21 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 21 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Légende image. #VilleVerte. Street Art et agriculture urbaine à Philadelphie (États-Unis) en octobre 2019 (Crédit photo : @padam92). Aux États-Unis, 22 États et 7 grandes villes dont Philadelphie ont décidé de porter plainte contre la politique environnementale du gouvernement. Ecouter Jim Kenney, maire de Philadelphie, défendant les engagements de sa ville en matière d’écologie (CBS Philly, juin 2017).

#Media

► L’audio : de réels atouts dans un écosystème en pleine mutation. Par Laure Delmoly, Journaliste indépendante, billet invité. Si les professionnels des médias se sont d’abord étonné du boom de l’audio, ils ont vite intégré les podcasts dans leur stratégie de marque média. L’audio possède de sérieux atouts dans un écosystème en pleine mutation. Retours d’expérience à l’occasion de la deuxième édition du festival « Médias en Seine » organisée aux Echos et à la Maison de la Radio. Dans une société où l’attention est devenue une ressource rare, le podcast possède un avantage concurrentiel indéniable. Il se consomme dans toutes les situations. On écoute du contenu en faisant du sport, dans nos trajets, en cuisinant. Selon une étude du cabinet Edison Research, 26% des écoutes de podcasts sont réalisées depuis un smartphone aux États-Unis. Les professionnels des médias ont bien compris que pour se démarquer ils devaient aller chercher leur public dans tous les temps de la vie quotidienne. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

► Professionnels des médias : relever le défi de la confiance. Par Laure Delmoly et Diana Liu, MediaLab de France Télévisions. Mardi 8 octobre, journalistes, éditeurs, producteurs et fondateurs de médias français et internationaux se sont rendus à la Maison de la Radio et aux Echos, à quelques pas de la Tour Eiffel, pour la deuxième édition du Festival Médias en Seine, animés autant par cette ferveur pour leur métier que par les précipitations de la journée. Au menu : une journée de conférences, de master classes et de découvertes innovantes pour débattre, imaginer et co-construire les médias de demain. L’occasion de faire partager un regard nécessairement optimiste sur l’industrie, mais qui se heurte à une tendance de fond – à laquelle les professionnels ont fait référence tout au long de la journée – celui de la méfiance du public vis-à-vis des médias. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Reconnaissance_Faciale

► Comment la reconnaissance faciale s’installe en France. La reconnaissance faciale est-elle un avatar de Big Brother ou le meilleur moyen de simplifier notre vie quotidienne ? Alicem, l’application du ministère de l’Intérieur qui permettra bientôt d’accéder à l’e-administration par reconnaissance faciale, montre combien le sujet est sensible en France. Elle supposera de scanner la photo de son passeport biométrique et de réaliser une vidéo de son visage en bougeant la tête pour prouver son identité. Le service devait être opérationnel le mois prochain mais, face à l’avalanche de critiques parues sur les réseaux sociaux, le gouvernement a déclaré, lundi, qu’il préférait temporiser. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

► L’article à lire pour comprendre Alicem, l’application d’identité numérique par reconnaissance faciale qui fait polémique. Avoir accès à une déclaration d’impôts ou faire une demande d’allocation logement depuis une même application mobile. Le tout en plaçant son visage devant son smartphone. Ce n’est pas le scénario d’un épisode de la série dystopique Black Mirror, mais le projet du gouvernement baptisé Alicem, pour « Authentification en ligne certifiée sur mobile ». En test depuis juin, cette application doit simplifier les démarches administratives et créer une identité numérique sécurisée. Alors qu’aucune date de sortie officielle n’a été communiquée, Alicem inquiète déjà les défenseurs des libertés sur internet. Au cœur de leurs craintes : la reconnaissance faciale, un système biométrique permettant de vérifier l’identité d’une personne et soupçonné d’engendrer le fichage des individus. Comment fonctionne la reconnaissance faciale d’Alicem ? Existe-t-il un risque de fuite des données personnelles ? L’usage de cette application sera-t-il obligatoire ? Franceinfo fait le point sur ce service controversé. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo

► Quels sont les arguments des défenseurs de la reconnaissance faciale du ministère de l’Intérieur ? Depuis quelques jours, Alicem, l’application du ministère de l’Intérieur permettant de se créer une identité numérique via la reconnaissance faciale, fait débat. Ceux qui l’utiliseront pourront ensuite accéder à divers services en ligne : assurance maladie, impôts, inscription au permis… Ce système, qui devrait être mis en place avant la fin d’année, a soulevé de nombreuses inquiétudes. Les défenseurs des libertés numériques y voient un moyen de banaliser la reconnaissance faciale. De quoi craindre pour certains un glissement vers un état de surveillance dopé à l’intelligence artificielle similaire à la Chine. Cette semaine, les défenseurs de la technologie avancent leurs pions. Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU. A lire aussi : L’Inde est l’un des trois principaux États de surveillance au monde.

► Tous filmés, tous identifiés ? Dans nos smartphones, nos ordinateurs, et surtout dans les lieux publics, nous nous sommes habitués à la présence des caméras. Depuis peu, elles ont appris à nous reconnaître. La technologie de la reconnaissance faciale est née dans les années 1970, mais elle n’a connu son plein essor que récemment. La reconnaissance faciale, c’est ce qui permet d’associer votre image à votre identité, en somme de mettre un nom sur un visage. Combinée aux systèmes de vidéosurveillance, elle peut permettre d’interpeller plus vite les personnes recherchées par la police. Présentée comme la solution ultime en matière de sécurité, elle se développe dans les villes touchées par des attentats : Londres, Madrid, et peut-être bientôt Paris. Nicolas Combalbert pour Envoyé spécial a enquêté en France, en Espagne, en Angleterre et aux Etats-Unis, sur une technologie révolutionnaire et intrusive. @franceinfo

► Revue de liens : – Quels sont les arguments des défenseurs de la reconnaissance faciale ? @LADN_EU), – Qu’est-ce qu’Alicem, le projet d’identification par reconnaissance faciale de l’État français ? (@Le_Figaro), – Reconnaissance faciale : la France bascule-t-elle sur un terrain glissant ? (@latribune), – N’ayons pas peur de Big Brother (@LesEchos).

#Surveillance

► Les caméras de surveillance constitueront le plus grand marché mondial des solutions 5G IoT, selon Gartner, Inc. Selon Gartner, Inc., les caméras de surveillance extérieures constitueront le marché le plus important au monde pour les solutions Internet des objets 5G au cours des trois prochaines années. Les terminaux 5G IoT installés pour les caméras de surveillance extérieures atteindront 2,5 millions en 2020. « Les caméras déployées par les opérateurs urbains ou utilisées pour fournir la détection d’intrusion constitue le plus grand marché adressable car ils sont situés à l’extérieur, souvent dans des villes différentes, et nécessitent une connectivité cellulaire », a déclaré Stephanie Baghdassarian, directrice de la recherche chez Gartner. Il est prévu les terminaux 5G IoT installés auront plus que triplé entre 2020 et 2021, passant de 3,5 millions d’unités à 2020 à 11,3 millions d’unités en 2021. Lire la suite de l’article sur le site @ProlificNorth.

