11 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 11 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ObjectsConnectes

x► L’industrie des objets connectés veut en finir avec « l’ère des gadgets ». Brosse à dents, bouteille de vin, robinet, balle de golf, drone, sex-toy ou encore cocotte-minute… il y en avait autrefois de tous les genres, de toutes les couleurs, du plus professionnel, parfois, au plus incongru, souvent. C’était à Lyon, en avril 2015, à la première édition du Showroom de l’intelligence des objets – ou SIDO, le Salon de l’Internet des objets (IoT – Internet of Things, en anglais). Deux ans plus tard, le jeune congrès tient sa troisième édition les mercredi 4 et jeudi 5 avril à la Cité internationale, et le discours a bien changé : bye-bye les facéties de jeunesse, l’IoT se veut désormais une industrie respectable. « On en a fini avec l’ère des objets connectés gadget, du tourisme technologique, et c’est tant mieux. Nous sommes maintenant dans l’ère des applications professionnelles sérieuses », clame ainsi Laurent Félix, du cabinet de conseil Wavestone, lors d’une table ronde. Pierre-Damien Berger, coordinateur des projets européens du Laboratoire d’électronique et de technologie de l’information (LETI) de Grenoble et secrétaire national du réseau « French Tech », évoque d’un ton rassurant des « marchés feu de paille qui sont derrière nous ». (@Pixelsfr). Légende image : La statue géante de l’homme au téléphone, en face de la Cité internationale de Lyon, prémices d’un futur ou la ville entière sera reliée à Internet ? William Aufureau / Le Monde.

#Internet

► Quand tout est gratuit, les startups trinquent. En mars dernier, les amateurs de clips sur YouTube ont eu la désagréable surprise de voir leurs vidéos entrecoupées de pubs intempestives. Le but affiché du site : vous convaincre de souscrire un abonnement payant à son service de streaming, YouTube Red. Mais après des années de diffusion gratuite, même le plus gros diffuseur mondial de musique n’est pas sûr d’y arriver. Pourquoi souscrire un abonnement media quand on a accès librement aux articles de 20 minutes ou du Parisien ? Pourquoi payer des cours de code quand on dispose de centaines de tutoriels en libre accès ? Pourquoi rémunérer une agence de design pour inventer son nouveau logo alors qu’il suffit de faire appel à la communauté des internautes ? Résultat : lorsqu’une startup a l’audace de demander une petite participation à l’utilisateur, elle s’expose tout simplement à la faillite. (@bymaddyness).

#Environnement

► À Rennes, une start-up déclare la guerre au gobelet jetable.  Parce qu’en France, chaque année, 4,7 milliards de gobelets sont jetés, quatre étudiants rennais en master entrepreneuriat et innovation ont décidé de consacrer leur projet d’étude à cette problématique. Objectif : redonner vie aux gobelets des distributeurs automatiques ou fontaines à eau installées dans les entreprises. Diplôme en poche, le projet ayant bien mûri, les quatre étudiants décident d’en faire leur métier. Mai 2016, ils créent Newcy, déposent le brevet du premier gobelet réutilisable pouvant s’adapter à tous les distributeurs, et organisent tout un ensemble de services. Installation de mobilier de collecte adapté, récupération des gobelets,  lavage, reconditionnement pour un retour au sein de l’entreprise, l’ambition des jeunes entrepreneurs va même bien au-delà. (Ondes Positives – @france3Bretagne‏).

#Energie

► Énergies vertes : un certain retard, mais de grandes ambitions. La France ne brille pas en matière d’énergies renouvelables, puisqu’elle est en retard sur les objectifs intermédiaires qui lui permettraient de respecter ses engagements à l’horizon 2020 et 2030. Et sa région capitale ne se distingue pas dans ce tableau médiocre. Au contraire. Globalement, l’Île-de-France est très déficitaire en matière d’énergie. Responsable de plus de 30% de la consommation nationale, elle ne peut se prévaloir que d’environ 7,5% de la production française d’énergie, et ne produit elle-même que 11% de ce qu’elle consomme. Sa facture énergétique, essentiellement fossile, s’élève à 23 milliards d’euros par an, dont 70% supportés par ses 12 millions d’habitants. Anticipant un accroissement de sa population de 10 à 15% d’ici à 2030, il lui faut à tout prix augmenter sa production pour réduire sa dépendance. Ce qui passe nécessairement par les énergies renouvelables, d’ailleurs indispensables pour contribuer aux objectifs nationaux. (@latribune).

#Transport

► En route vers le bitume intelligent. En ce matin-là, les habitants de Tourouvre- au-Perche, en Normandie, assistent à un bien étrange ballet : une dizaine de Coréens en costume cravate arpentent la route départementale RD5. Manches retroussées, ces élus venus de la lointaine ville de Cheongju passent la main sur le bitume, jaugent ses moindres aspérités et observent attentivement les voitures qui roulent dessus en poussant des oh ! et des ah ! La logique voudrait qu’ils s’extasient plutôt devant l’église du coin, classée monument historique. Mais voilà, sous ses airs ennuyeux, la RD5 possède une structure unique au monde mise au point par la société Colas, une filiale du groupe Bouygues spécialisée dans les infrastructures de transport : sa voie de droite est équipée, sur une longueur d’un kilomètre, de cellules photovoltaïques capables de produire de l’électricité ! Une technologie de pointe qui attire scientifiques et décideurs du monde entier. « Cette route est le fruit de cinq années de recherche et développement avec l’Institut national de l’énergie solaire », explique fièrement Etienne Gaudin, directeur de ce projet baptisé Wattway.  (@LExpress).

#Education

► Comment l’intelligence artificielle pénètre le monde de l’éducation. À l’heure où l’intelligence artificielle gagne tous les secteurs, les robots n’ont pas encore conquis l’école française. Cette forteresse qui semble imprenable n’est pourtant pas insensible aux sirènes de l’IA. Le ministère de l’Éducation nationale a ainsi lancé en juillet dernier un «partenariat d’innovation» avec la Caisse des dépôts. De 6 à 8 millions d’euros devraient servir à financer la recherche et développement de six solutions innovantes pour l’apprentissage du français et des mathématiques en primaire. (@FigaroTech).

#Entreprise

► Comment faire évoluer la French Tech ? Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. La French Tech est de plus en plus décriée. Pour les uns, c’est de la communication et du flan et la France se la joue en plastronnant un peu trop sur le dynamise de son écosystème entrepreneurial. C’est la thèse défendue par Carlos Diaz de TheRefiners, basé à San Francisco, dans La fable de la French Tech : «Tout vainqueur insolent à sa perte travaille»… publié en mars 2018. Elle est reprise sous des formes variées dans Le Monde avec La French Tech en quête d’un nouvel élan de Vincent Fagot ou dans les Echos avec La French Tech à l’heure de ses premiers craquements de Guillaume Bregeras. La peur est mise en avant d’un retournement financier qui ferait basculer l’écosystème français vers l’âge de la pierre.

#RessourcesHumaines

► Si vous trouvez les recruteurs inhumains, le robot Vera va vous faire changer d’avis ! « Vera trouvera des CV, appellera les employés potentiels et assurera les entretiens », peut-on lire sur le site de la start-up russe Robot Vera. Vera n’est autre qu’un robot intelligent capable de discuter avec les humains grâce à l’association des techniques de reconnaissance vocale d’Amazon, de Google et de Microsoft. Les programmateurs ont également entraîné le robot à assimiler le vocabulaire utilisé pour le recrutement, ce en lui communiquant pas moins de 13 milliards de phrases et autres issues de Wikipédia et de la télévision. Le but ? Une meilleure compréhension de la part du robot, qui peut également répliquer de manière plus naturelle. Vladimir Sveshnikov et Alexander Uraksin sont les fondateurs de Robot Vera. Ces deux DRH ont déclaré que leur travail les faisait se sentir « comme des robots » et se sont dit « qu’il serait mieux d’automatiser la profession », comme le relate un article de Bloomberg du 28 mars 2017. (@sciencepost_fr). (@frenchweb).

#Commerce

► Réseaux d’influence en régions, de l’entraide à la création de valeur. Regroupements structurés ou informels, adhérents au profil hétéroclite, allant du porteur de projet débutant à des entreprises telles que Cdiscount ou LDLC… La réalité des clubs et associations d’e-commerçants en régions apparaît protéiforme et fragmentée. Si les Chambres de commerce et d’industrie sont à l’initiative de plusieurs pôles consacrés au commerce en ligne, certaines structures, à l’image du club iCom en Isère, demeurent de simples alliances entre e-commerçants voisins. En l’absence de toute donnée centralisée, recenser tous les clubs et associations s’avère impossible. Plusieurs pôles d’activité se détachent, notamment à Lyon, Nantes, Bordeaux, Bayonne. Certains noms reviennent : La Cuisine du Web, Hub Retail, ECom Provence, la Cantine… (@Ecommercemag_fr).

#IntelligenceArtificielle

► Yann LeCun: «Notre plus grand laboratoire d’intelligence artificielle est à Paris». Yann LeCun, chef de l’intelligence artificielle chez Facebook, fait un premier bilan du laboratoire parisien, dont les effectifs vont bientôt doubler. Facebook a été l’une des premières grandes entreprises du Web à choisir la France pour installer un centre de recherche d’intelligence artificielle. C’était en 2015. Il y a quelques semaines, Sheryl Sandberg, numéro deux du réseau social, a annoncé un investissement supplémentaire de 10 millions d’euros pour développer les activités du laboratoire Fair(Facebook AI Research) Paris. Les effectifs de ce labo vont bientôt doubler. Chez Facebook, l’intelligence artificielle est l’affaire de deux Français. Le premier vient tout juste d’être nommé: Jérôme Pesenti est le nouveau vice-président du réseau social, en charge de ce sujet crucial et notamment son application dans les produits. Yann LeCun, qui a lancé l’initiative Fair, est désormais directeur de la recherche. De passage à Paris, il fait un premier bilan de ces investissements en France. (@FigaroTech).

► Étudier un algorithme comme un rat dans une cage. Un texte de Mathieu Dugal. La boîte de Skinner, c’est ce dispositif inventé au début des années 1930 par le psychologue behavioriste Frederic Skinner pour tester, dans un environnement contrôlé, les mécanismes du conditionnement des comportements. Le fils spirituel de Pavlov (avec son chien qui salivait au son d’une cloche), c’est lui. Quatre-vingt-cinq ans plus tard, est-ce que la boîte de Skinner pourrait servir à mieux comprendre les algorithmes d’intelligence artificielle ? C’est l’idée audacieuse que vient de lancer une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) menée par Iyad Rahwan et Manuel Cebrian. Pour ces deux chercheurs, les algorithmes ont trop d’effets sur nos vies pour être laissés dans les seules mains d’ingénieurs et de mathématiciens. Point. Cette boîte pourrait permettre à des gens ne connaissant pas le code d’étudier les algorithmes comme s’ils étaient de petites bêtes. Ils en appellent même à la création d’une science des comportements… artificiels. Rien de moins ! (@iciradiocanada).

10 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 10 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Voici à quoi ressemblait Paris au XVIIIe siècle. Une historienne américaine passionnée par la France explique que la vie parisienne du XVIIIe siècle était aussi « inspirante que frustrante ». Pensez-vous que la capitale était plus calme qu’aujourd’hui ? Carolyn Purnell évoque un « chaos urbain » incarné par une multitude d’activités et d’événements quotidiens se déroulant dans la rue et contribuant à l’animation (bruyante) de la ville. Il est possible d’évoquer les marchands donnant de la voix pour vendre leurs produits, les artisans s’en donnant à cœur joie sur leurs enclumes tandis que les véhicules existants étaient déjà bruyants, mais d’une autre façon : en cahotant sur les rues pavées. Ceci est d’autant plus vrai dans le quartier des Halles qui était le cœur de la capitale avec son marché. « Les deux observations principales sur lesquelles je suis tombée se divisaient en deux catégories : des plaintes quant aux bruits urbains et des réactions enthousiastes face aux nouvelles denrées », indique l’historienne. (@sciencepost_fr).

