10 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 10 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► La contestation contre les éoliennes s’invite dans le grand débat. C’est une multitude de vents contraires qui soufflent sur les éoliennes. Défenseurs du patrimoine, amis des oiseaux, protecteurs de l’environnement, anarchistes, zadistes, marins-pêcheurs, châtelains, parlementaires ou « gilets jaunes », des voix de plus en plus disparates s’élèvent contre ces gigantesques pylônes qui envahissent nos paysages. « La France connaît une véritable crise de saturation de l’implantation des éoliennes, s’alarmait il y a six mois, dans Le Figaro, un collectif de députés de la majorité comme de l’opposition. L’acceptabilité sociale est tellement faible qu’on arrive à un niveau de taux de recours de l’ordre de 70 % sur toute la France. » A lire : Éoliennes : environ 8000 machines dans le pays, 15.000 d’ici à 2030 (@Le_Figaro). Légende image : « Tôt ou tard, il va falloir payer la note, s’agissant aussi bien de la facture que de l’intégrité des territoires », insiste Jean-Louis Butré, président de la Fédération environnement durable. Crédits photo : Jean-Paul Pelissier/Reuters

► Éoliennes: le tabou du recyclage et du coût du démantèlement. C’est un énorme chantier, mais dont personne ne parle. Aujourd’hui, quelque 8000 éoliennes fonctionnent sur le territoire français. D’ici quelques années, de premières opérations de démantèlement. La durée de vie d’une installation est fixée à quinze ans, correspondant à la période pendant laquelle elle est soutenue financièrement par les pouvoirs publics. Cela n’empêche pas les éoliennes de fonctionner au terme de cette échéance, mais les matériaux s’usent. « Nous nous sommes appuyés sur les notices des fabricants d’équipements, souligne Jean-Louis Butré, le président de la FED. Nous allons ainsi abandonner dans le sol 36 millions de tonnes de béton ». Au béton viennent s’ajouter pêle-mêle 6 millions de tonnes d’acier, 435.000 tonnes d’aciers spéciaux, plusieurs centaines de milliers de tonnes de cuivre et 6000 tonnes de terres rares. Actuellement « aucune structure de dépollution, de traitement ou de recyclage n’a été instaurée à la hauteur du volume de déchets industriels en cours de dissémination, poursuit Jean-Louis Butré. Tôt ou tard, il va falloir payer la note, s’agissant aussi bien de la facture que de l’intégrité des territoires. » À lire : Contentieux de l’éolien: comment la justice administrative s’adapte (@Figaro_Economie).

► « Sur l’éolien, le gouvernement doit moins écouter les lobbys et davantage les citoyens ! » « Le business éolien doit cesser! », plaide Alexandre Gady, président de Sites & Monuments, une association aussi connue sous le nom de Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France. Il explique que « L’éolien étant aujourd’hui financé par une taxe assise sur l’essence, c’était inévitable. Mais les citoyens se sont en réalité emparés depuis plusieurs années de la question des aérogénérateurs industriels, dits « éoliennes ». Comme personne ne les écoute, ils n’ont eu d’autre choix que de combattre ces machines qui fabriquent beaucoup d’argent, mais peu d’électricité. » (@Le_Figaro).

#Politique&Digital

► Budget participatif : un moyen d’impliquer les citoyens dans la vie de leur cité. Attribuer un budget à des citoyens non élus pour qu’ils puissent proposer, voter et décider de projets pour leur ville, c’est une démarche qui fait son chemin en France et dans le monde. De nombreuses villes, de toutes tailles, se sont lancées dans cette action de démocratie participative, laquelle permet de donner la parole à ceux qui n’avaient pas toujours la possibilité de s’exprimer, sur des aménagements qui les concernent. Avec le budget participatif les citoyens décident, la municipalité réalise…. (@villeintelmag).

#MediaSocial

► « Il n’est pas déraisonnable d’avoir peur de Facebook » Alors que l’entreprise fête ses 15 ans, Thomas Schauder, professeur de philosophie, s’interroge sur l’immense pouvoir de Facebook sur nos vies. Il écrit : « La loi sur les fausses informations révèle bien que les réseaux sociaux sont, aujourd’hui, une source de préoccupation pour le pouvoir politique. Parce qu’il s’agit d’un « espace où des classes sociales qui s’estiment “invisibles” ont la possibilité de faire remonter des revendications, de s’exprimer sur la détresse et sur la colère qu’elles ressentent au quotidien », selon Olivier Ertzscheld [Maître de conférences en sciences de l’information]. Mais aussi parce que cet espace n’est pas moins susceptible d’être soumis aux influences des lobbys ou des États que les médias traditionnels. A l’heure où les gens s’informent et se mobilisent de plus en plus sur ces réseaux, la prudence doit rester de mise. » (@lemondefr).

#Chine

► Huawei : les bottes de sept lieues de la puissance chinoise ? Fondé par un ancien colonel membre du parti communiste chinois, Huawei est une société privée dont la gestion est autonome mais qui a des liens politiques et financiers très étroits avec l’Etat. Son avancée dans la 5G, l’internet mobile dix fois plus rapide que la 4G, est un atout considérable. Ces nouveaux réseaux vont concerner de nombreux domaines de notre quotidien : les transports, la santé, la défense, l’administration et l’industrie. Depuis plusieurs semaines, les États-Unis essaient à tout prix de mettre des bâtons dans les roues du géant des télécoms. l’argument que Donald Trump répète en boucle est celui de la sécurité. Huawei pourrait en effet transmettre à Pékin, comme une loi de 2017 y invite toute entreprise installée sur le sol chinois, les données de ses clients à des fins de renseignement. Le patron de Huawei dément, mais Donald Trump tâche de convaincre ses partenaires commerciaux de ne pas recourir aux équipements de Huawei pour développer la 5G. (@franceculture).

#LiensSauvages

► – France et Emirats vont coopérer sur l’intelligence artificielle (@figaro_economie) ; – Le fisc passe à l’intelligence artificielle pour traquer les fraudeurs (@Challenges).

09 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 9 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► La fonte du permafrost, une menace climatique et sanitaire. Pergélisol en français, permafrost en anglais, ces sols gelés toute l’année recouvrent 25% des terres émergées de l’hémisphère nord, notamment en Russie, au Canada et en Alaska. Ils peuvent être composés de micro-lentilles de glace ou de grosses masses de glace pure, sur une épaisseur de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres. Ils renferment quelque 1.700 milliards de tonnes de carbone, soit environ le double du dioxyde de carbone (CO2) déjà présent dans l’atmosphère. Avec la hausse des températures, le permafrost se réchauffe et commence à fondre, libérant progressivement les gaz qu’elle neutralisait jusque-là. Et le phénomène devrait s’accélérer, selon les scientifiques. (@Sciences_Avenir). Légende imageLe permafrost recouvre 25% des terres émergées de l’hémisphère nord, notamment en Russie, au Canada et en Alaska. Crédits photo : AFP / archives – Mladen antonov.

#Ville

► Angers veut devenir pionnière de la ville intelligente. A l’automne 2017, quand Angers accueille le World Electronics Forum, la nouvelle ne fait pas la Une du 20 heures. C’est pourtant la première fois qu’une ville française reçoit la fine fleur mondiale des puces et de l’innovation technologique, plus habituée à Hong Kong, Singapour et Las Vegas qu’aux rives de la Maine. A cette occasion, Laurent Joffrin et une équipe de nos confrères de Libération organisent quatre débats autour du monde à venir, des voitures sans conducteur aux algorithmes omniprésents. Un monde à venir qui s’imagine dans les entreprises angevines. Le maire d’Angers, Christophe Béchu explique que la ville a « une histoire industrielle tournée vers l’électronique grand public, que c’est ici que se fabriquaient les premiers ordinateurs Bull et les télés Thomson. Il reste 10 000 emplois dans la filière électronique, répartis dans près d’un millier d’entreprises. Nous avons ouvert en 2015 la Cité de l’objet connecté, un incubateur qui contribue au développement de toute la filière ». (@LExpress).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Et si les médias dinosaures étaient finalement les seuls à réussir sur le web ?. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le New York Times n’a jamais eu autant de journalistes : 1.600 ! Dont 120 embauchés l’an dernier. Et surtout 3,3 millions d’abonnés numériques (+27% en un an) ! Il sera bientôt majoritairement numérique ! Les médias dinosaures règnent sur Internet ! Et si il n’y avait tout simplement pas de modèle pour les pure players ? – L’ascension des robots journalistes ; – En 2019, une autre éducation aux médias est possible ; – Smartphone: les pays émergents rattrapent peu à peu les pays riches ; – L’usage de l’IA par la Chine terrifie les experts.

#IntelligenceArtificielle

► La Symphonie inachevée de Schubert complétée par une intelligence artificielle. C’était lundi 4 février, au Cadogan Hall de Londres. Les 66 musiciens de l’English Session Orchestra ont interprété la 8ème Symphonie en si mineur de Schubert, une symphonie inachevée à laquelle il manque les troisième et quatrième mouvements. C’est le géant chinois des télécoms, Huawei, qui s’est livré à cette performance pour vanter la puissance de calcul de ses smartphones Mate 20 Pro, censés être dopés à l’intelligence artificielle (IA). Huawei avait déjà, dans le même genre, fait rouler une voiture autonome avec son smartphone au volant. (@franceinfo).

