26 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 26 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville&Réchauffement

► Réchauffement climatique : doit-on s’habituer à vivre avec ? L’Europe est frappée de plein fouet par des records de température, allant jusqu’à 42°C le 25 juillet dernier, à Paris. Mais le pire reste à venir si l’on en croit l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC), qui prévoit des canicules s’étalant jusqu’à trois mois d’ici 2070. Si l’on peut d’ores et déjà imaginer les pires scénarios catastrophes, de nombreuses initiatives se mettent en place à travers le monde pour lutter contre la chaleur. Au centre de ces réflexions se dégage une volonté de repenser nos villes, devenues de véritables fournaises. Le réchauffement climatique est-il une fatalité inéluctable ou un nouveau défi pour l’humanité ? Eléments de réponse dans « 28 Minutes » sur Arte.fr.

► « Les grandes villes, conçues comme des citadelles de béton, sont devenues de tels îlots de chaleur qu’elles vont devoir être totalement repensées, estime Pierre Canet, codirecteur des programmes du WWF. La climatisation n’est qu’un pansement et une mauvaise solution : il faut créer des forêts urbaines, repenser l’habitat, moins goudronner les rives des fleuves, et évidemment revoir les transports. » Ainsi « le phénomène des îlots urbains est dû à l’accumulation d’un certain nombre de facteurs : la densité urbaine, la circulation automobile, la minéralisation excessive et le déficit de végétal et d’eau dans les espaces publics », peut-on lire en introduction de « Villes et changement climatique – Îlots de chaleur urbains » (Editions Parenthèses, 2015).

► Une idée serait de transformer nos villes en de véritables éponges en faisant transpirer les végétaux. On appelle cela l’évapotranspiration. Ainsi à Montréal (Canada), la municipalité a entrepris de « désasphalter » certaines zones en créant des « ruelles vertes » qui consistent à accompagner les habitants dans le verdissement de leur rue de résidence. Cette action a deux impacts : maximiser l’ombrage et supprimer une partie du bitume pour le remplacer par un sol végétalisé. Cela permet de désimperméabiliser les sols afin de favoriser l’évaporation de l’eau en cas de forte chaleur.

► Autre solution intéressante, déjà mise en œuvre outre-Atlantique dans plusieurs villes américaines, jouer sur le pouvoir réfléchissant du revêtement des sols, également appelé albédo. À Los Angeles par exemple, la municipalité a opté pour un revêtement blanc sur certains axes au lieu du traditionnel asphalte noir, faisant ainsi baisser de 10°C la température au sol à certains endroits, ce qui a, par répercussion, également un effet sur les bâtiments. Comme l’explique Erwan Cordeau, chargé d’études sur le climat, l’air et l’énergie à l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France : « Grâce à un albédo fort, l’énergie générée par le rayonnement solaire est directement renvoyée vers le ciel, c’est donc autant d’énergie qui ne va pas s’emmagasiner dans le matériau ».

#Tourisme

► Tourisme durable: une pratique dans l’air du temps. Cette année, on a bien souvent eu envie de changer. D’adopter un mode de consommation plus citoyen. Plus respectueux de l’environnement. Plus local. Plus éthique. Mieux. Pour les vacances, le raisonnement reste le même. La preuve : un Français sur quatre a choisi ses vacances en fonction du critère « environnement », selon une étude du cabinet Protourisme. Entre avril et juin, 900.000 personnes sont parties en vacances en France et non à l’étranger. C’est ainsi qu’elles ont remplacé l’avion par des moyens de transport moins polluants, plus adaptés à la crise climatique que le monde traverse. Cette prise de conscience fait émerger un tourisme durable en phase avec les préoccupations des nouvelles générations, très impliquées dans la lutte contre le changement climatique. @Challenges.

