04 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 4 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Pollution

► L’île Henderson, lieu à « l’écologie pratiquement intacte » désormais noyé sous le plastique. C’est pour son « écologie pratiquement intacte » que l’île Henderson, atoll désert du Pacifique, fut inscrite en 1988 sur la liste du Patrimoine mondial. Elle est aujourd’hui noyée sous un océan de déchets de plastique face auquel les scientifiques se disent démunis. Rattachée à la colonie britannique de Pitcairn, l’île se trouve à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et le Pérou, distants d’environ 5 500 kilomètres. Mais en dépit de son isolement extrême, ce joyau a l’une des plus fortes concentrations de déchets de plastique au monde, en raison du jeu des courants océaniques. « Nous y avons trouvé des débris provenant d’à peu près partout », explique Jennifer Lavers, une chercheuse asutralienne qui a conduit le mois dernier une expédition sur l’île. @lemondefr. Légende image : Le 14 juin, un membre de l’équipe de nettoyage des plages ramasse des ordures sur l’île Henderson, dans l’océan Pacifique. Crédits photo : Iain McGregor / AFP.

#Ville

► Jakarta, bientôt sous l’eau ? Située au nord-ouest de l’île de Java, la ville côtière de Jakarta pourrait bientôt se retrouver submergée. Selon une étude néerlandaise citée par le quotidien indonésien « The Jakarta Post », la capitale indonésienne fait partie du triste classement des 10 villes susceptibles de disparaître dans les années à venir. D’après le ministère des Travaux publics et du Logement indonésien, le sol de la capitale s’affaisse d’un à 15 centimètres par an. En cause : l’extraction des eaux souterraines. Face à l’ampleur du phénomène, le gouvernement a lancé une série de mesures via son plan « No Regret », comprenez zéro regrets. Il prévoit notamment la construction de deux digues, au large, dans la baie de Jakarta, dont l’une de 20 kilomètres sous la forme de route payante. Ce projet faramineux devrait coûter 262,2 billions de roupies indonésiennes, soit environ 17 milliards d’euros. @LesEchos.

#Agriculture

► Asnières : la ferme aquaponique de la halle Flachat sur le point d’ouvrir. Les six cuves destinées à accueillir des dizaines de truites sont prêtes à recevoir leurs occupantes. A quelques mètres des potagers hors sol sont déjà largement recouverts de verdure : tout est prêt pour que la première ferme aquaponie du département soit mise en service d’ici la rentrée. A terme, les installations de la société Aquaponic Management Project aménagées dans la halle Flachat à Asnières produiront 2 t de truites et 4 t de fruits et légumes par an. AMP occupe plus de la moitié de la halle. Au premier plan, la vitrine des Jardins du saumonier où on peut acheter rillettes de truites, truite fumée et vin blanc. Bientôt ce sera des produits frais que l’on pourra s’y procurer. Juste derrière, une chambre froide et les mystérieuses installations. @le_Parisien.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Réchauffement climatique, fake news et info « sustainable ». À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les géants de la tech sont le nouveau visage de l’impérialisme américain ; – Il est temps de réguler les plateformes avec des lois et non des amendes ; – Bâillonner Google et Facebook n’aura pas beaucoup d’impact pour sauver le modèle traditionnel des médias ; – Le paradoxe de la crise de la presse papier; – Pourquoi la 5G va modifier notre environnement.

#MediaSocial

► Facebook, WeChat, Grab, Go-Jek… : quand s’ouvre l’ère des super-applications. Il est venu le temps des super-applications. Partout dans le monde, émergent ces écosystèmes pléthoriques au sein desquels l’utilisateur peut directement communiquer avec ses connaissances, commander un VTC, réserver chez le coiffeur et même obtenir un prêt parfois. Du tout en un. « La proposition de valeur de ces super-applications repose sur l’agrégation d’une multitude de services via une seule porte d’entrée », note Arnaud Massonnie, dirigeant fondateur du cabinet de conseil Fifty-Five. Une société a popularisé ce modèle : WeChat, le géant du « social »en Chine avec plus de 1 milliard d’utilisateurs tous les mois. « Il se rémunère grâce aux fréquences de transaction en prélevant une très légère ponction sur chacune d’entre elles », détaille Nicolas Cabanes, analyste chez Fabernovel. @LesEchos.

#Smartphone

► Dans le smartphone de vos ados. Le Figaro a étudié le nouveau rapport qu’entretiennent les enfants et les adolescents avec l’écran de leur smartphone. Entre réseaux sociaux et jeux vidéo, les jeunes multiplient aisément les formats : – Les «challenges», les défis qui font tourner le Web. (1/6) – Répétitifs, étranges et drôles… telle est la recette parfaite de ces défis qui font le bonheur des réseaux dédiés à la vidéo ; – Ces « tutos » dont raffolent les ados. (2/6) – Les vidéos pour apprendre à cuisiner, décorer, bricoler ou se maquiller… passionnent les plus jeunes ; – Le jeu vidéo est aussi un outil de sociabilité. (3/6) – Les nouvelles possibilités de conversations et d’échanges au sein de l’expérience vidéoludique séduisent les plus jeunes ; – Le grand retour de la vie privée dans l’Internet. (4/6) – Dans des conversations de groupes ou derrière des profils privés s’organise la vie numérique secrète des jeunes ; – Twitch, la nouvelle télé des jeunes. (5/6) – La plateforme de vidéos en direct attire chaque jour 15 millions de visiteurs et l’attention grandissante des médias ; – Les filtres ou la folie du maquillage numérique. (6/6) – Ces technologies de retouche pour photos transcendent l’apparence et participent à renforcer les liens entre ados. @FigaroTech.

#RevueDeLiens

► – Elisabeth Borne veut mettre fin aux « passoires thermiques ». Dans Le Parisien, la nouvelle ministre de la Transition écologique détaille son plan d’attaque pour lutter contre les « passoires thermiques ». (@Challenges) ; – Ces icônes de Wall Street qui se paient un dollar. Stars de la Silicon Valley, ils ont renoncé à leur salaire. Après avoir amassé un confortable patrimoine dans les premières années de leur entreprise. (@Challenges) ; – Des internautes écrivent à leurs « voisins de numéro » de téléphone (et espèrent une réponse). Le jeu #voisindenuméro est tout simple : il suffit d’envoyer un message au même numéro de téléphone que le vôtre, à un chiffre près. (@franceinfo) ; – WeChat, Grab, Rappi… : pourquoi les super-applications sont populaires dans les pays émergents. Popularisé par WeChat, la pépite du géant chinois Tencent, ce modèle d’écosystème géant d’applications se développe rapidement en Amérique du Sud et en Asie du Sud-Est (@LesEchos).

03 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 3 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Sécheresse

► De la Creuse aux Vosges, tour de France des paysages défigurés par la sécheresse. De la terre craquelée à la place d’un cours d’eau. L’image est devenue presque banale en France, cet été. Vendredi 26 juillet, 77 départements sont concernés par au moins un arrêté préfectoral limitant certains usages de l’eau à cause de la sécheresse. Vingt-neuf départements sont même « en situation de crise », selon le site gouvernemental Propluvia. Une situation préoccupante depuis plusieurs mois qui s’est encore accentuée avec les très hautes températures enregistrées lors de la deuxième vague de canicule de l’été, la semaine du 22 juillet. Un département est particulièrement touché : la Creuse. L’étang des Landes, dans l’est du département, est pratiquement à sec, le sol est totalement craquelé et l’eau ne recouvre plus que 15 hectares sur les 100 que représente l’étang. @franceinfo. Légende image : Un poisson sec dans la Loire, le 25 juillet 2019. Crédit photo : Loic Venance / AFP.

#Canicule

► Pour faire baisser les températures en ville, « il faut y mettre de la nature, mais de manière intelligente ». Sols artificiels, faible végétalisation, pollution atmosphérique… en cette période de canicule exceptionnelle, les habitants des villes souffrent davantage que ceux des campagnes. Pour Solène Marry, docteure en urbanisme à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), l’organisation et l’aménagement des villes contribuent à cette accentuation de la chaleur. Elle explique : « Plus le tissu urbain est organisé, comme dans la plupart des villes nord-américaines qui ont des rues très rectilignes et un plan en damier, plus la chaleur est piégée. A l’inverse, plus le tissu est sinueux, comme dans de nombreux cœurs de villes historiques, plus la chaleur s’évacue facilement. C’est ce qu’ont mis en lumière les travaux de recherche menés notamment par les équipes françaises et américaines de l’Unité mixte internationale MSE (CNRS-MIT) et du Centre interdisciplinaire des nanosciences de Marseille (CNRS-Aix-Marseille université). Sur une cinquantaine de villes étudiées à travers le monde, il a ainsi été démontré que les effets des îlots de chaleur variaient nettement selon le tissu urbain. » @lemondefr.

► Milan va planter 3 millions d’arbres pour refroidir son centre-ville. La ville de Milan est mondialement connue pour ses industries, ses clubs de foot et pour accueillir la bourse italienne. Pourtant, depuis un an et demi, elle s’active a devenir la ville la plus vertedu pays. Comme le résume le maire Giuseppe Sala, qui travaille avec le cabinet de conseil de Michael Bloomberg, « la ville a investi dans les transports en commun pour réduire le nombre de voitures et améliorer les systèmes de chauffage ». Résultat, 40% d’automobilistes en moins remplacés par des bus électriques. Mais le plus beau reste à venir puisque Milan va accompagner son effort par la plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030. @Detours.

#Climat

► Les experts du climat se penchent sur le rôle crucial des terres. Après avoir alerté, en octobre 2018, sur les efforts sans précédent à accomplir pour contenir la hausse des températures à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) s’apprête à publier, jeudi 8 août, un rapport spécial sur le changement climatique et les terres. Celui-ci sera suivi, en septembre, d’un autre rapport, cette fois sur les océans et la cryosphère (calottes polaires, glaciers de montagne et banquise). Cette nouvelle expertise, qui a mobilisé plus de cent scientifiques de cinquante-deux pays, porte, selon son intitulé complet, sur « les changements climatiques, la désertification, la dégradation des terres, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres ». C’est dire si elle embrasse un domaine aussi complexe, par ses multiples interactions, que crucial. @lemondefr.

#Nature

► L’intelligence artificielle plonge au secours des coraux. Octobre 2017, quelque part dans l’Océan Indien. Un épisode de blanchissement majeur des coraux est en train de se produire. Alors qu’il rentre de l’île Maurice, Paul Allen, plongeur invétéré et cofondateur de Microsoft, est horrifié. Il lance alors un projet. Le but est de créer une cartographie en temps réel des coraux du monde entier. A l’automne 2018, Paul Allen s’éteint mais son « Allen Coral Atlas » lui, voit le jour deux semaines plus tard. Huit mois après son lancement, seuls 2 % des coraux ont été cartographiés mais les équipes prévoient 100 % de couverture d’ici fin 2020. L’atlas est le fruit d’une symbiose entre l’homme, les machines et l’intelligence artificielle. Alors que 120 satellites photographient le plancher marin, les scientifiques sont désormais en mesure d’interpréter finement les données grâce à l’intelligence artificielle. Cette dernière permet notamment de « retirer numériquement l’eau de mer pour que nous puissions voir le fond marin », explique, au site internet GeekWire, Greg Asner, partenaire du projet et directeur du Centre pour la découverte mondiale et les sciences de la conservation à l’Arizona State University. @LesEchos.

