La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Ville
► Légende image. #VilleVerte. Street Art et agriculture urbaine à Philadelphie (États-Unis) en octobre 2019 (Crédit photo : @padam92). Aux États-Unis, 22 États et 7 grandes villes dont Philadelphie ont décidé de porter plainte contre la politique environnementale du gouvernement. Ecouter Jim Kenney, maire de Philadelphie, défendant les engagements de sa ville en matière d’écologie (CBS Philly, juin 2017).
#Media
► L’audio : de réels atouts dans un écosystème en pleine mutation. Par Laure Delmoly, Journaliste indépendante, billet invité. Si les professionnels des médias se sont d’abord étonné du boom de l’audio, ils ont vite intégré les podcasts dans leur stratégie de marque média. L’audio possède de sérieux atouts dans un écosystème en pleine mutation. Retours d’expérience à l’occasion de la deuxième édition du festival « Médias en Seine » organisée aux Echos et à la Maison de la Radio. Dans une société où l’attention est devenue une ressource rare, le podcast possède un avantage concurrentiel indéniable. Il se consomme dans toutes les situations. On écoute du contenu en faisant du sport, dans nos trajets, en cuisinant. Selon une étude du cabinet Edison Research, 26% des écoutes de podcasts sont réalisées depuis un smartphone aux États-Unis. Les professionnels des médias ont bien compris que pour se démarquer ils devaient aller chercher leur public dans tous les temps de la vie quotidienne. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.
► Professionnels des médias : relever le défi de la confiance. Par Laure Delmoly et Diana Liu, MediaLab de France Télévisions. Mardi 8 octobre, journalistes, éditeurs, producteurs et fondateurs de médias français et internationaux se sont rendus à la Maison de la Radio et aux Echos, à quelques pas de la Tour Eiffel, pour la deuxième édition du Festival Médias en Seine, animés autant par cette ferveur pour leur métier que par les précipitations de la journée. Au menu : une journée de conférences, de master classes et de découvertes innovantes pour débattre, imaginer et co-construire les médias de demain. L’occasion de faire partager un regard nécessairement optimiste sur l’industrie, mais qui se heurte à une tendance de fond – à laquelle les professionnels ont fait référence tout au long de la journée – celui de la méfiance du public vis-à-vis des médias. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.
#Reconnaissance_Faciale
► Comment la reconnaissance faciale s’installe en France. La reconnaissance faciale est-elle un avatar de Big Brother ou le meilleur moyen de simplifier notre vie quotidienne ? Alicem, l’application du ministère de l’Intérieur qui permettra bientôt d’accéder à l’e-administration par reconnaissance faciale, montre combien le sujet est sensible en France. Elle supposera de scanner la photo de son passeport biométrique et de réaliser une vidéo de son visage en bougeant la tête pour prouver son identité. Le service devait être opérationnel le mois prochain mais, face à l’avalanche de critiques parues sur les réseaux sociaux, le gouvernement a déclaré, lundi, qu’il préférait temporiser. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.
► L’article à lire pour comprendre Alicem, l’application d’identité numérique par reconnaissance faciale qui fait polémique. Avoir accès à une déclaration d’impôts ou faire une demande d’allocation logement depuis une même application mobile. Le tout en plaçant son visage devant son smartphone. Ce n’est pas le scénario d’un épisode de la série dystopique Black Mirror, mais le projet du gouvernement baptisé Alicem, pour « Authentification en ligne certifiée sur mobile ». En test depuis juin, cette application doit simplifier les démarches administratives et créer une identité numérique sécurisée. Alors qu’aucune date de sortie officielle n’a été communiquée, Alicem inquiète déjà les défenseurs des libertés sur internet. Au cœur de leurs craintes : la reconnaissance faciale, un système biométrique permettant de vérifier l’identité d’une personne et soupçonné d’engendrer le fichage des individus. Comment fonctionne la reconnaissance faciale d’Alicem ? Existe-t-il un risque de fuite des données personnelles ? L’usage de cette application sera-t-il obligatoire ? Franceinfo fait le point sur ce service controversé. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo
► Quels sont les arguments des défenseurs de la reconnaissance faciale du ministère de l’Intérieur ? Depuis quelques jours, Alicem, l’application du ministère de l’Intérieur permettant de se créer une identité numérique via la reconnaissance faciale, fait débat. Ceux qui l’utiliseront pourront ensuite accéder à divers services en ligne : assurance maladie, impôts, inscription au permis… Ce système, qui devrait être mis en place avant la fin d’année, a soulevé de nombreuses inquiétudes. Les défenseurs des libertés numériques y voient un moyen de banaliser la reconnaissance faciale. De quoi craindre pour certains un glissement vers un état de surveillance dopé à l’intelligence artificielle similaire à la Chine. Cette semaine, les défenseurs de la technologie avancent leurs pions. Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU. A lire aussi : L’Inde est l’un des trois principaux États de surveillance au monde.
