16 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 16 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Nouvelles villes, meilleur monde ? Plus propres, plus « vertes », exclusives, connectées, intelligentes, futuristes, efficaces et souvent en totale rupture avec les conditions socio-économiques de la majorité de la population des pays en développement où elles naissent. Le phénomène des villes nouvelles est en explosion à l’échelle de la planète. Sarah Moser, professeure au Département de géographie à l’Université McGill, est à la tête du New Cities Lab, qui se consacre à l’étude et à la documentation de l’explosion aux quatre coins du globe des villes nouvelles conçues pour les plus fortunés. Ces jours-ci, cette géographe donne un cours sur les villes modernes, le premier en son genre au monde. Lors d’un séjour de recherche en Malaisie il y a une douzaine d’années, Sarah Moser a eu vent de l’existence de Putrajaya, l’immaculée capitale administrative de ce pays d’Asie du Sud-Est. « Je croyais que les villes nouvelles étaient un phénomène des années 1960. À l’époque, j’avais répertorié 20 villes nouvelles alors qu’aujourd’hui, j’en compte plus de 200. Ce sont les Brasília de notre ère », nous explique-t-elle, dans son bureau aux murs tapissés de photos et de cartes de districts urbains créés pour les aspirations des fortunés membres du club des 1 %. @LeDevoir. A lire aussi : « On bâtit l’avenir sur des tables rases quand l’urgence écologique et sociale commande un urbanisme de la réparation » @lemondefr. Légende image : Des montgolfières flottant au-dessus de Putrajaya, la nouvelle capitale administrative de Malaisie. Photo : Mohd Rasfan Agence France-Presse.

► De la ville intelligente à la ville capturée. Dès l’origine, le projet de ville intelligente a été défini de manière ambiguë : « il promet d’habiliter la planification urbaine en faisant de la ville un centre de données en temps réel sur tous les aspects de son fonctionnement et d’optimiser l’infrastructure urbaine via des capteurs reliés dans un réseau centralisé ». Son enjeu est profondément économique : il vise avant tout à produire une efficacité nouvelle, pour un coût moindre ; il vise à introduire « l’esprit d’entreprise à l’hôtel de ville » explique Jathan Sadowski doctorant à l’école d’architecture et de design de l’université de Sydney dans RealLife mag). Lire la suite de l’article sur le site @internetactu

#Travail

► Grève contre la réforme des retraites : on vous explique pourquoi le télétravail peine à se généraliser en France. Avec la grève des transports débutée le 5 décembre, la question du télétravail revient sur le devant de la scène. Encouragée par les responsables politiques comme alternative aux déplacements, cette pratique commence à se développer au regard de ses avantages. Un jour télétravaillé pour 28,8 millions d’actifs en France représenterait en moyenne 1h10 de transport évité par personne, soit 4,4 millions d’emplois à temps plein et 4 milliards de litres de carburant économisés, selon un rapport de la mission Coworking : territoires, travail, numérique. Alors pour quelles raisons le télétravail n’est-il pas encore généralisé en France ? @franceinfo.

#Agriculture

► Dans l’Allier, on teste des robots pour le désherbage en plein champ. Pour cela on fait appel à l’intelligence artificielle pour identifier et trier les plans, un long apprentissage qui mêle reconnaissance visuelle et informatique. A terme, il s’agira de proposer des solutions pour diminuer l’usage des produits chimiques comme le glyphosate, le plan Ecophyto II prévoyant la diminution de 50% des produits phytopharmaceutiques d’ici 2050. @franceinfo.

#AlertePollution

► « Aujourd’hui, des zones Natura 2000 sont en panne » : pourquoi des dizaines de sites, pourtant protégés, n’échappent pas à la pollution. « Vous entrez dans un site protégé Natura 2000 ! » Lors d’une balade en forêt ou au bord d’une rivière, vous avez peut-être déjà remarqué ce type de panneaux, indiquant une zone classée. Mis en place en 1992, « il s’agit du plus vaste réseau de sites protégés au monde », se félicite le ministère de la Transition écologique et solidaire. Une fierté qui n’est pas partagée par tous. Décharges sauvages, pesticides, écoulements polluants… Sur notre plateforme #AlertePollution, près d’une trentaine de riverains ont signalé plusieurs sites Natura 2000 délaissés ou pollués, partout dans l’hexagone. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La désinformation, nouvel outil de la classe politique britannique. À retenir cette semaine : – France Medias Monde redoute d’être marginalisé au sein de la future holding de l’audiovisuel public ; – Régulation des plateformes : le CSA s’entoure d’un comité d’experts sur la désinformation en ligne ; – Ce moteur de recherche utilise ses profits pour planter des arbres ; – Yubo, le réseau social français au succès croissant ; – La 5G et la lutte contre le dérèglement climatique sont-elles compatibles ? ; – Pourquoi les moins de 30 ans se méfient du téléphone (pour téléphoner).

#Algorithmie

► Aurélie Jean à @franceinter. La « numéricienne » est l’invitée de Patricia Martin pour son livre « De l’autre côté de la machine » paru aux éditions de l’Observatoire. @franceinter.

► La seconde vague de la responsabilité algorithmique. Durant la décennie qui vient de se passer, la question de la responsabilité algorithmique est devenue une préoccupation importante pour les spécialistes des sciences sociales, les informaticiens, les journalistes comme les juristes. Les chercheurs et militants n’ont cessé de nous montrer les biais algorithmiques et les manipulations que les outils de décision automatisée permettaient. Les régulateurs ont commencé à réagir et à prôner la loyauté, la transparence, l’équité, la non-discrimination… Ce lent et long travail d’élaboration des politiques pour s’assurer de la responsabilité des systèmes techniques ne fait que commencer, assure le professeur de droit américain Frank Pasquale dans un billet de blog. Les enjeux de transparence et d’audit des algorithmes s’engagent à petits pas. Cette responsabilisation sera longue à se mettre en place, à trouver ses modalités, mais elle avance, assure le juriste. Lire la suite de l’article sur le site @internetactu

#Information

► « Avec les deepfakes, n’importe qui peut devenir un démon de la manipulation ». En avril 2018, une enfant de huit ans est violée puis tuée dans le village de Rasana, en Inde. La journaliste d’investigation Rana Ayyub, qui couvre l’affaire, est alors victime d’une intense campagne de cyber-harcèlement. Alors qu’elle boit un café avec un ami, elle reçoit un message contenant le lien d’un contenu pornographique. « Sur la vidéo, c’était mon visage, raconte-t-elle sur le Huffington Post. J’étais choquée mais j’étais sûre que ce n’était pas moi : j’ai les cheveux bouclés, pas raides. Puis j’ai commencé à vomir… » La vidéo visionnée ce jour-là par Rana Ayyub est ce que l’on nomme un deepfake : une fausse vidéo créée à l’aide de photos d’un visage que l’on transpose sur le corps de quelqu’un d’autre. Cette technologie, basée sur le deep learning (apprentissage profond), permet également d’imiter une voix pour lui faire tenir un discours qui n’a, en réalité, jamais été prononcé tel quel. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

#Cahier_de_Tendances

► « Le numérique » n’est pas un tuyau, un simple nouveau canal de diffusion, ou une vulgaire technologie, c’est une insurrection qui, en se passant des médiations, change notre rapport au monde et dessine une nouvelle civilisation. Sans doute fallait-il un écrivain pour le démontrer. Car c’est la thèse convaincante du romancier, musicologue et homme de théâtre italien Alessandro Baricco si bien exprimée dans son dernier livre « The Game » paru cet automne chez Gallimard. Meta media en fait faisons une synthèse pour ouvrir son nouveau Cahier de Tendances Méta-media, Automne-Hiver, « À la recherche des humanités numériques – Chroniques d’une insurrection » @metamedia.

13 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Agriculture

► Face au défi climatique, la formation des agriculteurs se renouvelle. En parallèle de la Conférence mondiale des parties (COP25) à Madrid, s’ouvre une COP régionale en Centre-Val de Loire, la première du genre en France, du 9 au 14 décembre. L’occasion de vanter les bonnes pratiques, de mettre en lumière les initiatives et de penser la transition des modèles existants. L’un des secteurs majeurs, sans surprise, c’est l’agriculture. Elle représentait 16,4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France en 2017. Loin derrière les transports (29 %). Si la conversion à l’agriculture biologique s’accroît, quel est le discours dans les centres de formation, quels enseignements sont dispensés aux apprentis agriculteurs ? « Les écoles parlent beaucoup d’agroécologie, et même d’agroforesterie, de permaculture, avance Baptiste Dupin, salarié depuis deux ans et syndiqué Jeune agriculteur. Mais heureusement, il n’y a pas que les écoles. Les chambres d’agriculture, les syndicats, les coopératives et leurs techniciens nous accompagnent aussi au changement. Même des agriculteurs plus anciens changent leurs pratiques. » @franceinfo. Légende image : Les incertitudes du climat compliquent le travail des agriculteurs et des éleveurs. Les formations abordent les solutions, aucune n’est un miracle. / © Loïc Venance/AFP.

