14 Sep

Régions.news #345 – Edition du vendredi 14 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le système 001 d’Ocean Cleanup est tiré vers le large dans la baie de San Francisco le 8 septembre 2018 (Photo Josh Edelson Afp). Ocean Cleanup, « extracteur de plastiques », a pris la direction du Pacifique pour tenter de nettoyer une partie des kilos de déchets accumulés dans le Pacifique. Initiative porté par un Néerlandais de 24 ans, Boyan Slat, dont l’objectif est de s’attaquer au « septième continent » formé de déchets plastiques agglomérés au fil des courants.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► En février a été inauguré à Strasbourg la tour Elithis Danube, un bâtiment de 17 étages recouvert de panneaux photovoltaïques. Pour la première fois au monde, une tour va produire davantage d’électricité qu’elle n’en consomme. Chaque logement est équipé d’un boitier domotique, permettant de piloter le chauffage, l’éclairage, les stores et les connexions du logement et de maîtriser ainsi sa consommation d’énergie.

► La Ville d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) vient de nouer un partenariat avec la plateforme d’expression citoyenne « Mon Avis Citoyen » pour mieux interagir, en répondant précisément aux suggestions émises par les habitants de la commune sur diverses questions d’intérêt local. Ainsi, c’est avec Pepper, robot humanoïde, que les Isséens peuvent désormais dialoguer.

► La plateforme « covoiturage-libre.fr », structure communautaire, ne vit que des dons de ses abonnés. Les prix sont fixés par les conducteurs, le site ne prélève aucune commission sur les trajets. « En partenariat technique avec RoulezMalin, covoiturage-Libre.fr a pu développer une toute nouvelle plateforme avec plusieurs nouveautés comme la création de compte utilisateur, le covoiturage quotidien, le covoiturage événementiel… », expliquent les dirigeants. Ils ajoutent : « Notre objectif principal est d’améliorer l’expérience utilisateur pour que le covoiturage fasse partie intégrante de notre vie quotidienne ».

► Ville dite « intelligente » prend forme à Dijon avec le projet OnDijon de gestion connectée de l’espace public géré par Dijon Métropole. « Au départ, nous ne sommes pas partis de l’idée de vouloir faire une smart city parce qu’on voulait absolument être smart et que c’était à la mode. On s’est plutôt interrogé sur le pilotage actuel de la ville et sur notre vision de la ville du futur, avec la volonté d’en faire une référence écologique », explique Denis Hameau, conseiller communautaire de Dijon Métropole. Comment ce projet va-t-il se traduire dans la réalité ? La rédaction de Traces Écrites News (L’actualité économique du Grand-Est) est passée de l’actualité à la fiction en imaginant la vie quotidienne dans l’agglomération en 2030.

► Installée à Clichy (92) la jeune pousse Foodles est née du constat : les patrons de PME n’ont pas toujours de solution de restauration d’entreprise à un prix raisonnable pour leurs salariés. Elle a donc décidé de créer un service sur mesure avec un frigo connecté, accessible 24h/24 et rempli tous les matins de repas mitonnés par des traiteurs triés sur le volet. « Ce que j’avais envie de changer c’était l’image de de ces distributeurs automatiques que l’on voit partout et qui distribuent de la junk food… », explique un des cofondateurs.

Légende image. Chaque seconde dans le monde, on produit 10 tonnes de plastique. Et toutes les deux secondes, une tonne finit dans les océans. Au point qu’en 2050, il pourrait y avoir plus de plastique que de poissons dans la mer. Dans l’émission « Plastique : la grande intox », diffusée mardi 11 septembre, sur France 2, les journalistes ont visité une décharge à ciel ouvert, pour essayer de comprendre quels sont les dangers liés au plastique et comment les grandes firmes tentent de minimiser le problème.

#Energie

► Le gouverneur de l’Etat de Californie a ratifié lundi 10 septembre une loi prévoyant que ce territoire américain, considéré comme la cinquième économie mondiale, s’engage à avoir une électricité « propre » à 100 % d’ici 2045, sans aucune émission de gaz à effet de serre. « Avec cette loi, la Californie est sur les rails pour remplir les objectifs des accords de Paris et même aller au-delà. Ce ne sera pas facile, ce ne sera pas immédiat, mais ça doit être fait », a lancé le gouverneur de l’État. Cette loi va aussi « doper l’économie » de la Californie : « Il y a déjà dix fois plus d’emplois dans ce secteur pour la seule Californie que dans l’exploitation des mines de charbon pour l’ensemble des États-Unis. », affirme Kevin de Leon, sénateur californien.

Le Sommet mondial pour l’action climatique s’est ouvert le 12 septembre à San Francisco aux États-Unis. Il réunit des maires, des élus et des chefs d’entreprise du monde entier pour interpeller les États sur la nécessité de prendre des engagements nationaux plus contraignants. Pendant les trois jours du sommet, les participants travaillent à l’annonce de nouvelles décisions comme passer à l’électricité propre, développer les voitures électriques, mieux isoler les bâtiments, encourager le recyclage, limiter la déforestation…

#Agriculture

Une ferme laitière flottante sera bientôt installée dans le port de Rotterdam, aux Pays-Bas. Le but est de développer une production proche des consommateurs. Cette ferme à 2,5 millions d’euros accueillera 40 vaches dans une sorte de jardin naturel de 1 200 mètres carrés. La ferme sera autonome en électricité grâce à des panneaux solaires. Les vaches mangeront des produits recyclés de la ville, comme de la pelouse tondue ou des restes de restaurants. Cette ferme sera automatisée dans sa quasi-intégralité.

#Empire

► Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) sont considérés comme des géants de la technologie. Depuis quelques années leur pouvoir est contesté par plusieurs groupes asiatiques : Les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). Qui sont les BATX ? Sans faire de bruit, ils bousculent l’ordre mondial en appliquant la sentence du sage chinois de VIème siècle avant JC Lao Tseu : « Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles. » A lire : En Chine, Tencent se branche sur la police pour mieux surveiller ses joueurs. L’entreprise mettra en place, aux alentours du 15 septembre, un système d’enregistrement directement connecté à la base de données de la police. Ainsi, l’identité des jeunes Chinois, souvent accros aux jeux vidéo, sera connue et permettra de limiter le temps de jeu selon l’âge.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Les géants de la tech dans le viseur des autorités américaines. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Pourquoi la technologie n’est pas démocratique et comment elle peut le devenir ; – Pourquoi la technologie n’est pas démocratique et comment elle peut le devenir ; – L’âge d’or des médias : « Il est probable que le journalisme ne soit plus la manière dominante de rapporter l’information » ; – Qui contrôle nos données ? ; – YouTube lance ses deux premières séries originales françaises : Gromm et Les Emmerdeurs, à découvrir sur les chaînes Youtube de Studio Bagel et Golden Moustache (Groupe M6). Une avant-première est prévue au Grand Rex à Paris le 18 septembre.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 14 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Comment les dirigeants perçoivent l’intelligence artificielle. Après la « singularité » qui faisait peur à tout le monde, notion désignant le moment hypothétique où la machine sera plus puissante que l’homme dans tous les domaines, voici venue la « multiplicité », pendant plus sympathique de l’intelligence artificielle (IA). Dans un rapport publié début septembre, Tata communications (appartenant au groupe indien du même nom), qui a interrogé 120 clients et partenaires dans le monde, cherche à mettre en avant cet aspect :  « La multiplicité est une alternative réaliste et inclusive à la singularité. » Le terme désigne le fait, pour un groupe de machines et d’humains de collaborer pour résoudre des problèmes. Mais pas de quoi attendre des lendemains qui chantent non plus ; l’enjeu pour les cinq prochaines années est de former les employés, selon 71 % des personnes interrogées, des dirigeants d’entreprises principalement. (@LesEchos). Légende image : Comment les dirigeants perçoivent les transformations de l’intelligence artificielle ? – Shutterstock.

#Media

► Droits d’auteur : pourquoi la bataille n’est pas encore terminée Les grands acteurs de l’internet sont furieux.  » C’est une bien triste journée pour l’internet en Europe, explique Raegan MacDonald, responsable de la politique européenne chez Mozilla. En approuvant la directive sur le droit d’auteur, le Parlement européen tourne le dos aux principes fondateurs d’internet, à savoir l’ouverture, la décentralisation et la collaboration. Ainsi, « avec cette directive, les revenus des éditeurs vont dépendre de la publicité ciblée, déplore Arthur Messaud, juriste de la Quadrature du Net (une association de tendance libertaire). C’est faire le constat que ni la presse ni les industries culturelles n’ont réussi à s’adapter à l’internet. » Même son de cloche chez Julia Reda, eurodéputée allemande du parti Pirate affiliée au Groupe des Verts. « Les droits d’auteurs ne peuvent pas faire revenir les abonnements de journaux et les revenus publicitaires ». ((@Challenges).

