La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Energie
► Ville des Pays-Bas, Arnhem annonce avoir choisi la solution IoT open source d’OpenRemote pour développer un système de gestion de l’énergie intelligent. Cette nouvelle plateforme de gestion de données permettra aux gestionnaires de l’énergie locale d’automatiser et de superviser un système d’énergie distribuée combinant installations solaires et éoliennes, chargeurs de véhicules électriques, systèmes de « courant à quai » des navires et stockage d’énergie, via une application mobile puissante. « Nous développons actuellement notre propre solution personnalisée avec le soutien actif de l’équipe OpenRemote » commente Peter Swart, responsable du programme Énergie à la ville d’Arnhem. « Le résultat final sera un système de gestion de l’énergie intelligent, adapté à nos besoins spécifiques d’optimisation et de reporting et hébergé dans notre propre environnement sécurisé. Elle deviendra un outil clé pour faciliter et améliorer le travail de nos responsables de l’énergie et de notre personnel de maintenance ». @villeintelmag. Légende image : La cité néerlandaise d’Arnhem, entre modernité et tradition (Photo Adobe Stock)
#Elevage
► A Poulainville (Somme), Ÿnsect, entreprise spécialisée dans la production de protéines d’insectes pour la nourriture animale et les engrais, avait annoncé en 2018 la construction d’une unité d’élevage d’insectes. Ainsi en février 2019, Ÿnsect officialisait une levée de fonds de 110 millions d’euros, auxquels sont venus s’ajouter environ 20 millions d’euros de subventions. Elle a annoncé mardi 6 octobre avoir récolté 190 millions d’euros supplémentaires. « Ce capital va permettre à Ÿnsect de finaliser la construction de la plus grande ferme d’insectes au monde actuellement en cours dans le nord de la France, un projet carbone négatif, et d’étoffer ses gammes de produits tout en se développant en Amérique du Nord », explique la direction de Ÿnsect. L’entreprise possède déjà un site de production à Dole (Jura) et un siège à Evry-Courcouronnes (Essonne). A terme, la ferme samarienne devrait générer 100.000 tonnes d’ingrédients par an et la création de 500 emplois, directs ou indirects. @franceinfo
#Energie
► Bavans (Doubs), dans le Pays de Montbéliard, devient capitale du stockage de l’hydrogène avec le centre d’expertise mondial dédié aux réservoirs à hydrogène développé l’équipementier automobile Faurecia. Ce centre aura coûté 25 millions d’euros. Il emploie une soixantaine d’ingénieurs pour développer les systèmes de stockage à hydrogène légers qui équiperont demain les voitures, camions, trains ou tout autre véhicule doté d’un moteur à hydrogène. Le centre va développer des matériaux innovants, intégrant l’intelligence artificielle pour accroître la sécurité et la durabilité de ces outils de stockage. Il y a aussi un enjeu d’économie circulaire car les réservoirs à hydrogène auront une durée de vie supérieure aux véhicules qu’ils équiperont. @bleubelfort.
#Estonie
► Hannes Astok, directeur du développement et expert de la e-Governance Academy, et directeur du développement du Tartu Smart City Lab, membre de « l’Estonian Smart City Cluster ». Il « rêve d’une smart city où tous les services et les technologies dont j’ai besoin sont d’une manière ou d’une autre, invisibles mais accessibles. La smart city parfaite prédira ce dont j’ai besoin, sans que j’aie à chercher par moi-même. La ville doit être simple, fluide pour tous afin de rendre la vie facile. Si mes enfants vont à l’école, je dois savoir en avance les options de trajets. Concernant les personnes âgées, un service pourrait leur faire des propositions simples et non intrusives. La parfaite smart city me permettra de faire toutes mes demandes et inscriptions via smartphone. Au global, la smart city n’est pas uniquement un nid à technologies et applications, elle est là pour rendre l’administratif, les déplacements, les usages, les relations plus simples, plus fluides. » A lire l’article « Estonie : quand les data fluidifient la ville » sur le site @LADN_EU.