03 Nov

Régions.news #305 – Edition du vendredi 3 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. La piscine à débordement perchée au 57ème étage du Marina Bay Sands, à Singapour, en juin 2014. Crédit photo : Vivek Prakash / Reuters. À lire : Singapour s’est imposée comme l’un des modèles de la smart city (ville intelligente) dans le monde.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Actuellement, la moitié seulement des actes chirurgicaux sont réalisés en ambulatoire en France. La ministre de la Santé se fixe un objectif de 70 % d’ici 2022. L’utilisation de technologies du numérique peut être une solution. Ainsi des robots déjà en fonction pour renforcer le personnel hospitalier comme à la clinique du Parc à Toulouse. Une aide précieuse selon le docteur Guillaume Reuzé : « C’est vrai que l’ambulatoire est un système de flux, dit-il. Le patient rentre le matin et il est opéré dans la journée, avant la tombée de la nuit. L’infirmière va avancer, va donner une information, cette information va être renforcée par un assistant numérique. ».

♦ Depuis le 26 octobre, la petite commune de Cysoing, près de Lille, est la première en France à tester l’efficacité d’un passage pour piétons en 3D. Le principe : dessiner sur le sol le passage-piétons qui, à une certaine distance, donne l’illusion d’être en trois dimensions.

#Ville

♦ Installé au cœur de la ville, sur les bords de la Maine, le Centre Hospitalier Universitaire d’Angers est l’un de pionniers en matière technologie. Réalité virtuelle, objets connectés, robotique… se trouvent désormais entre les murs d’un hôpital et dessinent une médecine plus connectée : Télémédecine, E-santé, M-santé, Quantified Self, Santé connectée, big data, dossier médical partagé … Aujourd’hui, les frontières sont de plus en plus minces entre les applications numériques et les objets connectés utilisés dans le domaine du bien-être, dans celui de la santé ou encore dans celui de l’exercice de la médecine.

♦ De la réalité augmentée et contextualisée dans le tram d’Angers. Le principe est assez simple. Des boitiers informatiques reliés à un système de navigation GPS permettent de projeter sur des vitres revêtues d’un film micro perforé, grâce à un vidéo projecteur dissimulé dans le toit, des contenus en fonction de la position de la rame. Les passagers peuvent continuer à voir à travers la micro perforation. À lire aussi : L’écosystème numérique angevin opère en mode startup et Angers est le nouveau berceau des objets connectés.

#OpenData (Données Ouvertes)

♦ La loi numérique, votée en France en 2016 impose entre autres, la généralisation de l’ouverture des données des collectivités locales supérieures à 3 500 habitants. Cette loi entend par données publiques un vaste champ incluant : tous les documents administratifs, les algorithmes utilisés par les collectivités locales et les données présentant un intérêt économique, social, sanitaire ou environnemental, etc.

image003Légende image. Tête à tête d’un passereau africain et d’un rhinocéros. L’oiseau se nourrit des parasites qui vivent sur la peau du mammifère. Crédit photo : Yew Fai Wong. À lire : Start-up et grands groupes, comment éviter la guerre des Roses ? et Les relations entre start-up et grands groupes ont mûri en France (@LesEchos).

#Journalisme

♦ Le futur du journalisme est en manque de stratégie. Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab. « Le consensus sur la crise que traverse la presse est tel qu’elle est elle-même devenue un sujet de prédilection pour bon nombre de médias. Une fois cela acté, les conclusions de l’étude de Future Today sur le futur du journalisme ont de quoi inquiéter sur l’état d’esprit de la profession. Cette prise de conscience n’est pas nouvelle. Ce qui est plus récent, c’est le développement d’un vrai discours d’incitation à l’égard du public à soutenir la presse et le journalisme de qualité. Celui-ci a toujours eu un coût mais à l’heure de l’apparente gratuité d’une grande partie de l’offre, il est devenu essentiel de faire preuve de pédagogie pour justifier le prix d’un abonnement, de la présence de publicités, et parfois même la demande de dons. » Lire la suite sur le site @metamedia

#IntelligenceArtificielle

♦ Les Emirats Arabes Unis sont le premier pays au monde à fonder un ministère de l’intelligence artificielle. « L’intelligence artificielle sera la prochaine grande révolution. Nous voulons être l’un des pays les mieux préparés à cette fin », a écrit le cheik Mohammed bin Rashid al Maktoum sur Twitter. Le pays recherche cependant depuis quelques années déjà d’autres sources de rentrées, telles le tourisme et les technologies. C’est ainsi que Dubaï, l’un des Emirats à partir desquels le pays est né, entend supprimer tout le papier d’ici 2021 et rendre l’administration complètement numérique.

