03 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Patrimoine

La Cité des Electriciens, située sur le territoire de l’ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, dans la Communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Roman a été classée au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2012 au titre du « Paysage culturel évolutif et vivant ». Cet ancien site industriel, reconverti site industriel, reconverti en site culturel et touristique, a ouvert ses portes au public en mai 2019. La Cité des électriciens est avec les fosses 11/19 à Loos-en-Gohelle, 9/9bis à Oignies, d’Aremberg à Wallers et le Centre historique minier de Lewarde, l’un des cinq grands sites miniers du Nord-Pas-de-Calais. @FR_Conversation. Crédit photo : Anteale, photographe installé à Lille.

#Ecologie

► Les Français se sentent de plus en plus concernés par l’écologie. 72% des Français se disent de plus en plus sensibles aux enjeux écologiques depuis quelques mois. Et pour la moitié d’entre eux, cette prise de conscience s’accompagne d’une modification de leurs habitudes pour mieux protéger l’environnement. Telles sont les principales conclusions d’une enquête menée par Harris Interactive pour RTL et M6. Certains gestes semblent cependant plus faciles que d’autres, rapporte RTL: 90% des Français sont prêts à faire plus de tri, consommer plus local ou acheter en vrac; 80% à manger moins de viande ou acheter en vrac; 65% à moins voyager en avion; 53% à ne plus utiliser leur véhicule personnel… Malgré ces pistes d’effort concrètes, 69% se disent cependant pessimistes pour l’avenir de la planète. @Le_Figaro.

#Energie

► Woodlight, jeune société strasbourgeoise fondée par deux docteurs en biologie, veut transformer l’éclairage public avec des plantes produisant leur propre lumière. Concrètement, il s’agit de transférer à des plantes la bioluminescence, (production et l’émission de lumière par un organisme vivant) que possèdent certaines espèces d’algues, de poissons ou de lucioles. Le concept, dont ils ont pu prouver la solidité et qui intéresse tout particulièrement les grands groupes tels que EDF et Vinci. @20minutes.

#Science

► Le 3ème congrès mondial sur l’électroporation, technique microbiologique,  s’est ouvert mardi 3 septembre à Toulouse. Il réunit jusqu’à vendredi près de 400 chercheurs, universitaires, médecins et industriels spécialisés dans ce domaine. Cette technique innovante est issue de la recherche publique. Elle a été inventée en grande partie à Toulouse. Marie-Pierre Rols, directrice de recherches à l’institut de pharmacologie et de biologie structurale, une unité du CNRS, est l’une des pionnières dans ce domaine. L’électroporation, qu’est-ce que c’est ? « L’électroporation, c’est une technique qui consiste à envoyer des impulsions électriques sur une cellule. Grâce à ces impulsions, on fait des petits trous dans la membrane de la cellule pour la rendre perméable et faciliter l’échange de molécules entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule ». @franceinfo.

#IA

► L’intelligence artificielle avance sur la maîtrise des émotions. Dans les centres d’appels, il est parfois difficile pour un salarié de gérer une cinquantaine de coups de fil tous les jours et les humeurs de chaque client jointes par téléphone. L’intelligence artificielle analyse avec des outils les silences de frustration du client, les élévations de ton, la vitesse de sa voix. Et elle peut donner des conseils au téléopérateur pour qu’il arrive à répondre de manière appropriée. L’intelligence artificielle peut former également des cadres en entreprise qui doivent gérer les émotions fortes de leurs collègues ou qui doivent même les licencier. L’outil aide ces DRH à s’exprimer pour annoncer la mauvaise nouvelle le mieux possible. L’Imperial College de Londres a choisi de travailler sur une intelligence artificielle qui est capable de gommer nos émotions en parlant à travers un filtre et ainsi éviter d’être pisté, par exemple par les enceintes connectées capables d’analyser nos émotions et de s’immiscer dans notre vie privée. @franceinfo.