#Ville

► « Mais, la ville est nue ! » Quel rapport entre les contes d’Andersen, l’IA et la « Smart City » ? Réponse dans cet article. A Copenhague j’ai fait la rencontre de Stephen Alstrup, CEO et co-fondateur de SupWiz. Pour clôturer notre échange (qui portait principalement sur l’utilisation de chatbots par des municipalités), Stephen me conta Les habits neufs de l’empereur de Hans Christian Andersen. Dans ce conte, l’écrivain danois met en scène un empereur qui se soucie tellement de sa garde-robe qu’il en vient à délaisser son royaume et ses sujets. Ayant eu vent de ce fait, deux escrocs se présentent à sa cours comme les plus grands tisserands de la région. Ils affirment être capables de concevoir une étoffe si belle, que seul les esprits les plus clairvoyants seront en mesure de la voir. Interloqué, l’empereur demande aux deux étrangers de créer une telle tenue. Quelques jours plus tard, les escrocs reviennent les mains vides mais remplis d’assurance : « voici l’étoffe, qu’en dites-vous ? ». L’empereur ne voit rien mais ne voulant passer pour un sot s’exclame que la parure est magnifique. Lire la suite de l’article sur le site @SmartWorld_AI.

► Les nouvelles Babylones, des villes idéales surtout pour les riches et les investisseurs Les dizaines de villes nouvelles qui apparaissent essentiellement dans les pays du Sud se veulent connectées, écologiques, récréatives. Mais elles promettent aussi un meilleur des mondes aux accents sécuritaires. « Nous sommes dans une période de construction frénétique : de nouveaux projets sont annoncés en permanence, presque exclusivement dans des pays en développement, explique Sarah Moser. Géographe à l’université McGill de Montréal, où elle anime le New Cities Lab (laboratoire des villes nouvelles). Ces villes sont dirigées comme des compagnies privées, avec un maire qui est en fait un PDG. Certaines sont même cotées en Bourse, comme King Abdullah Economic City ». La chercheuse prépare pour 2020 un atlas décrivant 100 de ces Babylones modernes, après avoir étudié quelque 150 projets. Lire l’article sur le site @lemondefr.

#Transport

► Peugeot PSA : la “gigafactory” de batteries électriques et ses 2500 emplois s’installeront-ils à Douvrin ? C’est un projet qui donne envie, une « gigafactory » qui « va créer 2500 emploi » selon les mots de Xavier Bertrand, le président (DVD) des Hauts-de-France qui en a fait l’annonce ce midi en séance plénière. Peugeot PSA souhaite construire une grande usine de fabication de batteries automobiles, dédiées aux véhicules électriques, et même si son choix ne s’est pas encore arrêté, la région Hauts-de-France fait partie des candidates, sur le site de Douvrin, près de Lens (Pas-de-Calais), qui existe déjà. « Notre région est en compétition avec Grand Est, avec le site de Trémery en Moselle et avec Bourgogne-Franche-Comté, avec le site de Sochaux » a encore indiqué le président de la région, entouré par le maire (PS) de Lens Sylvain Robert et le président (PS) du Pas-de-Calais Jean-Claude Leroy. @franceinfo. A lire aussi : Voiture électrique : PSA pourrait implanter son usine de batteries dans le Nord. @LesEchos.

#Economie

► Trois solutions pour passer à l’économie circulaire. Le « green deal », le grand plan d’action européen pour lutter contre le changement climatique a été récemment dévoilé. Reforestation, rénovation des bâtiments, stratégie de lutte contre la perte de la biodiversité… et développement de l’économie circulaire pour faire de l’Europe le territoire le plus avancé en la matière. Selon des sources de l’Union européenne, « la moitié » des réductions d’émissions de carbone attendues dans le cadre du « Green deal » sera engendrée par le nouveau plan d’action pour l’économie circulaire. On l’attend pour mars 2020. D’ici là, la France peut déjà compter sur plusieurs initiatives repérées au Circular Challenge de Citeo 2019 qui lui permettront peut-être de devenir le premier pays européen « zéro carbone » : développer de nouveaux matériaux biosourcés et recyclables, miser sur le réemploi des emballages des restaurants et commerces et mettre le paquet sur le recyclage. @LADN_EU.

#Gafa

► « Le désamour est croissant envers les GAFA, stars de l’Internet des années 2010 ». Un récent classement des entreprises où il fait bon vivre montre qu’aux Etats-Unis, Google, Apple, Amazon et surtout Facebook ne sont plus les entreprises préférées des salariés. Leur image s’est dégradée tandis que les choix se portent désormais sur des employeurs moins grand public, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde », dans sa chronique : « Les innombrables marcheurs, qui arpentent aujourd’hui le pavé à la recherche d’un transport ou simplement pour rallier leur bureau, ont le temps de méditer sur la qualité de leur vie au travail. A commencer d’ailleurs par la manière dont leur employeur gère les inconvénients actuels : télétravail, covoiturage, aide au déplacement… Des petits gestes qui trahissent l’attention portée au bien-être des salariés. En retour, ceux-ci ne se privent pas de juger leur entreprise, et de voter avec leurs pieds quand l’occasion de changer de maison se présente. » A lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr

#Habitat

► A Gérardmer, les chalets pour touristes poussent comme des champignons. Depuis 2015, Gérardmer voit fleurir les chalets destinés à accueillir les touristes. Les nouvelles lois d’urbanisme permettent une densification des constructions, au regret de certains riverains. Un collectif essaie de freiner cette évolution. Etat des lieux le 12 décembre. La situation est loin d’être aussi tendue que dans les stations de ski des Alpes, mais les Gérômois commencent à s’inquiéter en de début décembre 2019. Sur le coteau de la Rayée, Alain Grivel, qui habite Gérardmer depuis 1993, est attristé d’avoir vu construire, juste en face de chez lui, une quinzaine de chalets à des fins touristiques. « On a toujours connu ce terrain vierge, c’était le pré des vaches. Aujourd’hui, les vaches à lait, ce sont les touristes« , déplore Alain Grivel. Et forcément, cette concentration apporte son lot de contrariétés. En ligne de mire, les chalets de grande capacité, prévus pour 8, 10 ou 15 personnes. « Nous souffrons énormément des nuisances sonores, raconte Alain Grivel. En particulier les week-ends de printemps et d’automne, les chalets sont loués pour des fêtes, des enterrements de vie de garçon, des anniversaires. Et nous sommes parfois obligés d’appeler la police. » @franceinfo. Légende image : Le secteur de la Rayée, à proximité des pistes de ski, est particulièrement impacté par la construction de chalets de tourisme. / © Michaël Martin/ France 3 Lorraine

#Media

► Manque crucial de diversité dans les rédactions. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Un Australien sur quatre est issu de l’immigration et parle une autre langue que l’anglais chez lui. Pourtant, si vous regardez la télévision australienne, vous aurez tendance à croire que l’Australien est un « hipster blond » originaire de Sydney ou des alentours. Pour la vedette de télé australienne Waleed Aly « il est grand temps d’avoir plus de diversité dans nos rédactions ». Diversité culturelle, mais surtout diversité des formations et des domaines d’expertise des journalistes. Interview de Méta-média lors de la conférence News Xchange 2019 à Paris. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#MédiaSocial

► Twitter monte une équipe pour créer des médias sociaux décentralisés. Cela faisait des années que Twitter était sur la défensive vis-à-vis des applications tierces, qui permettent d’accéder au réseau social depuis d’autres plateformes que celles proposées par l’entreprise. Mais son PDG Jack Dorsey souhaite désormais développer un protocole ouvert et décentralisé, dont Twitter ne serait qu’un utilisateur parmi d’autres. Il va pour cela monter une équipe de cinq architectes, designers et ingénieurs open source qui travaillera soit sur un protocole existant, soit en développer un nouveau. Jack Dorsey a expliqué cette décision dans une série de messages qui détaillent les principales critiques qu’il porte aux réseaux sociaux actuels. @Le_Figaro

#Future_Days

► Des ponts entre les mondes académiques et économiques pour la ville de demain. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, plus de la moitié des occupants de la terre, vit dans des zones urbanisées », notent les organisateurs des FUTURE Days, un événement qui réunit nombre d’acteurs pour se pencher sur la ville de demain. Trait d’union entre le passé et le futur, la ville peut-elle être durable, humaine, socialement inclusive avec la technologie au service de notre qualité de vie ? Comment peut-elle se transformer pour répondre à de nouveaux besoins, immédiats ou à long terme : grands travaux, méga-événements, ville éphémère ? Des questions qu’ont posé les initiateurs de cette troisième édition des FUTURE Days, organisée à la Cité universitaire Descartes, à Marne la Vallée.  @villeintelmag.

12 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 12 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► La Terre se rapproche de « points de basculement » irréversibles. Les points de basculement, ou « tipping points » en anglais, sont aussi comparés à des « dominos climatiques », qui entraînent des répercussions en cascade. « Dès qu’un ou deux dominos climatiques sont renversés, ils poussent la Terre vers d’autres points de basculement », résume le professeur Will Steffen de la Australian National University à Canberra (Australie), co-auteur d’une note parue le 27 novembre dans la revue Nature et intitulée Climate tipping points : too risky to bet against. « Nous craignons qu’il devienne impossible d’empêcher cette rangée de dominos de tomber, poursuit-il dans un communiqué, ce qui pourrait menacer l’existence des civilisations humaines. » La perte de la forêt amazonienne, ou de la fonte du permafrost qui pourrait libérer du méthane, un gaz à effet de serre 30 fois plus « puissant » que le CO2. @usbeketrica. Légende image : Nordaustlandet, une île de Norvège située dans le Svalbard et couverte en majorité de glaciers. Photo : Shutterstock.

