04 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Habitat

► Et si demain on habitait sur la mer ? Une réalité dans les pays nordique, « la maison qui flotte » peut l’être en France. Ainsi à Gruissan, dans l’Aude, il sera même possible, dès février, de passer la nuit dans de petits appartements flottants, amarrés au port de plaisance par des cordages. En 2021, une trentaine de ces logements sur l’eau, « avec tout le confort d’une maison », seront installés dans le port. @20minutes. Légende imageDes lofts sur l’eau, dans le port de Gruissan, dans l’Aude. Photo : Jean-Michel Deguine / Alliance Plaisance.

#RER_à_50_ans

► Le R.E.R a 50 ans. Une série documentaire difusée sur le site @franceculture. Le 12 décembre 1969, le dernier train à vapeur quitte la gare de la Bastille en direction de Boissy-Saint-Léger. Quelques heures plus tard, il est remplacé par le premier RER A depuis la toute nouvelle gare de la Nation, inaugurée en grande pompe. Il y a cinquante ans, la région parisienne entrait dans la modernité et les trains du RER parcourent quotidiennement l’Ile de France, transportant 2,7 millions de voyageurs par jour. Episode 1 : Du train de banlieue au Réseau Express Régional. KNUT, PRUT, GOTA, PAPY, ou l’épopée du RER.

► Episode 2 : Des stations comme des villes souterraines. Déambulation sonore dans les dédales du RER façon seventies où l’on retrouvera les igloos et la voute céleste d’Auber, les confessionnaux de Nation et le Midnight Express de la Défense. « A la gare de La Défense, on a là plusieurs éléments du capitalisme contemporain : le centre commercial, les réseaux de transports, le quartier de gratte-ciel et le tout fonctionnant ensemble de manière circulaire », explique Maryne Buffat, sociologue, co-auteurs « Les passagers du RER ».

► Episode 3 : RER A, des guingettes aux villes nouvelles. Depuis le château de la belle au Bois Dormant à Marne-la-Vallée jusqu’aux terrasses du château de St Germain-en-Laye, une traversée est-ouest à bord du RER A, comme une réminiscence des trains de loisirs du XIXe siècle… « L’idée, avec la création du RER A, c’était d’essayer de décharger un maximum le trafic à Saint-Lazare, c’était aussi de desservir les nouveaux quartiers, comme le quartier de la Défense. Puis ensuite, le RER du côté ouest a été conçu pour desservir les villes nouvelles. Mais c’était surtout pour mettre au point un réseau de transport qui corresponde à l’évolution de la région parisienne qui était en train de gonfler, d’éclater ! », explique la journaliste Fabienne Waks.

► Episode 4 : RER B, voyage social. Parcours Nord-Sud sur le RER B, depuis la Plaine-Saint-Denis aux rives bucoliques de l’Yvette. « C’est une ligne qui matérialise les inégalités sociales en Île-de-France. Selon qu’on la prend vers le nord ou vers le sud, on a deux histoires complètement différentes de Paris », explique Frédéric Gilli, économiste spécialiste des questions urbaines, professeur associé à l Ecole Urbaine de Sciences Po, co-fondateur de la revue Metropolitiques.

#Transport

► Le réservoir, clé du prix de revient de la voiture à hydrogène. Depuis une vingtaine d’années, la rengaine est la même : la pile à combustible est mûre ; grâce à elle, la voiture à émission nulle s’affranchira des limitations de la batterie. Sauf que Monsieur Tout-le-Monde ne voit rien venir. Tout au plus peut-il goûter au silence de marche de la voiture à hydrogène en hélant l’une des Toyota Mirai ou Hyundai ix35 qu’exploite la société de taxis Hype, en plein Paris. Comme toujours, c’est au niveau du prix de revient que cela coince. La technologie de la pile à combustible est effectivement parvenue à maturité mais, selon les estimations du Ministère de la Transition écologique et solidaire, elle coûtera encore trois à cinq fois plus cher que le moteur à essence, lorsqu’elle sera fabriquée en grande série, à l’horizon 2030. Son prix est grevé d’une part par les particules de platine (qui accélèrent la réaction chimique entre le dihydrogène du réservoir injecté à l’anode de la pile, et l’oxygène de l’air concentré autour de la cathode) ; d’autre part, par le coût du réservoir de dihydrogène, dont la fabrication est encore très chronophage. @Challenges.

