La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Travail
Le burn out, une pathologie de civilisation. Maladie qui touche de plus en plus de gens, le burn out est la conséquence d’une société qui ne considère plus l’homme comme le maillon essentiel du système. Mais avant d’être un problème individuel, le burn-out est d’abord une pathologie de civilisation. Marquée par l’accélération du temps, la soif de rentabilité, les tensions entre le dispositif technique et des humains déboussolés, la postmodernité est devenue un piège pour certaines personnes trop dévouées à un système dont elles cherchent en vain la reconnaissance. Mais ce piège n’est pas une fatalité. (@franceinter). Légende image : Participants à un séminaire. Photo : Getty / Jetta Productions.
Les « HappyTech », ces startups qui s’attaquent au mal-être au travail. Après les BioTech (startups dans la médecine), les FinTech (dans la finance), les FoodTech (alimentation), AdTech (publicité), MarTech (marketing), LegalTech (droit), InsurTech (assurance) et même les ChurchTech (numérisation de la pratique de la foi), place désormais aux… HappyTech, les startups spécialisées dans le développement du bien-être au travail grâce aux nouvelles technologies. Encore un anglicisme pour désigner un sous-secteur obscur de la tech en quête de notoriété ? Un peu, mais pas seulement. Malgré leur appellation un brin triviale, les HappyTech s’attaquent à un véritable enjeu de société : le mal-être au travail, source de nombreuses dépressions, stress, burn-out et d’une perte de productivité qui impacte la performance des entreprises et donc l’ensemble de l’économie française. (@latribune).
#Economie
Paris veut limiter les locations Airbnb. La Ville de Paris ne compte pas laisser le champ libre à Airbnb dans les logements de la capitale. La municipalité souhaite en effet que le nombre de nuitées maximum autorisées pour les locations de type Airbnb soit «significativement baissé». Un voeu a été voté à l’unanimité dans ce sens mardi 27 septembre par le Conseil de Paris. Pour l’heure, aucun nombre n’a été fixé par la municipalité. Début septembre, la tendance était cependant à une limitation à 90 ou 60 nuitées par an. A ce jour, les propriétaires ne peuvent pas louer leur bien plus de 120 jours par an dans l’Hexagone. Paris est l’une des villes les plus plébiscitées sur Airbnb. Sur les 400 000 logements en France proposés par la plateforme d’hébergement entre particuliers, 67 000 sont situés à Paris. Si Airbnb permet à la plupart des Parisiens de générer des revenus complémentaires, la Ville de Paris est de plus en plus irritée par le succès de la plateforme américaine. (@frenchweb).
#Transport
« Non, la révolution d’Uber ne tient pas à ses prix compétitifs », Guillaume Crunelle. Guillaume Crunelle, associé responsable de l’industrie automobile au cabinet de conseil Deloitte, réagit au retrait de la licence d’exploitation d’Uber par la ville de Londres. Il estime que les péripéties réglementaires auxquelles sont soumises les sociétés de VTC n’empêcheront pas le modèle de s’imposer demain dans nos sociétés. Pour autant, « le vieux monde n’est pas mort », pense-t-il…Il explique : « Il faut dédramatiser les choses. Uber est en train d’éprouver, comme les autres plateformes de partage, un nouveau modèle économique qui se caractérise notamment par la rapidité de son succès auprès des consommateurs. Ce modèle est dans une phase de maturité et il se confronte à l’univers réglementaire préexistant. La particularité en Europe, c’est qu’il y a quasiment autant de réglementations qu’il y a d’Etats, et même d’agglomérations. Mais ce n’est pas une mauvaise chose en soi. Il est bon que les réglementations soient plus lentes que les usages et les technologies parce que ce sont elles qui prennent la responsabilité des changements induits par cette révolution. C’est en réalité l’histoire de tous les nouveaux business. » (@latribune).