#Alimentation

► Yukaphiles, qui sont les utilisateurs de Yuka ? Lancée en 2016, l’application Yuka a envahi nos smartphones et les rayons de nos supermarchés. Entre les ultra-convaincus qui suivent les recommandations à la lettre et ceux qui refusent la dictature du scan, qui sont vraiment les adeptes de Yuka ? « Attends, je vais regarder sur Yuka. » Cette petite phrase est devenue un classique des rayons du supermarché. Créée en 2016, Yuka n’est pas la seule application du genre mais est bien loin devant ses concurrents. Une étude réalisée par Ogury indique que près de 18% de la population française (adultes de plus de 18 ans) a téléchargé l’application. Yuka est rentrée dans nos smartphones et dans nos mœurs mais la folie des débuts et le scan à tout va s’essouffle. Il n’y a qu’une seule application Yuka, mais les Yukaphiles ont des profils divers et leurs usages le sont tout autant. Pour les décrypter, le cabinet Unknowns a mené une étude ethnographique des possesseurs de l’application Yuka. @LADN_EU.

#Application

► Depuis plusieurs jours, l’application Zao caracole en tête des tops téléchargements en Chine. Elle permet aux utilisateurs d’échanger leur visage avec celui d’une star dans un extrait vidéo sien grâce à la technologie du « deepfake ». Les résultats obtenus sont bluffant. L’application mobile est également sous le feu des critiques pour son atteinte potentielle à la vie privée. La technologie utilisée ouvre en effet la porte à des actions de manipulation d’une redoutable efficacité, notamment 2047980 et suscite des inquiétudes ailleurs dans le monde en raison des risques d’utilisations malveillantes. @LADN_EU.

#RevueDeLiens

► – En catimini, le Royaume-Uni s’impose en champion de la reconnaissance faciale. En quelques années, et en toute discrétion, le pays est devenu l’un des plus en pointe dans cette technologie. Les logiciels ont tant progressé qu’ils inquiètent les défenseurs des libertés individuelles pour leurs capacités de surveillance de masse inégalées. (@lemondefr) ; – Orange veut museler le gendarme des télécoms. Le régulateur pourrait perdre son pouvoir de sanction sur les opérateurs télécoms, notamment concernant la couverture réseau dans le déploiement de la 4G (@lemondefr) ; – Europacity : « Comment peut-on promouvoir un pareil urbanisme dans le contexte de crise climatique actuel ? » Dans une tribune au « Monde », Albert Levy, architecte et urbaniste, pointe les incohérences des pouvoirs publics qui défendent le projet d’un mégacomplexe de loisirs et de commerce au nord de Paris, tout en parlant de transition écologique et de lutte contre le réchauffement (@lemondefr) ; – Les box en guerre contre BFM TV. Free a coupé aux abonnés de sa box la diffusion des chaînes RMC Découverte, RMC Story et surtout de BFM TV du groupe Altice. Orange pourrait faire de même. Pour La Story, le podcast d’actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités reviennent sur cette décision choc qui bouleverse le monde des opérateurs (@LesEchos) ; – La lutte contre la robotisation est un combat perdu, donc inutile. Le remplacement d’employés par des machines, le dimanche 25 août, dans l’hypermarché Casino d’Angers a récemment suscité un tollé. Un épisode révélateur de notre vision avant tout conflictuelle des rapports des salariés avec la technologie et les consommateurs. Ce qui est criminel, c’est de faire miroiter une préservation de postes que l’on sait condamnés (@LesEchos) ; – Alec Holowka, figure du jeu vidéo indépendant, accusé de comportements violents, est mort. L’homme, mort à 35 ans samedi 31 août, n’avait pas pris la parole depuis les témoignages récents de développeuses de jeux vidéo faisant état de comportements agressifs (@lemondefr) ; – Télécoms : coup de frein sur la guerre des prix. Les opérateurs de télécommunications misent sur la fibre pour améliorer leurs revenus futurs misant davantage. (@lemondefr) ; – Twitter : Reprenez le pouvoir sur les algorithmes et retrouvez un fil qualitatif en moins de deux minutes ! (@WebLifeFr).

