11 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 11 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xGuns N’s Roses annonce un concert exceptionnel en réalité virtuelle. Le groupe de musique blues/rock Guns N’s Roses a annoncé, par la voix de Slash, son mythique guitariste, que le groupe allait, dans le cadre de sa tournée mondiale, enregistrer un concert exceptionnel en réalité virtuelle… dans un zoo. Une excellent nouvelle pour les fans du groupe qui a connu un succès mondial à la fin des années 80 et dans les années 90 et qui attendaient depuis plus de 20 ans de voir le groupe avec sa formation initiale jouer de nouveau sur scène. (@rvfrance).

#IntelligenceArtificielle

Selon Lord Rees, les robots pourraient remplacer les humains. Lord Rees est un professeur émérite de cosmologie et d’astrophysique à l’université de Cambridge. Pour lui, nous pourrions être dotés de technologies permettant de chercher la vie extraterrestre d’ici 10 ou 20 ans, mais si l’on rencontrait d’autres formes de vie, elles seraient ou moins évoluées ou bien plus évoluées. Dans le deuxième cas, il serait fort probable que cette vie serait très différente de la nôtre et qu’elle se matérialiserait sous la forme d’une entité électronique car si l’on regarde l’histoire de la vie sur terre, il a fallu 4 milliards d’années pour passer de l’organisme protozoaire à notre civilisation envahie de technologies. A la base de cette logique, le développement de la robotique et les contraintes que l’exploration spatiale implique. Pour l’astrophysicien,  il y a de fortes probabilités que les machines supplantent l’homme car les machines « auront une plus grande facilité à se disperser au-delà de la terre car elles ne sont pas organiques … l’exploration sera principalement réalisée par des machines et non pas par des hommes ». Si nous recevions un message extraterrestre, il serait certainement émit pas une machine, plutôt qu’une créature organique. (@PresseCitron).

#InFaux

Fake News : après l’enfer, les journalistes croient au miracle à Pérouse (#IJF17). « Le monde doit se repentir et Dieu lui pardonnera… ». Au beau milieu du corso, la rue principale de Pérouse, personne n’écoutait un étrange personnage, barbu, recouvert d’une sorte de chasuble toute rapiécée. Un prédicateur de rue, comme on n’en fait plus. La plupart des passants qui le croisaient étaient eux aussi des pèlerins, ceux de la 11ème édition du festival international du journalisme. A leur manière, ils semblaient porter une croix bien lourde. Quelques 300 sujets allaient être abordés durant 5 jours et près de la moitié remettait en question la raison d’être de tous ces gens : informer. (@Metamedia).

#Transport

Uber soupçonné de facturer plus cher ses trajets aux clients qu’aux chauffeursUne polémique et un procès de plus pour Uber. L’entreprise américaine aurait mis au point une technique « intelligente et sophistiquée » consistant à manipuler les données de navigation pour arnaquer ses clients et ses chauffeurs. C’est en tout cas ce qu’affirment les auteurs d’une plainte déposée devant un tribunal fédéral de Los Angeles, dans le cadre d’une class action, un recours collectif, rapporte ArsTechnica.  La manipulation remonterait à septembre 2016, quand Uber a mis en place une nouvelle option déterminant le prix d’une course à l’avance. Ce système de paiement, basé sur la distance et le temps estimés de la course pour arriver à destination, le trafic et le nombre de passagers et de chauffeurs dans les environs, remplace l’ancien principe du multiplicateur, très décrié. (@LExpress).

#Piratage

Un informaticien russe arrêté en Espagne à la demande du FBI. Un informaticien russe, Piotr Levachov, a été interpellé vendredi 7 avril à Barcelone, a-t-on appris dimanche auprès de la police espagnole, et son arrestation serait intervenue sur demande des Etats-Unis, selon son épouse. M. Levachov a été « arrêté vendredi à Barcelone par des agents de l’unité d’enquête technologique de la police, à la suite d’une demande internationale », a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police. Cette source, qui n’a pas précisé le motif de son arrestation, a ajouté que le suspect avait été transféré à Madrid et mis à disposition de l’Audience nationale. Cette juridiction est chargée des affaires complexes touchant notamment au terrorisme et aux dossiers financiers. Interrogée par le média d’Etat russe RT (ex-Russia Today), Maria Levachova a affirmé que son mari a été arrêté « à la demande des autorités américaines, pour être extradé, en lien avec la cybercriminalité ». Selon les propos qu’elle a tenus à RT, et qui ne pouvaient être confirmés de manière indépendante dans l’immédiat, la police aurait dit à Mme Levachova qu’un « virus qui semble avoir été créé par mon mari est lié à la victoire de [Donald] Trump » à l’élection présidentielle américaine de novembre dernier. La Russie a été accusée par les services de renseignement américains et le contre-espionnage d’ingérence dans l’élection présidentielle pour favoriser M. Trump. Ce dernier a, lui, nié à plusieurs reprises toute collusion avec Moscou. (@Pixelsfr).