#Entreprise

► La French Tech va-t-elle enfin engendrer des licornes ?  La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Le 6 mars dernier, la startup lilloise Giroptic, présentée comme un futur leader mondial des caméras à 360° depuis… 2008, dont la technologie a été saluée par les plus grands dont Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a mis la clé sous la porte. La faute à un marché qui n’émerge toujours pas malgré les promesses, et à des investisseurs qui ont fini par perdre patience, refusant de poursuivre la mise sous perfusion en attendant des jours meilleurs. L’ex-emblème de la French Tech, symbole – avec d’autres – de l’excellence technologique française, rejoint ainsi un cimetière déjà bien garni de champions potentiels qui se prennent les pieds dans le tapis faute de financements et d’un marché viable. (@latribune).

► Découvrez les vainqueurs du concours #10000Startups pour changer le monde. Près de cinq cents jeunes entrepreneur(e)s ont postulé. La Tribune a sélectionné entre quinze et vingt startups par étape régionale. Puis, chaque candidat a dû « pitcher » pendant sept minutes, devant un jury régional. Les lauréats de cette première étape se sont ensuite retrouvés à Paris, le 6 mars, pour la grande finale. Les vainqueurs ont été révélés le 9 avril en présence de Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat au Numérique, au Grand Rex à Paris devant 2.000 entrepreneurs et investisseurs venus de toute la scène French Tech. La Tribune a aussi remis un prix spécial, celui de « l’Entrepreneur de l’année », aux trois cofondateurs de Blade, qui inventent le Shadow ou le « PC du futur ». Sa croissance exponentielle et ses ambitions mondiales (51 millions d’euros levés à l’automne dernier, 5ème plus grand tour de table de 2017) en font un exemple à suivre. (@latribune).

#Agriculture

► L’intelligence artificielle va-t-elle révolutionner l’agriculture ? Une publication parue dans le MIT Technology Review traite de la manière dont la société X (anciennement Google X Lab et filiale d’Alphabet) pense à révolutionner le secteur de l’agriculture. Le but serait à terme d’optimiser la production en intégrant l’intelligence artificielle dans les procédés. Ce genre d’objectif correspond à un certain besoin, car selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), entre 20 et 40 % de la production agricole mondiale est détruite chaque année, parce que ne pouvant pas être commercialisée. (@sciencepost_fr).

#IntelligenceArtificielle

► Ces nouveaux métiers qui arrivent dans le digital. L’intelligence artificielle sera un des axes majeurs dans les années à venir et que ce soit pour améliorer l’expérience client ou pour développer de nouveaux produits / services. Elle sera la valeur sur laquelle il faudra compter au sein de nombreuses grosses entreprises notamment dans le cadre de programmes visant à extraire des données, via des algorithmes basés sur le machine learning. Si de nombreuses personnes ont de la crainte face à cette révolution, mesurons rapidement l’ampleur du phénomène et son impact sur l’emploi. (@LeJournalduCM).

► SenseTime lève 600 millions de dollars. Reconnaître un visage en une milliseconde, même sur une image de mauvaise qualité ou au milieu d’une foule filmée par une caméra de surveillance, et lui associer avec la même célérité une identité enregistrée dans un fichier centralisé. Ou comparer quasiment sans erreur le visage d’un client avec la photo associée à un compte de paiement pour valider une transaction. C’est le type de prouesse que réalise SenseTime. Cette start-up chinoise, spécialiste du deep learning et de la reconnaissance faciale, a levé 600 millions de dollars (487 millions euros), principalement auprès du géant de l’Internet chinois Alibaba Group, du fonds singapourien Temasek et du groupe de distribution d’électronique grand public Suning. (@FigaroTech).

► Google : « Nous créons des outils d’intelligence artificielle ouverts à tous ». A l’occasion du 3e Sommet des start-up, organisé conjointement le mercredi 11 avril, par Challenges et Sciences & Avenir, au Palais Brongniart, consacré à  » Paris, capitale des start-up  » : les meilleurs experts défricheront les nouveaux territoires où investir, le serial entrepreneur Marc Simoncini, le médecin Jean-Paul Clozel, qui a vendu 30 milliards d’euros sa biotech, l’inventeur aux 1 000 brevets Jacques Lewiner, les fondateurs des start-up les plus avancées – Frichti, Younited credit, Chauffeur privé, Symphony, Lemon Way, Drivy, Vestiaire collective, Cityscoot… se succéderont. Et l’expérience des grands groupes qui partagent leur stratégie d’alliances avec les jeunes pousses scanderont cette journée. Ici celle de Google, sur l’intelligence artificielle. (@Challenges).

► En finir avec les mirages. Par Vincent Champain, Président de l’Observatoire du long terme. L’intelligence artificielle suscite nombre de prophéties déconnectées de la réalité technologique. Une partie de ces envolées prend des termes techniques au pied de la lettre, sans compréhension de leur réelle signification. Il y aurait moins de fantasmes si on avait parlé de « classification automatique de motifs complexes » plutôt que d’« intelligence artificielle ». Le terme de « réseau de neurones » laisse imaginer un cerveau numérique, alors que la réalité est celle de « matrices de convolutions », des calculs itératifs intensifs menés sur de gigantesques matrices numériques. A l’inverse, des technologies puissantes mais aux noms moins évocateurs (programmation génétique, forêts aléatoires ou « gradient boosté ») soulèvent moins de fantasmes. (@LesEchos).

► L’intelligence artificielle pourrait devenir une « dictatrice immortelle », selon Elon Musk. Le président de Tesla et SpaceX, Elon Musk, a fait une nouvelle sortie pour mettre en doute le bien du développement de l’intelligence artificielle. Selon lui, cette technologie pourrait un jour devenir un «dictateur immortel». Le milliardaire a vanté sur Twitter un nouveau documentaire du réalisateur Chris Paine auquel il participe. «Rien ne touchera davantage le futur de l’humanité que la super-intelligence digitale. Regardez le nouveau film sur l’IA de Chris Paine gratuitement jusqu’à dimanche soir.» Dans le documentaire intitulé Do you trust this computer?, Musk raconte que «le futur le moins épeurant que l’on peut imaginer, c’est une démocratisation de l’IA parce que si une compagnie ou un petit groupe développe une super-intelligence digitale ressemblant à Dieu, il pourrait prendre le contrôle du monde», indique CNBC. (@HuffPostQuebec).

#Transhumanisme

► Frankenstein et le monstre infini. L’ouvrage de Mary Shelley a connu une immense postérité, qui ne peut s’expliquer par les seuls mérites littéraires du roman. Ce succès touche à des émotions collectives qui se perpétuent quelque part entre la science et la nature, entre la raison et le sentiment, entre la singularité et le clonage. Puisque France culture s’organise ce week-end autour du thème des relations entre les « artistes et les robots », à l’occasion de l’ouverture de l’exposition du Grand Palais, à Paris, qui s’intitule de la sorte, je n’ai pas cru pouvoir mieux faire que de consacrer cette émission au professeur Frankenstein et au monstre qu’il a créé, avant que celui-ci ne lui échappe. Nous voyons bien qu’il flotte dans l’air, par les temps qui courent, à propos de l’intelligence artificielle, du transhumanisme et évidemment des robots, bien des interrogations nouvelles ou renaissantes, bien des supputations et aussi diverses angoisses, qui se développent alentour. L’homme comme apprenti-sorcier, comme risquant de se trouver dépassé par ses créatures, c’est exactement le sujet du roman illustrissime de Mary Shelley, publié en anglais à Londres en 1818 et intitulé Frankenstein ou le Prométhée moderne. (@franceculture).

#Web

► Guevara, le chien « ni pro ni anti-blocus » qui tweete comme une bête pour raconter le blocage de la fac de Tolbiac et « faire marrer ses amis ». Voilà un twitto qui a du chien. Depuis fin mars, la faculté parisienne de Tolbiac est bloquée par des opposants à la loi Vidal sur l’accès à l’université. Sur Twitter, ce blocage est raconté – sur le ton de l’humour – par un compte parodique : celui de Guevara, « le chien de la commune de Tolbiac » qui lance un « SOS » pour qu’on vienne le libérer. « Quand j’ai vu le chien sur la vidéo [d’‘auto-conférence’ des étudiants grévistes], j’ai eu l’idée de créer ce compte. Ça m’étonne que personne ne l’ait fait avant moi », raconte à @franceinfo l’internaute à l’origine du compte.

09 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 9 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xSeabubbles testera ses nouvelles bulles à Paris en avrilLa start-up teste actuellement son nouveau prototype en toute discrétion sur le Lac Léman. «Avec nos nouvelles commandes électriques, qui actionnent des petits flaps, nous avons un niveau de stabilité qui nous permet d’ouvrir notre carnet de commandes dans les prochaines semaines», précise Alain Thébault. Une centaine de Bulles devraient être proposées en précommande d’ici la fin de l’été, pour de premières livraisons au premier semestre 2019. Le prix de ces engins devrait être dévoilé mi-juin, à Paris. (@FigaroTech). Légende imageSeabubbles continuent de faire évoluer le concept volant – Crédits photo : Francis Demange.

#Ville

► Smart City : comment éviter la fracture entre les métropoles et les territoires ? uelle est votre vision de la ville du futur ? Vaste question pour les différents intervenants de la table ronde « Métropole et territoires : ensemble pour gagner » organisée dans le cadre du Forum Smart City, organisé par La Tribune en partenariat avec Bordeaux Métropole et le Forum Live in @ living city. Mais dans le titre de la table ronde figure, déjà, un élément de réponse. « Les métropoles ne sont pas des donjons. Elles vivent dans des espaces naturels et paysagers avec d’autres ressources qui peuvent créer des équilibres naturels entre villes, territoires péri-urbains et campagne. La ville post-carbone réclame de la réciprocité entre les territoires »,  insiste d’emblée Jean-Pierre Frémont, directeur du marché collectivités au sein d’EDF. « Le territoire de la métropole n’est pas pertinent en tant que tel. La ville à l’horizon 2050 ne peut pas s’imaginer sans un hinterland décarbonné », complète Jacques Mangon, maire de Saint-Médard-en-Jalles et vice-président de Bordeaux Métropole. (@LaTribune).

#Ecole

► Un collectif d’enseignement « contre le numérique à l’école ». Par un collectif d’enseignants. Chaque rentrée scolaire est un moment d’annonce concernant un nouveau plan numérique. Les propos apaisants du ministre Blanquer ne font pas oublier que, cette année, la région Grand-Est annonçait une « expérimentation » sur 50 lycées pour 31 000 élèves disparition de tous les manuels scolaires et achat obligatoire d’ordinateurs portables ou de tablettes pour les élèves. Quant au récent rapport Mathiot, posant les grandes lignes du nouveau lycée et du nouveau baccalauréat, ce texte recommande de recourir « massivement » aux « ressources numériques », qu’il s’agisse de soutien à l’orientation ou de moyens pédagogiques. Depuis une décennie, des « expérimentations » de ce genre se généralisent du primaire au supérieur, si bien qu’il s’agirait plutôt d’une mise au pas. Lire la suite sur le site de @libe.

#Data

► YouTube et Google accusés de collecter illégalement des données sur les enfants. Des associations américaines ont accusé lundi 9 avril YouTube et sa maison mère, Google, de collecter des données personnelles sur les enfants et de les utiliser pour cibler des publicités ; des pratiques illégales selon elles. Vingt-trois organisations de défense des droits numériques et de protection de l’enfance, ont déposé une plainte auprès de la FTC, le régulateur états-unien du commerce, ont-elles annoncé dans un communiqué, lui demandant d’enquêter sur ces pratiques. Selon les associations, Google collecte les informations personnelles de mineurs sur YouTube, un site sur lequel il est interdit de créer un compte – et de fait commenter des vidéos, les aimer ou en poster soi-même – avant l’âge de 13 ans. (@Pixelsfr).