#HautDebit
Inquiétudes sur le déploiement du très haut débit dans l’Hexagone. Pas de répit pour les télécoms en cette rentrée. Les pressions politiques s’accroissent pour accélérer et densifier la couverture de la France en très haut débit mobile (4G) comme fixe (la fibre optique ayant vocation à remplacer l’ADSL). Mercredi, deux députés, Laure de la Raudière (Les Républicains) et Eric Bothorel (La République En marche) publient un rapport pointant les bons et les mauvais points des opérateurs télécoms, en la matière. Depuis qu’Emmanuel Macron a décrété, cet été, qu’il fallait accélérer la couverture de la France « en haut et très haut débit » d’ici « à la fin de l’année 2020 », le débat est lancé. « Le cap d’un bon débit pour tous apparaît tenable et pragmatique », pointe le rapport, expliquant que de nombreuses collectivités territoriales s’étaient déjà fixé cette échéance. Mais un long chemin reste à parcourir. « Près de 7,5 millions de consommateurs sont privés d’un accès à Internet correct [au moins trois mégabits par seconde, NDLR] et près de 500.000 d’entre eux n’ont même aucun accès à Internet », a indiqué mardi l’UFC-Que Choisir, regrettant que le déploiement de l’Internet très haut débit laisse de côté une part croissante du territoire français. (@LesEchos). A lire : Le passage au très haut débit accentue la fracture numérique en France (@LExpress).
Des députés veulent la fibre pour tous en 2025. Tout faire pour éviter que le déploiement de la fibre ne se solde, une fois encore, par une énième fracture numérique. Tel est le mot d’ordre du dernier rapport de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Dévoilé ce mercredi, ce document, qui fait le point sur la couverture numérique du territoire, souhaite que l’Etat fixe un nouvel objectif de politique publique : celui d’un accès à la fibre pour tous les Français à horizon 2025. De fait, le gouvernement d’Emmanuel Macron s’est, pour l’instant, seulement contenté de reprendre l’objectif du plan France Très haut débit (PTHD), qui vise, comme son nom l’indique, à offrir le très haut débit à tous les Français à horizon 2022 qui permet aujourd’hui des débits supérieurs à 100 mégabits par seconde – à toute la population.. A lire aussi : La France face au défi de la fracture numérique (@latribune).
#Robotique
Wandercraft lève 15 millions d’euros pour réinventer le fauteuil roulant avec son exosquelette. En 2013, Wandercraft avait séduit en quelques heures Xavier Niel, puis Marc Simoncini à l’occasion d’une levée de fonds de 600 000 euros. Après quatre discrètes années de développement, malgré une autre levée de 4 millions d’euros, la start-up boucle un nouveau tour de table au montant bien plus significatif. Les cinq fonds XAnge, Idinvest, Cemag Invest, Bpifrance et LBO France injectent 15 millions d’euros dans la jeune pousse pour l’aider à commercialiser un exosquelette de jambe pour les patients en fauteuil roulant. Fondée par Nicolas Simon, Alexandre Boulanger et Matthieu Masselin (tous issus de la même promotion de l’Ecole polytechnique) Wandercraft travaille depuis 2012 à l’élaboration d’un exosquelette de jambes motorisé bien spécifique puisqu’il ne nécessite pas l’utilisation complémentaire de béquilles. A première vue le défi peut apparaître relativement simple mais il relève en fait d’une discipline particulièrement complexe : la robotique dynamique. Celle que Google tentait d’apprivoiser avec l’entreprise Boston Dynamics et ses robots bipèdes et quadrupèdes, depuis rachetée par le géant japonais Softbank. (@LUsineDigitale).
