nombreux processus peuvent être automatisés. (@journaldunet).

#DonneesPersonnelles

Les Français s’inquiètent du sort réservé à leurs données personnelles sur Internet, selon un sondage réalisé par l’institut CSA, , publié mercredi 20 septembre. Neuf Français sur dix se disent « préoccupés par la protection des données personnelles sur Internet », en hausse de cinq points depuis 2014. Selon CSA, cela peut s’expliquer par « la couverture médiatique consacrée au hacking et aux cyberattaques, mais aussi à l’activité de plus en plus intense des Français sur la Toile ». Les Français sont cependant plus optimistes que l’on pourrait le penser, puisque la part de ceux qui pensent que la sécurité des données personnelles sur Internet s’est améliorée a augmenté de neuf points par rapport à 2014 (26 %) quand celle des Français qui pensent qu’elle s’est dégradée s’est effondrée de quatorze points (28 %). (@Pixelsfr).

Enjeux 2030 : le rêve d’un cybermonde ouvert et protégé. La moitié de la population mondiale est aujourd’hui connectée à Internet. Près de 4 milliards d’utilisateurs profitent de ce réseau informatique pour communiquer, partager, travailler ou commercer, générant un trafic de données exponentiel. Dans ce gigantesque espace d’opportunités, citoyens et entreprises font face à de nouvelles menaces. Extorsions de données, cyberattaques ou terrorisme, l’univers numérique connaît les mêmes risques que son pendant physique. Transparence et sécurité sont devenues les priorités d’entrepreneurs éclairés, convaincus qu’il existe encore des moyens inexplorés pour relier les internautes entre eux. (@usbeketrica).

Lors de l’édition 2015 du CES (Consumer Technology Association) de Las Vegas, Edith Ramirez, ex-présidente de la Federal Trade Commission, a prévenu les entreprises du numérique des risques de l’interconnexion : « Tout périphérique connecté à Internet risque d’être détourné. En outre, les risques liés à l’accès non autorisé s’intensifient à mesure que nous adoptons de plus en plus d’appareils liés à notre sécurité physique, comme nos voitures, nos soins médicaux et nos maisons ».

#RealiteVirtuelle

Réalité virtuelle et augmentée font leur entrée dans les magasins. Ne pas les confondre. La réalité virtuelle nécessite le port de casque ou de lunettes encombrants, mais sûrement bientôt miniaturisés. Avec elle, on est dans la simulation pure, l’immersion totale, dans une expérience de conduite automobile, par exemple, comme chez Volvo et son SUV XC90, à tester depuis son canapé. Technologie plus ancienne, la réalité augmentée se contente de passer, elle, par un smartphone équipé de capteurs 3D pour ajouter des contenus à une image réelle. Explications historiques, croquis enrichissant la visite d’un musée ou d’une exposition, création d’un parc d’attractions 3.0 à l’intérieur d’un centre commercial pour que les enfants trouvent le temps moins long… Mais ces deux technologies vont occuper de plus en plus de place dans nos vies de consommateurs. « Les taux de croissance de ce marché sont exponentiels. De 6 milliards d’euros l’an dernier, il devrait atteindre 150 milliards en 2020, autant que l’économie collaborative », déclare Jean-Marc Liduena, « senior partner consumer and industrial products » chez Deloitte. Pourtant, tempère Philippe Nobilé, directeur associé du Boston Consulting Group, « toutes les entreprises n’ont pas encore pris à bras-le-corps le sujet. Elles ne sont pas toujours organisées pour appréhender ces nouvelles technologies. » (@LesEchos).

#JeuVideo

Philosophie des jeux vidéo (4/4) : L’histoire dont vous êtes le héros. Si le cinéma et la littérature usent d’une trame narrative, comment, à son tour, le jeu vidéo convoque-t-il l’imaginaire et comment façonne-t-il une situation de jeu ? Y a-t-il une spécificité du récit propre au jeu vidéo ? Aux confins du cinéma et des jeux vidéo, Alexis Blanchet nous guide dans l’univers du récit vidéoludique. (@franceculture).

#IntelligenceArtificielle

Identification de l’orientation sexuelle par intelligence artificielle : une question d’éthique. Des chercheurs de l’université américaine de Stanford ont publié un article scientifique montrant qu’il serait possible à une intelligence artificielle de savoir si des personnes sont homosexuelles ou hétérosexuelles, juste en analysant leurs visages sur des photos. Cela se baserait sur l’idée que les homosexuels hommes auraient souvent des traits de visage féminins et les lesbiennes souvent des traits masculins. Le programme se serait « entraîné » sur 35 000 photos sur Facebook. Les résultats seraient loin d’être infaillibles mais néanmoins significatifs : les chercheurs parlent de 81% de réussite pour les hommes et 74% pour les femmes. (@franceinfo).

#Algorithme

Faut-il avoir peur des algorithmes ? Les algorithmes sont au coeur de notre quotidien. Loin d’être objectifs, ils sont discriminants et menacent notre démocratie. Explications de la mathématicienne Cathy O’Neil, spécialiste du Big Data : « Le Big Data, ce n’est qu’un programme informatique qui évalue des données à une vitesse sidérale, comme par exemple des milliers de cartes de crédit ou de candidatures. Le candidat le plus prometteur arrive en tête de liste, et on qualifie cela de juste et objectif. À tort. Un algorithme est développé sur la base de nombreuses décisions subjectives, prises par une personne avec tous ses préjugés et malentendus. Un algorithme n’est rien moins qu’un ensemble d’opinions dissimulées dans des codes mathématiques. Même si un programme informatique a été développé avec la meilleure intention, il peut s’avérer dangereux et nuire surtout aux populations les plus fragiles. Un algorithme n’est rien de moins qu’un ensemble d’opinions dissimulées dans des codes mathématiques. » (@RadioTeleSuisse).

#Robotique

Les emplois qualifiés menacés dans les pays développés. Les travailleurs qualifiés vont-ils se faire remplacer par des robots ? A l’heure où une compagnie d’assurance japonaise a remplacé 34 de ses salariés par des robots et des banques américaines testent des agences automatiques sans employés, les emplois qualifiés pourraient être de plus en plus menacés par l’automatisation du travail. Selon le dernier rapport de la CNUCED. « la menace que fait peser la robotisation sur les bons emplois s’étend à certains pays en développement ». Le secrétaire général de l’organisation Mukhisa Kituyi a ajouté : « L’utilisation de robots menace les emplois aussi bien dans les pays développés que dans les pays émergents, mais comme pour toute nouvelle technologie, cette situation offre des possibilités autant qu’elle présente des risques. » (@latribune).

20 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 20 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

xL’économie est-elle une science ? Nous sommes en 1930, Albert Einstein voit depuis Berlin, où il habite, les ravages provoqués par la crise économique, et cela l’inquiète. Il écrit : « Si quelque raison peut pousser un profane en science économique tel que moi, à donner courageusement son opinion sur les difficultés économiques angoissantes de notre époque, c’est assurément la confusion désespérante des diagnostics établis par les spécialistes. Ma réflexion n’est pas originale et ne représente que la conviction d’un homme indépendant et honnête, qui désire ardemment et exclusivement le bien de l’humanité et une organisation plus harmonieuse de l’existence humaine ». (@franceculture).

#Ville

Comment Paris va profiter des JO 2024 pour devenir une smart city. Voilà déjà longtemps que le suspense s’était dissipé, mais c’est désormais confirmé : Paris accueillera les Jeux olympiques. Sa seule concurrente, Los Angeles, a accepté fin juillet le principe d’une double attribution, qui assure à la capitale française les Jeux de 2024 et à la ville californienne ceux de 2028. Une session du Comité international Olympique (CIO) organisée à Lima (Pérou) le 13 septembre a validé ces deux candidatures dans la soirée, faisant officiellement de Paris la ville hôte des Jeux Olympiques 2024. Place désormais à la préparation des JO. Et pour cette édition, il ne s’agira pas seulement de construire de nouveaux équipements et infrastructures. Paris a placé les technologies et la smart city au cœur de son projet de candidature. Les différentes solutions envisagées doivent permettre d’atténuer les désagréments engendrés par la tenue des Jeux, d’assurer une meilleure gestion des foules ou encore d’atteindre les objectifs de développement durable fixés lors de la candidature. (@journaldunet).

Forum Smart City Marseille Méditerranée : comment dessiner l’hyper-métropole ? Smart port, place du citoyen dans la ville intelligente, écosystème d’excellence… Autant de sujets qui seront décryptés, analysés, commentés par les experts et les chefs d’entreprises présents pour les deux journées d’un Forum qui s’interroge sur ce que doit être l’hyper-métropole. La smart city n’est plus un concept, elle est une réalité. Qui reste encore cependant à construire, tant, appuyée sur les outils digitaux, son développement va vite. La smart city est évidemment une forme de cité – quelque soit sa taille – toute neuve et qui, par essence, laisse la place au possible. Si dès les prémices, tout a été axé sur le numérique, ce formidable outil dont on croit souvent qu’il est une baguette magique pour résoudre toutes les problématiques, il n’empêche que la dimension du citoyen – devenu smart citizen – est désormais la préoccupation première des schémas de développement. Lorsqu’on évoque le devenir des villes portuaires, c’est bien l’acceptation du citoyen d’un port devenu intelligent qui est pris en considération par ceux qui le développent comme par ceux qui pensent l’urbanisme. Et puis d’abord, c’est quoi un port intelligent ? Marseille comparé à Hambourg, Bruxelles, Dakar ou Tanger est-il précurseur, inspirant ? Les directeurs de ces ports qui ont tous pris en main le numérique comme outil d’amélioration à plus d’un titre en discuteront. C’est d’ailleurs aussi ce citoyen, acteur de la ville qui sera au cœur des sujets de l’intelligence urbaine. Tout autant, quelle est sa place dans la construction d’un écosystème performant pour accompagner la ville-monde ? (@latribunepaca).

Smart city (ville intelligente): les enjeux. Deux tendances lourdes vont influencer l’évolution de nos sociétés durant les prochaines décennies. Primo, le développement des villes: en 2017, plus de la moitié des habitants de notre planète vivent dans les villes et les projections tablent que 70% de la population mondiale sera citadine en 2050. Deuzio, la numérisation: l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) va s’accélérer et modifier en profondeur les processus de consommation, de production et, plus généralement, notre mode de vie. Le concept de ville intelligente (smart city) est né de ces deux réalités. Il désigne une ville qui, soucieuse d’améliorer la qualité de vie de ses habitants et de réduire son empreinte écologique, utilise les TIC pour repenser son organisation et optimiser l’emploi de ses ressources. Pour construire une ville intelligente, au moins trois conditions doivent être satisfaites. La première touche à la stratégie mise en place par les pouvoirs publics. Dotés d’une vision claire, ces derniers doivent mettre en œuvre une politique du numérique centrée sur les besoins des citoyens, des entreprises et autres acteurs de notre agglomération. Dans notre canton, l’Etat et la Ville de Genève ont multiplié récemment les actions en la matière. On peut évidemment s’en réjouir, mais, comme d’habitude, on regrette qu’elles ne soient pas suffisamment coordonnées. (@tdgch).

#Alimentation

Instagram a-t-il changé notre manière de manger ? En avril 2017, le Financial Times avançait le chiffre de 208 millions de photos postées sur Instagram avec le mot-clé #food (nourriture, en anglais). La nourriture fait partie des thèmes favoris des 700 millions d’utilisateurs actifs chaque mois sur Instagram. Selon le rapport « Waitrose Food and Drink Report », publié en Angleterre le 2 novembre, un Anglais sur cinq a partagé une photographie de ce qu’il mange avec ses proches ou sur les réseaux sociaux au cours du mois précédant l’enquête. Et en consultant le réseau en France, on peut imaginer que le ratio est à peu près le même. Pourquoi postons-nous des photos de ce que nous mangeons sur Instagram ? « Nous adorons partager notre nourriture », résume la chroniqueuse culinaire Ruby Tandoh dans le Guardian. Nous aimons le faire physiquement, avec notre cercle de proches autour de la table, mais aussi en envoyer des images à ceux qui ne sont pas là. (@Big_Browser).

