03 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 3 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Culture

Rennes : le festival Maintenant ou la rencontre entre arts, musiques et nouvelles technologies. L’idée du festival Maintenant est de présenter au public 80 artistes émergents, tous liés par l’innovation afin de proposer des événements jamais vus à Rennes. Pour susciter la curiosité, le festival Maintenant se déroule entre le 4 et le 13 octobre, avec un cœur de festival dans le centre de Rennes, au théâtre du Vieux Saint Etienne proche de la place Sainte Anne. Cette église rénovée recevra trois installations d’artistes, en libre accès pour le public. Des intervenants sont présents pour expliquer et donner les clefs d’interprétations des oeuvres au public, comme pour « Atlas » de la scénographe Marie-Ghislaine Losseau et du designer Yann Deval. @franceinfo. Légende image : L’exposition Auréole Boréale de Vincent Leroy sera au Musée des Beaux-Arts. Credit : DR.

#Ville

Belfort et Montbéliard accélèrent la reconversion de leurs friches industrielles. Riches d’un passé industriel prospère, les agglomérations voisines du Grand Belfort et du Pays de Montbéliard unissent leurs efforts pour convertir leur économie à l’industrie 4.0 et à celle de l’hydrogène. Intitulé « Transformation d’un territoire industriel », leur projet prévoit, entre autres, l’acculturation numérique des habitants dès l’école primaire mais aussi la reconversion de sites industriels inoccupés ainsi que la réhabilitation à grande échelle de friches en cœur de ville. De quoi redynamiser l’espace urbain et favoriser l’implantation de nouvelles entreprises sur l’un des territoires les plus industrialisés de France. Le projet Belfort-Montbéliard fait d’ailleurs partie des 24 lauréats de l’appel à projet Territoires d’innovation de grande ambition (Tiga) du programme d’investissements d’avenir (PIA) initié par l’Etat. @LesEchos.

A Malaunay, la résidence Alizari multiplie les services en ligne. Pour les occupants de la résidence Alizari située à Malaunay (Seine-Maritime), une petite ville normande d’environ 6.000 habitants, la transition énergétique et la transformation numérique sont déjà une réalité. « Ces locataires vivent en effet depuis deux ans dans un bâtiment labellisé Passiv Hauss qui délivre des services numériques et produit deux fois plus d’énergie qu’il n’en consomme », explique Eric Gimer, le directeur général d’Habitat 76, premier bailleur social du département avec plus de 30.000 logements répartis sur 200 communes. Dans le cadre du programme « Territoires à énergie positive pour la croissance verte », la Banque des territoires a octroyé à cet office public de l’habitat un prêt de 3,2 millions d’euros afin d’optimiser la performance énergétique des 31 logements sociaux de la résidence Alizari. Résultat, chauffer un appartement trois pièces ne coûte que 15 euros par mois ! @LesEchos.

Des initiatives plus inclusives et plus vertes pour accélérer la transformation urbaine. Partout en France, les villes et agglomérations se préparent activement à être plus inclusives et plus respectueuses de l’environnement. La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) a ainsi permis la création d’organismes de foncier solidaire (OFS) qui proposent une nouvelle forme d’accession sociale à la propriété : le bail réel solidaire (BRS). Ce bail permet une forte réduction du coût d’acquisition sous conditions de ressources. @LesEchos

#Territoires

Un nouveau souffle pour les projets locaux de redynamisation. Finie l’opposition entre Paris et province, métropoles et arrière-pays ? Dans son livre « La France des territoires, défis et promesses », Pierre Veltz veut y croire. Ce professeur émérite à l’Ecole des Ponts ParisTech met fin aux visions fatalistes des dynamiques territoriales « Dans un [pays] comme la France, où les infrastructures sont abondantes et les compétences largement réparties, aucun territoire n’est condamné », écrit-il. Grâce au TGV (et à l’avion pour Nice et Toulouse), les dix principales villes sont toutes à moins de trois heures de Paris et forment ainsi un « cluster métropolitain », au sein duquel, depuis les années 1990, la croissance se rééquilibre en faveur des grandes villes en régions. Fédérées autour du Grand Paris, ce réseau compose la « métropole France ». @LesEchos.

