06 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 6 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Centre-Ville

► La désertification des centres villes est bien visible, en particulier dans les villes de moins de 100 000 habitants. Tonnerre, petite ville de l’Yonne, n’échappe pas au phénomène. Le documentaire « Un commerce après l’autre » dresse le portrait de cette ville moyenne qui peu à peu a vu ses commerces du centre-ville disparaître et ses occupants déserter la commune. La faute à qui ? Aux grandes surfaces de périphérie, dit-on ! Pourtant, elles répondent à une demande, celle des consommateurs, la nôtre. Demain, ces zones commerciales seront peut-être elles-mêmes détrônées par le commerce virtuel. En interrogeant les nouveaux commerçants, pionniers ou résistants, ce film traque ce qui nous réunit au-delà du désir de consommer : le besoin de vivre ensemble. Voir le documentaire réalisé par Jean-Louis André.@franceinfo. (Photo de Armoni Productions).

#Transport

► Les cyclistes sont de plus en plus nombreux en ville depuis le déconfinement et à Chambéry (Savoie), comme ailleurs, des aménagements ont été faits pour leur permettre de circuler plus facilement. C’est le cas notamment sur le boulevard de la Colonne, où une piste cyclable a été tracée en juin dans une zone qui était jusque-là entièrement piétonne. Ce qui rend la cohabitation entre cyclistes et piétons difficile. « Maintenant, tout est fait pour les cyclistes et nous, on n’a plus trop de place », regrette Lauriane, « De toute façon, on voit bien comment c’est fait : ils passent au centre et nous on doit se mettre à côté, ajoute son amie, Dounia. C’est encore à nous de faire attention ». Et les panneaux installés à l’entrée pour demander aux cyclistes de rouler au pas n’y changent rien. @bleusavoie.

► À moins de 50 km / h, ils restent au vert. Au-delà, ils passent au rouge. Ces feux tricolores, dits intelligents, considérés comme efficaces pour casser la vitesse des automobilistes sont désormais illégaux. À Morey-Saint-Denis (Côte-d’Or), la municipalité en a installé il y a six ans, sur la route départementale qui traverse la commune. Le maire va donc devoir les changer pour revenir à des feux ordinaires. Il explique « qu’il n’y a pas eu un seul accident depuis six ans alors qu’avant qu’ils soient installés, il y avait un ou deux accidents par an ». Pour le ministère de l’Intérieur, il faut rester « conforme à la réglementation actuelle définie par l’arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et autoroutes » qui stipule que les feux gèrent la circulation sur des carrefours et non la vitesse des automobilistes. @franceinfo.

#Consommation

► Un « village pour la nouvelle vie des objets », c’est le concept du projet Ïkos, lancé en 2017 et porté par cinq acteurs du recyclage et réemploi à Bordeaux (Gironde). Ils souhaitent s’associer pour s’installer sur un site commun, et y créer une galerie commerciale à l’horizon 2023. « Nous traitons actuellement 7 000 tonnes d’objets, vêtements, livres…par an, avec 140 emplois. Avec Ïkos, cela nous permettrait de doubler les volumes et les embauches, explique Marion Besse, chargée du projet Ïkos. Il faut faciliter à l’offre pour que les comportements changent. C’est pourquoi nous souhaitions proposer tous les produits de consommation courante au même endroit, comme une grande surface classique. » @franceinfo.

#Media

► FIL 2020 : Un journalisme local d’engagement et collaboratif pour maintenir l’intérêt des lecteurs. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. S’engager sur le territoire, être à l’écoute de sa communauté et collaborer. Voici le mot d’ordre de la seconde édition du festival d’information locale qui s’est tenu fin septembre. Malgré les difficultés économiques, l’intérêt pour l’information locale est réel. Une bonne nouvelle pour les professionnels qui ajustent leur stratégie afin d’essayer de développer des modèles économiques plus pérennes. Le journalisme local renforce le sentiment du lecteur d’appartenance à une communauté. Il lui fournit des informations utiles pour sa vie quotidienne. Il l’aide à penser l’évolution de sa ville et de la société. “Le journalisme des grandes villes n’est pas suffisant. En l’absence d’investigation locale, le risque est d’avoir une mauvaise perception de la société. Les exemples sont nombreux : les Gilets Jaunes en France, le Brexit en Grande Bretagne, l’élection de Trump aux Etats-Unis” rappelle Rasmus Kleis Nielsen, Directeur de l’Institut Reuters. Lire l’article sur le site @metamedia.