09 Oct

Régions.news #444 – Edition du vendredi 9 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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 Légende image. « Larme de paix » de l’artiste Snek. Péripéties urbaines à Grenoble en juin 2016. (Photo : benoitfayol / flickr). À qui appartient la ville ? Du droit à la ville à la dénonciation d’une démocratie du sommeil (on vote là où l’on dort), la question de l’appropriation de l’espace par ses usagers occupe une large partie des études urbaines. La question n’est donc pas nouvelle. Pour autant, la transition écologique que nous vivons, tout comme le contexte actuel de pandémie, réinterroge notre rapport à l’espace à plusieurs titres, du rejet de la ville à l’envie de local. Lire « À qui appartient la ville dans un monde en transition ? », tribune de Magali Talandier, professeure des universités en études urbaines à l’Université Grenoble Alpes, publiée sur le site @FR_Conversation

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

 ► Un « village pour la nouvelle vie des objets », c’est le concept du projet Ïkos, lancé en 2017 et porté par cinq acteurs du recyclage et réemploi à Bordeaux (Gironde). Ils souhaitent s’associer pour s’installer sur un site commun, et y créer une galerie commerciale à l’horizon 2023. « Nous traitons actuellement 7 000 tonnes d’objets, vêtements, livres…par an, avec 140 emplois. Avec Ïkos, cela nous permettrait de doubler les volumes et les embauches, explique Marion Besse, chargée du projet Ïkos. Il faut faciliter à l’offre pour que les comportements changent. C’est pourquoi nous souhaitions proposer tous les produits de consommation courante au même endroit, comme une grande surface classique. »

► À moins de 50 km / h, ils restent au vert. Au-delà, ils passent au rouge. Ces feux tricolores, dits intelligents, considérés comme efficaces pour casser la vitesse des automobilistes… sont désormais illégaux. À Morey-Saint-Denis (Côte-d’Or), la municipalité en a installé il y a six ans, sur la route départementale qui traverse la commune. Le maire va donc devoir les changer pour revenir à des feux ordinaires. Il explique « qu’il n’y a pas eu un seul accident depuis six ans alors qu’avant qu’ils soient installés, il y avait un ou deux accidents par an ». Pour le ministère de l’Intérieur, il faut rester « conforme à la réglementation actuelle définie par l’arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et autoroutes » qui stipule que les feux gèrent la circulation sur des carrefours et non la vitesse des automobilistes.

 ► Le 10 décembre 2018, Tony Aubry, 20 ans, pose le pied pour la première fois sur le sol de l’Antarctique pour effectuer un stage de service civique au sein de la base scientifique Dumont D’Urville. L’élève à l’école Esfora à la Roche-sur-Yon y occupe le poste de boulanger pâtissier. « Nous étions une petite communauté, et les scientifiques avaient besoin de petites mains. Je passais beaucoup de temps avec eux, pour aider à travailler sur les manchots et autres animaux fantastiques de l’Antarctique ». Aujourd’hui, le jeune boulanger souhaite sensibiliser et échanger davantage sur ces enjeux écologiques. À lire aussi : Un mois dans le « désert blanc », le rouennais Matthieu Tordeur raconte sa traversée du Groenland.

Légende image. Collages, graffiti, dessins : une quarantaine d’artistes de toute la France convergent à Abbeville (Somme) pour Transition, une exposition immersive de street-art qui ouvrira ses portes en décembre, dans un immeuble promis à une destruction proche. « On va amplifier ça par une ambiance sonore à base de bruits de bombes et de sirènes, explique Yann Colignon, à l’initiative du projet, L’idée, c’est que les gens se demandent où ils viennent de mettre les pieds. » Une mémoire des lieux sera un fil conducteur de cette exposition dont l’objectif est de donner à voir la diversité du street art. (Photo de Boris Granger / FTV).

#Culture

► Dans le cadre de l’opération 2049 et en partenariat avec le festival du futur des villes et des territoires Beyond Building, l’hebdomadaire l’Obs a organisée une table ronde où trois acteurs du milieu culturel ont débattu de la nécessité de ce qu’on appelle les « cultures urbaines », du hip-hop au graff, pour qu’elles ne soient plus cantonnées dans une catégorie marginalisée. Depuis quarante ans, les cultures urbaines ont conquis les villes et les campagnes. Elles doivent beaucoup à la ville. En retour, comment la culture modèle-t-elle les villes ? Ce milieu culturel en pleine évolution doit briser le plafond de verre pour appartenir dans son intégralité à la culture dans son ensemble. Voir la vidéo du débat.