#Pollution

► Qualité de l’air : une appli pour se déplacer en respirant un air de meilleure qualité. Une appli pour faire ses trajets avec la meilleure qualité d’air possible, ça existe ! L’organisme ATMO Bourgogne-Franche-Comté propose une application gratuite « AirToGo » pour smartphones (Ios et Android) pour déterminer son trajet avec la meilleure qualité de l’air possible. L’appli « AirToGo » est destinée au gens qui souhaitent se déplacer à pied ou en vélo, et veulent bénéficier de la meilleure qualité de l’air disponible sur leur trajet. Elle permet d’afficher l’indice ATMO (sur une base de 1 à 10 : 1 très bon à 10 très mauvais) sur une zone spécifique, ou en utilisant la géolocalisation. @franceinfo.

#Livre

► Edward Snowden et l’« Utopie déchue »: quand Internet est devenu un appareil de surveillance. Par Hervé Brusini, journaliste d’investigation, Prix Albert Londres. Il y a d’un côté « Mémoires Vives » (Seuil), pas seulement un témoignage mais la pédagogie d’une lente prise de conscience, celle d’un lanceur d’alerte qui bouscula le monde par ses révélations. C’est ainsi que la planète put découvrir l’existence d’un dispositif de surveillance de masse made in USA. Pas à pas – sans s’épargner, Edward Snowden livre toutes les étapes d’une lucidité décillée aussi attendrissante que rageuse. Il y a de l’autre côté, l’ouvrage qui fait écho. Autant Snowden est un acteur du « drame » numérique, autant Félix Tréguer avec son « Utopie déchue » en est le théoricien/historien. La tentation de n’apercevoir que la modernité informatique de l’américain, est ici battue en brèche par le membre fondateur de « La Quadrature du Net ». Ce qui se présente comme une contre-histoire d’Internet, du XVème au XXIème siècle est plus que salutaire pour comprendre la portée du geste accompli par l’homme réfugié à Moscou. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

04 Oct

Régions.news #396 – Edition du vendredi 4 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Vue aérienne, le 1er septembre 2019, de Malé, capitale des Iles des Maldives.. Après un rapport sur les manières de limiter le réchauffement à 1,5 °C, en octobre 2018, et un document alarmant sur la dégradation des terres et l’alimentation en août, les experts du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) se sont penchés sur les océans et la cryosphère (les pôles, les glaciers de montagne et le pergélisol, ou permafrost, qui désigne les terres gelées). Ce troisième rapport spécial en un an, a été présenté mercredi 25 septembre par les scientifiques à Monaco. Crédits photo : Chine Nouvelle / Sipa.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Une société où les salariés espèrent se faire virer. C’est le concept de l’entreprise éphémère qui vient de s’installée à Nanterre. Pendant sept semaines, cinquante demandeurs d’emploi unissent leurs forces pour tenter de décrocher un travail. « La plupart des participants sont des chômeurs longue durée qui commencent à perdre espoir. Le but est de leur redonner confiance », explique Sandrine Gineste, chef du projet chez BPI Group, partenaire du projet. Comme une entreprise classique, les activités des associés sont organisées par services, communication, commercial, ressources humaines…

► Laurent Tulpan est le créateur de « Bouge Ma Ville », une application censée rétablir le lien entre les citoyens et leur municipalité. « J’ai créé cette application simple pour remonter les problèmes vers une mairie en utilisant la géolocalisation, les photos et les commentaires des citoyens de la ville, explique Laurent Tulpan. La collectivité est plus réactive et elle y gagne. Ses services peuvent se concentrer sur les moyens à mettre à disposition en proposant des solutions à moindre coût et qui sont réellement adaptés aux usages. ».

 ► Un escape game (Jeu d’évasion grandeur nature) a ouvert ses portes samedi 28 septembre à Bordeaux, sur le thème du réchauffement climatique. Cette expérience ludique, nommée Gaïactica, a pour objectif « d’offrir aux joueurs la capacité de prendre les bonnes décisions, de dire ‘je joue’ mais aussi de provoquer une prise de conscience », selon son concepteur, L’objectif est d’essayer de sauver la planète en moins de 60 minutes, en prenant les bonnes décisions. Un jeu basé sur des données scientifiques vérifiées par un climatologue.

► A Bordeaux, Microsoft ouvre sa dixième école d’intelligence artificielle, le jeudi 26 septembre, à la Cité du numérique. L’objectif est de former chaque année vingt-cinq techniciens de l’intelligence artificielle, un secteur en plein développement, mais qui manque de main-d’œuvre en France. À cette occasion, Laurent Schlosser, directeur de la division Secteur public chez Microsoft, a également annoncé la création d’un Experience Lab avant la fin de l’année. « Le but de ce laboratoire est de promouvoir les bénéfices que cette technologie peut apporter dans les secteurs de l’agriculture et de la viticulture par exemple ».

► Une piste cyclable solaire est en service le long du Canal de l’Ourcq à Bobigny (Seine-Saint-Denis) depuis janvier. Sur une longueur d’une dizaine de mètres et une surface de 52m² des dalles photovoltaïques recouvrent le sol. La piste accueille les vélos, les marcheurs et joggeurs. L’électricité produite grâce à ces panneaux solaires alimente l’éclairage sous le pont. L’énergie qui n’est pas consommée est stockée dans des batteries. Cette piste aurait produit depuis le mois de janvier l’équivalent de la consommation électrique annuelle, hors chauffage, de 440 foyers.

Légende image. Un enfant regarde vers le ciel au sein du Central Park de Songdo en Corée du Sud. Crédits : travel oriented, Flickr.

#Ville

► Songdo, la « ville du futur » se trouve face à ses contradictions. Elle alimente fantasmes et caricatures. Lancée au début des années 2000, la ville numérique de Songdo, en Corée du Sud. Pour les instigateurs du projet, l’objectif est faire de Songdo un modèle à exporter. « C’est le même processus avec les villes nouvelles du monde entier, en particulier dans les pays en cours de développement : des élites veulent construire un espace qui soit le reflet de leur réussite à l’international, explique le professeur de géographie et d’études urbaines à la London School of Economics. Elles préfèrent construire cet espace à partir de rien plutôt qu’à partir d’une ville déjà existante parce que les coûts sont moins chers. »

#Travail

► Diffusé le mardi 24 septembre sur France 2, l’émission Cash Investigation,  « Au secours, mon patron est un algorithme » revient sur les plateformes numériques des sociétés comme Google, Facebook et Uber qui ont révolutionné le quotidien de chacun. Mais la réalité est beaucoup moins reluisante. Pour faire tourner leurs applications, ces géants de l’économie numérique emploient une armée de petites mains invisibles. Des travailleurs jetables, sous-payés, sans contrat de travail et sans protection sociale. L’équipe de Cash Investigation est partie à la rencontre de ces forçats du clic, qui partout dans le monde, pour quelques cents la tâche, nourrissent les systèmes d’intelligence artificielle. À lire aussi : Les nouveaux prolétaires du Web : sélection d’articles à lire en complément de Cash Investigation sur le site @lemondefr.