#Energie

« Notre corps pourrait produire l’énergie nécessaire à tous nos appareils » Les équipes du professeur Seokheum Choi, directeur du département d’ingénierie électrique de l’université d’état de New York, à Bighamton (SUNY), ont mis au point une batterie qui fonctionne grâce à quelques gouttes de salive. Cette biotechnologie permet déjà de recharger des lampes LED, des smartphones et des bio-capteurs à usage médical, en attendant de pouvoir alimenter de plus grosses structures. Entretien avec le professeur Choi, un scientifique très optimiste quant à la capacité de notre corps à devenir, demain, notre principale source d’énergie. (@UsbekEtRica).

#Transport

La Chine vers l’interdiction des voitures à essence. Le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information (MIIT) a « entamé des recherches » sur l’interdiction des voitures polluantes et « va établir un calendrier en lien avec les administrations concernées », a assuré ce week-end le vice-ministre de l’Industrie Xin Guobin. Pékin se dit donc prêt à emboîter le pas à la France et au Royaume-Uni, qui ont récemment fait part de leur intention d’interdire la vente des voitures diesel ou essence sur leurs marchés d’ici à 2040. « De telles mesures vont conduire à de profonds changements dans l’environnement de l’industrie automobile en Chine », a insisté M. Xin devant un forum automobile à Tianjin, selon des extraits de son discours rapportés par les médias d’Etat. (@Sciences_Avenir).

#JeuVideo

Philosophie des jeux vidéo (3/4) : Du réel au virtuelLe texte du jour : « L’hologramme n’a pas l’intelligence du trompe-l’œil, qui est celle de la séduction, de toujours procéder, selon la règle des apparences, par allusion et ellipse de la présence. Il verse au contraire dans la fascination, qui est celle de passer du côté du double. Si l’univers est ce dont il n’y a pas de double, pas d’équivalent en miroir, alors nous sommes déjà, avec l’hologramme, virtuellement dans un autre univers ; qui n’est que l’équivalent en miroir de celui-ci. Mais quel est celui-ci ? L’hologramme, celui dont nous avons toujours déjà rêvé (mais ceux-ci n’en sont que de pauvres bricolages) nous donne l’émoi, le vertige de passer de l’autre côté de notre propre corps, du côté du double, clone lumineux. (…) La course au réel et à l’hallucination réaliste est sans issue car, quand un objet est exactement semblable à un autre, il ne l’est pas exactement, il l’est un peu plus. Il n’y a jamais de similitude, pas plus qu’il n’y a d’exactitude. Ce qui est exact est déjà trop exact, seul est exact ce qui s’approche de la vérité sans y prétendre. La reproduction holographique, comme toute velléité de synthèse ou de résurrection exacte du réel n’est plus réelle, elle est déjà hyperréelle. Que se passe-t-il de l’autre côté de la vérité, non pas de ce qui serait faux, mais dans ce qui est plus vrai que le vrai, plus réel que le réel ? Des effets insolites certainement, et sacrilèges, bien plus destructeurs pour l’ordre de la vérité que sa négation pure. » Jean Baudrillard, Simulacres et simulation.

 (@franceculture).

#MediaSocial

Les youtubeurs qui maltraitaient leurs enfants mis à l’épreuve pendant cinq ans. Lundi 11 septembre, les vidéastes américains Michael et Heather Martin ont été condamnés à cinq ans de mise à l’épreuve pour négligence envers leurs enfants. En mai, le couple s’était déjà vu retirer deux des cinq enfants de Michael, Cody (10 ans) et Emma (11 ans), nés d’une autre union. Ils avaient alors été confiés à leur mère biologique. En cause : les vidéos que le couple postait depuis deux ans sur leur chaîne YouTube DaddyOFive (« père de cinq enfants »). Des « canulars » de très mauvais goût dont les deux enfants étaient les victimes : son père et sa belle-mère y hurlaient notamment sur le jeune Cody pour des bêtises qu’il n’avait pas faites, quand ils ne lui faisaient pas croire qu’il était adopté, voire encourageaient ses demi-frères à le battre. Dans une vidéo, lors de laquelle son père le pousse contre un meuble, le garçon semble saigner du nez. Forte de 750 000 abonnés et jamais inquiétée par YouTube, la chaîne DaddyOFive avait fini par éveiller l’attention de vidéastes influents, qui avaient alors mené une campagne médiatique virulente à l’encontre du couple. Michael Martin avait commencé par se justifier, avant de finalement supprimer ses vidéos, peu avant de perdre la garde de ses deux enfants, fin avril. (@Pixelsfr).

#DonneesPersonnelles

Bruxelles pose les bases d’un marché unique des données.  L’année dernière, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait mis le paquet sur le numérique dans son « discours de l’Union ». En 2017, la question passe au second plan dans son discours au Parlement européen, avec pourtant deux briques essentielles pour un marché unique des objets connectés : l’interopérabilité des données et la cybersécurité. Ces propositions qui complètent le règlement européen sur la protection des données doivent « débloquer des opportunités pour l’économie des données dans l’Union européenne », assure le vice-président de la Commission en charge du numérique, Andrus Ansip, sur son blog. En matière de sécurité, l’exécutif européen propose un règlement  qui renforcerait les pouvoirs de l’Agence européenne de cybersécurité, l’Enisa, et créera un cadre de certification et de labélisation européen. A ce stade, le cadre européen revient à mettre en place un système de reconnaissance mutuelle des certificats délivrés dans les différents pays européens ou élaborés par les organismes internationaux. (@LUsineDigitale).

#Web

Les éboueurs du Web, modérateurs invisibles des réseaux sociaux. « Je bois beaucoup depuis que je fais ce travail. Ce qu’il y a de pire, c’est que je ne peux même pas en parler à mes amis ». « Ce qui m’affecte le plus, ce sont les images de bestialité à l’égard des enfants ». John, employé dans une entreprise qui travaille avec un des géants du Web, et Maria, interviewée par un journaliste de Wired aux Philippines en 2014, font le même métier. Chaque jour, ils plongent dans la maelström des contenus publiés sur les réseaux sociaux, pour décider de ce qui peut ou non rester en ligne. Ces travailleurs de l’ombre, Sarah T. Roberts, maître de conférence en sciences de l’information à UCLA, les côtoient depuis sept ans. Invisibles, ils sont quotidiennement confrontés à ce que l’humanité peut produire de pire : les contenus signalés par d’autres utilisateurs. Ces « éboueurs du Web », comme les surnomme la chercheuse, sont des employés d’un nouveau genre, qui effectuent leur « sale boulot » à l’abri des regards. Les entreprises qui les emploient, souvent indirectement, n’ont aucun intérêt à ce que les utilisateurs se posent des questions sur la façon dont sont implémentées leurs fameuses « Conditions générales d’utilisation » (CGU). (@usbeketrica).

19 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ouragan

xC’est ma planète. Quelles constructions pour résister aux ouragans ? Les normes anticycloniques ont évolué au fur à mesure de la violence des phénomènes. Elles sont élaborées en fonction des pays et des risques. Irma montre qu’il faut revoir encore à la protection à la hausse. Cependant, il y a des similitudes : ne pas avoir de prise au vent trop forte de la toiture, pour éviter que le souffle ne l’arrache. Les architectes préconisent de privilégier une pente à 30° et des bordures de moins de 30 centimètres. Ensuite, il faut des volets solides pour éviter que le souffle ne casse les vitres ou que la pluie, tombant à l’horizontale pendant les cyclones, n’arrive par paquets dans les maisons. Il ne faut pas construire trop près de la mer. Beaucoup cherchent à avoir les pieds dans l’eau, mais c’est une erreur. (@franceinfo). A lire aussi : Comment rendre les bâtiments résistants aux ouragans ? et Ces constructions qui résistent aux ouragans (@Le_Figaro_Immo). Légende image : Maison conçue pour résister aux cyclones (construction paracyclonique). Photo National Oceanic and Atmospheric Administration.

#Transport

C’est mon boulot. Coup d’accélérateur sur le covoiturage domicile-travail C’est ce mardi 19 septembre que sont lancées les « Assises de la mobilité ». Elles devraient déboucher sur un projet de loi en début d’année prochaine. Pour repenser totalement nos moyens de déplacement. Le covoiturage devrait y tenir une place de choix. Le lancement de cette grande réflexion qui durera trois mois coïncide avec l’arrivée fracassante en Ile-de-France du mastodonte du covoiturage en Ile-de-France. Blablacar, numéro un mondial et français, 45 millions d’utilisateurs dans 22 pays débarque sur le court-voiturage, le covoiturage domicile-travail dans la région capitale. L’Ile-de-France, c’est 1 230 000 déplacements quotidiens en voiture. 43 % des Franciliens vont au travail en voiture. Presque toujours tout seuls. Les conducteurs entrent leur trajet quotidien dans l’appli. Ils créent ainsi une « ligne de covoiturage ». Comme une ligne de bus. Les passagers peuvent prendre cette ligne. Ils peuvent faire le trajet avec un conducteur le matin et un autre le soir. Pour les passagers, ça coûtera deux euros pour 30 kilomètres. Et 10 centimes par kilomètre supplémentaire. Pour l’instant Blablacar ne prend pas de commission. (@franceinfo). A lire aussi : Transports: trois mois d’Assises de la mobilité lancés mardi (@libe).

Des assises de la mobilité pour redéfinir la politique des transports. Pas de grands programmes de transport, mais une « pause » des grands projets de liaison grande vitesse Lyon-Turin, et Bordeaux-Toulouse, de même que le canal Seine-Nord. Projets qui se chiffrent en milliards d’euros…. IL va falloir trouver des de financements supplémentaires, car il manquerait 7 milliards pour réaliser les chantiers annoncés. Au total, une dizaine de milliards en intégrant le coût de la maintenance des infrastructures, route, rail, et voie navigable. L’enjeu est de mobiliser des financements sur la durée, privilégier le transport quotidien de proximité, en rebondissant sur d’autres modes de transport qui soient commodes et moins polluants…Ce qu’on appelle « les nouvelles mobilités« . (@franceculture).

#Economie

Qui sont les architectes de la token economy ? En juin dernier, la start-up Bancor a créé le buzz en levant, en l’espace de quelques heures, la coquette somme de 153 millions de dollars. Outre le montant du pactole et la rapidité avec laquelle Bancor l’a réuni, c’est le procédé employé qui a fait couler de l’encre. Car il ne s’agissait pas d’un financement traditionnel, mais d’une ICO, qui signifie Initial Coin Offering : une combinaison entre une levée de fonds institutionnelle et une campagne Kickstarter boostée aux hormones, avec toute sorte de rétribution possible. Plus précisément, Bancor a eu recours à des tokens (jetons en français). Ces actifs numériques sont émis par les start-ups fondées sur la blockchain, cette base de données décentralisée qui permet de réaliser des transactions sécurisées et transparentes en ligne. Ils sont ensuite vendus aux investisseurs contre de la monnaie virtuelle. Les tokens constituent une monnaie parallèle, qui permet à la fois de financer des projets, de réaliser des échanges et de récompenser les individus qui assurent la sécurité de ces échanges. (@RSLNmag).

#Logement

A Nantes, une maison se construit en impression 3D. Utiliser un robot d’impression 3D dans les travaux publics ou la construction de maisons, l’expérience a été conduite depuis trois ans dans divers pays. Mais Yhnova, la maison de 95 m2 dont la construction a été lancée mercredi à Nantes pour le bailleur social Nantes Métropole Habitat, est exceptionnelle à plusieurs titres. « C’est la première fois au monde qu’une maison construite en impression 3D sera habitable et destinée à être habitée par une famille, car elle est respecte 100% des normes de construction françaises », souligne Benoît Furet, responsable du projet à l’Université de Nantes, qui a conçu la technologie BatiPrint3D mise en oeuvre et détient les brevets. « C’est aussi le premier logement en impression 3D béton à être construit en public : ailleurs dans le monde, on ne les voit qu’achevés car les robots préfabriquent en usine des éléments assemblés sur site. Notre robot est le seul à fonctionner sur chantier », poursuit-il. Les professionnels se déplacent en nombre pour observer l’élévation des murs, la seule partie construite par impression 3D béton (le reste est du BTP classique). L’élévation durera jusque mercredi soir, le robot travaillant au ralenti pour satisfaire la curiosité des visiteurs. (@LesEchos). A lire aussi : La première maison imprimée en 3D en France (@franceinter).

