06 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 5 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Les énergies renouvelables ne dépendent (presque) pas des terres rares. Dans notre apathie collective face à la crise climatique, plus urgente que jamais, on ne pourra au moins pas blâmer les terres rares. Un rapport de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) paru en novembre conclut d’abord que ces terres rares ne sont pas si rares que ça et surtout que les énergies renouvelables ne les utilisent quasiment pas et sont donc peu vulnérables à d’éventuelles difficultés d’approvisionnement de ces matériaux. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

► Réutilisation de l’énergie, construction intelligente… La ville du futur devient plus économe. La ville du futur doit intégrer le fait que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, et que sa croissance ne doit donc pas anéantir ces ressources. Elle doit veiller à consommer le plus d’énergies renouvelables possible, voire à être positive en matière de production d’énergie. Dans le domaine des transports, de nombreuses initiatives voient le jour. Oui, la ville de demain peut-être économe ! @usinenouvelle.

#AlertePollution

► Les méthaniseurs, qui fabriquent du biogaz avec des déchets, sont-ils vraiment écologiques ? On hésite entre fumier et marécage. Sur la petite route qui longe le méthaniseur d’Etreville (Eure), installé au bord de l’autoroute A13, le vent charrie des effluves difficiles à définir. Plus expert, Philippe Cordier, un apiculteur voisin, tente un diagnostic : « Aujourd’hui, c’est plutôt égout. Ça ne sent pas trop la merde ! » Claude Gence, président de l’Association pour une méthanisation raisonnée en Roumois, ironise : « J’appelle ça le bol d’odeur Agri-Energie. C’est un vrai label, mais Hermès ne veut pas le racheter pour ses parfums. » A leurs côtés, Gérard Le Villain, un éleveur bovin, est plus concis : « C’est désagréable et fort. » Ce mauvais fumet n’est que la partie la plus flagrante des nuisances et pollutions provoquées par cette installation qui produit du gaz à partir de déchets agricoles et industriels. « Je suis pour la méthanisation quand c’est bien fait, mais là… » confie Gérard Le Villain. @franceinfo

#Ville_intelligente_en_cinq_épisode

► La ville du futur doit intégrer le fait que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, et que sa croissance ne doit donc pas anéantir ces ressources. Elle doit veiller à consommer le plus d’énergies renouvelables possible, voire à être positive en matière de production d’énergie. Dans le domaine des transports, de nombreuses initiatives voient le jour. La ville de demain peut-être économe. Le site d’Usine Nouvelle aborde cette problématique en cinq episodes :

Episode 1 : Des projets numériques pour rendre la ville intelligente et économe. Les projets numériques innovants contribuent à réduire les dépenses des collectivités territoriales, notamment par un suivi efficace des consommations énergétiques. L’évaluation des impacts n’est pas toujours précisément réalisée dans les collectivités porteuses de projets intelligents. Plusieurs études récemment menées ou en cours de réalisation visent à les mesurer dans leur globalité.

Episode 2 : Le label qui rend les bâtiments éco-responsables. L’analyse des expérimentations menées depuis 2016 sous le label E+C- pointe la difficulté à articuler performance énergétique et faible empreinte carbone. Retours d’expérience.

► Episode 3 : L’électricité en circuit court, un vrai courant alternatif. Produire de l’électricité renouvelable offre aux territoires une autonomie théorique. S’assurer qu’elle est consommée localement permet d’aller au bout de la logique. Les propriétaires de toitures photo-voltaïques consomment eux-mêmes une forte proportion de l’énergie produite, puis trouvent des voisins intéressés par le restant.

► Episode 4 : Les véhicules électriques se rechargent… aux lampadaires. Plutôt que de réaliser de nouveaux travaux de génie civil, intégrer des bornes de recharge aux lampadaires déjà connectés au réseau électrique est une option séduisante. Les villes denses sont en première ligne pour accueillir ce type d’installations. Gare surtout à s’interroger sur les besoins réels des usagers pour que le service soit utilisé.

► Episode 5 : Strasbourg, pionnière de la mobilité décarbonée. Précurseur en matière de mobilité durable, la capitale alsacienne continue à avancer dans la décarbonation.