► « On nous a laissé croire que les gens qui allaient adopter ce statut [de micro-entrepreneur] allaient devenir de vrais entrepreneurs. Or un vrai entrepreneur choisit sa clientèle, définit ses tarifs, la manière dont il travaille… il est complètement libre. […] Avec ce statut d’auto-entrepreneur, on ne devient pas un véritable entrepreneur ; les travailleurs des plateformes n’ont quasiment aucune liberté », explique Dominique Méda philosophe et sociologue sur le site @franceculture.

► « Pour que leur labeur devienne ouvrage, les travailleurs doivent rejeter les bullshit jobs de l’économie de masse et embrasser l’artisanat. Certains veulent travailler de leurs mains. D’autres souhaitent simplement s’éloigner du one best way tayloriste, pour exprimer leur créativité au travail. D’autres, enfin, rêvent d’autonomie et se mettent à leur compte », explique Laetitia Vitaud dans son ouvrage Du labeur à l’ouvrage (2019).

► Pourquoi le travail est-il devenu absurde ? L’anthropologue américain David Graeber dans son livre Bullshit Jobs (2018) expliquait que « La répartition du travail telle que nous la connaissons aujourd’hui n’a donc rien à voir avec de quelconques facteurs économiques, ni même avec la nature humaine. Elle répond exclusivement à des considérations politiques. »

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix en difficulté dans la guerre aux abonnés et aux productions locales. À retenir cette semaine : – Téléphonie : les Suisses se mobilisent contre la 5G ; – L’ IA change notre perception du monde réel ; – Sur YouTube, l’INA transforme ses archives vidéos en or ; – Pourquoi les jeunes préfèrent louer plutôt que d’acheter ; – A Manchester, des voies lentes pour les piétons qui consultent leur smartphones.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 4 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Robotique

Des machines et des hommes, voyage dans l’industrie de 2030. Organisation, production, distribution… L’industrie doit-elle tout changer pour rester compétitive demain ? Alban Guyot, directeur général de l’Entreprise du Futur explique : « les deux mondes, physique et numérique, qui vivaient en parallèle commencent à se croiser pour créer une expérience nouvelle. Il existe déjà des passerelles comme le multicanal, le cross-canal, le click and collect… Mais la prochaine révolution sera celle du phygital, c’est-à-dire la fusion parfaite entre ces deux mondes au service d’une expérience client unique. Cette fusion fera la compétitivité de demain. À l’avenir, le physique ne pourra plus vivre seul, et le numérique non plus. (…) Au niveau technologique, l’industrie en 2030 verra forcément plus de robotisation, plus de numérique et plus de digital. On est dans un monde en croissance exponentielle : il faut produire de plus en plus de transports, de maisons, de voitures, de nourriture. (…) L’enjeu clé des années à venir, c’est l’excellence opérationnelle, c’est cette capacité à produire plus et mieux. » @LADN_EU. Légende image : Le facteur humain sera de moins en moins présent dans les usines du futur. Crédit : iStock.

#Ville

Ursula Eicker : « Il n’existe pas encore de villes intelligentes ». Ursula Eicker, physicienne d’origine allemande, dirige depuis avril la chaire d’excellence en recherche sur les collectivités et les villes intelligentes, durables et résilientes de l’université Concordia, à Montréal. Elle interviendra lors de la matinée « Réinventer la ville : agir… vite ! » proposée à Montréal le 25 octobre par Le Monde, la NewCities Foundation et l’université Concordia. Elle explique : « D’après moi, la ville intelligente est avant tout une ville durable et inclusive. Le concept de ville intelligente (smart city), forgé par les géants des nouvelles technologies, tels que Cisco, IBM ou Google, met l’accent sur la dimension technologique et ne me convient pas. La ville intelligente est une ville gérée plus efficacement, grâce à la présence un peu partout de capteurs qui permettent le recueil de données environnementales – température, qualité de l’air, etc. –, la consommation énergétique des bâtiments, la gestion des déchets ou encore la sécurité. Cette vision, très critiquée, pour sa dimension technocentrée et les risques de surveillance des individus, est en train d’évoluer pour mieux intégrer l’humain : de plus en plus, on parle de human smart city ou de next generation city. » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

À Pantin, un lieu où l’on fait la transition écologique plutôt que d’en parler. Sur une table en formica bleue trône une machine à coudre. Dans un coin, sur un canapé des jeunes s’affairent sur leur ordinateur portable. À l’entrée, une cuisine où l’on vend du thé « maison » à prix libre. À l’autre bout de la grande pièce, toutes sortes d’objets mécaniques et électroniques attendent d’être réparés ou démantelés. Au premier coup d’œil, ça ne fait aucun doute. Dans le Laboratoire Écologique ØDéchet, il s’en passe des choses. Beaucoup de choses. Amélie, co-fondatrice du lieu, nous fait visiter cet entrepôt désaffecté de Pantin et réhabilité par l’association. @LADN_EU.

Lyon et Saint-Etienne font cause commune pour l’industrie du futur. Le derby entre Lyon et Saint-Etienne ne se prolonge pas sur le terrain économique. Les deux métropoles voisines ont même fait équipe commune pour concourir au titre de Territoires d’innovation. Et ont emporté la mise, cette « alliance unique (démontrant sa) capacité à fédérer des territoires industriels complémentaires », selon David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon. Les vingt-quatre lauréats des territoires d’innovation ont été dévoilés lors d’une visite du Premier ministre dans la Drôme le 13 septembre. Dans leur viseur, l’industrie du futur. Avec un taux d’emploi dans l’industrie supérieur à la moyenne nationale et la création nette de 1.400 emplois (industriels) en 2018 dans la seule agglomération lyonnaise, les deux bassins restent des poumons industriels. Les récents investissements annoncés dans la métropole lyonnaise par Solvay, Safran, Boehringer Ingelheim, Elkem Silicones pour le renforcement de centre de recherche ou l’ouverture de nouvelles unités de production illustrent la dynamique locale. De son côté, Saint-Etienne reste un bastion de PMI dans des secteurs comme la mécanique et les textiles techniques, avec une culture d’innovation renouvelée autour du design : c’est la troisième métropole française en matière de dépôts de brevets. (@LesEchos).

