28 Nov

« Bordeaux : la crise viticole », le magazine Côté Châteaux qui décortique les difficultés des vignerons en période de déconsommation de vin

  C’est une crise sans précédent à Bordeaux, une crise qui touche la consommation de vin et la commercialisation de rouge surtout en berne.  Côté Châteaux consacre un magazine de 30 minutes avec des réactions de petits vignerons en difficulté, le collectif viti 33 qui a relancé ses manifestations. Un joli tour d’horizon du plus grand vignoble de France qui a arraché plus de 10% de sa superficie pour diminuer sa production, vous verrez des entretiens avec les syndicats en charge de ces  dossiers et l’interprofession, mais aussi avec les courtiers qui accompagnent ces viticulteurs. Ces petits vignerons font aussi preuve d’imagination avec de l’oenotourisme à la propriété pour s’en sortir. Un magazine réalisé par Jean-Pierre Stahl et Vincent Rivière. 

Amandine Noriega, du domaine du Berneuilh © JPS

Pour ce Côté Châteaux n° 54, nous avons décidé de nous attarder sur la crise viticole. Une crise profonde qui touche Bordeaux, d’autres régions viticoles de France et dans le monde. Une crise qui s’est traduit dès le 14 novembre par une reprise des manifestations de viticulteurs : voir le magazine ici https://www.france.tv/france-3/nouvelle-aquitaine/cote-chateaux/6683150-bordeaux-la-crise-viticole.html

Pour démarrer ce magazine, vous découvrirez justement le portrait de Damien Labiche, vigneron du château Tour Birol, et figure également des manifestations de l’hiver dernier. Nous l’avons rencontré au moment des vendanges de ses rouges en Côtes de Bourg et avons échangé sur ses difficultés avec la baisse de consommation et de production avec un mildiou très prégnant cette année.

Côté Châteaux va vous faire partager le désarroi de ces vignerons qui ne comptent pas leurs heures tout au long de l’année pour produire. A l’instar d’Amandine Noriega du Domaine du Berneuilh  à Arbis Porte-de-Benauge, cette vigneronne a fait un burn-out en septembre dernier durant les vendanges, elle était au bord de l’épuisement et s’est retrouvée aux urgences durant un week-end. Elle travaille 80 heures par semaine, en ne réussissant pas à se dégager un salaire, avec la baisse des ventes de vin. Dans ce contexte de crise, elle a abandonné ses fermages et réduit son domaine de 90 à 40 hectares, arrachant 6 hectares de vigne par ailleurs ; elle continue à se réinventer en faisant de l’accueil à la propriété avec des camping-cars et une tiny-house pour vendre des séjours et ses vins en les faisant déguster sur sa propriété.

Manifestation du collectif viti 33 le 14 novembre à Planète Bordeaux © JPS

Face à ces situations qui se multiplient dans le Bordelais, le collectif viti 33 a décidé de manifester ce 14 novembre à Planète Bordeaux, le siège du syndicat viticole des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Vous entendrez de nombreux vignerons en grande difficulté ainsi que Didier Cousiney et Bastien Mercier du collectif viti 33 ; l’objectif est de demander aux instances nationales et locales une véritable prise de conscience et un soutien encore plus important, alors que de nombreux vignerons entament des procédures de redressements judiciaires et que quelques-uns ont connu des liquidations judiciaires.

Bastien Mercier et Didier Cousiney du collectif viti 33 © JPS

Sur site, Bernard Farges vice-président  du CIVB reviendra sur les 3 campagnes d’arrachage qui ont conduit à plus de 10 000 hectares déjà arrachés dans le Bordelais , soit plus de 10% du vignoble, entre les arrachages primés pour renaturation, pour diversification et aussi des arrachages individuels sans aide. Prochaine campagne en 2025 pour toute la France avec une dotation de 120 millions d’euros ( 4000 euros par hectare).

Stéphane Gabard, président des Bordeaux et Bordeaux Supérieur, dit comprendre cette manifestation et s’associe à la détresse de ces vignerons (lui-même connaît des problèmes de commercialisation) ;  avec ses collègues représentants viticoles, il va porter au niveau du gouvernement la volonté de garantir pour les vignerons un prix décent de vente de leurs vins avec une nouvelle loi Egalim.

Sur les quais de Bordeaux, nous sommes allés à la rencontre de ces courtiers comme Charles Ripert et Thimothée Bouffard qui sont ces courtiers de campagne qui accompagnent au mieux les petits vignerons pour vendre leur vins ; souvent il n’y a plus de débouchés pour ces petits vins qui étaient vendus au négoce et en grande distribution (45% de baisse des ventes en GD depuis 10 ans pour les rouges).

D’autres acteurs de la filière sont aussi touchés comme les verriers et les tonneliers. Nous avons fait un focus sur deux entreprises, les tonnelleries Sylvain et Demptos en Gironde qui enregistrent aussi des baisses de commandes conjoncturelles sur le millésime 2024 qui sera très faible en volume, avec aussi les incidents climatiques et le mildiou qui a été très important sur la récolte 2024.