#Transport

► Bientôt des véhicules autonomes sur nos routes: ce que prévoit le plan du gouvernement. Bientôt des véhicules autonomes sur les routes françaises? Le plan du gouvernement pour développer la voiture autonome sera intégré à la loi Pacte qui sera présentée le 16 mai en conseil des ministres. RMC vous le dévoile en exclusivité. Il prévoit notamment d’autoriser la circulation de véhicules autonomes sur la voie publique, alors qu’aujourd’hui les expérimentations sont limitées à des voies privées -hormis quelques dérogations-. Toutes les routes pourront être potentiellement concernées. Autre nouveauté: le texte autorise des expérimentations qui prévoient l’inattention et même l’absence du conducteur dans le véhicule. « Ces expérimentations seront subordonnées à une autorisation destinée à assurer la sécurité de tous les usagers pendant l’expérimentation », prévoit le texte. (@RMCInfo).

#Entreprise

► Plutôt que de chercher à innover, les entreprises doivent casser leurs mauvaises habitudes. Avec son livre Breaking Bad Habits, le chercheur en management Freek Vermeulen délivre un conseil simple mais puissant aux entreprises : la meilleure façon de grandir, c’est encore de se débarrasser de ses routines favorites. L’auteur explique :  “ En effet, se débarrasser d’une mauvaise habitude peut être en soi une innovation. Pas besoin de courir après les nouvelles technologies : innover passe aussi par le fait de se transformer. Par ailleurs, toutes les habitudes ne sont pas dommageables. Certaines permettent aux entreprises d’exister, de se construire, et il ne faut pas chercher à tout réinventer tout le temps. Le danger, en revanche, c’est d’avoir de mauvaises habitudes, et de ne pas s’en débarrasser.” (@LADN_EU).

► La French Tech va-t-elle enfin engendrer des licornes ? Après une année 2017 exceptionnelle, l’écosystème de la French Tech se confronte à de nouveaux défis : faire grandir ses startups pour lancer de nouvelles licornes (startups valorisées plus d’un milliard de dollars), favoriser la parité et la mixité sociale, et créer les soupapes de sécurité pour résister à un probable retournement de cycle à moyen terme. (@latribune).

#Finance

► « L’écosystème français de la Fintech est entré dans une phase d’accélération ». Le gratin des acteurs innovants de la finance a rendez-vous ce mardi 10 avril à Station F pour Fintech Revolution, troisième édition de l’événement organisé par l’association professionnelle France Fintech. Son président, Alain Clot, un ancien banquier passé de l’autre côté de la barrière, nous analyse les mutations en cours dans ce secteur en pleine effervescence. (@latribune).

#LiensVagabonds

► La télévision locale, source importante d’information en ligne. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les millenials ont détruit les règles de l’écriture, et ont créé quelque chose de mieux ; – L’ère du numérique et la nécessité d’un nouveau contrat social ; – Le futur de l’éducation s’écrit en numérique ; – Comment bien se servir des bots dans une rédaction ; – Arte mise sur les jeux vidéos culturels.

#Politique

► La plateforme de démocratie participative CitizenLab débarque en France. Créée par Aline Muylaert et Wietse Van Ransbeeck, en 2015 deux bruxellois qui n’avaient que 22 ans, la plateforme de démocratie participative CitizenLab, dont nous avions déjà parlé dans nos colonnes est très bien implantée en Belgique et aux Pays-Bas. Des collaborations sont actives en Europe du Nord et notamment au Danemark, en Norvège, des pays où la démocratie participative n’est pas un vain mot, mais aussi au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et plus récemment à Vancouver, au Canada. Dans le monde, plus de 72 plateformes Citizen Lab ont été installées dont deux en France , à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, et L’Isle-d’Abeau, en Isère. « Ces deux collectivités utilisent notre plateforme pour lancer des consultations qui impliquent plus les citoyens », notent les dirigeants de CitizenLab. « Elles s’appuient sur la portée du digital pour optimiser la collecte et l’analyse des propositions citoyennes en ligne afin de mener une politique plus en phase avec les attentes de la population ».  (@villeintelmag).

#Media

► Design thinking dans les médias : rompre avec les vestiges de la pensée industrielle. Par Lola Kostadinoff, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Une démarche agile, construite autour de l’humain et de l’intelligence collective : c’est la promesse du design thinking, ou pensée design, qui remodèle depuis quelques années bon nos entreprises. Une méthode dont les médias sont de plus en plus nombreux à s’inspirer pour se réinventer. Plus qu’une discipline, le design thinking est une démarche qui dépasse les frontières du design pour s’appliquer, plus généralement, aux processus d’innovation. C’est Tim Brown, figure de la Silicon Valley à la tête du cabinet de conseil en innovation IDEO, qui l’a adaptée à l’entreprise dans les années 1990. Pour lui, la pensée design « utilise la sensibilité, les outils et méthodes des designers pour permettre à des équipes multidisciplinaires d’innover en mettant en correspondance attentes des utilisateurs, faisabilité technologique et viabilité économique. » Lire la suite sur le site de @metamedia.

08 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 8 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xArt : les robots remplaceront-ils les artistes ? Au Grand Palais, à Paris, une exposition interroge le visiteur et le monde de l’art : un robot est-il un artiste comme les autres ? Ils sont capables de dessiner, peindre, recopier, mais aussi inventer. Et créer ? Pour autant, peut-on parler d’œuvre d’art ? (@franceinfo). Légende image : Peter Kogler : « Untitled », 2018 ‒ impression digitale sur vinyle, dimensions variables. Le travail de l’artiste multimédia Peter Kogler intègre les domaines de l’architecture, du cinéma, sans oublier les médias numériques. Ses œuvres emploient un vocabulaire de motifs – la fourmi, le tuyau, le cerveau et le labyrinthe – dont il se sert pour créer des dessins et des objets en carton. A lire : Quand les artistes créent des robots (@franceculture) et Un robot peut-il être un artiste ? (@wedemain).

#Ville

► Ville intelligente et connectée : Quelle place occupe le citoyen ? « Les villes intelligentes utilisent la technologie pour recréer du confort urbain durable dans une ère où la population croît au rythme de l’épuisement des ressources énergétiques. Mais l’objectif de la ville intelligente, bien qu’oeuvrant pour un ensemble, doit être celui du développement autour de l’humain et de ses besoins. Si le terme n’est pas encore connu de tous, les citoyens s’accordent pour dire qu’une ville intelligente doit avant tout être le lieu de leur implication directe », souligne André May, fondateur de la startup CityLity. (@mon_immeuble).

► Sense City : une mini-ville pour tester la « smart city » durable et résiliente Imaginez une ville miniature truffée de capteurs et placée sous une cloche étanche capable de simuler n’importe quel événement climatique, mais aussi une pollution à grande échelle ou la propagation de microbes. Après six ans de conception et de construction sous l’égide de l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar), un tel équipement, digne d’un film de science-fiction, sera officiellement inauguré, le 3 avril, au cœur de la Cité Descartes, cluster de la ville durable, à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). Baptisée Sense City, cette plate-forme de R&D se veut un terrain d’expérimentations de la ville durable. Unique en Europe, elle permet d’étudier la performance énergétique et la qualité sanitaire des bâtiments, des nouveaux matériaux urbains, d’observer l’impact de la végétation sur son environnement, d’analyser la qualité et la durabilité des réseaux urbains, la qualité de l’air, des sols, des eaux… Jamais un programme de recherche n’avait englobé autant de dimensions urbaines. (@LeMondefr).

#Logement

► Un logement social nantais imprimé en 3D avec un robot. Une première mondiale. Une maison de 95m², inaugurée à Nantes le 21 mars, a été construite à l’aide d’un robot-imprimante 3D (Batiprint 3D™) en seulement six mois (la moyenne pour un logement de ce type est de 9 à 10 mois de construction) . Piloté par deux chercheurs de l’Université de Nantes, à l’initiative du projet avec la métropole de Nantes, le robot s’est déplacé en roulant sur la dalle de la future maison et injecté une mousse, déposée couche par couche pour former la paroi dans laquelle le béton a été coffré au fur et à mesure de l’élévation des murs. Ce projet de logement social, baptisé Yhnova, a été lancé dans le cadre du programme « démonstrateur Smart City», dédié aux territoires intelligents. Ses aouts : des économies d’énergie avec, à la clef, une belle qualité thermique aussi bien intérieure qu’extérieure. (@lemondelenergie).

#IntelligenceArtificielle

► Arrivée des géants de l’IA en France : une si bonne nouvelle ? Les investissements récemment annoncés par plusieurs grandes entreprises étrangères dans le domaine de l’intelligence artificielle constituent une bonne nouvelle pour la France, c’est indéniable. Le pari sur la France de géants tels que Facebook, Google, Samsung ou Fujitsu témoigne des atouts indéniables du pays, et notamment de l’excellence de ses formations. Ces futurs laboratoires vont créer des emplois et replacer le pays dans la course à la maîtrise de l’intelligence artificielle, c’est certain. Pourtant, des experts s’inquiètent des conséquences négatives que ces investissements pourraient entraîner sur l’écosystème numérique des entreprises françaises. « Si les entreprises sont si nombreuses à vouloir s’implanter en France, c’est qu’elles viennent chercher quelque chose », lance, suspicieux, Ghislain de Pierrefeu, partner chez Wavestone et spécialiste de l’intelligence artificielle. A lire : Les profils tech français sont-ils sous-payés ? (@EchosExecutives).

#Travail

► Plateformisation 2027. Conséquences de l’ubérisation en santé et sécurité au travail. Le monde du travail assiste à une profonde transformation de ses modèles d’organisation, de production et de commercialisation. De nouvelles formes d’emploi et d’organisation du travail posent alors la question des conséquences possibles sur la santé et la sécurité de ces travailleurs du XXIe siècle. Ces dernières années, le développement des plates-formes d’intermédiation qui permettent une mise en relation massive de clients et de prestataires de services s’accompagne de nombreuses interrogations de la part des acteurs du travail. Si ce phénomène reste encore marginal — environ 200 000 travailleurs concernés —, il interpelle car les organisations du travail mises en place par ces nouveaux acteurs échappent largement aux cadres de régulation traditionnels. De plus, ces nouvelles pratiques ont déjà un effet sur l’organisation de nombreuses entreprises traditionnelles. (@futuribles_int).

#RealiteVirtuelle

► Le Laval Virtual s’est tenu les 7 et 8 avril, après trois journées professionnelles. Pour ses 20 ans d’existence, ce Salon qui est un des plus grands au monde consacré à la réalité virtuelle regroupe aujourd’hui plus de 300 exposants venant de 50 pays différents.  Voir les huit expériences innovantes au Salon Laval Virtual.

► Quelques définitions indispensables pour comprendre : La Réalité Augmentée c’est l’utilisation de technologies numériques pour ajouter à une image réelle des éléments complémentaires comme de l’image 3D, de la vidéo et du son. Un process bien connu des utilisateurs de jeux vidéos par exemple. Le cinéma en est également friand. La Réalité Virtuelle c’est ce qui permet grâce à des logiciels de se projeter artificiellement dans un univers recréé. L’utilisateur peut agir sur l’environnement. Les domaines sont aujourd’hui nombreux qui utilisent ces technologies, divertissements, cinéma, télévision, industries, médecine, communication… (@F3PaysdelaLoire).

#Telecom

La future naissance de la 5G et ses enjeux.  Des échanges concernant la naissance de la 5G commencèrent en 2013 lorsque la Commission Européenne décida de lancer un partenariat privé-public. En terme financier, jusqu’à la finalisation du projet, un budget de 700 millions d’euros sera investi dans ce partenariat par le biais du programme de recherche et d’innovation européen, Horizon 2020. La 5G, c’est un pas de plus dans l’avancée technologique des réseaux de communication. Et cette avancée sera réalisée par le berceau européen. Si la 5G rempli ses devoirs autant sur un plan social qu’économique, 113,1 milliards de profit par an sont prévus jusqu’en 2025 pour l’économie européenne. Outre l’aspect financier, ce projet a pour but de réduire notre dépendance technologique aux États-Unis et à l’Asie en reprenant le leadership. (@siecledigital).