#Alimentation

► Alice Waters : « Cultiver la terre plutôt que construire des voitures ». Elle a révolutionné la cuisine et la façon de penser l’alimentation aux Etats-Unis. Cheffe cuisinière à Berkeley en Californie, elle tient son propre restaurant, qu’elle a appelé « Chez Panisse » en hommage à Marcel Pagnol et à la cuisine française, depuis 1971. Elle se bat depuis quarante ans contre la malbouffe, et exhorte les jeunes à apprendre de nouvelles habitudes alimentaires. Son best-seller « L’art de la cuisine simple » vient tout juste de paraître en français. « Je crois vraiment que les gens ne comprennent pas d’où vient notre alimentation partout dans le monde. Les grandes entreprises ne disent pas la vérité, ils veulent nous faire croire que tout est frais, qu’ils font attention à la terre, à la production locale. (…) L’alimentation locale est la seule façon de nourrir les gens. Ils doivent cultiver plutôt que de construire des voitures. » @franceculture

#Media

► La Chine, les médias : une IA présente partout. De la création à la diffusion en passant par la modération. Par Antoine Couret, Fondateur et CEO de GEO4CAST, Président du Hub France IA. Le Hub France IA regroupe plus de 300 membres pour développer l’IA en France et en Europe avec des coopérations industrielles entre grands groupes, start up et universités. Le Hub organise également des learning expedition (Chine, USA, …) pour découvrir les solutions les plus avancées en IA à travers le monde. Geo4cast (France, Chine) est une solution logicielle à base de données d’IA pour optimiser les villes. « Pour bien comprendre l’évolution des médias en Chine, il faut garder 2 grands chiffres en tête : – La montée de la classe moyenne chinoise, qui est passée de 100M à près de 350M aujourd’hui et – Le nombre d’internautes chinois qui est désormais de l’ordre de 900M. Ces deux chiffres montrent la nécessité pour la Chine d’avoir une offre média qui répond à la rapide évolution de la société. Lire la suite sur le site @metamedia.

#JeuVideo

► « Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » : le jeu vidéo « Fortnite » peut-il rendre votre enfant millionnaire ? Samedi 27 et dimanche 28 juillet aura lieu la finale de la Coupe du monde du jeu vidéo Fortnite, ouverte aux mineurs dès 13 ans. Celui qui soulèvera le précieux trophée touchera une récompense inédite de 3 millions de dollars (2,7 millions d’euros). A cette occasion, franceinfo vous propose de découvrir ou redécouvrir cet article, publié lors de l’ouverture des phases de qualification de la compétition. On y découvre notamment le témoignage de « MrSavage », un Norvégien de 14 ans désormais en lice pour la victoire finale. @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Amazon s’engage à livrer ses clients en 24H et en paie le prix (@Challenges) ; – Pékin répond aux sanctions américaines avec un microprocesseur « made in China » C’est Pingtouge, la filiale spécialisée du géant du e-commerce Alibaba qui a présenté ce premier microprocesseur chinois. Il a été développé en moins d’un an en open source pour échapper aux restrictions imposées par Donald Trump, notamment à l’encontre de Huawei (@LesEchos) ; – La couche connectée de Pampers pourrait-elle marcher en France ? Pampers lancera à l’automne sa toute première couche connectée : Lumi. Combinant caméra et capteur, ce système prévient les parents lorsqu’il faut changer leur bébé. Destiné au marché américain à ce stade, ce produit « tech » pourrait-il séduire les consommateurs français ? (@Challenges) ; – Sur Tinder, les hommes et les femmes évoluent dans des mondes parallèles. Une analyse des profils de l’application de rencontre montre que le taux de succès moyen pour une femme est de 50 %, et pour un homme de… 2 %. Cette différence permet à Tinder de vendre de juteuses options payantes. (@lemondefr) ; – Deux ans après la fondation de Neuralink, Elon Musk a présenté les avancées de sa start-up biomédicale. Après des essais concluants sur des singes, l’interface neuronale censée relier le cerveau à l’ordinateur devrait être testée sur l’homme d’ici à fin 2020. De premières applications pourraient permettre de traiter des maladies neurologiques. (@LUsineDigitale) ; – Discret mais géant, le chinois Tuya règne sur 100 millions d’objets connectés. (@journaldunet)