#Justice

Dossier sur la « justice prédictive » publié par le site @InternetActu. A Paris se tenait fin juin une journée d’étude sur la question des algorithmes appliqués à la justice et à la police organisée par l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice et le projet de recherche Innox qui s’intéresse à la gouvernance prédictive. L’occasion d’interroger les enjeux de l’ouverture annoncée des données de justice inscrites dans la loi pour une République numérique qui a promis la publication en open data des décisions judiciaires. Reste que depuis la promulgation de la loi, les choses patinent un peu. Que faut-il ouvrir ? Comment ouvrir ? Comment anonymiser les documents automatiquement et en masse et s’assurer que la réidentification des justiciables ne soit pas possible ? Le caviardage automatisé doit-il aussi concerner le nom des juges, les montants, les noms des avocats… ? Enfin, comment exploiter ces milliers de décisions de justice ?

  1. l’enjeu de l’ouverture des données de justice
  2. prédiction et régulation
  3. entre performance et optimisation

#JeuVideo

Paris se dit ouvert à l’idée d’inclure l’e-sport dans les Jeux olympiques de 2024. Des jeux vidéo aux Jeux olympiques ? On en est encore bien loin, mais les dernières déclarations de Tony Estanguet, coprésident du comité Paris 2024, pourraient donner une petite lueur d’espoir pour les adeptes, de plus en plus nombreux, d’e-sport. Dans une interview publiée mercredi 9 août par l’agence Associated Press, Tony Estanguet a laissé entendre qu’il était ouvert à l’idée d’inclure l’e-sport parmi les disciplines sportives des Jeux olympiques prévus à Paris en 2014. Il a précisé qu’il comptait en discuter avec le Comité international olympique (CIO) et des représentants du monde de l’e-sport. « Il faut qu’on s’y intéresse, parce qu’on ne peut pas dire “ce n’est pas nous. Ça ne concerne pas les Jeux olympiques” », a-t-il déclaré. « Les jeunes, oui ils s’intéressent à l’e-sport et ce genre de chose. Regardons tout ça. Rencontrons-les. Voyons si nous pouvons établir des liens ». Tony Estanguet a toutefois rappelé que le CIO « aurait le dernier mot ». (@Pixelsfr).

Philosophie des jeux vidéo (2/4) : A quoi tu joues ? Le texte du jour : « Socrate : N’est-il pas indispensable que nous commencions par savoir ce qu’est un jeu vidéo ? […]
Mario : Socrate, ce n’est pas difficile à formuler. C’est un jeu avec de la vidéo, sur un écran. Soit on joue à la balle en vrai, soit on joue sur un écran (et c’est Pong) ; ou bien on explore des cavernes en vrai, ou bien sur un écran (et c’est Super Mario Bros.). […] Aujourd’hui, un jeu vidéo, c’est un programme qui génère des graphismes avec lesquels on interagit en réel. On a une action sur ce qui se passe à l’écran. Cela fait que jouer à un jeu, ce n’est pas la même chose que d’assister à un film. […]
Socrate : Je ne pense pas qu’on puisse définir le jeu vidéo simplement par les objets que l’on utilise. On doit faire entrer en ligne de compte quelque chose d’irréductiblement subjectif. » Lire la suite sur le site de @franceculture.

Le jeu vidéo chinois aux 50 millions de joueurs se lance à la conquête de l’Occident. C’était l’annonce la plus inattendue et, à certains égards, la moins relevée du Nintendo Direct, la vidéoconférence diffusée dans le monde entier par Nintendo jeudi 14 septembre. Entre les présentations de DoomWolfenstein II, d’un nouveau jeu de rôle par les équipes de Square Enix (Bravely Default) et une longue séquence de Super Mario Odyssey montrant entre autres Mario torse nu, s’est glissée la bande-annonce d’Arena of Valor, un jeu compétitif déjà sorti cet été sur smartphone… et bien connu des experts. « Je n’en crois pas mes yeux. Le plus important jeu free-to-play pour smartphone au monde [Arena of Valor, du chinois Tencent] arrive sur Switch cet hiver », s’est ainsi exclamé sur Twitter Serkan Toto, analyste reconnu du jeu vidéo mobile en Asie. Daniel Ahmad, spécialiste du marché chinois, parle même de « MEGATON », terme humoristique né sur Internet pour évoquer une annonce surprise capable de redistribuer les cartes. (@Pixelsfr).

#MediaSocial

Snapchat accélère la démocratisation de la réalité augmentée mobile. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Media Lab de l’Information. Snapchat contre-attaque les annonces récentes d’Apple : dans sa dernière mise à jour, la plateforme est allée un cran plus loin dans la réalité augmentée en permettant à ses utilisateurs d’intégrer leur avatar 3D animé dans leur environnement réel. Pour y avoir accès, il aura fallu préalablement télécharger l’application Bitmoji et créer son propre avatar. Une preuve supplémentaire que la démocratisation de la réalité augmentée passera par le mobile ! Notre avatar s’est invité sur le plateau de FranceInfo : regardez notre tuto pour comprendre comment créer vos propres vidéos. Voir la vidéo sur le site de @MetMedia.

Avec Bitmoji intégré à Snapchat, vous pouvez envoyer des emoji à votre effigie sur l’application. Vous vous souvenez du phénomène Bitstrip? Cette application qui permettait de créer un avatar assez ressemblant et de transformer votre vie en BD? Après la folie autour de cette appli mobile en 2013, Bitstrip a développé une seconde application permettant de créer des emoji personnalisés: Bitmoji. Et ce 19 juillet, Snapchat a annoncé l’intégration de Bitmoji à son service. À compter de ce jour, vous allez certainement recevoir des stickers à l’effigie de vos contacts dans leurs snaps et dans le chat de Snapchat. Vous pouvez aussi vous y mettre et envoyer à votre tour ces petits personnages cartoonesques à vos amis. Comme Snapchat n’est jamais très intuitive comme application, voici comment faire pour créer vos emoji personnalisés et les partager. (@LeHuffPost).

18 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xComment Amazon a mangé la ville de Seattle. C’est le genre d’histoire qui galvanise les jeunes start-uppers. Amazon débute dans le garage de Jeff Bezos en 1994. Aujourd’hui, l’entreprise finit de construire quatre gratte-ciel de 150 mètres à Seattle. La Silicon Valley nous a habitués à des projets pharaoniques de villes-entreprises excentrées (et excentriques). Amazon tente autre chose : rester en centre-ville. Un choix qui métamorphose Seattle et participe au bouleversement du modèle urbain américain. « À quel point Amazon peut grandir et rester à Seattle ? C’est ce qu’ils essayent de découvrir”, explique à Bloomberg Glenn Kelman, PDG d’une société immobilière. “Peut-on créer une entreprise colossale au beau milieu d’une ville ?” Alors que l’entreprise comptait 5 000 salariés intramuros en 2010, ils sont aujourd’hui 40 000, répartis dans une trentaine de bâtiments. Le géant du e-commerce monopolise ainsi 19 % des bureaux de la ville. Dans les autres métropoles, aucune autre entreprise n’a autant d’espace. (@lesinrocks). A Lire aussi : Amazon installe une jungle au coeur de Seattle @Figaro_Economie).

Start-up sociales et environnementales : le renouveau de l’engagement des jeunes ? Les jeunes sont de plus en plus attirés par la création de projets à impact social et/ou environnemental fort. Ils s’inspirent autant du modèle des start-up à croissance forte que de modèles expérientés dans le monde associatif et l’économie collaborative. À l’heure où certains de ces projets atteignent une audience importante, l’Agence d’étude et de conseil Phare dresse un panorama de ce nouveau phénomène, et des priorités que les pouvoirs publics devraient adopter pour renforcer l’impact social de ces projets. (@usbeketrica.com).

#Ville

Le Royaume-Uni embrasse la GreenTech : Des panneaux solaires pour les bas revenus, des vélos en libre-service à gogo et le tout véhicules électriques en 2040… Le Royaume-Uni deviendra-t-il un modèle d’économie verte ? En 2016, 8,9% de la consommation totale d’énergie provenait de sources d’énergie renouvelables, si l’on en croit de récents chiffres gouvernementaux. C’est plus que l’année précédente (8,2% en 2015) mais moins que les voisins européens. D’après un rapport de la Banque Mondiale, en 2014 la moyenne de l’Union Européenne était déjà de 16% de part d’énergie renouvelable sur l’énergie consommée. Les dernières annonces montrent que le Royaume-Uni prend néanmoins de plus en plus d’initiatives GreenTech. Ainsi, au cours des cinq prochaines années, 800 000 foyers modestes se verront doter de panneaux solaires pour leur permettre de réduire leur facture énergétique. Près de mille emplois pourraient en résulter par ailleurs. (@latelier).

#Transport

VTC: Didi, le « Uber chinois », va mettre une roue à Paris. Après avoir fait mordre la poussière à Uber en Chine, Didi Chuxing, principale application chinoise de réservation de véhicules avec chauffeur, veut désormais l’affronter en Europe. Pour cela, il a dévoilé cet été « un partenariat stratégique » avec l’estonien Taxify. Didi « va investir dans Taxify pour soutenir sa croissance et ses innovations à travers la diversité de ses marchés », expliquait début août le géant chinois du VTC, qui y voit une façon de toucher de nouveaux continents. Les détails de l’opération, qui constitue le premier partenariat de Didi en Europe, n’avait pas été précisés, mais l’opération va s’accélérer avec l’arrivée dans les prochaines semaines de Taxify à Paris. D’après Les Echos, le service pourrait être lancer dans la capitale « avant le 30 septembre, avec l’ambition de bousculer les autres plate-formes, à commencer par le leader Uber ». Déjà présent depuis le 4 septembre à Londres, Taxify et Didi passent donc la seconde. (@LExpress).

#Sante

Réparer les vivants… par la robotique et l’intelligence artificielle. On savait déjà l’intelligence artificielle douée pour les jeux, la conduite et l’art divinatoire. Mais elle est également une alliée précieuse dans la sphère médicale. Les possibilités sont notamment fructueuses autour de la rééducation des patients, pour les aider à retrouver la pleine possession de leurs mouvements après un accident ou une attaque. Une équipe de scientifiques du NCCR Robotics, à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) ont dans ce domaine réalisé une expérience des plus prometteuses. Leur idée : ajouter une couche d’intelligence artificielle au harnais mobile utilisé pour la rééducation des patients, afin d’adapter celui-ci au profil de chaque individu et accélérer la guérison. (@RSLNmag).

#Fiscalite

Taxation des Gafa : l’Europe avance. Paris est à la manœuvre pour faire avancer le complexe dossier de la taxation des géants du numérique : Google, Apple, Facebook, Amazon, les fameux Gafa. Ces entreprises réalisent des dizaines de milliards de dollars de résultats, sont massivement utilisées en Europe mais y paient toujours très peu d’impôts. Pour contrer leurs stratégies d’optimisation fiscale, l’Europe planche depuis des années sur une directive, Accis, dont l’objectif est d’établir une assiette commune d’impôt sur les sociétés. L’OCDE avance de son côté sur la notion de présence numérique qui permettrait d’évaluer l’activité d’entreprises numériques dans un pays donné. Afin de donner un coup d’accélérateur à ces réflexions au long cours, la France a lancé depuis quelques semaines une nouvelle initiative. Paris suggère de taxer le chiffre d’affaires de ces multinationales et non plus leurs résultats, bien souvent localisés via des filiales dans des États à faible taux d’imposition, comme l’Irlande. La proposition française a fait du chemin lors de la réunion des ministres des Finances de l’Union européenne (UE) à Tallinn, Estonie. À l’issue de cette rencontre, neuf pays (Allemagne, Italie, Espagne, Autriche, Bulgarie, Grèce, Portugal, Roumanie, Slovénie) déclaraient soutenir l’initiative portée par Bruno Le Maire. (@FigaroTech).