#Tourisme

► Comment la France lutte contre le surtourisme. « Le temps est bon, le ciel est bleu, nous n’avons rien à faire, rien que d’être heureux. » Nous pourrions être heureux, comme le suggère les paroles de la chanson de Isabelle Pierre et pourtant. Avec l’été vient la saison touristique et ses désagréments : gâchis écologique, nuisances pour les locaux et autres mauvaises nouvelles. La France n’y échappe pas, puisqu’il s’agit de la première destination touristique au monde. En 2018, elle a accueilli 89,4 millions de visiteurs étrangers, un chiffre en hausse de 3% par rapport à 2017. Dans plusieurs villes européennes, la lutte contre le surtourisme est une priorité. Car 95% des voyageurs vont dans 5% de la planète, selon l’Organisation Mondiale du Tourisme. À Venise, les autorités ont limité le nombre de visiteurs à 20.000 par jour, place Saint-Marc pendant le carnaval. Un quota qui améliore aussi bien la qualité de vie des habitants que celle des touristes. @Challenges.

#RevueDeLiens

► – Les livreurs Deliveroo en grève contre la baisse de tarifs des courses. Des livreurs à vélo prendront part samedi en fin de journée à un mouvement de grève national pour dénoncer les modulations de tarifs des courses adoptés cette semaine par Deliveroo, l’un des principaux acteurs de la livraison de repas en France. (@Challenges) ; – Veolia teste sa plage intelligente à La Baule. Casiers connectés, application de conciergerie, bracelets de paiement… Le groupe, premier concessionnaire d’une plage en France, expérimente une série de services numériques pour améliorer l’attractivité de la station (@LesEchos) ; – Responsabilité sociétale des entreprises : l’intelligence artificielle et le numérique pour agir (@usinenouvelle) ; – En une journée, onze milliards de tonnes de glace ont fondu au Groenland. La calotte glaciaire fond trois fois plus vite qu’en temps normal, impactée par le réchauffement climatique. (@lemondefr) ; – Depuis l’entrée en vigueur mardi d’un arrêté municipal, toute trottinette électrique abandonnée sur le trottoir parisien fait encourir à son utilisateur volatilisé une amende. Un casse-tête financier et logistique pour les opérateurs qui les gèrent. (@Challenges).

02 Août

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 2 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► Légende image. « La voiture sur le lampadaire », œuvre de l’artiste Benedetto Bufalino est exposé sur l’esplanade du quartier de La Défense. « Les véhicules mécaniques (…) sont devenus à la fois une gêne pour la circulation et l’occasion de dangers permanents. Ils ont, de plus, introduit dans la vie citadine de nombreux facteurs nuisibles à la santé. » Depuis ce constat formulé par le célèbre architecte Le Corbusier en 1933, la critique de l’invasion des villes par la voiture n’a jamais cessé. Et l’explosion du parc automobile conjugué à la montée des préoccupations environnementales n’a rien arrangé. Au point que, depuis quarante ans, toutes les villes ont, peu ou prou, adopté des mesures pour exclure ou limiter la voiture en ville. @slatefr. Découvrir les cinq exemples de grandes villes qui veulent bannir les voitures @lemondefr.

#Energie

► Santé, vie privée, coûts: Linky suscite de nombreuses interrogations. Le compteur électrique communicant Linky fait l’objet de questions et d’inquiétudes récurrentes. Tour d’horizon au moment où le tribunal de Tours vient de demander le retrait ou l’absence de pose chez des particuliers qui se disent électrosensibles. Avec ces appareils, la consommation est mesurée et transmise directement au fournisseur d’électricité, permettant une facturation plus précise et ne nécessitant plus le passage d’un technicien pour relever le compteur. Le compteur de nouvelle génération peut aussi recevoir des ordres à distance, par exemple pour une mise en service ou un changement de puissance, avec des économies au passage. l peut aussi permettre un suivi de sa consommation d’électricité sur internet et donc d’ajuster ses habitudes pour consommer moins. A terme il doit permettre le pilotage des recharges des véhicules électriques ou encore le développement de l’autoconsommation (la consommation de sa propre électricité, produite notamment par le solaire). @Challenges

#Sécheresse

► Il faut « économiser massivement » l’eau, selon France Nature Environnement. Alors que 80 départements sont concernés par les restrictions d’eau en France mardi 30 juillet, le vice-président de France Nature Environnement, Jean-David Abel estime qu’il faut « économiser massivement toutes les utilisations » d’eau. Il explique sur le site @franceinfo qu’il « y a beaucoup de choses à faire sur les réseaux potables pour économiser l’eau. D’abord en économisant les pertes, puisqu’on a encore plus de 20% de pertes sur les réseaux domestiques. On a aussi la possibilité d’économiser beaucoup d’eau dans les usages domestiques – le jardin, les lavages de voiture – en captant et en gardant toute l’eau pluviale. »

► Le développement des eaux usées, c’est « une mine d’or » pour l’avenir. Fin juillet, 79 départements font l’objet d’arrêtés concernant la sécheresse et l’utilisation de l’eau. Le recyclage de l’eau représente une source « d’économie », affirme sur @franceinfo jeudi 1er août Marillys Macé, directrice générale du Centre d’information sur l’eau, une association qui regroupe les professionnels assurant la gestion des services publics d’eau et d’assainissement. Elle explique que l’agriculture « a besoin de beaucoup d’eau. (…) On n’en a pas l’impression parce que les agriculteurs font leur travail comme tout le monde mais ils économisent au jour le jour, via l’irrigation par goutte à goutte par exemple. (…) Il faut aussi développer les eaux usées. C’est une mine d’or. Traiter ces eaux qu’on a déjà utilisées une fois et pouvoir s’en servir pour pas mal d’usages : ça va être une économie. »

#Entreprise

► Danielle Akini, la Camerounaise qui parle aux ordinateurs. Nous sommes en 2006 et Danielle Akini est déjà obsédée par l’idée que « l’Afrique ne peut pas rater la quatrième révolution industrielle ». Celle du numérique. Treize ans plus tard, à 39 ans, elle est à la tête de Genius Centers, une entreprise qui a déjà formé 5 000 enfants au Cameroun, au Tchad et même… en France. Le principe de son petit business est simple : elle enseigne à coder hors connexion et, surtout, elle se sert de l’outil informatique pour développer la créativité des enfants et des adolescents. « L’informatique a été une révélation pour moi parce qu’en codant on s’invente un monde. Un ordinateur obéit toujours à ce qu’on lui demande et exécute nos ordres sans les discuter. C’est magique ! », insiste Danielle. @lemondefr.

#Ville

► Comment l’IoT peut aider les villes en période de canicule ? L’IoT (Internet des Objets)  est l’une des composantes de la ville intelligente. Or les municipalités font face à de plus en plus d’épisodes de canicule. Comment cet ensemble technologique peut aider à protéger les populations ? Premièrement, les capteurs de température aident les météorologues à gagner en précision dans leurs relevés. À Bendigo, en Australie, la municipalité s’est associée avec l’université de La Trobe afin d’installer un réseau d’objets connectés. L’opération consiste à noter les différences de température dans le but d’aider les habitants à mieux gérer leurs activités. L’anticipation de la canicule se prévoit donc dès la construction des infrastructures urbaines. Quand ce travail n’a pas été réalisé en amont, l’IoT peut aider à mieux rafraîchir les habitants et les employés. Dans les espaces publics, les ateliers et les bureaux, les systèmes d’air conditionné connectés repèrent les pics de température et adoptent le bon régime afin d’éviter les chocs thermiques entre l’intérieur et l’extérieur. @/iot_business

#Automatisation_des_Metier

► « Il faut tout faire pour que l’automatisation des métiers favorise l’émancipation de l’homme ». Selon le dernier rapport annuel sur les perspectives de l’emploi de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publié le 25 avril, 14 % des emplois dans les pays de l’OCDE sont susceptibles de disparaître (16,4 % en France) et 32 % pourraient être profondément transformés (32,8 % dans l’Hexagone) avec l’automatisation des tâches et la multiplication des machines dans le monde du travail au cours des vingt prochaines années. Stefano Scarpetta, directeur de l’emploi, du travail et des affaires sociales de l’OCDE, estime qu’il est urgent d’adapter le système scolaire aux nouvelles réalités, et de donner aux travailleurs des occasions de développer de nouvelles compétences par la formation tout au long de leur vie professionnelle. Des études prédisent la disparition de 400 millions à 800 millions d’emplois avec l’automatisation. D’autres prétendent au contraire que la robotisation va créer plus de postes qu’elle ne va en détruire. Pourquoi une telle différence d’appréciation ? Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Surveillance

► En Espagne, des drones utilisés pour sanctionner les conducteurs imprudents. Des amendes vont tomber du ciel. L’Espagne commence, jeudi 1er août, à utiliser des drones pour sanctionner les infractions au Code de la route. Expérimentés d’abord aux îles Canaries avant d’être déployés dans le reste du pays, trois drones équipés d’une caméra haute résolution survoleront les routes pour détecter les comportements imprudents. Parmi eux : les dépassements dangereux, le non-respect d’un stop, l’usage du téléphone au volant, le non-port de la ceinture de sécurité, mais pas encore les excès de vitesse. L’Espagne utilisait déjà onze drones pour surveiller la circulation, mais c’est la première fois que ces machines sont utilisées pour infliger des contraventions. Un porte-parole de la Direction générale de la circulation a expliqué qu’un agent est chargé du pilotage et un autre du visionnage des images. @franceinfo

#Piratage

► Les données personnelles de 100 millions d’Américains exposées dans un piratage géant. Coup dur pour l’institution bancaire nord-américaine Capital One. Des noms, prénoms, adresses mail, numéros de sécurité sociale, dates de naissance, numéros de téléphone de 106 millions de ses clients américains et canadiens viennent d’être exposés à cause d’un piratage informatique, l’un des plus gros qu’a jamais connu une banque. Cette cyberattaque concerne tous les clients « ayant fait une demande pour des produits liés aux cartes de crédit ou souhaitant obtenir la carte bancaire Capital One » entre 2005 et mi-2019. La société a fait savoir qu’un de ses serveurs de cloud, configuré et géré par ses équipes en interne, avait connu une « vulnérabilité », ce qui a permis au hackeur de s’y infiltrer et de voler des données. Paige Thompson, l’autrice présumée du piratage est une ancienne employée d’Amazon Web Services, l’entreprise qui s’occupait du stockage dématérialisé des données de Capital One, selon le Wall Street Journal. Elle a été identifiée après s’être vantée en ligne d’être à l’origine du vol de données et a été arrêtée par le FBI. Elle risque une peine de cinq ans de prison et une amende de 250.000 dollars. @FigaroTech.