#Travail

► Le télétravail s’est banalisé avec la crise, mais les organisations et les infrastructures du travail restent à transformer. Quels avenirs pour les espaces de bureau traditionnels ? Se dilueront-ils dans la ville ou se réinventeront-ils pour continuer d’accueillir les actifs ? Deux experts de l’immobilier de bureau, Guillaume Savard (Upside Partners) et Clément Alteresco (Morning Coworking) ont partagé lors du festival « Beyond Building » leurs vues sur les futurs de l’espace de travail qui impliqueront une transformation des méthodes de management.

► Fondatrice de The Boson Project, Emmanuelle Duez a observé comment la trinité « raison d’être-bonheur-transformation » s’est ouverte à la fraternité à la faveur du confinement, pendant lequel le temps de l’entreprise s’est arrêté. Ce nouvel horizon doit se traduire dans l’aménagement des espaces de travail. Il peut aussi connecter comme jamais les entreprises aux territoires où elles sont implantées.

► Pour ne pas rester esseulé devant votre ordinateur, le site du quotidien belge Le Soir vous propose cinq livres pour nous aider à mieux gérer cette nouvelle pratique qu’est le télétravail. A lire en particulier « Le Télétravail pour les Nuls » écrit par deux consultantes en accompagnement du changement.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Mobilisation des experts, plateformes et médias pour sauver les élections américaines. À retenir cette semaine : – Comment le gouvernement peut aider le journalisme local tout en lui garantissant une indépendance éditoriale ; – Nouvelle appli participative pour contrôler l’action des élus locaux à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse ; – Face aux plateformes, Arte.tv lance une nouvelle offre “séries” à contre-courant ; – Roland Garros 2020 – Du Tennis augmenté grâce au dispositif technologique de France Télévisions. ; – Comment les démocraties peuvent reprendre le pouvoir dans le monde numérique.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 9 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Image

► La place de la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine), le samedi 10 octobre 2020. (Photo @padam92).

#Media

► Le Covid, accélérateur des mutations du journalisme. Par Laure Delmoly, MediaLab, France Télévisions. Le covid balaye toutes les autres actualités. Les journalistes retournent aux fondamentaux du métier : expliquer, enquêter et vérifier l’information. Sous contrainte sanitaire, leurs pratiques journalistiques évoluent. Deux tendances de fonds s’accélèrent : l’émergence d’un journalisme de solution et la co-construction de l’information avec le public. Réunis, il y a quelques jours à Tours lors des Assises internationales du journalisme, les professionnels des médias ont dressé un premier bilan de la couverture de six mois de pandémie. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Agriculture

► Espèce invasive venue de Chine, le frelon asiatique prolifère désormais dans toute l’Europe et pose bien des problèmes. La seule méthode efficace pour détruire une colonie de frelons est la pulvérisation de pesticides sur les nids. Solution nocive et guère satisfaisante. À Tours, des chercheurs de l’Institut de Recherche sur la biologie de l’Insecte (IRBI) travaillent depuis une dizaine d’années déjà sur le frelon asiatique et les moyens de lutter contre sa prolifération de manière « plus propre ». « Nous nous sommes inspirés d’un mécanisme que l’on trouve dans la nature, en Asie. Une abeille asiatique est capable de tuer un frelon par hyperthermie, selon le principe de la boule thermique : dès qu’un frelon attaque une ruche, plusieurs dizaines d’ouvrières se jettent sur lui, forment une boule et le tuent par hyperthermie et étouffement,  explique Eric Darrouzet, chercheur à l’IRBI. Nous avons testé en labo une augmentation de la température sur tous les types d’individus qu’on retrouve dans une colonie. ». @franceinfo.

08 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 8 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Ville des Pays-Bas, Arnhem annonce avoir choisi la solution IoT open source d’OpenRemote pour développer un système de gestion de l’énergie intelligent. Cette nouvelle plateforme de gestion de données permettra aux gestionnaires de l’énergie locale d’automatiser et de superviser un système d’énergie distribuée combinant installations solaires et éoliennes, chargeurs de véhicules électriques, systèmes de « courant à quai » des navires et stockage d’énergie, via une application mobile puissante. « Nous développons actuellement notre propre solution personnalisée avec le soutien actif de l’équipe OpenRemote » commente Peter Swart, responsable du programme Énergie à la ville d’Arnhem. « Le résultat final sera un système de gestion de l’énergie intelligent, adapté à nos besoins spécifiques d’optimisation et de reporting et hébergé dans notre propre environnement sécurisé. Elle deviendra un outil clé pour faciliter et améliorer le travail de nos responsables de l’énergie et de notre personnel de maintenance ». @villeintelmag. Légende image : La cité néerlandaise d’Arnhem, entre modernité et tradition (Photo Adobe Stock)