Allan Sichel, président du CIVB, évoque également la campagne d’arrachage qui se poursuit, les volumes qui de production qui cette année seront plus faibles que ceux de commercialisation dans l’ensemble, ainsi que les perspectives sur les grands marchés à l’export en Chine et aux Etats-Unis avec une crainte de nouvelle taxation des vins de Bordeaux avec le retour de Donald Trump au pouvoir.

Paul et Florence Cardoso au Coteau des Sens © JPS

Et pour terminer ce Côté Châteaux nous avons décidé de vous dévoiler les époux Cardoso à Belvès-de-Castillon ; Florence et Paul Cardoso ont vécu le terrible épisode de grêle en 2013, ainsi que plusieurs aléas climatiques en 10 ans, sans compter une baisse de commercialisation de leurs vins avec le négoce. Pour autant, ils n’ont pas baissé les bras et ont lancé un grand projet oenotouristique « le Coteau des Sens » sur leur domaine : ils ont construit une grande salle de dégustation avec un superbe roof top, 3 chambres d’hôtes, piscine et jacuzzi en plein cœur des vignes. Une initiative qui recueille un bel engouement du public et des camping-caristes. Un projet qui leur permet de voir un avenir un peu plus serein. »

Côté Châteaux, un magazine de 30 minutes réalisé par Jean-Pierre Stahl et Vincent Rivière avec des images de drone de SpiritProd 33 de Jean-Bernard Nadeau et Pierre Moreau, à voir le jeudi 28 novembre à 20h40 sur France 3 NOA (à voir ici également sur la plateforme France.tv)

18 Nov

Nuit des Banquets de Bordeaux SO Good : un retour en enfance chez Jock

Pas moins de 16 banquets étaient organisés samedi soir à l’occasion de Bordeaux SO Good, avec les meilleurs chefs cuisiniers et pâtissiers de la région. L’un des plus originaux était le banquet des plats de notre enfance à l’Usine Jock.

Jean-Philippe Ballanger le patron et descendant du fondateur de Jock © Jean-Pierre Stahl

Cela fait 20 ans que Jean-Philippe Ballanger manage l’Usine Jock, une entreprise familiale bordelaise qui fête ses 80 ans :

On fête nos 80 ans cette année, on était dans le même quartier rue Bergeret depuis 1938 ; c’est la seule entreprise familiale qui est restée sur Bordeaux », Jean-Philippe Ballanger.

Et de poursuivre : « on est dans ces locaux depuis 20 ans, Alain Juppé qui a été élevé au Jock à Mont-de-Marsan m’avait dit : il est hors de question que Jock déménage de Bordeaux et on a trouvé ce terrain, cette friche industrielle pour bâtir la nouvelle usine. »

A l’origine, c’est l’histoire d’une petite biscuiterie tenue par Raymond Boulesque, rue Bergeret. Pour relancer l’activité, il avait eu l’idée d’une préparation populaire, à l’époque où le sucre était denrée rare. C’est ainsi qu’il a décidé de diminuer la quantité et de la compenser par une plus forte dose de céréales. Jock était né et a fait le bonheur de nombreux enfants et générations, dont on dit d’elles : « élévé au Jock ».

Aujourd’hui, « ce sont 6000 tonnes de préparations pour desserts, de poudre et de pâte liquide, également des préparations pour petit déjeuner chocolaté, en conventionnel et de plus en plus en bio » qui sont produites quai de Brazza à Bordeaux.

On représente 70 salariés à ce jour pour 25 millions d’euros de chiffre d’affaire ».

Mais Jean-Philippe Ballanger ne s’est pas contenté de continuer l’expérience Jock, il s’est lancé depuis 4 ans dans une nouvelle aventure avec Yves Médina dans Moon Harbour. Ensemble, ils produisent 140000 bouteilles de whisky, fini de vieillir dans des barriques de Sauternes et aussi de vin rouge du château de la Louvière et du château Pipeau. Une aventure qui marche par mal : 1 million de CA et une diversification avec du gin et du rhum également, le tout dans l’enceinte de la base sous-marine où ils ont le projet d’ouvrir un restaurant en 2020.

C’est tout naturellement que Jean-Philippe Ballanger et les organisateurs de Bordeaux SO Good se sont dits qu’il fallait organiser l’un des banquets au coeur de l’usine. Une première à laquelle 84 personnes ont tout de suite adhéré.

Pour relever ce challenge de préparer un repas dans cette enceinte où il n’y a pas de cuisine de chef à proprement parler, 4 chefs ont enfilé leur tablier et retroussé leurs manches : Michel Dussau (la Table de Michel Dussau à Agen), Nicolas Frion (chef consultant, qui va ouvrir un nouveau restaurant d’ici l’été 2019), Julien Camdeborde (futur chef de l’Avant-Comptoir à Bordeaux), Nicolas Guillard (chef de production, traiteur Dulou) et Luc Dorin (chef pâtissier à Bordeaux).