#MediaSocial

► L’usage du bouton « j’aime » de Facebook par d’autres sites encadré par la justice européenne. Que vous cliquiez dessus ou non, le bouton « j’aime » de Facebook, présent sur d’innombrables sites Web, transmet des informations vous concernant à l’entreprise américaine – ce qui lui permet notamment de savoir quels sites vous avez visités. Quelle est, alors, la responsabilité des sites qui installent ce bouton, dans la collecte de vos données personnelles ? C’est sur cette question que s’est prononcée, lundi 29 juillet, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), saisie en 2016 par la justice allemande. Tout est parti d’une plainte de l’association de consommateurs de Rhénanie du Nord Westphalie, qui accusait Fashion ID, un site de vente de vêtements, de transmettre des données personnelles de ses visiteurs à Facebook sans leur consentement. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – Skite, 19 ans, et Nayte, 16 ans, les deux Français qui ont cartonné à la Coupe du monde de « Fortnite ». Si l’Américain Bugha a fait parler de lui en remportant la compétition et 3 millions de dollars, les deux Français se sont aussi distingués (@lemondefr) ; – Amazon fera payer la « taxe GAFA » à ses vendeurs français. Le géant américain de la vente en ligne annonce une hausse de ses tarifs de 3 %. Amazon affirme ne pas être en mesure d’absorber le nouvel impôt décidé par le gouvernement français. (@lemondefr) ; – Pourquoi Google n’a payé que 17 millions d’euros d’impôts en France en 2018. La multinationale ne paie presque pas d’impôts en France. Cette somme représente un montant microscopique à l’échelle de ses revenus mondiaux (@lemondefr) ; – Musique, cinéma, cirque : quand les campagnes disent non à la désertification culturelle. Avec les médecins et les commerces, les campagnes ont aussi perdu les théâtres et les cinémas. Moins vitale, la culture reste le socle d’une vie commune. Nous dédions une série aux résistants, qui donnent de leur temps et leur énergie pour maintenir chez eux une proposition culturelle de qualité (@franceinfo) ; – Sécurité : L’Anssi republie son guide de bonnes pratiques en situation de mobilité. Le guide rassemble les bonnes pratiques en matière de sécurité des données en déplacement. Initialement publié en 2010 ; celui-ci se dote aujourd’hui d’une version traduite en anglais. (@zdnetfr) ; – Le danger terroriste des voitures connectées. Une association américaine s’alarme du possible détournement des voitures connectées pour en faire, à distance, de redoutables « machines à tuer ». (@LePointAuto) ; – Les robots sont la solution pour le sale boulot. Dans l’industrie, les robots semblent être la solution pour la réalisation de tâches particulièrement pénibles. Plusieurs sociétés forestières suédoises ont ainsi créé de nouveaux emplois qu’elles ne demanderaient jamais de réaliser à un humain et qu’elles délèguent à l’intelligence artificielle. (@expressbe_fr).

01 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 1er août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

x► Le Bhoutan, un des deux seuls pays au taux de carbone négatif… (mais pour combien de temps encore ?) Le Bhoutan, petit Etat de 750 000 habitants dans l’Himalaya, coincé entre la Chine et l’Inde est, avec le Surinam, un des très rares pays avec un taux de carbone négatif… La forêt très dense absorbe plus de carbone que les habitants n’en émettent… Mais voilà, cela pourrait ne pas durer. L’Agence France Presse nous a livré hier un long reportage sur place et depuis une vingtaine d’années, le nombre de voitures et de camions explose. Malgré l’augmentation des taxes, il y en a désormais plus de 100 000 contre 19 000 au début du XXIème siècle. Conséquence logique : le Bhoutan doit importer de l’essence, lui qui était producteur d’électricité grâce à ses barrages. Les routes étant étroites et mauvaises, les embouteillages sont nombreux. Dans la capitale Thimphu certains trajets sont passés de cinq à trente minutes et certains n’hésitent plus à petit-déjeuner au volant ! Les autorités ont donc décidé de développer enfin le réseau de bus et favoriser les voitures hybrides ou véhicules électriques. @franceinter. Légende image : Un monastère (Bumthang) au Bhoutan © Getty / Sylvain Bouzat.

#Climat

► L’intelligence artificielle est-elle la prochaine grande menace pour le changement climatique ? Lors d’une récente conférence à San Francisco, Gary Dickerson a formulé une prédiction audacieuse. Le directeur général d’Applied Materials, un des plus importants fournisseurs de l’industrie des semi-conducteurs (matériau qui a les caractéristiques d’un isolant, très utilisé dans les data centers), a prévenu qu’en l’absence d’innovation significative dans la conception et la fabrication des data centers, ces derniers pourraient représenter un dixième de l’utilisation de l’électricité mondiale d’ici 2025. Aujourd’hui, les millions de data centers du monde entier absorbent un peu moins de 2% de la consommation d’électricité mondiale — et cette statistique englobe tous les types d’activités opérées via l’ensemble de ces serveurs. Applied Materials estime que les serveurs qui utilisent l’intelligence artificielle ne représentent actuellement que 0,1% de cette consommation. @bymaddyness.

#Ville&Réchauffement

► Lyon Confluence : Revégétaliser pour apporter du bien-être aux habitants. Quartier pilote de Lyon, construit à la convergence du Rhône et de la Saône, sur un ancien site industriel, La Confluence n’a de cesse d’innover pour aller dans le sens d’un territoire intelligent et durable. Dernièrement le site a vu pousser des bâtiments bio-climatiques et un espace vert qui, en ces temps de chaleur caniculaire, permet d’apporter de la fraicheur aux habitants du quartier, tout en les associant à l’aménagement. Il existe aussi des parkings mutualisés à l’entrée du quartier permettant aux automobilistes d’abandonner leur voiture au profit de la marche à pied ou à vélo. @villeintelmag.

#Agriculture

► Nancy : des abeilles « connectées » dans les serres municipales. Sur les toits de l’opéra national de Lorraine à Nancy, on peut voir des ruches installées par la municipalité. Elles sont placées sous haute surveillance grâce à deux capteurs accrochés à leur cadre. Des ruches « connectées ». Le taux d’humidité et la température intérieure sont ainsi surveillés. « Il faut savoir que les parcs et jardins de la ville de Nancy n’utilisent plus de pesticides depuis 2005 donc c’est zéro Phyto, explique Lucie Jouannet, animatrice nature de la Ville de Nancy, Les abeilles installées ici permettent de montrer qu’elles trouvent de l’alimentation toute l’année et elles vont produire du miel. Elles se portent bien et elles sont en bonne santé », explique Lucie Jouannet. En tout on compte selon les endroits entre 250.000 et 800.000 abeilles qui sont directement par la ville de Nancy. Il s’agit  d’une des 90 actions engagées par la municipalité dans le cadre de la transition écologique. @franceinfo

#Automatisation_des_Metier (3/3)

► Une opération à La Pitié-Salpêtrière avec Da Vinci, le robot au service de la chirurgie. L’imposant robot s’approche du malade, étendu sur le flanc dans un bloc opératoire de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière (AP-HP). Avec l’agilité d’une araignée, Da Vinci – près d’une tonne de technologies – déplie ses quatre bras articulés au-dessus de la table d’opération. « Incision ! », annonce le chirurgien, qui donne quatre petits coups de scalpel de moins d’un centimètre sur l’abdomen du patient. Arrimés à l’extrémité des membres du robot, une mini-caméra endoscopique haute définition et des instruments de chirurgie sont introduits dans le ventre du malade, opéré pour l’ablation d’un cancer du rein. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Economie

► Les GAFA au bord du gouffre de la haine. Adorés et détestés à la fois, les géants du numérique vivent eux aussi dans un monde de plus en plus polarisé. Les plus grands, tous américains, font le bonheur des investisseurs. Microsoft vaut plus de 1.000 milliards de dollars en Bourse. Apple pourrait bientôt refranchir cette barre hautement symbolique à la faveur de ses dernières performances financières, qui semblent indiquer que la firme à la pomme pourrait réussir son virage vers les services à haute valeur ajoutée. Amazon dépasse les 900 milliards, Google s’en approche, Facebook se dirige vers les 600 milliards. Ces entreprises sont les plus chères au monde, devant la finance, l’industrie, le pétrole. Lire la suite de l’éditorial de Jean-Marc Vittori sur le site @LesEchos.

#Entreprise

► L’entreprise, une « oasis de résonance » ? La thèse de l’ouvrage de Hatmut Rosa, philosophe et sociologue allemand, qui est paru l’an passé (Résonance : Une sociologie de la relation au monde, Les éditions la découverte, 2018, Paris) peut se résumer comme suit : « Tout, dans la vie, dépend de la qualité de notre relation au monde, c’est-à-dire de la manière dont les sujets que nous sommes font l’expérience du monde et prennent position par rapport à lui, bref : de la qualité de notre appropriation du monde. » Cette résonance implique selon l’auteur une « capacité de résonance », c’est-à-dire « une faculté de sympathie et d’empathie », qui « crée et signale une demande d’interaction et de coopération ». L’auteur soutient in fine que « l’intégralité ou l’échec des rapports au monde constitue le fondement d’une vie réussie ou ratée » : La « vie bonne » serait ainsi « le résultat d’une relation au monde caractérisée par l’instauration et le maintien d’axes de résonance stables, grâce auxquels les sujets peuvent se sentir portés et protégés dans un monde accueillant et responsif ». @FR_Conversation.

#Prospective

► Quel impact l’innovation numérique peut-elle vraiment avoir sur l’économie ? L’accélération de l’économie numérique n’est pas nouvelle, cela fait bientôt 20 ans qu’elle a continuellement un impact sur nous, en tant que consommateurs de nouvelles technologies de la communication. Ce qui est beaucoup moins perçu par les consommateurs, c’est l’impact économique de cette révolution, souvent valorisée positivement dans les médias. Ce n’est qu’il y a quelques années que les chercheurs ont commencé à tempérer cette tendance en mettant l’accent sur son impact sur l’emploi dans les pays occidentaux. Nicolas Suchaud, consultant pour Capgemini explique : « La Loi de Moore, [qui veut que les performances des micro-processeurs doublent tous les deux ans] serait l’un des principaux facteurs de ce ralentissement. En effet, après des années d’accélération, le cycle de la Loi de Moore ralentit et aurait un impact majeur sur l’évolution économique. Ce ralentissement peut paraître faible et sans importance mais en matière d’exponentielles, les petites différences comptent. Cela signifie que, dans la prochaine décennie, en termes de puissance supplémentaire, les processeurs ne fourniront que la moitié de ce qui était prévu. ». @bymaddyness.