♦ Sophia, présente au salon high-tech en Arabie saoudite, est un robot doté d’une intelligence artificielle. Elle est la dernière coqueluche du royaume, au point de se voir offrir la citoyenneté saoudienne par le roi Salmane. Paradoxe, Sophia est la seule saoudienne autorisée à sortir non voilée.

♦ « L’éthique dans l’emploi à l’ère de l’intelligence artificielle » est la contribution de Renaissance Numérique et du groupe Randstad en France au débat public lancé par la CNIL sur les enjeux éthiques soulevés par les algorithmes. Elle s’attache en particulier à interroger les enjeux dans le secteur de l’emploi et des ressources humaines. Elle est issue des échanges qui se sont tenus lors de la matinée-débat organisée le 5 septembre 2017 : « Le travail à l’ère des algorithmes : quelle éthique pour l’emploi ? » Télécharger la note.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 28 octobre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Les jeunes reviennent vers les médias d’infos sérieux et payants ; – Comment la fiction devient un fait sur les réseaux sociaux ; – Déjà la fin de l’ère des start-up ? La nouvelle vague techno (IA, voiture autonome,…) favorise les grosses firmes ; – Pourquoi les géants américains placent les start-up dans une situation de perdant-perdant ; – Informatique quantique : Google propose un logiciel ; A quoi ressemblera le monde de l’informatique quantique.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Exposition

xToulouse : l’enfant au bonnet d’âne a retrouvé sa place sous le Pont-Neuf sculptures rouges de James Colomina continuent leur vie dans la ville rose. Après celle installée au-dessus de son atelier dans le quartier Matabiau, et celle posée sur le cylindre du terrain de l’ancienne usine AZF, voilà que l’enfant au bonnet rouge a retrouvé sa place sur le Pont-Neuf, en centre ville. Initialement posé en avril, l’enfant, qui symbolise tous ceux qui sont mis à l’écart, avait été volé. Mais remis à son propriétaire. James Colomina l’a donc replacé dans la nuit de jeudi à vendredi, avec l’aide de quelques complices. (@France3MidiPy).

#Ville

« Libérer l’intelligence collective des villes ». Une tribune rédigée par Clémence Fischer, directrice des programmes Smart City au NUMA. D’un modèle historiquement centré sur des infrastructures verticalisées, la dernière décennie a vu s’opérer une transformation progressive des villes en plate-forme de services, portée par le déploiement du numérique et des nouvelles technologies. Elle est accompagnée par l’arrivée des acteurs non urbains traditionnels, issus du monde de l’internet et des technologies de l’information et des communications. Cette transformation en plate-forme de services a plusieurs conséquences directes. D’une part, elle modifie les pratiques et les modes de vie urbains : une économie de l’usage se développe, au détriment de l’économie de la propriété. D’autre part, elle fait entrer le citoyen sur le devant de la scène de la gouvernance urbaine. Lire la suite sur le site @SmartCityMag_FR.

Cozzano se prépare à devenir un « village intelligent ». Il faut gravir les marches du clocher pour l’atteindre. Une petite antenne nichée sur le toit de l’église de Cozzano. C’est le trésor de Thierry, chef du projet « Smart Village », comprenez « village intelligent ». « Cette antenne c’est le cœur névralgique du projet. Il va permettre la collecte d’informations par des réseaux de capteurs sans fil dernière génération sur le village comme des données sur la température ou la qualité de l’eau », précise-t-il. Faire de Cozzano un village ultra-branché. Mise en place et pensée il y a plus de 3 ans par l’université de Corse et la municipalité, le projet voit doucement le jour. (@FTViaStella).

#Transport

Waymo veut des voitures 100% autonomes car faire reprendre la main aux humains est trop dangereux. Waymo, la division véhicules autonomes d’Alphabet (maison-mère de Google), ne cache pas qu’elle s’intéresse uniquement aux véhicules 100% automatisés. Pas question ici d’un simple mode que l’on active ou désactive, les voitures qu’elle teste n’ont ni volant ni pédales. Pourquoi ? Le CEO de Waymo, John Krafcik, l’a révélé lundi 30 octobre 2017 lors d’une visite de ses locaux à laquelle était présent Reuters. Comme beaucoup de constructeurs automobiles, Waymo se concentrait il y a cinq ans sur une automatisation partielle, par exemple sur certains tronçons d’autoroutes. Mais les tests réalisés en interne ont démontré que les conducteurs se trouvaient beaucoup trop dissipés pour pouvoir reprendre la main en cas d’urgence. Lors des essais, les utilisateurs ont parfois fait la sieste, ont fréquemment pianoté sur leur smartphone (ce que beaucoup font déjà sans autonomie aucune du véhicule…), voire se sont maquillés alors que les voitures roulaient jusqu’à 90 km/h. (@LUsineDigitale).