#Numerique
Technologies du numérique : pourquoi l’Estonie a dix ans d’avance sur les autres pays. Le sommet consacré au numérique en Europe est organisé en Estonie. Cela ne doit rien au hasard. Le pays, à la tête en ce moment du Conseil de l’Union européenne, est particulièrement en avance dans son utilisation des nouvelles technologies. Administration, écoles, transports : tout ou presque se fait en ligne. Si bien que certains spécialistes qualifient le pays d’1,3 million d’habitants de nation la plus avancée au monde en la matière. Pour l’Estonie, tout a commencé il y a une vingtaine d’années. Le pays a pris son indépendance vis à vis de la Russie en 1991 et peine depuis à décoller économiquement. Alors que ses voisins ont chacun leurs spécialités, lui ne se démarque par aucun produit particulier. Le gouvernement décide alors de tenter un pari: celui du numérique. « Ce qui a poussé le gouvernement à partir sur cette voie-là, c’est aussi le fait qu’on manquait de moyens, notamment pour veiller au bon fonctionnement de l’administration publique. Avoir des services publics efficients coûte cher », raconte à L’Express Linnar Viik, une figure de la tech estonienne, membre de l’Institut européen d’innovation et de technologie. La e-administration a donc logiquement été l’un des premiers piliers de l’Estonie numérique. Elle est aujourd’hui particulièrement développée. (@LExpress).
#EtatsUnis
Le ton monte entre Donald Trump et Mark Zuckerberg. Comme toujours lorsqu’il se sent attaqué, Donald Trump s’en ouvre… à son compte sur Twitter. Cette fois, la charge du président américain s’est portée sur le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, accusant le réseau social de lui avoir toujours été hostile. « Facebook a toujours été anti-Trump », a-t-il avancé mercredi dans un message partagé plus de 14.000 fois. Une accusation rejetée, dans la foulée, par Mark Zuckerberg. Cet échange intervient alors que le patron de Facebook a dû se résoudre la semaine dernière à collaborer pleinement avec le Congrès américain, qui enquête sur une possible influence russe dans l’élection présidentielle remportée l’an dernier par Donald Trump. (@LesEchos). A lire : Après les médias, Trump s’en prend à Facebook (@Pixelsfr).
#Television
A Marseille, la guerre des télés est lancée. Passé le décès officiel de LCM il y a un an et demi, le paysage audiovisuel marseillais attire de nouveau les investisseurs. Provence Azur TV, MProvence, Maritima TV et même BFM TV lorgnent sur ce bassin de près de 1,5 million d’habitants en dépit du passé mouvementé de la chaîne pionnière. Lancée avec d’importants moyens fin 2005, elle s’était rapidement hissée au 3ème rang national, derrière Lyon et Bordeaux, enregistrant alors une audience quotidienne de 87.000 téléspectateurs. Mais le feu de paille fut de courte durée et passé l’effet de curiosité, aucun des quatre repreneurs qui se sont succédé pendant dix ans n’est jamais parvenu à retrouver ces scores et l’équilibre financier qui l’accompagne. Les nouveaux médias feront-ils mieux ? « A Marseille, le problème de la télévision locale est qu’elle doit composer avec un marché publicitaire limité et affronter une PQR en position de monopole », analyse Pierre Boucaud, cofondateur de LCM, aujourd’hui à la tête de TV8 Mont-Blanc. Pour espérer durer, Maritima TV et Provence Azur TV se sont donc appuyées sur les collectivités : la première sur la ville de Martigues, l’autre sur le conseil régional. (@LesEchos).
#Journalisme
Ebdo peut-il sauver le journalisme ? « Ebdo est né dans le sillage de XXI et 6Mois, des revues disponibles en librairie et sans publicité, qui sont devenues la référence en France en matière de reportage », expliquent les créateurs du projet sur leur page de financement participatif. Et pour cause, l’équipe de XXI sera en partie aux manettes. Destiné à paraître tous les vendredis à partir du mois de janvier, Ebdo entend favoriser « ce qui est important et pas nécessairement urgent ». Le projet revendique de parler de l’actualité autrement et estime « qu’on peut s’adresser à tous et ne rien sacrifier à l’exigence » comme le professe Patrick de Saint Exupéry. « L’omniprésence de la publicité et la concentration des moyens d’information ont introduit le soupçon. Une presse nouvelle doit restaurer des liens profonds avec les lecteurs », affirment-ils. A l’heure où la défiance envers les médias est grandissante, Ebdo s’attache à restaurer la confiance. (@lesinrocks).