#Elevage

► A Poulainville (Somme), Ÿnsect, entreprise spécialisée dans la production de protéines d’insectes pour la nourriture animale et les engrais, avait annoncé en 2018 la construction d’une unité d’élevage d’insectes. Ainsi en février 2019, Ÿnsect officialisait une levée de fonds de 110 millions d’euros, auxquels sont venus s’ajouter environ 20 millions d’euros de subventions. Elle a annoncé mardi 6 octobre avoir récolté 190 millions d’euros supplémentaires. « Ce capital va permettre à Ÿnsect de finaliser la construction de la plus grande ferme d’insectes au monde actuellement en cours dans le nord de la France, un projet carbone négatif, et d’étoffer ses gammes de produits tout en se développant en Amérique du Nord », explique la direction de Ÿnsect. L’entreprise possède déjà un site de production à Dole (Jura) et un siège à Evry-Courcouronnes (Essonne). A terme, la ferme samarienne devrait générer 100.000 tonnes d’ingrédients par an et la création de 500 emplois, directs ou indirects. @franceinfo

#Energie

► Bavans (Doubs), dans le Pays de Montbéliard, devient capitale du stockage de l’hydrogène avec le centre d’expertise mondial dédié aux réservoirs à hydrogène développé l’équipementier automobile Faurecia. Ce centre aura coûté 25 millions d’euros. Il emploie une soixantaine d’ingénieurs pour développer les systèmes de stockage à hydrogène légers qui équiperont demain les voitures, camions, trains ou tout autre véhicule doté d’un moteur à hydrogène. Le centre va développer des matériaux innovants, intégrant l’intelligence artificielle pour accroître la sécurité et la durabilité de ces outils de stockage. Il y a aussi un enjeu d’économie circulaire car les réservoirs à hydrogène auront une durée de vie supérieure aux véhicules qu’ils équiperont. @bleubelfort.

#Estonie

► Hannes Astok, directeur du développement et expert de la e-Governance Academy, et directeur du développement du Tartu Smart City Lab, membre de « l’Estonian Smart City Cluster ». Il « rêve d’une smart city où tous les services et les technologies dont j’ai besoin sont d’une manière ou d’une autre, invisibles mais accessibles. La smart city parfaite prédira ce dont j’ai besoin, sans que j’aie à chercher par moi-même. La ville doit être simple, fluide pour tous afin de rendre la vie facile. Si mes enfants vont à l’école, je dois savoir en avance les options de trajets. Concernant les personnes âgées, un service pourrait leur faire des propositions simples et non intrusives. La parfaite smart city me permettra de faire toutes mes demandes et inscriptions via smartphone. Au global, la smart city n’est pas uniquement un nid à technologies et applications, elle est là pour rendre l’administratif, les déplacements, les usages, les relations plus simples, plus fluides. » A lire l’article « Estonie : quand les data fluidifient la ville » sur le site @LADN_EU.

07 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 7 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

► À qui appartient la ville ? Du droit à la ville à la dénonciation d’une démocratie du sommeil (on vote là où l’on dort), la question de l’appropriation de l’espace par ses usagers occupe une large partie des études urbaines. La question n’est donc pas nouvelle. Pour autant, la transition écologique que nous vivons, tout comme le contexte actuel de pandémie, réinterroge notre rapport à l’espace à plusieurs titres, du rejet de la ville à l’envie de local. Lire « À qui appartient la ville dans un monde en transition ? », tribune de Magali Talandier, Professeure des universités en études urbaines, Université Grenoble Alpes sur le site @FR_Conversation. Légende image. « Larme de paix » de l’artiste Snek. Péripéties urbaines à Grenoble en juin 2016. (Photo : benoitfayol / flickr).

#Energie

► Grandpuits (Seine-Maritime), 150 postes vont être supprimés dans la raffinerie Total. La direction a promis qu’il n’y aurait aucun licenciement ni mobilité forcée, mais indiqué qu’il s’agissait du prix à payer pour passer aux énergies vertes. Terminé, donc, la transformation de pétrole brut dans la raffinerie et place désormais au photovoltaïque, au biocarburant ou encore au bioplastique. Mais pour la CGT, Total fait de la communication. « Ça va juste être une vitrine. En réalité, les carburants finis vont arriver, par bateau, par super tanker, du Moyen-Orient, d’Afrique et vont continuer à alimenter des dizaines d’années la France », déplore Adrien Cornet, délégué CGT de la raffinerie Grandpuits. @franceinfo.