#Travail

Quand les algorithmes accélèrent la détection du travail au noir. Les algorithmes informatiques permettent de détecter deux à trois fois plus d’entreprises employant illégalement du personnel que les contrôles aléatoires menés d’ordinaire par les services fiscaux. C’est en tout cas ce qu’il ressort d’une présentation faite par le ministère autrichien des Finances lors du récent congrès de l’éditeur de logiciels SAS, spécialisé dans l’analyse des gisements de données informatiques. «Les algorithmes ne font pas les calculs à la place de nos inspecteurs. Ils relèvent des anomalies supposées dans les comptes déposés par les entreprises, ce qui génère une alerte auprès de nos fonctionnaires chargés des audits», précise Mihai Paunescu, spécialiste du traitement des données du ministère autrichien des Finances. (@Figaro_Economie).

#Justice

Justice prédictive : les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les pros. Compiler avec un algorithme les résultats des affaires précédentes pour en proposer ensuite une sorte de compte-rendu à des professionnels de la justice, c’est ce que veut faire Predictice. Un logiciel d’un genre un peu particulier, développé par une start-up née en janvier 2016. Il promet d’améliorer la transparence, mais aussi la prévisibilité des décisions de justice. Seulement, entre des premiers tests peu convaincants et quelques biais algorithmiques, ses débuts ne sont pas tout rose. De janvier à fin avril cette année, deux cours d’appel, celles de Rennes et Douai, ont testé cet outil. Ils l’ont de fait proposé à plusieurs magistrats. Et le verdict fut sans appel : peut mieux faire. Dans un communiqué de presse publié début octobre, le ministère de la Justice a expliqué ceci: « il est apparu que le logiciel, participant d’une approche dont la modernité était reconnue, méritait d’être sensiblement amélioré. » Par ailleurs, toujours selon la place Vendôme, « [il] ne présentait pas en l’état de plus-value pour les magistrats qui disposent déjà d’outils de grande qualité d’analyse de la jurisprudence de la Cour de cassation et des cours d’appel. » (@LExpress).

#MediaSocial

Facebook mène une expérience préoccupante pour l’accès à l’information. Fin octobre, Facebook a déployé dans six pays test une nouvelle version de son fil d’actualité. L’objectif : mettre en avant plus de messages des amis et de la famille, en reléguant les publications provenant des médias, des ONG et des institutions dans un onglet dédié baptisé « Explore Feed ». Une expérimentation qui pourrait, si elle était généralisée, avoir d’importantes conséquences sur l’accès à l’information. (@usbeketrica).

Ingérence russe dans la présidentielle américaine : les excuses mesurées des géants du Web. Les échanges furent crispés, mardi 31 octobre, lors de la première des trois audiences de responsables de Facebook, Google et Twitter devant des commissions du Congrès américain. Les directions des trois géants du Web doivent s’expliquer, mardi et mercredi, sur la façon dont leurs plates-formes ont pu être exploitées par la Russie pour influencer l’opinion publique pendant la dernière campagne présidentielle américaine. Durant trois heures, les sénateurs de la commission judiciaire du Sénat ont interrogé les trois entreprises, même si Facebook, le réseau social aux 2 milliards d’utilisateurs, était principalement dans leur ligne de mire. Plutôt que leurs patrons, celles-ci ont préféré envoyer leurs directeurs juridiques, qui se sont globalement tenus au script. Celui-ci était connu dès lundi : pas de surprise, donc, sur le niveau d’ampleur de la manipulation que soupçonne le Congrès. (@Pixelsfr). À lire aussi : Les géants du Web sur le gril du Congrès (@LesEchos).

#Television

Un rapport du CSA détaille la persistance du sexisme dans les publicités télévisées. Selon une étude du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) en France, « 82% des rôles d’experts » dans les publicités télévisées sont occupés par des hommes et les deux tiers des publicités présentant une sexualisation des personnages mettent en scène des femmes à 67 %. En pleine affaire Weinstein, cette étude nous rappelle, que tout ce qui participe à véhiculer des clichés sexistes et une image dégradante des femmes ne fait qu’entretenir les inégalités et les violences à leur endroit. (@Tv5MondeInfo).