02 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 2 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Urbanisme

► S’inspirant de ce qui est considéré comme un écosystème, une jeune société parisienne, Urban Canopee, a imaginé des canopées urbaines, soit des structures métalliques grillagées reliées entre elles pour former une corolle géante, aux pieds desquels pousseront des plantes grimpantes. La canopée, c’est la partie supérieure d’une forêt tropicale humide qui est directement influencée par le rayonnement solaire. La structure en a été installée, le jeudi 29 août, en plein coeur du quartier Saint-Cyprien à Toulouse. En attendant l’arrivée des plantes qui seront installées par des élèves de l’école d’ingénieurs de Purpan, dans les semaines à venir. L’ensemble devrait couvrir 100 m². L’annonce que Toulouse accueillera la première canopée urbaine de France avait été faite en janvier 2019, @franceinfo. A lire aussi : Des canopées pour lutter contre les îlots de chaleur à Toulouse @LaTribuneTlse. Légende image : La premières structure végétalisée de la start-up Urban Canopée a été installée à Toulouse. Photo : Urban Canopée.

#Commerce

► L’association Libraires de l’Est située près de Nancy lance le lundi 2 septembre librairesdelest.fr, un portail de vente en ligne. Tous les stocks des 17 librairies indépendantes participantes du Grand Est seront réunis sur une base de données. Le lecteur aura accès à l’ensemble des ouvrages qu’elles proposent. Il aura la possibilité de se faire livrer à domicile, ou d’aller le récupérer à la librairie. Le lecteur pourra aussi se renseigner sur les programmes d’animations et de rencontres à venir, il y retrouvera des newsletters et des dossiers thématiques. Pour l’association, cette plateforme est un outil pour préserver le commerce local et inciter les consommateurs à soutenir les commerces et les emplois de la région. @franceinfo.

#Cryptomonnaie

► « Avec sa cryptomonnaie, Facebook veut concurrencer les services de transfert d’argent en Afrique » L’économiste Jérôme Mathis analyse les promesses et les dangers du « libra », la future monnaie virtuelle du géant du Web. Tribune : Les populations non bancarisées de certaines régions du monde, dont l’Afrique, attendent avec impatience une cryptomonnaie facilement utilisable depuis des téléphones mobiles à faible débit et dont le cours n’est pas aussi instable que celui du bitcoin. Cette demande pourrait bien être satisfaite par la cryptomonnaie que Facebook développe actuellement : le « libra ». Malgré la grogne des banquiers centraux et de certains gouvernements, les cryptomonnaies ne cessent de gagner du terrain. Il y a quelques années à peine, elles ne retenaient l’attention que de quelques passionnés d’informatique à la recherche de protocoles capables d’opérer des transactions monétaires sans passer par les banques. Aujourd’hui, elles offrent en certains endroits de véritables alternatives aux devises domestiques et bousculent les autorités monétaires. Au point que leur capitalisation avoisine déjà un quart du montant total des pièces et des billets libellés en euro. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Data

► Une start-up californienne projette de stocker nos données en orbiteEt si nos photos de vacances tournaient en orbite autour de la Terre? C’est l’idée insolite de la start-up américaine Cloud Constellation pour garantir la sécurité de nos données. Le projet se nomme «Space Belt», la «ceinture de l’espace», et fleure bon la science-fiction. En stockant les fichiers de ses clients dans un «data center» à 650 kilomètres au-dessus de la planète bleue, la jeune pousse espère contrer les cyberattaques les plus virulentes. « Notre modèle est unique et permet de rétablir une confiance avec nos utilisateurs », assure Cliff Beek, PDG de Cloud Constellation. Pour mener à bien son projet, le groupe basé à Los Angeles projette d’envoyer dix satellites dans l’espace d’ici à 2021 pour un coût total des opérations estimé à 350 millions de dollars. Un pari sur l’avenir alors qu’une dernière étude de l’International Data Center, cabinet de conseil du secteur, annonce une multiplication par 5 du nombre de données stockées d’ici à 2025.@FigaroTech.