#Pollution

► Les fonds marins de la planète sont jonchés d’environ 14 millions de tonnes de microplastiques, selon l’agence nationale australienne pour la recherche (CSIRO). Ces microparticules sont issues de la décomposition des immenses quantités de déchets qui échouent chaque année dans les océans.La quantité de minuscules substances polluantes est 25 fois supérieure à celle dont faisait état les précédentes études, indique l’agence. Pour cette première évaluation mondiale des microplastiques présents dans les fonds marins, la CSIRO a fait appel à un robot sous-marin qui a prélevé, jusqu’à 3 000 mètres de profondeur, des échantillons sur des sites situés au large des côtes sud de l’Australie. « Nos recherches ont montré que l’océan profond est un puits pour les microplastiques, a affirmé Denise Hardesty, chercheuse qui a collaboré à cette étude. Nous avons été étonnés d’observer des quantités élevées de microplastiques dans un endroit aussi éloigné. » @franceinfo.

#Environnement

► Un mois dans le « désert blanc », le rouennais Matthieu Tordeur raconte sa traversée du Groenland. L’explorateur normand a pu partir à l’aventure grâce à un désistement : mi-août, il est contacté par un guide qu’il connaît. L’homme doit partir avec trois compagnons traverser le Groenland en ski-kite, mais l’un des participants annule sa venue. Matthieu Tordeur accepte sans hésiter de le remplacer. Tractés par la force du vent, l’explorateur et son traîneau ont parcouru près de 1 000 kilomètres en un mois. Il explique : « Je suis attaché à un harnais avec une grande voile de traction. Avec ça, on peut faire 100 voire 150 km par jour ! L’idée c’est d’avancer grâce à l’énergie du vent. On tracte derrière nous une luge avec tout le nécessaire de survie. […] Je me suis préparé et entraîné au ski-kite en Norvège et j’ai faut pas mal de ski alpin, je suis plutôt serein. » Il est rentré fin septembre d’une expédition d’un mois au Groenland. L’aventure de Matthieu Tordeur est sur sa page Facebook. @franceinfo. (photo : agencerelief.com).

#Travail

► Le télétravail s’est banalisé avec la crise, mais les organisations et les infrastructures du travail restent à transformer. Quels avenirs pour les espaces de bureau traditionnels ? Se dilueront-ils dans la ville ou se réinventeront-ils pour continuer d’accueillir les actifs ? Deux experts de l’immobilier de bureau, Guillaume Savard (Upside Partners) et Clément Alteresco (Morning Coworking) ont partagé lors du festival « Beyond Building » leurs vues sur les futurs de l’espace de travail qui impliqueront une transformation des méthodes de management.

► ► Fondatrice de The Boson Project, Emmanuelle Duez a observé comment la trinité « raison d’être-bonheur-transformation » s’est ouverte à la fraternité à la faveur du confinement, pendant lequel le temps de l’entreprise s’est arrêté. Ce nouvel horizon doit se traduire dans l’aménagement des espaces de travail. Il peut aussi connecter comme jamais les entreprises aux territoires où elles sont implantées.

06 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 6 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Centre-Ville

► La désertification des centres villes est bien visible, en particulier dans les villes de moins de 100 000 habitants. Tonnerre, petite ville de l’Yonne, n’échappe pas au phénomène. Le documentaire « Un commerce après l’autre » dresse le portrait de cette ville moyenne qui peu à peu a vu ses commerces du centre-ville disparaître et ses occupants déserter la commune. La faute à qui ? Aux grandes surfaces de périphérie, dit-on ! Pourtant, elles répondent à une demande, celle des consommateurs, la nôtre. Demain, ces zones commerciales seront peut-être elles-mêmes détrônées par le commerce virtuel. En interrogeant les nouveaux commerçants, pionniers ou résistants, ce film traque ce qui nous réunit au-delà du désir de consommer : le besoin de vivre ensemble. Voir le documentaire réalisé par Jean-Louis André.@franceinfo. (Photo de Armoni Productions).

