02 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 2 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► Rallier l’Arctique à l’hydrogène, le défi de la mobilité durable. Le bateau a donc atteint le Spitzberg en Arctique, la plus grande île de l’archipel du Svalbard et lieu habité le plus septentrional au monde. Il a glissé entre les glaciers, dans un silence poétique qu’aucun autre équipage n’avait connu auparavant. Une expérience unique et une grande fierté : celle d’avoir parcouru les 5700 kilomètres qui le séparaient de sa précédente escale, à Saint-Pétersbourg, sans émettre de CO2 ni de particules fines, et sans pollution sonore perturbante pour les écosystèmes. Une première donc : même les voiliers sont équipés de moteurs thermiques et les expéditions polaires ont depuis toujours été très gourmandes en énergie fossiles, qu’il s’agisse de charbon à leurs débuts ou de gasoil plus récemment. Dans des conditions climatiques extrêmes et des eaux à 5°C, la performance d’Energy Observer n’est pas anecdotique et a mobilisé à bord de sérieux efforts de recherche et développement. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

#Objets_Connectés

► « Amazon prépare le casse du siècle ». Un four de cuisine, des lunettes, une bague, des écouteurs audio, une chaîne hi-fi, une lampe, une prise murale, des livres numériques… Bienvenue dans le bazar Amazon. Pas celui de sa place de marché habituelle, mais le sien propre. Tous ces produits sont maison et portent l’étiquette Amazon. Soudain, l’épicier se fait industriel. On avait pris l’habitude de chroniquer les aventures de la firme dans les magasins bio, la livraison de colis, le service informatique et même la télévision et la musique, mais le voilà producteur d’objets en masse. Derrière leur hétérogénéité, ils ont un point commun : ils obéissent à la voix et sont doués de parole. La bague répond aux questions, comme le four ou la lampe. Tous possèdent une puce intégrant le système maison Alexa, qui répond au doigt et à l’œil à toutes les requêtes. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Web

► Anniversaire de Google : comment une start-up américaine a changé le web en 21 ans. Ce vendredi 27 septembre 2019, Google nous rappelle dans un doodle qu’il souffle sa 21e bougie. Le géant du web a pourtant débuté en tant que simple projet d’étudiants dans un garage, ainsi que le veut la mythologie des start-up du Web nées en Californie dans la Silicon ValleyLa jeune pousse a progressivement acquis un statut à part, jusqu’à occuper celui de poids lourd du web qu’on lui connaît aujourd’hui. Son nom est désormais en tête de l’acronyme GAFA (pour Google, Apple, Facebook, Amazon) apparu au milieu des années 2000, pour désigner les sociétés les plus puissantes du web. Autant dire que Google a grandi avec le World Wide Web… et a en retour contribué à la façonner à son image. Comment la firme est-elle passée d’un moteur de recherche confidentiel à la position incontournable, voire hégémonique, qu’on lui connaît aujourd’hui ? Retrouvez notre rétrospective (non exhaustive) en quelques dates-clé. @Sciences_Avenir

#Ville

► Quelles sont les 5 villes les mieux préparées à la révolution IA ? L’intelligence artificielle a beau être sur toutes les lèvres depuis quelques années, aucune ville n’est aujourd’hui réellement préparée aux défis que pose cette technologie. Entre l’impact de l’automatisation sur l’emploi et les inquiétudes autour des voitures et drones autonomes, il y a aujourd’hui beaucoup plus d’interrogations que de réponses concrètes sur les conséquences amenées par l’intelligence artificielle. Et même dans les villes qui cherchent à tirer profit de l’intelligence artificielle pour devenir des villes plus intelligentes et plus durables, personne ne sait vraiment à quoi s’étendre. Top 5 des villes les mieux préparées à la révolution IA : 1/ Singapour (75,8), 2/ Londres (75,6), 3/ New York (72,7), 4/San Francisco (71,9) et 5/ Paris (71,0). @frenchweb. Légende image : Singapour. Crédit : Shutterstock.

#IA

► AnotherBrain, le pari d’une nouvelle intelligence artificielle. Une intelligence artificielle vraiment intelligente. C’est la promesse d’AnotherBrain, entreprise française qui a annoncé mardi matin une levée de fonds de 19 millions d’euros. Elle a été créée par Bruno Maisonnier, un nom bien connu de l’écosystème du numérique français. Il a notamment créé, en 2005, la société Aldebaran Robotics, à qui on doit les robots Nao et Pepper. Elle a été rachetée en 2012 par le groupe japonais SoftBank. Créée en février 2017, AnotherBrain affirme ainsi avoir mis au point une intelligence artificielle «organique», dont le fonctionnement s’inspire du cerveau humain. À la différence d’un programme classique de «deep learning» (apprentissage automatique, l’une des classes d’apprentissage utilisée en intelligence artificielle), la technologie développée par AnotherBrain n’a pas besoin d’être entraînée en emmagasinant des millions de données. Elle est capable d’apprendre en continu. @FigaroTech.