► Droits d’auteur : une difficile négociation avec les Gafa commence. Alors qu’il y a de grandes chances que la directive européenne sur le droit d’auteur soit adoptée après le vote ce mercredi du Parlement, toute la question est de savoir si ses dispositions donnent effectivement plus de poids aux industries de la musique, de la télévision, du cinéma et de la presse pour négocier une rémunération plus élevée avec les plates-formes numériques. Ces ayants droit vont en effet désormais se retrouver dans un rapport de force plus classique entre producteurs et distributeurs. Sachant que dans ces industries, ces derniers, principalement Google et Facebook, sont devenus incontournables. C’est pour la presse que la directive change le plus la donne. « L’article 11 donnant un droit voisin est une vraie révolution », explique l’avocat spécialiste de la propriété intellectuelle Christophe Caron, qui soutient le secteur de la presse sur ces sujets. (@LesEchos).

► Réforme du droit d’auteur : « Les plateformes numériques doivent mieux rémunérer les créateurs ». David El Sayegh, secrétaire général de la SACEM, était l’invité de Jean Leymarie mardi 11 septembre sur @Franceinfo, pour évoquer l’examen au Parlement européen du texte sur la réforme du droit d’auteur. A la question : Le but est donc d’avoir plus d’argent pour les créateurs ? David El Sayegh répond : « C’est la seule finalité que nous poursuivons à travers ce texte. Nous voulons aussi mieux les rémunérer de manière transparente, connaître vraiment leur chiffre d’affaires, comment ils monétisent leurs contenus et quels sont les moyens pour optimiser leur rémunération. »

► Qu’est-ce qu’un droit voisin et pourquoi jugez-vous légitime d’en attribuer un à la presse ? « Un droit voisin est un droit de propriété intellectuelle existant dans le voisinage du droit d’auteur. Il a généralement pour objet de protéger un investissement de la part d’une entreprise exploitant des contenus. Il est mis en place quand apparaît une nouvelle technologie ou un nouveau mode de diffusion qui modifient les équilibres d’un secteur. (…) Aujourd’hui, en raison de l’impact sur la consommation de l’information des moteurs de recherche et des réseaux sociaux, la presse ne peut plus rentabiliser efficacement ses investissements. Il est légitime qu’elle demande un droit voisin pour que Google et Facebookne soient pas les seuls à valoriser les contenus de presse qui s’échangent sur leur plate-forme. », explique Christophe Caron, spécialiste des questions de propriété intellectuelle, dans un interview aux @LesEchos.

#Internet

► Sur Internet, Bruxelles exige la suppression des contenus terroristes dans l’heure. L’initiative a fait moins de bruit que l’adoption, le même jour, du projet de directive sur le droit d’auteur. Pourtant, c’est aussi une pierre lancée par l’Europe dans le jardin des géants du Net. La Commission européenne a présenté, mercredi 12 septembre, un projet de règlement obligeant les hébergeurs de contenus en ligne à supprimer dans l’heure tout contenu terroriste qui leur serait signalé par un Etat membre. En cas de non-respect répété de cette règle, les contrevenants s’exposent à une amende gigantesque de 4 % de leur chiffre d’affaires annuel mondial. (@LesEchos).

#Société

► « À l’ère post-Snowden, on ne peut plus se voiler la face ». L’universitaire américain Yochai Benkler fait partie de ces intellectuels qui pensent l’impact d’Internet sur nos sociétés depuis les années 1990. Le professeur d’études juridiques entrepreneuriales à Harvard est aujourd’hui membre d’une commission lancée le 11 septembre 2018 par l’ONG Reporters sans frontières et chargée de travailler à la rédaction d’une future « déclaration sur l’information et la démocratie ». Nous avons à cette occasion pu échanger avec l’auteur de The Wealth of Networks (La Richesse des Réseaux) autour de ses thèmatiques de prédilection : les communs, le rôle du domaine public informationnel et de la collaboration décentralisée dans l’innovation et la place de la liberté dans une économie et une société en réseau. Sans oublier de faire le point sur les évolutions récentes du Web, et ce qu’elles impliquent sur nos démocraties et nos sociétés. (@usbeketrica).

#Telephonie

► Smartphones : l’irrésistible ascension des géants chinois. L’évènement a été, encore une fois, le plus suivi et le plus attendu de l’année dans le monde du smartphone. En dévoilant, mercredi 12 septembre en Californie, ses derniers iPhones, Apple a confirmé le pouvoir d’attraction sans égal, et le statut à part, que la firme aux mille milliards de dollars de capitalisation exerce sur ce marché, depuis le lancement du tout premier modèle, en 2007. Six semaines plus tôt, pourtant, l’icône californienne avait essuyé une défaite hautement symbolique. Fin juillet, la firme de Tim Cook perdait en effet son titre de numéro deux mondial (derrière Samsung) au profit du chinois Huawei, jusqu’à présent à la troisième place. (@LesEchos).

#Mer

► Un drone sous-marin pour sauver le corail. Un robot marin tueur ? Pas de panique : il n’était pas sous vos pieds à la plage cet été. RangerBot, mis au point par des chercheurs australiens, a mis le cap au nord-est de l’île-continent afin de protéger le célèbre récif de corail inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. La Grande barrière, à la superficie aussi vaste que celle du Japon, vit sous le coup de plusieurs périls mortels, dont l’effet est déjà visible en raison de son blanchissement. (@LExpress).

#Climat

► Les grandes villes du monde veulent agir sur le climat. Des maires et responsables régionaux du monde entier ont mis au défi mercredi 12 septembre les dirigeants de la planète de suivre leur exemple pour lutter contre le changement climatique, les Américains affirmant qu’ils peuvent largement compenser le retrait environnemental du président républicain Donald Trump. « La personne qui se trouve dans cet hôtel de ville est plus importante que le locataire de la Maison Blanche », a lancé le maire démocrate de Los Angeles, Eric Garcetti, lors d’un événement à la mairie de San Francisco, ville écologique modèle qui accueille le premier Sommet mondial pour l’action climatique jusqu’à vendredi. « Nous devons être radicaux », a déclaré la maire de Paris, Anne Hidalgo, présidente de l’alliance C40 de près de 100 grandes villes qui se sont engagées à arriver à zéro carbone d’ici à 2050.

► Dix raisons pour lesquelles le changement climatique nous passe au-dessus de la tête. Le changement climatique a beau être plus présent dans les médias qu’il y a quelques années, il continue de souffrir d’un manque de visibilité qu’accompagne un manque de volonté politique. L’attention du public n’est captée qu’à la marge sur une courte période: on entend, on déplore et on passe à autre chose. Le sujet semble moins urgent que d’autres: la montée des populismes, la Russie, Trump, etc. Comment expliquer un tel déficit? S’attaquer à la question est vital si l’on espère être capable de s’adapter au monde qui s’en vient. La tâche est d’autant plus impérative que l’onde de choc qui accompagnera les changements climatiques va mettre une pression énorme sur nos sociétés, institutions et, plus généralement, notre capacité à coopérer les uns avec les autres. A lire : La Caroline du Nord avait passé une loi niant la hausse du niveau de la mer (@slatefr).

13 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 13 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Déchets

x► Chaque seconde dans le monde, on produit 10 tonnes de plastique. Et toutes les deux secondes, une tonne finit dans les océans. Au point qu’en 2050, il pourrait y avoir plus de plastique que de poissons dans la mer. Dans l’émission « Plastique : la grande intox », diffusée mardi 11 septembre, sur France 2, les journalistes ont visité une décharge à ciel ouvert, pour essayer de comprendre quels sont les dangers liés au plastique et comment les grandes firmes tentent de minimiser le problème.(@franceinfo). Crédit image : Capture d’écran France 2.

#Ville

► La rive gauche, nouveau terrain de jeu de l’innovation urbaine. Un quartier dense, mêlant étudiants et travailleurs, dynamisé depuis un an par les startuppeurs de Station F. Paris n’aurait pu rêver meilleur terrain de jeu que Paris Rive Gauche, cette frange ouest du 13ème arrondissement, pour lancer son nouveau concours « Quartiers d’innovation urbaine ». « Le quartier est très représentatif de la diversité des usages parisiens », confirme Albane Godard, la directrice de l’Urban Lab, la filiale de l’agence de l’innovation de Paris, Paris & Co, qui a déjà à son actif 200 expérimentations. Révolution de la Smart City et de la voiture autonome, data, végétalisation, réappropriation de l’espace public… Paris est au coeur d’une mutation sans précédent. L’Urban Lab a jeté son dévolu sur des projets expérimentaux couvrant un spectre large : infrastructures (véhicules, capteurs…), espaces publics, (mobilier urbain réversible…), gestion des ressources (eau, déchets…). (@LesEchos).