#Environnement

À une heure de Paris, ils créent un hackerspace rural pour marier numérique et écologie. Dans la plaine alluviale de Vic-sur-Aine, le domaine de l’Hermitage est un vestige de l’histoire. D’exploitation agricole au début du XXe siècle, à maison médicale, il fût plus récemment le siège d’une ONG, le Centre international de développement et de recherche (CIDR). À l’annonce de la vente de cet immense domaine de 30 hectares, dont 4 de terres cultivables, trois amis se sont manifestés pour redonner vie à cet espace unique : Jean Karinthi, un des initiateurs du projet SOS Méditerranée, Gaël Musquet, porte-parole d’OpenStreetMap France et Blaise Gonda spécialisé dans le développement international et rural. Leur idée ? Créer un lieu d’expérimentation, de partage et de formation autour de grands enjeux sociétaux pour produire, consommer, se loger et vivre ensemble de manière éco-responsable. Depuis septembre, ils préparent ensemble la mue de ce domaine en un « hackerspace rural » mis au service de l’intérêt général. (@WeDemain).

#Numerique

La fracture digitale touche aussi les Millennials. Qui n’a jamais appelé à l’aide le service informatique ? « Nous sommes fréquemment sollicités lors de la prise en main de nouveaux outils, pour des problèmes de connectivité, ou encore pour des mots de passe oubliés ou à changer », détaille Daniel Dupuy, directeur SI chez Aviva France. Parfois, les blocages sont plus profonds. Une étude menée pour Barco, entreprise spécialisée dans les solutions d’organisation du travail en salle de réunion, par le cabinet Vanson Bourne souligne les répercussions de la fracture digitale en entreprise. Et résultat : aucune tranche d’âge n’échappe aux lacunes technologiques. Même les plus jeunes subissent à leur manière la fracture numérique. L’enquête menée auprès de 1.250 décideurs informatiques aux Etats-Unis, en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, révèle que les responsables informatiques âgés 18 à 24 ans sont les moins tendres avec leur propre tranche d’âge : 25 % estiment que ceux-ci possèdent les compétences technologiques les plus faibles ! Souvent très à l’aise sur le Web social et avec le mobile, ils maîtrisent mal l’interopérabilité et le fonctionnement en réseau. « Ils sont habitués à des parcours digitaux fluides et ultra-simplifiés, » analyse Daniel Dupuy. « Ils peuvent avoir une appréhension pour les outils informatiques traditionnels, combinée à une exigence de compréhension plus forte. » Eux aussi n’ont pas fini de faire appel au service informatique ! (@EchosBusiness).

#InternetDesObjets

#IoT : L’Internet des Objets, fabrique à bad buzz ? Une étude menée par DigiObs, en partenariat avec Visibrain et la chaire IoT de l’ESCP Europe au sujet de l’Internet des Objets que cette tendance digitale, pointée comme l’eldorado par nombre d’entreprises, pourrait bien se retourner contre elles si elles n’intégraient pas mieux leurs clients dans leur réflexion. Tout d’abord prenons du recul sur le concept d’IoT. La cartographie des sujets liés à l’IOT révèle que ce concept est complètement imbriqué au sein des autres grandes tendances du Digital : le Big data, l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle… Le sujet, un poil fourre-tout, est d’emblée difficile d’accès tant pour le grand public que pour les entreprises. Si les entreprises innovent autour du sujet, elles semblent avoir bien du mal à l’expliciter auprès du grand public. Elles délivrent des messages assez vides de sens qui ne permettent pas une bonne compréhension du sujet par le consommateur. (@bymaddyness).

#Information

Fake news : pourquoi Facebook peut mieux faire. C’était une belle promesse. Alors que Donald Trump venait tout juste d’être élu, Facebook annonçait se lancer, comme d’autres, dans la chasse aux fausses infos. Son projet, une alliance entre fact-checkeurs travaillant dans des médias installés et utilisateurs volontaires, avait de quoi séduire, quand on sait que le réseau social est la première source d’information pour 53 % de ses utilisateurs. Mais plusieurs mois après, le bilan des engagements pris par le réseau social ne semble qu’à moitié satisfaisant. Le 6 septembre, Facebook a reconnu avoir vendu des espaces publicitaires à une entreprise russe qui a cherché à déstabiliser la campagne de Hillary Clinton à coups d’arguments bidons. Des révélations qui ont également fait émerger les critiques de plusieurs médias partenaires de Facebook dans cette lutte contre les fake news. Un article de Politico raconte ainsi que « certains fact-checkeurs sont de plus en plus frustrés » par « le refus du réseau social de partager ses informations [notamment les données qui leur permettraient de prioriser leur travail et de juger de son efficacité, NDRL], qui sape leurs efforts ». (@telerama).

#MediaSocial

Calmez-vous avec les photos de vos enfants sur Facebook. Parmi mes 630 amis Facebook, je pense avoir un panel assez représentatif de ce qui se fait de pire sur le réseau social aux deux milliards d’utilisateurs. Tout d’abord, on y trouve ceux qui jugent bon de prendre leur photo de profil dans une salle de sport ou près d’une piscine, en prenant soin de mettre leur tatouage insolent au premier plan – sans parler des combos duck face avec index et majeur levés. Viennent ensuite les couples qui s’interpellent sur leurs murs respectifs alors qu’ils vivent sous le même toit, les gens qui te sollicitent pour participer à ces challenges aussi débiles que viraux, les murs remplis de citations à la con puis les indigné(e)s qui jouent aux éditorialistes. On pourrait espérer que l’effervescence de la rentrée soit synonyme de reflux de ce contenu polluant. Bien évidemment, ce n’est pas le cas. Le début du mois de septembre constitue plutôt un entre-deux chargé qui permet aux retardataires de poster leurs photos de vacances, et aux réactifs celles de leur rentrée. Dans les deux cas, les enfants se retrouvent régulièrement en première ligne. Aux clichés de Timéo et Emma sur le sable breton ou landais succède l’indéboulonnable album « Premier jour de primaire pour mes deux loulous. » L’occasion de relancer cette sempiternelle question : pourquoi tant de gens continuent de poster des photos de leurs gosses sur Facebook ? Lire la suite sur @VICEfr.

17 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 17 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journalisme

xLégende image : Mike Seidel, a meteorologist for the Weather Channel, fighting fierce winds and flooded streets in Miami on Sunday. Photo : Erik S. Lesser/European Pressphoto Agency. A lire : Ouragans : les reporters doivent-ils se mettre au milieu ? (@nytimes) et un journalisme extrême à la recherche du clic (@guardian).

#Paiement

Comment PayPal veut s’immiscer dans le quotidien des Français. Dans la grande famille du paiement en ligne, PayPal fait office de grand-père. Depuis sa création en 1998, l’Américain a vu arriver une première vague de nouveaux acteurs positionnées sur l’e-commerce comme Square (2009) ou Stripe (2010). Puis est arrivée la deuxième vague avec les banques et leur solution de paiement mobile mais aussi les Gafa et leur wallet. Le marché français a connu le même scénario. En 2013, les principales banques françaises ont créé Paylib, une solution de paiement mobile qui permet comme PayPal de payer en ligne sans avoir à saisir les données de sa carte bancaire. De leur côté, les Gafa arrivent progressivement en France. Le premier a été Apple Pay en juillet 2016. Il devrait être suivi d’Android Pay et Samsung Pay dans les mois à venir. Cette multiplication d’acteurs n’inquiète officiellement pas PayPal France. « Aujourd’hui, on ne voit pas d’initiatives bancaires qui ciblent autre chose que le marché domestique. Paylib est une solution mobile pour des paiements en France alors que PayPal permet aux marchands de s’ouvrir à l’international », souligne Caroline Thelier, directrice générale de PayPal France. Le géant américain compte plus de 210 millions de comptes actifs dans le monde et accepte tous les moyens de paiement locaux dans plus de 200 pays. Même s’il a toujours un statut de leader sur le marché, il lui reste encore de nombreux Français à conquérir. Ils sont « seulement » 7,5 millions à détenir un compte PayPal. (@journaldunet).

#Societe

Sommes-nous vraiment une bande de clones mondialisés ? L’époque est-elle réellement à la libération et à la personnalisation du style de chacun ? À l’heure où les crêtes punk, le maquillage gothique et tant d’autres looks revendicatifs ont déserté nos rues au profit de l’uniforme jean droit délavé et Stan Smith aux pieds, on peut légitimement se poser la question. Et se demander si on s’habillera tous de la même façon dans vingt ou trente ans. (@usbeketrica).

#Entreprise

IFA2017 : Comment les startups françaises sont devenues incontournables dans les salons Tech. Ça devient une habitude : avec 28 startups, la France est (encore) la première délégation étrangère à l’IFA de Berlin. Le salon dédié aux objets connectés a pour la première fois dédié un hall d’exposition aux jeunes pousses et aux innovations. Et la French Tech y tient une place de choix. D’abord avec un corner de quinze startups que Business France a emmené dans ses bagages. D’autres sont venues sous la bannière du Hardware Club. Et certaines ont fait le choix d’une échappée en solitaire, comme Tempow ou Kineti. Mais toutes arborent le coq rose de la French Tech sur leur stand, ce qui donne une visibilité inédite à l’écosystème français. Après avoir marqué le Web Summit de son empreinte avec 97 jeunes pousses présentes en 2016, conquis le CES de Las Vegas avec quelque 233 représentantes cette année et entamé l’abordage des salons asiatiques au Computex de Taïpei, la France s’est imposée comme une startup nation… à l’étranger. « Le fait que la France ait envoyé une délégation à l’IFA cette année encourage d’autres pays à donner de la visibilité à leurs startups, explique Maxime Sabahec qui a supervisé la présence de la délégation française pour Business France. Nous sommes devenus précurseurs en la matière ! » Pour les salons, la présence de la French Tech devient un argument de vente. (@bymaddyness).

 

#IntelligenceArtificielle

Qui sera maître du monde ? Vladimir Poutine a au moins une qualité : il parle cash. La semaine dernière, il a dit tout haut ce que la plupart des dirigeants du monde pensent tout bas : « Le pays qui sera leader dans le domaine de l’intelligence artificielle dominera le monde. » Généralement, l’intelligence artificielle (IA) est évoquée dans le contexte d’évolutions positives, sur la santé ou la régulation de la circulation par exemple, ou négatives comme son impact sur l’emploi ou encore la possibilité, pour l’instant du domaine de la science-fiction, qu’une « IA » développe un jour une « conscience » et s’impose à ses créateurs, les humains. Mais il est rare qu’on en parle en termes géopolitiques comme vient de le faire très crûment le président russe. Le plus étrange est le contexte de cette sortie : pas une grande conférence stratégique comme celle de Munich où, en 2007, il avait dénoncé l' »unilatéralisme américain » mais une téléconférence suivie par plus d’un million… d’écoliers russes, à l’occasion de la rentrée scolaire ! Faisant écho à cette sortie, Elon Musk, le patron de Tesla et de SpaceX, a aussitôt tweeté : « Ça commence… », en lien avec la déclaration de Vladimir Poutine. Avant de poursuivre : « La compétition pour la supériorité nationale en matière d’IA sera la cause la plus vraisemblable de la troisième guerre mondiale. »  (@LObs).

#Prospective

La robotique, secteur d’avenir ou phénomène de mode éphémère ? Si le terme de “Robot” est relativement récent puisqu’il est apparu au début du vingtième siècle, son ancêtre l’automate l’est nettement moins. Si les premiers automates, dont on trouve des traces dès l’antiquité, n’avaient à peu près rien en commun avec les robots d’aujourd’hui, ils prouvent cependant une chose : l’Homme a, de tous temps, rêvé de créer une nouvelle espèce de toutes pièces. Et il semblerait que le pari soit en passe d’être relevé, tant les projets de robots au service de l’homme et accessibles au plus grand nombre sont en cours de développement. Avec 135 milliards de dollars de chiffre d’affaires estimé d’ici 2019, le marché de la robotique n’en est qu’à ses balbutiements. Si la mise sous le feu des projecteurs des robots Humanoïdes tels que Buddy, Nao ou Pepper a rendu sexy un secteur qui ne l’a pas souvent été, le plus grand potentiel réside pourtant dans son application industrielle. Ainsi, FoxConn, le géant technologique chinois aux 1,2 million de salariés, annonçait en mai 2016, son intention de remplacer 60 000 ouvriers dans ses usines par des robots pour pallier aux pressions sociales que lui imposent ses travailleurs. (@bymaddyness).