#Transport

► Les cyclistes sont de plus en plus nombreux en ville depuis le déconfinement et à Chambéry (Savoie), comme ailleurs, des aménagements ont été faits pour leur permettre de circuler plus facilement. C’est le cas notamment sur le boulevard de la Colonne, où une piste cyclable a été tracée en juin dans une zone qui était jusque-là entièrement piétonne. Ce qui rend la cohabitation entre cyclistes et piétons difficile. « Maintenant, tout est fait pour les cyclistes et nous, on n’a plus trop de place », regrette Lauriane, « De toute façon, on voit bien comment c’est fait : ils passent au centre et nous on doit se mettre à côté, ajoute son amie, Dounia. C’est encore à nous de faire attention ». Et les panneaux installés à l’entrée pour demander aux cyclistes de rouler au pas n’y changent rien. @bleusavoie.

► À moins de 50 km / h, ils restent au vert. Au-delà, ils passent au rouge. Ces feux tricolores, dits intelligents, considérés comme efficaces pour casser la vitesse des automobilistes sont désormais illégaux. À Morey-Saint-Denis (Côte-d’Or), la municipalité en a installé il y a six ans, sur la route départementale qui traverse la commune. Le maire va donc devoir les changer pour revenir à des feux ordinaires. Il explique « qu’il n’y a pas eu un seul accident depuis six ans alors qu’avant qu’ils soient installés, il y avait un ou deux accidents par an ». Pour le ministère de l’Intérieur, il faut rester « conforme à la réglementation actuelle définie par l’arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et autoroutes » qui stipule que les feux gèrent la circulation sur des carrefours et non la vitesse des automobilistes. @franceinfo.

#Consommation

► Un « village pour la nouvelle vie des objets », c’est le concept du projet Ïkos, lancé en 2017 et porté par cinq acteurs du recyclage et réemploi à Bordeaux (Gironde). Ils souhaitent s’associer pour s’installer sur un site commun, et y créer une galerie commerciale à l’horizon 2023. « Nous traitons actuellement 7 000 tonnes d’objets, vêtements, livres…par an, avec 140 emplois. Avec Ïkos, cela nous permettrait de doubler les volumes et les embauches, explique Marion Besse, chargée du projet Ïkos. Il faut faciliter à l’offre pour que les comportements changent. C’est pourquoi nous souhaitions proposer tous les produits de consommation courante au même endroit, comme une grande surface classique. » @franceinfo.

#Media

► FIL 2020 : Un journalisme local d’engagement et collaboratif pour maintenir l’intérêt des lecteurs. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. S’engager sur le territoire, être à l’écoute de sa communauté et collaborer. Voici le mot d’ordre de la seconde édition du festival d’information locale qui s’est tenu fin septembre. Malgré les difficultés économiques, l’intérêt pour l’information locale est réel. Une bonne nouvelle pour les professionnels qui ajustent leur stratégie afin d’essayer de développer des modèles économiques plus pérennes. Le journalisme local renforce le sentiment du lecteur d’appartenance à une communauté. Il lui fournit des informations utiles pour sa vie quotidienne. Il l’aide à penser l’évolution de sa ville et de la société. “Le journalisme des grandes villes n’est pas suffisant. En l’absence d’investigation locale, le risque est d’avoir une mauvaise perception de la société. Les exemples sont nombreux : les Gilets Jaunes en France, le Brexit en Grande Bretagne, l’élection de Trump aux Etats-Unis” rappelle Rasmus Kleis Nielsen, Directeur de l’Institut Reuters. Lire l’article sur le site @metamedia.

05 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 5 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Culture

► Collages, graffiti, dessins : une quarantaine d’artistes de toute la France convergent à Abbeville (Somme) pour Transition, une exposition immersive de street-art qui ouvrira ses portes en décembre, dans un immeuble promis à une destruction proche. « On va amplifier ça par une ambiance sonore à base de bruits de bombes et de sirènes, explique Yann Colignon, à l’initiative du projet, L’idée, c’est que les gens se demandent où ils viennent de mettre les pieds. » Une mémoire des lieux sera un fil conducteur de cette exposition dont l’objectif est de donner à voir la diversité du street art. @franceinfo. (Photo de Boris Granger / FTV).