Dehors / Quelle éthique pour la ville ? Comment allier le construire et l’habiter dans le cadre d’une éthique de la ville juste? On en parle avec Richard Sennett, sociologue, auteur de « Bâtir et habiter » (Albin Michel,octobre 2019). Lieu physique d’une part, représentation mentale faite de croyances, de comportements et de perceptions d’autre part, la ville est à distinguer de la cité, qui renverrait davantage à la manière d’habiter un lieu. L’enjeu est alors de les penser dans leurs spécificités et leurs liens, en tenant compte de l’ »asymétrie tourmentée » entre l’identité de chacune, qui veut que la ville soit aussi vécue comme un lieu générant du stress ou comme le thhéâtre de l’intolérance. Richard Sennett, Sociologue et professeur à la London School of Economics et fondateur du New York Institute for the Humanities, explique que « la ville c’est le bâti, la cité c’est la manière de l’habiter. » @franceculture

#IA

Un algorithme peut-il définir qui je suis ? Un jour, j’ai demandé à un algorithme qui j’étais. J’ai chargé une photo de moi sur un site Internet qui, quelques secondes plus tard, me l’a rendue, mon visage entouré d’un vilain carré vert. Verdict de la machine : je suis une personne, un individu, une mortelle, une experte et, finalement, une détective. Le site que j’ai testé, ImageNet Roulette, a été créé par un développeur et une artiste, dans le cadre d’une exposition d’art contemporain sur le thème de l’intelligence artificielle. L’expérience est fondée sur ImageNet, un projet de recherche développé par les universités de Standford et de Princeton, dont le but est d’apprendre à une machine à classer des images et de leur attribuer des mots du dictionnaire. Le lancement du site a d’abord beaucoup amusé les internautes. Dans l’immense majorité des cas, les résultats d’ImageNet Roulette étaient absurdes, qualifiant ses utilisateurs de « divorcé », de « buveur » ou de « marionnettiste ». Très vite, cependant, la blague a tourné court. Des personnes non blanches ont remarqué qu’ImageNet ne leur attribuait pas d’étiquette amusante, mais plutôt des qualificatifs racistes. @FigaroTech. Crédits photo : Santiago Nunez/santypan – stock.adobe.com.

#Economie

Uber part à la conquête du marché de l’intérim. Uber se diversifie cette fois-ci en mettant un pied dans le marché de l’emploi temporaire avec Uber Works. D’abord lancé à Chicago dès ce vendredi, il s’agira de mettre en relation des personnes disponibles et des entreprises qui ont des missions à proposer. Le groupe de Dara Khosrowshahi vise les emplois dédiés à la catégorie de travailleurs que l’on surnomme parfois les « cols-bleus », avec des métiers comme cuisinier, magasinier, techniciens de surface, et particulièrement concernés par l’intérim. Mais pourquoi l’entreprise se lance-t-elle dans ce domaine et que peut-elle vraiment apporter ? Pour certains observateurs, la boulimie de diversification d’Uber est surtout un signe de « désespoir », l’entreprise n’ayant jamais réussi à être rentable depuis sa création en 2009. @frenchweb.

#Ecran

Smartphones, tablettes, ordinateurs portables… Microsoft veut faire tomber les barrières. On peut accorder à Microsoft une qualité en matière de produits électroniques : celle de bouger les lignes, ou de les brouiller. Après avoir été l’un des artisans de la création des deux-en-un, ces appareils alliant les avantages de la tablette et de l’ordinateur portable, voilà que le géant américain se lance dans une nouvelle catégorie de produits, dotés d’un double écran, dont il va même décliner une version sous forme de smartphones. Ces annonces ont été faites lors d’une conférence organisée mercredi 2 octobre, à New York, mais la commercialisation de ces drôles d’objets est pour l’instant prévue pour la fin de l’année 2020. La firme de Redmond en est persuadée : on est plus productif avec deux écrans. @lemondefr.

#MediaSocial

Roblox, la plateforme à mi-chemin entre le jeu vidéo et le réseau social, compte 100 millions d’utilisateurs. Par François Dominic Laramée. Billet publié sur la plateforme FMC Veille du Fonds des Médias du Canada (FMC). En franchissant la barre des 100 millions d’utilisateurs uniques mensuels, Roblox (un mix de « robots » et de « blocs ») vient de coiffer au poteau Minecraft et ses 91 millions d’adeptes. Et pourtant, il est fort probable que vous n’en n’ayez jamais entendu parlé ! Créée il y a 13 ans, cette plateforme à mi-chemin entre un réseau social, un monde virtuel et une plateforme de création qui pourrait faire penser à Second Life a réussi à fédérer une communauté fidèle et engagée de « créateurs d’expériences » dont la moitié a 12 ans ou moins et qui y passe 2,5 fois plus de temps que sur Youtube ! Forte d’une dernière levée de fond à 150 millions de dollars, l’entreprise vise le milliard d’utilisateurs. Retour sur ce succès préparé. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#RevueDeLiens

► – 275 millions de dollars pour renflouer les caisses de Bird, rival de Lime (@frenchweb) ; – Amsterdam renforce son dispositif anti-voitures. La mairie de la capitale néerlandaise annonce une série de mesures, dont la gratuité partielle des transports publics pour les enfants et la disparition de 10.000 places de stationnement d’ici cinq ans. Son objectif : inciter les visiteurs à laisser leur voiture au garage. (@LesEchos) ; – Les Gafa : du paradis à l’enfer. Les géants de la tech sont de plus en plus critiqués, tant sur leur modèle économique quasi monopolistique que sur l’utilisation qu’ils font des données de leurs clients. Difficile toutefois de résister à l’emprise que les Gafa ont réussi à créer autour de nos modes de vie (@LesEchos) ; – Washington, Londres et Canberra réclament à Facebook d’aider la police à accéder aux données de ses utilisateurs. Le réseau social a pour l’instant opposé une fin de non recevoir aux gouvernements, invoquant le respect de la vie privée. (@franceinfo) ; – L’armée française délocalise son QG cyber à Rennes. La ministre Florence Parly inaugure jeudi à Rennes un centre pour le commandement cyber qui devrait doubler ses effectifs en cinq ans. (@lemondefr).

03 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 3 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Culture

Rennes : le festival Maintenant ou la rencontre entre arts, musiques et nouvelles technologies. L’idée du festival Maintenant est de présenter au public 80 artistes émergents, tous liés par l’innovation afin de proposer des événements jamais vus à Rennes. Pour susciter la curiosité, le festival Maintenant se déroule entre le 4 et le 13 octobre, avec un cœur de festival dans le centre de Rennes, au théâtre du Vieux Saint Etienne proche de la place Sainte Anne. Cette église rénovée recevra trois installations d’artistes, en libre accès pour le public. Des intervenants sont présents pour expliquer et donner les clefs d’interprétations des oeuvres au public, comme pour « Atlas » de la scénographe Marie-Ghislaine Losseau et du designer Yann Deval. @franceinfo. Légende image : L’exposition Auréole Boréale de Vincent Leroy sera au Musée des Beaux-Arts. Credit : DR.

#Ville

Belfort et Montbéliard accélèrent la reconversion de leurs friches industrielles. Riches d’un passé industriel prospère, les agglomérations voisines du Grand Belfort et du Pays de Montbéliard unissent leurs efforts pour convertir leur économie à l’industrie 4.0 et à celle de l’hydrogène. Intitulé « Transformation d’un territoire industriel », leur projet prévoit, entre autres, l’acculturation numérique des habitants dès l’école primaire mais aussi la reconversion de sites industriels inoccupés ainsi que la réhabilitation à grande échelle de friches en cœur de ville. De quoi redynamiser l’espace urbain et favoriser l’implantation de nouvelles entreprises sur l’un des territoires les plus industrialisés de France. Le projet Belfort-Montbéliard fait d’ailleurs partie des 24 lauréats de l’appel à projet Territoires d’innovation de grande ambition (Tiga) du programme d’investissements d’avenir (PIA) initié par l’Etat. @LesEchos.