#Video

Youtubeurs ou humoristes, ils font du face caméra engagé non rabat-joie | Même pas mal. Depuis quelques mois, le nombre de youtubers engagés dans la défense d’alternatives et de solutions à la crise climatique s’accroît. Armés d’un parler vrai, dynamique, décalé et d’une bonne dose d’humour, ils charment un nouveau public. Qui sont-ils ? Comment font-ils et pourquoi ? Voilà quelques éléments de réponse. (@SoAnn).

#JeuVideo

Compétitions, docus: ES1, une nouvelle chaîne entièrement dédiée à l’eSport. Jusqu’à présent, l’eSport n’avait que des émissions, sur beINSport, L’Équipe, C8 ou encore Canal+-. Mais dès le 1er décembre prochain, la discipline aura aussi sa propre chaîne de télévision: l’ES1, produite par le groupe média Webedia. Différents types de programmes y seront proposés, détaille Bertrand Amar, futur directeur de la chaîne : « Il y aura d’abord des magazines, qui seront dédiés à un genre particulier de jeux, comme les FPS [jeux de tir à la première personne] ou les jeux de carte à collectionner type Hearthstone. Ensuite, on aura des documentaires, dont le premier sera consacré à la place des femmes dans l’eSport, et des formats où on filmera des joueurs (des « stars » comme des moins connus) en pleine partie, tout en leur posant des questions. Enfin, on diffusera des compétitions: celles que Webedia produit comme la FIFA Interactive World Cup, et d’autres. » (@LExpress).

02 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xHors cadre. Le graffiti investit les Beaux-Arts de Vannes. Hors Cadre, la première exposition de street-art au Musée de la Cohue a ouvert ses portes le 21 ocotbre. Elle accueille, jusqu’au 7 janvier, huit artistes, en partenariat avec l’association L’Art prend la rue. Graffiti, art abstrait et collage prennent possession des vieux murs, place Saint-Pierre. (@LeTelegramme). Légende image : Rézin est graffeur local actif sur la scène graffiti bretonne depuis une quinzaine d’années. Sa démarche est de perpétuer les valeurs du graffiti à ses débuts. Son travail se base beaucoup sur le lettrage wildstyle tout en suivant l’évolution du style d’aujourd’hui.

#JeuVideo

« Une reconnaissance de l’e-sport par le CIO serait un signe fort ». Samedi 28 octobre, le Comité international olympique (CIO) a à nouveau fait un pas en direction de la reconnaissance des épreuves de jeu vidéo comme forme de sport – étape supplémentaire en vue de leur possible intégration aux olympiades de 2024… au plus tôt. Nicolas Besombes, docteur en sciences du sport, voit les compétitions de jeu vidéo comme une extension légitime des Jeux olympiques. (@Pixelsfr).

#MediaSocial

Le succès insolent de Facebook devient problématique. Combien pèse une goutte de 100.000 dollars de messages publicitaires dans un océan de plus de 10 milliards de dollars de recettes trimestrielles? Pour Washington, beaucoup. C’est en tout cas ce que Facebook a besoin de faire croire aux élus du Congrès, le jour même où le géant du net rend compte d’un nouveau bond insolent de 79% de ses profits trimestriels, alors que son chiffre d’affaires décolle de 47%. Pour un peu, Mark Zuckerberg s’excuserait que l’entreprise qu’il a fondé en 2004 soit devenue aussi riche et aussi puissante si rapidement. Ses collaborateurs ont comparu devant plusieurs commissions du Congrès ces derniers jours. Ils ont été bombardés de critiques et de menaces de réglementation pour avoir laissé l’an dernier quelques officines russes proches du Kremlin diffuser sur les plateformes de Facebook des messages destinés à diviser les américains et à discréditer Hillary Clinton. 126 millions d’américains ont été exposés à de tels messages depuis deux ans avoue Facebook, après avoir pris des mois à estimer la chose. (@FigaroTech).

Une start-up propose de résilier les comptes numériques des défunts. C’est une chose à laquelle les personnes en deuil ne pensent pas. La priorité va, bien évidemment, à l’organisation des obsèques du défunt. Et pourtant, à cause des mutations numériques de la société, clôturer les différents comptes digitaux (Facebook, Twitter, LinkedIn…) devient une tâche à accomplir après un décès. Un service, gratuit, que Philippe Meyralbe, fondateur d’Adivitam, une agence digitale de pompes funèbres, vient de lancer, il y a quelques jours. Une première en France. « Dans ma vie précédente de salarié, j’ai perdu un collègue dont les proches n’avaient pas pensé à clôturer les comptes digitaux », témoigne Philippe Meyralbe, qui a lancé sa start-up en février 2016. Ce qui l’a incité à proposer ce service. (@Figaro_Economie).