#JeuVideo

Françoise Nyssen : « Le jeu vidéo est un vrai élément de notre culture en France » C’est une déclaration qui apportera du baume au cœur de nombreux joueurs de jeu vidéo en France. Dans une vidéo sur DailyMotion, en réponse à la question d’un jeune collégien, Ahmed, la ministre de la culture, Françoise Nyssen, a affirmé le caractère artistique et culturel du jeu vidéo, et confirmé la volonté de l’Etat français de continuer à le soutenir, après les nombreuses initiatives du quinquennat Hollande. « C’est un art comme les autres, ça fait partie de la culture et nous y sommes très attachés. D’ailleurs (…) en France c’est un secteur très actif, très créatif et beaucoup de gens sont dans le secteur du jeu vidéo. Il y a des inventeurs, des concepteurs, des ingénieurs qui travaillent dessus. Nous allons [les] soutenir, et nous sommes très attentifs ici au ministère de la culture de soutenir le jeu vidéo, qui est un vrai élément de notre culture en France. » Le message de Françoise Nyssen a été relayé par le SELL, le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir, et salué par le SNJV, le Syndicat national du jeu vidéo, les deux principaux organismes de promotion et de défense des intérêts de l’industrie vidéoludique en France. Françoise Nyssen s’était déjà signalée fin août en saluant dans un message Twitter les vingt ans du jeu vidéo Goldeneye. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

Toucher des objets dans un monde virtuel ? Renault et Clarté y travaillent avec un robot collaboratif. La réalité virtuelle a connu de grandes avancées en matière de fidélité visuelle et auditive au fil des ans, mais l’un des cinq sens limite encore l’immersion : le toucher. Le centre Clarté et le constructeur automobile Renault ont développé un dispositif capable de fournir un retour haptique réaliste dans le cadre de l’évaluation de la qualité perçue d’un habitacle de voiture. Il s’appuie sur un robot collaboratif qui adapte la surface présentée à l’utilisateur en fonction de la zone de l’environnement virtuel qu’il touche. (@LUsineDigitale).

#MediaSocial

Réseaux sociaux : « Publier beaucoup, c’est trahir une fragilité narcissique ». Dans son cabinet parisien, le psychologue et psychanalyste Michaël Stora reçoit beaucoup d’adolescents, qui ont des problèmes d’addiction aux jeux en ligne. Dans « Hyperconnexion » (éd. Larousse, août 2017), son dernier ouvrage, le fondateur de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH) s’intéresse à nos pratiques numériques. « Notre intention est de décrypter le phénomène de l’intoxication numérique sous un angle psychologique et psychanalytique, en se dépouillant donc de tout jugement moral », écrit-il en avant-propos. « Que viennent colmater les images ? Quelles angoisses viennent révéler la multiplication des textos, des like, des e-mails, des posts et des tweets ? Quelles fragilités s’expriment dans ces usages forcenés ? » Entretien. (@LObs).

#Transhumanisme

Le transhumanisme, une utopie ou un danger ? À quel moment passe-t-on de la médecine qui soigne à la médecine qui améliore, voire qui augmente l’homme ? À quel moment le combat contre la souffrance et la maladie change-t-il de nature pour devenir un combat contre la finitude humaine ? Voilà les questions que pose ce que l’on appelle le transhumanisme. De quoi s’agit-il ? Le transhumanisme est un courant de pensée né dans les années soixante de la nouvelle gauche et le mouvement des droits civiques, et de la contre-culture beatnick. Les plus extrêmes d’entre eux affirment qu’à terme, nous allons vaincre la mort. Ils n’hésitent pas à souscrire des assurances afin de se faire cryogéniser de façon à ce qu’on puisse (un jour ?) télécharger le contenu de leur cerveau dans un ordinateur afin de revivre, y compris sur une autre planète. D’autres, plus soft, affirment qu’il faut accompagner le progrès technique inévitable, et plutôt que de vouloir le freiner par le principe de précaution, ils souhaitent qu’on l’accélère, sûrs que la technique trouvera des réponses aux problèmes posés par la technique. « Soft » ou « hard », il s’agit d’en finir avec la maladie, le vieillissement et la mort. Il faut donc en finir avec les limites. L’homme peut désormais prendre en main son évolution et se transformer, en modifiant sa conscience, ses perceptions, ses facultés, en « s’augmentant ». Cette augmentation sollicite la médecine et ses dispositifs, biologiques, génétiques, neurologiques, cognitifs, auxquels il faut ajouter l’informatique et la robotique. (@LesEchos).

#Piratage

Une Lochristoise se fait pirater sa carte SIM et perd 12.000 euros Comptes bancaires bloqués, chèques rejetés, perte de ses moyens de paiement : ce sont les conséquences classiques d’une usurpation d’identité. Ce qui est moins courant, c’est lorsqu’elle débute par un piratage de ligne téléphonique. C’est la mésaventure subie par Nathalie Le Cor, une habitante de Lochrist (Morbihan), rapporte samedi 16 septembre Le Télégramme. Victime d’une arnaque à distance, elle a décidé de témoigner aux côtés de l’UFC Que Choisir, la doyenne des associations de consommateurs d’Europe. (@20minutes).

16 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 16 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xTreize projets pour repenser l’architecture. À l’occasion du World Architecture Festival 2017, qui se tiendra en novembre 2017 à Berlin, des architectes du monde entier ont soumis au jury des projets répondant à différents besoins : logements, bâtiments éducatifs, centres de santé, infrastructures, etc. Ces projets, qui s’inscrivent tous dans une démarche de sensibilisation à l’environnement, constituent des propositions architecturales audacieuses, intégrées à chaque fois dans un paysage naturel ou urbain. La revue @UsbekEtRica s’est intéressés à 13 projets, nominés dans différentes catégories du festival et qui nous ont charmé par leur forme et leur ambition sociale et/ou écologique. Ces édifices constituent aussi une matière architecturale pertinente pour réfléchir au mode de vie des générations futures.

Les neuf critères de la Smart City en 2020. Smart City. Le terme est sur toutes les lèvres. Toutes les municipalités veulent en être. Mais qu’est-ce que cela implique exactement ? Le cabinet d’études et de conseil Frost & Sullivan définit le concept dans une récente étude. Neuf critères caractériseront la ville intelligente en 2020. Cette dernière devra déployer un réseau énergétique intelligent, et utiliser des smart grid par exemple. Ses bâtiments seront verts, grâce au BIM ou à d’autres techniques permettant de réduire la facture énergétique, comme ce revêtement spécial qui diminue la température dans les rues de Los Angeles. La mobilité sera à la pointe de l’innovation grâce aux systèmes de transport multimodal et aux véhicules du futur, autonomes et électriques. La smart city sera technologique et connectée. La santé y sera également une préoccupation majeure et cela passera par une surveillance accrue par les wearables et les données récoltées. Les infrastructures seront intelligentes, les routes connectées et la gestion des déchets technologique. Les autorités de la ville et le gouvernement encourageront les initiatives smart city. Les technologies serviront également à améliorer la sécurité dans la ville. Enfin, le citoyen sera partie prenante de la smart city, il fera preuve de proactivité et adoptera un mode de vie adapté pour respecter sa ville. Les auteurs de l’étude affirment qu’une smart city devra remplir au moins 5 de ses critères, ce qui ne serait le cas d’aucune ville aujourd’hui, du moins sur l’ensemble de la municipalité. En revanche, plusieurs villes intelligentes pourraient voir le jour pour 2026 parmi lesquelles Paris, San Francisco ou Singapour. D’ici là le marché global de la ville intelligente pourrait exploser et passer de 900 milliards en 2016 à 1,5 billions de dollars d’ici à 2020. Plus qu’un concept, la smart city est une tendance qui se confirme. (@latelier).

#Entreprise

Un fonds activiste fait plonger l’action de la pépite française Criteo. En joue, feu. Le sort de Criteo, une pépite française des nouvelles technologies, cotée 2,6 milliards de dollars au Nasdaq, peut-il se retourner ? Vendredi 15 septembre, le fonds activiste Gotham City Research a dégainé un « Criteo Report » qui a fait plonger l’action de ce spécialiste du ciblage publicitaire sur le web. En 2014, le même fonds avait provoqué la faillite d’un fournisseur espagnol de services wifi, Gowex. Criteo fait du retargeting publicitaire. Il s’agit de repérer à quels produits s’est intéressé un internaute sur un site de e-commerce, pour lui proposer ensuite des publicités qui vont l’amener à l’acte d’achat. Les annonceurs payent à la fois pour le nombre de clics générés sur leurs bannières et pour les ventes qui peuvent être attribuées au travail de ciblage effectué par Criteo. (@LExpress).

#Economie

Uber, Lyft : le secteur des VTC attire les investisseurs. Les gourous de l’économie collaborative s’accordent pour annoncer la fin prochaine de la voiture individuelle. Les investisseurs, eux, se bousculent pour financer les levées de fonds des start-up spécialisées dans la nouvelle mobilité, notamment les véhicules de transports avec chauffeurs (VTC). Dans son édition de vendredi, « le Wall Street Journal », qui cite des sources proches du dossier, écrit que le géant japonais Softbank est prêt à injecter 10 milliards de dollars dans Uber. Une condition : obtenir une participation conséquente assortie d’un gros rabais. Via son fonds Vision Softbank viserait en effet une participation de 17% à 22% du capital d’Uber. L’opération, si elle est acceptée, mêlerait achats d’actions et offre publique d’achat (OPA) avec une décote de 30% par rapport à la dernière valorisation connue, c’est-à-dire 68 milliards de dollars en juin dernier. (@LesEchos).

#Sante

Les seize startups françaises qui dessinent le futur de notre santé. Que ce soit Google qui combat le diabète avec des lentilles connectées, IBM qui combat le cancer avec Dr Watson ou Facebook qui facilite la description d’images pour aveugles grâce au deep learning, tous se mobilisent et investissent massivement dans l’IA pour améliorer notre condition de vie. On parle même d’un business mondial de 11 milliards de dollars en 2024. Eytan Messika, cofondateur du courrier international de la tech Tech Crush, fait le point sur les startups françaises à suivre dans le domaine. (@bymaddyness).

#LiensVagabonds

Les géants du web sont devenus l’ennemi public N°1. A retenir cette semaine : – Les géants de la tech sont devenus l’ennemi public N°1. Que faire ?  ; Le vent tourne aux US contre les GAFA ; Facebook avait laissé passer des pubs anti-sémites ; la réponse de Facebook ; Google a permis aussi des pubs racistes ; Twitter aussi ; Comment la Silicon Valley efface nos individualités ; Il ne faut pas casser les GAFA, mais les réguler ; Paris tente de convaincre l’Europe sur la fiscalité ; les médias sociaux ont-ils échoué ? ; – Est-ce que les réseaux sociaux ont tué l’Info ? ; – Révolte des millennials contre la curation automatique des algos ; – Ecrire Le Monde pour la génération Snapchat ; – A l’âge des écrans, le papier est-il mort ?. (@Metamedia).

#IntelligenceArtificielle

Un programme informatique génère de fausses critiques de restaurants et trompe des lecteurs « NE PERDEZ PAS VOTRE TEMPS ET VOTRE ARGENT ! C’est le pire service que j’aie jamais vu. Cet endroit est une blague. La serveuse était malpolie et a dit que le responsable allait venir mais ce n’est jamais arrivé. J’aurais aimé pouvoir mettre zéro étoile. » Ce commentaire, concernant un restaurant américain, n’a pas été écrit par un client mécontent, mais par un programme informatique. Des chercheurs de l’université de Chicago ont publié en août le résultat de leurs travaux visant à générer automatiquement de faux commentaires, grâce à une technologie d’apprentissage automatique. Ils ont pour cela « entraîné » leur programme sur une grande base de données de commentaires du site Yelp, contenant 4,1 millions de messages, rédigés par un million de personnes. En analysant ces commentaires, ce programme d’intelligence artificielle a appris à les imiter. Il peut s’adapter en fonction de l’établissement évalué, en ajoutant par exemple des noms de plats italiens pour un restaurant proposant cette cuisine.  (@Pixelsfr).