Et c’est un véritable festival de saveurs et un renvoi constant aux souvenirs de notre enfance qu’ils nous ont concocté… Ainsi, Nicolas Frion a commencé à revoir le traditionnel « jambon purée revisité, vous savez avec le jus au milieu », par un amuse-bouche purée jambon en cromequis, alors que Michel Dussau proposait lui « la morue du Vendredi Saint, Noix et persil plat » : « ma mère la cuisinait dans du lait, avec de l’huile de noix et des oeufs concassés, et pour moi c’était le repas de roi… »

La ficelle picarde, revisitée sauce bordelaise et genier médocain par Nicolas Frion

En entrée, il proposait un foie gras braisé au floc de Gascogne accompagné de pommes, poires et raisins. « Mes parents étaient agriculteurs, éleveurs de canards, on avait un joli canard réservé et puis un autre moins beau qu’on faisait revenir en le mangeant avec du raisin et des pommes, c’était un repas de fête ».

Souvenir d’un repas de famille au Moulin d’Alotz, comme une papillotte de pigeo cuisiné au foie gras et au choux

Nicolas Frion proposait ensuite sa ficelle picarde revisitée à la sauce bordelaise avec des cèpes au lieu des champignons de Paris et du grenier médocain. Sans parler du plat de résistance réalisé par un autre chef, « souvenir d’un repas de famille une papillotte de pigeon cuisiné au foie gras et au choux. »

Pour couronner le tout, Luc Dorin a fait « un jeu de mot, à partir du mot Jock, j’ai pensé au jokari » avec une raquette en chocolat noir avec une mousse choco sur un biscuit aux amandes vendu chez Jock… Le tout dans un décor bien pensé avec de nombreux bocaux de bonbons acidulés, des petites tablettes de chocolat et des jeux…

Les chefs  Julien Camdeborde, Luc Dorin, Nicolas Guillard,Nicolas Frion, et Michel Dussau au banquet chez Jock © JPS

Bref un menu enfantin, à 10 mains, qui parlait à tous ces convives…retombés en enfance.

16 Nov

Bordeaux SO Good : entre « dolce vita » et produits du Sud-Ouest

Bordeaux SO Good, c’est parti ! Plus de 120 producteurs de Nouvelle-Aquitaine vous attendent durant ces 3 jours au Hangar 14. Un festival du bon goût. Et cette année, l’Italie est à l’honneur, considérée comme la meilleure cuisine au monde. Un peu comme la France, sans vouloir être chauvin.

C’est parti dès ce midi au H14 © jps

Quand le Hangar 14 se transforme en Royaume du Bon Goût.

Ils sont plus de 120 producteurs de la Nouvelle-Aquitaine et d’ailleurs à se préparer à recevoir le grand public, comme Nathalie Demellier, cette productrice-éleveuse de fromages de chèvres (à Savigné), issus de ses 500 biquettes qu’elle bichonne.

Avec le Mothais sur feuille, vous avez un affinage sur une feuille de chataignier, elle permet au fromage d’écouler son sérum et de lui donner un goût boisé », Nathalie Demellier, « la C’lait des champs ».

Parmi les valeurs sûres : ces produits du Périgord avec en tête le foie gras de canard de la Maison Bordas, les fameuses truffes noires du Club Ambassadors de la Truffe:

Francis Delpey et Louis de l’école Best Ferrandi présentant les premières truffes du Périgord © JPS

C’est les premières odeurs du Périgord avec la tuber melanosporum ramassée il y a 2 jours,

Ce sont 8 villages thémathiques qui sont ici déclinés comme l’Atlantique, le Terroir, Tradition, et le Sucré avec ces biscuits du Bassin d’Arcachon.

« Le sablé de la Dune, c’est un sablé qui a 200 ans d’histoire, qui est né avec les huîtres…Autrefois, les ostréiculteurs allaient sur l’île aux oiseaux et et amenaient de la nourriture à base de pâte sèche et de pâte salée… » Stéphane Radji, Pilat Biscuit.

En guise de pâtes, on est servi avec l’Italie à l’honneur cette année. Un village lui est dédiée. De nombreux producteurs sont venus de très loin comme Marco Caminato qui a fait 1300 kilomètres, 15 heures de routes pour répondre aux attentes des fins gastronomes français qui raffolent de la nourriture italienne.

Marco Caminato et sa fameuse mortadelle : 40 centimètres de diamètres, 150 de longueur et 112 kilos © JPS

Ca, c’est la vraie mortadelle de Bologne, le saucisson typique de l’Italie. C’est grand, ca pèse 100 kilos »,  Marco Caminato de Divin Porcelo.

Des amateurs venus de Nantes pour SO Good

Il faut bien reconnaître que les Français sont les premiers « bouffeurs » de pizzas au monde mais aussi de produits typiques « vert-blanc-rouge » de la péninsule, on compte pas moins de 40 restos italiens à Bordeaux !

Céline Miécaze la commissaire générale de Bordeaux SO Good © JPS

Au bout de 5 ans, nous nous sentions enfin prêts à accueillir la plus grande gastronomie dans le monde et Pierre Gagnaire, notre parrain a un vrai penchant pour l’Italie » Céline Miécaze commissaire générale de Bordeaux SO Good.

Bon nombre d’enseignes à Bordeaux vont proposer durant ce week-end des menus italiens à 15 €. Une grande dégustation de produits italiens intitulée « Dolce Vita » est prévue ce soir au Palais de la Bourse. Elle affiche déjà complet.