► Smart city : quelles relations public-privé pour rendre la ville plus intelligente ? La smart city est une réponse aux défis auxquels sont confrontés les territoires urbains : sécurité, pollution, gaspillage énergétique, changement climatique, urbanisation galopante, inégalités et exclusion sociale… L’objectif : améliorer la qualité de vie des citoyens. Mais la ville intelligente fait cependant face à un double risque : d’une part, rester à l’état d’outil marketing, passant à côté des potentialités du numérique pour les territoires, et, d’autre part, échapper aux collectivités publiques, au profit des plateformes numériques et plus généralement des opérateurs privés. Dans ce contexte, le rôle des collectivités publiques doit être réaffirmé. En particulier dans trois domaines : la réalisation des investissements nécessaires, le renforcement de la « transversalité » de la ville et la complémentarité entre services publics et privés. Ce sont ces trois enjeux que présente le rapport de Terra Nova. (@_Terra_Nova).

#Transport

► La SNCF veut des trains autonomes à partir de 2023. Le ferroviaire ne veut pas rester à la traîne de l’industrie automobile dans la mise au point de véhicules autonomes. La SNCF a annoncé mercredi 12 septembre, la création de deux consortiums « visant à développer d’ici à cinq ans des prototypes de trains autonomes ». Les deux groupements seront pilotés par le groupe public et l’Institut de recherche technologique (IRT) Railenium. Le premier consortium travaillera à la conception d’un prototype de train de marchandises autonome. Le second planchera sur le même sujet, mais dans le transport de voyageurs. Ils devront mettre au point un train régional (TER) autonome. (@LesEchos).

#Economie

► Intelligence artificielle : et si on confiait les clés de l’économie à une machine ? Depuis 1950 et le test de Turing, l’intelligence artificielle (IA) n’a cessé d’exciter nos peurs et d’alimenter nos rêves. Que ce soit à travers la littérature ou le cinéma, on ne compte plus les éléments de notre culture populaire qui fantasment sa supériorité sur l’humain. Dans les faits, elle est encore loin d’atteindre la puissance imaginée, étant par exemple « très idiote » pour le docteur Laurent Alexandre, ou semblable à un nouveau-né car dépourvue de processus d’apprentissage efficace selon François Jouen. La loi d’Amara, du nom du fondateur de l’Institute for the future, dispose que « nous avons tendance à surestimer l’incidence d’une nouvelle technologie à court terme et à la sous-estimer à long terme ». Une tendance bien présente aujourd’hui, alors que la plupart des décideurs politiques, ne se rendent pas compte de l’importance que prendra l’IA dans les prochaines années. Cela pourrait accélérer leur remplacement. (@LesEchos).

#Media

► Réforme droits d’auteur : le remède se révélera-t-il pire que le mal pour les médias ? Le Parlement européen a adopté mercredi 12 septembre à une large majorité la directive sur les droits d’auteur, qui instaure un « droit voisin » pour la presse afin de réduire sa dépendance économique aux Gafa, et force les plateformes comme Google, Facebook et Twitter à mieux rémunérer les ayant-droits des contenus qu’ils hébergent. Mais pour ses opposants, cette grande victoire sur le papier entraîne des défis techniques d’une grande complexité et ne règle pas le problème du modèle économique des médias ni celui de leur dépendance aux plateformes. (@latribune). A lire aussi : Le Parlement européen adopte le droit voisin pour la presse face aux Gafa (@LesEchos).

► YouTube, Facebook, presse… On vous explique pourquoi la directive sur le droit d’auteur, votée par le Parlement européen, pourrait changer votre quotidien. C’est une bataille qui oppose artistes et éditeurs de presse aux géants du numérique et aux militants de la liberté sur internet. Les eurodéputés ont donné, mercredi 12 septembre, leur feu vert à la très sensible réforme du droit d’auteur. Son principe est d’inciter les plateformes à mieux rétribuer les créateurs de contenus (article 13), mais aussi de créer un « droit voisin » pour les éditeurs de presse (article 11), qui doit permettre aux journaux et agences d’être rémunérés pour la réutilisation en ligne de leur production. Les eurodéputés vont maintenant devoir entamer des négociations avec le Conseil de l’UE (représentant les 28 Etats membres, déjà parvenus à un compromis le 25 mai) et la Commission européenne, afin de s’entendre sur un texte définitif, qui devra de nouveau être voté au Parlement. La réforme devra ensuite être transposée dans la loi de chaque Etat membre. Franceinfo vous explique pourquoi vous devriez vous intéresser à cette réforme, qui pourrait avoir des conséquences sur votre utilisation d’internet. (@franceinfo).

► Que peut changer la directive européenne sur le droit d’auteur pour les internautes ? Le Parlement européen a finalement adopté, mercredi 12 septembre, le projet de directive censé adapter les droits d’auteur à l’heure du numérique. Il offre une victoire nette aux industries des médias et de la culture, qui ont beaucoup milité pour son adoption. Pour les opposants à cette directive, les grandes entreprises du Web et les défenseurs des libertés numériques, c’est un coup porté à la liberté d’expression en ligne. C’est en tout cas un sujet brûlant : rarement dossier n’a suscité autant d’affrontements au Parlement européen et dans les médias, jusque dans les heures précédant le vote. L’un des points les plus contentieux de la directive est son article 13 : ce dernier obligera tous les sites importants qui permettent aux internautes de poster du contenu (réseau social, service de vidéo en ligne…) à nouer des accords avec les titulaires des droits d’auteur (de la musique, de l’image, de la vidéo…). Cet accord (et cette rémunération) permettra aux utilisateurs de partager légalement les contenus soumis au droit d’auteur, et aux plates-formes internet de les laisser faire. (@Pixelsfr). À lire : A Bruxelles, l’intense guerre des lobbys autour de la directive « copyright »

#Numérique

► Le gouvernement va débloquer 75 à 100 millions d’euros pour former 13 millions de Français au numérique. Malgré l’omniprésence des nouvelles technologies dans notre quotidien, de nombreuses personnes restent encore en marge du numérique. Selon la Mission Société Numérique, pilotée par le gouvernement, ce sont ainsi pas moins de 13 millions de Français qui demeurent éloignés du numérique. Dans le détail, 13% de la population âgée de plus de 18 ans, soit 6,7 millions d’adultes français, ne se connectent jamais à Internet. 14% d’entre eux ont déjà utilisé Internet avant d’y renoncer, souvent par absence d’intérêt ou manque de compétences. (@frenchweb).

#Société

► Un mois après son emménagement, on a rendu visite à Christian Page, l’ex-SDF aux 30.000 abonnés sur Twitter. Christian Page, 45 ans et 30.000 abonnés sur Twitter, s’était fait connaître en racontant son quotidien sur les réseaux sociaux et en profitant de son aura numérique et médiatique pour interpeller, parfois avec virulence, les politiques sur le monde de la rue. @LeHuffPost a rendu visite à Christian pour faire un premier bilan de son passage à une vie plus rangée. « Je me lève le matin, j’ai trois mètres à faire. Je prends ma douche. Je mets mes fringues propres. Et en un quart d’heure, c’est réglé », se réjouit l’ex-SDF. « Dans la rue, ça te prend une matinée », se rappelle Christian, qui a maintenant tout le temps de se consacrer à ses projets d’avenir, et notamment professionnels. (@LeHuffPost).

#IntelligenceArtificielle

► Samsung ouvre un centre de recherche à New York pour mettre l’intelligence artificielle au service de la robotiqueSamsung poursuit sa montée en puissance dans l’intelligence artificielle. Nouvelle illustration de ses ambitions dans le secteur, la firme sud-coréenne vient d’ouvrir un centre de recherche IA à New York, aux États-Unis, pour décupler ses capacités de recherche et développement (R&D) dans ce domaine. Il s’agit du deuxième centre de Samsung dédié à l’intelligence artificielle aux États-Unis et le sixième dans le monde, après ceux en Corée du Sud, au Royaume-Uni, au Canada, en Russie et dans la Silicon Valley aux États-Unis. (@frenchweb).

12 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 12 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

x► Ocean Cleanup : un extracteur de déchets en route pour nettoyer le Pacifique. Le 9 septembre, un « extracteur de plastiques » a pris la direction du Pacifique tenter de nettoyer une partie des kilos de déchets accumulés dans le Pacifique. Cette initiative fait partie du projet Ocean Cleanup, porté par un Néerlandais de 24 ans. Boyan Slat a en effet inventé un système censé permettre de s’attaquer au « septième continent » formé de déchets plastiques agglomérés au fil des courants. Le Néerlandais entend se servir des courants marins, rappelle le quotidien belge Le Soir, pour collecter les 5 milliards de déchets répartis en 5 zones provenant de bouteilles ou de sacs qui flottent dans les océans. (@Le_Figaro). Légende image : Le système 001 d’Ocean Cleanup est tiré vers le large dans la baie de San Francisco le 8 septembre 2018. Photo Josh Edelson Afp.