#JeuVideo

L’étrange humiliation publique d’un journaliste américain spécialisé dans le jeu vidéo. « Les journalistes jeux vidéo sont incroyablement nuls manette en main. C’en est douloureux à regarder. Comment s’imaginent-ils être qualifiés pour écrire sur les jeux vidéo ? » Le tweet est signé d’un journaliste du site américain The Daily Caller, Ian Miles Cheong. Posté le 2 septembre, il a déjà été retweeté près de 10 000 fois et a lancé une nouvelle remise en question de la légitimité de la presse spécialisée anglo-saxonne. Celle-ci avait déjà été accusée en 2012, lors d’un épisode surnommé le « DoritosGate », de manquer d’indépendance vis-à-vis des entreprises dont elle traite. Deux ans plus tard, sur fond de « Gamergate », une partie d’Internet lui reprochait de défendre des idées politiques de gauche. Cette nouvelle vague est partie d’un simple article comportant une vidéo, celle d’une partie du journaliste américain Dean Takahashi, du site de nouvelles technologies Venture Beat. D’abord intitulée « Cuphead à la gamescom : ce n’est pas évident », puis renommée « 26 minutes de honte pour Dean Takahashi », elle montre ses nombreux échecs manette en main. Non seulement son contrôle du personnage est nerveux et imprécis, mais il coince même durant de longues minutes dans le tutoriel du jeu, supposément très facile. (@Pixelsfr).

Y a-t-il une culture élitiste dans le jeu vidéo ? Le journaliste Dean Takahashi, spécialiste de l’industrie du jeu vidéo, est devenu la risée du Web après s’être filmé en train de – très – mal jouer à Cuphead, un jeu vidéo d’adresse prévu pour fin septembre. Sa vidéo, qui a particulièrement tourné dans les sphères du GamerGate, mouvement de joueurs identitaires très critiques envers les médias grand public, a donné à voir une des faces les plus rarement abordées du jeu vidéo : son élitisme. « C’est un phénomène qui apparaît tôt dans l’histoire de ce média, constate Vincent Berry, sociologue à Paris-XIII. Il y a eu une stratification, qui est complexe, car elle comporte à la fois la définition du bon et du mauvais jeu vidéo, comme au cinéma, ce qui est normal en termes de sociologie de la culture, mais des groupes ont commencé à imposer ce qu’étaient la bonne et la mauvaise pratique du jeu vidéo. » Que le jeu vidéo s’adresse à une catégorie triée sur le volet, l’idée existe dès les années 1990 dans la communication des entreprises du secteur. SEGA le fait savoir à travers ses publicités « SEGA, c’est plus fort que toi » : le bras de fer, l’opposition, la performance sont posés comme des jalons de la culture jeu vidéo. Peu à peu naît l’idée d’une identité propre aux passionnés de la manette – ce qu’encapsulera le fameux terme gamer, voire hardcore gamer, aux accents élitistes. (@Pixelsfr).

#Cinema

Avec son forfait à 10 dollars par mois, Moviepass dynamite le marché du cinéma. L’offre semble trop belle pour être vraie : un forfait cinéma permettant de voir un film par jour, pour seulement 10 dollars (8,36 euros) par mois. Soit le même prix qu’un abonnement à Netflix, et à peine plus que le prix moyen d’une seule place. Un mois après le lancement de cette offre, la start-up américaine Moviepass assure être débordée par un succès supérieur à ses prévisions, avec plus de 400.000 demandes d’abonnement. Les nouveaux inscrits doivent ainsi attendre entre deux et trois semaines pour recevoir leur carte. L’abonnement permet à son détenteur d’assister à une séance par jour dans n’importe quel cinéma qui accepte les cartes de paiement. A titre de comparaison, en France, l’offre illimitée coûte 21,90 euros chez UGC et 23,50 euros chez Gaumont-Pathé. Avec ce tarif très agressif, elle proposait précédemment un service similaire, à 50 dollars par mois, qui ne lui permettait pas d’être rentable, la société espère créer un électrochoc sur le marché du cinéma, qui a très peu évolué depuis des décennies. (@JeromeMarinSF).

#Escroquerie

Ce faux photographe de guerre a berné le monde entier avec des images volées. Il a piégé Al-Jazeera, le Deutsche Welle, le Wall Street Journal, Le Point, France Culture, BBC Brazil, directement ou via des agences comme Getty Images ou l’AFP, auxquels sont abonnés nombre de médias. Un faux photographe brésilien est devenu maître dans l’art de l’arnaque en revendant ses images à de respectables médias à travers le monde… Avant de disparaître dans la nature. Il est supposé se nommer Eduardo Martins, être originaire de Sao Paulo et être âgé de 32 ans. Mais l’on ne sait rien de sa véritable identité. Ce que l’on sait, c’est que depuis trois ans, cet homme se présente comme un photographe et documentariste de guerre affilié aux Nations unies. Il se serait rendu sur les terrains de conflits les plus chauds, comme la bande de Gaza, la Syrie, l’Irak, où il affirmait même avoir observé et photographié la bataille de Mossoul. Sur Instagram, son profil cumulait plus de 120 000 abonnés incluant, notamment, des photographes très connus et le compte officiel des Nations unies. Le compte a désormais été supprimé. (@MashableFR).

15 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 15 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xL’éolien en mer toujours moins cher en Europe. Avec plus de 12.000 mégawatts de projets éoliens en mer, l’Europe concentre plus de 90% de l’ensemble du parc mondial, et les principaux acteurs du secteur – développeurs de projets comme fabricants d’éoliennes – sont européens. Lundi 11 septembre, l’éolien en mer a connu un nouveau record, cette fois au Royaume-Uni où le résultat d’enchères pour trois projets a fait ressortir des prix garantis inférieurs à 75 livres par mégawattheure (environ 82 euros) (@LExpress). Légende image : All at sea: wind turbines at Lillgrund, Sweden’s largest offshore wind farm Arterra. Photo Getty Image.

#Securite

Vives critiques du Conseil national du numérique contre les récentes lois sécuritaires. Le Conseil national du numérique (CNNum), un organisme consultatif chargé de conseiller le gouvernement sur les questions numériques, a rendu public ce 12 septembre un rapport très critique des impacts des récents projets de loi sur la sécurité sur les libertés individuelles en ligne. Sur une douzaine de pages, le texte décrit « une trajectoire sécuritaire préoccupante », une « spirale infernale » qui privilégie « un désir de sécurité au détriment des exigences de l’Etat de droit et de notre économie ». Dans le détail, le rapport critique plus particulièrement des mesures et déclarations récentes sur le chiffrement des communications et la tentation d’utiliser des algorithmes prédictifs dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Législation après législation, la logique du soupçon semble l’emporter, écrit le CNNum. La notion de comportement tend à se substituer à celle d’activité : au nom d’une conception prédictive de la lutte antiterroriste, des individus pourraient être contraints non parce qu’ils prépareraient des crimes ou des délits, mais bien parce qu’ils seraient susceptibles d’en commettre. » (@pixelsfr).

Lutte antiterroriste :  le CNNum dénonce la « spirale sécuritaire infernale » de la France. A l’occasion de l’examen, par l’Assemblée nationale, du nouveau projet de loi antiterroriste -le quinzième depuis 2012-, le Conseil national du numérique (CNNum) alerte sur la « trajectoire sécuritaire » du gouvernement, qu’il juge « infernale ». Il préconise la création d’un « droit à l’explicabilité des algorithmes de prédiction » et réaffirme que le chiffrement « est un outil vital pour la sécurité en ligne ». Décryptage. (@latribune).

#Ville

Les Smart Cities, au service de l’usager. Les technologies numériques et les innovations écologiques promettent de repenser en profondeur l’organisation de l’espace urbain. L’idée, à terme, est de construire un nouveau modèle de ville à la fois durable, ouverte et attractive, et de passer ainsi du « service public » au « service aux individus ». De Singapour à Las Vegas, passage en revue des expérimentations les plus prometteuses déployées au cours des derniers mois pour inventer la ville du futur. Pour la British Standards Institution, la Smart City se définit comme « l’intégration effective de systèmes physiques, numériques et humains dans un environnement construit, pour fournir un avenir durable, prospère et non exclusif à ses citoyens ». IBM préfère la définir comme « une ville qui fait un usage optimal de toute l’information interconnectée disponible pour mieux comprendre et contrôler son fonctionnement et optimiser l’usage des ressources limitées ». Enfin, selon Cisco, la smart city repose sur « des solutions qui tirent parti des technologies de l’information et de la communication pour accroître l’efficacité, réduire les coûts et améliorer la qualité de vie ». De fait, rendre la ville plus « intelligente », c’est-à-dire plus utile, plus écologique, plus sûre, mieux organisée, donc plus plaisante à vivre – est une vision très large, qui se concrétise sous une multitude de formes. (@usbeketrica).

#Photographie

La photo dopée à l’intelligence artificielle. « réseaux neuronaux artificiels » ambitionnent de secouer le petit monde de la photo.Les appareils photo reflex sont tapissés de boutons. Intimidés, beaucoup d’apprentis photographes se rabattent sur le mode « tout auto », symbolisé par un petit cran vert. L’appareil choisit alors les réglages, il n’y a plus qu’à cadrer, et à déclencher. Malheureusement, en mode « tout auto », les photos sont souvent banales. La start-up Arsenal veut remplacer ce réglage automatique par un mode qu’on pourrait qualifier de « tout intelligent ». Arsenal est un petit boîtier électronique qu’on fixe au sommet du reflex et qui en prend le contrôle. Selon son concepteur, Ryan Stout, Arsenal choisit automatiquement des réglages plus inspirés, basés sur l’observation de centaines de photographes professionnels. Comment cela fonctionne-il ? (@pixelsfr).

#Economie

Le don, l’autre modèle économique des apps de streaming asiatiques. Regarder la dernière vidéo d’un youtubeur, acheter un cadeau virtuel et l’offrir ensuite à celui-ci pour le remercier. Étonnant non ? C’est pourtant sur ce modèle économique, très répandu en Asie, que vivent des applications de streaming comme AfreecaTV en Corée du Sud, ou Inke en Chine. (@InaGlobal).

#Web

Zoom sur sept particularités du web à travers le monde. Chine, Namibie, Italie, Japon ou encore Russie, Norvège et Inde : tous ces pays ont développé des particularités concernant la liberté de la presse, l’usage des réseaux sociaux, des médias ou encore des applications mobiles, parfois très loin des idées reçues. Tour d’horizon. (@InaGlobal).

# Média

« L’autorégulation complète la loi, elle ne la remplace pas ». En France, il n’existe pas de conseil de presse, alors que l’audiovisuel est régulé par le CSA. En Europe, la plupart des pays sont dotés de telles institutions, veillant au respect de la déontologie. Adeline Hulin dresse un portrait de la régulation de la presse sur le continent. Adeline Hulin est chargée de projet à l’Unesco sur les questions de liberté d’expression et développement des médias. (@InaGlobal).

Radicalités : et si on arrêtait de croire qu’Internet est le miroir de la société ? Submergés par les commentaires racistes, sexistes, homophobes, antisémites ou islamophobes, les insultes et les appels au meurtre, la plupart des médias français font appel à des entreprises privées de modération. Pourtant, ces commentaires radicaux ne sont qu’une image manipulée de la réalité. (@franceculture).

#JeuVideo

Women in Games, une association pour promouvoir la mixité dans le jeu vidéo. « Women in games », c’est le nom d’une organisation internationale qui existe depuis 2009. Depuis ce mercredi, elle possède désormais sa branche française. Une association, destinée à « promouvoir la mixité dans l’industrie du jeu vidéo. » Sa première initiative consiste par exemple à créer une sorte d’annuaire qui rassemble des femmes de l’industrie. Développeuses, directrices artistiques, youtubeuses, productrices ou chargées de communication, les profils sont variés. Leur point commun : toutes se disent « prêtes à partager leur expertise à l’occasion de conférences, tables rondes, interviews, ou dans les écoles de jeu vidéo. » A l’avenir, d’autres projets seront développés, comme « des initiatives de formation, sensibilisation, d’éducation et d’entraide ». Si des progrès ont été enregistrés ces dernières années en la matière, à ce jour, les femmes restent toujours largement minoritaires dans le milieu des jeux vidéo. D’après un rapport du Syndicat des éditeurs de logiciel de loisirs (SELL), les entreprises du secteur dans l’Hexagone n’en compteraient par exemple que 15%. Les studios de développement, eux, 14%. (@LExpress).