Pour Pierre Gagnaire, parrain pour la 2e année consécutive de Bordeaux SO Good : « il y a pas mal de connexion entre cuisine française et cuisine italienne, avec notamment ses ingrédients et son huile d’olive, mais on a beaucoup d’italiens dans nos cuisines. Ils sont charmants, intelligents et pétillants et apportent quelque chose de l’ordre de l’émotion. »

Claude Mendes, Audrey Roit et Cyril San Nicolas de la Pâtisserie San Nicolas et de la Confrérie du Cannelé © JPS

Tout ce week-end, le grand public aura droit à un festival et des démonstrations de cuisines au H14. Samedi, ce sera un moment où l’attention sera à son comble avec le championnat du monde de cannelé: le cannelénium.

23 Nov

51000 visiteurs enthousiastes par la 4e édition de Bordeaux SO Good

Voici une édition bien remplie. Pas moins de 51000 visiteurs ont participé au Festival la Gastronomie et de l’Art de Vivre. Voici le bilan chiffré de Bordeaux SO Good 2017. Une prochaine édition est déjà prévue du 

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BORDEAUX SO GOOD 2017 :

  • 51 000 visiteurs dont près de 60% répartis entre les deux lieux principaux, la Grande Halle Gourmande du Hangar 14 (20000) et le Palais de l’Art de Vivre installé au Palais de la Bourse.
  • 3600 Pass Privilège remis aux festivaliers ravis de découvrir les dégustations des pavillons partenaires : à l’instar du Pavillon de l’huître, du Pavillon du sucré, du Pavillon Best Ferrandi, le pavillon des restaurateurs (UMIH33) ou encore celui de Québec où ont pu être dégustés produits et recettes de qualité.
  • Plus de 100 chefs impliqués bénévolement et partenaires de Bordeaux S.O Good. : ils ont signé des banquets à 4 ou 6 mains, se sont prêtés au jeu des démonstrations culinaires, des animations insolites ou encore des cours de cuisine pour partager avec une grande générosité leur passion avec les festivaliers
  • Un parrain d’exception du parrain de cette édition, Pierre Gagnaire entouré de : Stéphane Carrade, Christopher Coutanceau, David Delieuvin, Julien Duboué, Vivien Durand, Philippe Etchebest, Arthur Fèvre, Daniel Gallacher, Christophe Girardot, Thierry Lalet, Jean-Denis Le Bras, Thomas L’Hérisson, Vincent Lucas, Nicolas Masse, Pierre Mirgalet, Pascal Nibaudeau, Victor Ostronzec, Michel Portos, Jean-Luc Rocha, leurs copains des Afamés ainsi que les québécois Arnaud Marchand, David Forbes et Mathieu Brisson et tous les autres… !
  • 2 conférences couronnées de succès dont celle sur les accords mets et vins avec la participation du célèbre œnologue Michel Rolland et du sommelier international Enrico Bernardo.

A Vos Tablettes : prochain Bordeaux SO Good / 5e édition du 16 au 18 novembre 2018

19 Nov

Une sacrée Nuit des Banquets pour Bordeaux SO Good

Une vingtaine de banquets étaient organisés hier soir, partout dans la ville. Une centaine de chefs sur le pont pour cette nouvelle Nuit des Banquets dans le cadre de Bordeaux SO Good. Des lieux insolites pour certains et même un « banquet de la mer » sur la Garonne par Christopher Coutanceau et Stéphane Carrade.

 Stéphane Carrade et Christopher Coutanceau, les deux grands chefs ont bien tenu la barre © JPS

Stéphane Carrade et Christopher Coutanceau, les deux grands chefs ont bien tenu la barre © JPS

Embarquement immédiat à 20 heures, ce samedi soir, sur le Sicambre. A bord, deux grands chefs pour une croisière délicieuse qui va durer environ 2h30.

IMG_2200Mais pour commencer les festivités, les deux chefs avaient réalisé d’exquises petites bouchées à 4 mains, histoire de faire saliver les convives avec l’assortiment d’une dizaine d’amuse-bouches sur le thème de la mer.

Clément et Emma de Bordeaux River Cruse © JPS

Clément et Emma de Bordeaux River Cruse © JPS

Ce dialogue entre le chef de la Rochelle Christopher Coutanceau et Stéphane Carrade, le chef du Skiff Club (restaurant de l’hôtel Ha(a)ïtza au Pyla), incarne la cuisine de l’Atlantique. D’un côté la douceur du Bassin d’Arcachon incarnée par Stéphane Carrade et de l’autre la cuisine marine généreuse et inventive, que sublime Christopher Coutanceau. Ce dernier se définit comme le cusinier pêcheur : « , la pêche, c’est ma grande passion, je la pratique le dimanche et le lundi, suivant la houle. On pêche au leurre. Le bar, la carpe à la saison, le thon rouge aussi, avec des semi-rigides, entre les îles d’Aix, d’Oléron et l’île de Ré… »

Première Nuit des Banquets pour Marine et Benjamin © JPS

Première Nuit des Banquets pour Marine et Benjamin © JPS

Stéphane Carrade me confie que leur duo avait déjà sévi, il y a plus de vingt ans : « on a travaillé ensemble chez Jean Bardet à Tours, j’étais chef de partie puis second. C’est sympathique de se retrouver 20 ans après et de réaliser ce repas ensemble. »

27 banquets partout dans la ville © JPS

27 banquets partout dans la ville pour cette 4e édition de Bordeaux SO Good © JPS

Cette nuit des banquets est une ode à la gastronomie qui tend à se démocratiser. Ce qui rassemble tous ces convives, ce sont les plaisirs de la table et l’envie d’échanger autour de ces produits de différentes cultures et terroirs.