#Transport

► Un Français pour sauver Tesla, qui en a bien besoin. Un français à un poste-clé chez Tesla, c’est une première. Le constructeur californien de voitures électriques de luxe a nommé Jérôme Guillen, 46 ans, patron des activités automobiles et à ce titre numéro 2 du groupe automobile. Cet ancien de Mc Kinsey, qui a travaillé chez Daimler dans les poids-lourds de 2002 à 2010, aura fort à faire. Car Tesla est en crise. La firme, qui a annoncé en juin la suppression de 9% de ses effectifs, n’a jamais été rentable, et ce depuis 2008. Sur l’année 2017, le déficit se montait carrément à 1,96 milliard de dollars, après 674 millions en 2016. Pas de quoi pavoiser ! La capitalisation boursière de Tesla se monte certes encore à 47 milliards d’euros – comme General Motors – mais on est loin des presque 60 milliards d’il y a un an. « L’année écoulée a été l’année la plus difficile et la plus douloureuse de ma carrière (…) C’était atroce », a même affirmé en août dernier Elon Musk, l’emblématique patron de la marque de Freemont, dans un entretien accordé au quotidien américain New York Times. (@Challenges).

#Santé

► Bientôt, des psys digitaux ? Trop de responsabilités, trop de pression, pas assez de reconnaissance. Voilà un an, la dégradation de son environnement professionnel a conduit Jean tout droit à la dépression. Aujourd’hui, ce cadre dans le BTP va mieux et, de façon étonnante, c’est à une application qu’il doit en bonne partie son rétablissement. « Pendant dix semaines, j’ai alterné séances de psychothérapie classique et exercices sur smartphone et ordinateur », explique-t-il. Sur proposition de son médecin, ce quinquagénaire a en effet participé à un programme financé par la Commission européenne, destiné à évaluer l’efficacité des outils digitaux dans le traitement de cette pathologie psychiatrique qui touche près de 10% de la population française. (@LExpress).

#Energie

► La Californie s’engage à atteindre 100 % d’électricité « propre » d’ici à 2045 Le gouverneur de l’Etat de Californie a ratifié lundi 10 septembre une loi prévoyant que ce territoire américain, considéré comme la cinquième économie mondiale, s’engage à avoir une électricité « propre » à 100 % d’ici 2045, sans aucune émission de gaz à effet de serre. « Avec cette loi, la Californie est sur les rails pour remplir les objectifs des accords de Paris et même aller au-delà. Ce ne sera pas facile, ce ne sera pas immédiat, mais ça doit être fait », a lancé le gouverneur Brown avant de signer le texte. (@LeMondefr).

#Alimentation

► Clichy : avec ses frigos connectés, Foodles veut damer le pion aux cantines. Pas de restaurant d’entreprise et pas d’offre de restauration à proximité du bureau pour utiliser ses tickets repas ? C’est pour répondre à cette problématique que Michaël Ormancey, 29 ans, a créé Foodles, une start up installée depuis un an à Clichy, dans les locaux retapés d’une ancienne imprimerie. Des bureaux aux allures de showroom pour présenter son concept : un frigo connecté, accessible 24h/24 et rempli tous les matins de repas mitonnés par des traiteurs triés sur le volet. (@LeParisien_92).

#Education

► Comment une journaliste de « L’Œil du 20 heures » est devenue prof de lycée en quelques minutes via Le Bon CoinLa rentrée est passée depuis trois jours, et pourtant, il manque encore des enseignants dans certaines classes. Alors pour remédier au problème, des chefs d’établissement recrutent… sur des sites de petites annonces. A « L’Œil du 20 heures », on a fait le test. Une offre d’emploi attire notre attention : devenir prof en lycée professionnel, et donner quelques heures de cours par semaine en français et histoire. Il faut avoir bac +5, mais pas forcément d’expérience. (@franceinfo).

#Agriculture

► La première ferme laitière flottante s’installe à Rotterdam. Imaginez des vaches broutant en plein centre-ville. Ce sera bientôt possible grâce à cette ferme flottante installée dans le port de Rotterdam, aux Pays-Bas. Le but de ce concept inédit imaginé par la société Beladon : produire au plus près des consommateurs et éviter le transport des marchandises. Quasi autosuffisante, cette ferme à 2,5 millions d’euros accueillera 40 vaches dans une sorte de jardin naturel de 1 200 mètres carrés. Huit mois par an, elles auront accès à un pâturage à proximité. L’objectif de la société néerlandaise : produire 800 litres de lait par jour, dont une partie transformée sur place en yaourt et en fromage. La ferme sera autonome en électricité grâce à des panneaux solaires. Les vaches mangeront des produits recyclés de la ville, comme de la pelouse tondue ou des restes de restaurants. Et quasiment tout sera automatisé. (@LeMondefr). A lire aussi : La première ferme laitière flottante du monde s’installe aux Pays-Bas (@futurasciences).

#Data

► « Il faut éveiller les consciences sur l’impact du stockage de ses données par des plates-formes » « Le numérique va continuer à entrer dans la société. Il ne faut pas en avoir peur, mais réfléchir à des garde-fous et aux priorités à donner pour le bien collectif », explique Anne Ruas, géographe, chercheuse à l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR). Elle coordonne la plate-forme de recherche et développement (R&D) Sense City, une ville miniature équipée de multiples capteurs, capable de simuler divers événements. Spécialiste de la smart city, elle nous invite à réfléchir aux atouts d’une ville bardée de capteurs et d’outils de mesure, et aux dangers intrinsèques que cette ville peut porter. (@LeMondefr).

#Media

► Les médias unis pour demander un meilleur équilibre face aux Gafa. À la veille de la présentation du projet de directive au Parlement européen, plusieurs patrons de médias ainsi que le député Patrick Mignola (MoDem), l’économiste Olivier Bomsel (Mines ParisTech) et l’avocat Christophe Caron, spécialiste du droit de la propriété intellectuelle, se sont retrouvés à l’invitation des Échos pour débattre du thème « Comment financer une presse libre et indépendante près de chez vous ? » Vaste débat, vrai questionnement : alors que les médias historiques d’information, pourtant souvent leaders en audience mais fragmentés, peinent toujours à trouver un modèle économique permettant de continuer à financer dans de bonnes conditions leur développement, les Gafa ont capté gratuitement et en un temps record 70 % des investissements publicitaires en ligne. (@Figaro_Economie). A lire aussi : La directive droit d’auteur défend bien mal la presse (@LExpress).

► Que peut changer la directive européenne sur le droit d’auteur pour les internautes ? Le Parlement européen doit à nouveau se pencher, mercredi 12 septembre, sur le projet de directive censé adapter les droits d’auteur à l’heure du numérique. Rarement dossier n’a suscité autant d’affrontements au Parlement européen et dans les médias. Une intense bataille de lobbying a été livrée, débouchant sur une défaite pour les ayants droit, le Parlement ayant refusé, le 5 juillet, d’avaliser la version du texte concoctée par la commission juridique du Parlement. L’un des points les plus contentieux de la directive est son article 13 : ce dernier obligera tous les sites qui permettent aux internautes de poster du contenu (réseau social, service de vidéo en ligne…) à nouer des accords avec les titulaires des droits d’auteur (de la musique, de l’image, de la vidéo…). (@Pixelsfr).

► Le CSA veut étendre ses pouvoirs dans le numérique. La tempête Macron bouscule le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Ce 11 septembre, son président Olivier Schrameck a dessiné les contours d’une « refondation de la régulation audiovisuelle » en France. Dès son pré-programme, le futur président de la République annonçait clairement que les conseils d’administration des sociétés audiovisuelles publiques « seront chargés de designer les dirigeants, après appel public à candidatures ». « Quant au secteur de l’audiovisuel, ajoutait-il, sa réglementation n’est plus adaptée à un environnement ouvert et concurrentiel ». Promesse tenue ou presque. Le retrait du pouvoir de nomination des présidents de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde ou l’INA n’est plus qu’une question de semaines. « Il y avait un conflit d’intérêt évident puisque le CSA était chargé de réguler l’activité des dirigeants qu’il avait désignés », commente l’un des conseillers du programme d’Emmanuel Macron. (@Challenges).

11 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 11 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

n► L’Inde veut faire émerger ses propres champions face aux GAFAM. Le pouvoir indien veut reprendre la main sur sa souveraineté numérique. Et cela pourrait signifier, de nouvelles entraves pour les activités des géants américains du web sur le continent asiatique, après celles imposées par la Chine. En Inde, plus ouverte aux investissements étrangers que son voisin chinois, les GAFAM sont bien implantés. En témoignent les sept milliards de dollars investis depuis 2016 par Amazon sur place. Mais les géants américains retardent l’éclosion de start-up locales, estime le gouvernement de Narendra Modi. Aussi, depuis plusieurs semaines, le pouvoir planche sur un ensemble de mesures, que le « Wall Street Journal » a pu consulter. La plus emblématique des mesures consiste à relocaliser le stockage des données personnelles des utilisateurs indiens dans le pays. (@LesEchos). Photo Darshak Panryal /Pexels photos.