#Citation

« N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde n’existera plus lorsqu’ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur : alors, apprenons-leur à s’adapter. » Maria Montessori, médecin et pédagogue italienne (1870-1952).

14 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 14 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xOuvert depuis 2003, le parc métropolitain Lac des cygnes a été transformé à partir d’un étang à la périphérie de Hefei, capitale de la province de l’Anhui à l’est de la Chine. Photo prise en octobre 2016 par Xinhua / Guo Chen. A lire : En Chine, l’économie d’applis de partage est en plein essor. Grace au smartphone tout se partage du vélo au parapluie. L’économie du partage représentait 450 milliards d’euros en 2016 en Chine. (@Numerama).

« L’action des villes sur le climat est l’illustration parfaite du « glocal » » Depuis les stratégies marketing des entreprises jusqu’aux plans climat des villes en passant par la politique, pour Nicolas Hazard, l’alliance entre le global et le local est la meilleure réponse aux attentes du consommateur et du citoyen du XXIe siècle. Nicolas Hazard : « Le terme « glocal » illustre l’alliance de deux tendances concomitantes. D’un côté, on observe une approche globale, incarnée par la mondialisation : les pays et les activités économiques sont de plus en plus intégrés et toute action peut avoir un impact systémique, tout produit est conçu pour satisfaire un marché global. Ce n’est pas un hasard si les startups israéliennes, avec leur marché domestique de petite taille, excellent dans cet exercice.Après les Trente Glorieuses, quand prévalait le cadre national, on est passé au global, avec la standardisation des produits de consommation, une stratégie de croissance au niveau mondial pour les entreprises. Mais c’est tellement immense, tellement intangible, qu’on a besoin de se réapproprier une échelle plus locale. Plus il y a de global, plus on ressent le besoin de se raccrocher à quelque chose de familier, donc de local. » (@latribune).

The Village et JR mobilisés pour changer le monde. Le 8 et 9 septembre se tiendra la première édition de The Village à Saint-Bertrand-de-Comminges, un événement expérientiel qui réunit 100 personnalités. Objectif ? Débattre sur les transformations positives pour un monde inclusif et durable. L’artiste JR a volontiers accepté d’y intégrer son projet international Inside Out. Décryptage. (@latribune). A lire aussi : The Village : cent personnalités du monde se retrouvent à Saint-Bertrand-de-Comminges (@LaTribuneTlse).

Revue de liens :

Forum Smart City Marseille Méditerranée : Laurent Alexandre, l’IA et la métropole.

L’intelligence artificielle mettra-t-elle à mal Aix-Marseille ou au contraire sera-t-elle un fabuleux booster pour ce territoire que l’on décrit comme la Californie de l’Europe ? Une question et un sujet complexes qui seront le thème de la keynote animée par le spécialiste du sujet ce jeudi 14 septembre lors du 3ème Forum organisé par La Tribune, la Ville de Marseille, Aix-Marseille Provence. L’intelligence artificielle bouleverse tous les codes tout autant que les comportements. Selon que l’on considère le verre à moitié plein ou à moitié vide, elle peut être perçue comme une progrès sans précédent mais aussi comme un tsunami qui ravage tout sur ton passage. (@latribunepaca).

#Logement

À Nantes, la première maison française construite avec une imprimante 3D. Pour la première fois en France, une maison est construite avec une imprimante 3D. C’est l’université de Nantes qui a breveté ce bras articulé qui injecte du polymère, pour former une paroi de quatre mètres de haut, et dans laquelle le béton est coffré au fur et à mesure de l’élévation des murs. Temps de la construction des murs : 33 heures, alors qu’il faudrait trois semaines à deux maçons pour réaliser ce travail. (@LObs).

#Entreprise

A la recherche d’une deuxième maison, Amazon fait frémir les villes nord-américaines. L’empire d’Amazon n’en finit plus de s’étendre et Seattle (Washington), sa ville d’origine, ne lui suffit plus. Le site de commerce en ligne y abrite déjà 40 000 salariés dans 33 immeubles de bureaux. Jeudi 7 septembre, Jeff Bezos a donc annoncé un appel d’offre pour bâtir un nouveau siège social. Le coût estimé à 5 milliards de dollars se compare à celui de l’Apple Park, ouvert au printemps à Cupertino (Californie). « Amazon HQ2 (le surnom du nouveau siège, NDLR) va apporter des milliards de dollars d’investissements en amont et après (sa construction) créer des milliers d’emplois bien rémunérés », a promis le fondateur du site de commerce en ligne. Avec 50 000 emplois à la clé (en plus des 380 000 employés dans le monde) aux salaires moyens de 100 000 dollars annuels, la nouvelle a très vite suscité l’intérêt de nombreux candidats. (@pixelsfr).

#Formation

Déjà quinze Ecoles régionales du numérique se sont ouvertes en Occitanie, et ce n’est pas fini. Mende, Lunel, Pamiers, Auch, Saint-Gaudens, Cahors, Lourdes, Rodez… Pas forcément des territoires où l’on s’attend à trouver des écoles du numérique. Pourtant, des promotions de développeurs web / logiciels s’y installent et sont renouvelées. À l’initiative du réseau, la région Occitanie assume 100% des frais pédagogiques. Le public ciblé par l’Ecole régionale du numérique ? Des jeunes et moins jeunes qui ne sont ni en formation ni en emploi, sans qualification requise. Selon le bilan des premières promotions 2015-2016, 78 % des personnes formées dans une Ecole régionale du numérique ont obtenu une sortie « positive », dont 64% embauchés en CDI ou en CDD de plus de 6 mois. (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

Alibaba teste le paiement par reconnaissance faciale chez KFC à Huangzhoz. La reconnaissance faciale s’immisce dans nos vies. Elle permet déjà de débloquer son smartphone, pourrait un jour remplacer les passeports dans les aéroports, et va bientôt devenir le sésame indispensable pour payer ses achats. Le patron d’Alibaba avait fait la démonstration d’un système de paiement par selfie (via un smartphone) lors du salon allemand Cebit à Hanovre en mars 2015. Deux ans plus tard, le bras armé financier d’Alibaba Ant Financial va tester le service sur une borne de commande d »un restaurant KFC, dans la ville de Huangzhou (fief historique du géant chinois du e-commerce). La fonctionnalité a été baptisée « Smile to pay » mais fonctionne (heureusement) aussi bien avec que sans sourire. Pour régler un achat sur la borne libre-service du restaurant, il faudra sélectionner son compte Alipay (préalablement complété) et se tenir droit face à la caméra. (@LUsineDigitale ).

#Streaming

Les taxes YouTube et Netflix vont être appliquées. Les plates-formes vidéos payantes, de type Netflix, et gratuites, comme YouTube, vont bientôt être obligées de participer au financement de la création en France. Bruxelles a examiné la question durant l’été et il a été conclu que les deux taxes pouvaient être appliquées. « Ces deux modifications ont fait l’objet d’une analyse détaillée des services de la Commission européenne », a commenté Bruxelles. La balle est désormais dans le camp du gouvernement. Les décrets d’application pourraient être rapidement publiés. « Les décrets sont sur son bureau, à lui de décider quand il veut communiquer sur le sujet sachant qu’il y a d’autres taxes concernant les géants du Net discutées dans les instances européennes », explique un cadre de l’industrie de la télévision. Les députés s’y étaient repris à deux fois l’an dernier pour voter une taxe de 2 % sur les revenus publicitaires des hébergeurs de vidéos en ligne tels que YouTube ou Dailymotion (10 % pour les contenus à caractère pornographique). La taxe concernant Netflix et d’autres services payants étrangers était une extension de la taxe vidéo et avait, elle, été adoptée il y a trois ans. (@LesEchos).

#Culture

L’art et le design sont-ils entrés dans l’ère post-numérique ? Net.art, art numérique, art post-numérique… Autant de termes et de mouvances qui agitent le monde de l’art contemporain depuis quelques années. Mais quelle réalités recouvrent exactement ces notions pour les créateurs ? La question sera débattue au cours d’une table ronde, dans le cadre du festival Scopitone, le 21 septembre à Nantes. Pour patienter, Usbek & Rica vous apporte déjà quelques éléments de réponse. (@usbeketrica).

13 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x« À Loos-en-Gohelle, tout est co-construit ! » Cité minière au bilan écologique et économique longtemps catastrophique, Loos- en- Gohelle (Nord) est devenu un exemple de ville durable. Sans les attentats de 2015 en France, la ville aurait d’ailleurs dû recevoir, à l’occasion de la COP 21, une délégation de 1000 personnes (dont le président Hollande et le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker) pour arborer ses vertus de ville du futur. @UsbekEtRica est allés interroger le maire de Loos-en-Gohelle pour comprendre le « logiciel » de sa ville. Légende image : Loos-en-Gohelle entre 1930 et 1938.

Dijon, aller vers le futur. Imaginez la ville de demain. Une entité quasiment vivante, capable d’ajuster ses fonctions en temps réel pour les adapter à l’environnement immédiat. Imaginez pouvoir demander à votre smartphone de vous trouver un stationnement, et d’être guidé vers la place libre la plus proche ; imaginez des rues dont l’éclairage s’adapte à la fréquentation ou à la luminosité ambiante. Imaginez, encore, être averti du passage des camions de ramassage des ordures en temps réel. Toutes ces promesses, et bien d’autres sont celles de la « Smart City », la ville intelligente, dont la métropole dijonnaise vient, jeudi 7 septembre, de lancer le chantier. (@LePoint). A lire aussi : Dijon se rêve comme la première ville intelligente de France (@F3Bourgogne‏).

Ces casse-tête juridiques qui attendent les villes intelligentes. Si la smart city est censée simplifier la vie des citoyens, elle placera probablement les entreprises et les villes qui la mettent en place devant quelques casse-tête avant d’y arriver comme la protection des données personnelles, la responsabilité lors d’un accident causé par un système automatisé défaillant, la propriété des données et passer de la possession à l’usage. A lire aussi : Où sont les villes intelligentes en France (@journaldunet).

Quand l’économie du partage façonne la ville. Les participants aux Universités d’été de l’association Smart building alliance (SBA), qui se sont déroulées à EM Lyon les 30 et 31 août, se sont notamment penchés sur l’émergence de l’économie du partage dans les villes : co-working, co-living, co-voiturage… Une révolution qui peut être une source de croissance, y compris pour les acteurs traditionnels de l’immobilier ou de la mobilité. (@LUsineDigitale).

#Energie

Objets connectés : le consomm’acteur est l’avenir de la transition énergétique. De multiples objets connectés permettent aux particuliers de mieux maîtriser leur consommation d’énergie. Du thermostat aux interrupteurs, en passant par les pommeaux de douches et, bien évidemment, les compteurs électriques, de nombreux objets intelligents peuvent aider le consommateur à prendre le contrôle sur sa dépense d’énergie. Mais cette aide n’est rien si les particuliers n’agissent pas : les économies d’énergie, indispensables à la transition énergétique et à l’avenir de notre planète, nécessitent que le consommateur deviennent un consomm’acteur. (@LesSmartGrids).

#IntelligenceArtificielle

Cédric Villani : « L’intelligence artificielle est l’affaire de tout le monde ». Le mathématicien et député LRM Cédric Villani a été chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle. Un rapport doit être remis à la fin de l’année. Ainsi « avec l’idée que l’Intelligence artificielle ne doit pas être vue comme un domaine spécialisé, mais comme l’affaire de tout le monde. » le mathématicien souhaite que l’enjeu soit : « comment faire en sorte que l’intelligence artificielle profite à tout le monde, soit associée à un renforcement de la démocratie et pas le contraire. » (@pixelsfr).

Une intelligence artificielle est utilisée comme gaydarRéalisée au sein de l’université de Stanford et intitulée « Les réseaux de neurones sont plus précis que les humains dans la détection de l’orientation sexuelle à partir de photos de visages », cette étude a en fait pour objet de prouver qu’une intelligence artificielle peut deviner si des individus sont homosexuels simplement en analysant des photos de leurs visages. Et les résultats du logiciel de reconnaissance faciale utilisé dans le cadre de l’expérience sont sans appel : l’algorithme peut distinguer un homme homosexuel d’un homme hétérosexuel dans 81% des cas (74% pour les femmes). Publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology, l’étude a analysé plus de 35 000 visages de femmes et d’hommes publiés sur un site de rencontres américain. Les scientifiques ont utilisé des réseaux neuronaux, des algorithmes inspirés par le fonctionnement du cerveau humain et souvent utilisés pour la reconnaissance de formes ou d’images, pour analyser cette importante base de données. (@usbeketrica).