► Réguler l’intelligence artificielle ? Un impératif de société. Parcoursup, Spotify, Google, les véhicules autonomes : autant d’algorithmes qui attestent de l’omniprésence de l’intelligence artificielle. Entre progrès et risques, les changements de société nés de l’IA doivent être régulés. Des chercheurs proposent d’y réfléchir collectivement. La société a profondément évolué ces dernières années sous l’effet de la numérisation, de l’arrivée massive des algorithmes. Transport, santé, finance… l’intelligence artificielle « est partout et gagne tous les secteurs » souligne Anne Laude, doyen de la faculté de droit de l’Université Paris Descartes. « La question est de savoir si on  peut tout laisser faire ou s’il faut réfléchir à des outils juridiques qui viendraient l’encadrer et éviter des dérives excessives » ajoute t-elle. (@franceinter).

#Surveillance

► Rongcheng, laboratoire du « Big Brother » chinois. Bi Yong, un agent immobilier de 30 ans, ne semble pas effrayé par le système de notation lancé par sa ville de Rongcheng, dans le nord-est de la Chine, qui récompense ou punit les citoyens en fonction de leur comportement. Tout autour de ce bâtiment moderne à la façade cylindrique en verre, des portraits de citoyens modèles sont affichés en grand format. À l’intérieur, chacun peut consulter son score sur des écrans digitaux où un personnage animé décrit le fonctionnement du système. Les habitants démarrent avec un capital de 1000 points. Des actions « positives » permettent d’en gagner plus : dons d’argent à des associations, services bénévoles, aide aux personnes en difficulté, actes héroïques… Inversement, violer le Code de la route, jeter des détritus, diffuser des informations « négatives » sur le Web ou contourner l’autorité du gouvernement local fait fondre le total. (@Figaro_Inter).

#LiensSauvages

► – Comment Trump a ouvert la voie à la taxation des Gafa (@LesEchos) ; – La 5G pose-t-elle un problème de sécurité nationale ? (@01net) ; – La robotisation de l’industrie japonaise : un modèle à imiter ? (@Futuribles_int) ; – Après Microsoft, Amazon appelle le gouvernement à réguler la reconnaissance faciale (@siecledigital).

08 Fév

Régions.news #364 – Edition du vendredi 8 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Une rue de Chicago (Illinois). Une partie des Etats-Unis a été paralysée fin janvier par un vortex polaire sans précédent. Une des conséquences de ce froid polaire est que des centaines de propriétaires de voitures électriques se sont retrouvés en rade. Les  batteries, sensibles au froid, se sont déchargées en peu de temps. Photo d’Ashlee Rezin/Sun-Times / AP / SIPA.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Langouët, petit village de 600 habitants situé non loin de Rennes (Ille-et-Vilaine) vise à être une référence en matière de développement durable en quasi indépendance énergétique et alimentaire. Les habitants de cette bourgade ont suivi leur maire, élu depuis 1999, pour mener à bien les projets comme la construction de logements sociaux passifs (sans système de chauffage actif), la mise en œuvre de jardins potagers, l’ouverture d’une centrale solaire, de la mise en autopartage d’une voiture électrique. Une performance qui passe par une démarche de démocratie participative. « Je voulais participer au développement de la commune et investir dans la mise en œuvre des nombreuses idées issues des ateliers citoyens », indique Hélène une habitante qui a investi 2 000 euros dans le projet municipal.

► Une « ville fantôme », sans habitant mais avec ses feux rouges, ses ronds-points et ses abribus : bienvenue à Transpolis, le terrain de jeu, grandeur nature, des inventeurs des mobilités de demain. Sur ses 80 hectares, constructeurs de véhicules autonomes, entreprises de voirie, spécialistes du dialogue entre machines et exploitants de bus peuvent tester leurs innovations, en particulier sous l’angle de la sécurité. « Ces projets portent sur tous les sujets qui constituent des défis pour la mobilité de demain, comme l’éclairage urbain, les modes d’énergie et de distribution, la connectivité ou encore l’Internet des objets », explique le directeur du développement du site implantée dans la plaine aindinoise à une cinquantaine de kilomètres de Lyon.

► Le département de la Loire veut en finir avec la fracture numérique. D’ici 2020, tous ses territoires ruraux seront connectés à la fibre ou au haut débit. Depuis plus de cinq ans, ce sont 300 millions d’euros qui ont été investis par les collectivités (le département, les communautés de communes, la Région et l’État) pour réaliser ce chantier. Ce seront ainsi 277 communes qui seront reliées à la fibre sur 10 000 kilomètres de réseau.

► My family up, une jeune entreprise située à Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), propose aux parents les services en ligne d’une équipe de psychologues professionnels. Elle leur apporte des réponses écrites, personnalisées et un suivi aux problèmes rencontrés par leurs enfants. « Attention, il ne s’agit pas d’une consultation psychologique, on se situe plutôt en amont. Et si c’est nécessaire on renvoie vers un professionnel de santé », précise l’entrepreneuse du projet.

 ► Ile-de-France Mobilités (IDFM) a voté en décembre la conversion de neuf dépôts de bus permettant d’accueillir 600 véhicules propres au premier semestre 2020. Évaluée à 34 M€, cette première étape va permettre de faire rouler près de la moitié des autocars franciliens au biogaz. Issu de la fermentation des déchets ménagers et agricoles, ce gaz naturel rejette dans l’atmosphère 15 à 20 % de dioxyde de carbone en moins que le diesel habituellement utilisé pour faire rouler les bus de la région.

Légende image. Sous les plateformes off-shore de Californie, accrochés à la structure métallique immergée, de grands récifs se sont formés, qui abritent une biodiversité importante. Il existe aujourd’hui près de 6.000 plateformes off-shore d’exploitation de pétrole et de gaz en activité dans le monde. Mais, sous la surface, ces structures se transforment, au fil des années, en récifs verticaux qui abritent des millions de plantes et d’animaux marins. Beaucoup de ces plateformes vieillissent et vont être mises à la retraite. La question de savoir s’il faut les retirer complètement ou laisser en place la structure métallique pour préserver la faune sous-marine qui a élu domicile.  Photo : Robyn Beck / AFP.

#Energie

► Est-ce que l’hydrogène issu de la biomasse est le carburant du futur ? Les collectivités territoriales sont de plus en plus nombreuses à regarder du côté de l’hydrogène pour réduire l’impact carbone de leurs trains, bus et véhicules de service. Mais pour faire de l’hydrogène il faut de l’électricité et en France cette dernière est nucléaire. À moins de produire de l’hydrogène à partir de la biomasse comme le propose la société française Haffner Energy avec un projet qui pourrait bien révolutionner le monde de l’énergie.

#Déchets

► Plus de 10 millions de tonnes de déchets alimentaires sont jetées chaque année en France, dont 2 millions de tonnes d’ingrédients encore consommables. Dans la consommation des ménages, cela représente 20 kg par an et par habitant. Pour réduire ce gaspillage, plusieurs jeunes pousses françaises réinventent notre façon de consommer, de stocker et de produire. Meal Canteen, une entreprise, a créé une application qui permet aux consommateurs de commander la veille sur un self virtuel leur entrée, plat et dessert. Ainsi les cuisiniers ne préparent que ce qui sera réellement consommé le lendemain.

► Vingt-cinq multinationales se sont alliées pour créer un site de e-commerce, Loop (boucle en français), sur lequel ne sont vendus que des produits dont le contenant et réutilisable et que l’on vient chercher chez vous une fois vide. Concrètement, les consommateurs commanderont en ligne leurs shampooings, dentifrices, yaourts ou autres… Ils seront livrés dans une boîte qui servira ensuite de bac de tri. Une fois ce contenant plein, un transporteur viendra récupérer les emballages non pas pour les recycler mais pour les laver, stériliser, remplir et réexpédier chez les consommateurs. « Loop a été conçu pour éliminer le déchet à sa source », explique Tom Szaky, fondateur et PDG de TerraCycle, spécialiste du recyclage à l’origine du projet.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Apple montre ses muscles et finalise sa stratégie TV. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Médias et journalistes, il est grand temps de changer nos pratiques ; – Top 7 des médias qui changent la donne ; – La crise du journalisme remonte à bien plus loin qu’Internet. Elle est surtout due à l’incompétence des patrons de presse à s’adapter ; – Pourquoi les journalistes doivent-ils s’intéresser à la blockchain ; – Les enfants britanniques passent déjà 15 mn de plus chaque jour en ligne que devant la TV ; – Facebook paie des ados pour qu’ils s’espionnent eux-mêmes et continue à défendre cette politique.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 8 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

► These robots have nailed bottle-flipping, proving not even internet challenges are safe from automation (@mashable).

#Technologie

► « Le problème ce n’est pas la technologie en elle-même mais comment nous l’utilisons. Le problème c’est l’humanité, et en même temps l’Être humain est la réponse. Les machines sont là pour répondre aux questions et les humains pour les poser », explique Oscar di Montigny, chief innovation, sustainability and value strategy officer pour Banca Mediolanum. Il a inventé le concept « Economy 0.0 » faire réagir chacun de nous à son rapport à la technologie. (première édition de The Robot of The Year). (@frenchweb).

#Transport

► Les start-up révolutionnent le stationnement et les places de parking. Maux de tous les automobilistes, le stationnement est en train de changer et d’être révolutionné par des applications et des outils d’analyse performants boostés à l’intelligence artificielle. Les villes françaises sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à adopter ces solutions. ParkingMap fait figure de pionnier dans le milieu malgré son jeune âge. Il y a trois ans, Henri de La Porte créait son entreprise à Paris avec pour objectif de donner la disponibilité du stationnement en temps réel. Ainsi les équipes de ParkingMap développent une application Web et mobile capable de centraliser toutes les données open data, des horodateurs aux réseaux de transport. « On a un véritable outil de conseil avec une analyse 365 jours par an et sept jours sur sept, c’est beaucoup plus pertinent », promet Henri de La Porte, le fondateur de l’entreprise. (@LesEchos).