#Numérique

► Pour en finir définitivement avec le « numérique » Le code est loi, disait Lessig il y a quelques années. Morozov explique bien à quel point les services proposés par les multinationales du numérique portent des valeurs précises qui ne sont jamais neutres. Richard Stallmann, fondateur du projet GNU et président de la Free Software Foundation, va plus loin : un ordinateur, dit-il, est une machine universelle qui calcule tous ce qu’on lui demande ; la question est de savoir qui demande à la machine d’effectuer les calculs ; on est là devant deux possibilités : soit que l’usager est le maître du code et il est donc le maître de la machine ou soit que l’usager n’est pas le maître du code et il est donc à la merci de la machine – ou plus précisément de celui qui est maître de son code et donc typiquement une entreprise privée. Les téléphones portables, les tablettes et toutes leurs applications fonctionnent sur des logiciels dont le code appartient à des entreprises privées. Nous ne savons pas exactement ce que fait ce code, nous n’utilisons donc pas ces appareils, mais nous sommes plutôt utilisés par eux. @latribune.

#Internet

► Notre langage sur internet est plus riche qu’un Balzac. Alors que la révolution de l’écriture inclusive dans les articles de presse fait grincer des dents à plus d’un·e mécontent·e, une toute autre révolution est en marche dans notre langage. Celle qu’internet mène depuis plus de vingt ans, des tout premiers LOL aux émojis aubergines, et qui donne à la langue une inscoupçonnable richesse. Le langage toutes langues confondues, quand il s’exprime sur le web, s’efforce de donner corps à l’écrit, c’est-à-dire de faire passer ce qu’un regard ou un geste aurait pu ponctuer en creux. Loin de s’être appauvri, ce langage virtuel recèle de trésors. C’est ce dont veut nous convaincre la linguiste Gretchen McCulloch dans son livre Because Internet: Understanding the New Rules of Language [Depuis internet: Les nouvelles règles de la langue]. @slatefr.

#RevueDeLiens

► – Alphabet, la société mère de Google vient de passer devant Apple, et devient l’entreprise la plus riche en liquidité au monde. Dans un rapport du Financial Times, on peut lire qu’au cours du deuxième trimestre de cette année, Alphabet détient 177 milliards de dollars en réserve, contre 102 milliards pour Apple (@siecledigital) ; – Une dizaine de start-up se sont réunies au sein d’une association afin d’autoriser en France le rétrofit électrique. Consistant à transformer une voiture thermique en voiture électrique, cette pratique se heurte aujourd’hui à la réglementation française. Elles espèrent obtenir un assouplissement des textes, et réduire les coûts en industrialisant le processus. (@LesEchos) ; – Free ne pourra plus diffuser BFMTV sans rémunérer Altice. Le CSA a rendu jeudi un jugement de Salomon dans le bras de fer entre l’opérateur Free et les chaînes du groupe Altice, dont BFMTV : si ces dernières sont en droit d’exiger une rémunération en échange de leur reprise, Free peut refuser « librement » de les diffuser. (@Challenges) ; – Un message discret d’Orange a annoncé mercredi l’extinction de CloudWatt, « nuage » public lancé en 2012 par Orange, Thales et la Caisse des Dépôts. Véritable fiasco industriel, le chapitre se referme au moment même où l’Etat pose les jalons d’un nouveau cloud stratégique. (@Challenges) ; – Facebook aurait approché Netflix et Disney pour un nouveau dispositif vidéo. « Catalina » permettrait aux internautes de discuter en vidéo tout en regardant une série ou un film. L’appareil connecté servirait aussi de box pour s’abonner à des services vidéos (@FigaroTech) ; – Amazon va répercuter la taxe Gafa sur ses vendeurs en France. Le groupe vient d’ajouter 3 % de frais de vente pour ses vendeurs (@franceinfo) ; – L’interface cerveau-machine de Facebook progresse. Le réseau social pense que d’ici une décennie, écrire en utilisant uniquement son cerveau sera devenu commun (@futurasciences) ; – Pollution : la «honte de prendre l’avion» plane sur le transport aérien (@le_Parisien).

31 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 31 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Pluie artificielle, taxis volants, seconde lune : le projet de ville mégalo de l’Arabie Saoudite. Annoncé en 2017 par le prince héritier saoudien comme un des tenants de la nécessaire diversification économique du pays, le projet Neom se présente comme une version ultratechnologique et démesurée de la cité du futur. On en sait aujourd’hui un peu plus sur les fondements de cette ville censée sortir de terre d’ici à 2030. @usbeketrica. Légende image : Vue aérienne du littoral de Neom.

#Ville&Réchauffement

► Marjorie Musy est directrice de recherche au Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) à Nantes (Loire-Atlantique), travaille depuis quinze ans sur la prévention des îlots de chaleur et les techniques de rafraîchissement urbain, notamment en développant des outils numériques de diagnostic et d’évaluation. Elle explique sur le site @lemondefr : « Nous travaillons à partir de mesures effectuées en ville, mais analyser les phénomènes dans ces environnements complexes est difficile. Pour cela, nous concevons des modèles de simulation en 3D afin de comparer les aménagements en fonction de la forme de la rue ou des bâtiments, comme à Lyon dans trois types de quartiers, où l’on a évalué les effets de différents aménagements : la végétalisation, l’arrosage des rues, le blanchiment des surfaces… (…) Avec ces simulations, on peut faire intervenir différents paramètres, jouer sur les scénarios, les types de bâtiments, la couleur de la surface, la vitesse du vent, l’ensoleillement… Cela permet d’étudier l’impact de l’aménagement sur la température de l’air mais aussi sur le confort des personnes, ce qui est une notion très différente. »

► La ville intelligente (smart city), qui promet une mue vertueuse des mégapoles vers un modèle urbain respectueux de l’environnement et connecté, semble pleine de promesses pour contrer les effets de l’augmentation des températures. Toutes les grandes villes du monde sont concernées par ce phénomène qui pousse municipalités et citoyens à développer à tour de bras des solutions éco-responsables. Les projets de mobilité décarbonnée, de fermes urbaines et d’éco-quartiers fleurissent à Paris comme à New-York, et à Shangaï comme à Berlin. Grâce à son hyper digitalisation, la smart city sera en mesure d’établir au quotidien un bilan de sa consommation énergétique. Grâce aux capteurs qui collectent en permanence des données, l’optimisation de l’éclairage public comme celui de la consommation d’eau ou de la collecte des déchets, lui permettent déjà de progresser vers une plus grande sobriété énergétique.  @slatefr.

#Alimentation

► L’ubérisation menace la restauration, la distribution et l’industrie agroalimentaire. Presque tombé en désuétude avec les déboires d’Uber sur son métier historique (le transport de personnes), le terme d’ubérisation pourrait retrouver une seconde jeunesse avec l’essor de la livraison à domicile et au bureau de plats préparés. Ce nouveau service menace en effet à la fois la restauration, la distribution et l’industrie agroalimentaire, qui risquent de se faire ubériser. L’explosion des services de livraison représente, à court terme, une formidable opportunité pour les restaurateurs, qui trouvent de nouveaux débouchés et de nouveaux clients. Mais la constitution d’un oligopole, voire de monopoles locaux, est une menace à moyen terme pour cette multitude de commerçants indépendants. @Figaro_Economie.

► « Je pense que la plus grosse crainte des chefs à l’heure actuelle c’est de manquer de ressources. On a un patrimoine très riche en France. […] Il y a beaucoup de producteurs qui se sont remis justement à être contre la production intensive, contre le phénomène de masse et l’industrialisation. Il y a un retour à un « vouloir bien faire » et à l’artisanat, explique Adeline Grattard, chef du restaurant gastronomique Yam’Tcha, de la Boutique Yam’Tcha et du Café Lai Tcha. Il y a une incertitude qui reste : qu’est-ce qu’on cuisinera dans 20 ans ? ». À Lire l’article Que mangerons-nous et comment mangerons-nous en 2037 ? sur le site @franceculture

#Téléphonie

► Couverture des campagnes en 4G : l’Arcep tape du poing sur la table. Pas question de laisser des trous béants dans la couverture mobile du territoire. Selon nos informations, l’Arcep, le régulateur des télécoms, vient ainsi d’adresser une mise en demeure anticipée à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Iliad-Free, au sujet du « New Deal mobile ». Le gendarme du secteur estime que les opérateurs n’avancent pas assez vite sur leurs engagements pris dans le cadre de cet accord, passé en janvier 2018 avec l’Etat. Ce mois-là, le gouvernement avait accepté de renouveler, pour dix ans et gracieusement, une partie des fréquences accordées vingt ans plus tôt aux opérateurs, dans l’espoir de généraliser la 4G dans toute la France. Ce « cadeau » avait toutefois une contrepartie : les opérateurs s’étaient engagés à mieux couvrir le territoire, surtout dans les fameuses « zones blanches », où le signal passe mal. (@LesEchos).

#Industrie

► « Le textile arrive à un tournant : l’urgence écologique! Et les Hauts-de-France ont tous les ingrédients pour fabriquer la mode du futur, circulaire, écoresponsable ! », s’enthousiasme Annick Jehanne, association « Plateau fertile » À Roubaix (Nord), son association fédère industriels et start-ups pour « réinventer » un secteur meurtri et assurer sa survie. Sur 300 m2 d’une ancienne usine roubaisienne, ce lieu ouvert en 2018 « permet à 120 entrepreneurs, enseignes de la distribution et de l’habillement, de réfléchir ensemble, partager outils et compétences, fabriquer de petites séries de produits » éco-conçus, recyclés et « inventer de nouveaux ‘business-models’ où rien ne se jette », explique Annick Jehanne, cofondatrice de l’association pilote Nordcréa. Deuxième industrie la plus polluante au monde, la mode « doit aujourd’hui changer ou mourir », tranche-t-elle. @franceinfo.