#MediaSocial

► Réseaux sociaux : voilà à quoi pourrait ressembler une usine à likes. Dans un court métrage d’une minute trente, le designer Chris Cousins compare la mécanique addictive des plateformes sociales aux cachets anesthésiants d’une usine pharmaceutique. Glaçant. Les réseaux sociaux nous rendent accros et calfeutrent leurs effets pernicieux sur le long terme. Avec le film « Side Effects », l’artiste et motion designer Chris Cousins tente de nous sensibiliser à leur mécanique addictive en transposant l’univers des grandes plateformes – YouTube, Facebook, Twitter, Instagram – dans une usine à cachets. Ici, l’approbation de vos followers se vend par flacons de 300 pilules et le shoot de bonheur éphémère ressenti lors de la réception d’un like se quantifie en cachetons de 25 mg. Sur son site, Chris Cousins tease son film de la manière suivante : « Les médias sociaux sont faits de telle manière qu’ils apaisent les angoisses d’une population en ébullition et fédèrent une société fracturée par le changement. Mais comme pour tout nouveau médicament, il peut y avoir des effets secondaires… » (@LADN_EU).

► Les médias et Facebook, la soumission à l’autorité. «Pourquoi venir sur une homepage? C’est par là que ça se passe.» Et deux icônes s’affichent sur le site internet du jeune média suisse Kapaw : celle de Facebook et celle d’Instagram. Destiné à la «génération mobile» et fondé sur la vidéo, ce média d’infotainment (à mi-chemin entre l’info et le divertissement) a dès le départ misé exclusivement sur les réseaux sociaux. Selon son fondateur et directeur, Geoffrey Moret, sa page Facebook compte 170 000 abonnés et génère 3 millions de vues par mois. Le média financé par la publicité, pas loin de l’équilibre fin 2017, un an après son lancement, serait le plus populaire auprès des 18-34 ans après 20 minutes. Il va ouvrir un bureau à Zurich et la rédaction devrait accueillir deux journalistes supplémentaires dès cette semaine, signe de bonne santé économique. (@letemps).

07 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 7 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transhumanisme

x► « Le transhumanisme est un eugénisme ». Le biologiste Jacques Testart, père du premier bébé-éprouvette, s’alarme de l’essor de ce courant qui imagine le posthumain. Dans son dernier livre, Au péril de l’humain. Les promesses suicidaires des transhumanistes (Seuil), écrit avec la journaliste Agnès Rousseaux, le biologiste Jacques Testart enquête sur l’écho rencontré par ce courant de pensée dans nos sociétés en proie au doute et à la peur. Et sur ses conséquences. Les transhumanistes décrivent un processus artificiel d’évolution rapide pour notre espèce qui devrait conduire, avant 2050, à l’apparition du posthumain, doué de qualités exceptionnelles encore inédites. Le transhumanisme est le nouveau nom de l’eugénisme. Pourquoi ce mouvement aujourd’hui, alors qu’il ne fait que promettre les performances qui habitent nos mythologies les plus archaïques : héros invincibles, intelligences supérieures, êtres hybrides ou même immortels ? (@LExpress). Légende image« Tuer la mort », vaincre les maladies… Ces promesses sont-elles de dangereuses utopies qui mettent en péril nos sociétés ? Crédit photo : Getty Images/iStockphoto/Zapp2Photo. Lire aussi : Jacques Testart : « Le transhumanisme est le nouveau nom de l’eugénisme »  (@FigaroVox).

#IntelligenceArtificielle

► Première promo à l’école Microsoft. Au premier étage de l’immense siège de Microsoft France, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), ils sont vingt-quatre ce matin du 6 mars à sortir trousses, cahiers et… ordinateurs portables. Dans d’anciens bureaux transformés en salle de classe, la première promo de l’école IA (pour Intelligence artificielle) fait sa rentrée. Pendant sept mois, ces élèves, âgés de 19 à 39 ans, profiteront gratuitement de cours dispensés par des experts du secteur, en partenariat avec Simplon, une entreprise solidaire de formation au numérique. Puis, pendant un an, ils travailleront dans le cadre d’un contrat de professionnalisation au sein de l’une des nombreuses sociétés associées. La particularité de cette école, créée en partenariat avec Pôle emploi ? « Elle s’adresse aux personnes éloignées du monde du travail, en reconversion ou ayant arrêté leurs études, indique Corinne Caillaud, directrice des affaires publiques, externes et juridiques chez Microsoft. Seuls impératifs pour les candidats : la maîtrise d’au moins un langage de programmation et des compétences en mathématiques – calcul différentiel, probabilités et statistiques. » (@le_Parisien).

#Ville

► Thierry Paquot : « L’éclairage a permis que la nuit urbaine ne soit plus l’opposé du jour mais son complément » Thierry Paquot, philosophe de l’urbain, propose avec son Dicorue (CNRS Editions), une sorte de «ville, mode d’emploi», décrivant, à partir de mots, la ville dans tous ses étages, du pavé au balcon, ou du trottoir au toit en passant par le réverbère ou le mégot qui traîne. Il nous invite à prendre possession de notre ville par les mots et le savoir urbain nécessaire pour s’affirmer citadin. Celui pour qui justement l’urbanité est une condition de l’existence des villes, déambule par association d’idées au sein des quelque 174 entrées de son dictionnaire. (@libe).

► Pas de smart city sans smart country ! Comment éviter l’opposition entre smart cities et stupid villages ? A la veille du 4e Forum Smart City Bordeaux, organisé par La Tribune en partenariat avec Bordeaux Métropole et Live in @ living city, Mylène Villanove, conseillère métropolitaine en charge des coopérations territoriales et conseillère municipale déléguée auprès du maire de Bordeaux pour les relations institutionnelles avec les territoires, et Martin Vanier, géographe et professeur à l’Université de Grenoble-I et à l’Ecole d’urbanisme de Paris, signent une tribune commune pour défendre la vision d’un « faire ensemble » pour éviter les fractures entre la métropole et les territoires qui l’entourent. (@LaTribuneBdx).

► La ville privée, un accélérateur pour la Smart City ? Que ce soit Bill Gates, qui a annoncé avoir mis en chantier Belmont, une ville numérique estampillée Microsoft en Arizona, ou Eric Schmidt, le patron d’Alphabet, qui a dévoilé récemment SideWalk Labs à Toronto, les principaux patrons du web semblent être pris d’une passion soudaine pour l’urbanisme. Derrière ces projets, encore balbutiants, se cachent en fait de grands enjeux. La Smart City représente un formidable marché à venir, qui prendra racines partout sur la planète. En construisant leurs propres villes, et en y injectant des budgets considérables, ils peuvent ainsi expérimenter et innover en conditions réelles afin de concevoir, tester, labelliser et montrer au monde entier les technologies qui pourront équiper demain les plus grandes mégapoles. Mais en faisant cela, ils ne font que prendre le train en marche. D’autres villes privées existent déjà en Asie ou en Amérique, construites avec l’objectif d’être des démonstrateurs pour les villes du futur. Ces projets peuvent-ils réellement permettre à la ville intelligente de sortir plus rapidement de terre ? D’un point de vue strictement technologique, c’est certain. (@latelier).

► Coord, l’entité du Sidewalk Labs, qui cartographie les villes et vous dit où vous garer https://www.usine-digitale.fr/article/coord-l-entite-du-sidewalk-labs-qui-cartographie-les-villes.N670904 Où un camion de livraison peut-il s’arrêter trente minutes ? Où est-il possible de stationner la nuit sans avoir à payer ? Où les taxis et VTC peuvent-ils s’arrêter pour déposer un client ? C’est en cherchant à répondre à ces questions que Coord est né début février. Coord est une émanation du Sidewalk Labs, la division smart city de Google. Elle est chargée des cartographier les villes et plus précisément les stationnements sur le bord des routes. L’objectif pour Coord est de vendre ces données à des sociétés privées ou aux villes elles-mêmes afin qu’elles aménagent au mieux l’espace urbain sur le bord des routes. Afin de démontrer la précision de ses cartographies, Coord a dévoilé mi-mars une carte détaillée de San Francisco, comme le dévoile The Verge. Il est possible d’y rechercher où se garer avec une voiture pendant plusieurs heures, où s’arrêter pour simplement récupérer des passagers ou encore à quel endroit un livreur peut s’arrêter le temps de décharger sa marchandise. (@LUsineDigitale).

#Agriculture

► Smartphone, le nouveau couteau suisse de l’agriculteur ? « Il y a beaucoup d’objets qui feront le futur de l’agriculture. Mais il y en a un qui me marque car même mon grand-père, ex agriculteur, […] l’a dans la poche. Il a toujours eu un couteau mais aujourd’hui, il a un smartphone aussi », raconte Paolin Pascot, cofondateur d’Agriconomie, plateforme en ligne spécialisée dans les approvisionnements agricoles. Ces dernières années, cette startup n’a cessé de se développer pour devenir une entreprise qui compte désormais près de 60 collaborateurs. (@Pleinchamp).

#Telecom

► Fracture numérique : l’accord inespéré entre Eutelsat, Orange et Thales. Inespéré, inattendu, miraculeux… Il aura fallu un simple coup de fil de l’Elysée pour faire plier Orange. Car jusqu’ici l’opérateur de télécoms ne voulait pas entendre parler d’une solution satellitaire destinée à réduire la fracture numérique dans les zones isolées et difficiles d’accès en France. C’est pourtant ce qu’a signé jeudi soir Orange avec Eutelsat après des mois de bras de fer entre les deux sociétés. Au final, l’opérateur européen commande le satellite Konnect VHTS (Very High Throughput Satellite) à Thales Alenia Space (TAS) et scelle des accords de distribution avec Orange et Thales. (@latribune).

#Data

► Comment concilier Big Data et RGPD ? Alors que le jour officiel de l’entrée en vigueur du règlement européen de la protection des données (RGPD) approche, le Big Data est au cœur des préoccupations de DSI et des DPO. Protections renforcées et nouvelles procédures sont en plein déploiement pour être prêt à la date du 25 mai 2018. La mise en conformité RGPD d’une infrastructure Big Data passe nécessairement par une phase de découverte des données afin de localiser tous les référentiels qui contiennent des données personnelles. (@l1formaticien).

#Politique

► Quand la démocratie s’invente une nouvelle vie. Les « Fabriques de la transition démocratique », qui coordonnent et accompagnent les innovations politiques à l’œuvre dans plusieurs régions, présentent aujourd’hui un premier bilan de leur action. C’est un projet porté par l’« Institut de recherche et de débat sur la gouvernance » (IRG), un think tank associatif créé en 2006 et soutenu par la Fondation Charles Léopold Mayer. Il est né d’un constat connu : notre pays vit une véritable crise démocratique, marqué par l’abstention et la montée des extrêmes, alors qu’en Europe apparaissent des démocraties « illibérales », comme en Pologne ou en Hongrie. (@LaCroix).

#Creation

► Artotech : la création dans tous ses états en Pays de la Loire.  La création est multiple : artOtech se donne pour ambition de révéler et faire connaître les créateurs et agitateurs d’idée de la région Pays de la Loire dans les domaines les plus divers et au sens le plus large : culture numérique, spectacle vivant, design, technologies, stylisme, cinéma, bande dessinée, gastronomie, tendances émergentes, littérature, architecture. (@F3PaysdelaLoire ).