#5G

► La bataille technologique entre les États-Unis et la Chine. C’est une bataille technologique que se livrent les États-Unis et la Chine. La 5G pour 5e génération de télécommunication est un enjeu majeur pour ces pays. Avec la 2G, les utilisateurs ont vu apparaître les SMS, puis internet grâce à la 3G et enfin internet à grande vitesse avec la 4G. La 5G permettrait de télécharger un film en haute définition sur son téléphone en 1 seconde seulement. La 5G sera déterminante pour rendre les villes intelligentes. De la vidéosurveillance à la voiture autonome, cette prouesse technique permettrait d’abolir les délais. 10 000 objets pourront ainsi être connectés au km2. Le leader mondial du secteur est chinois : Huawei. Les États-Unis lui ont déclaré la guerre. Le pays a banni depuis 2012 les équipements de la firme sur son territoire, l’accusant d’espionnage pour le compte du Parti communiste chinois. Dans cet affrontement, l’Amérique fait pression sur ses alliés pour barre la route à Huawei. Désormais, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et le Japon ont aussi banni la marque de leur territoire. (@franceinfo).

#Media

► Pas facile de déterminer ce que BuzzFeed a fait de travers. Par Laura Hazard Owen,rédactrice en chef adjointe de NiemanLab. BuzzFeed supprime environ 15% de ses effectifs dans le monde, soit quelque 220 emplois, avait révélé le Wall Street Journal. Le PDG de BuzzFeed, Jonah Peretti, l’a confirmé à son personnel mercredi dernier. Même si BuzzFeed a enregistré environ 300 millions de dollars de revenus en 2018, selon le Wall Street Journal, Peretti a estimé que « la croissance des revenus en soi n’est pas suffisante pour réussir à long terme. La restructuration que nous entreprenons réduira nos coûts et améliorera notre modèle de fonctionnement pour que nous puissions nous développer et contrôler notre propre destin, sans jamais avoir besoin de lever de nouveaux fonds. » Lire la suite sur le site de @MetaMedia.

#Automatisation

► La Suisse promet 132 000 euros à ceux qui pirateront son système de vote électronique. La Suisse a lancé jeudi un défi aux hackers qui réussiront à pirater sa nouvelle génération de système de vote électronique, avec à la clé une récompense totalisant 150 000 francs suisses (132 000 euros). La Chancellerie fédérale indique qu’un faux scrutin sera organisé du 25 février au 24 mars et invite les génies de l’informatique désireux d’exercer leurs talents à s’inscrire sur le site https://onlinevote-pit.ch. Ils pourront « tenter de manipuler des suffrages, de lire des suffrages exprimés, de violer le secret du vote et de mettre hors service ou de contourner les dispositifs de sécurité qui protègent aussi bien les suffrages que les données inhérentes à la sécurité », a-t-elle précisé dans un communiqué. (@frenchweb).

#Europe

► Estonie #1 : Petite histoire de l’Estonie. Retrouvant leur autonomie en 1992, les Estoniens (1,3 millions d’habitants) ont construit depuis zéro et à moindre coût un Smart Gouvernement autour d’une seule et même plateforme numérique…d’où ils peuvent payer leurs impôts, récupérer leurs médicaments en pharmacie, ou encore suivre les résultats de leurs enfants à l’école. Découvrez la genèse de cet état digital. InnoCherche est un réseau de veille Innovation qui partage sa veille auprès des dirigeants et d’un large public. (@YouTube).

► Estonie #2 : Construire autour de 2 promesses : Only Once et Transparence. Only Once et Transparence : voilà deux promesses simples, à l’origine de l’état digital construit par le gouvernement estonien. Résultat : un état très économe, avec un niveau de service de premier rang dans tous les secteurs, et dans lequel les Estoniens ont confiance (taux d’adoption de 91% pour les 2500 services en ligne). Une vidéo de 14 minutes, présentée par Michèle Flasaquier.  (@YouTube).

► Estonie #3 ; Un seul objectif cybersécurité : la résilience. En 2007, l’Estonie subit une cyberattaque massive de la Russie. Depuis, le pays s’est focalisé sur la résilience (= capacité à rebondir après une cyber attaque !). Résultat : c’est le seul pays en Europe à avoir parfaitement résisté aux cyberattaques WannaCry et NotPetya de 2017. Comment ont-ils fait? Mise en place d’une cyberarmée, cyberambassade… et autres réjouissances ! Plus d’infos dans cette vidéo de 8 minutes présentée par Michèle Flasaquier. (@YouTube).

► Estonie #4 : Un parcours santé efficace. Construit progressivement depuis 2002, et dans un climat de confiance, 95% des Estoniens ont tout leur parcours Santé dans le Cloud. Grâce à une gouvernance fine, les données sont à la fois diffusées uniquement à ceux qui en ont besoin, tout en étant partagées pour faire progresser la science. Une vidéo 8 minutes, présentée par Bertrand Petit, Président d’InnoCherche. (@YouTube).

#LiensSauvages

► – Journée internationale des femmes de sciences : au commencement étaient les informaticiennes (@Sciences_Avenir) ; – Quatre femmes qui se sont fait spolier leur découverte scientifique… et un Nobel (@franceculture) ; – Intelligence artificielle : la France peut mieux faire (@figaro_economie) ; – Ce que cache l’intérêt des médias pour le « fact-checking » (@Challenges) ; – IA : l’Europe devrait tripler ses investissements pour rattraper la Chine ou les US (@bymaddyness) ; – La 5G s’adjuge en Suisse pour 330 millions d’euros (@zdnetfr) ; – Trois manières stupides de perdre une fortune en bitcoin (@LADN_EU).

07 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 7 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Des solutions inédites pour stocker l’énergie solaire. Silicium, mélange de sels fondus, déchets industriels recyclés… Face à la nécessité croissante de conserver les énergies renouvelables, qui sont intermittentes, de nombreuses inventions voient le jour et proposent des réponses concrètes. L’intermittence des panneaux solaires, assoupis chaque nuit, et celle des éoliennes, soumises aux caprices des vents, constituent un frein au développement des énergies renouvelables, qui doivent représenter 32 % de la consommation énergétique en France d’ici à 2030 (contre 16 % en 2016), selon la loi de transition de 2015. (@le_Parisien). Légende image : Avec ses 110 gigawattheures de production annuelle, la centrale solaire espagnole Gemasolar alimente 25 000 foyers d’Andalousie. Photo Citimages.

#Transport

► Etats-Unis : les trottinettes électriques ont fait plus de 1 500 blessés depuis fin 2017. Au moins 1 500 personnes ont été soignées après des accidents survenus en trottinette électrique aux Etats-Unis depuis fin 2017, début de l’engouement pour ce mode de transport, selon le magazine Consumer Reports (en anglais), l’équivalent américain de l’UFC-Que choisir. Celui-ci précise précise que ces chiffres, fondés sur des statistiques des hôpitaux et des services de police, ne sont pas exhaustifs. Ils ne prennent pas en compte quatre décès, liés à des trottinettes électriques et rapportés par la presse. En contactant 110 hôpitaux et 5 services d’urgences dans 47 villes américaines où sont présentes les trottinettes en libre-service d’au moins un des deux plus gros noms du secteur, Bird et Lime, Consumer Reports a dénombré 1 542 cas de soins d’urgences pour des blessures liées à ces engins. (@franceinfo).

#Ville

► Le programme French IOT s’engage pour une ville plus inclusive et plus durable. Qu’il s’agisse de pouvoir mieux maîtriser ses dépenses en énergie, de pouvoir agir en citoyen responsable, de mieux vivre ensemble ou encore d’adopter un mode de vie plus collaboratif : les citadins attendent de la smart city qu’elle soit avant tout plus inclusive et plus durable. Mais comment rendre la bonne copie ? Doit-on revoir notre modèle ? Une chose est sûre, les constructions de demain seront à la fois moins coûteuses, plus confortables et plus en lien avec les modes de vie de leurs habitants. (@bymaddyness).

#Transport

► Comment rassurer les occupants d’une voiture autonome ? « L’IHM (interface homme-machine) va devenir un élément essentiel du véhicule, car il sera impératif de hiérarchiser les informations présentées au conducteur ou à la conductrice, aux passagers et passagères, en fonction des priorités, des alarmes, des urgences… » Dans son livre blanc sur le sujet publié fin mai 2018, Inria, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique, rappelle cette réalité : le véhicule autonome n’est pas seulement affaire de capteurs et d’algorithme mais aussi de communication avec ses occupants et les autres usagers de la route. (@Sciences_Avenir).

#Énergie

► Le rapport de l’Ademe battu en brèche par l’Académie des technologies. Arrêter rapidement les centrales nucléaires rapidement pour les remplacer massivement par des installations solaires et éoliennes, comme le préconise un récent rapport de l’ Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), est-elle la solution pour produire une électricité plus respectueuse de l’environnement, à laquelle chacun aspire ? Pas vraiment, selon l’Académie des technologies qui estime que les conclusions de ce rapport ne peuvent pas servir dans l’état à la prise des décisions de politique publique. (@villeintelmag).

► Comment la Blockchain peut-elle contribuer à métamorphoser notre système énergétique ? « La Blockchain est aujourd’hui une réalité technique mais il est encore trop tôt pour parler de révolution, tranche Gilles Deleuze, chercheur Senior à la R&D EDF Lab Saclay. D’autant que la Blockchain n’est au fond qu’une famille de protocoles informatiques et d’algorithmes, ce sont les applications qu’elle permettra de faire émerger qui décideront de son intérêt. » Si l’enveloppe est prometteuse, c’est bel et bien le contenu qui dictera l’avenir de la technologie. La Blockchain a pour elle d’émerger au bon moment. (@bymaddyness).