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« Civet gourmand de homard breton au gingembre », par Christopher Coutanceau

Pour bien démarrer démarrer ce concert de la mer : « une huître tiède au beurre de citron vert et caviar », suivi par un « civet gourmand de homard breton au gingembre », signés par Christopher Coutanceau (2 étoiles au Michelin), et pour continuer « pavé de maigre de ligne, sauce homardine au corail d’oursin, mousseline de cerfeuil tubéreux et cèpes à la pékinoise » par Stéphane Carrade (1 étoile au Michelin)…

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Sylvie Dimulle, Marie Bidart, Laurent Le Dez (maître de chai du château Bonnet), Karine Bidondo, les ostréiculteurs Laurent Bidart (Gujan-Mestras) et Benoît Bidondo (l’Herbe), et Jean-Michel Conradi © JPS

Et enfin en dessert des meringues aux algues garnies d’une ganache dulcey, crème à l’avocat, suprême et sorbet à l’orange » par Adrien Salavert et Christopher Coutanceau.

Une dizaine de cuisiniers avec Stéphane Carrade, Christopher Coutanceau et Adrien Salavert ont régalé les convives avec un menu 100% produits de la mer © JPS

Une dizaine de cuisiniers avec Stéphane Carrade, Christopher Coutanceau et Adrien Salavert ont régalé les convives avec un menu 100% produits de la mer © JPS

Des mets savamment assortis de vins blancs de Bordeaux, avec les châteaux Bertinerie, Bonnet, Jouvente, Juncarret et château Majoureau en 2016.

17 Nov

Pour le parrain de Bordeaux SO Good, Pierre Gagnaire: « Il n’y a pas de grandes tables, il n’y en a pas de petites, il y a des bonnes tables ! »

Pierre Gagnaire succède à Michel Guérard comme parrain de la 4e édition de Bordeaux SO Good. Il livre ses impressions sur l’importance de cet événement. Il est l’invité de Parole d’Expert dans le blog Côté Châteaux.

IMG_2197Jean-Pierre Stahl : « Pierre Gagnaire, vous succèdez à Michel Guérard en tant que parrain de Bordeaux SO Good, qu’est-ce que cela vous fait ? »

Pierre Gagnaire : « D’abord cette anecdote : Michel Guérard, il y a 35 ans (lui ne se souvient pas, moi très bien), c’était à la grande époque de Gault et Millau au salon Baltard à Paris, il y avait une grande fête un peu comme aujourd’hui et on était une quinzaine de cuisiniers à faire des démonstrations et à faire déguster nos produits. Moi j’étais à côté de Michel et je me souviens il y avait une queue immense devant son stand et moi j’avais deux personnes qui se battaient en duel, il y a 40 ans ».

« Mais Michel c’est pour moi un immense Monsieur, pour nous tous, pour notre profession, et il y a 40 ans il était déjà une star. Il est toujours là et il continue à créer et à donner du bonheur, donc c’est vraiment un grand privilège de succéder à cet homme.« 

JPS : « Bordeaux SO Good, c’est le festival de la gastronomie, c’est important pour tout le monde ? »

Pierre Gagnaire : » Oui, c’est important parce qu’on y parle de gastronomie, de bons produits. Les produits représentent une région, des savoir-faires la preuve evc l’Ecole Ferrandi derrière moi; on parle de bon, de beauté, de douceur, on parle d’artisans et d’agriculteurs et ça ne peut qu’être très positif tout cela. »

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JPS : « On voit que c’est gastronomie, c’est vraiment fédérateur cela touche tous les âges… »

Pierre Gagnaire : « Oui la cuisine est devenue un phénomène social qui me sidère. Et c’est vrai que ce qui semblait normal pour des gens de ma génération comme une bonne tomate, un bon magret de canard ou un bon foie gras, aujourd’hui malheureusement ce n’est plus la normalité. Ce qui était normal il y a 20 ou 30 ans devient exceptionnel donc on en parle, on le défend, on a peur de le perdre d’où l’intérêt d’événements comme celui-là. »

JPS : « Ici, il y a la Grande Halle Goumande, mais on a aussi retrouver la Nuit des Banquets, qu’est-ce que cela représente pour vous cette Nuit des Banquets ? »

Pierre Gagnaire : « C’est un peu comme la Nuit des Musées ou la Nuit du Patrimoine, seulement ça se mange, ça se partage. ce sont des éclats de rire, du bon vin, de la convivialité. La table elle fédère, elle est un formidable lieu de rencontres. C’est la fête ».