► La vraie puissance appartient aux Gafam, pas à Donald Trump. Les Gafam sont devenus si puissants qu’ils pèsent sur le cours même de la politique économique et monétaire américaine aux dépens de la Fed qui en constituait l’acteur central, en toute indépendance du pouvoir politique. Ces superstars, du fait même de leurs investissements essentiellement immatériels, sont de moins en moins sensibles au niveau des taux d’intérêt et à la politique monétaire de la Fed. L’ampleur des profits dégagés par les groupes du numérique leur procure une réelle indépendance, et leur développement se fait au détriment des secteurs traditionnels. (@FigaroVox).

#Commerce

► JouéClub, la coopérative qui défie le marché. La Grande Récré, Toys « R » Us, Picwic : les distributeurs de jouets sont en grande difficulté. Tous, sauf le leader JouéClub. En pleine essor, l’enseigne, 300 magasins et 640 millions d’euros de chiffre d’affaires au compteur en 2017, devrait ouvrir une dizaine de nouveaux points de vente l’année prochaine. Contrairement à ses concurrents aujourd’hui, l’enseigne bordelaise est organisée en coopérative d’indépendants. La proximité permanente avec le terrain a permis à la coopérative de négocier les grands virages stratégiques, au premier rang desquels celui de la vente en ligne. « Nous avons ouvert notre premier site marchand en 1997, bien avant tous nos concurrents », explique le président de JouéClub. Précurseur, l’enseigne l’a également été avec le Drive que la coopérative a lancé en 2010, et qui recouvre aujourd’hui la quasi-totalité du territoire. « Jusqu’ici chaque Drive avait sa propre page web, nous avons tout regroupé cette année avec notre site marchand, afin que les clients n’aient plus qu’un seul point d’entrée digital : JouéClub.fr », détaille le patron de l’enseigne. (@LExpress).

► Carrefour s’engage auprès du consommateur… pour mieux contrer Amazon. Dimanche 2 septembre, le groupe Carrefour a annoncé se doter, dans la logique du plan annoncé en grande pompe le 23 janvier, d’un « comité d’orientation alimentaire ». Et le lendemain, l’enseigne, partenaire depuis le début de l’été de Google et Tesco, numéro un britannique des supermarchés, a lancé officiellement son « Act for Food », un programme mondial d’actions « concrètes ». Elodie Pertuisot, directrice Marketing et Clients de Carrefour France explique : « A présent, nous nous tournons plus vers une stratégie d’engagement envers nos clients. C’est particulièrement vrai dans le bio, où Carrefour est déjà le premier vendeur en France mais aussi dans le frais en général et les produits « sans », gluten ou autre. » Là où, à l’inverse, le concurrent Amazon, de plus en plus présent en France, peut sembler un simple « canal » de distribution indifférenciée de produits alimentaires non contrôlés. (@LesEchos).

#Monnaie

► Le maire de Naples, Luigi de Magistris, a décidé d’émettre une monnaie parallèle à l’euro. Une manière, selon lui, d’accélérer « l’autonomie » de sa ville. Une idée qu’il avait déjà eue en 2012 en essayant d’introduire le « Napo », alors que le pays s’enfonçait dans la récession et était placé sous la surveillance des marchés et la cure d’austérité du gouvernement Mario Monti. « Le Napo est un antidote contre la crise et un projet qui naît sur le territoire, pour le territoire, afin d’aider les Napolitains et les touristes à mieux dépenser », justifiait à l’époque l’équipe municipale. (@LesEchos).

#Ville

► Les smart cities améliorent la vie quotidienne : la preuve en 50 villes. « On peut faire remonter le début des smart cities à l’année 2008. C’est en tout cas à ce moment que nous considérons que le concept prend de l’importance, avec de grandes promesses d’amélioration de la vie en ville. Des promesses qui séduisent jusqu’en 2013, où les critiques s’accumulent alors, au point que certains affirment qu’il n’y a rien de consistant derrière ces termes, juste une mode passagère. Nous avons donc voulu savoir, 10 ans après les débuts, si les smart cities améliorent véritablement la qualité de vie ». C’est en ces termes que, le 20 juin, Jonathan Woetzel, l’un des directeurs du Mac Kinsey Global Institute, a introduit sa présentation du rapport « Smart Cities : digital solution for a more livable future » tout juste publié. Soit 152 pages d’expertise de haut niveau pour savoir si, oui ou non, les smart cities peuvent tenir leurs promesses. Question clé, à l’heure où big data, IoT et deep learning semblent diffuser dans toutes les instances où s’inventent la ville de demain, et semblent à même de donner – enfin ? – chair (numérique) aux villes intelligentes. (@Demain_la_Ville)

#Education

► 1337, l’école marocaine qui veut former des génies du numérique. Au milieu des mines de phosphate et des anciens fours de séchage, à 1 h 30 de Casablanca, un bâtiment flambant neuf abrite son rêve : 1337, un nom qui fait référence à un système d’écriture, le « leet speak », utilisant des caractères alphanumériques. C’est la première école de code entièrement gratuite et sans prérequis de diplôme au Maroc. Fruit d’un partenariat pédagogique avec l’école 42, un établissement de formation en informatique co-fondé en 2013 à Paris par Xavier Niel, le patron du groupe de télécoms Free (et actionnaire à titre personnel du Monde), elle est financée par l’Office chérifien des phosphates (OCP), la première entreprise du pays. (@LeMondefr).

#Data

► Pour gouverner la Chine, la démocratie n’est pas nécessaire, les données massives, si. Depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping, la Chine a accru son emprise sur sa société civile en systématisant son usage des données numériques. Pour gouverner, plus besoin de demander son avis au peuple, de le laisser débattre, constate le magazine du MIT Technology Review. L’outil le plus abouti de gouvernance par les données massives est le système de notation sociale attribué à chaque entreprise et citoyen chinois. Ces big data ont également permis l’émergence d’un système de télésurveillance et de reconnaissance faciale très efficace, couvrant largement le territoire chinois. Pourquoi auriez-vous besoin d’une démocratie quand vous avez les données ? Une description glaçante sur ce que la Chine est en train de devenir. (@Sciences_Avenir).

#Télévision

► Un enfant sur deux commence à regarder la télévision avant 18 mois, selon une étude. Pas d’écran avant 3 ans ? Cette recommandation officieuse, préconisée par de nombreux spécialistes de la question, est loin d’être appliquée par les parents. Selon les résultats préliminaires d’une étude de l’Inserm sur le sujet, un enfant sur deux commence à regarder la télévision avant 18 mois. Ces données, relayées par Europe 1, ont été présentées dans le cadre de la journée scientifique de la cohorte Elfe, une étude qui suit depuis leur naissance, et jusqu’à leur 18 ans, plus de 18 000 enfants nés en 2011, en France. Parmi les autres enseignements à retenir, deux enfants sur trois âgés de 2 ans regardent la télé tous les jours. « Les durées sont cependant modérées », relève auprès de franceinfo l’auteur de l’étude, Jonathan Bernard, épidémiologiste à l’Inserm. « La moitié des enfants la regarde moins de 30 minutes par jour. » Seuls 8% passent plus de deux heures quotidiennes devant le petit écran. (@franceinfo).

#Presse

► Apple veut intégrer des grands quotidiens américains dans son offre de contenus. Les contours du service premium d’Apple se précisent peu à peu. Le groupe de Cupertino aurait pris langue avec le « New York Times », le « Wall Street Journal » et le « Washington Post » en vue d’intégrer ces titres dans sa future offre premium de contenus, croit savoir le site « Re/Code ». Leurs contenus viendraient étoffer ceux déjà proposés par Texture, un service de kiosque en ligne permettant d’avoir accès à plus de 200 magazines (« Vanity Fair », « Vogue », Bilboard », etc) moyennant 9,99 dollars mensuels, qu’Apple a acquis en mars dernier. Le flou demeure encore quant au modèle économique et à sa viabilité du côté des éditeurs de presse. Pour l’heure, ce que reverse Apple à ces derniers est indexé sur l’usage qui en est fait par les lecteurs. (@LesEchos).

#Police

► Les armes numériques de la gendarmerie pour élucider les affaires criminelles. L’an passé, 825 homicides et 95 000 vols avec violence ont été commis en France, selon le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI). Autant de crimes qui mobilisent les expertises scientifiques de la police et de la gendarmerie. Médecine légale, chimie, toxicologie… mais aussi informatique et 3D, les autorités s’appuient sur l’ensemble des disciplines scientifiques et les dernières innovations technologiques pour les mettre au service de l’enquête judiciaire avec un objectif : découvrir la vérité. (@frenchweb).