#Ville

► Des initiatives plus inclusives et plus vertes pour accélérer la transformation urbaine. Partout en France, les villes et agglomérations se préparent activement à être plus inclusives et plus respectueuses de l’environnement. La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) a ainsi permis la création d’organismes de foncier solidaire (OFS) qui proposent une nouvelle forme d’accession sociale à la propriété : le bail réel solidaire (BRS). Ce bail permet une forte réduction du coût d’acquisition sous conditions de ressources. Ainsi à Toulouse où opère l’OFS Occitalys Foncier et l’un de ses actionnaires le groupe des Châlets. « Nous dissocions de manière pérenne le bâti du foncier », résume Pierre Marchal, le directeur des Chalets. Propriétaire de 15.000 logements locatifs, ce groupe généraliste a pour actionnaire principal le Conseil départemental de la Haute-Garonne. » Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos

#IA

► Les œuvres de Picasso et Schubert achevées par l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle est capable de terminer les œuvres incomplètes des artistes. Exemple avec La Femme perdue de Picasso qui a été peinte sous la peinture du Vieux Guitariste aveugle. Le dessin originel a pu être repris et lui a été appliqué le style de la période bleue de Picasso. L’intelligence artificielle a analysé la façon de dessiner de Picasso et a recomposé cette peinture. L’art de copier, mais pas de créer. Des technologies sont capables d’analyser les centaines de milliers de coups de pinceau de l’artiste pour être capables de transférer son style. On peut appliquer le style Van Gogh ou Picasso à toute une vidéo par exemple. Un dessin de Van Gogh, abîmé par le temps, a pu être rénové grâce à l’intelligence artificielle. @franceinfo.

► « La Chine entend s’appuyer sur cette technologie pour déchoir les Américains de leur rang à l’horizon 2049 ». L’engouement des Etats pour l’intelligence artificielle (IA) ne faiblit pas. Nombre d’entre eux comptent sur ces technologies pour se faire une place dans le nouvel ordre international à venir. Parmi eux, la Chine, dont le régime fête ses soixante-dix ans au pouvoir, est sans doute l’exemple le plus spectaculaire. D’abord troublés par la réussite provocante, en 2015, du système d’IA AlphaGo développé par DeepMind (filiale britannique de Google) contre les meilleurs joueurs de go au monde, un jeu éminemment complexe et symboliquement rattaché au passé glorieux du pays, l’Etat et le Parti communiste chinois ont décidé d’engager un vaste plan de développement de l’IA. @InstitutIRIS.

#Reconnaissance_Faciale

► Air France et ADP se lancent dans la reconnaissance faciale. Droit dans les yeux ! Dès le début de 2020, la reconnaissance faciale va faire une entrée remarquée dans les aéroports français. Selon nos informations, Aéroports de Paris (ADP) met la dernière main à une expérimentation d’une durée d’un an pour proposer l’utilisation de la biométrie sur les systèmes de dépose bagages et à l’embarquement des avions. Deux compagnies aériennes dont Air France (l’identité de la seconde n’est pas encore arrêtée) vont proposer ce nouveau service en remplacement des traditionnelles cartes d’embarquement. Le dispositif sera proposé uniquement à Paris Orly, « sur trois vols réguliers, vraisemblablement dans l’espace européen », précise une source proche du dossier alors que les destinations ne sont pas encore arrêtées.@LExpress.

#RevueDeLiens

► – Majelan, Sybel… Qui sont les nouveaux acteurs du podcast en France ? Mais où en sommes-nous de la monétisation du podcast, alors que de nouveaux acteurs comme Majelan, Sybel ou encore Paradiso sont venus bousculer un marché en pleine effervescence cette année (@Challenges) ; – Expatriés: le palmarès des villes qui offrent le meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Ce classement passe à la loupe une vingtaine de critères dans les plus grandes métropoles du monde, du nombre d’heures travaillées à la qualité de l’air en passant par la qualité des loisirs (@Figaro_Economie) ; – UPS marque un point dans la bataille des drones. Le transporteur a obtenu une licence qui lui permet d’établir de nouveaux services en milieu hospitalier sans demander une autorisation pour chacun d’entre eux. Il doit affronter la concurrence, dans ce domaine, de Google, d’Amazon ou encore d’Uber. (@LesEchos) ; – Projets publics en déroute: création par le gouvernement des pompiers du numérique (@frenchweb) ; – Une intelligence artificielle pourrait prédire les séismes. Des chercheurs estiment que l’intelligence artificielle pourrait les aider à prédire les séismes. Est-ce vraiment possible ? À l’heure actuelle, ces recherches font l’objet d’une demande de financement participatif afin d’être poursuivies. (@SciencePost_fr) ; – La blockchain, la technologie ultime pour combattre la contrefaçon alimentaire ?  Interview avec Matthieu Hug, cofondateur et CEO de Tilkal (@frenchweb) ; – Collectivités : la fragile reprise des investissements. La Banque des territoires a pour raison d’être de mobiliser l’épargne en faveur des collectivités. Mais son action devra prendre en compte le contexte, notamment de baisse de la capacité d’autofinancement des communes, souligne l’Association des maires de France (AMF) (@LesEchos) ; – Deliveroo grandit mais creuse ses pertes. Deliveroo, société de livraison de repas, accumule 260 millions d’euros de dettes avant impôts. Agée de 6 ans, la licorne britannique continue de croître (@Challenges).