#Ville

L’écosystème numérique angevin opère en mode startup. « Au regard du marché de l’objet connecté, l’Europe est le deuxième marché mondial. Alors, pour de petites et moyennes séries, à forte rotation, qui nécessitent des mises sur le marché rapides, la production de proximité peut être pertinente. D’autant plus si l’on prend en compte l’impact sur le climat… », rappelle Michel Perrinet, délégué général d’Angers French Tech. « Alors plutôt que l’Asie, préférez l’Anjou… », tentent de convaincre les acteurs politiques et économiques de la cité angevine, qui durant deux jours reçoivent les plus grands acteurs de l’électronique mondiale, à l’occasion du 22ème World Electronics Forum (24-28 octobre). « Car, un produit qui marche à Angers, marchera partout », se plait-on à répéter dans cette ville moyenne de 147.000 habitants, représentative de la population française où depuis deux décennies, Kellog’s, Coca cola, Danone, Eram ou Lactalis ont testé leurs produits. (@latribune).

#Commerce

Criteo lance son offensive pour aider les e-commerçants face à Amazon. L’entreprise Criteo ne veut pas laisser le monopole du commerce en ligne à Amazon. Car pendant que le mastodonte américain ne cesse de gagner des parts de marché, les autres e-commerçants peinent à survivre. «Aux États-Unis l’an passé, 53% de la croissance de l’e-commerce a été capté par Amazon», notait Cédric Vandervynckt, Executive Vice President EMEA de Criteo, à l’occasion du HubForum qui s’est tenu à Paris en octobre. En sa qualité de spécialiste français du reciblage publicitaire, Criteo a ainsi décidé de lancer sa riposte pour aider les marchands en ligne à lutter contre Amazon. «Nous lançons un écosystème ouvert, performant et équitable dans lequel des distributeurs et des marques vont pouvoir collaborer en toute confiance pour pouvoir maximiser leurs ventes et leurs profits», explique Cédric Vandervynckt. (@frenchweb).

#Monnaie

Eusko dans le Pays basque, sol-violette à Toulouse, radis en Alsace… La crise de 2008 a remis au goût du jour les monnaies locales complémentaires (MLC) qui fleurissent partout en France. Plus de quarante MLC circuleraient en France. Elles interviennent en complément de l’euro. « Ça ne pourra jamais le remplacer, tout simplement parce que c’est interdit », explique Jean-François Faure, économiste spécialiste des monnaies complémentaires. Elle est destinée à faire fonctionner l’économie locale et de permettre aux citoyens de reprendre leur argent en main et développer des projets solidaires. Voici les territoires qui utilisent les monnaies locales en France.

Quelques exemples récents : Le Cairn, la monnaie locale de l’Isère, s’implante chez les commerçants. Elle a été lancée en octobre à Grenoble et dans une vingtaine d’autres communes d’Isère. Un Cairn est égal à un euro. (@francebleu) ; Le Florain est en circulation à Nancy (@F3Lorraine‏) ; Encore en rodage, la monnaie locale SoNantes veut franchir un palier deux ans et demi après son lancement officiel. Il est dépensé en moyenne par mois 10.000 euros. (@20minutes) ; – La monnaie locale de l’Allier n’est pas encore née, mais elle a déjà un nom : le soudicy et elle pour objectif de relocaliser les échanges et favoriser les circuits courts agricoles (@lamontagne_fr).

#IntelligenceArtificielle

Les Emirats Arabes Unis créent un ministère de l’intelligence artificielle. Les Emirats Arabes Unis sont le premier pays au monde à fonder un ministère de l’intelligence artificielle. « L’intelligence artificielle sera la prochaine grande révolution. Nous voulons être l’un des pays les mieux préparés à cette fin », a écrit le cheik Mohammed bin Rashid al Maktoum sur Twitter, où il a en outre fait part d’une restructuration de son cabinet. Omar Sultan al-Ulama (27 ans) est nommé ministre en charge de l’intelligence artificielle. Plus tôt cette semaine, le pays avait annoncé une stratégie AI destinée à améliorer l’efficience de ses services publics. L’économie des Emirats repose quasi entièrement sur les ressources pétrolières. Le pays recherche cependant depuis quelques années déjà d’autres sources de rentrées, telles le tourisme et les technologies. C’est ainsi que Dubaï, l’un des Emirats à partir desquels le pays est né, entend supprimer tout le papier d’ici 2021 et rendre l’administration complètement numérique. (@datanews_fr).