10 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 10 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Industrie

x► La réalité virtuelle s’immisce dans la production industrielleA quoi ressemble une usine robotisée d’embouteillage de cognac en réalité virtuelle ? A une vraie usine d’embouteillage de cognac. Un casque sur la tête, on observe les bouteilles qui défilent sur des tapis à cadence réelle. Elles sont remplies de liquide, puis attrapées par six bras articulés avant d’être emballées dans des cartons, récupérées par des chariots électriques. Tout est automatisé. La duplication est bluffante de réalité. Ce bijou de technologie s’appelle un « jumeau numérique » (digital twin). Il permet de dupliquer une usine à l’identique en situation immersive. La technique existe depuis quelques années, mais c’est aujourd’hui que l’utilisation de ce type d’outils s’accélère et gagne divers secteurs industriels. Le jumeau de l’usine Pont-Neuf d’Hennessy a été développé par Iteca, une start-up d’Angoulême, spécialiste de « l’industrie 4.0 ». Un terme qui englobe toutes les nouvelles technologies (modélisation 3D, réalité virtuelle, intelligence artificielle…) appliquées à la production industrielle. (@Lemondefr). A lire : L’intelligence artificielle, un jackpot pour les entreprises pionnières (@usinenouvelle). Légende image : Les salariés de la société Hennessy ont visité leur futur lieu de travail grâce à un équipement de réalité virtuelle. Juliza Zimmerlich.

#Ville

► Luxembourg-ville, future smart city ? La smart city naît d’une urgence: comment vivre mieux dans des villes confrontées à une démographie galopante. La future smart city est donc d’abord une grande ville, capitale ou mégalopole, qui doit trouver des solutions durables à ce défi en mettant en œuvre une multitude d’outils technologiques et sociétaux. Il est un peu rapide de réduire la cité du futur à une «ville connectée». Comme le rappellent Philippe Gerber et Olivier Klein du Liser (Luxembourg Institute of Socio-Economic Research), « plus les systèmes sont interconnectés, plus c’est intéressant, mais c’est aussi plus risqué dans les grandes agglomérations en cas d’événements critiques. Il est important en outre que la gestion du territoire par la donnée soit précédée d’une réflexion et de décisions majeures sur la manière dont on peut garantir l’intégrité des systèmes d’information et des données qui sont, ou pourraient être, collectées ». Dans ce domaine, Luxembourg-ville aurait quelques coups d’avance. (@Paperjam_lu).

#Commerce

► Les ventes sur Internet bondissent de 14,4% au 2e trimestre en France. Le e-commerce a poursuivi son avance au deuxième trimestre en France, toujours porté par une hausse de la fréquence d’achat et des ventes sur téléphones portables. Les ventes sur internet ont encore grimpé de 14,4% au cours du trimestre, après une hausse de 13% au cours des trois premiers mois de l’année, pour totaliser 22,0 milliards d’euros, selon les chiffres publiés lundi 10 septembre par la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad). (@Challenges°.

#Data

Sécurité, traçabilité, consentement… Comment Renault aborde le virage du RGPD. Avant l’entrée en application du RGPD (Règlement général sur la protection des données), le 25 mai dernier, les entreprises ont été contraintes de revoir leur copie en matière de circulation et de protection des données. Face à cette législation plus stricte, le constructeur automobile Renault a dû intégrer de nouvelles exigences dans sa stratégie Big Data pour assurer une meilleure gouvernance de la donnée tout en respectant la vie privée des consommateurs. Au coeur du nouveau règlement européen, l’obligation de recueillir le consentement de l’utilisateur apparaît comme un talon d’Achille pour les entreprises, notamment les constructeurs automobiles comme Renault. Et pour cause, l’arrivée prochaine des véhicules autonomes sur les routes du monde entier va provoquer un afflux de données qu’il faudra collecter et protéger dans les limites fixées par le RGPD. (@frenchweb).

#Blockchain

► La blockchain saura-t-elle se déployer au-delà des cryptomonnaies ? Considérée par certains comme une révolution aussi importante que l’invention d’internet, la technologie de la blockchain n’en est qu’à ses premiers pas opérationnels, en dehors du bitcoin et autres cryptomonnaies. Popularisée par le bitcoin, cette technologie permet de créer des sortes de grands registres virtuels, où des communautés enregistrent de manière infalsifiable leurs transactions, sans recours à une autorité centrale de contrôle. Pour certains visionnaires, elle doit permettre l’émergence de groupes capables d’échanger et de créer de la richesse ensemble de manière totalement décentralisée et autogérée, créant une économie affranchie des Etats, des banques ou des grandes entreprises. Certains imaginent par exemple des places de marché comme Amazon, fonctionnant de manière entièrement automatisée et entièrement auto-régulée par les participants. (@frenchweb).

#Robotique

► Nicolas Huchet : il a créé sa propre main bionique. Sa vie bascule un jour d’avril 2002. Alors qu’il est un jeune mécanicien, il est amputé de la main à la suite d’un accident du travail. Comment vivre alors avec cet handicap et assumer le regard des autres ? Combattant, Nicolas ne se laisse pas abattre et met en pratique sa devise « Do It yourself ». Après avoir vécu pendant 10 ans avec une prothèse basique et rapidement inadaptée à un usage au quotidien, Nicolas découvre l’existence de prothèses de nouvelle génération dites « polydigitales », qui ont l’avantage de permettre le mouvement des doigts. Bémol : ces prothèses sont hors de prix (30 000 euros) et ne sont pas à l’époque remboursées par la sécurité sociale. (@LExpress).

#Commerce

► Vente en ligne, cinéma, repas livrés: Alibaba, un géant chinois très diversifié. En deux décennies, l’emblématique entrepreneur chinois Jack Ma a fait de son groupe Alibaba un mastodonte du commerce en ligne, diversifié dans le cinéma, les contenus vidéo, une application mobile de livraison de repas, mais aussi… les magasins traditionnels. Un groupe fort d’un chiffre d’affaires annuel de 40 milliards de dollars. Depuis ses débuts en 1999, la vente en ligne reste l’activité centrale d’Alibaba et continue de lui apporter l’écrasante majorité de ses revenus (plus de 85 %), notamment sous forme de recettes publicitaires. (@LePoint).

#Armée

► Pentagone : 2 milliards de dollars pour l’intelligence artificielle. L’agence de recherche du Pentagone a annoncé vendredi un investissement de 2 milliards de dollars dans l’intelligence artificielle (IA) pour développer des machines capables d’apprendre toutes seules à s’adapter à des situations changeantes. Les fonds permettront à l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa, pour Defense Advanced Research Projects Agency) de financer sur les cinq prochaines années une vingtaine de projets déjà entamés et d’en lancer « de multiples » autres dans les douze prochains mois, a précisé le directeur de la Darpa, Steven Walker, au cours d’une conférence près de Washington. Ces investissements sont destinés à « transformer les ordinateurs, pour les faire passer d’outils spécialisés à partenaires dans la résolution des problèmes », a ajouté Steven Walker, cité dans un communiqué. (@LesEchos).

#Surveillance

► Selon le site The Intercept et l’organisation Investigative Fund, qui tiennent leurs informations de « documents d’entreprise confidentiels » et d’entretiens avec des ingénieurs ayant contribué au projet, IBM a collaboré avec la NYPD pour développer un système d’intelligence artificielle permettant de chercher les personnes en les filtrant par couleur de peau, couleurs de cheveux, genre, âge, et diverses caractéristiques faciales. IBM aurait commencé à développer cette plateforme analytique il y a environ 10 ans, en partenariat avec le centre antiterroriste Lower Manhattan Security Initiative  de New York. A l’époque, IBM oeuvrait comme sous-traitant de Vexcel, subsidiaire de Microsoft. (@lebigdata_fr).

#Information

► Fake News : près de la moitié des Français accusent les médias de les induire en erreur. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. Ipsos publie les résultats de son étude internationale Global Advisor dédiée aux fake news qui permet de mesurer l’ampleur du phénomène : au quotidien plus d’un Français sur deux seraient exposés fréquemment à de fausses informations et 43% d’entre eux estiment avoir déjà été piégés par une information qui s’est avérée fausse. Les coupables ? Les politiques et les médias qui les induiraient délibérément en erreur. Crise de confiance profonde, qui s’étend jusqu’à leurs concitoyens dont les facultés de discernement sont sévèrement jugées. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Publicité

► Chasse à la publicité clandestine dans Wikipédia : un grand nettoyage cet été. Pour accroître le nombre d’articles de Wikipédia, plus de 2 millions en français depuis juillet, et y améliorer la qualité du contenu, une armada de contributeurs travaillent, ponctuellement ou régulièrement : 13.000 auteurs la semaine dernière pour l’édition en français. Ces milliers d’intervenants ne sont pas tous de chair et d’os : il y a aussi des « bots », robots logiciels qui accomplissent des tâches répétitives ou massives (orthographe, classification, voire lutte anti-vandalisme). Les humains, eux, sont bénévoles dans l’immense majorité des cas, c’est le principe même de l’encyclopédie collaborative ; ils dédient parfois un temps considérable à l’enrichissement de ses contenus (nous en avions donné des exemples cet été avec plusieurs portraits de wikipédiens). (@LObs).