#Energie

► La ruée vers l’hydrogène. “Les plus pieux affirment qu’au commencement il y avait Dieu. Je leur réponds qu’au commencement, il y a avait de l’hydrogène.” D’un bon mot, le physicien américain Harlow Shapley laisse imaginer la place primordiale de l’hydrogène dans le fonctionnement de notre monde. Avec 92% des atomes, c’est tout simplement l’élément (H) le plus abondant de l’univers. Paradoxalement, cette ressource incontournable reste encore un territoire à explorer pour l’humanité. Aujourd’hui, il est utilisé principalement dans la production d’ammoniac ou le raffinage de produits pétroliers et de carburants. 74 millions de tonnes qui ne pèsent pas lourd face aux promesses futures. La combustion de la forme moléculaire de l’hydrogène H2 produit 3 fois plus d’énergie que l’essence à poids égal. Plus important encore : cette combustion ne produit que de l’eau ! En face des espoirs, les freins sont tout aussi importants. L’hydrogène est difficile à stocker et à transporter. 5% de l’hydrogène produit est réellement décarboné, la production s’appuyant encore aujourd’hui à 95% sur l’utilisation de ressources fossiles polluantes. Entre promesses et limites, nous avons imaginé trois scénarios pour le gaz miracle à l’horizon 2030. @WeAreLeonard.

► Alternative aux batteries dont le recyclage est loin d’être assuré, la pile à combustible, est l’une des solutions pour la transition énergétique. Cette technique, déjà utilisée pour les voitures et les vélos, le sera désormais pour les besoins industriels puisque qu’Hydrogène de France (HDF) vient d’annoncer la construction, dans la métropole bordelaise, de la première usine au monde de fabrication en série de piles à hydrogène de forte puissance. Cette usine qui va couter 15 millions d’Euros, sera capable de produire l’équivalent de 50 MW par an. @villeintelmag

#Ville

► Les Fabriques, le laboratoire qui veut concentrer l’intelligence urbaine. Pour le moment, l’écoquartier des Fabriques imaginé par Bouygues Immobilier et Linkcity ne compte que de vastes hangars hérités de la prospérité industrielle passée de Marseille. Mais dans trois ans, 8.000 habitants et des centaines d’entreprises et de commerces s’installeront sur ce territoire au nord de la ville. Après Smartseille, l’îlot démonstrateur d’Eiffage, inauguré il y a deux ans, ce programme est baptisé « Les Fabriques ». Il comprendra 250.000 mètres carrés de planchers, dont 170.000 pour 2.500 logements vue mer ou collines, des bureaux et des espaces de co-working (44.000 mètres carrés), des magasins de proximité (20.000 mètres carrés), mais aussi des écoles, des centres de formation, des résidences étudiantes, seniors et hôtelières, une médiathèque et une crèche. @LesEchos.

► Les applications citoyennes à l’assaut des villes. Un trou dans la chaussée ? Une terrasse qui gêne les passants ? Un tag ? Un lampadaire en panne ? Une décharge sauvage ? Une épave de deux-roues ? Autant de problèmes qui, s’ils ne sont pas traités rapidement, irritent les citoyens. D’où l’engouement des maires pour les applications mobiles de signalement que leur proposent les civic techs. Parmi ces dernières, on trouve des jeunes pousses qui ont joué un rôle pionnier sur ce marché avant de passer la main. « Quand on a lancé Jaidemaville en 2014 et proposé aux mairies de souscrire à notre service, on se heurtait parfois aux services techniques qui craignaient d’être débordés par les remontées. Et la lourdeur des appels d’offres, les délais de paiement n’arrangeaient pas les choses », se souvient Baptiste Yvenat, qui a mis son application en « sommeil commercial » pour se tourner avec plus de succès vers les applications de signalement facilitant la gestion immobilière. @LesEchos.

► Toronto : la smart city fait polémique. En 2001, l’organisme public Waterfront Toronto naît de la volonté conjointe des autorités de la métropole, de l’Etat de l’Ontario et du Canada de revitaliser une zone inondable de 100 hectares sur les bords du lac Ontario. Objectif : construire de nouveaux quartiers attractifs dans une métropole en pleine expansion. Durant presque vingt ans, l’organisme ne cesse, en partenariat avec les entreprises, de verdir la rive de l’Ontario et d’y construire de nouveaux logements, bureaux et commerces estampillés développement durable. Jusque-là rien que de très banal. Mais après avoir équipé ce territoire en fibre optique à haut débit, stimulé les débats participatifs en ligne pour coconstruire les décisions les concernant avec les habitants, associations et entreprises, Waterfront Toronto entend s’ouvrir davantage à l’innovation urbaine. Pour ce faire, l’organisme s’associe en 2017 avec Sidewalk Labs, qui fait dialoguer des spécialistes des nouvelles technologies, de l’urbanisme et de l’architecture. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

#Santé

► Désertification médicale en Ile-de-France : le cri d’alarme des médecins spécialistes. « La situation est médicalement préoccupante car nous avons perdu beaucoup de spécialistes mais elle est surtout alarmiste car la pyramide des âges de ces spécialistes ne cesse d’aller vers le haut. » Ce cri d’alarme est celui d’Alexandre Grenier le directeur de l’URPS (Union régionale des professionnels de santé) médecins libéraux d’Ile-de-France. Un sentiment partagé par le dermatologue Luc Sulimovic qui va prendre ce jeudi la tête de l’équipe de soins spécialisés en dermatologie-vénéréologie. Cette association permettra aux médecins généralistes, via une plate-forme, de trouver le dermatologue compétent dans un domaine précis, disponible et le plus près possible du lieu de résidence du patient. @le_Parisien

#MediaSocial

► Twitter veut dynamiter les réseaux sociaux. C’est une petite bombe qu’a lancée mercredi Jack Dorsey, le patron fondateur de Twitter. Dans une série de messages sur le site de microblogging, il décrit un nouveau projet, Bluesky, susceptible de changer fondamentalement la façon dont fonctionnent les réseaux sociaux. « Twitter finance une petite équipe indépendante de cinq architectes, ingénieurs et designers open source pour développer un standard ouvert et décentralisé pour les médias sociaux, écrit ‘@jack’. L’objectif est pour Twitter d’être à terme un client de ce standard. » En clair, l’entreprise ne veut plus dicter à elle seule les règles de fonctionnement de sa plate-forme. Demain, grâce à un cadre standardisé dont le code informatique sera public, n’importe qui pourrait créer sa propre version de Twitter. Ces multiples services seraient interopérables, y compris avec celui du groupe californien. @LesEchos.

#Journalisme

► L’intelligence artificielle peut-elle remplacer les journalistes ? L’intelligence artificielle fournit déjà une aide à la rédaction d’articles de type compte rendu de match ou résultats d’élections. Mais cela pourrait-il aller plus loin ? Il existe déjà des robots présentateurs de journaux en Chine et les récents exemples de « deepfake », ces vidéos où l’on fait dire à des personnes des paroles qu’elles n’ont pas prononcées, sans que la supercherie soit détectable à l’oeil nu, ont semé le trouble sur la toile. La machine apprend désormais à lire et à écrire. L’un des leaders mondiaux de solutions d’intelligence artificielle dédiées à la génération de langage naturel, Yseop, est franco-américain. Face aux craintes que tout cela suscite, l’entreprise se veut rassurante sur les limites de la machine qui jamais, selon elle, ne sera aussi créative que la plume de l’humain. @LesEchos.

#IA

► Inégalités, préjugés: des chercheurs appellent à réguler l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle « augmente les inégalités » dans le monde, et son déploiement devrait être soumis à une régulation stricte, notamment pour les technologies sensibles comme la reconnaissance faciale, d’après un rapport publié jeudi par des chercheurs. Le AI Now Institute de l’université de New York (NYU) met en avant les premières conséquences négatives des technologies dites d’intelligence artificielle, de plus en plus présentes dans la vie quotidienne. Des systèmes d’IA (collectes et analyses de données à grande échelle, automatisation des processus, apprentissage autonome des machines…) sont mis en place dans des secteurs comme la santé, l’éducation, le recrutement ou encore la justice « sans garde-fous ni structures de contrôles appropriés », estiment les chercheurs. @frenchWeb.

► Des chercheurs appellent à réguler l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle « augmente les inégalités » dans le monde, et son déploiement devrait être soumis à une régulation stricte, notamment pour les technologies sensibles comme la reconnaissance faciale, d’après un rapport publié jeudi par des chercheurs. Le AI Now Institute de l’université de New York (NYU) met en avant les premières conséquences négatives des technologies dites d’intelligence artificielle, de plus en plus présentes dans la vie quotidienne. Des systèmes d’IA (collectes et analyses de données à grande échelle, automatisation des processus, apprentissage autonome des machines…) sont mis en place dans des secteurs comme la santé, l’éducation, le recrutement ou encore la justice «sans garde-fous ni structures de contrôles appropriés», estiment les chercheurs. @journalmetro.

#28Minutes_Arte

► L’Europe plus verte ? (12/12/2019). La Commission européenne a présenté son « pacte vert » : l’Europe, fer de lance d’une mondialisation écologique ? Mercredi 11 décembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a détaillé les propositions de son « Pacte vert », une feuille de route climatique destinée à faire de l’Union européenne le premier continent à adopter l’objectif de neutralité carbone en 2050. Il prévoit de créer une « taxe carbone » aux frontières de l’Europe en 2021, afin d’éviter la concurrence déloyale. La Commission souhaite également revoir les objectifs que s’est fixés l’Union européenne en matière d’émissions de gaz à effet de serre. À l’horizon 2030, elles devraient être réduites non plus de 40%, mais de 50%, selon les prévisions du pacte. Mais nombre de pays européens et du reste du monde se montrent encore frileux voire critiques envers ces propositions. L’Europe peut-elle imposer ses normes au reste du monde ? On en débat dans « 28 Minutes ».