#Reseaux

► Trump veut pousser les feux dans la 5G. Dans la guerre commerciale et d’influence que se livrent Pékin et Washington, la course à la 5G est clairement devenue un enjeu politique. Au point que Donald Trump en a parlé dans son discours sur l’état de l’Union, mardi soir, évoquant « des investissements dans les industries du futur les plus pointues ». « Ce n’est pas une option, c’est une nécessité », a-t-il expliqué, appelant le Congrès à dégager des fonds pour son ambitieux plan de construction d’infrastructures. Si ses propos sont restés sibyllins, l’ambition est réelle. Donald Trump, qui négocie actuellement avec Pékin une vaste remise à plat des échanges commerciaux entre les deux pays, voit d’un très mauvais oeil l’avance gagnée par la Chine dans la 5G . De part et d’autre du Pacifique, pouvoirs publics, régulateurs et patrons en sont convaincus : le leadership mondial pour la 5G sera déterminant pour l’économie et l’émergence des futurs géants de la tech. (@LesEchos).

#FinancesPubliques

► La France déploie son intelligence artificielle prédictive pour contrôler la dépense publique. On connaissait déjà les algorithmes qui sont conçus pour traquer les particuliers fraudant le fisc. Il faut désormais compter sur les algorithmes chargés du contrôle de la dépense de l’État. C’est ce que stipule un arrêté publié le 5 février au Journal officiel. Celui-ci annonce la mise en place d’un « traitement automatisé d’analyse prédictive » consacré aux finances publiques. Ce nouveau dispositif, piloté par l’Agence pour l’informatique financière de l’État, rattachée au ministère de l’Économie et des Finances, vise à « assister les comptables publics » pour réaliser différentes opérations de vérification. En particulier, il est demandé à ce traitement de « déterminer la liste des dépenses présentant des risques d’irrégularité ».  (@Numerama).

#Surveillance

► La Chine distribue des bons et des mauvais points à ses citoyens. Depuis mars 2018, le gouvernement chinois a franchi une étape supplémentaire dans la mise en oeuvre de son programme de « crédit social », basé sur la collecte d’informations sur les réseaux sociaux et via les caméras de surveillance intelligentes. Les citoyens « mal notés » sont restreints dans leur accès aux transports. C’est un programme digne d’un épisode de la série Black Mirror qui est actuellement expérimenté par le Parti communiste chinois. Lancé en 2014, en vue de son déploiement effectif en 2020, le « crédit social » est un système à points qui évalue le comportement des citoyens dans les lieux publics et sur internet, avec des conséquences sur leur vie réelle. Objectif affiché : « établir une culture de l’intégrité ». (@franceinter). A lire aussi : La Chine vise la domination par l’intelligence artificielle (@EpochTimesFR).

#IntelligenceArtificielle

► Les machines vont-elles gagner ? C’est un raz de marée, une déferlante dont nous commençons à peine à prendre la mesure. A l’image d’Internet, l’intelligence artificielle (IA) s’apprête à bouleverser notre quotidien, mettant au placard nos vieilles habitudes. Pas une semaine ne passe sans qu’un livre ou une étude cherche à décrire le big bang à venir. « L’IA va laminer les classes moyennes avant de guérir le cancer », avertit ainsi Laurent Alexandre dans un ouvrage coécrit avec Jean-François Copé, dont nous publions les bonnes feuilles. Adepte des formules chocs, le chroniqueur de L’Express imagine un futur dans lequel des millions de laissés-pour-compte assistent impuissants à la montée d’une élite génétiquement modifiée. On peut bien sûr ne pas adhérer à cette vision alarmiste. Au-delà des difficultés à prédire les évolutions du marché du travail, notre ADN ne se laissera sans doute pas manipuler si facilement. N’en déplaise aux milliardaires qui souhaitent échapper aux maladies et à la mort. (@LExpress).

#LiensSauvages

► – Les robots ne volent pas nos «jobs à la con», ils en créent d’autres (@20minutes) ; – Les sites d’e-commerce sont de plus en plus rentables et dynamisent la fréquentation des magasins physiques (@BIfrance) ; – Un Chinois retire près d’un million d’euros grace à une faille informatique @20minutes) ; – Trois jours dans un trou normand : en pleine zone blanche, une fracture numérique toujours béante (@LCI) ; – Applications, objets connectés… Les dessous du business de la fertilité sur Internet (@franceinfo) ; – Ethique et IA : inconciliables ? (@mkg_pro).

06 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Bureaux fermés, aéroports bloqués… Fin janvier, une partie des Etats-Unis, notamment dans la région de Chicago, a été paralysée par un vortex polaire sans précédent avec des températures ressenties descendues jusquà – 50 degrés. Une des conséquences de ce froid polaire est que des centaines de propriétaires de voitures électriques se sont retrouvés en rade parce que les batteries, sensibles aux fortes chutes de températures, se sont déchargées en peu de temps. (@LesEchos). Légende image : Une partie des Etats-Unis, notamment Chicago (photo), a été paralysée par un vortex polaire sans précédent. Crédit photo : Ashlee Rezin/Sun-Times/AP/SIPA.

#LowTech

► Bientôt l’âge d’or des low-tech ? Les high-tech sont à la mode, mais l’avenir pourrait rimer avec low-tech. Leur intérêt a été souligné dès les années 1960 par plusieurs intellectuels, notamment l’économiste Ernst Schumacher, partisan du « small is beautiful ». Déjà très utiles dans les contrées en développement, les technologies plus sobres ou plus frugales pourraient aussi venir au secours des pays développés. (@LesEchos).

► « Plus on va vers des objets technologiquement enrichis, avec de l’électronique intégrée, des alliages de métaux ou des matériaux composites moins facilement recyclables, plus on s’éloigne de l’économie circulaire, ce qui est le but d’une économie plus low-tech », explique Philippe Bihouix, auteur de « L’Age des low tech » (Seuil, 2014).

► Le sociologue Gérard Mermet, qui a publié en fin d’année dernière « Francoscopie 2030 » : « Nous sommes dans une phase de jouissance et de fascination par rapport au numérique. Ces produits décuplent nos possibilités en permettant l’ubiquité, mais sont aussi chronophages et posent la question de l’utilisation des données et de la vie privée. Nous allons donc être amenés à arbitrer. »

►  « Le low-tech deviendra de plus en plus présent, qu’on le veuille ou non, car la théorie économique prend en compte deux facteurs limitants que sont le travail et le capital, en oubliant le troisième que sont les ressources. Il finira par y avoir aussi une forme de sobriété dans la complexité », prédit Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, « Pour une sobriété numérique ».

#Economie

► Quand le climat fait sa première victime en Bourse. La société est presque inconnue de ce côté-ci de l’Atlantique. C’est pourtant un géant de l’énergie américain, l’EDF de la Californie, qui apporte chaque jour l’électricité à 16 millions de foyers. Ce géant américain s’appelle Pacific Gas & Electric Company, ou PG & E, et il vient de se déclarer en faillite. Sa chute est la plus grosse défaillance depuis l’effondrement de Lehman Brothers il y a dix ans. Elle en dit long sur la façon dont les changements climatiques peuvent désormais affecter les entreprises. Les malheurs de PG & E commencent en novembre dernier, lorsque de violents incendies ravagent la Californie. L’incendie Camp Fire dévaste 14.000 maisons et fait 86 morts dans la petite ville de Paradise. L’opérateur basé à San Francisco est rapidement pointé du doigt. Un de ses pylônes à haute tension est situé au beau milieu de la zone du Camp Fire. PG & E a lui-même notifié qu’il avait été victime d’un incident quelques minutes avant le début de l’incendie. Selon une piste explorée par les enquêteurs, une attache défaillante a pu laisser une ligne de 115.000 volts entrer en contact avec le pylône métallique, provoquant des étincelles qui auraient enflammé la végétation voisine, mal entretenue. (@LesEchos).

#Télécoms

► Huawei, le géant chinois qui fait peur. Neuf minutes pour traverser l’Europe ! A bord d’un petit train rouge semblant descendre des montagnes suisses, visiteurs et employés de Huawei voient défiler Paris, Grenade, Vérone, Heidelberg et même Krumlov, une petite cité médiévale de République tchèque. L’équipementier télécom a fait dans la démesure pour son nouveau campus de Dongguan, une ville du sud de la Chine non loin du siège historique de Shenzhen. Le site accueille 108 bâtiments intégrés dans 12 fausses villes d’inspiration européenne entourées de jardins et de lacs artificiels. Depuis quelques semaines, 17.000 ingénieurs ont investi leurs nouveaux locaux, bientôt rejoints par 8.000 autres. Ce nouveau siège de 1,4 million de mètres carrés aurait coûté la bagatelle de 10 milliards de yuans (1,3 milliard d’euros). Mais rien n’est trop beau pour Ren Zhengfei, fondateur de l’entreprise et ingénieur en génie civil de formation, qui a supervisé lui-même le chantier. (@LesEchos).

#Université

► Parcoursup : la justice enjoint à une université de publier son algorithme de tri. Saisi par l’organisation à la suite du refus de l’université des Antilles de rendre publics les algorithmes locaux utilisés pour classer les candidats, le juge administratif a tranché en sa faveur. Dans une décision, le tribunal enjoint à l’université d’obtempérer dans un délai d’un mois, sous astreinte de 100 euros par jour de retard. Elle devra communiquer « les procédés algorithmiques utilisés dans le cadre du traitement des candidatures d’entrée en licence via la plate-forme Parcoursup, ainsi que le ou les codes sources correspondants », peut-on lire dans ce jugement daté du 4 février. (@lemondefr).