A Malaunay, la résidence Alizari multiplie les services en ligne. Pour les occupants de la résidence Alizari située à Malaunay (Seine-Maritime), une petite ville normande d’environ 6.000 habitants, la transition énergétique et la transformation numérique sont déjà une réalité. « Ces locataires vivent en effet depuis deux ans dans un bâtiment labellisé Passiv Hauss qui délivre des services numériques et produit deux fois plus d’énergie qu’il n’en consomme », explique Eric Gimer, le directeur général d’Habitat 76, premier bailleur social du département avec plus de 30.000 logements répartis sur 200 communes. Dans le cadre du programme « Territoires à énergie positive pour la croissance verte », la Banque des territoires a octroyé à cet office public de l’habitat un prêt de 3,2 millions d’euros afin d’optimiser la performance énergétique des 31 logements sociaux de la résidence Alizari. Résultat, chauffer un appartement trois pièces ne coûte que 15 euros par mois ! @LesEchos.

Des initiatives plus inclusives et plus vertes pour accélérer la transformation urbaine. Partout en France, les villes et agglomérations se préparent activement à être plus inclusives et plus respectueuses de l’environnement. La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) a ainsi permis la création d’organismes de foncier solidaire (OFS) qui proposent une nouvelle forme d’accession sociale à la propriété : le bail réel solidaire (BRS). Ce bail permet une forte réduction du coût d’acquisition sous conditions de ressources. @LesEchos

#Territoires

Un nouveau souffle pour les projets locaux de redynamisation. Finie l’opposition entre Paris et province, métropoles et arrière-pays ? Dans son livre « La France des territoires, défis et promesses », Pierre Veltz veut y croire. Ce professeur émérite à l’Ecole des Ponts ParisTech met fin aux visions fatalistes des dynamiques territoriales « Dans un [pays] comme la France, où les infrastructures sont abondantes et les compétences largement réparties, aucun territoire n’est condamné », écrit-il. Grâce au TGV (et à l’avion pour Nice et Toulouse), les dix principales villes sont toutes à moins de trois heures de Paris et forment ainsi un « cluster métropolitain », au sein duquel, depuis les années 1990, la croissance se rééquilibre en faveur des grandes villes en régions. Fédérées autour du Grand Paris, ce réseau compose la « métropole France ». @LesEchos.

Coeur d’Essonne modernise son réseau d’eau et investit dans la mobilité. En plus d’être inclusifs, les nouveaux territoires urbains se montrent soucieux d’apporter leur contribution à l’environnement. En témoigne Coeur d’Essonne, une jeune agglomération issue de deux intercommunalités de 21 communes du département de l’Essonne. Parmi ses missions, la nouvelle entité s’attelle à rénover des réseaux d’assainissement. L’objectif étant de limiter les fuites vers les nappes phréatiques grâce à un chemisage des canalisations existantes. « Le chantier consiste à introduire une résine qui, en séchant, va colmater les fuites », explique Benoît Soury, directeur général adjoint des services à Coeur d’Essonne. @LesEchos

#Numérique

L’Europe a-t-elle déjà perdu la bataille du numérique ? Depuis plusieurs semaines, la compétition technologique entre les États-Unis et la Chine se cristallise autour de l’entreprise Huawei. Les pays Européens sont pris entre deux feux, sommés par l’Amérique de couper les ponts avec le constructeur chinois, dont beaucoup sont dépendants pour la construction de leurs infrastructures 5G. Cette prise en tenaille reflète la position qui est aujourd’hui celle du Vieux Continent dans le domaine numérique. Ainsi, sur les 370 licornes que l’on dénombre dans le monde, 11% seulement viennent d’Europe. Les États-Unis et la Chine abritent respectivement la moitié et le quart des licornes mondiales. @usbeketrica.

#Réseau_5G

Monaco, laboratoire des gigantesques ambitions de Huawei dans la 5G. C’est une petite boîte blanche de 80 cm de haut sur 40 cm de large. On en dénombre un peu moins d’une trentaine (27) disséminées à proximité des nombreux casinos, hôtels de luxe ou du palais princier et sa vue imprenable sur la Méditerranée. L’objet en question est une antenne 5G fabriquée par le géant chinois des télécoms Huawei. Depuis le 9 juillet, la petite cité-État de Monaco est le premier pays à bénéficier d’une couverture intégrale de son territoire (202 hectares) en 5G, certaines régions en Corée du Sud, aux États-Unis ou en Suisse sont aussi connectés à la 5G depuis plusieurs mois. @Challenges.

#Cryptomonnaie

Libra ou la grande peur des banques centrales. Une seule image peut parfois en dire beaucoup plus que de nombreux discours. Mi-septembre, les grands argentiers de la planète étaient réunis en Suisse. Tout le gratin avait fait le voyage jusqu’à Bâle, à l’exception notable du banquier central chinois. L’objet de leur réunion n’était ni la guerre des changes, ni les tensions sino-américaines, mais le projet de cryptomonnaie de Facebook et de ses 27 partenaires, Visa, PayPal, Uber, Spotify, Free… @LesEchos.

#RevueDeLiens

► – Zuckerberg prêt à « aller au combat » contre le démantèlement de Facebook. Mark Zuckerberg se dit prêt « à aller au combat », voire à « poursuivre en justice » le gouvernement fédéral, pour éviter un démantèlement de Facebook (@Challenges) ; – La télé : objet de collection ou incontournable des foyers ? (1/2) Par David Melki, fondateur et animateur de Tech Me to The Moon (@frenchweb) ; – La fracture numérique ne doit pas être pensée à l’échelle individuelle mais collective. Et si, au lieu de penser la « fracture numérique » au niveau des individus, avec un accès ou non à Internet, la réelle cassure se situait entre des entreprises qui maîtrisent parfaitement la gestion et l’utilisation des données (les GAFAM) et les autres organisations, qu’elles soient publiques ou privées (@FR_Conversation) ; – Microsoft forme les futurs spécialistes de l’intelligence artificielle à Ecouen. L’école IA Microsoft vient de lancer sa première promotion, composée de 24 apprenants. Ils vont être formés, pendant un an et demi, au métier de développeur (@le_Parisien) ; – Comment l’intelligence artificielle s’impose chez les recruteurs L’utilisation de l’intelligence artificielle dans le cadre de recrutements se généralise au Royaume-Uni… et un peu partout ailleurs. Emmenée notamment par le service Hirevue, la pratique consiste à passer au crible des algorithmes langage, tonalités et expressions faciales. Pour ne sélectionner que les « meilleurs ». (@usbeketrica) ; – « Sur Internet, supposez que l’ennemi vous a déjà infiltré ». A l’occasion du Decidim Day, nous avons interrogé deux acteurs de la démocratie numérique : Paula Forteza, députée LREM, et Santiago Siri, hacktiviste. La démocratie va-t-elle trouver son salut dans la technologie ? Un débat dense entre deux visions stratégiques différentes. (@usbeketrica) ; – L’Etat crée un gendarme des jeux aux pouvoirs étendus. L’Autorité nationale des jeux sera dirigée par Isabelle Falque-Pierrotin, ex- présidente de la CNIL, et se substituera à l’Arjel créée en 2010 (@lemondefr) ; – 10.000 commerces utilisent déjà Too Good To Go. Lucie Basch, 27 ans, a cofondé une appli antigaspi en 2016 avec des développeurs danois. La start-up, qui atteindra bientôt 20 millions d’euros de chiffre d’affaires, sort un guide. Elle est l’invitée du Club entrepreneurs Challenges – Grant Thornton. (@Challenges).