JPS : « La table ou la bonne cuisine que vous exercez, elle passe par des bons produits qui peuvent être démocratisés mais les gens peuvent être éduquez, incités à venir à des grandes tables…? »

Pierre Gagnaire : « Il n’y a pas de grande table, il n’y en en a pas de petites, il y a des bonnes tables ! De bonnes tables où l’on a plaisir à s’assoir et en fonction de ce qui est servi, comme la civelle, banal il y a 30 ans c’est un produit de roi aujourd’hui. Ca donne envie aux gens dans tous les cas d’aller dans de bons restaurants, dans des lieux de qualité. Mais un restaurant ça peut être un pot-au-feu, un plat très convivial aussi, pas forcément ce que je défend moi, une forme d’excellence qui est à travers un geste, plus à travers un produit. »

Regardez l’interview de Pierre Gagnaire réalisée par Jean-Pierre Stahl et Christèle Arfel :

Bordeaux SO Good : c’est Bordeaux so fun à la Grande Halle Gourmande

C’est parti pour 3 jours de dégustations ! Le 4e Festival de la Gastronomie et de l’Art de Vivre est lancé depuis ce midi au Hangar 14 à Bordeaux. Une centaine de producteurs de la Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie sont sur le pont pour le plus grand plaisir des amateurs de bonne chère.

 A déguster au Hangar 14, les huîtres du Cap Ferret et du Bassin d'Arcachon, avec Yann Duvignac, Gwenael Laville (écailler) et Antoine Duvignac (ostréiculteur à Gujan Merstras) © JPS

A déguster au Hangar 14, les huîtres du Cap Ferret et du Bassin d’Arcachon, avec Yann Duvignac, Gwenael Laville (écailler) et Antoine Duvignac (ostréiculteur à Gujan Merstras) © JPS

9h30, c’est déjà l’effervescence au H14 dans cette Grande Halle Gourmande. Le temps d’un week-end, du 17 au 19 novembre, Bordeaux redevient la Capitale de la Gastronomie, grâce au savoir-faire des artisans du goût et professionnels de la gastronomie.

Sandrine Renou avec son équipe pour ses confitures St.Dalfour © JPS

Sandrine Renou avec son équipe pour ses confitures St.Dalfour © JPS

Venue de Marmande, pour la 3e année, Sandrine Renou propose ses produits 100% naturels, des préparations à base de fruits pour ne pas dire des confitures car « à la place du sucre traditionnel, on met du moût de raisin concentré, cela a une saveur plus fruitée et c’est meilleur pour la santé, car il n’y a pas de pic de l’indice glycémique. »

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Au total, ce sont près d’une centaine de producteurs qui sont sur le pont tout ce week-end, pour ravir les papilles avec un public local mais aussi pas mal de touristes.

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Tristan Luquot, du château Cruzeau en Saint-Emilion Grand Cru © JPS

On croise ainsi Tristan Luquot, du château Cruzeau (7,5 hectares en Saint-Emilion Grand Cru), une propriété familiale dont il est le digne représentant et la 5e génération. L’an dernier il avait réussi à vende 300 bouteilles.

La Ferme du Petit Larroudé à Eauze dans le Gers © JPS

La Ferme du Petit Larroudé à Eauze dans le Gers © JPS

Dans la série des ambassadeurs des produits du Sud-Ouest, on trouve la Ferme du Petit Larroudé à Eauze dans le Gers, des producteurs de foies gras et de magrets séchés au foie gras mais aussi de garbure et de cassoulet (ça cale son homme par ces températures !).

La Maison Gauthier avec Brian Haristoy et Guillaume Joao © JPS

La Maison Gauthier avec Brian Haristoy et Guillaume Joao © JPS

Il y a aussi la Maison Gauthier, 3e génération de salaisonniers depuis 1946 à Grenade sur l’Adour dans les Landes, qui propose ses jambons de Bayonne (de 12 à 24 mois d’affinage) et filets mignons au piment d’Espelette, coppas et lomos…

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Vincent Lafon et Olivier Saint-Martin, bouchers et charcutiers à Bazas © JPS

Sans oublier les fameux boudins traditionnels ou fourrés au foie gras et figues, une recette imaginée il y a trois ans par Olivier Saint-Martin de chez Vincent Lafon à Bazas.

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Natalia Youryeva, Margot Bugnot, leur 1ère participation, et Alyson Chider du château Lafon Rochet © JPS

Un vaste programme attend les amateurs de bonne chère jusqu’à dimanche soir au Hangar 14, mais aussi au Palais de la Bourse  (Palais de l’Art de Vivre) avec les Ateliers de l’Ecole du Vin et les Afamés (attention uniquement le samedi). Il y aura aussi un rallye gourmand original le dimanche matin où 150 personnes arpenteront les rues de Bordeaux à l’assaut d’une vingtaine de boutiques et commerces bordelais…

IMG_2111On a cette année un escape game pour le jeune public, un village sur les cours de cuisine, un certain nombre de battles inédites dont une avec Pierre Gagnaire, ce soir », Céline Miecaze commisaire générale de Bordeaux SO Good

L'Ecole

L’Ecole Best Ferrandi fera déguster de nombreux mets © JPS

L’Ecole Best Ferrandi ne sera pas en reste puisqu’elle va animer aussi la Halle Gourmande en faisant déguster un foie gras mi-cuit à l’Armagnac, avec un verre de Floc de Gascogne et une ganache au chocolat guanaja Valrona. Et c’est sans compter aussi le concours mondial du canelé de Bordeaux… On en salive d’avance !