06 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 6 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Information

x► Pour faire émerger vos contenus : quelles sont les meilleures pratiques ? Qualité, singularité, optimisation, scénarisation… Les meilleures pratiques à mettre en oeuvre par Marie Dollé, directrice des stratégies digitales de Citizen Press. Paradoxalement, la prolifération des hoax et autres fake news représente une opportunité pour booster la diffusion de contenus de qualité. Un rapport récemment publié par BuzzSumo en apporte la démonstration. À partir de l’analyse de 100 millions de posts publiés en 2017 sur les réseaux sociaux, la start-up observe une baisse de 50 % des partages. Les rares producteurs de contenus à tirer leur épingle du jeu sont ceux qui privilégient l’excellence… À commencer par les médias de référence comme le New York Times. La qualité resterait donc un levier puissant pour garantir la notoriété numérique d’une marque. Mais pour un New York Times, assis sur une expertise universellement reconnue, combien d’émetteurs de contenus haut de gamme peinent à devenir visibles sur le web et les réseaux sociaux ? Le constat est implacable : pour émerger sur le web, la qualité est donc une condition nécessaire… mais pas suffisante ! (@LADN_EU).

#Entreprise

► Les start-up françaises, prêtes pour la bataille de l’intelligence artificielle. « Aujourd’hui, une start-up qui lève 2 millions d’euros, on ne la voit même plus ! » Dans le monde de l’intelligence artificielle, le financement des start-up a changé de dimension note David Bessis, cofondateur de Tinyclues et membre du board de France Digitale. L’association qui réunit entrepreneurs et investisseurs héberge France is AI, qui vient de publier une cartographie de l’écosystème IA des start-up tricolores. Du strict point de vue des levées de fonds, les exemples à deux chiffres se multiplient avec, dans la plupart des cas, des investisseurs étrangers qui démontrent la confiance grandissante du capital-risque mondial pour les pépites françaises. « L’histoire sur l’IA est très forte chez nous et c’est un point fort, un actif de mieux en mieux reconnu, constate David Bessis. Cela provient notamment de l’éducation et l’enseignement supérieur où les mathématiques sont synonymes d’excellence. » (@EchosExecutives).

#Data

► Cambridge Analytica, qui a travaillé pour la campagne de Donald Trump, a accédé aux données de 87 millions d’utilisateurs de Facebook. Le groupe Facebook a revu mercredi 4 avril à la hausse, à quelque 87 millions, le nombre de ses utilisateurs dont les données ont été récupérées à leur insu par la firme Cambridge Analytica, qui a travaillé pour la campagne de Donald Trump. “Au total, nous pensons que les informations Facebook de jusqu’à 87 millions d’utilisateurs – la plupart aux Etats-Unis – ont pu être partagées de façon indue avec Cambridge Analytica », écrit le groupe, qui évoquait jusque-là environ 50 millions d’usagers concernés. (@franceinfo).

#Paiement

► Tout payer avec l’appli Lydia. « Tu me fais un Lydia? » Lancée en 2013, l’application française de paiement mobile Lydia s’immisce dans le quotidien des 18-35 ans. Lydia revendique 1,6 million d’utilisateurs et croît à toute vitesse, avec 2000 comptes ouverts par jour. Une fois la carte bancaire enregistrée, l’appli gratuite au design minimaliste permet de faire directement un virement au titulaire d’un compte Lydia, ou d’envoyer un lien sécurisé à un contact pour qu’il encaisse la somme mise à disposition en indiquant son Iban. Le montant moyen des transactions s’élève à 28 euros. Lydia simplifie la vie d’une bande d’amis qui ont des frais communs. (@LExpress).

► Ces innovations qui menacent l’argent liquide. Il s’agit d’une première en France! À Dijon, les voyageurs n’ont plus besoin d’acheter de ticket pour prendre le tramway. Depuis mardi, il leur suffit de monter dans le tram et de présenter leur carte bancaire sans contact devant une borne conçue à cet effet, pour payer leur trajet. D’autres révolutions fluidifiant et simplifiant les paiements sont attendues en 2018. Après l’entrée en vigueur en janvier de la directive permettant aux jeunes pousses de la finance de réaliser des virements d’un compte courant vers un autre, la fin de l’année sera marquée par l’arrivée en France du paiement instantané. Les particuliers pourront ainsi payer en quelques secondes un autre particulier en effectuant d’un clic un virement depuis l’application mobile de leur banque. (@Figaro_Economie).

► Revue de liens : – Pourquoi payons-nous encore en cash ? (L’Echo) ; – Des monnaies virtuelles de banque centrale ? Attention aux risques … (@latribune) ; – La disparition de l’argent liquide inquiète la Suède http://po.st/ZMDT3W (@LesEchos)  ; – Non, l’argent liquide n’est pas en voie de disparition (@expressbe_fr).

#OpenData

► La France présente son « plan d’action national » 2018-2020 en matière d’open data et propose davantage de données ouvertes. La France présente son « plan d’action national » 2018-2020 en matière d’open data. Et propose davantage de données ouvertes. En tant que membre du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) depuis avril 2014, la France doit publier et mettre en œuvre un plan d’action national tous les deux ans. Un premier plan d’action, comportant 26 engagements, a été publié pour la période 2015-2017. (@developpez).

#Economie

► Les Gafa pris au piège de l’image. Ils ont contribué à façonner une société de l’image, où l’apparence compte au moins autant que les faits. Le retour de boomerang s’annonce rude pour les Gafa. Selon l’étude annuelle de Harris sur la réputation des marques, Apple a chuté en un an de la 5e à la 29e place du classement et Google de la 8e à la 28e. Facebook, de son côté, occupe le 51e rang. Et le sondage a été réalisé entre décembre et janvier, avant l’affaire Cambridge Analytica… Seul Amazon semble épargné par cette subite désaffection : le groupe de Jeff Bezos arrive en tête du classement. L’époque où ces sociétés paraissaient sympathiques, en marge de l’establishment, parfois rebelles et engagées, est bel et bien révolue. La liste des griefs est longue, et elle n’est pas forcément nouvelle : optimisation fiscale, produits décevants, immersion dans la vie privée… (@LesEchos).

#Internet

► Colombes : son Internet plus sûr a déjà conquis un million d’utilisateurs. Clément Peltier, habitant de Colombes (Hauts-de-Seine) de 28 ans, a créé avec deux associés Tunnello, un réseau Internet sécurisé et rapide. Vous voulez aller en Chine sans perdre Facebook ou aux Etats-Unis sans courir le risque que vos données personnelles soient revendues ? Deux bonnes raisons de souscrire à Tunnello, qui propose un VPN (« Virtual Private Network ») de dernière génération. En clair, un réseau Internet ultra-sécurisé.

Lancée à Colombes (Hauts-de-Seine) il y a un an, la start-up a déjà conquis un million d’utilisateurs dans 170 pays. « Il n’y a qu’en Corée du Nord et au sein de la station spatiale que nous n’avons pas encore de clients, s’amuse le jeune entrepreneur de Colombes de 28 ans, Clément Peltier. La Corée du Nord, j’avoue, ce serait le Graal… » (@LeParisien_92).

#Musique

► Le grand leurre du numérique dans le monde de la musique. Il y a péril en la demeure dans le monde de la musique. Dans un essai documenté et structuré, alarmant « mais pas alarmiste », le vétéran journaliste à La Presse Alain Brunet démontre que l’économie numérique est en train d’asphyxier les créateurs et la création. Avec Internet, et la dématérialisation qui est venue avec, plusieurs acteurs culturels, et médiatiques, espéraient un eldorado, un accès facile et continu aux contenus. Mais là où plusieurs voyaient une « diversification exponentielle des sources », il y a plutôt eu « une concentration d’entreprises initiatrices [des] technologies de rupture » qui ont fini par assécher les revenus des artisans, écrit Alain Brunet dans La misère des niches, à paraître mardi. « La nouvelle économie dans la musique est une économie de mégastars, mais le reste du monde crève de faim », résume au bout du fil le journaliste en entrevue au @Devoir.

#LiensVagabonds

► La télévision locale, source importante d’information en ligne. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les millenials ont détruit les règles de l’écriture, et ont créé quelque chose de mieux ; – L’ère du numérique et la nécessité d’un nouveau contrat social ; – Le futur de l’éducation s’écrit en numérique ; – Comment bien se servir des bots dans une rédaction ; – Arte mise sur les jeux vidéos culturels.

05 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 5 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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► Le Canada encourage les collectivités à s’investir dans la ville intelligente. Au Canada le concept de Ville Intelligente fait son chemin depuis les années 2000 et certaines villes n’ont pas attendu le gouvernement fédéral pour ce lancer dans l’aventure. C’est le cas de Montréal (Québec) qui travaille sur le sujet depuis 2014, avec un budget de plus de 100 millions. Mais en novembre dernier le gouvernement de Justin Trudeau, Premier ministre, a décidé d’aller plus loin en organisant un Défi des Villes Intelligentes afin de stimuler la créativité des collectivités canadiennes. Pour le Défi des Villes Intelligentes le gouvernement fédéral a débloqué 75 millions de dollars. Quatre prix seront décernés à des municipalités qui présenteront des projets innovants, dont un premier prix de 50 millions de dollars. Deux autres prix de 10 millions de dollars sont offerts aux villes de plus de 500 000 habitants et un prix de 5 millions de dollars est offert aux collectivités de moins de 30 000 habitants, y compris les communautés autochtones. (@villeintelmag). Légende image : La ville de Montréal (Québec) qui s’est lancé dans le concept de ville intelligente en 2014, sert d’exemple au défi lancé par le gouvernement fédéral (Photo Office de Tourisme du Canada).

#Transport

► Une expérimentation de carrefour dit intelligent est menée par la métropole de Metz, en Moselle. Des caméras thermiques comptent les piétons pour adapter la durée du bonhomme vert sur le feu lumineux. L’objectif est d’éviter que le bonhomme passe au rouge alors que les piétons se trouvent au milieu de la rue et de sécuriser ainsi le trajet de ces personnes. (@F3Lorraine).

#Telephonie

► Course à la 5G : bras de fer tendu entre les États-Unis et la Chine. Pour les États-Unis et la Chine, la course à la 5G n’est pas seulement une bataille technologique. Si aucun des deux géants ne veut perdre ce bras de fer, c’est parce qu’à leurs yeux, celui qui l’emportera disposera d’un atout décisif pour prendre le leadership économique mondial à plus long terme. À l’heure où les applis, l’intelligence artificielle et les objets connectés imprègnent, irriguent et révolutionnent des secteurs aussi variés que les transports, l’énergie, la santé, la finance ou la construction, maîtriser les réseaux mobiles et leur technologie devient crucial. Autrement dit, ce n’est plus simplement, comme par le passé, une affaire concernant la seule industrie des télécoms. (@latribune).

#Economie

► Economie collaborative : retour à la normalité fiscale. Par Etienne Lefevre, Rédacteur en chef « International, Politique et Economie générale. Cette fois-ci, le compte à rebours est enclenché. A compter de 2019, les plateformes d’économie collaborative (Airbnb, Drivy, etc.) auront l’obligation de transmettre à l’administration fiscale le récapitulatif des revenus perçus par les contribuables via leur application . Pour ceux, professionnels déguisés ou particuliers arrondissant leurs fins de mois, qui omettent aujourd’hui de déclarer ces rémunérations, l’atterrissage s’annonce brutal.  (@LesEchos).

► L’économie circulaire, nom de Gaïa ! Gaïa est une planète fictive imaginée par Isaac Asimov dans le cycle de Fondation, un roman de science-fiction qui raconte la chute et la renaissance d’un empire galactique tombé pour n’avoir su prévoir l’épuisement de ses ressources, alors que sa population se compte en milliards de milliards. La planète Gaïa, dont le nom s’inspire de la mythologie grecque (la « déesse mère » ou la « Terre-Mère »), est « vivante » : elle communique avec tous les membres qui la composent : minéral, végétal ou animal (humain). La paix et l’harmonie règnent dans cette utopie écologiste dans laquelle les ressources sont recyclées en permanence. Très tôt, l’hypothèse Gaïa a inspiré les écologistes : le britannique James Lovelock utilise dès 1970 le nom de la déesse mère pour personnifier « la Terre comme un être vivant ». Selon lui, la Terre est un système intelligent, autorégulé et dont la finalité ultime est de préserver la vie. (@latribune).