02 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 2 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► Rallier l’Arctique à l’hydrogène, le défi de la mobilité durable. Le bateau a donc atteint le Spitzberg en Arctique, la plus grande île de l’archipel du Svalbard et lieu habité le plus septentrional au monde. Il a glissé entre les glaciers, dans un silence poétique qu’aucun autre équipage n’avait connu auparavant. Une expérience unique et une grande fierté : celle d’avoir parcouru les 5700 kilomètres qui le séparaient de sa précédente escale, à Saint-Pétersbourg, sans émettre de CO2 ni de particules fines, et sans pollution sonore perturbante pour les écosystèmes. Une première donc : même les voiliers sont équipés de moteurs thermiques et les expéditions polaires ont depuis toujours été très gourmandes en énergie fossiles, qu’il s’agisse de charbon à leurs débuts ou de gasoil plus récemment. Dans des conditions climatiques extrêmes et des eaux à 5°C, la performance d’Energy Observer n’est pas anecdotique et a mobilisé à bord de sérieux efforts de recherche et développement. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

#Objets_Connectés

► « Amazon prépare le casse du siècle ». Un four de cuisine, des lunettes, une bague, des écouteurs audio, une chaîne hi-fi, une lampe, une prise murale, des livres numériques… Bienvenue dans le bazar Amazon. Pas celui de sa place de marché habituelle, mais le sien propre. Tous ces produits sont maison et portent l’étiquette Amazon. Soudain, l’épicier se fait industriel. On avait pris l’habitude de chroniquer les aventures de la firme dans les magasins bio, la livraison de colis, le service informatique et même la télévision et la musique, mais le voilà producteur d’objets en masse. Derrière leur hétérogénéité, ils ont un point commun : ils obéissent à la voix et sont doués de parole. La bague répond aux questions, comme le four ou la lampe. Tous possèdent une puce intégrant le système maison Alexa, qui répond au doigt et à l’œil à toutes les requêtes. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Web

► Anniversaire de Google : comment une start-up américaine a changé le web en 21 ans. Ce vendredi 27 septembre 2019, Google nous rappelle dans un doodle qu’il souffle sa 21e bougie. Le géant du web a pourtant débuté en tant que simple projet d’étudiants dans un garage, ainsi que le veut la mythologie des start-up du Web nées en Californie dans la Silicon ValleyLa jeune pousse a progressivement acquis un statut à part, jusqu’à occuper celui de poids lourd du web qu’on lui connaît aujourd’hui. Son nom est désormais en tête de l’acronyme GAFA (pour Google, Apple, Facebook, Amazon) apparu au milieu des années 2000, pour désigner les sociétés les plus puissantes du web. Autant dire que Google a grandi avec le World Wide Web… et a en retour contribué à la façonner à son image. Comment la firme est-elle passée d’un moteur de recherche confidentiel à la position incontournable, voire hégémonique, qu’on lui connaît aujourd’hui ? Retrouvez notre rétrospective (non exhaustive) en quelques dates-clé. @Sciences_Avenir

#Ville

► Quelles sont les 5 villes les mieux préparées à la révolution IA ? L’intelligence artificielle a beau être sur toutes les lèvres depuis quelques années, aucune ville n’est aujourd’hui réellement préparée aux défis que pose cette technologie. Entre l’impact de l’automatisation sur l’emploi et les inquiétudes autour des voitures et drones autonomes, il y a aujourd’hui beaucoup plus d’interrogations que de réponses concrètes sur les conséquences amenées par l’intelligence artificielle. Et même dans les villes qui cherchent à tirer profit de l’intelligence artificielle pour devenir des villes plus intelligentes et plus durables, personne ne sait vraiment à quoi s’étendre. Top 5 des villes les mieux préparées à la révolution IA : 1/ Singapour (75,8), 2/ Londres (75,6), 3/ New York (72,7), 4/San Francisco (71,9) et 5/ Paris (71,0). @frenchweb. Légende image : Singapour. Crédit : Shutterstock.

#IA

► AnotherBrain, le pari d’une nouvelle intelligence artificielle. Une intelligence artificielle vraiment intelligente. C’est la promesse d’AnotherBrain, entreprise française qui a annoncé mardi matin une levée de fonds de 19 millions d’euros. Elle a été créée par Bruno Maisonnier, un nom bien connu de l’écosystème du numérique français. Il a notamment créé, en 2005, la société Aldebaran Robotics, à qui on doit les robots Nao et Pepper. Elle a été rachetée en 2012 par le groupe japonais SoftBank. Créée en février 2017, AnotherBrain affirme ainsi avoir mis au point une intelligence artificielle «organique», dont le fonctionnement s’inspire du cerveau humain. À la différence d’un programme classique de «deep learning» (apprentissage automatique, l’une des classes d’apprentissage utilisée en intelligence artificielle), la technologie développée par AnotherBrain n’a pas besoin d’être entraînée en emmagasinant des millions de données. Elle est capable d’apprendre en continu. @FigaroTech.

#Ville

► Des initiatives plus inclusives et plus vertes pour accélérer la transformation urbaine. Partout en France, les villes et agglomérations se préparent activement à être plus inclusives et plus respectueuses de l’environnement. La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) a ainsi permis la création d’organismes de foncier solidaire (OFS) qui proposent une nouvelle forme d’accession sociale à la propriété : le bail réel solidaire (BRS). Ce bail permet une forte réduction du coût d’acquisition sous conditions de ressources. Ainsi à Toulouse où opère l’OFS Occitalys Foncier et l’un de ses actionnaires le groupe des Châlets. « Nous dissocions de manière pérenne le bâti du foncier », résume Pierre Marchal, le directeur des Chalets. Propriétaire de 15.000 logements locatifs, ce groupe généraliste a pour actionnaire principal le Conseil départemental de la Haute-Garonne. » Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos

#IA

► Les œuvres de Picasso et Schubert achevées par l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle est capable de terminer les œuvres incomplètes des artistes. Exemple avec La Femme perdue de Picasso qui a été peinte sous la peinture du Vieux Guitariste aveugle. Le dessin originel a pu être repris et lui a été appliqué le style de la période bleue de Picasso. L’intelligence artificielle a analysé la façon de dessiner de Picasso et a recomposé cette peinture. L’art de copier, mais pas de créer. Des technologies sont capables d’analyser les centaines de milliers de coups de pinceau de l’artiste pour être capables de transférer son style. On peut appliquer le style Van Gogh ou Picasso à toute une vidéo par exemple. Un dessin de Van Gogh, abîmé par le temps, a pu être rénové grâce à l’intelligence artificielle. @franceinfo.