L’artiste est-il un robot comme un autre ? Le recours à l’intelligence artificielle (IA) est désormais « l’affaire de tout le monde » comme l’a déclaré le mathématicien et député français Cédric Villani. Les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ne sauraient manquer cette grande exploration. Les processus complexes de création musicale devraient bientôt dépasser le cercle restreint de quelques compositeurs doublés d’ingénieurs de haut niveau. Mais alors, qui est propriétaire de l’œuvre et de ses droits ? Et surtout, si l’acte créatif n’est plus la compétence ultime des humains, que reste-t-il de propre à notre espèce ? (@usbeketrica).

#Data

Big Brother : déjà installé dans notre smartphone, bientôt aussi dans le radiateur de notre chambre à coucher ? Nous laissons quotidiennement les traces de nos déplacements sur les sites d’aide à la navigation ou les plateformes qui nous mettent en rapport avec des chauffeurs. Nous confions nos impressions à propos des événements politiques du jour sur les réseaux sociaux. Tous les achats que nous effectuons sur Internet donnent sont mémorisés et pas seulement par la société auprès de laquelle nous les avons effectués. Idem de nos billets d’avion. La production de données numériques explose. Selon le Washington Post, Facebook collecterait 98 sortes d’informations sur chacun de ses deux milliards d’utilisateurs à travers la planète. Pas bête, le coup des « tests de personnalité », gratuits et marrants. Demain, Facebook pourrait bien en vendre les résultats à la société qui envisage de nous recruter…. Même s’il a le visage jeune et souriant de Marc Zuckerberg, Big Brother en sait vraiment beaucoup sur nous. Un peu trop, sans doute. (@franceculture). À lire aussi : Internet des objets : des lave-vaisselles sécurisés, bientôt une nécessité ? (@LesEchos).

01 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 1er novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Festival

xUtopiales 2017 : le festival international de science-fiction de Nantes déroule le fil du temps. Créées en 2000, les Utopiales de Nantes sont le plus grand festival international francophone de science-fiction, avec pour président l’astrophysicien Roland Lehoucq. Pendant six jours à partir du 1er novembre, on y rencontrera des auteurs de bandes dessinées comme Denis Bajram (Universal War One), Giorgio Albertini (Chronosquad) ou Yoann (Spirou et Fantasio), des réalisateurs, de nombreux scientifiques et aussi des romanciers tels Pierre Bordage ou Xavier Mauméjean à qui nous ouvrons nos colonnes (ci-dessous). Plus de 160 tables rondes (dont certaines animées par des membres de la rédaction) vont rythmer cet évènement. Vous pouvez en retrouver le programme ici. (@F3PaysdelaLoire). Légende image : Détail de l’affiche 2017 / © Laurent Durieux. A écouter aussi : Les Utopiales 2017 – Festival International de Science-Fiction, une émission en public le 3 novembre (@franceculture).

#Sante

« Bonjour, je suis l’assistante de chirurgie ambulatoire » : des robots déjà en fonction pour renforcer le personnel hospitalier. Actuellement, la moitié seulement des actes chirurgicaux sont réalisés en ambulatoire en France alors qu’au Danemark, c’est le cas de 90 % des actes chirurgicaux. La ministre de la Santé se fixe l’objectif de passer de 50 % à 70 % d’ici 2022, ce qui exige sans doute une réorganisation des services, mais aussi l’utilisation de technologies nouvelles, par exemple, les robots. C’est déjà le cas à la clinique du Parc à Toulouse. Il mesure 1,65 m et pèse 60 kilos. Keylo avance dans les couloirs de la clinique du parc. Son visage est un écran, sa voix est rassurante. « Bonjour, je suis l’assistante de chirurgie ambulatoire », explique le robot aux patients. Il ne remplace pas l’infirmière. Il l’aide à développer les soins ambulatoires. Une aide précieuse selon le docteur Guillaume Reuzé : « C’est vrai que l’ambulatoire est un système de flux, dit-il. Le patient rentre le matin et il est opéré dans la journée, avant la tombée de la nuit. L’infirmière va avancer, va donner une information, cette information va être renforcée par un assistant numérique. » (@franceinfo).