#Securite

Vives critiques du Conseil national du numérique contre les récentes lois sécuritaires. Le Conseil national du numérique (CNNum), un organisme consultatif chargé de conseiller le gouvernement sur les questions numériques, a rendu public ce 12 septembre un rapport très critique des impacts des récents projets de loi sur la sécurité sur les libertés individuelles en ligne. Sur une douzaine de pages, le texte décrit « une trajectoire sécuritaire préoccupante », une « spirale infernale » qui privilégie « un désir de sécurité au détriment des exigences de l’Etat de droit et de notre économie ». Dans le détail, le rapport critique plus particulièrement des mesures et déclarations récentes sur le chiffrement des communications et la tentation d’utiliser des algorithmes prédictifs dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Législation après législation, la logique du soupçon semble l’emporter, écrit le CNNum. La notion de comportement tend à se substituer à celle d’activité : au nom d’une conception prédictive de la lutte antiterroriste, des individus pourraient être contraints non parce qu’ils prépareraient des crimes ou des délits, mais bien parce qu’ils seraient susceptibles d’en commettre. » (@Lemondefr).

#Ouragan

Les drones au secours des victimes de cyclones. Ce n’est certes pas une première mais la série d’ouragans qui ont frappé le sud des Etats-Unis et les Caraïbes consacrent le drone comme un outil de plus en plus essentiel pour assister les organisateurs de secours. Moins cher et plus disponible que l’hélicoptère, capable de survoler tous les territoires, à condition que le vent n’excède pas 30 à 50 km/h, avec des instruments d’observation et de mesure, le drone est déjà largement mis à contribution pour rechercher des victimes isolées en situation précaire et, le cas échéant, leur faire parvenir des cordes, des gilets de sauvetage, de la nourriture ou des médicaments. Grâce aux photographies aériennes mais aussi à leur aptitude à réaliser des cartographies en 3D de zones particulièrement difficiles d’accès, ils sont en train de devenir des auxiliaires indispensables. (@pixelsfr).

#Journalisme

Les médias sont-ils voués à devenir des marques blanches, les agences de presse des GAFA ? Par Nicolas Becquet, journaliste à l’Echo. S’il ne fallait retenir qu’un seul enseignement, après sept années d’expérimentations multimédias et d’une patiente observation du paysage médiatique, je ne citerais pas les disruptions technologiques en elles-mêmes, mais ce qu’elles ont révélé de la presse : un prodigieux essoufflement éditorial et une déconnexion croissante avec son lectorat.La percée des plateformes numériques et sociales a en effet accéléré ces deux phénomènes, alors qu’historiquement la presse s’est bâtie au gré des combats idéologiques, politiques et culturels qui ont animé la société. Que sont devenues ces identités éditoriales fortes, novatrices voire militantes ? Lire la suite sur le site de @metamedia.

#LiensVagabonds

Facebook contre fake news, une bataille perdue ? A retenir cette semaine : – De fausses vidéos d’Irma sur Facebook attirent des dizaines de millions de vues ; – Durant trois ans un faux reporter de guerre a berné tout le monde ; – Quand la Silicon Valley a pris le contrôle du journalisme ; – Le futur du travail, un défi plus humain que technologique ; – Télévision, les millenials regardent plus en différé qu’en direct. (@Metamedia).

12 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 12 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Irma

xPour faciliter l’évacuation en Floride, Tesla a débridé ses voitures électriquesAux États-Unis, Tesla a donné un coup de pouce à certains conducteurs de véhicules électriques de sa marque en débridant à distance l’autonomie des batteries. Il s’agissait de faciliter l’évacuation de la Floride, la semaine dernière, à l’approche de l’ouragan Irma. L’intervention, présentée comme un geste de bienveillance, met aussi en lumière le pouvoir du fabricant américain. (@franceinfo). Légence image : Les premiers vents ont soufflé sur la côte américaine dès samedi 9 septembre. À Miami, le ciel est devenu rapidement sombre: Crédits photo : Carlos Barria / Reuters.

Un marathon de jeu vidéo rapporte 450 000 euros à la Croix-Rouge. Z Event est une opération qui a réuni, de vendredi à dimanche, une trentaine de joueurs de jeux vidéo, qui ont réussi à récolter pas moins de 450 000 euros pour la Croix-Rouge, quelques jours après le passage dévastateur de l’ouragan Irma dans les Antilles. Ces « streamers » populaires, réunis par ZeratoR, qui cumule plus de 520 000 abonnés sur YouTube et 350 000 sur Twitch, ont joué en direct pendant une cinquantaine d’heures, devant des centaines de milliers de spectateurs. Ceux-ci ont été encouragés à verser leur obole tout au long de cette opération. (@pixelsfr).

Comment les internautes se mobilisent pour venir en aide aux victimes de l’ouragan Irma. Les internautes se sont mobilisés dès mardi 5 septembre. Les équipes de l’association des Volontaires internationaux en soutien opérationnel virtuel (Visov) les encadrent sur les réseaux sociaux. Les bénévoles relaient les bulletins d’alerte de météo France depuis la fin d’après-midi de lundi. Le dispositif de mobilisation des volontaires est déclenché mardi en début de soirée. Les utilisateurs connectés sont, dès lors, appelés à contribuer au plan d’action Médias sociaux en gestion d’urgence (MSGU). Son principe est d’aider à géolocaliser des victimes, accélérer les recherches et faire circuler l’information. (@usinenouvelle). A lire aussi : Ouragan Irma, les réseaux sociaux se mobilisent (@franceinfo).

Ouragans : comment identifier les fausses images et les rumeurs ? Les ouragans Irma et Harvey le prouvent à nouveau. Lors d’événements graves, comme des attentats ou une catastrophe naturelle, les rumeurs ou les fausses photos se propagent sur les réseaux sociaux et par les services de messagerie. Afin d’éviter de tomber dans le piège des fausses informations et des images trafiquées, Le Figaro vous propose un guide simple en quatre points.(@FigaroTech).

Le premier héros des réseaux sociaux est Hector le palmier. « Allez Hector ! » Face à la webcam du port de Gustavia, à Saint-Barthélemy, un palmier résiste à Irma ce mercredi et les internautes lui ont trouvé un nom : Hector. « Hector le palmier est plus résistant que le bouclier de Capitan America. Je commence à penser que c’est la caméra qui va lâcher avant le palmier », écrit un internaute sur Twitter. « On devrait décerner à Hector le prix de la combativité du Tour de France » ; « Hector, on croit en toi ! », écrivent d’autres.(@franceinfo).

#Monnaie

Le bitcoin, symbole de la défiance des investisseurs envers les banques centrales. La valeur du bitcoin fait désormais l’objet de notes très sérieuses, puisque Goldman Sachs elle-même s’y est intéressée, anticipant un cours de 4.827 dollars… avant une rechute vers 2.200 dollars. Mais le plus important n’est pas là. Le plus intéressant pour l’observateur économique est le constat du développement des monnaies électroniques comme monnaie à part entière. Si l’on reprend la définition classique, une monnaie est, tout à la fois, une mesure de valeur, un moyen de stocker de la valeur et un instrument de transaction pour s’échanger des biens et des services. L’or par exemple, ne peut être considéré comme une monnaie à part entière car aucun commerçant n’accepte à ce jour des Napoléons ou des Krugerrands sud-africains en paiement de ses services et marchandises. A l’inverse, même s’il est encore très difficile de vivre avec uniquement des bitcoins, ces derniers commencent à être acceptés dans le circuit économique. En France, Showroomprivé les accepte, de même que le site marchand du géant des télécommunications Xiaomi, ou encore le site d’équipement nautique loisirs3000.fr. Dans le monde financier, les procédures de levées de fonds par voie de monnaie électronique commencent à être explorées comme alternative aux levées de fonds traditionnelles pilotées par les grandes banques d’affaires. (@LesEchos).

Burger King adopte la blockchain pour son programme de fidélité en Russie. Burger King booste son programme de fidélité en Russie avec la blockchain. La chaine de restauration rapide va créer une monnaie virtuelle pour récompenser ses clients les plus fidèles, le Whoppercoin. Chaque rouble dépensé pour l’achat de produits de l’enseigne donnera lieu à la distribution d’un Whoppercoin ; chaque transaction sera inscrite dans la blockchain et permettra une traçabilité sans faille. La monnaie pourra être utilisée pour acheter des produits de la marque : un Whopper, l’iconique hamburger de la chaine, vaudra 1700 Whoppercoins, par exemple. Il sera possible de vendre ou céder ses Whoppercoins sur une application mobile dédiée, disponible dès  septembre 2017. Un milliard de Whoppercoins vont être émis pour le lancement du programme. Pour cette opéartion, Burger King Russie a choisi l’outil de création de tokens personnalisés de la plate-forme d’échange financier décentralisé Waves, concurrent d’Ethereum né en Russie. (@LUsineDigitale).

#Journalisme

Sept ans de journalisme multimédia : Trois leçons clés. Nicolas Becquet, journaliste au quotidien belge l’Echo, partage avec la profession son retour d’expérience de sept années de journalisme multimédia. Ce billet compile trois extraits issus d’une série de sept articles dans laquelle il évoque son effort constant pour garder le contenu au centre, tout en mettant l’ensemble des opportunités offertes par le web au service d’un journalisme « augmenté ». (@MetaMedia).

Réseaux sociaux, désormais portes d’entrée de l’info. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab de l’Information. Plus des deux tiers des Américains (67%) s’informent désormais via les plateformes sociales, dont 20% fréquemment, selon le nouveau rapport du Pew Research Center sur l’usage des réseaux sociaux dans l’accès à l’information. Et près de la moitié le font sur le seul Facebook. (@MetaMedia).

#Television

Le marché français de la télévision s’écroule. Les professionnels du secteur avaient beau s’y attendre, la chute est brutale. Après une année 2016 exceptionnelle à tous points de vue, le cru 2017 des ventes de téléviseurs marque un recul sans précédent. Sur les six premiers mois de l’année, selon les données de l’institut GfK, il s’est vendu en France tout juste 2 millions de téléviseurs, contre 3,9 millions à la même époque un an plus tôt, soit une baisse de 46 % en volume. « C’est une catastrophe, confie un professionnel du secteur. On ne pensait pas que cela prendrait de telles proportions. Les grandes marques ont dégainé des offres de remboursement (ODR) conséquentes pour essayer de limiter la casse, mais les distributeurs ont encore des stocks de début d’année et ne vont pas se réapprovisionner de sitôt. Les enseignes qui ont une ou plusieurs marques de distributeurs (MDD) bloquent souvent les achats pour favoriser l’écoulement des stocks de MDD qui leur brûlent les doigts. » Les magasins d’électronique sont en effet nombreux à avoir leurs propres marques en rayon, qu’il s’agisse de But avec Aya, Electro Depot avec Edenwood, ou encore Conforama avec Saba et Grandin, etc. (@LesEchos).

#Cinema

E-cinema veut chambouler la chronologie des médias. Après 2 ans de gestation, un galop d’essai lors du Festival du cinéma à Cannes en juin, c’est le vendredi 20 octobre que la plateforme e-cinema.com fera officiellement son apparition dans l’univers du 7ème Art. Laissant le mercredi aux sorties en salle, elle proposera de découvrir chaque vendredi, vers 14h30, un nouveau film en exclusivité. Le premier sera  découvrir « Outrage Coda », du Japonais Takeshi Kitano. « Nous nous affranchissons de la chronologie des médias », explique Frédéric Houzelle, président de l’entreprise. Aujourd’hui, la législation impose une durée de trois ans avant qu’un film diffusé au cinéma n’atterrisse sur une plateforme de service de vidéo à la demande (Svod). Pour contourner cette règle, e-cinema va acquérir les droits de films étrangers « laissés pour compte, non pas parce qu’ils ne sont pas bons, mais pour des raisons économiques », indique Bruno Barde, directeur artistique du projet. e-cinema sera disponible sur l’Apple TV et via une application iOS. La version pour Android serait en développement. (@LesEchos).