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Christèle Arfel, montage Rémi Grillot :

07 Nov

Bordeaux So Good : l’Ecole du Vin et « les Afamés » vont proposer des accords mets et vins « audacieux »

Pour la 4ème édition du festival Bordeaux So Good, l’École du Vin de Bordeaux et le collectif de chefs girondins « Les Afamés » ont imaginé un défi exceptionnel : les accords audacieux. Ca va donner…

Les Afamés et l'Ecole du Vin de Bordeaux © Mathieu Anglada

Les Afamés et l’Ecole du Vin de Bordeaux: FRÉDÉRIC LAFON restaurant L’Oiseau Bleu, Bordeaux • THOMAS LHÉRISSON restaurant L’Auberge Saint-Jean, Saint-Jean de Blaignac • BÉNÉDICTE MARTRE ET VALÉRIE DANAN, formatrices de l’École du Vin de Bordeaux • JOSÉ RUIZ, Président des AFAMES journaliste à France Bleu Gironde • FRÉDÉRIC COIFFÉ restaurant L’Atelier du Goût, Bordeaux Les Afamés et l’Ecole du Vin de Bordeaux:

Plus de 200 participants cuisineront en live pendant 2h,  à partir d’un panier d’ingrédients imposés et d’une sélection de différents vins.

La mission : réaliser le meilleur accord met et vin. Les candidats, réunis en équipe, seront coachés et jugés par 11 chefs girondins des Afamés et 11 formateurs de l’École du Vin de Bordeaux.

Le Lieu : aux ateliers de l’Ecole du Vin de Bordeaux au Palais de la Bourse à l’occasion du festival Bordeaux So Good.

Le Programme : 

  • Samedi 18 novembre de 14h à 18h – 3 ateliers autour des accords produits du terroir et vins de Bordeaux
  • Dimanche 19 novembre à partir de 14h, masterclass exceptionnelle en partenariat avec le collectif de chefs girondins Les Afamés : Le défi des accords audacieux

Réservation sur bordeauxsogood.fr // Prix public 25 € la masterclass 

24 Nov

3e Bordeaux SO Good : 28 000 dégustations durant ces 3 jours de festivités

Le 3e Bordeaux S.O Good s’est conclu sur un nouveau succès avec la mise en avant des produits du Sud-Ouest ; ce festival fait de Bordeaux «the place to be » sur le plan gastronomique, concurrençant sérieusement Lyon. Plus de 28000 dégustations ont été enregistrées durant le week-end. Un succès largement dû aux 60 Chefs étoilés, qui ont animé de nombreux banquets. Prochaine édition, du 17 au 19 novembre 2017.

Près de 100 producteurs du Sud-Ouest présents dans la Grande Halle Gourmande © JPS

Près de 100 producteurs du Sud-Ouest présents dans la Grande Halle Gourmande © JPS

«La où Lyon était une capitale incontestée, on peut dire que Bordeaux est véritablement une capitale gastronomique» selon les organisateurs ; «Bordeaux S.O Good est le seul événement qui reflète les diverses approches de la gastronomie : depuis la valorisation des producteurs et de leurs produits jusqu’à la valorisation des talents culinaires».

Les dégustations à l'aveugle à l'Ecole du Vin de Bordeaux © JPS

Les dégustations à l’aveugle à l’Ecole du Vin de Bordeaux © JPS

60 GRANDS CHEFS PRESENTS 

Ils étaient 28 Chefs étoilés en 2014 et plus de 60 pour cette troisième édition. Tous réunis autour de Michel Guérard, le parrain de la manifestation.

Un  tel événement existe dans une région aujourd’hui réputée pour son art de vivre et pour la qualité de ses produits. La Nouvelle-Aquitaine gastronomique est née !», Michel Guérard Chef des Prés d’Eugénie.

Le président de la CCI Pierre Goguet donnant le coup d'envoi de Bordeaux SO Good © JPS

Le président de la CCI Pierre Goguet donnant le coup d’envoi de Bordeaux SO Good © JPS

L’ENGOUEMENT DU PUBLIC : 31 000 PERSONNES SUR 3 JOURS

  • Plus de 20 000  personnes ont déambulé dans la grande Halle Gourmande au Hangar 14 où 100 producteurs avaient pris place, mais aussi dans le «Bazar Bordeaux S.O Good», marché de l’art de vivre et de la table.
  • 3 500 pass ont été vendus pour cette édition.
  •  L’espace réservé aux plus petits a connu une affluence record, avec 1 000 enfants accueillis sur 3 jours.
  • Plus de 400 personnes ont fait honneur, vendredi soir, au canard gras du Sud-Ouest, en dégustant les préparations d’une quinzaine de chefs étrangers au Palais de la Bourse.
  •  La 3e Criée aux Poissons qui a fait monter les enchères grâce à la contribution des pêcheurs professionnels marins et fluviaux d’Aquitaine qui ont vendu leurs lots en moins de deux heures.
Une entrée de haut vol réalisée par Nicolas Masse au banquet sur "l'Histoire se met à Table" © JPS