#Monnaie

Pourquoi la bulle des monnaies virtuelles va éclater. Chronique de Kenneth Rogoff, professeur à l’université de Harvard. « Le bitcoin est-il actuellement la plus grosse bulle de cryptomonnaie du monde, ou bien un très bon pari d’investissement à l’avant-garde de la technologie financière new-age ? Mon intuition est qu’à long terme la technologie va se développer, mais que le prix du bitcoin va s’effondrer. A plus de 4.200 dollars début octobre, une seule unité de la monnaie virtuelle vaut actuellement plus de trois fois le prix d’une once d’or. Certains évangélistes du bitcoin le voient grimper beaucoup plus haut dans les années qui viennent. Ce qui va se passer ensuite va dépendre, en grande partie, de la manière dont les gouvernements vont réagir. Vont-ils tolérer les systèmes de paiement anonymes qui facilitent l’évasion fiscale et le crime ? Lire la suite sur le site @LesEchos. A lire aussi : Bitcoin, cryptomonnaies : qu’est-ce que c’est, comment ça marche ?

#Entreprise

Start-ups et grands groupes, comment éviter la guerre des Roses ? Par Vincent Péquignot, CEO de la startup C’TropFood. « Grandes entreprises versus start-ups, c’est David contre Goliath qui se joue encore et encore, sauf que cette fois ils aimeraient bien apprendre à se connaître… Alors que les grandes entreprises mettent les start-ups en péril avec leurs techniques et la durée des négociations, les élèves de HEC le leur rendent bien, puisque la moitié d’entre eux disent vouloir créer une start-up. Les unes attaquent le monopole des autres, qui se défendent parfois sans merci. Leurs relations sont faites d’attraction et de méfiance, d’espoirs et d’échecs. Mais pourquoi est-ce si difficile en France, malgré des armées de consultants, malgré Bpifrance, de faire cohabiter grands groupes et start-ups ? » Lire la suite sur le site @LesEchos. A lire aussi : Les relations entre start-up et grands groupes ont mûri dans l’Hexagone (@EchosExecutives).

#IntelligenceArtificielle

Trois principes clés pour la rendre plus sûre. Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab. « On voulait des voitures volantes, on a eu 140 caractères ! ». On ne compte plus le nombre de fois où cette citation de Peter Thiel a été utilisée pour illustrer la déception entre l’effet d’annonce d’une révolution technologique et son véritable impact sur nos vies. Encore une nouvelle app ou un énième réseau social ? Ce genre d’initiative n’a pas eu sa place au Hello Tomorrow organisé la semaine dernière au CentQuatre à Paris. Profondément optimiste, cet événement annuel se propose de mettre en avant le meilleur de la deeptech afin de se réapproprier le futur et le dessiner tel que nous le désirons. Comment ? En rassemblant en un seul lieu les innovations les plus disruptives au monde, celles issues d’un travail en laboratoire et souhaitant passer du monde de la recherche à celui de l’entrepreneuriat. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#MediaSocial

Etats-Unis : les réseaux sociaux face à la colère des élus. Les réseaux sociaux se sont longtemps vus comme les meilleurs alliés de la démocratie. Mais sept ans après avoir permis l’éclosion des printemps arabes, Facebook, Twitter et Google sont désormais au banc des accusés. Les trois géants de la tech sont attendus au Congrès mardi et mercredi, où ils devront répondre publiquement du rôle qu’ils ont joué dans la campagne américaine de 2016. Pour cette confrontation publique devant les commissions du Renseignement de la Chambre des représentants et du Sénat, Google, Facebook et Twitter ont toutefois pris soin de ne pas exposer leurs dirigeants à la lumière du scandale, et ont préféré envoyer leurs directeurs juridiques. En coulisse, toutefois, le sujet est traité au plus haut niveau. La publicité et la viralité des contenus circulant sur leur plate-forme sont la base même du modèle économique de ces entreprises. (@LesEchos).

#Journalisme

La plateforme Freedom Voices Network se lance :« Un journaliste est en danger s’il reste seul avec son disque dur ». « A défaut de coller un garde du corps derrière chaque journaliste, on peut en mettre un derrière chaque information. » Tel est le pari du journaliste Laurent Richard, de l’agence Premières Lignes (Cash Investigation).Le mardi 31 octobre, à Washington, via la plateforme Freedom Voices Network, il lance Forbidden Stories, un projet collaboratif destiné à protéger le travail des reporters quand leurs enquêtes – et leurs vies – sont menacées (il nous en détaillait les grandes lignes au mois de mai). Soutenu par Reporters sans frontières et le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ce coffre-fort partagé mise sur plusieurs outils techniques – Signal, PGP, SecureDrop – et une bonne dose d’esprit de corps. « Un journaliste se met en danger s’il reste tout seul avec son disque dur. La dissémination limite le risque, explique Laurent Richard. À la différence des lanceurs d’alerte, ils sont déjà dans le collimateur. Ils sont tués parce qu’ils sont des messagers. » (@telerama).