#Surveillance

► Le lycée des Eucalyptus, premier à expérimenter la reconnaissance faciale. Pour entrer dans l’enceinte du lycée des Eucalyptus de Nice, il faudra montrer patte blanche. Dans quelques semaines, ces prédispositions ne seront plus demandées aux élèves : les « Eucas » est le premier lycée de France, avec Ampère à Marseille, à expérimenter la reconnaissance faciale. « Ce sera plus pratique, estime Adrien qui a entendu parler de ce test uniquement dans la presse. C’est mieux car on rentrera plus rapidement dans le lycée. » Des caméras seront installées à l’entrée. Toute personne consentante et souhaitant pénétrer dans l’établissement présentera un badge. Une comparaison sera réalisée entre le badge et son visage grâce à un système de reconnaissance faciale. Si cette authentification n’est pas validée, un surveillant interviendra. (@20minutes).

#DonnéesPersonnelles

► Aux Etats-Unis, une firme proposant des tests ADN a confié ses données au FBI. L’arrangement a permis au FBI d’accéder à une base d’environ deux millions de profils ADN de particuliers américains. Dans un article de blog publié en fin de semaine dernière, Bennett Greenspan, le patron de FamilyTreeDNA, l’une des principales sociétés proposant des tests ADN aux particuliers pour leur fournir des informations sur leurs origines, a reconnu avoir passé un accord en 2018 avec l’agence fédérale pour lui donner accès aux profils qu’elle détient, confirmant ainsi des révélations du site Buzzfeed. Un accord discret, signé à l’insu de ses utilisateurs, et qui suscite la polémique outre-Atlantique. (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Quand les agents apprivoisent l’impact de l’IA sur les politiques publiques (@Lagazettefr) ; – 2019 sera l’année de la 5G, de l’impression 3D et des enceintes intelligentes (@7sur7) ; – Milan, nouvelle ville du vélo (@lepetitjournal) ; – Le programme French IOT s’engage pour une ville plus inclusive et plus durable @bymaddyness) ; – L’usage du smartphone progresse dans les pays émergents (@frenchweb).

05 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 5 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Pollution

► Douarnenez : face à pollution de l’eau, les surfeurs manifestent. La plage du Ris est un spot bien apprécié par les surfeurs. Mais la baignade y sera interdite cette année car l’eau est polluée par les déjections bovines des élevages aux alentours. Face à cette situation inédite, les surfeurs ont décidé de manifester leur mécontentement dimanche 3 février. Ils ont été rejoints par des habitants. (@franceinfo). Légende image : Au coup de clairon d’un surfeur, les autres ont simulé leur mort par intoxication dans la baie. Photo de Claire Louet.

#Ville

► Langouët, petit village de 600 habitants situé non loin de Rennes (Ille-et-Vilaine) vise à être une référence en matière de développement durable en quasi indépendance énergétique et alimentaire. Les habitants de cette bourgade ont suivi leur maire, élu depuis 1999, pour mener à bien les projets comme la construction de logements sociaux passifs (sans système de chauffage actif), la mise en œuvre de jardins potagers, l’ouverture d’une centrale solaire, de la mise en autopartage d’une voiture électrique. Une performance qui passe par une démarche de démocratie participative. « Je voulais participer au développement de la commune et investir dans la mise en œuvre des nombreuses idées issues des ateliers citoyens », indique Hélène une habitante qui a investi 2 000 euros dans le projet municipal. (@villeintelmag).

#Transport

► Les voitures autonomes incitées à ne jamais se garer. Parmi tous les problèmes que posent encore les voitures autonomes, l’un des derniers mis en lumière n’est pas technique mais économique. Professeur associé au département des études environnementales de l’université de Californie à Santa Cruz, spécialiste d’économie et de politique d’environnement, Adam Millard-Ball a mené une étude établissant qu’il était plus intéressant d’un point de vue financier, pour ces véhicules, de… ne jamais se garer. Avec pour résultat d’occasionner des embouteillages monstres en ville. Cette recherche a été publiée dans la revue Transport Policy. Elle se base sur deux arguments. Le premier étant qu’un véhicule autonome » n’a pas besoin de se garer à proximité de sa destination, ni même de se garer tout court « écrit le chercheur dans son article. En effet, l’automobiliste peut quitter la voiture sans se soucier de lui trouver une place, puisqu’elle peut continuer de rouler toute seule. Il la fait s’arrêter où il veut, en descend, et elle repart avant de revenir chercher son passager à un endroit donné. (@Sciences_Avenir).

#Société

► « Que ce soit aux États-Unis, en Russie, en Italie, au Royaume-Uni, en Turquie, aux Philippines ou en Arabie Saoudite, il est difficile de dire que les pouvoirs politiques vont dans la bonne direction. L’espoir se situe sans doute davantage au niveau des municipalités : les maires ont plus de flexibilité pour appliquer l’accord de Paris sur le climat, ou les objectifs de développement durable de l’ONU. Il existe des initiatives comme C40, qui rassemble 96 villes parmi les plus importantes du monde, soit 25 % du PIB mondial, mais aussi 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Cette organisation se donne pour mission de lutter contre le dérèglement climatique. Des plateformes destinées à partager les meilleures pratiques publiques émergent aussi, à l’instar d’Apolitical. Tous ces projets sont nécessaires et réjouissants. », explique John Elkington est un entrepreneur et militant de l’économie durable de la première heure dans un interview. (@LADN_EU).

#Travail

► Antonio Casilli : « L’intelligence artificielle ne peut rien sans ses millions de tâcherons du clic ».  Antonio Casilli est sociologue. Dans son dernier ouvrage, « En attendant les Robots », il enquête sur l’intelligence artificielle. Une intelligence qui ne peut survivre sans ces dizaines de millions de personnes (mal) « payées » pour réaliser les micro-tâches qui viennent nourrir les algorithmes. (@FRANCE24).

#Numérique

► Les Français, réfractaires à l’innovation ? Aujourd’hui, il est presque impossible de passer une journée sans être confronté aux mots « économie 4.0 », « digitalisation », « transformation numérique » ou « quatrième révolution industrielle ». Des expressions qui agacent certains, inquiètent d’autres… et qui dans tous le cas ne rassurent pas, selon le constat qu’a dressé OpinonWay pour Amaguiz. Ainsi, l’innovation ne constitue pas forcément une amélioration pour le quotidien des Français. C’est en tout cas ce que 90% des personnes interrogées pensent. Si les innovations technologiques sont annoncées comme étant des outils qui permettraient de leur faciliter la vie, ça n’est en réalité pas le cas, estiment-ils. Au contraire, celles-ci sont perçues comme des technologies visant seulement à collecter des informations personnelles…. pour les exploiter par la suite. (@bymaddyness).

#Réseau

► Qu’est-ce que la 5G ? La 5G est la cinquième génération du réseau de communications mobiles qui doit succéder à la 4G. Chaque génération a agi comme une petite révolution technologique. La première génération a ouvert la voie aux tous premiers téléphones mobiles. La deuxième génération a popularisé les messages texte, tandis que la troisième nous a enfin permis de naviguer sur Internet sans nous asseoir devant un ordinateur. La 4G aura été la génération de la diffusion de contenu en continu. Elle a permis à Netflix, YouTube, Spotify et bien d’autres de s’établir sur le marché. La 5G promet d’être la génération de l’Internet des objets, des voitures autonomes et des robots industriels connectés, entre autres. La 5G représente deux améliorations majeures : Le nouveau réseau 5G viendra avec deux améliorations majeures : Tout d’abord, la 5G sera 20 fois plus rapide que la 4G. La deuxième amélioration est un délai de latence considérablement réduite c’est-à-dire le temps que met l’information pour circuler entre deux ordinateurs à un autre ordinateur. Ainsi plus la latence, quelques quelques millisecondes pour la 5G, est faible, meilleure est la connexion. A lire : 5G : tout ce qu’il faut savoir en 10 questions (@nextinpact) et Le lancement de la 5G concernera avant tout le marché professionnel (@zdnetfr).

#Blockchain

► « La France a aujourd’hui les moyens d’être précurseur sur la blockchain et les cryptomonnaies » Présent à la Maddy Keynote 2019, le député Pierre Person revient pour Maddyness sur l’évolution des moyens de paiement en France et le rôle des pouvoirs publics dans l’émergence de solutions innovantes, comme la Blockchain et les cryptomonnaies. Il explique sur le site @bymaddyness : « Aujourd’hui, les français expriment deux besoins : premièrement, pouvoir bénéficier de moyens de paiement pratiques et simples d’usages ; et deuxièmement, avoir davantage de confiance et de transparence dans les transactions financières. (…) Une monnaie numérique pourrait être la solution. Cependant, nous constatons aussi qu’une trop grande partie de la population n’a pas accès aux nouvelles technologies. (…) Si on veut favoriser l’émergence de ces nouveaux outils, il me semble donc essentiel de permettre un meilleur accompagnement des consommateurs par les institutions et des acteurs de l’écosystème. »

#Media

► Le site @Challenges consacre une série à le lobbying puissant et protéiforme des géants du numérique et de l’Internet. Ainsi avec des lois imposant une meilleure protection des données, une meilleure rémunération des auteurs, un projet de taxation, une surveillance accrue des abus de position dominante, l’Europe s’est engagée dans des chantiers législatifs qui menacent directement les intérêts économiques des GAFA. Pour y échapper, les géants américains de la tech ont mis en place de puissants réseaux d’influence. Après avoir mené l’enquête, premier épisode : YouTube, la filiale de Google, mobilise la force de frappe de son réseau social contre un projet de loi européen qui menace son modèle économique. Elle n’hésite pas à faire appel à la communauté des Youtubers en annonçant l’apocalypse d’internet ni à diffuser des arguments mensongers.