► Le « do it yourself », cauchemar du capitalisme. Semer son blé pour cuire son pain, brasser sa bière, partir en cueillette dans la forêt : les bobos craquent pour le « do it yourself ». Insupportable régression ou adaptation au nouvel âge de l’économie ? Benjamin Carle, documentariste intrépide, prend au mot les maux de notre société. Quand la tendance était au  made in France , il avait passé un an à vider son appartement de tout objet conçu hors de nos frontières : dans une scène inoubliable, Arnaud Montebourg était venu constater le résultat, pour convenir qu’il devait être compliqué de vivre sans réfrigérateur. (@LesEchos).

#Commerce

► E-commerce : le retard des petites entreprises s’aggrave. Les très petites entreprises (TPE) prennent du retard. Selon une enquête de l’Insee publiée le 28 mars dernier, seulement 6% d’entre elles ont effectué des ventes en ligne lors de leur dernier exercice comptable contre 16% des sociétés de 10 personnes ou plus. Cette disparité révèle les difficultés des petits entrepreneurs à s’implanter dans le commerce en ligne face aux géants du numérique que sont Amazon, ou Ebay. Pourtant, l’engouement des Français pour l’achat sur internet ne cesse de croître. D’après l’enquête menée par le services de statistiques français, les causes d’un tel retard sont multiples. Parmi les obstacles évoqués pour développer la vente en ligne, 43% des TPE qui possèdent un ordinateur déclarent que « les biens ou les services proposés par leur entreprise sont inadaptés à la vente en ligne ». (@latribune).

#Livraison

► Alibaba s’attaque à la distribution de repas à domicile. Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba a décidé d’acquérir la totalité du capital de sa filiale Ele.me, numéro un de la livraison de repas à domicile en Chine, qui se retrouve ainsi valorisée 7,7 milliards d’euros, a annoncé le groupe lundi. Alibaba et sa filiale financière Ant possèdent déjà 43% d’Ele.me. La transaction leur permettra de détenir 100% des actions de la société, a indiqué le groupe de l’emblématique multimilliardaire Jack Ma, sans préciser à combien se montait le rachat des parts supplémentaires. Ele.me (« T’as faim? », en chinois) est désormais valorisé 9,5 milliards de dollars (7,7 milliards d’euros), a simplement indiqué Alibaba. L’opération constitue la dernière salve en date dans la bataille que se livrent Alibaba et l’autre géant du commerce en ligne, Tencent, à travers leur services de paiements électroniques, respectivement Alipay et WeChat Pay. Le secteur de la livraison de plats cuisinés à domicile et au bureau, au développement exponentiel, est au coeur de l’affrontement. (@latribune).

#GafaBatx

► Le choc des cyberpuissances. La Chine a inventé la poudre à canon, la bande des Quatre se sent visée. Google, Apple, Facebook, Amazon – les Gafa – ne sont pas seulement en train de découvrir l’exaspération que leurs pratiques quasi totalitaires suscitent chez leurs clients. Derrière la Grande Muraille, ils pensaient n’avoir que des challengers. Avec les nouveaux dragons chinois Baidu, Alibaba, Tencent – les BAT -, ils découvrent des concurrents de très haut niveau qui pourraient bien, un jour, leur damer le pion. En effet, les courbes de leur valeur boursière et de leur activité croissent pour la plupart plus vite que celles de leurs pairs américains. Point n’est donc besoin d’avoir inventé la boussole, autre trouvaille chinoise, pour comprendre que ces courbes-là sont appelées à se croiser. (@LesEchos).

#Numerique

► L’Estonie, royaume du tout-numérique. Ne dites pas Estonie, mais plutôt e-Estonie. Ce petit pays de 1,3 million d’âmes, membre de l’Union européenne depuis 2004, est aujourd’hui devenu une référence mondiale en matière de numérique. Pourquoi ? Parce que du côté de Tallinn, le digital est devenu un réflexe pour la majeure partie de la population dans son quotidien, concernant aussi bien ses rapports avec les services publics que les entreprises privés.

« En Estonie, à l’exception des mariages, des divorces et des achats immobiliers, toutes les démarches administratives se font en ligne », expliquait le 19 mars à La Tribune Urve Palo, la ministre estonienne de l’entrepreneuriat et du numérique. (@latribune)

#InteligenceArtificielle

► Bruno Maisonnier : « Qualifier d’intelligence le ‘couple’ deep learning et réseaux de neurones, est une usurpation ». Le processus lancé il y a cinq mois touche à sa fin. Dans les prochains jours, le gouvernement a promis de publier sa première « Feuille de route de l’économie circulaire » : un document qui devra « décliner de manière opérationnelle la transition à opérer pour passer d’un modèle économique linéaire (extraire, produire, consommer, jeter) à un modèle circulaire qui intégrera l’ensemble du cycle de vie des produits », selon les vœux exprimés par Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, lors du lancement des travaux le 24 octobre 2017. Les mesures qui seront préconisées par cette feuille de route auront été élaborées dans le cadre d’un processus qui s’est voulu le plus participatif possible, conduit par le ministère de la Transition écologique et solidaire main dans la main avec celui de l’Économie.. (@latribune).

04 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Sante

x► La course aux données de santé est lancée. Fin janvier, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a organisé son tout premier « datathon ». L’événement n’a pas fait les gros titres, il en dit pourtant long sur le potentiel incroyable de l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer la façon dont nous serons soignés demain, mais aussi sur le retard accumulé par la France. Pendant tout un week-end, 160 chercheurs ont phosphoré sur l’usage des données collectées dans des services de réanimation, où les malades sont branchés sur différentes machines – respirateurs, tensiomètres ? « Une équipe a créé un algorithme capable de prédire quels patients feront un choc septique, à partir des informations recueillies durant les deux premières heures de leur séjour », se félicite le Pr Jean-Paul Mira, de la Société de réanimation de langue française. Une belle réussite, donc. A un détail près : alors que cette rencontre se tenait au coeur du plus grand regroupement hospitalier d’Europe, aux archives riches de dossiers de millions de malades, il a fallu, pour l’organiser, faire appel à une base de données… américaine ! A lire :  « La réflexion éthique autour de l’IA commence à peine » (@LExpress). Légende image : Demain, l’intelligence artificielle révolutionnera l’usage des données médicales. Photo : Getty Images/iStockphoto/PhonlamaiPhoto.

► Médecine prédictive : vers un monde sans maladies ? Tous les chercheurs en génétique ont vu la même scène de Bienvenue à Gattaca. Dans ce film d’anticipation, un test sur les gènes défaillants est réalisé sur chaque enfant, quelques secondes seulement après leur naissance. Dès les premières minutes de son existence, le personnage principal se trouve affublé d’une terrible prédestination : son cœur le lâchera avant ses 40 ans. Une prédiction qui aura un impact inévitable sur la façon dont il mènera sa vie. Une telle médecine prédictive est-elle possible ? A l’heure actuelle, elle autorise sous contrôle de praticiens le recours aux tests génétiques dans des cas précis. Dans une famille dont plusieurs personnes ont, par exemple, contracté le même cancer, les jeunes enfants pourront bénéficier d’une étude de leurs gènes. Le principe est clair : éviter qu’ils ne développent les mêmes symptômes. Un moyen de guérir préventivement d’une maladie avant même qu’elle ne se déclare. Anticiper la maladie et en prévoir les symptômes sont devenus des enjeux de santé publique. Dans un contexte où les dépenses sont en partie prises en charges par l’Etat, trouver des solutions durables et moins onéreuses est une vraie préoccupation. (@LADN_EU).

#Travail

► Et si la solution de secours était de ne pas se déplacer ? Face à la grève des trains, certains professionnels se sont tournés vers des espaces de travail partagé (coworking) dans leur ville. À Tours, un de ces espaces a ouvert ses portes il y a un mois. « On a des Tourangeaux qui travaillent ici tout le temps, et puis on a ce qu’on appelle des nomades, qui peuvent venir ponctuellement en cas de problème avec les transports ou s’ils veulent organiser une réunion dans une de nos salles », explique Julien Dargaisse, président de l’espace de coworkinq HQ. (@F3Centre).

#Commerce

► Walmart s’allie à JD.com pour vendre ses produits frais en ligne en Chine. Walmart, le géant américain de la grande distribution, et JD.com, la plateforme d’e-commerce chinoise, étendent leur partenariat à la vente de produits frais. Ce service concernera dans un premier temps un magasin récemment ouvert dans le province de Shenzhen, comme le rapporte Reuters. Concrètement, sur les 8 000 produits frais, 90 % seront également disponibles sur le portail JD.com. C’est donc un nouveau pas dans la gestion omnicanale de ses produits que vient de franchir Walmart en Chine. Les clients pourront être livrés dans un rayon de deux kilomètres autour du supermarché en minimum 29 minutes. Pour ce supermarché de Shenzhen, Walmart a misé sur la technologie. Les clients pourront utiliser une nouvelle application mobile disponible via WeChat pour sauter le passage en caisse. (@frenchweb).

#Banque

► L’avenir des banques : des usines pour les plateformes de type Gafa ? Jusqu’où la révolution numérique bouleversera-t-elle le secteur de la banque ? L’essor de l’intelligence artificielle fait craindre au syndicat FO Banques « plus de 30.000 emplois de conseillers susceptibles de disparaître à court terme et des centaines voire milliers d’agences qui pourraient fermer. » Les modèles d’affaires des banques, reposant sur la maîtrise de la chaîne de valeur, « de la relation clientèle à la conception des produits et à la gestion des risques », sont « mis à l’épreuve » à l’heure du numérique, soulignait récemment une étude du régulateur français, l’ACPR. La percée fulgurante d’acteurs chinois venus de l’Internet (Alibaba avec Alipay et Tencent avec WeChat Pay) dans le paiement et la finance, ainsi que les incursions multiples des Gafa dans le domaine sonnent comme des avertissements. Et de nouveaux entrants, des néobanques aux agrégateurs de comptes, profitent de la réglementation européenne qui oblige les banques à ouvrir l’accès à leurs données. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► Cédric Villani, l’intelligence « en marche ». Nous étions samedi 31 mars à La Sorbonne pour le 3e Forum France Culture consacré aux révolutions de l’intelligence. Après 4 tables rondes qui ont successivement abordé les dimensions historiques, philosophiques, puis économiques et enfin scientifiques de l’intelligence, c’est le mathématicien Médaille Fields 2010, député LREM de l’Essonne, Cédric Villani, qui nous a offert un savoureux dialogue de clôture. L’IA, une vaste équation à résoudre ? Après 6 mois de travail et de consultations, Cédric Villani vient de rendre au gouvernement son rapport intitulé « Donner un sens à l’Intelligence artificielle », dont les recommandations nourrissent déjà la réflexion d’une présidence qui veut l’hexagone en pointe sur la question, comme l’a rappelé jeudi dernier au Collège de France par Emmanuel Macron. A lire : Aux origines de l’intelligence artificielle @franceculture).

► Qui a peur de l’intelligence artificielle ? Lors d’une table ronde consacrée aux enjeux éthiques posés par l’IA, plusieurs spécialistes de la Silicon Valley ont décrypté comment cette technologie interroge notre imaginaire, nos valeurs et notre humanité. L’intelligence artificielle, aubaine ou danger pour l’humanité ? Emmanuel Macron a mis l’accent lors de son discours au collège de France jeudi sur les enjeux éthiques de régulation des nouvelles technologies. Mais le sujet passionne aussi dans la Silicon Valley. Pour répondre à cette interrogation, aujourd’hui sur toutes les lèvres, que le cabinet d’avocats Hogan Lovells a organisé, le 15 mars dernier à San Francisco, une table ronde rassemblant des professionnels de l’IA. Au programme, deux heures d’échanges pour s’élever au-dessus de la frénésie de l’actualité et s’interroger sur l’une des technologies les plus intrigantes et controversées de notre temps. (@latribune).