► « La Chine entend s’appuyer sur cette technologie pour déchoir les Américains de leur rang à l’horizon 2049 ». L’engouement des Etats pour l’intelligence artificielle (IA) ne faiblit pas. Nombre d’entre eux comptent sur ces technologies pour se faire une place dans le nouvel ordre international à venir. Parmi eux, la Chine, dont le régime fête ses soixante-dix ans au pouvoir, est sans doute l’exemple le plus spectaculaire. D’abord troublés par la réussite provocante, en 2015, du système d’IA AlphaGo développé par DeepMind (filiale britannique de Google) contre les meilleurs joueurs de go au monde, un jeu éminemment complexe et symboliquement rattaché au passé glorieux du pays, l’Etat et le Parti communiste chinois ont décidé d’engager un vaste plan de développement de l’IA. @InstitutIRIS.

#Reconnaissance_Faciale

► Air France et ADP se lancent dans la reconnaissance faciale. Droit dans les yeux ! Dès le début de 2020, la reconnaissance faciale va faire une entrée remarquée dans les aéroports français. Selon nos informations, Aéroports de Paris (ADP) met la dernière main à une expérimentation d’une durée d’un an pour proposer l’utilisation de la biométrie sur les systèmes de dépose bagages et à l’embarquement des avions. Deux compagnies aériennes dont Air France (l’identité de la seconde n’est pas encore arrêtée) vont proposer ce nouveau service en remplacement des traditionnelles cartes d’embarquement. Le dispositif sera proposé uniquement à Paris Orly, « sur trois vols réguliers, vraisemblablement dans l’espace européen », précise une source proche du dossier alors que les destinations ne sont pas encore arrêtées.@LExpress.

#RevueDeLiens

► – Majelan, Sybel… Qui sont les nouveaux acteurs du podcast en France ? Mais où en sommes-nous de la monétisation du podcast, alors que de nouveaux acteurs comme Majelan, Sybel ou encore Paradiso sont venus bousculer un marché en pleine effervescence cette année (@Challenges) ; – Expatriés: le palmarès des villes qui offrent le meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Ce classement passe à la loupe une vingtaine de critères dans les plus grandes métropoles du monde, du nombre d’heures travaillées à la qualité de l’air en passant par la qualité des loisirs (@Figaro_Economie) ; – UPS marque un point dans la bataille des drones. Le transporteur a obtenu une licence qui lui permet d’établir de nouveaux services en milieu hospitalier sans demander une autorisation pour chacun d’entre eux. Il doit affronter la concurrence, dans ce domaine, de Google, d’Amazon ou encore d’Uber. (@LesEchos) ; – Projets publics en déroute: création par le gouvernement des pompiers du numérique (@frenchweb) ; – Une intelligence artificielle pourrait prédire les séismes. Des chercheurs estiment que l’intelligence artificielle pourrait les aider à prédire les séismes. Est-ce vraiment possible ? À l’heure actuelle, ces recherches font l’objet d’une demande de financement participatif afin d’être poursuivies. (@SciencePost_fr) ; – La blockchain, la technologie ultime pour combattre la contrefaçon alimentaire ?  Interview avec Matthieu Hug, cofondateur et CEO de Tilkal (@frenchweb) ; – Collectivités : la fragile reprise des investissements. La Banque des territoires a pour raison d’être de mobiliser l’épargne en faveur des collectivités. Mais son action devra prendre en compte le contexte, notamment de baisse de la capacité d’autofinancement des communes, souligne l’Association des maires de France (AMF) (@LesEchos) ; – Deliveroo grandit mais creuse ses pertes. Deliveroo, société de livraison de repas, accumule 260 millions d’euros de dettes avant impôts. Agée de 6 ans, la licorne britannique continue de croître (@Challenges).

01 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 1er octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

Le droit à la ville pour se réapproprier l’espace urbain. Réfléchir la ville. La repenser, la refonder. Non plus comme un agrégat d’intérêts privés, mais plutôt à travers le prisme du droit à la ville. Un concept développé dans les années 1960 par le sociologue et philosophe français Henri Lefebvre. « Le droit à la ville, c’est dire que les personnes qui pratiquent la ville doivent en déterminer la forme et les fonctions. C’est dire que la ville nous appartient, qu’elle est à nous », explique Julien Simard, doctorant en études urbaines à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Vue à travers cette lorgnette, la ville devient autant un processus qu’un espace social, détaille le chercheur dans le dernier numéro de la revue Relations. Lire la suite de l’article sur le site canadien @LeDevoir. Légende image : En juin 2013, trente artistes de rue se sont exprimés entre Sherbrooke et Mont-Royal à Montréal (Canada). Crédits photo : Photo: Annik MH de Carufel Le Devoir.

#Travail

► « Pour que leur labeur devienne ouvrage, les travailleurs doivent rejeter les bullshit jobs de l’économie de masse et embrasser l’artisanat. Certains veulent travailler de leurs mains. D’autres souhaitent simplement s’éloigner du one best way tayloriste, pour exprimer leur créativité au travail. D’autres, enfin, rêvent d’autonomie et se mettent à leur compte », explique Laetitia Vitaud dans son ouvrage Du labeur à l’ouvrage (Calmann-Levy, 2019) dans lequel elle propose un voyage historique dans l’histoire d’un monde du travail. Et si, aux masses laborieuses succédaient les masses ouvrageuses ?

#Numérique

« Pollution, surexploitation des ressources, conséquences sociales… les impacts du numérique sur l’écologie sont multiples ». Pour la chercheuse Françoise Berthoud, il est central d’envisager toutes les conséquences sociales et environnementales de l’industrie du numérique, au-delà de son seul usage, pour espérer y remédier. Elle explique : « On attribue la plus grosse part de consommation d’énergie aux équipements terminaux (smartphone, ordinateurs, télévisions par exemple) ; viennent ensuite les datacenters et, enfin, le réseau (filaire, Wi-Fi et le réseau mobile). La part de la fabrication de ces outils représente à elle seule entre 30 à 50 % de l’énergie qu’ils consomment, selon les calculs et en incluant l’extraction des métaux présents dans leurs composants électroniques. (…) L’informatique accélère tous les processus au cœur du fonctionnement de notre société marchande : flux de capitaux, flux de bien, flux de personnes et bien sûr production. D’une certaine façon, le numérique contribue donc à amplifier les impacts de l’ensemble de nos activités. » @lemondefr.