#Ville

► Données, partenariat, compétences, le trio gagnant pour la Ville du futur. Cette année encore, La Gazette des communes, Le Moniteur, L’Usine Nouvelle et L’Usine Digitale se sont associés, avec le soutien de Birdz, pour interroger leurs lecteurs sur le sujet transversal de la ville du futur. Répondant aux mêmes questions, entreprises de construction, industriels et collectivités révèlent des visions différentes d’un projet qui les impacte tous. Au final, l’enquête montre trois choses, selon Jacques Priol, président de la société de conseil Civiteo et auteur notamment de « Le Big Data des territoires : les nouvelles stratégies de la donnée au service de l’intérêt général » : « d’abord, que la data est un sujet à part entière, au cœur des enjeux. Ensuite, que cet enjeu sera traité grâce à de nouvelles formes de partenariat public-privé. Enfin, qu’il est indispensable que les collectivités se dotent d’une vision stratégique et managériale du sujet ». @Lagazettefr

► Entretien avec Wilfrid Petrie, le directeur général adjoint d’Engie. Le groupe français œuvre aujourd’hui dans des champs très divers pour bâtir la ville de demain : mobilité, gestion intelligente de l’énergie, construction de jumeaux numériques sur-mesure, ces logiciels intégrant l’ensemble des données d’un territoire pour pouvoir projeter des scénarios, mais aussi sur le marché de la safe city, déclinaison sécuritaire de la smart city. Lire l’article « La ville du futur évolue vers la green city, la safe city, mais aussi l’attractive city », estime Wilfrid Petrie, directeur général adjoint d’Engie.  @usinenouvelle & @Lagazettefr.

► Résiliente, économe, connectée, accessible, citoyenne et sûre : la ville du futur est une ville durable Innovations « à visage humain ». Elles sont le futur de l’humanité. En 2050, c’est-à-dire demain, 70% de la population vivra dans des zones urbaines, contre environ 50% aujourd’hui. Un bouleversement démographique majeur, alors même que la planète est confrontée à un défi climatique vital. Aux centaines de millions de femmes et d’hommes qui viendront peupler les cités de demain, il faudra proposer des innovations « à visage humain », pour que ces gigantesques espaces collectifs incarnent l’espoir – et non la démesure. Déjà, acteurs publics et privés œuvrent pour bâtir des cités résilientes, inclusives, économes, sûres. C’est l’objet de ce nouveau numéro de la Ville du futur, réalisé par les journalistes de quatre grandes rédactions, « La Gazette des communes », « Le Moniteur », « L’Usine Nouvelle » et « L’Usine Digitale » que de vous présenter les ambitions et les réalisations que portent entreprises et collectivités. Pour la deuxième année consécutive, nous avons mené une enquête exclusive auprès de 600 d’entre elles.  Lire la suite de l’article sur le site @LUsineDigitale.

► Pourquoi le projet de « smart city » de Google à Toronto déchaîne les passions. Sur l’échiquier, moult forces en présence se sont positionnées ces deux dernières années : une ville qui se veut pionnière en matière de ville intelligente, un acteur privé qui a revu ses prétentions à la baisse après avoir proposé un projet dépassant largement la commande initiale, quelque 1 500 pages à l’appui, et une opinion publique qui a vu émerger en son sein une très forte opposition au projet. Craintes sur la privatisation de l’espace public, sur l’omniprésence des capteurs de données dans la ville, et sur l’utilisation qui en serait générée… Au fil des mois, le « projet Google » a fait sa mue, pour tenter de coller aux attentes de ce qui constituerait une gouvernance inédite : Sidewalk Labs avait par exemple proposé la création d’un « Civic Data Trust », un tiers de confiance indépendant et responsable des données produites, ce qui n’a pas finalement pas été retenu dans le nouveau projet auquel Waterfront Toronto a donné son aval. Lire la suite de l’article sur le site @usinenouvelle.

#Exposition

► « Contrôle Z » : quand les artistes photographes s’interrogent sur nos libertés face aux réseaux numériques. Contrôle Z, c’est le nom de cette exposition visible dans l’ancienne prison de Guingamp. Dans les photographies présentes, la même interrogation : comment nos libertés individuelles sont surveillées par les outils de contrôle numérique qui nous entourent aujourd’hui et s’immiscent dans nos vies sans en avoir l’air. Des millions d’attitudes, chaque instant scruté, analysé par des algorythmes à la vitesse de la lumière ! « Jérôme Sother, commissaire de l’exposition explique : Je me suis intéressé à tous les artistes qui utilisent les images d’internet puis particulièrement à ceux qui y oppose une résistance et qui se questionnent sur la manière dont sont produites ces images et à quoi elles servent. » Le pionnier dans le domaine est l’américain Jeff Guess. En 1993, il s’offre sa photo de mariage grâce à une image d’un radar de police lors d’une infraction pour excès de vitesse. @franceinfo.