► Comment l’automobile creuse les inégalités entre villes et campagnes. Le pouvoir d’achat des Français baisse inexorablement, dit-on, et l’automobile est en partie à blâmer. Mais autant les Français attendent de l’État qu’il intervienne pour compenser l’impact de la hausse du prix des carburants, autant ils réclament qu’il prenne des mesures pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Comme taxer davantage le carburant, par exemple ? Ceux de nos concitoyens qui peuvent se passer de leur voiture ne verraient pas d’un mauvais œil cette mesure somme toute logique ; les autres s’y opposent résolument et le font savoir bruyamment. @Challenges.

#Energie

► Forbach : les travaux du parc photovoltaïque ont commencé sur le terril Wendel. Personne ne savait quoi en faire, ou presque. La reconversion d’un terril, composé majoritairement de déchets issus de l’ancienne exploitation du charbon, est une opération délicate, et complexe. Le terril Wendel, situé entre Forbach et Petite-Roselle en Moselle, n’échappe à la règle. Propriétaire de 800 hectares de friches charbonnières, l’Etablissement Public Foncier de Lorraine (EPFL), qui gère les anciens sites industriels lorrains pour leur trouver de nouveaux usages, a au moins réglé le problème de ce terril, qui occupe 24 hectares. @franceinfo.

#AlertePollution

► Les méthaniseurs, qui fabriquent du biogaz avec des déchets, sont-ils vraiment écologiques ? On hésite entre fumier et marécage. Sur la petite route qui longe le méthaniseur d’Etreville (Eure), installé au bord de l’autoroute A13, le vent charrie des effluves difficiles à définir. Plus expert, Philippe Cordier, un apiculteur voisin, tente un diagnostic : « Aujourd’hui, c’est plutôt égout. Ça ne sent pas trop la merde ! « Claude Gence, président de l’Association pour une méthanisation raisonnée en Roumois, ironise : « J’appelle ça le bol d’odeur Agri-Energie. C’est un vrai label, mais Hermès ne veut pas le racheter pour ses parfums. » A leurs côtés, Gérard Le Villain, un éleveur bovin, est plus concis : « C’est désagréable et fort. » Ce mauvais fumet n’est que la partie la plus flagrante des nuisances et pollutions provoquées par cette installation qui produit du gaz à partir de déchets agricoles et industriels. « Je suis pour la méthanisation quand c’est bien fait, mais là… » confie Gérard Le Villain. @franceinfo

#Quartier

► Nextdoor, une plateforme pour s’entraider entre voisins. Réseau social de quartier, pour la mise en relations entre voisins, la plateforme « Nextdoor », s’affiche comme un moyen efficace pour redonner du sens à la vie locale en favorisant l’entraide entre voisins. Dans le cadre du mouvement social qui va toucher la France, le jeudi 5 décembre, la plateforme qui voit remonter bon nombre de questions, propose à ses membres de vivre au mieux ce mouvement qui devrait bousculer le quotidien des français, qu’ils participent ou pas. Le mouvement de grève nationale contre la réforme des retraites, annoncé depuis plusieurs jours, devrait connaitre une forte mobilisation et bousculer le quotidien de nombreux français pour la journée, voire les jours suivants. La plateforme américano-française « Nextdoor », qui voit remonter des questionnements au sujet des difficultés que pourraient rencontrer ses membres, saisit l’opportunité pour faire connaitre sa plateforme d’entraide. À cette occasion elle propose des conseils qui aideront ceux qui sont isolés, mais pas seulement, à trouver des solutions pour vivre au mieux ce mouvement social. @villeintelmag.

#Plateforme

► Les cofondateurs de Google lâchent les rênes de l’entreprise. Après avoir créé le moteur de recherche le plus puissant au monde il y a vingt-et-un ans et l’avoir transformé en la troisième plus grosse capitalisation boursière, le duo emblématique ayant fondé Google lâche les rênes du géant du numérique. Larry Page quitte le poste de directeur général et Sergey Brin, celui de président d’Alphabet, la maison-mère de l’entreprise de Mountain View. Les deux hommes n’ont que 46 ans tous les deux. La création en 2015 de ce holding avait déjà acté leur retrait de la gestion quotidienne de Google. Mais leur départ marque définitivement la fin d’une ère, après celui d’un autre représentant de la vieille garde, Eric Schmidt, il y a deux ans. Les deux dirigeants sont remplacés par Sundar Pichai, 47 ans, un ingénieur recruté par Google il y a quinze ans et nommé à sa tête en 2015. A lire aussi : Android, YouTube… : l’ascension de Google en 5 dates clés. @LesEchos.