#CambridgeAnalytica

► Alexander Nix, l’homme qui a fait trébucher Facebook. Fondateur de Cambridge Analytica, Alexander Nix se targue d’avoir, entre autres, contribué à la victoire de Donald Trump. Ses pratiques douteuses ont contraint Mark Zuckerberg à présenter ses excuses pour lui avoir fourni des données. « La scène est digne d’un des meilleurs polars de John Le Carré ou… d’un épisode de La Panthère Rose. Entre le scintillement des verres et le miroitement des lustres, trois hommes bavardent discrètement dans le bar cosy d’un grand hôtel de Knightsbridge, à Londres. Sanglé dans son costume gris Savile Row à la Cary Grant, le patron de Cambridge Analytica, Alexander Nix – alias « Bertie » pour les intimes – a ce mélange de morgue assumée et de flegme décontracté typique des upper boys d’Eton College, la fabrique des élites britanniques depuis Henri VI. Avec ses cheveux blonds ondulés, on lui donnerait volontiers le bon Dieu sans confession. « Nous pouvons utiliser des caméras cachées, recruter de belles jeunes femmes ukrainiennes pour récolter des informations », se vante, sur la vidéo, le fondateur de Cambridge Analytica qui a fait chuter de 75 milliards de dollars la valeur boursière de Facebook la semaine dernière. « Génie du mal ou idiot ? » s’interroge le Vanity Fair anglais. Le champion des « dirty tricks » (coups tordus) s’est lui-même fait piéger par la caméra cachée d’un faux fixeur sri-lankais de la chaîne Channel Four ! » Lire la suite sur le site LesEchos.

#Numerique

► Vers une quatrième révolution industrielle ? Intelligence artificielle, impression 3D, réalité virtuelle… ces innovations technologiques, intégrées aux processus de production des entreprises, bouleversent les chaînes de valeur, si bien que certains parlent déjà de quatrième révolution industrielle. Également appelée industrie 4.0, la quatrième révolution industrielle fait référence au processus permettant d’accroître la compétitivité des entreprises en intégrant des appareils connectés au sein de l’industrie. En s’appuyant sur l’Internet des Objets, les entreprises ont l’opportunité de produire davantage tout en réduisant le risque d’erreur. Contrairement aux précédentes révolutions industrielles, celle-ci se caractérise par une croissance exponentielle, portée par l’émergence de technologies novatrices telles que l’intelligence artificielle, l’impression 3D, la robotique ou encore le stockage de l’énergie ou la capacité à traiter des volumes massifs de données.  (@ABWSDigital).

#Quantique

► L’informatique quantique à l’aube d’une nouvelle ère ? L’informatique quantique, c’est d’abord de la physique quantique. Elle se différencie de la physique classique du fait de son approche à l’échelle de l’infiniment petit, atomique et subatomique, et des lois physiques qui y régissent ses mondes. « Si vous croyez comprendre la mécanique quantique, c’est que vous ne la comprenez pas », explique Richard Feynmann. En informatique quantique, on tire parti de deux comportements très différents : la superposition et l’intrication. La superposition quantique suppose qu’un système quantique, une particule par exemple, peut être dans deux états simultanément, c’est-à-dire posséder plusieurs valeurs pour une certaine quantité observable. Un électron peut disposer par exemple, d’un SPIN (champ magnétique) différent, positif, négatif, ou les deux simultanément. L’intrication quantique (ou enchevêtrement quantique), est un phénomène impliquant deux particules disposant d’états quantiques dépendants. Cela suppose qu’un changement d’état de l’une de ces particules intriquées, induira automatiquement un changement d’état de son homologue. En reprenant l’exemple de l’électron. Si l’on fabrique 2 électrons dans un état intriqué, la mesure du SPIN négatif de l’un, impliquera obligatoirement un SPIN positif pour l’autre et ce peu importe la distance, remettant en cause le principe de localité et admettant une transmission d’information plus rapide que la lumière. (@UNITEC_Bdx).

#Etats-Unis

► Quelques mots de Donald Trump ont suffi à faire chuter l’action d’Amazon de 7,4% en bourse. Amazon, le géant du e-commerce, a perdu plus de 50 milliards de dollars à la Bourse de New York hier… à cause d’une déclaration du président des Etats-Unis. Selon le site Axios – qui cite plusieurs sources -, celui qui est à la tête de la première puissance mondiale envisage de changer le traitement fiscal d’Amazon.  En cause, son inquiétude « à l’idée que les petits commerçants fassent faillite ». En fin d’après-midi, un responsable de la Maison-Blanche a démenti la rumeur, ce qui n’a pas suffi à enrayer la chute du titre. Amazon perdait toujours 5% à 19 heures. Ce n’est pas la première fois que l’ex-homme d’affaires s’attaque à l’entreprise dirigée par Jeff Bezos, également propriétaire du Washington Post. (@LObs).

03 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Attention à l’Ignorance Artificielle ! Par François Fluhr, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Le très attendu rapport Villani dédié à l’intelligence artificielle vient d’être rendu public. Riche en recommandations, il dote la France d’une vision stratégique sur l’IA et souligne notamment la nécessité de construire une éthique de l’IA apte à prévenir des nombreuses discriminations que cette technologie pourrait perpétuer et même produire. C’est dans ce contexte que nous avons assisté au Rendez-vous de l’inspiration organisé par Brains Agency durant lequel cet enjeu sociétal a été abondamment discuté. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Data

► Données privées : le site de rencontres Grindr mis en cause. Après Facebook-Cambridge Analytica, Grindr ? Le parallèle entre les deux affaires a ses limites : après l’exploitation de données personnelles d’utilisateurs du réseau social à des fins politiques, il s’agit cette fois-ci du partage de données délicates de l’application de rencontres gay, dont le fait d’être porteur du virus du sida, auprès de prestataires payés pour améliorer son service. Il n’empêche, cette polémique, révélée lundi 2 avril par le site d’information BuzzFeed, sur la base du travail de l’ONG norvégienne Sintef, met de nouveau en lumière l’inquiétude des utilisateurs de services numériques sur le devenir de leurs données privées. Concrètement, Grindr, qui revendique 3,6 millions d’utilisateurs actifs quotidiens, a communiqué à au moins deux entreprises tierces le « statut VIH » que ses membres sont invités à renseigner sur leur profil s’ils le souhaitent, avec éventuellement la date de leur dernier test. (@lemondefr). A lire aussi : L’appli Grindr a partagé les données très privées de ses utilisateurs (@LesEchos) et L’application de rencontre gay Grindr partage le statut sérologique de ses membres à d’autres entreprises. (@franceinfo).

#Transport

► Lyon : la technologie pour plus de mobilités douces. A l’heure où la « smart city » prend forme au fil de l’innovation, entre Rhône et Saône, les nouvelles technologies favorisent une mobilité urbaine plus douce et mieux pensée. A Lyon, cela fait déjà un moment que l’on a fait des nouvelles technologies une arme contre les problématiques de mobilité urbaine. La ville a ainsi été la première en France à mettre en place un service de vélos en libre-service, Vélo’v’, en 2005. Lyon, la « smart city », où l’on a aussi déjà installé des capteurs sur certains axes pour mieux analyser et contrôler le trafic routier. Bien d’autres projets y ont vu le jour, qui ont contribué à faire évoluer, petit à petit, les habitudes de mobilité des Lyonnais. Pierre Soulard, responsable du service mobilité urbaine à la Métropole de Lyon, fait le point. (@LesEchos).

#Commerce

► Amazon-Monoprix, un deal et ses risques. Dans la gueule du loup ? Casino a annoncé en début de semaine avoir noué une alliance avec le géant du e-commerce Amazon. Courant 2018, sans qu’une date ait été précisée, les abonnés au service Amazon Prime Now accéderont à une boutique en ligne Monoprix pour y trouver entre 5 000 et 10 000 références alimentaires, toutes marques confondues. Les livreurs d’Amazon collecteront leurs commandes dans deux magasins et desserviront en une heure la capitale, ainsi que 21 communes de la petite couronne.  « A travers ce partenariat unique, le groupe Casino renforce sa stratégie de distribution omnicanale et se rapproche encore davantage de ses clients et de leurs besoins », s’est félicité son président Jean-Charles Naouri.  (@LExpress).

#Web

► Cookies, mouchards : comment vous êtes suivis sur Internet. L’affaire Cambridge Analytica autour des fuites de données utilisateurs de Facebook le montre : la protection des données personnelles sur Internet est devenue un enjeu majeur de ces dernières années. Même sans être forcément inscrits sur Facebook ou sur un autre réseau social, les internautes ne sont pas prémunis, les techniques actuelles permettant aux entreprises de collecter de nombreuses informations sur eux, très souvent dans le but de cibler des campagnes publicitaires qui généreront des revenus. (@LeMondefr).

#Presse

► La liberté de la presse face au respect de la vie privée. L’empoisonnement de l’agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia dans un restaurant italien de Salisbury a occupé la une et les colonnes des journaux de la presse britannique. Au début du mois, l’ancien comique et acteur John Ford révélait que pendant quinze ans, de 1995 à 2010, il avait été employé par le « Sunday Times » de Rupert Murdoch pour fouiner dans la vie privée de plusieurs dizaines de personnalités, dont le Premier ministre d’alors, Gordon Brown. À propos des techniques qu’il utilisait, Ford dit : « J’épluchais leurs communications téléphoniques, leurs appels mobiles, leurs relevés de compte, et je faisais les poubelles. » Quelques-uns des noms les plus en vue du journalisme britannique risquent de voir leur réputation ternie par cette affaire et par de nouvelles révélations de pratiques illégales et malveillantes. L’histoire est aussi vieille que celle de la presse libre en Angleterre, après l’abolition de la censure en 1695. Pour remplir ce qui est considéré comme sa fonction propre – demander des comptes au pouvoir -, la presse a besoin d’informations. Nous attendons d’une presse libre qu’elle enquête sur l’exercice du pouvoir et mette en lumière ses abus. Dans ce contexte, la révélation du scandale du  Watergate, en 1974, qui conduisit à la démission du président Nixon, vient immédiatement en mémoire. (@LesEchos).

#Information

► Contre la désinformation, Reporters sans frontières lance la Journalism Trust Initiative. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. La bataille contre la désinformation s’accélère, et c’est désormais au tour de Reporters sans frontières (RSF) de se lancer contre la propagation des fausses nouvelles. Au programme, un dispositif innovant de certification de l’info intitulé Journalism Trust Initiative, dévoilé mardi en conférence de presse. Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité. L’info a été largement relayée le mois dernier : selon une étude du MIT, les fausses informations circulent plus vite que les vraies. C’est cette logique que Reporters sans frontières. Lire la suite sur le site de @metamedia

#RealiteVirtuelle

► Quelle(s) réalité(s) ? avec Thomas Cadène et Ariel Kyrou. « Alt-Life » est le récit graphique dans un futur proche, en 2060 environ, d’un couple, Josiane et René, qui sont les nouveaux Adam et Eve du XXIe siècle. Ils se sont portés volontaires pour expérimenter un monde virtuel où les rejoindront bientôt le reste de la population. La Terre n’est plus vivable, ses habitants sont obligés de vivre dans des sortes de bulles pour se protéger. Dans ce monde artificiel, où tout est possible, Josiane et René se lancent dans une frénésie d’expérimentation des sens. Mais quand tout est possible, quel plaisir peut-on en retirer ? Quelle réalité accorder aux sensations ressenties quand elles sont le fruit de récepteurs enfoncés dans la peau ? Le plaisir comme le danger ont-ils encore le moindre intérêt ? (@franceculture).