11 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 11 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Le plus grand pari de l’histoire de l’humanité. Nous sommes désormais convaincus qu’il faudra sauver le climat et la planète avec. C’est une avancée majeure. Sauf que nous ne nous donnons pas les moyens de cette ambition. Cette fois-ci, il n’y a aucun doute. Greta Thunberg est la personnalité de l’année 2019. Il est certes possible de débattre indéfiniment des vertus et des défauts de la jeune Suédoise. Mais elle incarne mieux que quiconque la prise de conscience écologique de l’Europe. Cette Europe qui accueille la 25e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, initialement prévue en Amérique du Sud, après avoir lancé des émissions massives de gaz à effet de serre depuis la révolution industrielle du XIXe siècle. @LesEchos. Légende image : En 1972, le rapport du Club de Rome commandé à des chercheurs du MIT pointait l’impact de l’activité économique sur le climat. Photo : Rodger Bosch / AFP.

#Agriculture

► Alors que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient d’annoncer que 36 produits phytosanitaires à base de glyphosate ne pourront plus être utilisés en France à compter de fin 2020, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Dijon (Côte-d’Or) expérimente depuis plusieurs années des systèmes agroécologiques pour s’en passer. Dans la ferme expérimentale de Dijon, les chercheurs de l’INRA ont planté des haies et des arbres, des bandes enherbées ou fleuries ont été semées pour étudier la régulation biologique. Une des innovations de ce projet est d’associer les professionnels au projet. C’est ce qu’on appelle la science collaborative. Le principal enjeu de cette expérimentation est d’aider des agriculteurs à sortir d’une impasse. En France, comme dans le monde, de plus en plus d’agriculteurs choisissent de ne plus labourer, ils sèment directement. Cette agriculture dite de conservation des sols favorise la richesse organique des sols. @franceinfo.

► L’algoculteur au service de la ville ? Au sujet de l’agriculture, les images d’Epinal dépeignent un monde de machines agricoles et de ruminants paisibles. Si les vastes champs de blé et de luzerne font partie de l’imaginaire collectif, nous sommes peu habitués à la culture des algues. Pas encore, faudrait-il préciser. Relativement anonyme et spécialisée, l’algoculture formule d’étonnantes promesses. Des secteurs aussi variés que l’alimentation, les cosmétiques, la médecine, ou la construction défrichent aujourd’hui une multitude d’applications. En ville, ces petits organismes aquatiques – et particulièrement les micro-algues – laissent imaginer des solutions de dépollution, de production de matériaux ou d’agriculture urbaine. Afin de percer leurs secrets, nous avons échangé avec Olivier Lépine, directeur général d’Algosource, et Antoine Simon, ingénieur de VINCI Construction Grands Projets et intrapreneur VINCI spécialisé dans la captation du CO2 à partir de biomasse algale. @WeAreLeonard.

#Ville

► Et si vous aidiez Ville Intelligente à aller plus loin ? Le concept de Smart City répond à un besoin : celui de repenser l’organisation des territoires urbains et ruraux afin qu’ils puissent répondre aux enjeux économiques, environnementaux et sociaux qui s’imposent et qui modifieront durablement notre société. Très motivés par cette notion de territoire en mouvement, technologique, humain, respectueux de l’environnement, nous avons créé en janvier 2017 le magazine « Ville Intelligente Mag », devenu en deux ans un des acteurs majeurs de la Smart City. @villeintelmag.

#Transport

► Les automobilistes du Tarn testent un guidage lumineux intelligent sur une route dangereuse. es usagers qui empruntent la RD 612 entre Castres et Albi connaissent bien le danger à l’approche du virage de Puech Auriol. Un long virage serré en haut d’une côte, particulièrement accidentogène les jours de pluie et la nuit. Le Conseil départemental a mis en place un dispositif lumineux permettant d’accompagner les conducteurs dans ce virage et améliorer la sécurité sur cette route dangereuse. Le principe : 1/ un radar en amont du virage détecte l’arrivée d’un véhicule, 2/ l’envoie des informations à un boîtier programmé, 3/ les plots disposés au sol s’allument et 4/ en fonction de la vitesse du véhicule le virage s’éclaire. @franceinfo.

#Habitat

► Le BTP, champion de la pollution ? D’après le ministère de la Transition écologique et solidaire, le secteur du bâtiment a généré 227,5 millions de tonnes de résidus polluants en 2014, ce qui représente 75 % des déchets produits en France. 45 % de la consommation énergétique et 27 % des émissions de CO2 dans notre pays lui ont été attribuées en 2018. Bref, le BTP est le champion toutes catégories de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre. Pour corriger le tir, le secteur tâche de tendre vers plus d’écoresponsabilité. Mais le défi est de taille. Outre les millions de bâtiments récents et anciens qui nécessitent une rénovation énergétique, il faut également innover dans la construction des logements neufs, mettre au point de nouveaux matériaux et rendre l’ensemble des chantiers moins polluants. progressivement vu le jour. @LADN_EU.

#Environnement

► Le naufrage du pétrolier Erika expliqué en infographie. 3D et animation. Le 12 décembre 1999, le pétrolier Erika sombrait au large de la Bretagne en se brisant en deux parties. Il s’en est suivi une marée noire qui a pollué les côtes françaises le long de l’Atlantique pendant plusieurs mois. Pourquoi, comment l’Erika a-t-il coulé ? Découvrez nos infographies. L’Erika quitte le port de Dunkerque le 9 décembre 1999 avec à son bord 31 000 tonnes de fioul lourd. Le fioul lourd est un produit résiduel du raffinage du pétrole, particulièrement visqueux à basse température. Ce carburant était destiné à être brûlé dans la centrale thermique de Livourne, en Italie. @franceinfo.

#Réseau_5G

► La 5G : un gâchis environnemental… qu’on déploie à vitesse grand V. La 5G nous promet l’accès à plus de numérique alors que les études appellent à stopper notre consommation de contenus virtuels qui s’avère très polluante. En parallèle, l’ONU dans son dernier rapport publié à l’occasion de la COP25 rappelle l’urgence à réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 7,6 % par an entre 2020 et 2030 pour éviter la catastrophe. A priori, ces deux projets de société ne font pas vraiment la paire. Des associations dont Agir pour l’Environnement et Priartem appelaient en octobre 2019 à un moratoire sur la 5G, estimant que la technologie fera « basculer la planète et la société dans un monde aux conséquences hors de contrôle ». Leur principal argument est sanitaire, ils craignent la nocivité des ondes électromagnétiques, mais l’impact environnemental de la 5G fait aussi partie de leurs inquiétudes. Opposer si brutalement 5G et protection de la planète n’est pourtant pas si évident. Car l’un des intérêts de la 5G est justement d’être moins énergivore que les précédentes générations de réseau mobile. A lire aussi : Elle inquiète, mais a-t-on raison de détester la 5G ? @LADN_EU.

► Vienne : les cagnottes numériques au secours des agriculteurs en difficulté. Le suicide est la deuxième cause de mortalité dans le monde agricole, une profession particulièrement touchée par ce problème, la surmortalité par suicide y est  de 20 à 30% supérieure aux autres professions. Il faut dire que les difficultés des agriculteurs sont de plus en plus grandes : baisse des prix du lait ou de la viande, hausse de celui des aliments, ou de l’essence et pour beaucoup « l’agribashing », ce sentiment de ne pas être aimés par la population. @franceinfo.

#Finlande

► Sanna Marin, Première Ministre finlandaise depuis le 11 décembre a déclaré après son investiture : « Nous voulons construire une société qui soit socialement, économiquement et écologiquement durable. Nous voulons renforcer l’égalité, l’éducation et les compétences. Nous voulons que la Finlande soit un pays où chaque enfant puisse devenir ce qu’il veut et où tout le monde puisse vivre et vieillir en toute sécurité et avec bonheur. Nous allons être actifs dans l’Union européenne et dans le monde ». A 34 ans, elle est la plus jeune dirigeante d’un gouvernement finlandais qui comprend 19 ministres dont 12 femmes.

#28Minutes_Arte

► À la rescousse des paysans (11/12/2019). Il vient à la rescousse des paysans désespérés. Patrick Bougeard a été agriculteur pendant presque trente ans. Dans les années 1980, alors à la tête d’une exploitation laitière dans le bassin rennais, il rencontre des difficultés financières qui le conduisent à faire une grève de la faim. Loin d’être le seul à lutter pour s’en sortir, il rejoint en 2006 Solidarité Paysans comme coordinateur régional, association dont il est devenu le président en 2013. Ce qu’il constate est alarmant : le niveau d’endettement est de plus en plus élevé et les problématiques psychosociales envahissent la vie quotidienne des agriculteurs. Patrick Bougeard vient témoigner dans « 28 Minutes ».

10 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 10 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

► Un million d’arbres : quand la ministre de l’environnement rend hommage à une association de Montpellier. C’est une reconnaissance qui vient saluer un engagement et une motivation sans failles : dans une courte vidéo, la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne a rendu hommage au travail de l’association montpelliéraine 1 million d’arbres. L’association, créée en 2017 et présidée par Jean-Paul Wabotaï, entend sensibiliser le grand public à la préservation de l’environnement contre le changement climatique. Son objectif : planter un million d’arbres en France d’ici 2020. @franceinfo. Légende image : Photo d’illustration / © IP3 Press / Maxppp.

