C’est un instant rare. Un concert unique. Celui du quatuor du château Pape-Clément qui a capté l’attention et figé le temps en jouant avec 4 instruments à cordes des XVIIe et XVIIIe siècles, propriété de Bernard Magrez grand mécène des arts et de la musique.
500 personnes étaient invitées au dîner des grands crus classés en 1855, un dîner exceptionnel réalisé à six mains par 3 grands chefs: Alvin Leung, 3 étoiles au guide michelin de Hong-Kong et Macau avec Bo Innovation à Hong-Kong, Jean-Luc Rocha, meilleur ouvrier de France et 2 étoiles pour Cordeillan-Bages à Pauillac et enfin Tanguy Laviale parmi les Grands de Demain de Gault & Millau.
Philippe Castéjà, le président du Conseil des Grands Crus Classés en 1855, a tout d’abord souligné la place de « Bordeaux, renforcée comme capitale mondiale du vin et comme capitale culturelle; un grand bravo pour l’ouverture de la Cité du Vin. »
Il a aussi remercié Pierre Goguet, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux pour avoir accepté d’accueillir dans le Palais de la Bourse la bibliothèque permanente des grands crus classés en 1855, un millier d’ouvrages consacrés à ce mythique classement et ces vins de légende.
Et de souligner le 1er prix du jury remis à Eric Beaumard, grand sommelier, depuis plus de quinze ans au George V pour son ouvrage intitulé « les vins de ma vie. »
Au-delà du prestigieux dîner et de ces grands crus classés, le temps a semblé figé l’espace d’un concert de haut vol avec des instruments des plus incroyables, des pièces d’une grande rareté : un violon Stradivarius de 1713 confié à Nicolas Dautricourt, un violoncelle Fernando Caglioni de 1788 confié à Camille Thomas, un alto Cassini de 1660 confié à Lise Berthaud et enfin un violon Nicolat Lupot de 1795 confié à Guillaume Chilemme.
Ces virtuoses, Quatuor du Château Pape-Clément, ont interprété de façon magistrale: « Quartettsatz D.103 » de Franz Schubert, « Adagio » de Samuel Barber, « Libertango » d’Astor Piazzolla et le final de quatuor opus 96 en fa majeur « américain » d’Anton Dvora.