#Neurosciences

► Le triomphe des neurosciences d’Alain Ehrenberg. Cette semaine, la citation est du sociologue Alain Ehrenberg, invité de La Grande Table, qui s’interrogeait sur la place de la discipline des neurosciences dans notre société : “La tribu des neurosciences a un projet anthropologique, celui de réduire l’homme pensant, sentant et agissant à une partie de lui-même, son cerveau […] Il y a dans notre société un déplacement de la psychanalyse aux neurosciences. Alors que la psychanalyse confronte l’être humain à ses limites et à ses manques, les neurosciences cognitives l’invitent à les dépasser.” (@franceculture).

#Numerique

► Olivier Bas : « La transformation numérique n’est pas une révolution technologique mais culturelle ». Ce professeur à la Sorbonne décrit sur Europe 1 un monde où curiosité et soif d’apprendre sont nécessaires pour s’adapter à la révolution numérique. Pour lui, les compétences vont prendre le pas sur les statuts. La transformation numérique touche nombre de professions, laissant parfois les salariés démunis face à une avancée aussi rapide. Certains redoutent aussi des changements qui pourraient affecter profondément leur métier. Olivier Bas, vice-président de Havas Paris et professeur à la Sorbonne, était l’invité de l’émission C’est arrivé demain. Il publie l’essai #Like ton job ! (@europe1).

#Futur

► Ne dites plus prospective, dites « futures literacy ». Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Après cinq années passées à la tête de la prospective de l’UNESCO, Riel Miller vient de changer de poste – il est depuis janvier « Head of Futures Literacy », titre relativement intraduisible que l’on pourrait transcrire en « Directeur de la compréhension des futurs possibles ». L’homme définit lui-même son activité comme « la capacité à contester les hypothèses utilisées pour prendre des décisions aujourd’hui » : en d’autres mots, à se défaire de nos préconceptions pour changer notre grille de lecture du monde et imaginer la société de demain. C’est bien de cela qu’il s’agissait lundi 26 mars en ouverture de la journée Paris Talks : imaginer notre futur pour transformer notre présent. Une masterclass inspirante qui nous fait reconsidérer notre rapport à la pensée prospective. Lire la suite sur le site de @metamedia.

02 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 2 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► La plus grande ville du monde par sa superficie se trouve en Chine : Chongking compte 34 millions d’habitants, et 300 000 nouveaux la rejoignent chaque année pour trouver du travail. L’entreprise est l’un des rouages permettant de transformer en ouvriers salariés des millions de paysans. Débarqués de leurs campagnes, la plupart d’entre eux n’avaient jamais vu une tour. «Nous voulons accélérer le développement des industries innovantes, comme la fabrication de voitures électriques, la robotique et l’exploitation du gaz de schiste. D’ici à 2020, nous voulons terminer la construction des chemins de fer rapides, des gares et des tramways», explique-t-on au Bureau de développement et de réforme de la municipalité. Crédits photo : Justin Jin / The New York Times-Redux-Rea.

► La maitrise de la data, première étape vers la Smart City ? À l’occasion du MIPIM 2018, Maddyness et Paris&Co s’associent pour donner la parole à des startups du secteur de l’immobilier. Chacune d’entre elle donne sa vision de l’immobilier de demain et de la manière dont il doit se transformer pour évoluer. Toutes font le même constant : un secteur rigide, lent au changement bien que preneur d’innovation dont il a plus que jamais besoin ! Pour cette dernière tribune, découvrez le point de vue de Chloé Rayssac, cofondatrice de Bazimo. L’immobilier de demain passera avant tout par la maîtrise de la donnée des bâtiments dans le secteur privé comme public. En effet, à l’heure actuelle l’ensemble des acteurs intervenants sur les immeubles, du prestataire technique au propriétaire, traite déjà un grand nombre de données. Demain, toute cette data devra être rassemblée en un seul et même endroit pour pouvoir y être analysée. Lire la suite sur le site de @bymaddyness.

#Energie

► Peut-on refuser l’installation du compteur Linky chez soi ?. ‘ici 2021, les 35 millions de compteurs électriques sous la responsabilité d’Enedis (ex-ERDF) seront remplacés. Tous ? Pas forcément. C’est l’objectif de l’entreprise, mais certains usagers s’opposent à la pose du boîtier vert, dont la principale nouveauté est d’être « communicant » : par le biais d’un courant circulant sur les lignes électriques, il peut récolter et transmettre des informations beaucoup plus précises sur la consommation des usagers à Enedis. De quoi permettre, notamment, un relevé des compteurs à distance et une tarification basée sur la consommation réelle, et non plus estimée.Cette nouveauté technologique charrie, pour certains, son lot d’inquiétudes : qu’il fasse exploser la facture d’électricité, que le rayonnement produit par le courant transmis par Linky ait des effets néfastes sur la santé, ou encore que le compteur serve à recueillir des informations sur le mode de vie des ménages et à les vendre. Des craintes notamment appuyées par la mise en demeure adressée, mardi 27 mars, par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) à Direct Energie au sujet de consentement des clients au recueil de leurs données. (@franceinfo).

#MediaSocial

► Comment manipuler Facebook et Twitter au lieu de les laisser vous manipuler ? Des milliards d’entre nous comptent sur les réseaux sociaux pour nous aider à rester en contact avec nos amis et notre famille, à obtenir les dernières nouvelles. Nous apprenons de plus en plus, cette connectivité a un prix : ce que vous ne payez pas en coûts initiaux est exigé dans des quantités de données personnelles qui ne sont pas toujours utilisées comme vous l’entendez. Ainsi Twitter et Facebook ont un vaste contrôle sur notre vie en ligne. Voici six façons de reprendre ce contrôle. La prièmiére est : Combattre les algorithmes avec des algorithmes. Ainsi vous pouvez jouer avec ces algorithmes en utilisant un outil comme Gobo , un projet de chercheurs du Centre for Civic Media du MIT Media Lab. Gobo est agrégateur de contenu de réseaux sociaux qui permet à son utilisateur de définir lui-même le contenu à privilégier en ajuster différents filtres. A lire aussi en anglais : How to manipulate Facebook and Twitter instead of letting them manipulate you.

► Quand un mémo de Facebook faisait primer la croissance du groupe sur les possibles dérives liées à son utilisation. La publication d’un mémo interne sur les objectifs et les méthodes de croissance de Facebook arrive particulièrement mal pour le réseau social qui se débat déjà dans l’affaire Cambridge Analytica. « Nous connectons les gens », écrit un cadre de l’entreprise en juin 2014, dans ce document dévoilé par Buzzfeed (en anglais), vendredi 30 mars. Andrew Bosworth, surnommé « Boz » par ses collègues, s’interroge de manière très directe sur la finalité et les conséquences des efforts mis en œuvre par le réseau social pour connecter le plus d’utilisateurs possibles. Mettre en relation les gens, selon lui, « peut être une bonne chose s’ils en font quelque chose de positif (…) et une mauvaise chose s’ils en font quelque chose de négatif ». (@franceinfo).

#LiensVagabonds

Le sport arrive sur les plateformes et à la carte, lui aussi !. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Vivons-nous déjà dans une réalité virtuelle ? ; – Ça y est, les jeunes Britanniques regardent plus Netflix que la BBC ; – La future naissance de la 5G et ses enjeux ; – Le moteur de recherche français Qwant surfe sur la vague anti-GAFA ; – « Slow Journalism » vs « Breaking News ».

#Surveillance

► Le social cooling, symptôme numérique de la surveillance de masse. Pratique d’autocensure très répandue chez le citoyen numérique, le social cooling traduit la paranoïa généralisée d’une société qui, pour contrer la surveillance de masse, préfère cultiver son exemplarité plutôt que de s’insurger contre l’exploitation des données personnelles. Patron intrusif, amant éconduit, agent de la NSA, intelligence artificielle de Google… Comme on ne sait jamais qui nous observe sur Internet, mieux vaut policer son comportement online. Telle est en tout cas la raison principale qui pousse nombre d’entre nous à renoncer à partager photos et statuts sur nos réseaux sociaux. Une méthode préventive qui, pour les plus précautionneux, s’accompagne en parallèle d’un recours à la création de faux profils, à la navigation privée, voire à la conversion au dark web. Ce phénomène d’autocensure, le chercheur néerlandais Tijman Shep l’a baptisé social cooling(littéralement « refroidissement social »). (@usbeketrica).

#Blockchain

► La blockchain, un défi pour la France. Les entreprises, les médias et les politiques sont désormais obnubilés par l’intelligence artificielle. Comment ne pas s’en réjouir ? La mondialisation et l’innovation constituent l’infrastructure du XXIe siècle. Ne pas les comprendre, voire les ignorer, relève du suicide. Il est donc jouissif que Laurent Alexandre soit devenu une star de l’édition, et Cédric Villani, de la politique. Le problème, c’est que, pour la France (et l’Europe), la bataille de l’intelligence artificielle est sans doute déjà perdue pour une raison liée à la nature même de cette technologie. En effet, la qualité de la décision prise par les algorithmes dépend moins du génie de leurs concepteurs que de la quantité de données qui les alimente. (@LExpress).

#Web

► Le français Qwant surfe sur la vague anti-Gafa. Le français Qwant veut être un peu plus qu’une «alternative à Google». Le moteur de recherche tricolore a opté pour une stratégie à l’opposé de celle de l’américain pas de collecte de données, et encore moins de traitement de celles-ci. Une requête est et reste anonyme, elle n’entraîne ni recommandation ni publicité récurrente. Les récents déboires de Facebook font ses affaires. Ils contribuent à sensibiliser le grand public à l’importance de la protection des données privées. «La question commence à se poser sur l’utilisation des données personnelles par Google. Personnellement, je vais sur Qwant», aime à répéter le mathématicien Cédric Villani. Du pain bénit pour cette entreprise qui met tout en œuvre pour garantir la protection des data de ses utilisateurs. Qwant a investi au total 42 millions d’euros pour développer son moteur et se doter de ses propres serveurs. Pour tester la fiabilité de ses systèmes, il fait appel en permanence aux services de hackers. Certes, à l’échelle du Web mondial, Qwant fait figure de village gaulois. (@FigaroTech).

#Cinema

► Les films bientôt diffusés plus tôt à la télé ou en vidéo à la demande. L’épineux dossier de la chronologie des médias connaîtra-t-il un happy end ? Les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel vont-ils finalement réussir à se mettre d’accord sur une nouvelle version de ce système français qui régit la diffusion des films après leur sortie en salle ? On devrait le savoir d’ici une dizaine de jours. Jeudi 29 mars, les deux médiateurs missionnés par le ministère de la culture pour tenter de réconcilier une galaxie d’intérêts divergents, voire opposés, ont en effet proposé aux représentants de plus de trente organisations de professionnels du cinéma, des chaînes de télévision et des opérateurs de télécommunication, une nouvelle mouture d’un texte de compromis. (@LeMondefr).

#FaitsDivers

► « Cybercasses » d’un milliard d’euros dans des banques : le cerveau présumé arrêté en Espagne. Avec son équipe, ils avaient réussi à dérober plus d’un milliard d’euros. Denis K., le chef d’un groupe de pirates informatiques à l’origine d’une série de vols d’une ampleur inédite dans des institutions financières, a été arrêté en Espagne, a annoncé lundi 26 mars Europol, l’agence européenne de lutte contre la criminalité. Selon la police espagnole, il est de nationalité ukrainienne mais aurait dirigé les opérations depuis l’Espagne. En tout, une centaine d’établissements bancaires situés dans 40 pays (principalement la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et Taïwan) avaient été la cible du groupe, expert en développement de virus informatiques. Constitué selon la police espagnole de Denis K. et de trois complices russes et ukrainiens, il avait débuté ses opérations en 2013 avec le virus Anunak. Il avait ensuite développé la même année une version plus sophistiquée de cet outil : Carbanak. @LeMondefr).