Une entrée de haut vol réalisée par Nicolas Masse au banquet sur « l’Histoire se met à Table » © JPS

14 BANQUETS DE QUALITE

  • Plus de 1 700 personnes ont participé aux de banquets
  • 75% des places avaient été vendues par internet 3 jours après leur mise en ligne. Des banquets, la plupart ,complets samedi soir.
  • 14 banquets contre 7 en 2014 .
  • Des chefs présents dans 8 lieux insolites et 6 restaurants de la métropole.  
  • «Le banquet du siècle des lumières», un banquet réservé aux entreprises partenaires de Bordeaux S.O Good. Près de 200 personnes présentes à cette soirée hommage au XVIIIème, où troupe costumée et menu d’époque signé Jean Ramet ont fait sensation.

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BORDEAUX S.O GOOD PARTOUT DANS LA VILLE

  • 130 commerces (boutiques et restaurants) étaient partenaires de l’opération dans la métropole.
  • 4 000 menus «Saveurs du canard» ont été servis dans les 65 restaurants partenaires
  • 1 500 visites se sont déroulées dans le cadre des balades gourmandes dans les boutiques du centre-ville, du Quai des Marques et de la commune de Pessac.
  • des rencontres, tables rondes, expos, concert…également dans les différents lieux de Bordeaux (Espace Mably, Darwin, Intercontinental, espace Ausone Mollat, Rocher de Palmer…) ont fait également le succès de cette édition.  
Renaud producteur de miel à Lapouyade en Gironde, devant le Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux © JPS

Pascal Renaud apiculteur à Lapouyade en Gironde, devant le Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux © JPS

A VOS TABLIERS POUR LA PROCHAINE EDITION

La 4ème édition de Bordeaux SO Good est fixée du 17 au 19 novembre 2017. Tous à vos ustensiles de cuisine !

20 Nov

L’Ecole du Vin vous propose « Bordeaux Inattendu » durant Bordeaux So Good

L’Ecole du Vin de Bordeaux rencontre cette année encore un franc succès avec ses ateliers de 45 mn animés par Florence Varaine. Des ateliers conviviaux avec des dégustations à l’aveugle pour reconnaître les vins. Ludique et parfois déconcertant.

Julien participant à l'atelier de dégustation à l'aveugle © JPS

Julien participant à l’atelier de dégustation à l’aveugle © JPS

On croit connaître Bordeaux, mais en fait on découvre toujours quelque chose de différent. Ce samedi après-midi, les ateliers de l’Ecole du Vin de Bordeaux ont une fois de plus fait le plein de stagiaires. Pour une petite participation de 5€, les amateurs de vins pouvaient participer à « Bordeaux Inattendu », un atelier de 45 mn avec une formatrice de l’Ecole, en l’espèce Florence Varaine.

Florence Varaine animant ces ateliers de Bordeaux Inattendu © JPS

Florence Varaine animant ces ateliers de Bordeaux Inattendu © JPS

D’emblée cet atelier se veut ludique et informatif. Ludique à travers une dégustation à l’aveugle. Les stagiaires sont invités à déguster deux verres en parallèle et à deviner qu’est-ce qu’ils ont dans leur verre : du blanc, du rosé, du moelleux ou du rouge… le tout avec un bandeau sur les yeux, comme dans les avions !

Bordeaux SO Good 109Julien Brunsart, jeune Bordelais originaire Champagne-Ardenne, est venu avec 7 amis, c’est Camille une copine qui les a incité à s’inscrire et à participer à l’ensemble des activités de Bordeaux So Good ; cette dégustation à l’aveugle est pour lui une première : « pour retrouver le rouge, c’était plutôt simple, mais pour le clairet je me suis un peu raté, j’hésitais entre un rosé et un blanc et c’est finalement un clairet ! »

Outre l’aspect ludique, on y apprend de nombreuses information  sur la manière de vinifier, les traditionnels cépages et les 60 appellations de Bordeaux :

On leur délivre les clés d’entrée du vignoble et de la dégustation », Stéphanie Barral responsable de l’Ecole du Vin de Bordeaux

Stéphanie Barral, responsable de l'Ecole du Vin de Bordeaux © JPS

Stéphanie Barral, responsable de l’Ecole du Vin de Bordeaux © JPS

Il y a beaucoup de Français mais aussi pas mal d’étrangers qui y participent à ces ateliers conviviaux et accessibles à tous.  A l’occasion de Bordeaux SO Good, l’idée est de faire aussi des rapprochement avec la cuisine car  « 73% des Français reconnaissent associer le vin avec la cuisine, » poursuit Stéphanie Barral. On y apprend par exemple que les liquoreux peuvent selon la tradition accompagner du foie gras pour Noël, mais qu’on peut aussi faire un repas complet avec ces vins doux et notamment les associer avec des fromages à pâtes persillés… On en salive d’avance. So Good !