#IA

► Jack Ma et Elon Musk restent irréconciliables. Les organisateurs de la « Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle » (WAIC) qui s’est tenue à Shanghai jusqu’au samedi 31 août ont assurément réussi leur coup : mettre face à face Elon Musk, le patron de Tesla et Space X et concepteur de l’Hyperloop, et Jack Ma, fondateur d’Aliba et grand défenseur des nouvelles technologies. Deux hommes qui ont des points de vue si différents qu’ils apparaissent inconciliables. Jack Ma se veut rassurant. Pour lui, l’intelligence artificielle n’est pas une menace et, contrairement à ce que certains avancent, elle ne sera pas mauvaise pour l’emploi et la vie courante. « Nos enfants ne travailleront plus que 12 heures par semaine grâce à l’intelligence artificielle », prophétise-t-il. Mais là où Jack Ma ne voit que des bénéfices, Elon Musk au contraire ne se départit pas de sa méfiance et prédit le pire. Le milliardaire, qui développe actuellement une technologie une interface cerveau-machine, pense qu’avec le temps, l’intelligence artificielle rendra les emplois inutiles, explique-t-il. « Le dernier travail qui restera probablement consistera à écrire un logiciel d’intelligence artificielle. Ensuite, l’intelligence artificielle finira par écrire son propre logiciel », affirme encore Elon Musk. (@LesEchos).

► Algorithmes discriminatoires : la lente prise de conscience de la tech. « Un algorithme n’est qu’une suite de chiffres, donc responsable de rien, le problème vient de l’humain, et si nous n’y sommes pas attentifs, nous donnons naissance à des algorithmes discriminatoires », accuse Salwa Toko, la présidente du Conseil national du numérique français. Elle voit là un « enjeu de société, d’état de droit ». L’OCDE, dans un rapport de juin, pointait également « les risques de transposition des biais du monde analogique vers le monde numérique » et encourageait la création d’un environnement sain d’accès aux données. L’intelligence artificielle (« IA ») est basée sur l’apprentissage automatisé à partir de données insérées par le concepteur, que la machine analyse. Si cette matière première est biaisée, le résultat ne peut qu’en être faussé. « Une partie de l’IA est encore bête et méchante, sans conscience artificielle », estime Jérôme Béranger, fondateur d’Adel, un label d’experts pluridisciplinaires qui évalue la conception et la mise en place des algorithmes d’un point de vue éthique. @bymaddyness

► « L’explicabilité des algorithmes est-elle un droit fondamental ? » Il est indispensable de répondre avec discernement à la demande de transparence sur le fonctionnement des algorithmes, affirment, dans une tribune au « Monde », les chercheurs David Bounie et Winston Maxwell. De plus en plus présents dans l’économie mais aussi dans notre vie quotidienne, les algorithmes ne cessent de nous questionner. L’algorithme utilisé pour Parcoursup a défrayé la chronique sur le sujet de la transparence des algorithmes locaux utilisés par les universités pour inscrire les étudiants, et une proposition de loi est annoncée sur le sujet par le Sénat pour rendre obligatoire leur publication. Le débat est ouvert, illustrant la difficulté de concilier la transparence des algorithmes avec d’autres impératifs, tels que le secret des délibérations des équipes pédagogiques. Aujourd’hui, tous domaines confondus, on met régulièrement en cause ces « boîtes noires » dont les décisions se voient accusées d’être biaisées et de discriminer les personnes, volontairement ou involontairement, en fonction de leur genre, de leur origine ethnique, ou encore de leur orientation sexuelle. Si efficacité de l’algorithme de rime pas forcément avec neutralité, il semble nécessaire.

#ViePrivée

► L’analyse de vos émotions, une nouvelle menace pour votre vie privée ? Avec la généralisation de la commande vocale et des assistants personnels, une nouvelle ombre menaçante plane sur notre intimité, à savoir l’analyse de notre état émotionnel. Les intonations de notre voix peuvent, en effet, trahir nos sentiments ou révéler notre humeur : joie, tristesse, tonicité, fatigue, lassitude, déprime, colère, etc. Il pourrait être tentant de détecter ces intonations chez l’utilisateur au moyen d’un algorithme d’intelligence artificielle, histoire de mieux le connaître et de mieux répondre à ses besoins. « La reconnaissance émotionnelle est un sujet de recherche de plus en plus populaire dans le domaine de l’intelligence artificielle dédiée à la conversation », estime Viktor Rogzik, chercheur au sein de la division Alexa Speech Group d’Amazon. Il a écrit cette phrase en mai dernier, à l’occasion d’une note de blog qui détaille une nouvelle technologie de détection émotionnelle. Basée sur deux réseaux neuronaux antagonistes (« adversarial neural networks »), elle serait plus performante que celles qui existaient jusqu’à présent. @01net