► Réseaux sociaux et journalisme de réaction : quels impacts ? Consultante indépendante en relations presse, Lisa Wyler côtoie des journalistes au quotidien. L’arrivée des réseaux sociaux, le chamboulement des rédactions, la difficulté de creuser les sujets pour privilégier les sujets en réaction aux conversations des réseaux sociaux, le métier a beaucoup changé ces dernières années, au point d’être au cœur d’une vraie crise de confiance et d’audience. Le journalisme prescripteur de tendances et défricheur de grands sujets ? Pour Lisa, il est menacé, voire en voie de disparition. À l’image de ces bouleversements, le travail des attachés de presse est de plus en plus complexe et réactionnel dans les sujets proposés aux rédactions par les entreprises. Quels impacts peut avoir ce « journalisme de réaction » sur le long terme auprès de la profession et du public ? (@frenchweb).

#LiensSauvages

► – La population mondiale pourrait décliner à partir de 2050 (@usbeketrica) ; – Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes (@Contrepoints) ; – Ne m’appelez plus jamais intelligence artificielle ! @LesEchos) ; – Bitcoin : l’incroyable histoire des 150 millions de dollars emportés dans la tombe (@latribune) ; – Gouvernance : et si les citoyens reprenaient le pouvoir ? (@villeintelmag).

04 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 4 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Culture

x► Psyko, de son vrai nom Stéphane Grenet, a toujours aimé les voitures. A la fin des années 70, il obtient un diplôme aux beaux-arts d’Orléans. Après une multitude de boulot de pompistes à pépiniériste en passant par réalisateur films institutionnels, il décide en 2006 de peindre des répliques des voitures de marque Dodge, Chevrolet, Mustang, Chrysler, Cadillac, Pontiac des années 50-70. Ainsi Psyko expose cette année encore, pour la 8ème fois, au salon Rétromobile à partir du mercredi 6 février à Paris. (@franceinfo). Légende image : Peinture de Psyko.

#IntelligenceArtificielle

► Society in the loop : vers un intelligence artificielle plus démocratique ? En 2017, Iyad Rahwan (@iyadrahwan), responsable du groupe des coopérations évolutives au MIT posait avec Joi Ito (@Joi) du MIT Medialab le concept de « Society in the loop » (SITL), une méthode pour impliquer différentes parties-prenantes dans la conception d’un système d’apprentissage automatique (ou machine learning), à la base des intelligences artificielles (IA) qui jalonnent le quotidien. L’idée : co-construire plutôt qu’imposer les solutions au grand public, en faisant intervenir dès la phase de conception une diversité d’acteurs. J’en retrace ici un court historique, une illustration et les quelques perspectives et limites qu’il me paraît intéressant de pointer, notamment au regard des questions relatives à ce qu’on appelle la « démocratie technique ». (@MaisOuVaLeWeb).

#Société

► Facebook France a dévoilé le lundi 4 février, les 12 lauréats de son « fonds pour le civisme en ligne », lancé en novembre 2018 et doté d’un budget d’un million d’euros, il vise à soutenir des projets contre le harcèlement et les discours de haine, et promouvoir le développement de l’esprit critique. L’association nantaise Resonantes, est lauréate du grand prix, doté de 200.000 euros, pour le développement de l’application App-Elle, un dispositif qui vise à protéger les femmes victimes de violence en déclenchant rapidement et discrètement une alerte grâce à un bracelet connecté. Parmi les autres projets lauréats figurent un film de sensibilisation en réalité virtuelle (porté par l’association E-Enfance), un podcast contre le sexisme (Urban Prod), des formations itinérantes dans les établissements scolaires (Ecole supérieure de journalisme de Lille) ou une campagne contre les discriminations envers les personnes LGBTI du Mouvement rural de la jeunesse chrétienne. (@franceinfo).

#Logement

► Montagne et campagne, le nouvel eldorado d’Airbnb. Persona non grata à Paris et dans les villes touristiques, Airbnb prend (aussi) la clé des champs. «À terme, l’offre de locations à la campagne et à la montagne pourrait représenter jusqu’à 40 % de notre inventaire en France», confie Emmanuel Marill, directeur général d’Airbnb France, contre un pourcentage inférieur à 20 % aujourd’hui (95.000 sur 500.000 annonces). Cap sur les sommets donc cet hiver. La plateforme s’attend déjà à une saison de ski record avec 45.000 annonces dans les stations françaises, contre 25.000 il y a deux ans. À l’heure où les stations souffrent d’avoir trop d’appartements vides à l’année, le phénomène enchante les élus. Ces «lits froids» sont en effet devenus leur bête noire. Ils cherchent depuis des années à les faire revenir dans le marché locatif. . (@Figaro_Economie).

#Ville

► « Action coeur ville » veut repenser l’urbanisme des centres-villes. Les 30 janvier et 1er février se sont tenus les premiers états généraux de la gestion de centre-ville organisé par l’association « Centre-ville en mouvement », à Aix-en-Provence. Députés, élus locaux, institutionnels… étaient invités « Une ville, ce n’est pas les Etats-Unis où on fait les courses, on travaille et dort dans le même endroit sous des néons », a posé en préambule Patrick Vignal, député de l’Hérault, président de centre-ville en mouvement. Maryse Joissains, le maire d’Aix, explique que « le phénomène des supermarchés a aggravé les problématiques des centres-villes. Nous, nous en avons deux et c’est suffisant. Quand on se bat contre l’installation abusive de supermarchés, on est l’ennemi à abattre. Vous n’avez pas juridiquement tous les moyens pour le faire. ». Pour Renaud Sore-Larregain, expert en centre-ville et commerces à la Société publique locale d’aménagement (SPLA) : « Nous avons le deuxième institut de données statistiques au monde avec L’Insee, pourquoi s’en priver ? La donnée est utile, elle nous éclaire. Compter le flux des piétons, des véhicules dans les parkings souterrains, on le faisait déjà. Avec le digital, on peut plus mesurer de petites choses comme le taux de la vacance commerciale. » (@laprovence).

#Politique&Digital

► Baromètre de la démocratie numérique locale : un bilan 2018 en demi-teinte. Pour sa troisième année consécutive, Décider ensemble a rendu public son baromètre de la démocratie locale numérique. Cet état des lieux des pratiques des collectivités en matière de démocratie numérique version 2018 est à l’image de la démocratie en France : « work in progress ». Devenu un rendez-vous traditionnel en début d’année pour les acteurs de la civic-tech, le baromètre de la démocratie locale numérique organisé par le think tank « Décider ensemble » dresse chaque année un état des lieux des usages en matière de participation citoyenne dématérialisée. Les 70 collectivités qui ont répondu au baromètre sont principalement des communes de plus de 50 000 habitants, toute couleur politique confondue. Rendue public mercredi 30 janvier, l’édition 2018 confirme toutefois les résultats de l’an dernier : la démocratie numérique locale est toujours en rodage. (@Lagazettefr).

► Grand débat en ligne et démocratie : l’analyse et la transparence des données en question. lus de 500 000 contributions sur sa plate-forme selon le gouvernement, plus de 3 000 ateliers et réunions organisés partout en France ; des milliers de propositions sur celle créée par un groupe de « gilets jaunes », Le-vrai-débat.fr, mercredi 30 janvier… comment restituer une synthèse de ce foisonnement démocratique ? Sur le site du gouvernement Granddebat.fr, on peut lire que « toutes les contributions seront prises en compte et les comptes rendus de débats également. Toutes les contributions seront intégrées dans le compte rendu final du grand débat national selon les principes de transparence, de pluralisme et d’inclusion, de neutralité, d’égalité, de respect de la parole de chacun. » Mais rien n’indique pour le moment quelles méthodes seront utilisées.  (@lemondefr).

#Télécoms

► 5G : les équipementiers ne touchent pas encore le pactole. Nokia et Ericsson vont mieux. Leurs résultats 2018 le prouvent. Après des années de vaches maigres, les deux grands équipementiers européens, auxquels seul le chinois Huawei dispute la suprématie mondiale sur les ventes d’antennes de téléphonie, se redressent. Ericsson a encaissé l’an dernier 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le groupe suédois a ainsi pu afficher une légère progression de ses revenus annuels (1 % hors effets de change). Ce n’était pas arrivé depuis 2013. Chez son concurrent finlandais Nokia, les revenus reculent certes encore de 3 % en 2018, à 23 milliards d’euros. Mais, au dernier trimestre, ils progressaient de 3 %. Surtout, comme chez Ericsson, l’activité phare, c’est-à-dire la vente d’équipements pour les réseaux mobiles des opérateurs télécoms, est en nette accélération. (@LesEchos).

► L’affaire Huawei et ses effets sur la 5G en Europe. Il y a un sujet sur lequel les opérateurs télécoms français sont d’accord: sans Huawei, l’Europe risque d’accuser deux à trois ans de retard dans le développement de la 5G par rapport aux Américains et aux Chinois. Le déploiement de cette technologie qui va bouleverser les modèles économiques passera d’abord par les industriels avant de profiter aux consommateurs finaux. Les premiers qui sauront l’utiliser seront les mieux à même de développer des services dans le véhicule autonome, l’usine du futur ou la santé. « «Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu les enjeux géopolitiques avoir un tel impact sur notre business », explique un PDG d’opérateur télécoms. (@FigaroTech). A lire aussi : L’Europe en plein flottement sur le cas Huawei (@LesEchos).