#Automatisation_des_Metier (2/3)

► L’intelligence artificielle, nouvel outil pour faciliter le travail des avocats. Sur son bureau, aucune pile de dossiers, pas l’ombre d’une chemise de papier. Seules quelques éditions du code civil posées sur une étagère en guise de décoration et une robe noire accrochée au portemanteau trahissent son métier. Nathalie Navon-Soussan est une avocate « augmentée ». Sur son bureau épuré, un ordinateur portable renferme un précieux logiciel d’intelligence artificielle, qui accompagne désormais cette avocate au barreau de Paris, spécialisée en droit de la famille et en droit social, dans chacun de ses contentieux. L’outil, dénommé « Case Law Analytics », est une solution mathématique permettant d’estimer les chances de réussite d’un procès, le montant des indemnités escomptées, et même les arguments les plus à même d’influer sur la décision des juges. Concrètement, cette intelligence artificielle (IA) – née de la rencontre entre deux Français, l’un mathématicien, l’autre magistrat – fait travailler un millier de « juges virtuels » possédant chacun son raisonnement propre. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Emploi

► « Il faut tout faire pour que l’automatisation des métiers favorise l’émancipation de l’homme ». Selon le dernier rapport annuel sur les perspectives de l’emploi de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publié le 25 avril, 14 % des emplois dans les pays de l’OCDE sont susceptibles de disparaître (16,4 % en France) et 32 % pourraient être profondément transformés (32,8 % dans l’Hexagone) avec l’automatisation des tâches et la multiplication des machines dans le monde du travail au cours des vingt prochaines années. Stefano Scarpetta, directeur de l’emploi, du travail et des affaires sociales de l’OCDE, estime qu’il est urgent d’adapter le système scolaire aux nouvelles réalités, et de donner aux travailleurs des occasions de développer de nouvelles compétences par la formation tout au long de leur vie professionnelle. Des études prédisent la disparition de 400 millions à 800 millions d’emplois avec l’automatisation. D’autres prétendent au contraire que la robotisation va créer plus de postes qu’elle ne va en détruire. Pourquoi une telle différence d’appréciation ? @lemondefr

#Tourisme

► Tourisme agricole : le woofing débarque dans le Cher. Connaissez-vous le woofing ? À l’origine un concept britannique lancé en 1971 par l’association WWOOF (« Working Week-ends On Organic Farms », ou « week-ends de travail dans des fermes biologiques »), l’idée se décline désormais dans plus de 100 pays. Le principe est simple : les voyageurs sont nourris et logés sur une exploitation agricole en échange de petites tâches. À Ardenais, Lucie et Tina, bandeau dans les cheveux et ukulélé en bandoulière, sont deux touristes allemandes. Elles sont logées par Anne Gargot, agricultrice bio, et apprennent le français en même temps que les rudiments de l’agriculture biologique. L’exploitante s’est lancée dans l’aventure il y a une dizaine d’années, une véritable expérience humaine : « J’ai trouvé que c’était une façon de voyager aussi, et j’aime beaucoup recevoir ». Les deux Allemandes prévoient de rester encore six mois en France, et de continuer l’aventure auprès d’autres agriculteurs. @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Le tribunal de grande instance, qui avait été saisi par une centaine de particuliers, a demandé à Enedis, en charge du déploiement des compteurs intelligents, de ne pas en poser ou d’en retirer chez quatorze d’entre eux pour des raisons médicales. Enedis va faire appel. (@Figaro_Economie) ; – L’Asie du Sud-Est ne veut plus être la poubelle du monde. Ils sont de plus en plus de pays de cette région à renvoyer les conteneurs de déchets vers leur expéditeur (@franceculture) ; – L’iPhone représente désormais moins de 50% des revenus d’Apple. Le pivot stratégique entrepris par Apple commence à porter ses fruits avec une progression soutenue des activités de services qui aident à compenser le recul des recettes de l’iPhone, notamment en Chine, un marché clef pour la firme à la pomme. (@Challenges) ; – Le réseau Ionity de charge ultra-rapide pour voitures électriques promet une qualité de service haut-de-gamme. Las ! Nos essais révèlent des couacs, à corriger d’urgence pour ne pas décourager les propriétaires de Porsche Taycan et d’Audi e-tron (@Challenges) ; – Xavier Niel et Daniel Kretinsky se lancent dans un bras de fer pour le contrôle du groupe Le Monde et la mise en place de leur groupe de média. Deux profils industriels assez proches en pleine guerre d’influence. (@Challenges) ; – La France s’attaque au démarchage téléphonique abusif. L’Arcep, le gendarme des télécoms prend des mesures pour lutter contre les campagnes de prospection téléphoniques et autres publicités intempestives, qui entrent en vigueur ce jeudi 1er août. (@LesEchos).

30 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Pollution

► Lagon, plages, cocotiers : l’atoll vu du ciel, Clipperton, confetti français perdu dans le Pacifique, ressemble à un paradis. Mais vu de près, c’est un désastre : le sol est jonché de déchets plastiques et autres : « du matériel de pêche, mais aussi d’innombrables bouteilles, jouets ou sandales venus du continent ». Selon une évaluation réalisée en 2015, entre 40 et 45 tonnes de déchets, également des munitions et les restes de véhicules militaires rongés par la rouille, couvriraient l’île… »Il faudrait nettoyer une fois par an ». Les scientifiques réclament l’installation d’une base permanente sur l’île qui permettrait d’étudier son écosystème unique au monde et aussi de contrôler les activités de pêche illégale. @franceinfo. A lire aussi : Clipperton, un atoll français paradisiaque noyé sous les déchets plastiques @Le_Figaro. Légende image : Les oiseaux, fous bruns ou fous masqués, sont contraints de faire leurs nids au milieu et avec les déchets en plastique.  Crédits photo : Serge Plane.

#Transport

► Trottinettes électriques : Marseille anticipe la nouvelle réglementation qui entrera en vigueur au plan national à la rentrée prochaine.Dès le mois de septembre, le code de la route sera modifié et les utilisateurs de trottinettes devront se soumettre à de nouvelles règles :  interdiction de circuler sur les trottoirs sous peine d’écoper d’une amende de 135 euros, limitation de la vitesse à 25 k/h (1500 euros d’amende en cas d’infraction) et équipements obligatoires dont le casque et des gilets réfléchissants la nuit. Avec le déploiement des trottinettes en libre-service dans de nombreuses villes, le nombre d’accidents explosent. @franceinfo.

► Val-de-Marne : le téléphérique est validé par la commission d’enquête publique. Plus de dix ans après le lancement du projet, le Téléval Câble A a été validé par la commission d’enquête publique. Le premier téléphérique urbain de la région parisienne, reliant Villeneuve-Saint-Georges à Créteil, devrait donc voir le jour à l’horizon 2024-2026, malgré deux réserves émises. En effet, la commission demande que le projet comporte un dispositif occultant la vision vers le bas. Cette réserve répond à la crainte des habitants de subir le regard des passagers. Deux solutions sont à l’étude. La ligne du Téléval Câble A, longue de 4.5 km, devrait donc desservir les communes de Villeneuve-Saint-Georges, Valenton, Limeil-Brévannes, et Créteil. Le téléphérique a été pensé pour réduire le temps de parcours entre ces communes. @franceinfo.

#Ville

► Avec l’arrivée de la 5G, on entend assez régulièrement parler de ville intelligente. À travers une petite vidéo, Orange explique le concept dans les grandes lignes. L’opérateur donne également quelques exemples concrets des possibilités offertes au quotidien. On peut citer la maison qui régule sa température et son éclairage en fonction de l’heure et de la météo ou encore l’automobiliste qui reçoit des informations sur son application concernant la place de parking disponible à proximité. Il y a aussi l’incident sur une canalisation qui pourra remonter plus facilement pour une réparation plus rapide. La smart-city expliquée en soixante secondes :

#Automatisation_des_Metier (1/3)

► « Avec le robot de traite, je me sens plus éleveur qu’avant ». Une ferme au milieu de la campagne haut-saônoise, quelque part entre Vesoul, Besançon et Dijon : 120 hectares, 70 vaches, taille moyenne. Une production de lait bio, et un peu de céréales. C’est le printemps et la saison des pissenlits bat son plein. Dans la pâture parsemée de jaune, une partie du troupeau broute. L’autre est restée dans l’étable et digère le fourrage. L’intérieur du bâtiment est silencieux. Un chien aboie contre un chat perché sur une poutre. Une petite radio diffuse sa musique, qui se mêle à la rumination des vaches. Soudain, Jouvence se lève. D’un pas lourd, la montbéliarde se dirige vers une porte métallique. Un capteur lit le numéro inscrit sur son collier. Elle est autorisée à entrer dans la salle de traite. Là, un robot de plus de 2 mètres de haut, équipé d’un long bras articulé, l’attend. Jouvence hésite, mais le bruit des granulés qui tombent dans l’auge la convainc d’approcher. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#Quantique

► « Aucun État ne veut rater le coche de l’ordinateur quantique ». Du 20 au 22 mai se tient le festival Pint of Science : des rencontres scientifiques dans un bar le temps d’une soirée. Né en 2013 en Angleterre, le concept a depuis essaimé dans de nombreux pays, dont la France. Du 20 au 22 mai 2019, des centaines de pubs ont ouvert leurs portes à la science dans 24 pays et 400 villes. Besançon, Metz, Perpignan, Rennes, Paris, Lyon… 53 villes, en métropole et à la Réunion, participent cette année au festival. Pour le prix d’une bière, il vous est proposé de satisfaire votre curiosité avec une ou un spécialiste d’un sujet tournant autour d’une des 6 thématiques proposées : « Merveilles de l’esprit » ; « Des atomes aux galaxies » ; « Notre corps » ; « Planète Terre » ; « Star tech » ; « De l’Homme aux civilisations ». Voir l’entretien avec Zaki Leghtas, spécialiste en information quantique sur le site @usbeketrica.

#Technologie

► La lune de miel entre les Américains et leurs géants technologiques est finie, comme en témoigne un sondage publié lundi 29 juillet par l’institut Pew Research Center, une rupture qui intervient après une série de scandales. Si quelque 50% des personnes interrogées ont encore une opinion favorable des grands groupes technologiques, c’est 21 points de moins que lors de la dernière vague de cette enquête, en 2015. A l’opposé, ils sont désormais 33% à estimer que ces sociétés ont un «effet négatif sur la façon dont vont les choses » aux Etats-Unis, contre 17% il y a quatre ans, et 13% à se dire mitigés, contre 7% en 2015. @strategies.