Piratages à tous les étages. La démocratisation des appareils et des véhicules connectés élargit le spectre de la cybersécurité. Puisque tout devient piratable, des menaces physiques viennent s’ajouter aux risques qui pesaient auparavant sur les seules données. Mais techniques et solutions évoluent, permettant de mettre au point des parades de plus en plus robustes et universelles. (@usbeketrica).

#MediaSocial

Six choses à savoir sur Mastodon, le Twitter alternatif. Résistance aux changements (fréquents) du fonctionnement de Twitter, agacement devant ses modifications plus destinées à rameuter de nouveaux utilisateurs qu’à servir aux existants ? On constate en tout cas depuis huit jours un engouement (des utilisateurs… et des médias) pour un nouveau réseau social, Mastodon. Ce petit nouveau a du coup dû gérer un afflux assez brusque, avec des dizaines de milliers de nouveaux membres en quelques jours. Il était pourtant actif depuis octobre 2016, mais ce décollage est tout récent. Son créateur, le développeur allemand Eugen Rochko, indiquait le 31 mars que son réseau comptait 24.000 utilisateurs. (@LObs).

Les éboueurs du Web, modérateurs invisibles des réseaux sociaux. Depuis des années, la chercheuse américaine Sarah T. Roberts étudie les pratiques professionnelles et va à la rencontre de celles et ceux qui modèrent les contenus publiés sur Facebook, YouTube, et autres plateformes commerciales. A l’occasion d’un séminaire à Paris, nous avons échangé avec elle à propos de ces travailleurs invisibles, dont l’activité est pourtant essentielle aux géants du Web. (@usbeketrica).

Et si Twitter devenait une coopérative détenue par les twittos ? Au dernier trimestre 2016, Salesforce, Google, Disney, Apple et Microsoft ont tous envisagé, plus ou moins sérieusement, de racheter Twitter, réseau social au plus bas en Bourse et désespérément déficitaire aux yeux de ses actionnaires. Mais tous ont finalement décliné. En revanche, un acheteur potentiel n’a toujours pas jeté l’éponge : la communauté des utilisateurs. Si bien que le sujet a officiellement été placé à l’ordre du jour de la prochaine réunion annuelle des actionnaires, qui se tiendra fin mai. Un signe que Twitter, qui revendiquait 319 millions d’utilisateurs fin décembre (+4% sur un an), s’ouvre à toutes les idées qui se présentent pour sortir de l’ornière. Depuis plus d’un an, l’entreprise traverse une forte période de turbulences, entre résultats financiers décevants, un déficit chronique, des départs en cascade au plus haut niveau, des polémiques sur les « fake news » et la propagation des contenus haineux, et des réformes qui n’engrangent pas les résultats espérés. Ses performances à Wall Street s’en ressentent, flirtant avec ses plus bas niveaux historiques, entre 14 et 15 dollars l’action contre plus de 40 dollars lors de son introduction en Bourse, en octobre 2013, soit une capitalisation boursière de plus de 10 milliards de dollars. A lire aussi : Comment Twitter part à la conquête des pays émergents (@latribune).

#Environnement

xSolaire : la géante du désertUn océan de miroirs, posé au beau milieu du désert israélien, avec en son centre la plus grande tour solaire du monde, haute comme la tour Montparnasse à Paris. Avec ses airs de base futuriste, la centrale d’Ashalimest une prouesse technique inédite. Un projet qui préfigure ce que sera l’énergie solaire de demain. Au pied de l’édifice, les ingénieurs ont installé 50 000 panneaux solaires, l’équivalent de trois terrains de football. (@franceinfo).