#Europe

► Les confessions de la présidente de l’Estonie Kersti Kaljulaid. Présidente de la République depuis deux ans, Kersti Kaljulaid, 49 ans, est simple, cordiale. Elle est venue passer la journée à Paris pour cultiver sa francophilie. Avant des entretiens à l’Organisation internationale de la francophonie, elle a passé trois heures à l’ENA et y a prononcé, devant les élèves de la promotion dont elle est marraine, un discours militant sur les valeurs de l’Europe. Celle qui a été la première femme, et la personnalité la plus jeune, élue à la tête de ce petit Etat de 1,3 million d’habitants explique : « Comme nous avons perdu rapidement l’avantage compétitif du coût de la main-d’œuvre par rapport à des pays comme la Roumanie ou la Bulgarie, nous en avons trouvé un autre : le développement du secteur numérique. Nous nous sommes mis au tout-digital dès l’an 2000. » et « Aujourd’hui, tout est numérique en Estonie : 99 % des démarches administratives s’effectuent depuis un ordinateur. Vous pouvez tout faire en ligne, sauf vous marier. » (@Challenges).

#Pollution

► Les plus pauvres et les plus vulnérables sont les plus exposés. Les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables -enfants, seniors- en Europe sont aussi les plus exposées à la pollution de l’air et sonore, s’alarme l’Agence européenne de l’Environnement dans un rapport publié lundi 4 février 2019. « De manière générale, plus vous êtes pauvre en Europe, plus les risques sont élevés de vivre dans une zone avec une mauvaise qualité de l’air », a expliqué le directeur de l’AEE Hans Bruyninckx lors de la présentation du rapport à la presse à Bruxelles. (@Sciences_Avenir).

#LiensSauvages

► – Intelligence artificielle : l’usage de l’IA par la Chine terrifie les experts () ; – L’intelligence artificielle ? Elle existe ? Quelle blague ! (@MediapartBlogs) ; – Angers : un nouvel exemple de smart city « à la française » (@Les Smartgrids) ; – Saint-Quentin-en-Yvelines se lance dans la smart city (@MondeInformatiq) ; – Il pourrait remplacer le wifi : qu’est-ce que le LiFi, cette révolution en marche de la connexion ? (@LCI) ; – Automatisation du travail via des robots logiciels: les entreprises françaises sont-elles prêtes ? (@frenchweb) ; – Les 15 dates qui ont fait de Facebook un empire (@LesEchos).

03 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 3 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► L’intelligence artificielle en question. Le débat est ouvert sur l’intelligence artificielle, capable du meilleur comme du pire. Le meilleur est entré dans les faits : la traduction automatique, le dépistage du cancer, la robotique, la falsification des fake news… « Des IA ont même résolu l’énigme moderne du Sphinx : monter une chaise Ikea », s’amuse Tad Friend dans un article très documenté du New Yorker publié par le mensuel Books. Mais il rappelle qu’Alan Turing, pionnier en la matière, redoutait que les machines finissent par prendre le contrôle et l’un de ses collègues évoquait même la possibilité que des systèmes intelligents puissent « en concevoir de plus intelligents, et ce à l’infini ». Il est vrai que certaines applications préfigurent un avenir menaçant : « Les armes autonomes sont déjà engagées dans une trajectoire digne du Dr Folamour », et le programme chinois de reconnaissance faciale qui collecte des images de vidéosurveillance doit être incorporé au « système de crédit social » qui attribue au citoyen chinois une note basée sur son comportement, « y compris quand il s’agit de traverser la rue ». (@franceculture). Légende image : Aujourd’hui, l’une des finalités essentielles de l’IA « est d’opti­miser les ventes.• Crédits : Westend61 – Getty.

► Intelligence artificielle, machine learning, deep learning: quelles differences ? Si le terme intelligence artificielle est né en 1950 dans un article publié par Alan Turing, son application n’aura jamais été aussi performante que depuis ces dernières années. Néanmoins, l’IA comme domaine scientifique existe depuis 1956 suite à la conférence tenue au Darmouth College, ce qui sonne le début de l’histoire de l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, elle vient de pair avec d’autres termes comme algorithme, machine learning, réseau de neurones artificiels, deep learning … Depuis 2012, les composants informatiques sont de plus en plus puissants et de moins en moins chers. Cela permet à des projets de recherche de voir le jour plus facilement. D’autre part, l’engouement pour l’intelligence artificielle a lancé de vastes plans d’optimisations de la collecte des données qu’il s’agisse de dossiers médicaux, d’images, de vidéos, ou des données de cartographies. C’est d’autant plus vrai lorsqu’on constate le faible coût que représente le stockage des données aujourd’hui. Grâce à tout cela, l’IA s’est perfectionnée et elle a trouvée de nouveaux terrains de jeu dans la médecine, dans le traitement des images, dans la programmation informatique, et même dans l’agriculture. (@siecledigital). À lire aussi : Tech : quatre femmes inspirantes qui comptent dans l’intelligence artificielle (@LADN_EU).

► L’intelligence artificielle dégrade notre façon de s’exprimer. Les sociologues américains du MIT ont remarqué que certaines personnes avaient tendance à devenir très agressives dès qu’elles parlaient avec une intelligence artificielle (tchatbox, assistants vocaux…). Elles donnent des ordres, et ne disent plus ni merci ni bonjour. On a peur que ces comportements transpirent et déteignent sur notre vie de tous les jours comme on l’a connu avec la fin des formules de politesse, le langage SMS ou les fameux smileys. Alors à destination des enfants, qui doivent apprendre la politesse, il a été demandé à Amazon ou Google de les inciter à dire merci quand ils utilisent leurs assistants. Ce qui ne plaît tout de même pas à tous, car il ne faut pas créer la confusion entre l’homme et la machine, faire croire qu’elle peut nous désobéir, qu’elle peut avoir une conscience. (@franceinfo).

#Social

► Mettre l’intelligence artificielle au service du bien commun. L’intelligence artificielle (IA) promet de révolutionner la société. Va-t-elle dépasser et écraser l’Homme ou l’aider à relever les grands défis à venir ? Mettra-t-elle des millions de travailleurs au chômage ou les soulagera-t-elle des tâches les plus ingrates ? Remplacera-t-elle les médecins ou renforcera-t-elle leurs diagnostics ? Tirera-t-elle à la place des soldats ou évitera-t-elle les guerres ? Pendant longtemps, ces questions ont été l’apanage d’oeuvres de science-fiction imaginant souvent l’avènement d’une « Singularité », une IA anthropomorphique transcendant l’être Humain, pour le meilleur ou pour le pire. Aujourd’hui, certains envisagent sérieusement ce scénario, comme Ray Kurzweil, directeur de l’ingénierie de Google. Mais la plupart des scientifiques ne partagent pas cette vision. (@LExpress).

#Téléphonie

► 5G : l’exécutif et l’Arcep ouvrent la voie à de nouvelles expérimentations. La 5G devrait arriver en France, d’abord dans quelques grandes villes, à partir de 2020. Pour que les opérateurs, mais aussi les industriels, se saisissent dès que possible des opportunités de cette cinquième génération de communication mobile, le gouvernement et l’Arcep, le régulateur des télécoms, appellent les professionnels à prendre les devants. Voilà pourquoi, ce jeudi 31 janvier, ils lancent un appel pour la création de « nouvelles plateformes d’expérimentations » dédiées à la 5G. (@latribune). A lire aussi : 5G, la course est lancée. (@lemondefr).

► Le gouvernement dévoile le calendrier pour la 5G en France. Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État en charge des Télécoms auprès du ministre de l’Économie et des Finances, dresse la feuille de route du déploiement de la 5G. Elle explique sur le site du @FigaroTech, que « la 5G est un élément clef de compétitivité, avec des applications pour l’usine du futur, la santé, les drones… ». Elle ajoute que « les enchères seront alors lancées pour des attributions dès le début de 2020. Le rythme de déploiement peut être rapide sur certains usages en s’appuyant sur des antennes déjà installées et prêtes pour la 5G. » Ainsi « le rythme de déploiement des antennes visant à couvrir les zones blanches a été multiplié par trois en 2018, par rapport aux années précédentes. » Elle conclut que « la 5G, qui est une technologie critique, va changer la structure de ces réseaux. Nous devons nous doter d’une législation adaptée à l’évolution technologique et des usages, dans le souci de garantir la souveraineté et la sécurité nationales. » A lire aussi : 5G : les encheres pour les frequences lancées cet automne (@MagazineCapital).

#Territoire

► Loire : un département 100% connecté d’ici 2020. La Loire veut en finir avec la fracture numérique. D’ici 2020, tous ses territoires ruraux seront connectés à la fibre ou au haut débit. Pour réaliser ce chantier, le département s’est donné les moyens de ses ambitions. Depuis plus de cinq ans, ce sont 300 millions d’euros qui ont été investis par les collectivités (le département, les communautés de communes, la Région et l’État). Ce seront ainsi 277 communes qui seront reliées à la fibre sur 10 000 kilomètres de réseau. (@franceinfo).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Apple montre ses muscles et finalise sa stratégie TV. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Médias et journalistes, il est grand temps de changer nos pratiques ; – Top 7 des médias qui changent la donne ; – La crise du journalisme remonte à bien plus loin qu’Internet. Elle est surtout due à l’incompétence des patrons de presse à s’adapter ; – Pourquoi les journalistes doivent-ils s’intéresser à la blockchain ; – Les enfants britanniques passent déjà 15 mn de plus chaque jour en ligne que devant la TV ; – Facebook paie des ados pour qu’ils s’espionnent eux-mêmes et continue à défendre cette politique.