#Climat

► Les villes peuvent-elles relever le défi climatique, La lutte contre le réchauffement climatique s’est imposée au sommet des urgences environnementales, mais les actes suivent encore trop peu les intentions. Et si les villes, davantage que les Etats ou les instances internationales, étaient idéalement placées pour relever le défi ? L’effort est urgent, impérieux. Qui s’en saisira ? Les institutions nationales et supranationales pèchent jusqu’ici par inertie. Les citoyens, colibris infatigables ou indifférents fatigués, n’ont qu’un pouvoir limité. En France, leurs « éco-gestes » ne peuvent contribuer qu’à 25 % environ des réductions d’émissions de gaz à effet de serre, selon l’étude « Faire sa part » du cabinet Carbone 4. Le reste devra venir des entreprises et des institutions… @WeAreLeonard

#Ecole

► Les écoles du Val-d’Oise passent au numérique. Développer l’usage du numérique. C’est l’objectif de l’opération lancée par le syndicat mixte Val-d’Oise Numérique avec la mise en place d’un espace numérique de travail à destination des élèves. Cette expérimentation, financée intégralement par Val-d’Oise Numérique et encadrée pédagogiquement par les services départementaux de l’académie de Versailles, a été lancée à la rentrée des vacances de la Toussaint. A ce jour, plus de 500 écoles de 75 communes peuvent utiliser la plate-forme. L’objectif premier est de préparer tous les élèves et les parents à l’usage d’un espace numérique de travail avant l’entrée au collège, où il est généralisé. A l’échelle départementale, ce projet vise à lutter contre la fracture numérique. @LesEchos.

#IA

► La Finlande veut former 1 % des Européens à l’intelligence artificielle. C’est un défi national qui va devenir un pari à l’échelle du continent : la Finlande a annoncé mardi à Bruxelles son intention de former gratuitement 1 % des citoyens européens aux bases de l’intelligence artificielle. L’objectif peut sembler ambitieux, mais il a déjà été atteint dans ce pays de 5,5 millions d’habitants, grâce à un cours en ligne intitulé « Elements of AI », lancé en mai 2018 par l’Université d’Helsinki. Disponible à l’origine en anglais et en finnois, ce programme rassemble toutes les bases nécessaires pour comprendre les enjeux de l’intelligence artificielle. @LesEchos.

#Ville

► Hô Chi Minh City : ville où la mobilité urbaine est préoccupante. Avec un parc de plus de 10 millions de scooters et autres motocyclettes, pour une population de 12 millions d’habitants, la capitale du Sud Vietnam, Hô Chi Minh City, ex-Saïgon, ne brille pas par la qualité de son air. Malgré les efforts des gestionnaires de cette mégapole, poumon économique du pays, avec notamment la construction d’un métro, il reste encore beaucoup à faire. « Depuis les années 1990, Hô Chi Minh-Ville connaît un fort développement économique avec une croissance annuelle moyenne de 9,5 % du PIB régional. Ce développement tant urbanistique et économique qu’industriel s’accompagne mécaniquement d’une dégradation de l’environnement qui préoccupe les autorités », explique le Consulat Général de France à Hô Chi Minh City.@villeintelmag.

#28Minutes_Arte

► Avec le cinéaste Suhaib Gasmelbari (10/12/2019). L’invité principal de cette émission internationale est le Soudanais Suhaib Gasmelbari dont le premier long métrage, « Talking About Trees », sort en salles. Il commente l’actualité : la rencontre entre le président russe et son homologue ukrainien à Paris, pour tenter de relancer le processus de paix en Ukraine, ainsi que la réforme des retraites, dont la mobilisation contre le projet ne faiblit pas.

09 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 9 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► De la Provence au monde entier : ITER ou l’énergie du futur. Créer l’énergie du futur et la mettre à la disposition de tous, tel est projet d’ITER implanté à Saint-Paul-lès-Durance. ITER signifie en anglais International Thermonuclear Experimental Reactor, en français le réacteur thermonucléaire expérimental international. ITER c’est aussi le chemin en latin. C’est même le plus grand projet scientifique international. Il rassemble 35 pays pour reproduire, sur terre, l’énergie qu’on trouve dans le soleil et les étoiles. Le but est de mettre de l’énergie à la disposition de tous. Les combustibles de la fusion sont disponibles dans l’eau de mer et dans la terre. On est loin des problématiques des énergies fossiles comme le pétrole ou l’uranium. ITER obtiendra des réactions de fusion à partir de deux isotopes de l’hydrogène, le deutérium (dans l’eau de mer) et le tritium (dans la terre). La réaction de fusion aura lieu dans cette chambre à vide. Les particules vont se transformer, à grande vitesse. Elles se rencontrent et s’agrègent pour former un atome plus lourd. @franceinfo.  Légende image : Le site d’ITER à Saint-Paul-lès-Durance. Photo de Drone faite Riche July / Platform.

#Ville

► Barcelone, une ville intelligente À Barcelone, en Espagne, même les lampadaires ont des oreilles électroniques. Si les clients des terrasses voisines sont trop bruyants, eh bien les lampadaires lancent l’alerte pour prévenir les gens qu’ils font trop de bruit. « L’été, nous vivons dans la rue et cette initiative est très positive pour les voisins », explique une riveraine. De quoi faire baisser la tension entre les gens. L’objectif est que les personnes sur les terrasses se rendent compte qu’elles sont trop bruyantes. Comme cela, la police n’a pas besoin d’intervenir. Souvent considérée comme la ville la plus intelligente d’Europe, Barcelone prouve que la technologie bien utilisée peut améliorer le quotidien. @franceinfo

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► En Chine, plus de limite pour la reconnaissance faciale. À retenir cette semaine : – La France se dote d’un comité d’éthique sur le numérique ; – Le côté obscur du recyclage des déchets électroniques ; – Jolie carte interactive du @nytimes sur la pollution des grandes villes ; – Amazon : aucune firme n’est jamais autant entrée dans la vie des gens et comme exemple : Baltimore ; – En Chine, il faut se faire prendre en photo pour pouvoir acheter un smartphone.

#Reconnaissance_Faciale

► Chine & Reconnaissance faciale – La Chine et les États-Unis franchissent une étape décisive en terme de reconnaissance faciale. Des scientifiques chinois au Xinjiangutilisent des échantillons de sang de Ouïghours détenus pour développer une technologie qui permettrait de recréer l’image d’un visage à partir de son ADN. Une nouvelle appli de reconnaissance faciale peer to peer a été créée par le bureau de police de Guangzhou. Les géants de la surveillance technologique chinoise proposent de nouveaux standards internationaux pour la reconnaissance faciale à l’ONU. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, le département de la Sécurité intérieure veut faire appliquer le scan de visage dans les aéroports aux citoyens américains, une procédure auparavant réservée aux ressortissants étrangers. @metamedia.

#Algorithmie

► « Intégrer l’éthique dans les algorithmes soulève des défis titanesques ». Deux chercheurs de Télécom Paris, David Bounie et Winston Maxwell, décrivent dans une tribune au « Monde » les solutions concrètes à apporter aux risques de discrimination que peuvent générer les algorithmes des plates-formes. Trois mois après le lancement de la carte de crédit Apple en août 2019 aux Etats-Unis, le cofondateur d’Apple Steve Wozniack accuse le service de discriminer les femmes en leur attribuant des lignes de crédits dix fois inférieures à celles des hommes ! La raison ? L’algorithme détermine automatiquement la ligne de crédit. Oui, d’accord, mais quelle est l’explication ? Steve Wozniack et sa femme attendent toujours la réponse… De plus en plus d’exemples dans la justice, la santé, l’éducation et la finance, montrent que les outils d’intelligence artificielle (IA) ne peuvent être déployés sans contrôle dans des systèmes de sécurité ou d’accès à des ressources essentielles au risque de généraliser des biais, potentiellement discriminatoires, difficiles à interpréter et pour lesquels aucune explication n’est fournie aux utilisateurs. Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr.

► 28 Minutes Les algorithmes décryptés. Algorithmes : elle nous ouvre les portes du futur. « Je veux être pour les autres jeunes filles ce rôle modèle féminin auquel je n’ai pas eu la chance d’être exposée durant mon parcours. » Et le parcours d’Aurélie Jean a de quoi inspirer : ENS Cachan, École des Mines, Université d’État de Pennsylvanie et le célèbre MIT. Classée parmi les 40 Françaises qui comptent en 2019, la docteure en science, entrepreneure et experte en biomécanique numérique souhaite promouvoir les sciences auprès de tous. Experte en codage, elle décrypte, tout en pédagogie, les algorithmes dans son ouvrage « De l’autre côté de la Machine ». Aurélie Jean est notre invitée.

#IA

► La vague de l’IA est-elle terminée ? Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. Depuis quelques mois sévit une petite musique récurrente et parfois redondante: l’IA n’existe pas (Luc Julia en février 2019), les startups de l’IA ne font pas d’IA (étude MMC Venture en mars 2019), l’IA cache un esclavagisme moderne de la labellisation des données (reportage de Cash Investigation en septembre 2019), l’IA ne fonctionne pas sans ceci ou cela (données et compétences), le projets d’IA n’aboutissent pas dans les entreprises, l’IA est une escroquerie et l’IA est surtout dangereuse, exemple en date, l’interdiction de la reconnaissance faciale dans certaines villes (à San Francisco en mai 2019 et à Portland en décembre 2019). On pourrait extrapoler tout cela en prévoyant que l’IA serait quasiment sur une pente glissante, avec largement de quoi entrer dans un troisième hiver de l’IA après ceux des années 1970 et des années 1990. Pour savoir si l’IA était toujours dans l’air du temps, j’ai fait un petit tour chez Google Trends. On peut y constater sur les termes clés du domaine que l’intérêt sur le sujet a bien grandi entre 2016 et 2018 et que l’on est arrivé depuis à un certain plateau. Lire la suite de l’article sur le site @frenchweb.

