02 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xHors cadre. Le graffiti investit les Beaux-Arts de Vannes. Hors Cadre, la première exposition de street-art au Musée de la Cohue a ouvert ses portes le 21 ocotbre. Elle accueille, jusqu’au 7 janvier, huit artistes, en partenariat avec l’association L’Art prend la rue. Graffiti, art abstrait et collage prennent possession des vieux murs, place Saint-Pierre. (@LeTelegramme). Légende image : Rézin est graffeur local actif sur la scène graffiti bretonne depuis une quinzaine d’années. Sa démarche est de perpétuer les valeurs du graffiti à ses débuts. Son travail se base beaucoup sur le lettrage wildstyle tout en suivant l’évolution du style d’aujourd’hui.

#JeuVideo

« Une reconnaissance de l’e-sport par le CIO serait un signe fort ». Samedi 28 octobre, le Comité international olympique (CIO) a à nouveau fait un pas en direction de la reconnaissance des épreuves de jeu vidéo comme forme de sport – étape supplémentaire en vue de leur possible intégration aux olympiades de 2024… au plus tôt. Nicolas Besombes, docteur en sciences du sport, voit les compétitions de jeu vidéo comme une extension légitime des Jeux olympiques. (@Pixelsfr).

#MediaSocial

Le succès insolent de Facebook devient problématique. Combien pèse une goutte de 100.000 dollars de messages publicitaires dans un océan de plus de 10 milliards de dollars de recettes trimestrielles? Pour Washington, beaucoup. C’est en tout cas ce que Facebook a besoin de faire croire aux élus du Congrès, le jour même où le géant du net rend compte d’un nouveau bond insolent de 79% de ses profits trimestriels, alors que son chiffre d’affaires décolle de 47%. Pour un peu, Mark Zuckerberg s’excuserait que l’entreprise qu’il a fondé en 2004 soit devenue aussi riche et aussi puissante si rapidement. Ses collaborateurs ont comparu devant plusieurs commissions du Congrès ces derniers jours. Ils ont été bombardés de critiques et de menaces de réglementation pour avoir laissé l’an dernier quelques officines russes proches du Kremlin diffuser sur les plateformes de Facebook des messages destinés à diviser les américains et à discréditer Hillary Clinton. 126 millions d’américains ont été exposés à de tels messages depuis deux ans avoue Facebook, après avoir pris des mois à estimer la chose. (@FigaroTech).

Une start-up propose de résilier les comptes numériques des défunts. C’est une chose à laquelle les personnes en deuil ne pensent pas. La priorité va, bien évidemment, à l’organisation des obsèques du défunt. Et pourtant, à cause des mutations numériques de la société, clôturer les différents comptes digitaux (Facebook, Twitter, LinkedIn…) devient une tâche à accomplir après un décès. Un service, gratuit, que Philippe Meyralbe, fondateur d’Adivitam, une agence digitale de pompes funèbres, vient de lancer, il y a quelques jours. Une première en France. « Dans ma vie précédente de salarié, j’ai perdu un collègue dont les proches n’avaient pas pensé à clôturer les comptes digitaux », témoigne Philippe Meyralbe, qui a lancé sa start-up en février 2016. Ce qui l’a incité à proposer ce service. (@Figaro_Economie).

#Ville

L’écosystème numérique angevin opère en mode startup. « Au regard du marché de l’objet connecté, l’Europe est le deuxième marché mondial. Alors, pour de petites et moyennes séries, à forte rotation, qui nécessitent des mises sur le marché rapides, la production de proximité peut être pertinente. D’autant plus si l’on prend en compte l’impact sur le climat… », rappelle Michel Perrinet, délégué général d’Angers French Tech. « Alors plutôt que l’Asie, préférez l’Anjou… », tentent de convaincre les acteurs politiques et économiques de la cité angevine, qui durant deux jours reçoivent les plus grands acteurs de l’électronique mondiale, à l’occasion du 22ème World Electronics Forum (24-28 octobre). « Car, un produit qui marche à Angers, marchera partout », se plait-on à répéter dans cette ville moyenne de 147.000 habitants, représentative de la population française où depuis deux décennies, Kellog’s, Coca cola, Danone, Eram ou Lactalis ont testé leurs produits. (@latribune).

#Commerce

Criteo lance son offensive pour aider les e-commerçants face à Amazon. L’entreprise Criteo ne veut pas laisser le monopole du commerce en ligne à Amazon. Car pendant que le mastodonte américain ne cesse de gagner des parts de marché, les autres e-commerçants peinent à survivre. «Aux États-Unis l’an passé, 53% de la croissance de l’e-commerce a été capté par Amazon», notait Cédric Vandervynckt, Executive Vice President EMEA de Criteo, à l’occasion du HubForum qui s’est tenu à Paris en octobre. En sa qualité de spécialiste français du reciblage publicitaire, Criteo a ainsi décidé de lancer sa riposte pour aider les marchands en ligne à lutter contre Amazon. «Nous lançons un écosystème ouvert, performant et équitable dans lequel des distributeurs et des marques vont pouvoir collaborer en toute confiance pour pouvoir maximiser leurs ventes et leurs profits», explique Cédric Vandervynckt. (@frenchweb).

#Monnaie

Eusko dans le Pays basque, sol-violette à Toulouse, radis en Alsace… La crise de 2008 a remis au goût du jour les monnaies locales complémentaires (MLC) qui fleurissent partout en France. Plus de quarante MLC circuleraient en France. Elles interviennent en complément de l’euro. « Ça ne pourra jamais le remplacer, tout simplement parce que c’est interdit », explique Jean-François Faure, économiste spécialiste des monnaies complémentaires. Elle est destinée à faire fonctionner l’économie locale et de permettre aux citoyens de reprendre leur argent en main et développer des projets solidaires. Voici les territoires qui utilisent les monnaies locales en France.

Quelques exemples récents : Le Cairn, la monnaie locale de l’Isère, s’implante chez les commerçants. Elle a été lancée en octobre à Grenoble et dans une vingtaine d’autres communes d’Isère. Un Cairn est égal à un euro. (@francebleu) ; Le Florain est en circulation à Nancy (@F3Lorraine‏) ; Encore en rodage, la monnaie locale SoNantes veut franchir un palier deux ans et demi après son lancement officiel. Il est dépensé en moyenne par mois 10.000 euros. (@20minutes) ; – La monnaie locale de l’Allier n’est pas encore née, mais elle a déjà un nom : le soudicy et elle pour objectif de relocaliser les échanges et favoriser les circuits courts agricoles (@lamontagne_fr).

#IntelligenceArtificielle

Les Emirats Arabes Unis créent un ministère de l’intelligence artificielle. Les Emirats Arabes Unis sont le premier pays au monde à fonder un ministère de l’intelligence artificielle. « L’intelligence artificielle sera la prochaine grande révolution. Nous voulons être l’un des pays les mieux préparés à cette fin », a écrit le cheik Mohammed bin Rashid al Maktoum sur Twitter, où il a en outre fait part d’une restructuration de son cabinet. Omar Sultan al-Ulama (27 ans) est nommé ministre en charge de l’intelligence artificielle. Plus tôt cette semaine, le pays avait annoncé une stratégie AI destinée à améliorer l’efficience de ses services publics. L’économie des Emirats repose quasi entièrement sur les ressources pétrolières. Le pays recherche cependant depuis quelques années déjà d’autres sources de rentrées, telles le tourisme et les technologies. C’est ainsi que Dubaï, l’un des Emirats à partir desquels le pays est né, entend supprimer tout le papier d’ici 2021 et rendre l’administration complètement numérique. (@datanews_fr).

L’artiste est-il un robot comme un autre ? Le recours à l’intelligence artificielle (IA) est désormais « l’affaire de tout le monde » comme l’a déclaré le mathématicien et député français Cédric Villani. Les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ne sauraient manquer cette grande exploration. Les processus complexes de création musicale devraient bientôt dépasser le cercle restreint de quelques compositeurs doublés d’ingénieurs de haut niveau. Mais alors, qui est propriétaire de l’œuvre et de ses droits ? Et surtout, si l’acte créatif n’est plus la compétence ultime des humains, que reste-t-il de propre à notre espèce ? (@usbeketrica).

#Data

Big Brother : déjà installé dans notre smartphone, bientôt aussi dans le radiateur de notre chambre à coucher ? Nous laissons quotidiennement les traces de nos déplacements sur les sites d’aide à la navigation ou les plateformes qui nous mettent en rapport avec des chauffeurs. Nous confions nos impressions à propos des événements politiques du jour sur les réseaux sociaux. Tous les achats que nous effectuons sur Internet donnent sont mémorisés et pas seulement par la société auprès de laquelle nous les avons effectués. Idem de nos billets d’avion. La production de données numériques explose. Selon le Washington Post, Facebook collecterait 98 sortes d’informations sur chacun de ses deux milliards d’utilisateurs à travers la planète. Pas bête, le coup des « tests de personnalité », gratuits et marrants. Demain, Facebook pourrait bien en vendre les résultats à la société qui envisage de nous recruter…. Même s’il a le visage jeune et souriant de Marc Zuckerberg, Big Brother en sait vraiment beaucoup sur nous. Un peu trop, sans doute. (@franceculture). À lire aussi : Internet des objets : des lave-vaisselles sécurisés, bientôt une nécessité ? (@LesEchos).