#Culture

► Dans le cadre de l’opération 2049 et en partenariat avec le festival du futur des villes et des territoires Beyond Building, l’hebdomadaire l’Obs a organisée une table ronde où trois acteurs du milieu culturel ont débattu de la nécessité que ce qu’on appelle les « cultures urbaines », du hip-hop au graff, ne soient plus cantonnées dans cette catégorie marginalisée. Depuis quarante ans, les cultures urbaines ont conquis les villes et les campagnes. Elles doivent beaucoup à la ville. En retour, comment la culture modèle-t-elle les villes ? Ce milieu culturel en pleine évolution doit briser le plafond de verre pour appartenir dans son intégralité à la culture dans son ensemble. Voir la vidé du débat

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Mobilisation des experts, plateformes et médias pour sauver les élections américaines. À retenir cette semaine : – Comment le gouvernement peut aider le journalisme local tout en lui garantissant une indépendance éditoriale ; – Nouvelle appli participative pour contrôler l’action des élus locaux à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse ; – Face aux plateformes, Arte.tv lance une nouvelle offre “séries” à contre-courant ; – Roland Garros 2020 – Du Tennis augmenté grâce au dispositif technologique de France Télévisions. ; – Comment les démocraties peuvent reprendre le pouvoir dans le monde numérique.

#Telecom

► A Brassy (Nièvre) se trouve en effet dans ce que l’on appelle encore une zone blanche, c’est-à-dire une zone dont  la qualité des appels comme les connexions à Internet est souvent médiocre. Dans ce coin du Morvan, la question de la 5G fait sourire, au mieux. « Ce n’est pas fait pour nous, tranche une habitante. Mon mari doit sortir pour consulter ses e-mails, ce n’est pas sérieux ». « Quand on m’appelle sur l’exploitation, je décroche mon portable mais je dois très souvent remonter et rappeler depuis le fixe » raconte une agricultrice. « Cet été, mon beau-frère avait besoin de recevoir des codes importants par texto, se souvient-elle. Il a dû monter en haut de la colline pour réussir à les obtenir, puis redescendre en vitesse avant qu’ils n’expirent. » A lire aussi : Dans le Morvan, le maire d’une commune en zone blanche se bat au quotidien : « Ça pourrit la vie des gens ». @franceinfo

#Agriculture

► Agriculture urbaine : peur sur la campagne ! Tribune de Roland Condor Titulaire de la chaire « Modèles entrepreneuriaux en agriculture », École de Management de Normandie (UGEI). La profession agricole s’inquiète du développement d’un nouveau modèle d’agriculture : celui porté par des start-up. Dénommées Cultivate, Agricool, Les Nouveaux Fermiers ou Ÿnsect, ces jeunes entreprises connaissent un fort développement depuis quelques années. Certaines d’entre elles ont réussi le tour de force de réunir plusieurs millions d’euros en quelques mois pour financer leur développement, tandis que l’agriculture traditionnelle peine à réunir les financements pour créer, ici, un atelier de transformation et là, une unité de méthanisation. Elles bousculent ainsi le monde agricole rural qui subit déjà les assauts répétés d’associations de défense des animaux et qui est désormais attaqué sur le terrain de l’offre alimentaire. Peur justifiée ou nervosité ambiante ? Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

02 Oct

Régions.news #443 – Edition du vendredi 2 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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 Légende image. Le Marais du Rivage à Auvers, en début d’été 2020. (Photo : Servane Lemauviel-Lavenant). Lire la tribune d’enseignants de l’Université de Caen Normandie : « Dans le Cotentin, comment agriculture et zones humides font bon ménage ».

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

 ► A Toulouse (Haute-Garonne), Kyanos, jeune entreprise, a déployé sur les allées Jean-Jaurès « l’arbre Algal », un dispositif expérimental pour lutter contre la pollution. Cette structure fonctionne avec des microalgues qui se nourrissent de Co² de l’air ambiant grâce à un système de pompage. Les microalgues absorbent les polluants présents dans l’atmosphère et rejettent de l’oxygène. Véritable filtre à air elles peuvent absorber autant de CO² qu’une centaine d’arbres réunis. Lorsqu’elles ont trop grossi, ces microalgues sont utilisées comme engrais.

 ► En Bourgogne, le robot NAO est devenu un compagnon familier dans deux classes spécialisées pour des enfants présentant des troubles autistique. C’est le cas depuis 2017 à l’Unité d’Enseignement en Maternelle Autisme de Quetigny et, depuis 2018, dans la classe ULIS du collège Les Courlis de Nevers. NAO est un robot humanoïde de 58 cm, fait de plastique et de métal, qui s’exprime et se déplace comme un être humain. Il suffit de le programmer pour obtenir de lui ce que l’on souhaite. Un outil, au design simple et à la neutralité rassurante, que des enseignantes et éducatrices spécialisées bourguignonnes utilisent depuis quelques années.