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 9 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

x► Les géants de la tech dans le viseur des autorités américaines. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Pourquoi la technologie n’est pas démocratique et comment elle peut le devenir ; – Pourquoi la technologie n’est pas démocratique et comment elle peut le devenir ; – L’âge d’or des médias : « Il est probable que le journalisme ne soit plus la manière dominante de rapporter l’information » ; – Qui contrôle nos données ? ; – YouTube lance ses 2 premières séries originales françaises : Gromm et Les Emmerdeurs, à découvrir sur les chaînes Youtube de Studio Bagel et Golden Moustache(Groupe M6). Une avant-première est prévue au Grand Rex à Paris le 18 septembre. Dessin de Roberto Mangosi

#Ville

► Smart City et surveillance : un lien qui pose question. Les avancées technologiques de la Smart City ont fait leurs preuves. Elles aident notamment à mieux réguler les consommations d’énergie et le ramassage des déchets urbains. Cependant, appliqués à la surveillance policière, ces progrès inquiètent certaines associations de défense des libertés des citoyens. Le risque possible de violation des données personnelles soulève aujourd’hui de nombreuses questions. (@communes_actu).

#Presse

► Journalistes / GAFA : qui va gagner la guerre ? Une tribune a été signée par une centaine de grands reporters et des rédacteurs en chef de toute l’Europe pour alerter dans la presse sur le danger de « vie ou de mort » que font peser sur la profession les géants du net. Aujourd’hui, à côté de la concentration des médias, de la concurrence des gratuits, de l’explosion des fake news et de la défiance des citoyens et des politiques plane une autre menace sur les journalistes : les plateformes numériques. Cette bataille se joue désormais au Parlement européen, qui doit voter mercredi prochain la création d’un droit d’auteur adapté à la presse. Les journalistes et les éditeurs de presse remporteront-ils la guerre contre les GAFA ? L’avenir de la presse se joue-t-il le 12 septembre au Parlement européen ? (@franceculture). A lire : Jean-Marie Cavada : « Les Gafa siphonnent les recettes de la presse » (@teleobs).

► Presse : une majorité d’Européens veut faire payer les Gafa. Le vent semble tourner pour les grandes plateformes Internet. Un sondage Harris Interactive dessine un mouvement de défiance envers les Gafa chez les internautes européens. Ainsi, la majorité des Français sondés estiment que Google, Facebook ou Apple ne protègent pas leurs données (71%), affaiblissent l’information de qualité (61%) et menacent la souveraineté des États (63%). Les deux tiers des Français pensent ainsi que les Gafa ont aujourd’hui plus de pouvoir que les institutions européennes. À l’échelle du continent, ce taux monte à 67%, et peut atteindre 78% en Italie et 77% en Grèce. Cette étude a été commandée par Europe for Creators, un mouvement lancé par le Gesac, le regroupement des ayants droit européens. Ce dernier milite pour l’adoption par le Parlement européen de la directive autour de la protection du droit d’auteur sur Internet, qui sera remise au vote le 12 septembre après un premier échec en juillet. (@Figaro_Economie).

► La RTS lance « Info Verso » pour plus de transparence et de dialogue avec le public, par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. Entre la crise de confiance qui touche les médias et le phénomène des fake news qui contribue à nourrir la confusion, la crédibilité des rédactions est mise à rude épreuve. Dans ce contexte aussi tumultueux que sensible, la RTS, qui a été au cœur de virulents débats sur la pertinence d’un média de service public en Suisse (et donc de la redevance) vient de lancer Info Verso. Deux objectifs à ce projet : plus de transparence dans la fabrication de l’information et un dialogue plus régulier avec le public. « Expliquer l’actualité ne suffit plus. Aujourd’hui nous devons également expliquer la façon dont nous travaillons, quels sont nos choix, quels sont nos hésitations parfois également, quelle est la ligne éditoriale suivie, donner à voir l’envers du décor des rédactions » explique Christophe Chaudet, Directeur Actualité et Sports de la RTS dans une vidéo de présentation du projet. Lire la suite sur le site de @metamedia

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle risque d’être freinée par la peur du grand public L’intelligence artificielle est une technologie pleine de promesses. Elle pourrait s’avérer tout aussi révolutionnaire pour l’humanité que des inventions comme internet ou la machine à vapeur. Cependant, cette révolution risque fort d’être freinée par la peur du grand public. C’est ce que redoute le professeur Jim Al-Khalili, physicien et futur président de la British Science Association. Selon lui, l’intelligence artificielle pourrait connaître un sort similaire à celui de modification génétique au début des années 2000. Tout comme cette technologie, l’IA risque d’être perçue une invention effrayante et sinistre par le grand public. Or, si le grand public n’est pas enthousiasmé par cette innovation, les dirigeants politiques n’en feront pas une priorité. (@lebigdata_fr).

#Technologie

► Intelligence artificielle et blockchain : deux technologies pour doper l’engagement omnicanal, par Cédric Vandervynckt, Executive Vice President EMEA chez Criteo. Car s’il est relativement simple de collecter et d’analyser les données liées aux achats en ligne, les choses se compliquent dès que nous ajoutons un nouveau canal dans nos vies numériques, qu’il s’agisse de montres connectées ou d’assistants vocaux comme Amazon Alexa et Google Home. De même, les comportements et les données associés aux achats effectués en magasin sont beaucoup plus difficiles à suivre. Les détaillants « omnicanal » tentent de remédier à cette lacune en intégrant les données collectées sur les points de vente ou de gestion de la relation client (CRM). Lire la suite sur le site de @LesEchos.

08 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 8 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Issy-les-Moulineaux : Un robot et une plateforme citoyenne, pour renforcer le dialogue avec les habitants. Située au portes de Paris, Issy-les-Moulineaux s’impose comme l’une des villes françaises les plus en pointe dans le domaine de la Smart City, en écoutant ses habitants et en mettant les nouvelles technologies à leur service dans le but d’améliorer la qualité de vie et l’efficacité des services publics. Après avoir conclu un partenariat avec la plateforme d’expression citoyenne « Mon Avis Citoyen», les Isséens peuvent désormais dialoguer avec Pepper, le robot humanoïde qui ne laisse personne indifférent. (@villeintelmag). Légende image : Le robot Pepper dans les rues d’Issy-les-Moulineaux (photo : Issy_Presse

#Climat

►  Sept cents scientifiques français lancent un appel. Sept cents scientifiques français lancent un appel aux dirigeants politiques pour qu’ils passent « de l’incantation aux actes pour enfin se diriger vers une société sans carbone »« Seuls des changements immédiats et des engagements de court terme, dans le cadre d’objectifs clairs et ambitieux à horizon 2030, peuvent nous permettre de relever le défi climatique »lancent-ils en « une » du journal Libération daté de samedi 8 septembre. (@LeMondefr). A lire aussi : Au jour de la Marche pour le climat, 700 scientifiques alertent les dirigeants politiques (@Lobs).

#JeuVideo

► « En classe, les élèves pourraient créer leurs jeux vidéo ». Alors que la région Île-de-France a lancé un appel à financement (1 million d’euros) pour développer des jeux vidéo, Denis Masséglia, à la tête d’un nouveau groupe d’études sur le sujet à l’Assemblée nationale, évoque les richesses parfois insoupçonnées de cet univers. Le député LREM de la 5ème circonscription du Maine-et-Loire, ancien gamer spécialiste de World of Warcraft, explique également pourquoi l’école aurait tout intérêt à utiliser le jeu vidéo comme support pédagogique : « On pourrait demander à des élèves de créer, eux-mêmes, leur propre jeu vidéo durant toute une année. Dans un premier temps, ils seront amenés à réfléchir au type de jeu qu’ils souhaitent, viendra ensuite le temps de l’élaboration de la narration, de la stratégie, avant de passer au design et au travail de codage. L’objectif étant de les familiariser tôt aux métiers en très forte croissante et pour lesquels il y a une grande demande. » (@LExpress).

#Transport

► Lidar, jumeau numérique et cantons virtuels : comment la SNCF s’approche du train autonome. Les aventures flamboyantes et picaresques d’Elon Musk tendent à faire oublier que la révolution du véhicule autonome la plus sensible n’est pas dans la voiture autonome. Mais bel et bien dans le train automatique, dont l’achèvement se profile bien plus vite. Contrairement à l’automobile, le train est un mode de transport guidé par rails. La tenue de route est donc moins un enjeu de l’automatisation. La détection d’obstacles et l’observation de l’environnement sont au contraire deux critères essentiels. Et dès l’an prochain, la SNCF doit commencer un test d’un train de fret automatisé, télécommandé à distance. La promesse de ce saut technologique ? Une amélioration de la ponctualité, de la dépense énergétique, et une augmentation des fréquences. (@zdnetfr).