#Données

La CNIL pas du tout convaincue par le projet de surveiller les réseaux sociaux pour détecter la fraude fiscale. Scanner automatiquement certains réseaux sociaux et aspirer « en masse » les informations qu’on y trouve pour détecter la fraude fiscale est-elle une bonne idée ? Si le gouvernement en a fait l’un des objectifs du nouveau projet de loi de finance (PLF), le gendarme de la vie privée est beaucoup plus circonspect. Dans sa délibération au sujet de l’article 57 du PLF rendue publique lundi 30 septembre, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) appelle les pouvoirs publics à « faire preuve d’une grande prudence ». En effet, le dispositif imaginé par le gouvernement pose, selon elle, des « questions inédites en matière de protection des données personnelles ».  A lire aussi : La CNIL étrille le projet du gouvernement de surveiller les réseaux sociaux pour détecter la fraude fiscale. @lemondefr.

► Le RGPD peut-il (vraiment) inspirer le monde ? Un peu plus d’un an après son entrée en vigueur, le Règlement Général sur la Protection des Données Personnelle est appliqué à la lettre : il a servi d’appui à des dizaines de milliers de plaintes ou déclarations en Europe. Au-delà du continent, c’est son esprit qui souffle un vent de renouveau. Inspiration ou référence, pas de doute : le RGPD joue sur la scène mondiale. Pour les utilisateurs, le RGPD a tout d’une version plus compacte et plus visible des Conditions Générales d’Utilisations, ces textes longs et abscons que les utilisateurs ne consultent pas. Mais pour les entreprises et les autorités nationales, il en va tout autrement. Car si ce règlement a fait couler tant d’encre dans la presse économique et occupé tant de sessions dans les conférences professionnelles des secteurs de l’informatique et du droit des affaires, ce n’est pas tant par son effet immédiat sur les utilisateurs que sur les transformations qu’il installe, lentement mais sûrement, dans les stratégies et les organisations : nouvelles responsabilités, nouvelles obligations, nouvelles gouvernances… Son influence se joue en profondeur. @usbeketrica.

#Vidéo

Sur YouTube, l’INA transforme ses archives vidéos en or. « Les archives de la télé, c’est un monde fascinant. C’est une résonance entre un programme et une époque dans laquelle il s’inscrit. Leur publication a toujours vocation à produire cette espèce de décalage », explique Antoine Bayet, responsable du Département des Éditions Numériques de l’INA (l’Institut National de l’Audiovisuel). Les vidéos de l’INA font partie du paysage web depuis leur arrivée sur YouTube en 2012. Mais loin de se contenter de poster des vidéos à haute teneur en vintage, l’INA a développé une nouvelle stratégie. En plus de ces vidéos « longue traîne » et non contextualisées qui assurent 50% du trafic, l’INA s’est transformé en média journalistique à part entière et produit des vidéos en rapport avec l’actualité. @LADN_EU.

#Transport

► Mobilité durable : des start-up et leur solution pour mieux avancer. Transport multimodal, co-camionnage ou vélos partagés pour les salariés, les pistes de la mobilité durable sont scrutées et développées par chercheurs et jeunes pousses : Transport multimodal durable, Co-camionnage, Réduction de carburant, Vélos partagés dans l’entreprise et Scooters électriques. @EchosExecutives.

#JeuVidéo

► Ostéopathe, nutritionniste, coach sportif : quand les joueurs de jeux vidéo sont choyés comme des athlètes. Ils sont loin les « geeks » enfermés dans leur chambre pendant des heures. Les compétitions de jeux vidéo, longtemps restées confidentielles, sont devenues en quelques années un secteur économico-culturel incontournable, au point qu’une inscription aux Jeux Olympiques est envisagée. L’image d’Épinal a laissé place à des équipes et des joueurs professionnels. Les tournois ont lieu dans des stades, devant des milliers de fans. Bref, c’est aujourd’hui plus un sport qu’un jeu. Et on ne devient pas champion de jeux vidéo par hasard. Europe 1 a pu visiter un centre d’entraînement unique en France, celui de l’équipe GamersOrigin. @europe1.

#Quantique

► La révolution de l’informatique quantique. En 2017, Bill Gates faisait un rare aveu de faiblesse. « Je ne comprends rien à l’informatique quantique », regrettait le fondateur de Microsoft dans une interview accordée au Wall Street Journal. Il s’agit pourtant de la dernière obsession de son entreprise, et de beaucoup d’autres. Google, IBM, mais aussi les gouvernements américain, chinois et l’Europe courent tous après l’informatique quantique, investissant des milliards dans ces technologies, aux applications encore vagues, mais aux promesses infinies. @FigaroTech

#RevueDeLiens

► – La Ville de Paris s’oppose au chantier de transformation de la gare du Nord. Les élus parisiens veulent un projet plus simple, centré sur les transports, réduisant « substantiellement » la part des surfaces commerciales. « Le coût pourrait être divisé par quatre », estime l’adjoint à l’urbanisme. (@lemondefr) ; – Comment organiser la gouvernance et le financement de la smart city ? (@ILV_Formations) ; – Another Brain, la technologie alternative de l’intelligence artificielle. Dix-huit mois après sa création, ses premiers débouchés se sont concrétisés dans le contrôle qualité en industrie. La start-up vient de lever 19 millions d’euros pour accélérer son développement commercial et sa technologie (@EchosExecutives) ; – Une reconnaissance faciale bientôt ultra précise en Chine grâce à une « super caméra ». Dotée de 500 megapixels, et d’un système d’intelligence artificielle cette caméra serait capable d’identifier un individu parmi des dizaines de milliers de personnes (@siecledigital) ; – Les marques vont-elles disparaître et s’effacer de l’espace public ? Crise de la consommation, réflexes citoyens exacerbés, nouveaux modes d’achat en vrac… Les signes d’une baisse de l’engouement pour les marques et le monde marchand sont tangibles. Jusqu’à leur disparition ? Après une première tribune autour des marques et des politiques publiques, Mélanie Rauscher et Julien Féré, co-auteurs de l’ouvrage Les dessous du marketing et de la communication, cartographie des imaginaires (Ellipses, août 2018), s’interrogent sur cette question sous la forme d’un dialogue. (@usbeketrica) ; – La NASA avance sur son projet d’avion électrique. General Electric (GE) habituée à collaborer avec la NASA, vient de lancer un nouveau prototype de batterie pour permettre le développement d’une plateforme d’avion électrique. Pour concrétiser et soutenir ce projet, les deux organismes  délivrent une nouvelle génération d’onduleur qui permettrait de soutenir un vol électrique. Jusque-là la taille et le poids des prototypes étaient bien trop importants pour envisager correctement ce type de vol. (@siecledigital) ; – Facebook et l’association Libra prêts à différer le lancement de la monnaie digitale. Après les réponses évasives de Mark Zuckerberg sur la date de lancement de la monnaie numérique la semaine dernière, la direction de l’association Libra évoque un report d’un ou deux trimestres. La numéro 2 de Facebook pourrait être auditionnée au Congrès. (@FigaroTech).