#Transport

La Scandibérique permettra bientôt de relier à vélo les Landes et la Norvège. Un nouvel itinéraire pour les cyclistes va bientôt voir le jour. Il reliera la Norvège à Saint-Jacques-de-Compostelle, avec un passage obligatoire par les Landes. Son nom ? La Scandibérique, qui traversera 19 départements en France. C’est un pari un peu fou qui s’offrira bientôt aux amoureux du vélo. En 2018, le parcours sera entièrement jalonné pour la Scandibérique. C’est le nom que porte ce nouvel itinéraire, reliant Trondheim, en Norvège, à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. En tout, plus de 5 000 km, dont 1 600 en France, permettront de découvrir 19 départements. Parmi ceux-ci, les Landes seront traversées d’Est en Ouest. Les amateurs de cyclisme pourront donc découvrir les Landes de l’intérieur. Les cyclistes pourront ainsi rouler à travers les pins, sur des pistes cyclables et routes départementales. (@F3Aquitaine). A lire aussi : La Norvège veut créer des autoroutes pour cyclistes (@KonbiniFR).

#Ville

La smart city : effet de mode ou nouveau modèle d’urbanisationConcevoir une ville intelligente qui se nourrit des technologies de l’information et dans laquelle chacun réussit à vivre en parfaite harmonie tout en respectant l’environnement, est un objectif réaliste ou un simple effet de mode ? C’est la question qu’on est en droit de se poser, d’autant que tous ceux qui se penchent sur l’avenir de notre société, ONU en tête, prédisent que les trois quart de la population vivront dans des métropoles alors que nous ne sommes que 55% aujourd’hui. Avec une croissance de 2,5 milliards d’individus les grandes métropoles et tous les rejets que cela entraine notamment en matière de pollution issue des énergies fossiles et de hausse des coûts énergétiques, les villes n’ont d’autres solutions que de revoir leur modèle en la matière. Fortes de ce constat certaines se sont déjà tournées vers les énergies renouvelables, équipant les toits de cellules photovoltaïques et leurs abord d’éolienne, réduisant du même coup l’impact carbone et les coûts énergétiques à moyen terme. Mais l’intelligence de la ville, telle qu’on l’imagine ne réside pas seulement dans la réduction de la facture énergétique, les nouvelles technologies impactes aussi l’aménagement, les transports, la gestion des ressources et des déchets, la gouvernance… des solutions qui s’adaptent aux usages, renforcent cette notion. (@villeintelmag).

#Agriculture

Paolin Pascot, agriculteur 3.0Sur le stand de la Ferme Digitale (groupement de startups de l’AgTech) au Salon de l’Agriculture, Paolin Pascot, 29 ans, ne ressemble pas à un agriculteur avec ses cheveux longs et son look de geek. Et pourtant, ce petit-fils de paysan – à 82 ans, son grand-père continue de travailler dans une ferme communale baptisée « Les Potes Âgés »- a toujours désiré concilier ses deux passions : la terre et la technologie. Un mariage qu’il a pu célébrer à travers Agriconomie.com, une place de marché en ligne qui permet aux agriculteurs de mieux acheter toutes leurs fournitures, depuis les semences jusqu’aux engrais, en passant par les pièces détachées de moissonneuse-batteuse. Cette entreprise, il l’a fondée avec deux copains, eux-mêmes fils d’agriculteurs, Clément Le Fournis et Dinh Nguyen. (@latribune).

#Finance

C’est quoi une Fintech ? Contraction de finance et technologie, sur le modèle de l’expression « biotech » dans la santé, le terme « Fintech » serait apparu pour la première fois dans les années 1980-90 dans la presse anglo-saxonne spécialisée. Il s’est vraiment répandu après la crise financière de 2007 en dehors du monde de la finance pour décrire des entreprises innovantes, plutôt jeunes, utilisant les technologies du numérique, du mobile, de l’intelligence artificielle, etc., pour fournir des services financiers de façon plus efficace et moins chère. Il s’agit généralement de startups, même si des acteurs historiques du paiement ou du logiciel bancaire se présentent parfois sous ce terme plus tendance. « 2015 est l’année où la Fintech est devenue grand public », estime le cabinet KPMG, avec une explosion des montants investis par les fonds de capital-risque dans les startups du secteur, suivis ensuite par les grands acteurs établis de la finance : 47 milliards de dollars avaient été investis cette année-là dans les jeunes pousses du secteur. Le rachat de la success-story Compte Nickel, un compte sans banque distribué chez les buralistes, par BNP Paribas début avril, a mis en lumière ces nouveaux acteurs avec lesquels il va falloir compter. (@latribune).