#Edition

Amazon ou le triomphe d’un monde sans pensée. Par Henri Mojon (Les Editions du Net). Depuis cinq ans, Les Éditions du Net publient des livres papier distribués en librairie grâce à l’impression à la demande (IAD). Nous comptons parmi nos clients la BnF, l’Insee, de nombreux éditeurs indépendants, ainsi que plus de 3500 auteurs auto-publiés. Grâce à la Journée du Manuscrit Francophone, soutenue par l’Unesco, nous publions des livres dans une trentaine de pays. Notre principal concurrent est Amazon qui, par sa stratégie, vise un monopole mondial de l’édition. Et nous ne cessons d’essayer d’alerter sur la menace que constitue cette société pour le secteur, pour la diversité des cultures et pour l’humanité. Lire la suite sur le site de @LExpress.

#Video

Ce que cache la descente aux enfers de Dailymotion. Pour la première fois de son histoire, Dailymotion fait l’objet d’une campagne de communication, spots télévisés à l’appui. Avec pour slogan « New emotions everyday ». Gonflé pour le site de partage de vidéos, en plein marasme ! Il y a douze ans, Dailymotion faisait rêver et tenait sa place de pépite de la tech française en devenir. Depuis, les fondateurs ont disparu, les dirigeants historiques Cédric Tournay, Martin Rogard, Giuseppe de Martino ont fait leurs valises, les deux tiers des équipes initiales sont parties, les bureaux américains ont été fermés. Surtout, l’audience a chuté : 40 millions de visiteurs uniques sur ordinateurs dans le monde (et 40 millions sur des sites tiers utilisant son lecteur) selon l’institut Comscore, bien loin des 128 millions de 2015. Son propriétaire actuel Vivendi, pour sa part, revendique une audience de 300 millions de visiteurs uniques dans le monde. Résultat, l’ex-start-up a affiché au premier semestre de cette année 23 millions d’euros de chiffre d’affaires pour une perte opérationnelle de 38 millions. « Pendant plus de dix ans, la société a multiplié les investissements dans la construction de la plateforme, sans jamais atteindre la rentabilité », résume laconiquement un ancien membre du conseil d’administration. (@Challenges).

#JeuVideo

Sony lance le « Netflix des jeux vidéo » en France. Les joueurs français avaient dû prendre leur mal en patience. Mais Sony a profité de l’ouverture de la Paris Games Week ce lundi pour répondre à leurs attentes : le service Playstation Now, lancé en janvier 2015 en Amérique du Nord, est désormais disponible en France. A l’instar de Netflix, ce service de streaming de jeu video est accessible sur abonnement, moyennant 16,99 euros par mois. Pour en bénéficier, il faut être équipé de la dernière console du constructeur japonais, la PS4, ou d’un ordinateur tournant sous une version récente de Windows. Un catalogue de « plus de 480 jeux PS3 et PS4 » est disponible, précise le groupe sur son blog. Certains des plus gros succès de Playstation, encensés par la critique à leur sortie, sont notamment disponibles : « Red Dead Redemption », « The Last of Us », ou encore la série des « Uncharted ». (@LesEchos).

En pleine expansion, l’e-sport retient l’attention du Comité international olympique. L’e-sport, discipline opposant des spécialistes des jeux vidéo, a été l’un des sujets de conversation du 6e Sommet olympique à Lausanne (Suisse) samedi 28 octobre. « Les e-sports de compétition pourraient être considérés comme une activité sportive », ont déclaré dans un communiqué les fédérations internationales, comités olympiques nationaux et représentants des athlètes participant au sommet. « Les joueurs qui les pratiquent se préparent et s’entraînent avec une intensité comparable à celle des athlètes d’autres sports plus traditionnels », précise le communiqué. Avant une reconnaissance officielle du Comité international olympique (CIO), il conviendra de s’assurer que le contenu de ces e-sports n’enfreigne pas « les valeurs olympiques ». L’existence d’une « organisation garantissant la conformité aux règles et réglementations du Mouvement olympique (antidopage, paris, manipulation, etc.) » sera également nécessaire. (@pixelsfr).