#Climat

► Ils sont les sentinelles du réchauffement climatique, les guides de haute-montagne vont voir leur métier totalement chamboulé dans les prochaines années. Pour le guide de haute-montagne Georges Unia, membre du Syndicat national des guides de montagne (SNGM), « on va devenir des passeurs. Il va falloir qu’on fasse comprendre qu’on est tous responsables et qu’on doit tous protéger cet univers ». @franceinfo

06 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 6 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Territoire

► Le Pont de Normandie à saute-moutons… Photo vue sur le site de France 3 Normandie (© CC / Flickr).

#Transport

► Automobile : la Californie, champ de bataille du « zéro émission ». C’est une étonnante querelle qui se joue autour de la voiture propre et dont la Californie constitue la toile de fond. Elle voit s’affronter le président Donald Trump et son administration alliés à un groupe de constructeurs – dont General Motors (GM), Fiat-Chrysler, Toyota, Nissan, Hyundai-Kia –, d’une part, et l’Etat de Californie associé à un quatuor d’industriels rivaux – Ford, BMW, Volkswagen, Honda –, d’autre part. Depuis les années 1970, en vertu d’une dérogation fédérale, la Californie dispose de son propre système d’incitation au développement des véhicules propres et de régulation des émissions de gaz polluants ou contribuant au réchauffement climatique.Ainsi la Californie a imposé à tout constructeur qui veut y être immatriculé de produire des véhicules électriques ou électrifiés. Ainsi, Fiat-Chrysler fabrique, uniquement dans le but d’être présent dans l’Etat, une Fiat 500 électrique absolument non rentable. Le Golden State a en outre ses propres taxes sur l’essence et des objectifs de réduction de consommation des véhicules plus sévères que ceux de l’EPA. @lemondefr.

#Agriculture

► A Asnières : j’peux pas, j’ai aquaponie. C’est pour le moins surprenant : depuis cet été, la ville des Hauts-de-Seine héberge en son cœur un élevage de truites, qui fonctionne en symbiose avec des cultures hydroponiques de fruits et d’herbes aromatiques. Tout en proposant en circuit ultracourt des produits frais, le site remplit également un rôle pédagogique. @libe.

#Réseau_5G

► Revue de liens : – Le point sur la 5G ; – Ces journalistes qui deviennent communicants : les allers-retours entre les deux professions se banalisent ; – La Tech face au défi climatique ; – Le réseau 5G de T-Mobile est déjà disponible aux États-Unis ; – La 5G pourrait augmenter les ventes de smartphones, selon un sondage de Deloitte ; – Comment 5G va changer tout ce que l’on sait sur l’informatique mobile ; – Les tendances UX Mobile pour 2020 ; – La 5G : une opportunité pour créer des expériences immersives ; – La 5G en France: vers un démarrage en juin 2020.

#IA

► L’intelligence artificielle est un vieux mythe. La plupart de ses technologies datent des années 50. Et environ tous les 20 ans on s’excite sur elle pendant quelques années et puis après on s’intéresse à autre chose. On appelle ça les « hivers de l’IA ». En ce moment on serait plutôt dans l’été donc, voyez vous. Mais certains se demandent si l’hiver n’est pas proche. Pourquoi ? Parce que malgré la puissance démesurée dont ils bénéficient désormais (merci l’empreinte carbone, au passage) et des volumes abondants de données (un peu sexistes et racistes toutefois), les robots sont toujours aussi cons qu’avant. C’est juste qu’ils réfléchissent plus vite. En résumé, ce n’est pas parce que l’intelligence artificielle a l’air intelligente qu’elle l’est. Lire l’article de Benoît Raphaël, co-fondateur de Trendsboard et du média robot Flint, sur le site @FranchWeb

► Intelligence artificielle : des téléphones qui lisent sur les lèvresDes chercheurs américains de Google et d’AliBaba en Chine ont mis des systèmes au point permettant au téléphone de lire sur les lèvres. Cela permettra de dicter quelques chose en silence. Il n’y aura même pas besoin de chuchoter puisqu’il va vous comprendre, en lisant sur les lèvres, grâce à la caméra en façade. @europe1.

#Citation

► « Le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l’ignorance, et la bonne volonté peut faire autant de dégâts que la méchanceté, si elle n’est pas éclairée », écrit Albert Camus, en 1947 dans son roman « La Peste ».

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 5 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Les énergies renouvelables ne dépendent (presque) pas des terres rares. Dans notre apathie collective face à la crise climatique, plus urgente que jamais, on ne pourra au moins pas blâmer les terres rares. Un rapport de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) paru en novembre conclut d’abord que ces terres rares ne sont pas si rares que ça et surtout que les énergies renouvelables ne les utilisent quasiment pas et sont donc peu vulnérables à d’éventuelles difficultés d’approvisionnement de ces matériaux. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

► Réutilisation de l’énergie, construction intelligente… La ville du futur devient plus économe. La ville du futur doit intégrer le fait que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, et que sa croissance ne doit donc pas anéantir ces ressources. Elle doit veiller à consommer le plus d’énergies renouvelables possible, voire à être positive en matière de production d’énergie. Dans le domaine des transports, de nombreuses initiatives voient le jour. Oui, la ville de demain peut-être économe ! @usinenouvelle.

#AlertePollution

► Les méthaniseurs, qui fabriquent du biogaz avec des déchets, sont-ils vraiment écologiques ? On hésite entre fumier et marécage. Sur la petite route qui longe le méthaniseur d’Etreville (Eure), installé au bord de l’autoroute A13, le vent charrie des effluves difficiles à définir. Plus expert, Philippe Cordier, un apiculteur voisin, tente un diagnostic : « Aujourd’hui, c’est plutôt égout. Ça ne sent pas trop la merde ! » Claude Gence, président de l’Association pour une méthanisation raisonnée en Roumois, ironise : « J’appelle ça le bol d’odeur Agri-Energie. C’est un vrai label, mais Hermès ne veut pas le racheter pour ses parfums. » A leurs côtés, Gérard Le Villain, un éleveur bovin, est plus concis : « C’est désagréable et fort. » Ce mauvais fumet n’est que la partie la plus flagrante des nuisances et pollutions provoquées par cette installation qui produit du gaz à partir de déchets agricoles et industriels. « Je suis pour la méthanisation quand c’est bien fait, mais là… » confie Gérard Le Villain. @franceinfo

#Ville_intelligente_en_cinq_épisode

► La ville du futur doit intégrer le fait que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, et que sa croissance ne doit donc pas anéantir ces ressources. Elle doit veiller à consommer le plus d’énergies renouvelables possible, voire à être positive en matière de production d’énergie. Dans le domaine des transports, de nombreuses initiatives voient le jour. La ville de demain peut-être économe. Le site d’Usine Nouvelle aborde cette problématique en cinq episodes :

Episode 1 : Des projets numériques pour rendre la ville intelligente et économe. Les projets numériques innovants contribuent à réduire les dépenses des collectivités territoriales, notamment par un suivi efficace des consommations énergétiques. L’évaluation des impacts n’est pas toujours précisément réalisée dans les collectivités porteuses de projets intelligents. Plusieurs études récemment menées ou en cours de réalisation visent à les mesurer dans leur globalité.

Episode 2 : Le label qui rend les bâtiments éco-responsables. L’analyse des expérimentations menées depuis 2016 sous le label E+C- pointe la difficulté à articuler performance énergétique et faible empreinte carbone. Retours d’expérience.

► Episode 3 : L’électricité en circuit court, un vrai courant alternatif. Produire de l’électricité renouvelable offre aux territoires une autonomie théorique. S’assurer qu’elle est consommée localement permet d’aller au bout de la logique. Les propriétaires de toitures photo-voltaïques consomment eux-mêmes une forte proportion de l’énergie produite, puis trouvent des voisins intéressés par le restant.

► Episode 4 : Les véhicules électriques se rechargent… aux lampadaires. Plutôt que de réaliser de nouveaux travaux de génie civil, intégrer des bornes de recharge aux lampadaires déjà connectés au réseau électrique est une option séduisante. Les villes denses sont en première ligne pour accueillir ce type d’installations. Gare surtout à s’interroger sur les besoins réels des usagers pour que le service soit utilisé.

► Episode 5 : Strasbourg, pionnière de la mobilité décarbonée. Précurseur en matière de mobilité durable, la capitale alsacienne continue à avancer dans la décarbonation.