#Entreprise

► Patron emblématique du géant chinois Alibaba, Jack Ma annonce sa retraite. Jack Ma, président exécutif et co-fondateur emblématique du géant chinois du commerce en ligne Alibaba, a annoncé son départ en retraite à compter de lundi, jour de ses 54 ans, dans une interview au New York Times publiée vendredi 7 août. Ce départ n’est pas la fin, « mais le début d’une ère », a déclaré au quotidien américain l’homme le plus riche de Chine, qui a co-fondé en 1999 le groupe Alibaba, devenu depuis un mastodonte technologique, présent non seulement dans le commerce en ligne, mais aussi dans l’informatique en nuage (« cloud »), ainsi que dans les divertissements et les médias, apparaissant aujourd’hui comme un mélange –et un concurrent– des géants technologiques américains, Amazon, eBay et Google. (@Challenges).

► Clap de fin pour Theranos, la start-up qui a berné la Silicon Valley. Une promesse révolutionnaire, une jeune fondatrice comparée à Steve Jobs et plus de 700 millions de dollars (602 millions d’euros) levés auprès de prestigieux investisseurs. Pendant plus de dix ans, Theranos a été l’une des vitrines de la Silicon Valley. Lundi 10 septembre, elle va cependant lancer son processus de dissolution. « Le temps est épuisé », justifie David Taylor, son nouveau directeur général, dans un courrier adressé aux actionnaires et obtenu par le Wall Street Journal. Lancée en 2003, la start-up californienne ambitionnait de bouleverser le marché des analyses de sang. Mais elle n’était en réalité qu’une « fraude élaborée », selon un rapport accablant publié en début d’année par la Securities & Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain. Pendant des années, ses dirigeant ont multiplié les mensonges à leurs investisseurs et partenaires pour dissimuler leurs difficultés. Ils ont aussi falsifié les comptes et inventé des contrats qui n’existaient pas. (@JeromeMarinSF).

#MediaSocial

► Etats-Unis : un quart des utilisateurs de Facebook ont supprimé l’application mobile. Les temps sont durs pour Facebook. Confronté à un recul inédit du nombre d’utilisateurs quotidiens en début d’année, fragilisé par le scandale Cambridge Analytica, qui a collecté indûment les données de millions de ses usagers, puis tancé en Bourse en juillet, le réseau social créé par Mark Zuckerberg a perdu de sa superbe en 2018. Un constat qui se traduit directement auprès de son public. Selon un sondage réalisé du 29 mai au 11 juin et publié ce mercredi par le Pew Research Center de Washington, plus d’un quart des 3.413 utilisateurs interrogés aux Etats-Unis (26 %) déclarent avoir supprimé l’application Facebook, ce qui n’implique pas nécessairement un désabonnement, de leur smartphone au cours de l’année écoulée. (@LesEchos).

07 Sep

Régions.news #344 – Edition du vendredi 7 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Bangkok a subi les pires inondations depuis des décennies avec un cinquième de la ville sous l’eau en novembre 2011. (Saeed Khan / Afp). A trois mois de la COP24 à Katowice en Pologne, une session intermédiaire de négociations sur le climat se tient du 4 au 9 septembre à Bangkok. Montée du niveau de la mer, érosion du rivage, urbanisation galopante : Bangkok s’enfonce inexorablement et pourrait être en partie submergée d’ici à 2030.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

Sense City est un laboratoire, situé à Champs-sur-Marne, qui a pour but d’anticiper les changements climatiques afin de préparer au mieux la ville de demain. Né d’une initiative de l’Université Paris-Est et financé par l’Agence nationale de recherche, Sense-City est un laboratoire d’expérimentation de la ville durable, grandeur nature. Elle permet d’étudier la performance énergétique et d’analyser la durabilité des infrastructures.

Placée en redressement judiciaire depuis le 24 juillet, la lingerie Indiscrète (marque de lingerie haut-de-gamme lancée en 2010 par d’ex-cadres de chez Aubade), a lancé lundi 3 août une vente « solidaire » pour aider à sa survie. Le tribunal de commerce de Poitiers a donné six mois pour trouver une solution à son déficit de 200.000 euros. Cette vente se fera sur Internet, sur les réseaux sociaux avec #SauvonsLingerieIndiscrete sur Twitter et via le réseau bien établi de vendeuses à domicile durant quatre semaines. De nombreuses entreprises locales et la ville de Chauvigny (Vienne) organisent les soutiens pour sauver l’entreprise en cession de paiement.

► En France, encore un peu moins de 10 millions de personnes téléphonent avec un téléphone filaire sans passer par la box Internet. Orange a donc décidé d’y mettre fin. Dès le 15 novembre, l’opérateur cessera de vendre des abonnements avant une coupure, progressive, à partir de 2023.

#Monnaie

Quel avenir pour les monnaies locales ? Depuis la crise de 2008, les monnaies locales complémentaires et citoyennes (MLCC) ont été créées un peu partout en France, avec la même volonté de favoriser le lien social. Une monnaie locale est réutilisée localement et sert à dynamiser l’économie de la zone. Plus de 50 monnaies locales sont déjà en circulation et de nombreux projets sont sur les rails. « En France, on ne peut pas dire que les monnaies locales ont fait leurs preuves en termes d’impact en volume, mais on peut dire qu’il y a eu un vrai impact en ce qui concerne le lien social et la réappropriation. On sent qu’il y a maintenant un vrai enjeu, notamment concernant le développement durable », a affirmé Amandine Albizzati, directrice des relations institutionnelles de la coopérative de finance solidaire La Nef. À lire : Monnaies locales, pourquoi elles cartonnent partout en France (@LesEchos) ; – L’abeille, l’eusko, la bou’sol… tout savoir sur les monnaies locales en cinq questions et des monnaies locales pour une économie plus vertueuse.

Légende image. Des vagues impressionnantes provoquées par le typhon Jebi, dans le port de pêche d’Aki (Japon), le 4 septembre 2018. Photo de Kyodo Kyodo / Reuters.

#GafaEmpireGAFA : Google, Amazon, Facebook et Apple.

► Vingt ans après sa création, le moteur de recherche Google est devenue une multinationale valorisée plus de 850 milliards de dollars. Google qui regroupe tous les services comme le moteur de recherche, Gmail, YouTube, Chrome… est la machine à cash de la maison mère, Alphabet. La création en 2015 d’Alphabet a donc permis d’organiser plus clairement les activités de l’empire Google, devenu tentaculaire avec le temps. L’entreprise regroupe une dizaine de filiales aux ambitions démesurées.

Mille milliards de dollars (863 milliards d’euros), c’est ce que vaut désormais en Bourse la société américaine de commerce électronique Amazon depuis mardi 4 septembre, un mois après Apple. La capitalisation boursière cumulée de ces deux groupes équivaut quasiment à la richesse produite par la France en 2017, soit un produit intérieur brut de 2 291,7 milliards d’euros. Son fondateur, Jeff Bezos qui a fondé son entreprise en 1994, est l’homme le plus riche du monde, à la tête d’une fortune évaluée à 166 milliards de dollars. L’empire Amazon a réussi à imposer ses règles aux marchés financiers en perdant de l’argent et en refusant de verser des dividendes.

La Silicon Valley, l’empire du futur… (ou l’empire du mal ?). Dans la Silicon Valley, berceau des technologies numériques situé au sud de San Francisco, un petit groupe d’entreprises détient tellement de données sur nos vies qu’il est devenu tout-puissant. Emmené par les quatre géants de l’Internet, les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), cet « empire du futur » qui pourrait dans quelques temps représenter la 4ème puissance de la planète, réinvente le monde en s’immisçant, via les smartphones et les ordinateurs, dans toutes les interactions humaines. À lire GAFA : des empires fissurés ? sur le site de @metamedia. Regarder le très intéressant documentaire de réalisateur britannique David Carr-Brown diffusé sur Arte en juin.

► « Apple était un ordinateur, Amazon un magasin, Google un moteur de recherche, Facebook un réseau social. Mais elles sont désormais en concurrence directe, car leurs secteurs respectifs sont à court de proies faciles. (…) Au final, les Gafa sont engagées dans une course épique dans le but de devenir le système d’exploitation de nos vies, et détenir sur nous un pouvoir et une influence supérieurs à ceux de toute entité n’ayant jamais existé. », explique Scott Galloway, professeur de marketing à l’Université de New York dont son dernier essai est « The Four. Le règne des quatre : la face cachée d’Amazon, Apple, Facebook et Google ».

► « Les frontières des gouvernements ont tendance à disparaitre, pas les institutions qui gèrent ces frontières. Résultat, on assiste aujourd’hui à des situations chaotiques en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. À mon avis, cela vient du décalage entre la liberté et l’absence de frontière que l’on a sur Internet et la façon dont on vit au quotidien qui est très locale et très délimitée dans l’espace. Les États ont moins de pouvoir et les multinationales en ont plus. Ceux qui sont en position de protéger les citoyens n’ont plus les moyens de le faire. Et ceux qui seraient en position de le faire n’ont pas la légitimité politique pour cela. », analyse Dylan Hendricks (Institute for the Future) sur Arte, le 26 juin 2018 (passage à 36’36’’). À lire : Taxation des Gafa : l’Allemagne sur le reculoir et lâche la France qui se retrouve isolée pour taxer les géants du Net.

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