 ► A l’occasion de la semaine européenne du développement durable, Haropa (ports du HAvre, ROuen et PAris)  a présenté un programme d’investissement pour installer des bornes électriques sur les quais. Il s’agit d’éviter aux bateaux de faire tourner leur groupe électrogène pendant l’escale, et de polluer inutilement. Haropa prévoit d’installer 78 nouvelles bornes le long de la Seine et de l’Oise soit un investissement de 9 millions d’euros. « Au Pays-Bas, ils sont équipés partout ! Là-bas on ne fait jamais tourner les groupes, à part en navigation. Il y a des bornes électriques partout, ça n’a rien à voir avec chez nous ! », explique Joe Barbiaux, marinier.

 ► Revue de liens : ● Durant le confinement, et les semaines suivantes, les consommateurs alsaciens ont témoigné d’un véritable engouement pour les produits locaux et les circuits courts. Ils sont toujours adeptes du consommer local, quatre mois après le déconfinement. ● Après un tour d’Europe du recyclage réalisé entre 2016 et 2017, l’ingénieur Landry Routhiau s’est lancé dans la fabrication de machines à recycler toutes sortes de plastiques. Il a ouvert son atelier à La Verrie, en Vendée. ● Le groupe Total a annoncé la reconversion de sa raffinerie de Grandpuits en Seine-et-Marne en une « plateforme zéro pétrole » d’ici 2024. Le groupe promet aucun licenciement mais supprime 150 postes. Les salariés de Grandpuits sont inquiets et les syndicats partagés.

Légende image. Le port de Lahti en Finlande le 1er mai 2010. (Photo de Miguel Virkkunen Carvalho). Lahti, ville de 120 000 habitants, a été sacrée capitale verte de l’Europe pour 2021 par la Commission Européenne. Un prix qui récompense chaque année, depuis 2010, les villes pionnières en matière de mode de vie urbain respectueux de l’environnement. Elle coiffe au poteau Lille et Strasbourg, les deux autres villes finalistes. Alors que la Finlande vise la neutralité carbone d’ici 2035, la ville de Lathi compte bien atteindre cet objectif en 2025. Ainsi la municipalité veut limiter les émissions de carbone de ses habitants en récompensant les citoyens qui respectent les quotas. La ville est également pionnière en matière de valorisation énergétique puisqu’elle a inauguré en 2012 la première et plus grosse centrale de gazéification de déchets. Les déchets municipaux y sont convertis en chaleur et en électricité.

#Centre-Ville

► Depuis décembre 2017, l’Action cœur de ville a mobilisé cinq milliards d’euros pour redynamiser les centres-villes d’agglomérations moyennes, entre 10 et 100 000 habitants. Blois a été l’une des premières villes de la région Val-de-Loire à en profiter. Pour son maire, cela « nous a permis d’intégrer beaucoup de projets, » A Vierzon (Cher), le maire explique que « Cela nous a permis de structurer nos interventions sur trois domaines : le logement, les commerces et activités, et les espaces publics à repenser ». Les achats immobiliers ne cessent d’augmenter depuis 2018, d’une façon qui désormais profite davantage aux centres-villes. « Si le marché en périphérie est supérieur à la ville-centre », indique le premier baromètre de l’évolution immobilière des 222 villes concernées, en dynamique le volume de vente progresse plus vite dans la ville-centre que dans la périphérie sur un an. » Un bon résultat qui atteste d’une installation de nouveaux habitants.

#Travail

► Le jeudi 24 septembre, se sont tenues en ligne, les secondes rencontres sur la santé au travail en Bretagne avec comme thème : Quel bilan en tirer et comment aborder l’avenir du télétravail ? « En télétravail, les salariés ont les mêmes droits et les mêmes devoirs que sur site : le travail doit être fait, mais le salarié a le droit à la déconnexion (…). Le télétravail doit s’installer sur la base du volontariat. Tous les acteurs doivent se mettre autour d’une table et discuter d’une bonne organisation », affirme Emmanuelle Cadic-Gautier, médecin du travail à l’AST35 (Association Santé Travail). « Le télétravail va mettre en difficulté les managers de proximité. Il faut une écoute plus individuelle. Le rôle du manager par rapport au salarié est à redéfinir. Il ne faut pas que ça devienne du flicage, la confiance est la base. Mais ça s’apprend, il faut débattre du travail réalisé, du contenu même du travail », explique Hélène Gouesnard, psychologue à la CARSAT (Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail). À lire le rapport de l’ARACT Bretagne sur le télétravail pendant le confinement.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► A l’approche des élections américaines, les plateformes se préparent au pire. À retenir cette semaine : – Comment les réseaux de télévision se préparent à la guerre du streaming financé par la publicité ; – Le quart d’heure, nouveau podcast quotidien d’information de Radio France ; – L’impact environnemental catastrophique du streaming dévoilé dans une nouvelle étude.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 2 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Réseau_5G

