02 Oct

Régions.news #443 – Edition du vendredi 2 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#443 en version pdf

 Légende image. Le Marais du Rivage à Auvers, en début d’été 2020. (Photo : Servane Lemauviel-Lavenant). Lire la tribune d’enseignants de l’Université de Caen Normandie : « Dans le Cotentin, comment agriculture et zones humides font bon ménage ».

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

 ► A Toulouse (Haute-Garonne), Kyanos, jeune entreprise, a déployé sur les allées Jean-Jaurès « l’arbre Algal », un dispositif expérimental pour lutter contre la pollution. Cette structure fonctionne avec des microalgues qui se nourrissent de Co² de l’air ambiant grâce à un système de pompage. Les microalgues absorbent les polluants présents dans l’atmosphère et rejettent de l’oxygène. Véritable filtre à air elles peuvent absorber autant de CO² qu’une centaine d’arbres réunis. Lorsqu’elles ont trop grossi, ces microalgues sont utilisées comme engrais.

 ► En Bourgogne, le robot NAO est devenu un compagnon familier dans deux classes spécialisées pour des enfants présentant des troubles autistique. C’est le cas depuis 2017 à l’Unité d’Enseignement en Maternelle Autisme de Quetigny et, depuis 2018, dans la classe ULIS du collège Les Courlis de Nevers. NAO est un robot humanoïde de 58 cm, fait de plastique et de métal, qui s’exprime et se déplace comme un être humain. Il suffit de le programmer pour obtenir de lui ce que l’on souhaite. Un outil, au design simple et à la neutralité rassurante, que des enseignantes et éducatrices spécialisées bourguignonnes utilisent depuis quelques années.

 ► A l’occasion de la semaine européenne du développement durable, Haropa (ports du HAvre, ROuen et PAris)  a présenté un programme d’investissement pour installer des bornes électriques sur les quais. Il s’agit d’éviter aux bateaux de faire tourner leur groupe électrogène pendant l’escale, et de polluer inutilement. Haropa prévoit d’installer 78 nouvelles bornes le long de la Seine et de l’Oise soit un investissement de 9 millions d’euros. « Au Pays-Bas, ils sont équipés partout ! Là-bas on ne fait jamais tourner les groupes, à part en navigation. Il y a des bornes électriques partout, ça n’a rien à voir avec chez nous ! », explique Joe Barbiaux, marinier.

 ► Revue de liens : ● Durant le confinement, et les semaines suivantes, les consommateurs alsaciens ont témoigné d’un véritable engouement pour les produits locaux et les circuits courts. Ils sont toujours adeptes du consommer local, quatre mois après le déconfinement. ● Après un tour d’Europe du recyclage réalisé entre 2016 et 2017, l’ingénieur Landry Routhiau s’est lancé dans la fabrication de machines à recycler toutes sortes de plastiques. Il a ouvert son atelier à La Verrie, en Vendée. ● Le groupe Total a annoncé la reconversion de sa raffinerie de Grandpuits en Seine-et-Marne en une « plateforme zéro pétrole » d’ici 2024. Le groupe promet aucun licenciement mais supprime 150 postes. Les salariés de Grandpuits sont inquiets et les syndicats partagés.

Légende image. Le port de Lahti en Finlande le 1er mai 2010. (Photo de Miguel Virkkunen Carvalho). Lahti, ville de 120 000 habitants, a été sacrée capitale verte de l’Europe pour 2021 par la Commission Européenne. Un prix qui récompense chaque année, depuis 2010, les villes pionnières en matière de mode de vie urbain respectueux de l’environnement. Elle coiffe au poteau Lille et Strasbourg, les deux autres villes finalistes. Alors que la Finlande vise la neutralité carbone d’ici 2035, la ville de Lathi compte bien atteindre cet objectif en 2025. Ainsi la municipalité veut limiter les émissions de carbone de ses habitants en récompensant les citoyens qui respectent les quotas. La ville est également pionnière en matière de valorisation énergétique puisqu’elle a inauguré en 2012 la première et plus grosse centrale de gazéification de déchets. Les déchets municipaux y sont convertis en chaleur et en électricité.

#Centre-Ville

► Depuis décembre 2017, l’Action cœur de ville a mobilisé cinq milliards d’euros pour redynamiser les centres-villes d’agglomérations moyennes, entre 10 et 100 000 habitants. Blois a été l’une des premières villes de la région Val-de-Loire à en profiter. Pour son maire, cela « nous a permis d’intégrer beaucoup de projets, » A Vierzon (Cher), le maire explique que « Cela nous a permis de structurer nos interventions sur trois domaines : le logement, les commerces et activités, et les espaces publics à repenser ». Les achats immobiliers ne cessent d’augmenter depuis 2018, d’une façon qui désormais profite davantage aux centres-villes. « Si le marché en périphérie est supérieur à la ville-centre », indique le premier baromètre de l’évolution immobilière des 222 villes concernées, en dynamique le volume de vente progresse plus vite dans la ville-centre que dans la périphérie sur un an. » Un bon résultat qui atteste d’une installation de nouveaux habitants.

#Travail

► Le jeudi 24 septembre, se sont tenues en ligne, les secondes rencontres sur la santé au travail en Bretagne avec comme thème : Quel bilan en tirer et comment aborder l’avenir du télétravail ? « En télétravail, les salariés ont les mêmes droits et les mêmes devoirs que sur site : le travail doit être fait, mais le salarié a le droit à la déconnexion (…). Le télétravail doit s’installer sur la base du volontariat. Tous les acteurs doivent se mettre autour d’une table et discuter d’une bonne organisation », affirme Emmanuelle Cadic-Gautier, médecin du travail à l’AST35 (Association Santé Travail). « Le télétravail va mettre en difficulté les managers de proximité. Il faut une écoute plus individuelle. Le rôle du manager par rapport au salarié est à redéfinir. Il ne faut pas que ça devienne du flicage, la confiance est la base. Mais ça s’apprend, il faut débattre du travail réalisé, du contenu même du travail », explique Hélène Gouesnard, psychologue à la CARSAT (Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail). À lire le rapport de l’ARACT Bretagne sur le télétravail pendant le confinement.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► A l’approche des élections américaines, les plateformes se préparent au pire. À retenir cette semaine : – Comment les réseaux de télévision se préparent à la guerre du streaming financé par la publicité ; – Le quart d’heure, nouveau podcast quotidien d’information de Radio France ; – L’impact environnemental catastrophique du streaming dévoilé dans une nouvelle étude.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.