#Ville

► Données, partenariat, compétences, le trio gagnant pour la Ville du futur. Cette année encore, La Gazette des communes, Le Moniteur, L’Usine Nouvelle et L’Usine Digitale se sont associés, avec le soutien de Birdz, pour interroger leurs lecteurs sur le sujet transversal de la ville du futur. Répondant aux mêmes questions, entreprises de construction, industriels et collectivités révèlent des visions différentes d’un projet qui les impacte tous. Au final, l’enquête montre trois choses, selon Jacques Priol, président de la société de conseil Civiteo et auteur notamment de « Le Big Data des territoires : les nouvelles stratégies de la donnée au service de l’intérêt général » : « d’abord, que la data est un sujet à part entière, au cœur des enjeux. Ensuite, que cet enjeu sera traité grâce à de nouvelles formes de partenariat public-privé. Enfin, qu’il est indispensable que les collectivités se dotent d’une vision stratégique et managériale du sujet ». @Lagazettefr

► Entretien avec Wilfrid Petrie, le directeur général adjoint d’Engie. Le groupe français œuvre aujourd’hui dans des champs très divers pour bâtir la ville de demain : mobilité, gestion intelligente de l’énergie, construction de jumeaux numériques sur-mesure, ces logiciels intégrant l’ensemble des données d’un territoire pour pouvoir projeter des scénarios, mais aussi sur le marché de la safe city, déclinaison sécuritaire de la smart city. Lire l’article « La ville du futur évolue vers la green city, la safe city, mais aussi l’attractive city », estime Wilfrid Petrie, directeur général adjoint d’Engie.  @usinenouvelle & @Lagazettefr.

► Résiliente, économe, connectée, accessible, citoyenne et sûre : la ville du futur est une ville durable Innovations « à visage humain ». Elles sont le futur de l’humanité. En 2050, c’est-à-dire demain, 70% de la population vivra dans des zones urbaines, contre environ 50% aujourd’hui. Un bouleversement démographique majeur, alors même que la planète est confrontée à un défi climatique vital. Aux centaines de millions de femmes et d’hommes qui viendront peupler les cités de demain, il faudra proposer des innovations « à visage humain », pour que ces gigantesques espaces collectifs incarnent l’espoir – et non la démesure. Déjà, acteurs publics et privés œuvrent pour bâtir des cités résilientes, inclusives, économes, sûres. C’est l’objet de ce nouveau numéro de la Ville du futur, réalisé par les journalistes de quatre grandes rédactions, « La Gazette des communes », « Le Moniteur », « L’Usine Nouvelle » et « L’Usine Digitale » que de vous présenter les ambitions et les réalisations que portent entreprises et collectivités. Pour la deuxième année consécutive, nous avons mené une enquête exclusive auprès de 600 d’entre elles.  Lire la suite de l’article sur le site @LUsineDigitale.

► Pourquoi le projet de « smart city » de Google à Toronto déchaîne les passions. Sur l’échiquier, moult forces en présence se sont positionnées ces deux dernières années : une ville qui se veut pionnière en matière de ville intelligente, un acteur privé qui a revu ses prétentions à la baisse après avoir proposé un projet dépassant largement la commande initiale, quelque 1 500 pages à l’appui, et une opinion publique qui a vu émerger en son sein une très forte opposition au projet. Craintes sur la privatisation de l’espace public, sur l’omniprésence des capteurs de données dans la ville, et sur l’utilisation qui en serait générée… Au fil des mois, le « projet Google » a fait sa mue, pour tenter de coller aux attentes de ce qui constituerait une gouvernance inédite : Sidewalk Labs avait par exemple proposé la création d’un « Civic Data Trust », un tiers de confiance indépendant et responsable des données produites, ce qui n’a pas finalement pas été retenu dans le nouveau projet auquel Waterfront Toronto a donné son aval. Lire la suite de l’article sur le site @usinenouvelle.

#Exposition

► « Contrôle Z » : quand les artistes photographes s’interrogent sur nos libertés face aux réseaux numériques. Contrôle Z, c’est le nom de cette exposition visible dans l’ancienne prison de Guingamp. Dans les photographies présentes, la même interrogation : comment nos libertés individuelles sont surveillées par les outils de contrôle numérique qui nous entourent aujourd’hui et s’immiscent dans nos vies sans en avoir l’air. Des millions d’attitudes, chaque instant scruté, analysé par des algorythmes à la vitesse de la lumière ! « Jérôme Sother, commissaire de l’exposition explique : Je me suis intéressé à tous les artistes qui utilisent les images d’internet puis particulièrement à ceux qui y oppose une résistance et qui se questionnent sur la manière dont sont produites ces images et à quoi elles servent. » Le pionnier dans le domaine est l’américain Jeff Guess. En 1993, il s’offre sa photo de mariage grâce à une image d’un radar de police lors d’une infraction pour excès de vitesse. @franceinfo.

04 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Habitat

► Et si demain on habitait sur la mer ? Une réalité dans les pays nordique, « la maison qui flotte » peut l’être en France. Ainsi à Gruissan, dans l’Aude, il sera même possible, dès février, de passer la nuit dans de petits appartements flottants, amarrés au port de plaisance par des cordages. En 2021, une trentaine de ces logements sur l’eau, « avec tout le confort d’une maison », seront installés dans le port. @20minutes. Légende imageDes lofts sur l’eau, dans le port de Gruissan, dans l’Aude. Photo : Jean-Michel Deguine / Alliance Plaisance.

#RER_à_50_ans

► Le R.E.R a 50 ans. Une série documentaire difusée sur le site @franceculture. Le 12 décembre 1969, le dernier train à vapeur quitte la gare de la Bastille en direction de Boissy-Saint-Léger. Quelques heures plus tard, il est remplacé par le premier RER A depuis la toute nouvelle gare de la Nation, inaugurée en grande pompe. Il y a cinquante ans, la région parisienne entrait dans la modernité et les trains du RER parcourent quotidiennement l’Ile de France, transportant 2,7 millions de voyageurs par jour. Episode 1 : Du train de banlieue au Réseau Express Régional. KNUT, PRUT, GOTA, PAPY, ou l’épopée du RER.

► Episode 2 : Des stations comme des villes souterraines. Déambulation sonore dans les dédales du RER façon seventies où l’on retrouvera les igloos et la voute céleste d’Auber, les confessionnaux de Nation et le Midnight Express de la Défense. « A la gare de La Défense, on a là plusieurs éléments du capitalisme contemporain : le centre commercial, les réseaux de transports, le quartier de gratte-ciel et le tout fonctionnant ensemble de manière circulaire », explique Maryne Buffat, sociologue, co-auteurs « Les passagers du RER ».

► Episode 3 : RER A, des guingettes aux villes nouvelles. Depuis le château de la belle au Bois Dormant à Marne-la-Vallée jusqu’aux terrasses du château de St Germain-en-Laye, une traversée est-ouest à bord du RER A, comme une réminiscence des trains de loisirs du XIXe siècle… « L’idée, avec la création du RER A, c’était d’essayer de décharger un maximum le trafic à Saint-Lazare, c’était aussi de desservir les nouveaux quartiers, comme le quartier de la Défense. Puis ensuite, le RER du côté ouest a été conçu pour desservir les villes nouvelles. Mais c’était surtout pour mettre au point un réseau de transport qui corresponde à l’évolution de la région parisienne qui était en train de gonfler, d’éclater ! », explique la journaliste Fabienne Waks.

► Episode 4 : RER B, voyage social. Parcours Nord-Sud sur le RER B, depuis la Plaine-Saint-Denis aux rives bucoliques de l’Yvette. « C’est une ligne qui matérialise les inégalités sociales en Île-de-France. Selon qu’on la prend vers le nord ou vers le sud, on a deux histoires complètement différentes de Paris », explique Frédéric Gilli, économiste spécialiste des questions urbaines, professeur associé à l Ecole Urbaine de Sciences Po, co-fondateur de la revue Metropolitiques.

#Transport

► Le réservoir, clé du prix de revient de la voiture à hydrogène. Depuis une vingtaine d’années, la rengaine est la même : la pile à combustible est mûre ; grâce à elle, la voiture à émission nulle s’affranchira des limitations de la batterie. Sauf que Monsieur Tout-le-Monde ne voit rien venir. Tout au plus peut-il goûter au silence de marche de la voiture à hydrogène en hélant l’une des Toyota Mirai ou Hyundai ix35 qu’exploite la société de taxis Hype, en plein Paris. Comme toujours, c’est au niveau du prix de revient que cela coince. La technologie de la pile à combustible est effectivement parvenue à maturité mais, selon les estimations du Ministère de la Transition écologique et solidaire, elle coûtera encore trois à cinq fois plus cher que le moteur à essence, lorsqu’elle sera fabriquée en grande série, à l’horizon 2030. Son prix est grevé d’une part par les particules de platine (qui accélèrent la réaction chimique entre le dihydrogène du réservoir injecté à l’anode de la pile, et l’oxygène de l’air concentré autour de la cathode) ; d’autre part, par le coût du réservoir de dihydrogène, dont la fabrication est encore très chronophage. @Challenges.

► Comment l’automobile creuse les inégalités entre villes et campagnes. Le pouvoir d’achat des Français baisse inexorablement, dit-on, et l’automobile est en partie à blâmer. Mais autant les Français attendent de l’État qu’il intervienne pour compenser l’impact de la hausse du prix des carburants, autant ils réclament qu’il prenne des mesures pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Comme taxer davantage le carburant, par exemple ? Ceux de nos concitoyens qui peuvent se passer de leur voiture ne verraient pas d’un mauvais œil cette mesure somme toute logique ; les autres s’y opposent résolument et le font savoir bruyamment. @Challenges.

#Energie

► Forbach : les travaux du parc photovoltaïque ont commencé sur le terril Wendel. Personne ne savait quoi en faire, ou presque. La reconversion d’un terril, composé majoritairement de déchets issus de l’ancienne exploitation du charbon, est une opération délicate, et complexe. Le terril Wendel, situé entre Forbach et Petite-Roselle en Moselle, n’échappe à la règle. Propriétaire de 800 hectares de friches charbonnières, l’Etablissement Public Foncier de Lorraine (EPFL), qui gère les anciens sites industriels lorrains pour leur trouver de nouveaux usages, a au moins réglé le problème de ce terril, qui occupe 24 hectares. @franceinfo.