► La 5G, réseau de télécommunication dernière génération, susceptible de transporter les données à très haute vitesse, risque de peiner à s’installer en France. En effet si le Président de la République a récemment pris position en faveur de ce nouveau réseau, associations de citoyens et collectivités appellent à un moratoire sur l’attribution des fréquences. L’association des Villes Internet demande même un débat démocratique. Florence Durand-Tornare, fondatrice de Villes Internet n’hésite pas à parler « d’un choix de société sans débat démocratique » dans un texte dense publié sur le site de l’association. « Villes Internet » a déjà listé depuis plusieurs mois les principales problématiques. « Prendre la main sur la maîtrise d’œuvre de l’intégration urbaine des objets connectés, de leur signalétique, de leurs usages, des services publics ad hoc et de leur consommation responsable ». @villeintelmag. Légende image : Des antennes de plus en plus nombreuses, notamment en zone urbaine. De quoi inquiéter un nombre croissant de citoyens. (photos Adobe Stock).

#Commerce

► Loire-Atlantique : la future implantation d’Amazon à Montbert fait réagir les politiques. Le projet d’implantation d’Amazon à Montbert en Loire-Atlantique suscite de nombreuses réactions. Matthieu Orphelin, député de Maine-et-Loire, comprend l’accueil favorable des habitants des communes environnantes, « un millier d’emplois, même payés au lance pierre, c’est toujours bon à prendre », mais pour lui « c’est un piège »! ». « Amazon en France comme aux USA est un système prédateur, il fraude à la TVA grâce aux marketplaces, ne paye pas d’impôts, a été condamné pour son absence de respect du droit du travail, c’est un concurrent déloyal par rapport aux autres commerçant français en ligne, comme FNAC, Cdiscount et les autres ». Guillaume Garot, député PS de la Mayenne, s’inquiète de l’impact d’Amazon sur l’emploi existant, « deux études, une française en 2019 et une américaine en 2016, ont montré que pour 1 emploi créé à Amazon, le commerce de proximité en perd 2 ». @franceinfo.

#Transport

► La promesse a de quoi faire rêver : fini les embouteillages sur les routes franciliennes et bienvenu dans le monde du taxi volant. Un prototype a été dévoilé en grande pompe ce mercredi 30 septembre à l’aéroport de Pontoise – Cormeilles-en-Vexin dans le Val d’Oise. Baptisé VoloCiy et imaginé par l’entreprise allemande Volocopter (soutenue par Daimler qui détient Mercedes-Benz), ce drone qui ressemble à un hélicoptère électrique a été choisi pour ces premiers tests en Île-de-France. Ceuxi-ci auront lieu à partir de juin 2021. « Ce projet de véhicule électrique à décollage vertical est particulièrement intéressant : nous avons des embouteillages. Se déplacer au-dessus des routes est une perspective très intéressante », a affirmé Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France. Lire l’article : « Des taxis volants pourraient être prêts pour les JO de Paris en 2024 » sur le site @franceinfo.

01 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 1er ocotbre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► Le 10 décembre 2018, Tony Aubry, 20 ans, pose le pied pour la première fois sur le sol de l’Antarctique pour effectuer un stage de service civique au sein de la base scientifique Dumont D’Urville. L’élève à l’école Esfora à la Roche-sur-Yon y occupe le poste de boulanger pâtissier. « Nous étions une petite communauté, et les scientifiques avaient besoin de petites mains. Je passais beaucoup de temps avec eux, pour aider à travailler sur les manchots et autres animaux fantastiques de l’Antarctique ». Aujourd’hui, le jeune boulanger ne tient plus. Il souhaite sensibiliser et échanger davantage sur ces enjeux écologiques. De là, naî un nouveau projet, celui de parcourir 15 000 kilomètres à travers 25 pays d’Europe en vélo. Cette-fois, il sera accompagné de son ami, et colocataire, Cyril Carrere, également pâtissier à Nantes. @franceinfo. Légende image : Tony Aubry a passé 1 an dans la base scientifique Dumont D’Urville. (Photo : Virgil Decourteille / Facebook)