Coeur d’Essonne modernise son réseau d’eau et investit dans la mobilité. En plus d’être inclusifs, les nouveaux territoires urbains se montrent soucieux d’apporter leur contribution à l’environnement. En témoigne Coeur d’Essonne, une jeune agglomération issue de deux intercommunalités de 21 communes du département de l’Essonne. Parmi ses missions, la nouvelle entité s’attelle à rénover des réseaux d’assainissement. L’objectif étant de limiter les fuites vers les nappes phréatiques grâce à un chemisage des canalisations existantes. « Le chantier consiste à introduire une résine qui, en séchant, va colmater les fuites », explique Benoît Soury, directeur général adjoint des services à Coeur d’Essonne. @LesEchos

#Numérique

L’Europe a-t-elle déjà perdu la bataille du numérique ? Depuis plusieurs semaines, la compétition technologique entre les États-Unis et la Chine se cristallise autour de l’entreprise Huawei. Les pays Européens sont pris entre deux feux, sommés par l’Amérique de couper les ponts avec le constructeur chinois, dont beaucoup sont dépendants pour la construction de leurs infrastructures 5G. Cette prise en tenaille reflète la position qui est aujourd’hui celle du Vieux Continent dans le domaine numérique. Ainsi, sur les 370 licornes que l’on dénombre dans le monde, 11% seulement viennent d’Europe. Les États-Unis et la Chine abritent respectivement la moitié et le quart des licornes mondiales. @usbeketrica.

#Réseau_5G

Monaco, laboratoire des gigantesques ambitions de Huawei dans la 5G. C’est une petite boîte blanche de 80 cm de haut sur 40 cm de large. On en dénombre un peu moins d’une trentaine (27) disséminées à proximité des nombreux casinos, hôtels de luxe ou du palais princier et sa vue imprenable sur la Méditerranée. L’objet en question est une antenne 5G fabriquée par le géant chinois des télécoms Huawei. Depuis le 9 juillet, la petite cité-État de Monaco est le premier pays à bénéficier d’une couverture intégrale de son territoire (202 hectares) en 5G, certaines régions en Corée du Sud, aux États-Unis ou en Suisse sont aussi connectés à la 5G depuis plusieurs mois. @Challenges.

#Cryptomonnaie

Libra ou la grande peur des banques centrales. Une seule image peut parfois en dire beaucoup plus que de nombreux discours. Mi-septembre, les grands argentiers de la planète étaient réunis en Suisse. Tout le gratin avait fait le voyage jusqu’à Bâle, à l’exception notable du banquier central chinois. L’objet de leur réunion n’était ni la guerre des changes, ni les tensions sino-américaines, mais le projet de cryptomonnaie de Facebook et de ses 27 partenaires, Visa, PayPal, Uber, Spotify, Free… @LesEchos.

#RevueDeLiens

► – Zuckerberg prêt à « aller au combat » contre le démantèlement de Facebook. Mark Zuckerberg se dit prêt « à aller au combat », voire à « poursuivre en justice » le gouvernement fédéral, pour éviter un démantèlement de Facebook (@Challenges) ; – La télé : objet de collection ou incontournable des foyers ? (1/2) Par David Melki, fondateur et animateur de Tech Me to The Moon (@frenchweb) ; – La fracture numérique ne doit pas être pensée à l’échelle individuelle mais collective. Et si, au lieu de penser la « fracture numérique » au niveau des individus, avec un accès ou non à Internet, la réelle cassure se situait entre des entreprises qui maîtrisent parfaitement la gestion et l’utilisation des données (les GAFAM) et les autres organisations, qu’elles soient publiques ou privées (@FR_Conversation) ; – Microsoft forme les futurs spécialistes de l’intelligence artificielle à Ecouen. L’école IA Microsoft vient de lancer sa première promotion, composée de 24 apprenants. Ils vont être formés, pendant un an et demi, au métier de développeur (@le_Parisien) ; – Comment l’intelligence artificielle s’impose chez les recruteurs L’utilisation de l’intelligence artificielle dans le cadre de recrutements se généralise au Royaume-Uni… et un peu partout ailleurs. Emmenée notamment par le service Hirevue, la pratique consiste à passer au crible des algorithmes langage, tonalités et expressions faciales. Pour ne sélectionner que les « meilleurs ». (@usbeketrica) ; – « Sur Internet, supposez que l’ennemi vous a déjà infiltré ». A l’occasion du Decidim Day, nous avons interrogé deux acteurs de la démocratie numérique : Paula Forteza, députée LREM, et Santiago Siri, hacktiviste. La démocratie va-t-elle trouver son salut dans la technologie ? Un débat dense entre deux visions stratégiques différentes. (@usbeketrica) ; – L’Etat crée un gendarme des jeux aux pouvoirs étendus. L’Autorité nationale des jeux sera dirigée par Isabelle Falque-Pierrotin, ex- présidente de la CNIL, et se substituera à l’Arjel créée en 2010 (@lemondefr) ; – 10.000 commerces utilisent déjà Too Good To Go. Lucie Basch, 27 ans, a cofondé une appli antigaspi en 2016 avec des développeurs danois. La start-up, qui atteindra bientôt 20 millions d’euros de chiffre d’affaires, sort un guide. Elle est l’invitée du Club entrepreneurs Challenges – Grant Thornton. (@Challenges).