#AlertePollution

► Les méthaniseurs, qui fabriquent du biogaz avec des déchets, sont-ils vraiment écologiques ? On hésite entre fumier et marécage. Sur la petite route qui longe le méthaniseur d’Etreville (Eure), installé au bord de l’autoroute A13, le vent charrie des effluves difficiles à définir. Plus expert, Philippe Cordier, un apiculteur voisin, tente un diagnostic : « Aujourd’hui, c’est plutôt égout. Ça ne sent pas trop la merde ! « Claude Gence, président de l’Association pour une méthanisation raisonnée en Roumois, ironise : « J’appelle ça le bol d’odeur Agri-Energie. C’est un vrai label, mais Hermès ne veut pas le racheter pour ses parfums. » A leurs côtés, Gérard Le Villain, un éleveur bovin, est plus concis : « C’est désagréable et fort. » Ce mauvais fumet n’est que la partie la plus flagrante des nuisances et pollutions provoquées par cette installation qui produit du gaz à partir de déchets agricoles et industriels. « Je suis pour la méthanisation quand c’est bien fait, mais là… » confie Gérard Le Villain. @franceinfo

#Quartier

► Nextdoor, une plateforme pour s’entraider entre voisins. Réseau social de quartier, pour la mise en relations entre voisins, la plateforme « Nextdoor », s’affiche comme un moyen efficace pour redonner du sens à la vie locale en favorisant l’entraide entre voisins. Dans le cadre du mouvement social qui va toucher la France, le jeudi 5 décembre, la plateforme qui voit remonter bon nombre de questions, propose à ses membres de vivre au mieux ce mouvement qui devrait bousculer le quotidien des français, qu’ils participent ou pas. Le mouvement de grève nationale contre la réforme des retraites, annoncé depuis plusieurs jours, devrait connaitre une forte mobilisation et bousculer le quotidien de nombreux français pour la journée, voire les jours suivants. La plateforme américano-française « Nextdoor », qui voit remonter des questionnements au sujet des difficultés que pourraient rencontrer ses membres, saisit l’opportunité pour faire connaitre sa plateforme d’entraide. À cette occasion elle propose des conseils qui aideront ceux qui sont isolés, mais pas seulement, à trouver des solutions pour vivre au mieux ce mouvement social. @villeintelmag.

#Plateforme

► Les cofondateurs de Google lâchent les rênes de l’entreprise. Après avoir créé le moteur de recherche le plus puissant au monde il y a vingt-et-un ans et l’avoir transformé en la troisième plus grosse capitalisation boursière, le duo emblématique ayant fondé Google lâche les rênes du géant du numérique. Larry Page quitte le poste de directeur général et Sergey Brin, celui de président d’Alphabet, la maison-mère de l’entreprise de Mountain View. Les deux hommes n’ont que 46 ans tous les deux. La création en 2015 de ce holding avait déjà acté leur retrait de la gestion quotidienne de Google. Mais leur départ marque définitivement la fin d’une ère, après celui d’un autre représentant de la vieille garde, Eric Schmidt, il y a deux ans. Les deux dirigeants sont remplacés par Sundar Pichai, 47 ans, un ingénieur recruté par Google il y a quinze ans et nommé à sa tête en 2015. A lire aussi : Android, YouTube… : l’ascension de Google en 5 dates clés. @LesEchos.

03 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► A Art Basel de Miami, soixante voitures sculptées dans le sable pour alerter sur les changements climatiques. Sous le soleil et les chaudes températures de Miami Beach, plus de 60 sculptures de sable en forme de voiture ont été installées pour la foire annuelle de l’Art Basel, dans le but d’interpeller touristes et badauds sur la réalité du changement climatique. Ces voitures de sable, qui donnent l’impression qu’un parking a été installé sur cette longue plage de Floride, sont l’oeuvre du sculpteur argentin de 46 ans Leandro Erlich, à l’origine de cette installation qu’il a baptisée « Order of Importanc ». @franceinfo. Légende image : Soixante sculptures de sable en forme de voiture installées pour la foire annuelle de l’Art Basel dans le but d’interpeller touristes et badauds sur la réalité du changement climatique, décembre 2019 (Photo : Eva Marie Uzcategui / AFP).

#Transport

► « C’était devenu apocalyptique » : à Meudon, le maire a débarrassé une rue des embouteillages provoqués par l’application Waze. « On est quand même revenus à une situation vivable », lance Denis Larghero, le maire UDI de Meudon (Hauts-de-Seine), mercredi 20 novembre. L’édile contemple le panneau « sens interdit sauf riverains », installé en novembre 2018 dans la rue de la Belgique pour juguler un trafic routier synonyme d’angoisse pour les habitants du quartier. « On était devenus le trajet préféré de [l’application de navigation GPS] Waze pour arroser tout le sud-ouest de Paris » », témoigne Béatrice, une habitante de la rue, qui a contacté franceinfo via l’opération #MonMaire. « C’était un concert de klaxons, des gens qui ne vous laissaient pas traverser et qui manquaient de vous renverser en roulant à toute vitesse. » @franceinfo.

#LiFi

► Accéder à Internet dans les zones sans 4G grâce à la lumière. Comment avoir accès à internet dans des zones sans 4G ? Grâce à la lumière. Une startup africaine veut déployer Internet grâce à des lampes LED. Pour désenclaver des villages, un jeune informaticien ivoirien veut développer la technologie LiFi. C’est comme le wifi, mais au lieu de transporter les données avec des ondes, on utilise les rayons de la lumière. Vous éclairez une pièce avec des lampes LED, qui sont allumées et éteintes plusieurs milliers de fois par seconde et ça remplace les ondes. Le LiFi peut être jusqu’a 100 fois plus rapide que le WiFi et a aussi l’avantage d’être plus écologique. La startup LiFi Led a été créée par Ange Balma, ingénieur informaticien. Il explique que rien qu’en Côte d’Ivoire, plus de 8.000 villages n’ont pas accès à l’électricité. Il a expérimentée son système dans trois villages d’abord à Madagascar. Puis en Côte d’ivoire, à Drongouiné, une ville de 5.000 habitants. @RTLFrance. A lire aussi : Du LiFi contre la pénurie d’électricité en Afrique @LTafrique.

► Côte d’Ivoire – Lifi-Led : de l’éclairage intelligent pour l’Afrique. Mon rêve est de permettre à l’Afrique de rattraper son retard d’antan sur les nations développées en comptant sur des technologies révolutionnaires telles que le Lifi. Un continent intelligent où les villes entre elles sont connectées grâce au réseau d’éclairage. Un continent où la lumière apporte effectivement de l’espoir, celui d’un développement durable et inclusif. Un continent où le progrès ne nous mènera pas nécessairement à commettre les mêmes erreurs que les nations développées, celles de la pollution radio-magnétique, de la pollution lumineuse, toutes ces choses qui, aujourd’hui, nous font craindre le réchauffement climatique. Dans un contexte où le développement durable et l’économie verte deviennent un défi pour chaque nation, mon rêve est de mettre en place le réseau d’éclairage et de communication sans fil le plus écologique et le plus dense jamais connu. Lire la suite de l’article sur le site @LePoint. A regarder : Internet grâce à la lumière ? Un Ivoirien l’a expérimenté en Côte d’Ivoire. Les Observateurs France 24 sur le site @YouTube

#AvantAprès

► Dans le Var, l’urbanisation galopante aggrave les dégâts causés par les inondations. Deux vagues d’inondations en une dizaine de jours. Le Var, dans le sud-est de la France, doit faire face à des catastrophes naturelles à répétition depuis fin novembre. Et les conséquences sont dramatiques : douze personnes ont perdu la vie et de nombreuses maisons ont été ravagées. Face à ces dégâts considérables, certains pointent du doigt une cause principale : l’urbanisation sans borne et la bétonisation du département, le long de la côte et des cours d’eau. Il faut dire qu’en soixante ans, la population du département a plus que doublé, passant de 413 000 habitants en 1954 à plus d’un milllion en 2016. @franceinfo.

#Jounalisme

► Longuement débattu, voire très contesté, au sein même de la profession, on verra naître le 2 décembre à Paris le « Conseil de déontologie journalistique et de médiation » (CDJM) qui vise à répondre à la défiance du public envers les médias. Fondé par des représentants de la presse française, journalistes et citoyens, il s’agit d’un organe professionnel d’autorégulation, indépendant de l’Etat, qui servira d’instance de médiation et d’arbitrage entre les médias, les rédactions et leurs publics. @metamedia.

#Ecrans

► Nous sommes accros à nos écrans, mais avons-nous vraiment envie de nous sevrer ? Dès le réveil et jusqu’au coucher, il est là, tout près de nous. Dans notre sac, dans notre poche, dans notre main, sous vos yeux… C’est certain : notre smartphone n’est plus un objet tout à fait comme les autres. Le premier iPhone a 12 ans, et en une décennie on sent bien qu’on est devenu totalement accros, quasi dépendants. Mais cette habitude nouvelle ne s’est pas forgée par hasard. Elle est la mise en application d’une science née dans les années 90 aux États-Unis. La « captologie » voulait étudier et mesurer l’impact que les technologies numériques pouvaient avoir sur les humains. Des recherches qui ont été utilisées pour que nos machines manipulent nos comportements et influencent notre façon d’agir et de penser. Aujourd’hui, quelques voix s’élèvent pour dénoncer ces pratiques et proposent des solutions pour leur échapper. Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU