03 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Exposition

xToulouse : l’enfant au bonnet d’âne a retrouvé sa place sous le Pont-Neuf sculptures rouges de James Colomina continuent leur vie dans la ville rose. Après celle installée au-dessus de son atelier dans le quartier Matabiau, et celle posée sur le cylindre du terrain de l’ancienne usine AZF, voilà que l’enfant au bonnet rouge a retrouvé sa place sur le Pont-Neuf, en centre ville. Initialement posé en avril, l’enfant, qui symbolise tous ceux qui sont mis à l’écart, avait été volé. Mais remis à son propriétaire. James Colomina l’a donc replacé dans la nuit de jeudi à vendredi, avec l’aide de quelques complices. (@France3MidiPy).

#Ville

« Libérer l’intelligence collective des villes ». Une tribune rédigée par Clémence Fischer, directrice des programmes Smart City au NUMA. D’un modèle historiquement centré sur des infrastructures verticalisées, la dernière décennie a vu s’opérer une transformation progressive des villes en plate-forme de services, portée par le déploiement du numérique et des nouvelles technologies. Elle est accompagnée par l’arrivée des acteurs non urbains traditionnels, issus du monde de l’internet et des technologies de l’information et des communications. Cette transformation en plate-forme de services a plusieurs conséquences directes. D’une part, elle modifie les pratiques et les modes de vie urbains : une économie de l’usage se développe, au détriment de l’économie de la propriété. D’autre part, elle fait entrer le citoyen sur le devant de la scène de la gouvernance urbaine. Lire la suite sur le site @SmartCityMag_FR.

Cozzano se prépare à devenir un « village intelligent ». Il faut gravir les marches du clocher pour l’atteindre. Une petite antenne nichée sur le toit de l’église de Cozzano. C’est le trésor de Thierry, chef du projet « Smart Village », comprenez « village intelligent ». « Cette antenne c’est le cœur névralgique du projet. Il va permettre la collecte d’informations par des réseaux de capteurs sans fil dernière génération sur le village comme des données sur la température ou la qualité de l’eau », précise-t-il. Faire de Cozzano un village ultra-branché. Mise en place et pensée il y a plus de 3 ans par l’université de Corse et la municipalité, le projet voit doucement le jour. (@FTViaStella).

#Transport

Waymo veut des voitures 100% autonomes car faire reprendre la main aux humains est trop dangereux. Waymo, la division véhicules autonomes d’Alphabet (maison-mère de Google), ne cache pas qu’elle s’intéresse uniquement aux véhicules 100% automatisés. Pas question ici d’un simple mode que l’on active ou désactive, les voitures qu’elle teste n’ont ni volant ni pédales. Pourquoi ? Le CEO de Waymo, John Krafcik, l’a révélé lundi 30 octobre 2017 lors d’une visite de ses locaux à laquelle était présent Reuters. Comme beaucoup de constructeurs automobiles, Waymo se concentrait il y a cinq ans sur une automatisation partielle, par exemple sur certains tronçons d’autoroutes. Mais les tests réalisés en interne ont démontré que les conducteurs se trouvaient beaucoup trop dissipés pour pouvoir reprendre la main en cas d’urgence. Lors des essais, les utilisateurs ont parfois fait la sieste, ont fréquemment pianoté sur leur smartphone (ce que beaucoup font déjà sans autonomie aucune du véhicule…), voire se sont maquillés alors que les voitures roulaient jusqu’à 90 km/h. (@LUsineDigitale).

#Travail

Quand les algorithmes accélèrent la détection du travail au noir. Les algorithmes informatiques permettent de détecter deux à trois fois plus d’entreprises employant illégalement du personnel que les contrôles aléatoires menés d’ordinaire par les services fiscaux. C’est en tout cas ce qu’il ressort d’une présentation faite par le ministère autrichien des Finances lors du récent congrès de l’éditeur de logiciels SAS, spécialisé dans l’analyse des gisements de données informatiques. «Les algorithmes ne font pas les calculs à la place de nos inspecteurs. Ils relèvent des anomalies supposées dans les comptes déposés par les entreprises, ce qui génère une alerte auprès de nos fonctionnaires chargés des audits», précise Mihai Paunescu, spécialiste du traitement des données du ministère autrichien des Finances. (@Figaro_Economie).

#Justice

Justice prédictive : les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les pros. Compiler avec un algorithme les résultats des affaires précédentes pour en proposer ensuite une sorte de compte-rendu à des professionnels de la justice, c’est ce que veut faire Predictice. Un logiciel d’un genre un peu particulier, développé par une start-up née en janvier 2016. Il promet d’améliorer la transparence, mais aussi la prévisibilité des décisions de justice. Seulement, entre des premiers tests peu convaincants et quelques biais algorithmiques, ses débuts ne sont pas tout rose. De janvier à fin avril cette année, deux cours d’appel, celles de Rennes et Douai, ont testé cet outil. Ils l’ont de fait proposé à plusieurs magistrats. Et le verdict fut sans appel : peut mieux faire. Dans un communiqué de presse publié début octobre, le ministère de la Justice a expliqué ceci: « il est apparu que le logiciel, participant d’une approche dont la modernité était reconnue, méritait d’être sensiblement amélioré. » Par ailleurs, toujours selon la place Vendôme, « [il] ne présentait pas en l’état de plus-value pour les magistrats qui disposent déjà d’outils de grande qualité d’analyse de la jurisprudence de la Cour de cassation et des cours d’appel. » (@LExpress).

#MediaSocial

Facebook mène une expérience préoccupante pour l’accès à l’information. Fin octobre, Facebook a déployé dans six pays test une nouvelle version de son fil d’actualité. L’objectif : mettre en avant plus de messages des amis et de la famille, en reléguant les publications provenant des médias, des ONG et des institutions dans un onglet dédié baptisé « Explore Feed ». Une expérimentation qui pourrait, si elle était généralisée, avoir d’importantes conséquences sur l’accès à l’information. (@usbeketrica).

Ingérence russe dans la présidentielle américaine : les excuses mesurées des géants du Web. Les échanges furent crispés, mardi 31 octobre, lors de la première des trois audiences de responsables de Facebook, Google et Twitter devant des commissions du Congrès américain. Les directions des trois géants du Web doivent s’expliquer, mardi et mercredi, sur la façon dont leurs plates-formes ont pu être exploitées par la Russie pour influencer l’opinion publique pendant la dernière campagne présidentielle américaine. Durant trois heures, les sénateurs de la commission judiciaire du Sénat ont interrogé les trois entreprises, même si Facebook, le réseau social aux 2 milliards d’utilisateurs, était principalement dans leur ligne de mire. Plutôt que leurs patrons, celles-ci ont préféré envoyer leurs directeurs juridiques, qui se sont globalement tenus au script. Celui-ci était connu dès lundi : pas de surprise, donc, sur le niveau d’ampleur de la manipulation que soupçonne le Congrès. (@Pixelsfr). À lire aussi : Les géants du Web sur le gril du Congrès (@LesEchos).

#Television

Un rapport du CSA détaille la persistance du sexisme dans les publicités télévisées. Selon une étude du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) en France, « 82% des rôles d’experts » dans les publicités télévisées sont occupés par des hommes et les deux tiers des publicités présentant une sexualisation des personnages mettent en scène des femmes à 67 %. En pleine affaire Weinstein, cette étude nous rappelle, que tout ce qui participe à véhiculer des clichés sexistes et une image dégradante des femmes ne fait qu’entretenir les inégalités et les violences à leur endroit. (@Tv5MondeInfo).

#Video

Youtubeurs ou humoristes, ils font du face caméra engagé non rabat-joie | Même pas mal. Depuis quelques mois, le nombre de youtubers engagés dans la défense d’alternatives et de solutions à la crise climatique s’accroît. Armés d’un parler vrai, dynamique, décalé et d’une bonne dose d’humour, ils charment un nouveau public. Qui sont-ils ? Comment font-ils et pourquoi ? Voilà quelques éléments de réponse. (@SoAnn).

#JeuVideo

Compétitions, docus: ES1, une nouvelle chaîne entièrement dédiée à l’eSport. Jusqu’à présent, l’eSport n’avait que des émissions, sur beINSport, L’Équipe, C8 ou encore Canal+-. Mais dès le 1er décembre prochain, la discipline aura aussi sa propre chaîne de télévision: l’ES1, produite par le groupe média Webedia. Différents types de programmes y seront proposés, détaille Bertrand Amar, futur directeur de la chaîne : « Il y aura d’abord des magazines, qui seront dédiés à un genre particulier de jeux, comme les FPS [jeux de tir à la première personne] ou les jeux de carte à collectionner type Hearthstone. Ensuite, on aura des documentaires, dont le premier sera consacré à la place des femmes dans l’eSport, et des formats où on filmera des joueurs (des « stars » comme des moins connus) en pleine partie, tout en leur posant des questions. Enfin, on diffusera des compétitions: celles que Webedia produit comme la FIFA Interactive World Cup, et d’autres. » (@LExpress).