#Environnement

► « La croissance exponentielle tend vers l’explosion », explique le philosophe et sociologue Edgar Morin sur le site @franceculture. À partir de ce 29 juillet, l’humanité vit à crédit jusqu’à la fin de l’année, d’après l’ONG Global Footprint Network. En 1974, il y a 43 ans, elle tombait le 1er décembre. Pourtant, certains intellectuels commençaient déjà à s’alarmer de cette « fuite en avant » de l’humanité, induite par la croissance, en roue libre depuis l’ère industrielle. Preuve en est de cette émission du 13 avril 1974, intitulée « Demain la terre », qui interrogeait déjà la croissance à l’aune de l’écologie. En fin d’émission, Edgar Morin soulignait que « nos sociétés, singulièrement depuis la fin de la guerre, en se fondant sur la croissance économique, en réalité avaient conçu celle-ci comme un moyen de régulation de problèmes et de crises qui auraient éclaté sans la croissance. Ainsi par exemple, le problème de l’inflation, de la monnaie, du niveau de vie, étaient régulés par la croissance. […] Or on a fondé la régulation […] sur l’élément le plus déséquilibrant qui soit c’est-à-dire le dynamisme qui est le contraire de la régulation : une croissance exponentielle, la chose qui évidemment tend vers l’infini et vers l’explosion. »

#Information

► Netflix diffuse depuis le 24 juillet, un documentaire intitulé « The Great Hack » traitant du scandale des données Facebook – Cambridge Analytica. Une plongée dans les eaux troubles du marketing politique de Cambridge Analytica qui raconte le rôle de Cambridge Analytica dans la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016. Ainsi la masse des données d’utilisateurs collectées par Facebook a été transmise à Cambridge Analytica et utilisée pour créer des campagnes de publicités ciblées sur les électeurs comme « indécis ». Transmettre à un tiers sans consentement des informations est illégale. Il traite également sur l’influence des réseaux sociaux lors du vote du Brexit au Royaume-Uni et au niveau des différentes élections dans le monde. Ce film nous permet de prendre du recul sur cette affaire tentaculaire, qui a durablement modifié la perception qu’ont les autorités et les régulateurs du monde entier du réseau social Facebook. Il traite aussi du manque de contrôle et de précision concernant l’utilisation des données personnelles. @lemondefr

#Fréquence_5G

► Des opérateurs britanniques s’accordent pour mutualiser leurs infrastructures. Alors que le déploiement des futurs réseaux 5G devrait avoir un coût considérable pour les finances des opérateurs, en France comme à l’international, les opérateurs britannique ont trouvé une parade à cette escalade financière par le biais d’un accord, conclu ce mercredi, qui devrait les conduire à mutualiser une grande partie de leurs infrastructures réseaux, notamment hors des grandes agglomérations. Les opérateurs O2 et Vodafone ont ainsi annoncé avoir accepté de partager une grande partie de leurs équipements actifs sur leurs réseaux 5G respectifs, à travers leur coentreprise d’infrastructure Cornerstone, une joint-venture fondée en 2012, qui possède et gère une grande partie – soit environ 20 000 sites – de l’infrastructure des deux opérateurs. @zdnetfr.

#RevueDeLiens

► – La transformation digitale est au cœur des villes intelligentes (@zdnetfr) ; – Environnement : sept territoires de Nouvelle-Aquitaine labélisés « transition écologique ». Le ministère de la Transition écologique et solidaire a dévoilé les 61 territoires retenus dans le dispositif des contrats de transition écologique. Sept d’entre eux sont en Nouvelle-Aquitaine et pourront bénéficier d’un accompagnement concerté de l’Etat, des collectivités locales et des acteurs locaux autour de priorités partagées. (@LaTribuneBdx) ; – À Nice, «Voisins vigilants» rassure les habitants d’un quartier. La communauté « Voisins vigilants et solidaires » compterait, selon ses promoteurs, 300.000 personnes en France et en Belgique (@Le_Figaro) ; – Pour la présidente de la Cnil, le but du RGPD n’est « pas de faire un trophée de chasse ». Nommée en février 2019, Marie-Laure Denis, la présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), livre à Challenges ses priorités pour 2019 ainsi que la position de l’autorité face aux GAFA et à la nouvelle cryptomonnaie de Facebook. (@Challenges) ; – Le tribunal de grande instance de Tours a demandé le retrait pour raisons médicales du compteur Linky chez 13 particuliers qui l’avaient saisi. (@Challenges) ; – Les données de 106 millions de clients de la banque américaine Capital One piratées. Une femme de 33 ans a été arrêtée à Seattle, accusée par la justice américaine d’être à l’origine de l’intrusion sur un serveur et du vol d’informations personnelles de clients. (@lemondefr) ; – Et si l’arrivée de l’intelligence artificielle  était une opportunité considérable pour les directions des ressources humaines (@EchosExecutives) ; – La décision de la CJUE pourrait sonner le glas des boutons de partage des réseaux sociaux (@zdnetfr).

29 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 29 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Planète

► Le « jour du dépassement » est arrivé. Le « jour du dépassement » n’était jamais tombé aussi tôt qu’un 29 juillet. Dévoilée annuellement par le Global Footprint Network (GFN), partenaire du WWF, cette date pivot détermine quand l’humanité a « épuisé les ressources renouvelables » de la Terre. En des termes plus concrets : quand  « nous avons pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres et cultivé plus de terres que la nature peut nous offrir au cours d’une année. » En l’espace de 20 ans, le jour du dépassement a « dramatiquement avancé » sa position dans le calendrier. En 1999, il était survenu deux mois plus tard, le 29 septembre. En cause, une « empreinte carbone grandissante : explosion du trafic aérien, demande toujours plus forte en électricité, maintient de la place de la voiture dans la société… », souligne Arnaud Gauffier, codirecteur intérimaire des programmes au WWF. @LesEchos. Légende image : État de Rondonia au bréil. Credits photo : Noah Friedman-Rudovsky /Nyt-Redux.

#Education

► À quoi ressemblera l’école du futur ? L’école du futur sera-t-elle une école sans livres papier, entièrement remplacés par des écrans (comme c’est déjà le cas, au moins en partie dans certains établissements) ? L’école du futur sera-t-elle une école sans notes, remplacées par des scores comme dans les jeux vidéo ? Y’aura-t-il des caméras braquées sur les visages des élèves pour analyser leur concentration en direct ? S’agira-t-il d’une école algorithmique où la donnée permettra d’analyser les performances des élèves afin d’ajuster les programmes scolaires en temps réel, Lire l’article sur le site de @franceinfo.

#Industrie

► Bercy lance sa task force Blockchain pour pousser l’adoption dans l’industrie. Trois mois après la présentation de la « stratégie nationale Blockchain », le 15 avril, Bercy a donné le coup d’envoi de la « task force Blockchain ». Ce groupe d’experts nationaux, rassemblant des acteurs du secteur public, du privé, du monde universitaire, des personnalités qualifiées et des pôles de compétitivité, a tenu sa première réunion jeudi 25 juillet. La mission de cette task force, coordonnée par la Direction générale des entreprises (DGE), est de suivre le déploiement des projets et de favoriser le dialogue entre l’Etat et l’écosystème Blockchain. @latribune.

#SiliconValley

► Fabien Benoit : « La Silicon Valley mêle libéralisme et penchants antidémocratiques ». Journaliste et auteur de The Valley, une histoire politique de la Silicon Valley (Les Arènes), Fabien Benoit explique dans un entretien sur le site @FigaroVox. : « La Seconde Guerre mondiale provoque une accélération de l’innovation technologique, et contribue en effet à la naissance de la Silicon Valley. Cette association perdure après la guerre. Les crédits de l’Arpa, l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense, affluent. Ainsi, le système Sage de mise en réseau informatique du département de la Défense peut être considéré comme un ancêtre d’Internet. De même, lorsque Fairchild et Intel inventent les puces électroniques, l’armée est leur premier client. Nous avons tendance à croire que ce lien a disparu, à le minimiser, mais l’actualité récente démontre le contraire. Google a travaillé pour des projets d’intelligence artificielle militaire, tout comme Amazon. »

#Numérique

► Tous évalués, tous menacés. Et c’est ainsi : aujourd’hui, grâce au développement du numérique, tout le monde peut donner son avis sur tout et sur tout le monde : les chauffeurs, les livreurs, mais aussi, les hôteliers, les restaurateurs et même les médecins. Malheur à qui n’atteint pas l’excellence, sa réputation peut en être durablement ternie, et son activité même, peut être mise en péril. Dans certaines grandes entreprises (qui s’en défendent), l’évaluation par les clients peut même être utilisée comme outil de gestion du personnel : pas assez de bonnes notes, et c’est une prime, ou un espoir d’avancement qui s’envole. Le plus souvent, le client dont on sollicite l’avis n’a même pas conscience de ce super-pouvoir, et c’est à son insu qu’il est l’auxiliaire de cette nouvelle dictature de la note. @franceinter

#Tourisme

► L’Europe se mobilise contre le « surtourisme ». L’augmentation constante des flux touristiques est désormais perçue dans certaines métropoles comme une menace pour la qualité de vie. À Venise, Barcelone, Londres ou Amsterdam, les autorités prennent des mesures pour limiter l’afflux de visiteurs, en cherchant à privilégier la qualité sur la quantité. Tout en préservant les gains financiers. Ailleurs dans le monde, comme en Thaïlande ou aux Philippines, les autorités ont pris des mesures radicales, en fermant carrément certaines plages pendant plusieurs mois. @lesEchos. Légende image : En Croatie, Dubrovnik, dépassée par le succès de la série « Game of thrones » tournée entre ses murs, a dû instaurer des quotas de touristes. Crédits photo : Sipa. A lire : Tourisme de masse : la carte du monde de ce qu’il se dit dans les médias @VA_Ecotourisme

► En Auvergne le tourisme durable mise sur la proximité. Auvergne-Rhône-Alpes est la deuxième région touristique en France après l’Ile-de-France. Les retombées économiques sont importantes, chaque jour un touriste dépense en moyenne 56 euros. L’impact écologique et social figure de plus en plus souvent dans les critères de choix de ces vacanciers. Depuis 1998, l’association les Pailhats de Courgoul est passée de la restauration d’anciens jardins en terrasse à la promotion touristique de la commune et à son animation Pour son vice-président Grégoire Verrière ce tourisme durable a permis de maintenir du lien social : « L’été, on bénéficie d’un fort passage touristique. Les gens ne viennent pas forcement pour consommer cet espace, ils viennent le vivre. Ils prennent le temps de discuter avec nous, de traverser le site. On ouvre un bar associatif le 7 juillet, les gens pourront rester dans le village. Il n’y avait plus de bar jusqu’à présent, ils voulaient discuter avec les habitants et c’est peut-être ça aussi qui peut définir le tourisme durable ». @franceinfo.