#Proximité

► Tous voisins grâce au numérique. Pas facile de se créer un réseau d’amis lorsqu’on s’installe à Paris, depuis la grande banlieue, pour occuper un nouveau job ! À 33 ans, Marc, en a fait la triste expérience l’an dernier. En quelques mois pourtant ce jeune cadre a réussi à se lier avec une quarantaine de personnes résidant autour de chez lui. Son sésame : la plate-forme Nextdoor (Nextdoor.fr), lancée en 2011 aux Etats Unis. Ce « Facebook entre voisins », arrivé en France au printemps dernier, propose à chacun de reconstruire du lien avec les habitants de son quartier. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Medecine

► Fakenews médicales : les scientifiques se mobilisent. Comment lutter contre les fakenews dans le domaine de la santé ? Une vaste question, qui se trouvait au coeur d’une conférence organisée hier par l’Université Paris-Descartes. Elle ne pouvait pas mieux tomber – le jour même, le Figaro publiait un grand sondage montrant que 68% des Français reconnaissent des vertus aux médecines alternatives et complémentaires, et que 35% les utilisent pour se soigner. Des « thérapies » (homéopathie, sophrologie…) dont, pour la plupart, l’efficacité n’a pas été démontrée par la science. Ce qui, en soit, ne serait pas si grave – après tout, si elles ne font pas de mal… – à un détail près, comme l’a rappelé le Pr Alain Fischer : « A travers la propagation de fausses croyances, on peut aboutir à la remise en cause de la politique de santé de tout un pays ». Ce chercheur sait de quoi il parle : c’est lui qui avait porté le débat public sur la vaccination… (@LExpress).

02 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Vidéo

► L’irrésistible ascension du lecteur vidéo « VLC », une révolution française. Quatre cents millions d’utilisateurs, plus de trois milliards de téléchargements… En vingt ans, le logiciel gratuit VLC a su se rendre indispensable et a envahi ordinateurs et smartphones partout dans le monde. Ses forces : il permet de lire à peu près toutes les vidéos, quel qu’en soit le format, sur n’importe quel support et ce sans collecte de données ou publicité cachée. Le célèbre cône de signalisation, qui lui sert d’icône, a vu le jour en région parisienne. Aujourd’hui encore, la plupart des développeurs responsables de ses mises à jour sont français. Lire la suite sur le site du  @lemondefr. Crédit photo : Magali Delporte / Signature pour Le Monde.

#Ville

► Transpolis, la ville fantôme où sont testées les mobilités de demain. Une « ville fantôme », sans habitant mais avec ses feux rouges, ses ronds-points et ses abribus : bienvenue à Transpolis, le terrain de jeu, grandeur nature, des inventeurs des mobilités de demain. Sur ses 80 hectares, constructeurs de véhicules autonomes, entreprises de voirie, spécialistes du dialogue entre machines et exploitants de bus peuvent tester leurs innovations, en particulier sous l’angle de la sécurité. « Personne n’a ça en Europe », s’exclame Stéphane Barbier, directeur du développement de la société exploitante, implantée dans la plaine aindinoise à une cinquantaine de kilomètres de Lyon. (@frenchweb). A lire aussi : Transpolis, la ville fantôme où l’on teste les déplacements de demain (@leditiondusoir) et Cette ville factice, sans équivalent en Europe, permet de tester les véhicules du futur (@BFM_eco).

#Energie

► L’hydrogène issu de la biomasse, un concurrent sérieux pour les énergies fossiles. Est-ce le carburant du futur ? Les collectivités territoriales sont de plus en plus nombreuses à regarder du côté de l’hydrogène pour réduire l’impact carbone de leurs trains, bus et véhicules de service. Mais pour faire de l’hydrogène il faut de l’électricité et en France cette dernière est nucléaire. A moins de produire de l’hydrogène à partir de la biomasse comme le propose la société française Haffner Energy avec un projet qui pourrait bien révolutionner le monde de l’énergie. (@villeintelmag).

#Téléphonie

► Huawei, Nokia… L’exécutif lancera à l’automne les enchères 5G. Le gouvernement lancera à partir de l’automne les enchères pour les fréquences 5G en France en vue d’un déploiement début 2020, a annoncé Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat chargée des télécoms, dans une interview publiée jeudi par Le Figaro. « Le gouvernement fixera le cadre politique au printemps. L’Arcep établira ensuite un cahier des charges, qui sera homologué à l’automne. Les enchères seront alors lancées pour des attributions dès le début de 2020 », a-t-elle déclaré. Elle ajoute que le rythme de déploiement peut être rapide sur certains usages en s’appuyant sur des antennes déjà installées et prêtes pour le téléphone mobile de nouvelle génération, que les discussions entre les opérateurs, les industriels et l’Etat sont en cours, tout comme les analyses économiques sur la question du prix de réserve. (@Challenges).

► Huawei, un défi pour l’Europe. Editorial du « Monde ». Fasciné par le gigantisme du marché chinois, l’Occident a longtemps fermé les yeux sur les pratiques peu orthodoxes de Pékin, qu’il s’agisse du rôle central que joue l’Etat dans l’économie, des barrières protectionnistes plus ou moins déguisées ou du non-respect de la propriété intellectuelle. Mais le pays « émergent » a fini par devenir une puissance technologique capable de rivaliser avec les Etats-Unis. L’ascension fulgurante du groupe de téléphonie Huawei illustre cette mutation. En moins d’une décennie, Huawei est devenu un acteur majeur de la 5G, la nouvelle génération de réseaux mobiles, qui promet de révolutionner les usages de l’Internet. Vecteur incontournable de la transmission des données, y compris les plus sensibles, ces infrastructures peuvent servir des objectifs politiques en favorisant l’espionnage et le sabotage. Lire la suite sur le site @lemondefr.

#Surveillance

► L’hyperviseur, le cerveau aux mille yeux de La Défense, toujours plus performant. Sous la dalle de La Défense, cinq opérateurs surveillent les écrans fournissant des données et des images de tous les systèmes d’exploitation du quartier d’affaires. Il ne s’agit pas d’un simple PC sécurité mais de « la plus grosse référence d’hypervision en France », assure Vinci Energies, son concepteur, qui présentait ce mercredi plusieurs exemples de pilotage en ville d’infrastructures intelligentes. Pour faire simple, l’hypervision consiste à faire travailler ensemble et en même temps des systèmes d’information et d’exploitation différents. « Le système de protection incendie fonctionne avec un langage qui n’est pas le même que celui d’une barrière de péage », explique Clémence Borezée, responsable d’affaires pour Actemium Paris Transport (entreprise du groupe Vinci Energies). A lire aussi : Pour surveiller La Défense, un Big Brother aux 14 000 capteurs (@LeParisien_92).

#Police

► Analyse d’ADN, « patrouilleur cyber automatisé »: les gendarmes misent sur l’intelligence artificielle. Analyser l’ADN d’ossements après un crash en un temps record ou retrouver des images pédopornographiques sur Internet : la gendarmerie nationale a dévoilé jeudi certains projets liés à l’intelligence artificielle (IA) qu’elle compte mettre en œuvre pour améliorer la sécurité. Le projet « Alice », par exemple, mené en collaboration avec l’université de Cergy-Pontoise, permet d’extraire très rapidement des images liées à la pédopornographie, quel que soit le sujet et le volume d’images à explorer. Un autre projet de « patrouilleur cyber automatisé » (dit « gendscrapper ») permet de capturer des traces numériques notamment sur le darknet, lieu de prédilection, entre autres, des jihadistes. (@frenchweb).

#Impression3D

► Enquete franceinfo. Illégale, intraçable et facile à produire : on a fait imprimer une arme en 3D et on a tiré avecL’objet ressemble à un jouet pour enfant, voire à un accessoire sorti d’un film de science-fiction. Pourtant, l’arme que franceinfo a fait fabriquer avec une imprimante 3D a pu tirer une balle bien réelle, capable de toucher une cible. Notre démarche consistait à savoir si ce type d’arme était fiable et facile à produire, comme le prétend par exemple le pionnier de la discipline, l’Américain Cody Wilson, partisan d’une prolifération de ces armes intraçables. Des experts en armes à feu ont affirmé à franceinfo que ce type de dispositif était au contraire peu fiable, une défiance déjà relayée par le Guardian (en anglais). Contacté par franceinfo, le ministère de l’Intérieur a de son côté minimisé le risque représenté par ces « ghost guns », leur surnom aux Etats-Unis. Dès lors, notre objectif était non pas de créer un guide pour l’amateur d’arme à feu imprimée en 3D, mais de vérifier s’il y avait matière à s’inquiéter quant à l’existence de ces nouvelles armes, d’un point de vue technique et aussi bien que légal. (@franceinfo).

#DonnéesPersonnelles

► Les trois niveaux de nos identités en ligne. « S’agissant de notre profil numérique, les données que nous choisissons de partager ne sont que la pointe de l’iceberg. Nous ne voyons pas le reste, cachés sous la surface des interfaces conviviales des applications mobiles et des services en ligne. Les données les plus précieuses sur nous sont inférées hors de notre contrôle et sans notre consentement. Or, ce sont ces couches plus profondes et que nous ne pouvons pas contrôler qui prennent réellement les décisions qui nous affectent, pas nous », explique Katarzyna Szymielewicz (@szymielewicz), cofondatrice et présidente de la Fondation Panoptykon, une association polonaise de défense des libertés individuelles et des droits de l’homme dans la société de surveillance (qu’on pourrait considérer comme l’équivalent de la Quadrature du Net en France), dans une tribune pour Quartz. (@internetactu).

#MediaSocial

► WeChat, l’anti-Facebook et arme fatale du géant chinois Tencent. L’instant a été fugace mais fait figure de symbole. Durant quelques heures mercredi, la capitalisation boursière du chinois Tencent a dépassé celle de Facebook. Une énième démonstration de la puissance de cet  autre géant mondial du « social » . Son arme fatale ? WeChat. Lancée en 2011, cette plate-forme a franchi le cap du milliard d’utilisateurs il y a près d’un an. Une croissance vertigineuse et plus rapide encore que celle du réseau social de Mark Zuckerberg. Souvent présenté comme le « Facebook chinois », ou le « WhatsApp chinois », son modèle  diffère pourtant sur bien des points de son confrère américain. (@LesEchos).