► Tous filmés, tous identifiés ? Dans nos smartphones, nos ordinateurs, et surtout dans les lieux publics, nous nous sommes habitués à la présence des caméras. Depuis peu, elles ont appris à nous reconnaître. La technologie de la reconnaissance faciale est née dans les années 1970, mais elle n’a connu son plein essor que récemment. La reconnaissance faciale, c’est ce qui permet d’associer votre image à votre identité, en somme de mettre un nom sur un visage. Combinée aux systèmes de vidéosurveillance, elle peut permettre d’interpeller plus vite les personnes recherchées par la police. Présentée comme la solution ultime en matière de sécurité, elle se développe dans les villes touchées par des attentats : Londres, Madrid, et peut-être bientôt Paris. Nicolas Combalbert pour Envoyé spécial a enquêté en France, en Espagne, en Angleterre et aux Etats-Unis, sur une technologie révolutionnaire et intrusive. @franceinfo
► Revue de liens : – Quels sont les arguments des défenseurs de la reconnaissance faciale ? @LADN_EU), – Qu’est-ce qu’Alicem, le projet d’identification par reconnaissance faciale de l’État français ? (@Le_Figaro), – Reconnaissance faciale : la France bascule-t-elle sur un terrain glissant ? (@latribune), – N’ayons pas peur de Big Brother (@LesEchos).
#Surveillance
► Les caméras de surveillance constitueront le plus grand marché mondial des solutions 5G IoT, selon Gartner, Inc. Selon Gartner, Inc., les caméras de surveillance extérieures constitueront le marché le plus important au monde pour les solutions Internet des objets 5G au cours des trois prochaines années. Les terminaux 5G IoT installés pour les caméras de surveillance extérieures atteindront 2,5 millions en 2020. « Les caméras déployées par les opérateurs urbains ou utilisées pour fournir la détection d’intrusion constitue le plus grand marché adressable car ils sont situés à l’extérieur, souvent dans des villes différentes, et nécessitent une connectivité cellulaire », a déclaré Stephanie Baghdassarian, directrice de la recherche chez Gartner. Il est prévu les terminaux 5G IoT installés auront plus que triplé entre 2020 et 2021, passant de 3,5 millions d’unités à 2020 à 11,3 millions d’unités en 2021. Lire la suite de l’article sur le site @ProlificNorth.
#Pollution
► Qualité de l’air : une appli pour se déplacer en respirant un air de meilleure qualité. Une appli pour faire ses trajets avec la meilleure qualité d’air possible, ça existe ! L’organisme ATMO Bourgogne-Franche-Comté propose une application gratuite « AirToGo » pour smartphones (Ios et Android) pour déterminer son trajet avec la meilleure qualité de l’air possible. L’appli « AirToGo » est destinée au gens qui souhaitent se déplacer à pied ou en vélo, et veulent bénéficier de la meilleure qualité de l’air disponible sur leur trajet. Elle permet d’afficher l’indice ATMO (sur une base de 1 à 10 : 1 très bon à 10 très mauvais) sur une zone spécifique, ou en utilisant la géolocalisation. @franceinfo.
#Livre
► Edward Snowden et l’« Utopie déchue »: quand Internet est devenu un appareil de surveillance. Par Hervé Brusini, journaliste d’investigation, Prix Albert Londres. Il y a d’un côté « Mémoires Vives » (Seuil), pas seulement un témoignage mais la pédagogie d’une lente prise de conscience, celle d’un lanceur d’alerte qui bouscula le monde par ses révélations. C’est ainsi que la planète put découvrir l’existence d’un dispositif de surveillance de masse made in USA. Pas à pas – sans s’épargner, Edward Snowden livre toutes les étapes d’une lucidité décillée aussi attendrissante que rageuse. Il y a de l’autre côté, l’ouvrage qui fait écho. Autant Snowden est un acteur du « drame » numérique, autant Félix Tréguer avec son « Utopie déchue » en est le théoricien/historien. La tentation de n’apercevoir que la modernité informatique de l’américain, est ici battue en brèche par le membre fondateur de « La Quadrature du Net ». Ce qui se présente comme une contre-histoire d’Internet, du XVème au XXIème siècle est plus que salutaire pour comprendre la portée du geste accompli par l’homme réfugié à Moscou. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.