#JeuVidéo

► Seize ans, champions du monde de « Fortnite » et millionnaires. Ils ont une quinzaine d’années, une vingtaine tout au plus, et sont devenus millionnaires grâce à leurs exploits dans une compétition d’e-sport. Après trois jours d’une grand-messe diffusée en direct sur les réseaux sociaux, le rideau est tombé sur la coupe du monde du jeu vidéo Fortnite, organisée à New York dimanche 28 juillet. L’éditeur, Epic Games, n’avait pas lésiné sur les moyens, en distribuant 30 millions de dollars de gains aux vainqueurs des différentes épreuves. Fortnite, lancé en juillet 2017, est un format dit « Battle Royale », dans lequel il faut éliminer les autres joueurs et rester le seul survivant pour l’emporter. Dimanche, l’Américain Kyle Giersdorf, alias Bugha (le surnom de son avatar en ligne), a créé la sensation en remportant l’épreuve reine, un tournoi en solo, empochant, au passage, 3 millions de dollars. Deux Français, Skite et Nayte, ont terminé respectivement 7e et 8e de cette compétition. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – Des millions extorqués aux entreprises grâce aux deepfakes audio. Alors que l’attention se concentre sur les moyens de détecter les fausses vidéos, des groupes criminels imitent la voix de cadres haut placé·es grâce à l’IA. (@koriifr) ; – De nombreuses métropoles européennes réagissent face à un afflux non maîtrisé de touristes, qui génère trop de nuisances. Cela marque une rupture avec une période où l’on recherchait à attirer toujours plus. Et cela implique de trouver un nouvel équilibre en inventant le tourisme de demain, moins concentré sur certains sites (@LesEchos) ; – Huawei : le Sénat adopte définitivement la loi 5G, qui va renforcer le contrôle des équipements réseaux (@Cubic) ; – Impôts, amendes, crèche ou cantine pourront être payés en espèces ou carte bancaire dans les bureaux de tabac dès le 1er janvier 2020. Une bonne nouvelle pour les buralistes qui, après la vente de billets SNCF, continuent à se diversifier, espérant ainsi enrayer le nombre de fermetures de points de vente (@LaCroix) ; – Hacker éthique : c’est quoi ce métier ? Experts en cybersécurité, les Pentester ou hackers éthiques mettent leur savoir-faire au service de la recherche des vulnérabilités des entreprises. (@EchosExecutives) ; – Jour du dépassement : « S’il y a une chose à réduire à titre personnel, c’est bien les voyages en avion » selon WWF France (@franceinfo) ; – Just Eat et Takeaway veulent donner naissance à un nouveau géant de la livraison de repas. Moins de deux jours après avoir reconnu avoir engagé des discussions, les opérateurs britannique et néerlandais ont annoncé ce lundi avoir conclu un accord en vue de créer un nouvel ensemble. Celui-ci afficherait un volume de ventes annuel de 7,3 milliards d’euros pour quelque 360 millions de commandes. (@LesEchos) ; – Yandex, le « Google russe » en pleine expansion. C’est le principal moteur de recherche en Russie, loin devant Google. Yandex, le géant de l’internet, s’emploie à diversifier ses revenus dans le taxi en ligne où encore l’e-commerce. Sa proximité avec les autorités Russes est néanmoins régulièrement pointée du doigt, alors qu’il dispose de nombreuses données personnelles d’utilisateurs (@LesEchos).

28 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 28 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► En Allemagne, les énergies renouvelables produisent plus d’électricité que le charbon et le nucléaire réunis. Pour la première fois en Allemagne, les énergies renouvelables du pays produisent plus d’électricité que le charbon et le nucléaire réunis rapporte « The Independant », le mercredi 24 juillet. Selon les derniers chiffres publiés par l’Institut Fraunhofer, la production d’énergie solaire, éolienne, de biomasse et hydroélectrique a représenté 47,3 % de la production d’électricité du pays au cours des six premiers mois de 2019, tandis que 43,4 % provenaient des centrales au charbon et des centrales nucléaires. La production de dioxyde de carbone a par ailleurs diminué d’environ 15 % par rapport à la même période l’année dernière. Les scientifiques nuancent toutefois ces résultats par des conditions météorologiques favorables et des « événements liés au marché ». @LObs. Légende image : En 2018, la loi sur les énergies renouvelables (EEG) a permis de réduire le coût de ces énergies auprès des consommateurs. Crédits photo : Ina Fassenber / Afp.

#Transport

► Des villes asphyxiées par l’automobile.  « Il faut adapter la ville à la voiture. » La formule, restée célèbre, est de Georges Pompidou. On en serait plutôt aujourd’hui à préconiser exactement l’inverse, tant le tout-automobile pour les déplacements urbains a atteint ses limites. De nombreuses études épidémiologiques ont mis en évidence la corrélation entre niveaux moyens de pollution et problèmes de santé, notamment respiratoires. En France, ils sont responsables de 1 000 décès prématurés par an, sans compter les hospitalisations, les consultations aux urgences pédiatriques, les visites médicales à domicile, l’absentéisme professionnel. De la dissuasion « douce » (pratiquée par les villes de Berne ou Zurich), en passant par le recours au péage urbain, jusqu’à l’interdiction totale de circuler dans les centres (Bologne, Milan…), les villes européennes font, depuis quelques années, assaut d’initiatives pour limiter le trafic automobile et promouvoir les transports collectifs. Lire l’article du Monde Diplomatique de décembre 1997.

#Démographie

► Vers des métropoles sans enfants, aux Etats-Unis ? Des villes sans enfants aux Etats-Unis ? C’est peut-être ce qui attend les métropoles américaines, explique le magazine« The Atlantic » dans un article long format. Depuis 2011, le nombre de naissances à New York a diminué de 9 %. Manhattan enregistre, à lui seul, une baisse de 15 %. A ce rythme, la population infantile y serait réduite de moitié d’ici 30 ans dans l’île. De même à San Francisco, Seattle et Washington, le nombre de familles avec enfants de six ans ou plus est en déclin. L’implantation de grandes sociétés du numérique et de la tech, dans ces métropoles américaines, attire comme un aimant « une population blanche, aisée et diplômée », explique le magazine. Celle-ci préfère se consacrer à sa carrière plutôt qu’à la fondation d’une famille. @LesEchos

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le crash Netflix vs l’insolente croissance de Facebook. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment nos cerveaux décident ce à quoi faire confiance ; – Comment les médias sociaux affectent la santé mentale des journalistes ; – Le numérique à l’Assemblée nationale : où en est-on ; – Télévision : la baisse de la durée d’écoute se poursuit ; – Facebook en sait plus sur vous que la CIA.

#Politique

► « Nous vivons une remise en cause des Lumières occidentales, qui se caractérisaient par trois éléments, dont les deux premiers sont en relation étroite avec le christianisme : la désacralisation du pouvoir politique, les droits de l’homme et la propriété privée, instituée comme droit inviolable. Ce triptyque est en crise aujourd’hui. Le progrès consiste à redonner un projet à la modernité, capable d’apporter de la « chair » aux droits de l’homme sans renouer avec la sacralisation du pouvoir. C’est le projet des « communs », qui doivent se substituer à l’absolu de la propriété privée », explique l’économiste Gaël Giraud dans un entretien sur le site de @LExpress.

#Société

► Faire atterrir les Communs numériques. Des utopies métaphysiques aux nouveaux territoires de l’hétérotopie. Nous sommes entrés dans « une sorte de nouvel âge des communs, celle de l’enracinement des communs dans la société, de leur extension à des domaines sans cesse élargis de la vie sociale et de leur pérennisation dans le temps », explique Lionel Maurel est Directeur Adjoint Scientifique pour l’information  scientifique et technique à l’Institut des Sciences Humaines et Sociales  du Centre National de la Recherche Scientifique. Logiciels libres et Open Source ; projets collaboratifs comme Wikipédia ou Open Street Map ; œuvres culturelles partagées sous licence Creative Commons : autant d’exemples de Communs numériques qui ont pris aujourd’hui une importance significative. Néanmoins, ces objets sont souvent présentés comme des Communs « immatériels », « informationnels » ou « de la Connaissance », par opposition à des Communs dits « naturels », « matériels » ou « environnementaux ». Ce type de dichotomie fait écho au Grand Partage entre Nature et Culture, remis en question dans les travaux de Bruno Latour, et notamment dans son ouvrage Où atterrir ? Comment s’orienter en politique. @franceculture.

#RevueDeLiens

► – La mairie de la Ville rose vient de signer le permis de construire de la Tour Occitanie, un gratte-ciel végétalisé de plus de 150 mètres de haut. (@Challenges) ; – Ici, l’exotisme se décline en mode sauvage. Le Canada mise sur la quête d’aventure et d’authenticité de la génération millennials. Avec des expériences uniques de l’Atlantique au Pacifique. Voyage en images. (@Challenges) ; – Apple pourrait lancer sa carte de crédit dès le mois d’août (@siecledigital) ; – La vie après YouTube (2/3). Avec ses vidéos surjouant la violence, Mohamed Mehadji s’est enfoncé dans une spirale de clashs haineux, qui ont construit sa réputation sur le Web. Un destin dont il peine à se démarquer. (@lemondefr) ; – Messages haineux, chantage aux commentaires… Peut-on (encore) se fier aux avis en ligne? Le patron d’un café de Saint-Malo (qui ne sert pas à manger) souhaite devenir le resto n°1 de la ville pour dénoncer « la perversité » des plateformes d’avis en ligne et « la dictature » des commentaires sur Internet @20minutes) ; – Dès le 1er août, le démarchage téléphonique sera plus encadré. Les campagnes de publicités téléphoniques basées à l’international ne pourront plus appeler avec un indicatif téléphonique local (@lemondefr).

27 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 27 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Envirronement

► Détruire l’environnement pourrait-il devenir un crime de guerre ? En général, la guerre est envisagée comme un événement qui se place hors des règles légales habituelles: seule une poignée de lois internationales établissent ce que peuvent ou ne peuvent pas faire les forces armées. Ces règles traitent de sujets indispensables comme des droits des prisonniers ou du choix des armes employées, mais pas vraiment d’environnement. Seulement, alors que les enjeux écologiques sont plus pressants que jamais, des scientifiques réclament un meilleur encadrement des conséquences de la guerre sur les écosystèmes. Du 8 juillet au 9 août, la commission du droit international de l’ONU est réunie pour se pencher sur plusieurs textes. L’un d’entre eux veut obliger les forces armées à prendre en compte l’environnement dans leurs stratégies militaires. À cette occasion, vingt-quatre scientifiques ont publié une lettre ouverte appelant à ajouter cette obligation dans une cinquième convention de Genève. @slatefr. Légende image : Un puit de pétrole enflammé par les forces irakiennes, lors de leur retraite du Koweit en 1991. Crédits photo :  Michel Gangne / AFP.

#Ville

► Les smart cities : connectées mais pas assez sécurisées. Selon un rapport de Forrester Research, partout dans le monde, le niveau de sécurité des objets connectés des smart cities est alarmant, et il faut de sérieux changements pour éviter une exploitation généralisée de leurs vulnérabilités. Mais, ce qui fait surtout défaut, c’est le manque de compréhension des responsables de ces systèmes et le non-respect des meilleures pratiques de sécurité, pourtant bien connues, comme la gestion centralisée, la visibilité du réseau et la limitation des surfaces d’attaque. Selon Merritt Maxim et Salvatore Schiano, les chercheurs de Forrester, auteurs du rapport intitulé « Making Smart Cities Safe And Secure » (Sécuriser les villes intelligentes), le défi est de taille. @MondeInformatiq.

► Selon IDC, plus de 189 milliards de dollars US seront investis dans les villes intelligentes d’ici 2023. IDC vient de publier un nouveau guide de prévision des dépenses consacré aux « Smart cities », ces villes intelligentes qui exploitent le potentiel du numérique et de l’Internet des Objets (IoT) pour améliorer le quotidien des citadins. Cette étude a évalué 34 cas d’usage différents et analysé les investissements de 182 villes partout dans le monde. Trois cas d’usage prioritaires pour les Smart cities. D’après IDC, trois segments concentrent plus de la moitié de dépenses prévues pour les années à venir : La mise en place d’infrastructures et de réseaux d’énergie résilients, Les projets de sécurité publique basés sur les données et Les transports intelligents. Pour la responsable du programme de recherche, Serena Da Rold, « même si les réseaux et capteurs intelligents constituent toujours une grande part des dépenses dans les villes connectées, nous observons une croissance bien plus forte dans d’autres domaines. » De plus en plus de projets de Smart cities mettent notamment en place des cas d’usage autour des plates-formes et des jumeaux numériques. @itsocial_fr

#Transport

► Le transport collectif à la demande dopé par l’intelligence artificielle. Pour rationaliser le transport à la demande, la start-up Padam dispose d’un atout maître : l’intelligence artificielle. Grâce à un algorithme, il est possible d’ajuster en temps réel le trajet des minibus à la demande des usagers. L’objectif est de desservir efficacement les zones peu denses des agglomérations, d’assurer un service de transport de nuit, etc. Toutefois, le service ne doit pas servir de prétexte à la suppression de lignes de bus, mais conduire à repenser la globalité des transports en commun. @Lagazettefr.

#Tourisme

► « Les premiers campeurs proposaient une autre manière de voyager, laquelle mêlait un souci de distinction sociale et le désir de profiter de paysages préservés de la foule et de la destruction. On retrouvait ainsi une vieille morale du voyage, développée aux temps modernes, aller à pied, lentement et en petit nombre, mais pour des raisons désormais très différentes. Ceux qui font aujourd’hui ce genre de choix modifient à leur tour, dans les conditions dictées par l’urgence climatique, des pratiques plus anciennes qu’ils ne le croient », explique l’historien Sylvain Venayre sur le site @lemondefr.

#ReconnaissanceFaciale

► La reconnaissance faciale pour s’identifier en ligne inquiète les défenseurs des libertés numériques. Scanner la puce de son passeport biométrique à l’aide de son téléphone et prendre une vidéo de soi pour créer son compte et pouvoir accéder à des services administratifs en ligne : c’est le principe de l’application « Authentification en ligne certifiée sur mobile », surnommée « AliceM ». Ce système, présenté comme très sécurisé par le ministère de l’intérieur et utilisable uniquement sur Android, devrait permettre de s’authentifier sur les sites liés au portail d’accès FranceConnect : celui des impôts, de la Sécurité sociale… Mais AliceM, qui est encore en phase de test, suscite des interrogations et des inquiétudes, venant notamment des défenseurs des libertés numériques. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – Les incroyables gains distribués lors de la première Coupe du monde du jeu vidéo Fortnite. Ce weekend à New York, 200 joueurs ont participé à la première finale de la Coupe du monde de Fortnite. Les gains distribués sont à la hauteur de la popularité du jeu vidéo phénomène. (@Challenges).

26 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 26 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville&Réchauffement

► Réchauffement climatique : doit-on s’habituer à vivre avec ? L’Europe est frappée de plein fouet par des records de température, allant jusqu’à 42°C le 25 juillet dernier, à Paris. Mais le pire reste à venir si l’on en croit l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC), qui prévoit des canicules s’étalant jusqu’à trois mois d’ici 2070. Si l’on peut d’ores et déjà imaginer les pires scénarios catastrophes, de nombreuses initiatives se mettent en place à travers le monde pour lutter contre la chaleur. Au centre de ces réflexions se dégage une volonté de repenser nos villes, devenues de véritables fournaises. Le réchauffement climatique est-il une fatalité inéluctable ou un nouveau défi pour l’humanité ? Eléments de réponse dans « 28 Minutes » sur Arte.fr.

► « Les grandes villes, conçues comme des citadelles de béton, sont devenues de tels îlots de chaleur qu’elles vont devoir être totalement repensées, estime Pierre Canet, codirecteur des programmes du WWF. La climatisation n’est qu’un pansement et une mauvaise solution : il faut créer des forêts urbaines, repenser l’habitat, moins goudronner les rives des fleuves, et évidemment revoir les transports. » Ainsi « le phénomène des îlots urbains est dû à l’accumulation d’un certain nombre de facteurs : la densité urbaine, la circulation automobile, la minéralisation excessive et le déficit de végétal et d’eau dans les espaces publics », peut-on lire en introduction de « Villes et changement climatique – Îlots de chaleur urbains » (Editions Parenthèses, 2015).

► Une idée serait de transformer nos villes en de véritables éponges en faisant transpirer les végétaux. On appelle cela l’évapotranspiration. Ainsi à Montréal (Canada), la municipalité a entrepris de « désasphalter » certaines zones en créant des « ruelles vertes » qui consistent à accompagner les habitants dans le verdissement de leur rue de résidence. Cette action a deux impacts : maximiser l’ombrage et supprimer une partie du bitume pour le remplacer par un sol végétalisé. Cela permet de désimperméabiliser les sols afin de favoriser l’évaporation de l’eau en cas de forte chaleur.

► Autre solution intéressante, déjà mise en œuvre outre-Atlantique dans plusieurs villes américaines, jouer sur le pouvoir réfléchissant du revêtement des sols, également appelé albédo. À Los Angeles par exemple, la municipalité a opté pour un revêtement blanc sur certains axes au lieu du traditionnel asphalte noir, faisant ainsi baisser de 10°C la température au sol à certains endroits, ce qui a, par répercussion, également un effet sur les bâtiments. Comme l’explique Erwan Cordeau, chargé d’études sur le climat, l’air et l’énergie à l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France : « Grâce à un albédo fort, l’énergie générée par le rayonnement solaire est directement renvoyée vers le ciel, c’est donc autant d’énergie qui ne va pas s’emmagasiner dans le matériau ».

#Tourisme

► Tourisme durable: une pratique dans l’air du temps. Cette année, on a bien souvent eu envie de changer. D’adopter un mode de consommation plus citoyen. Plus respectueux de l’environnement. Plus local. Plus éthique. Mieux. Pour les vacances, le raisonnement reste le même. La preuve : un Français sur quatre a choisi ses vacances en fonction du critère « environnement », selon une étude du cabinet Protourisme. Entre avril et juin, 900.000 personnes sont parties en vacances en France et non à l’étranger. C’est ainsi qu’elles ont remplacé l’avion par des moyens de transport moins polluants, plus adaptés à la crise climatique que le monde traverse. Cette prise de conscience fait émerger un tourisme durable en phase avec les préoccupations des nouvelles générations, très impliquées dans la lutte contre le changement climatique. @Challenges.

#Alimentation

► Alice Waters : « Cultiver la terre plutôt que construire des voitures ». Elle a révolutionné la cuisine et la façon de penser l’alimentation aux Etats-Unis. Cheffe cuisinière à Berkeley en Californie, elle tient son propre restaurant, qu’elle a appelé « Chez Panisse » en hommage à Marcel Pagnol et à la cuisine française, depuis 1971. Elle se bat depuis quarante ans contre la malbouffe, et exhorte les jeunes à apprendre de nouvelles habitudes alimentaires. Son best-seller « L’art de la cuisine simple » vient tout juste de paraître en français. « Je crois vraiment que les gens ne comprennent pas d’où vient notre alimentation partout dans le monde. Les grandes entreprises ne disent pas la vérité, ils veulent nous faire croire que tout est frais, qu’ils font attention à la terre, à la production locale. (…) L’alimentation locale est la seule façon de nourrir les gens. Ils doivent cultiver plutôt que de construire des voitures. » @franceculture

#Media

► La Chine, les médias : une IA présente partout. De la création à la diffusion en passant par la modération. Par Antoine Couret, Fondateur et CEO de GEO4CAST, Président du Hub France IA. Le Hub France IA regroupe plus de 300 membres pour développer l’IA en France et en Europe avec des coopérations industrielles entre grands groupes, start up et universités. Le Hub organise également des learning expedition (Chine, USA, …) pour découvrir les solutions les plus avancées en IA à travers le monde. Geo4cast (France, Chine) est une solution logicielle à base de données d’IA pour optimiser les villes. « Pour bien comprendre l’évolution des médias en Chine, il faut garder 2 grands chiffres en tête : – La montée de la classe moyenne chinoise, qui est passée de 100M à près de 350M aujourd’hui et – Le nombre d’internautes chinois qui est désormais de l’ordre de 900M. Ces deux chiffres montrent la nécessité pour la Chine d’avoir une offre média qui répond à la rapide évolution de la société. Lire la suite sur le site @metamedia.

#JeuVideo

► « Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » : le jeu vidéo « Fortnite » peut-il rendre votre enfant millionnaire ? Samedi 27 et dimanche 28 juillet aura lieu la finale de la Coupe du monde du jeu vidéo Fortnite, ouverte aux mineurs dès 13 ans. Celui qui soulèvera le précieux trophée touchera une récompense inédite de 3 millions de dollars (2,7 millions d’euros). A cette occasion, franceinfo vous propose de découvrir ou redécouvrir cet article, publié lors de l’ouverture des phases de qualification de la compétition. On y découvre notamment le témoignage de « MrSavage », un Norvégien de 14 ans désormais en lice pour la victoire finale. @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Amazon s’engage à livrer ses clients en 24H et en paie le prix (@Challenges) ; – Pékin répond aux sanctions américaines avec un microprocesseur « made in China » C’est Pingtouge, la filiale spécialisée du géant du e-commerce Alibaba qui a présenté ce premier microprocesseur chinois. Il a été développé en moins d’un an en open source pour échapper aux restrictions imposées par Donald Trump, notamment à l’encontre de Huawei (@LesEchos) ; – La couche connectée de Pampers pourrait-elle marcher en France ? Pampers lancera à l’automne sa toute première couche connectée : Lumi. Combinant caméra et capteur, ce système prévient les parents lorsqu’il faut changer leur bébé. Destiné au marché américain à ce stade, ce produit « tech » pourrait-il séduire les consommateurs français ? (@Challenges) ; – Sur Tinder, les hommes et les femmes évoluent dans des mondes parallèles. Une analyse des profils de l’application de rencontre montre que le taux de succès moyen pour une femme est de 50 %, et pour un homme de… 2 %. Cette différence permet à Tinder de vendre de juteuses options payantes. (@lemondefr) ; – Deux ans après la fondation de Neuralink, Elon Musk a présenté les avancées de sa start-up biomédicale. Après des essais concluants sur des singes, l’interface neuronale censée relier le cerveau à l’ordinateur devrait être testée sur l’homme d’ici à fin 2020. De premières applications pourraient permettre de traiter des maladies neurologiques. (@LUsineDigitale) ; – Discret mais géant, le chinois Tuya règne sur 100 millions d’objets connectés. (@journaldunet)