#RevueDeLiens

► – Ecosia : le moteur de recherche écolo qui cartonne (@EchosStart) ; – Une nouvelle technologie pour convertir la chaleur en électricité. Deux chercheurs français et espagnol, Rodolphe Vaillon, directeur de recherche au CNRS, et Alejandro Datas, PhD à l’Instituto de Energía Solar de Madrid, ont mis au point une approche technologique hybride qui vise à améliorer le stockage de l’énergie sous forme de chaleur. Ils projettent de réaliser un démonstrateur en laboratoire qui pourrait voir le jour début 2024.  ; – Il tue sa petite amie, une intelligence artificielle le démasque. Également au sommaire de cette semaine : les modèles prédictifs des épidémies de dengue en Asie ne sont pas encore au point ; la forêt primaire indonésienne regagne du terrain grâce à l’action du gouvernement et pourquoi la Chine est à la traîne dans l’industrialisation des puces électroniques… (@Sciences_Avenir) ; – Réforme audiovisuelle : des assouplissements pour les chaînes de télévision. Le ministre de la Culture Franck Riester a démarré une série de réunions avec les professionnels de l’audiovisuel. Possibilité de faire de la publicité géolocalisée, suppression des jours interdits de cinéma à la télévision etc. Voici les grandes lignes de la réforme (@LesEchos) ; – Aquilae, la vidéosurveillance intelligente. « Un humain ne peut pas regarder plus de six écrans en même temps, observe le président d’Aquilae, Jean-Marie Bailly. Les analyser, encore moins. » C’est pour aider à la surveillance vdéo que cette start-up a été créée. « Nous avons développé un algorithme qui intègre l’intelligence artificielle au service de l’analyse vidéo », explique son président. (@usinenouvelle) ; – La Libra de Facebook pourrait nuire à la BCE et à l’euro. Le projet de monnaie virtuelle adossé à des devises programmé en juin par Facebook pour le premier semestre 2020, suscite depuis la méfiance des banquiers centraux, des politiques et des régulateurs dans le monde. (@Challenges) ; – Pistes cyclables rétroéclairées, rechargeables par le soleil : l’exemple de la Pologne. e projet de concevoir des routes et surtout des pistes cyclables éclairées par l’énergie solaire n’est pas nouveau. Les USA, les Pays Bas, mais aussi la Pologne se sont intéressés à ce concept qui permet aux cyclistes de rouler en toute sécurité notamment dans les zones peu éclairées la nuit. Un gage de sécurité pour les cyclistes de plus en plus nombreux à fréquenter les pistes cyclables aménagées par les collectivités territoriales. (@villeintelmag) ; – Intelligence artificielle : « Nous avons déjà vécu une trop longue phase de confiance aveugle ». Entre les « deep fake », des vidéos manipulées par des réseaux de neurones, et l’arrivée des voitures autonomes qui analyseront la situation mieux que nous, pourra-t-on encore faire confiance à ce que l’on voit ? L’opinion de Jacopo Domenicucci, philosophe spécialiste de la confiance et auteur de « La Confiance à l’ère numérique » avec Milad Doueihi. (@LaCroix).

01 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 1er septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Immeuble du quartier de la Bibliothèque François Mitterand dans le 3ème arrondissement de Paris. Photo : @padam92.

#Image

► « Ce qui m’intéresse, c’est de raconter des histoires, quel que soit le moyen, et ça m’amuse d’en trouver de nouveaux. Le numérique est génial. Au Vietnam, à partir de 4 heures de l’après-midi, dans la jungle, on ne pouvait plus faire de photos, il n’y avait plus de lumière. Aujourd’hui, tu peux retrouver tes clés la nuit avec ton appareil photo ! C’est plus facile, plus léger, ça ne coûte rien et tu peux envoyer tes images tout de suite. La conséquence, c’est qu’on passe de 20 photographes à 20 000 sur le terrain. », explique Patrick Chauvel lors d’un entretien sur le site @lemondefr. A 70 ans, Patrick Chauvel, photographe de guerre depuis janvier 1968, raconte ses reportages dans une exposition rétrospective, « 50 ans sur le front » lors de la 31ème édition de « Visa pour l’Image » à Perpignan.

#Transport

► Nantes. La première navette à hydrogène de France en service. Depuis le vendredi 30 aout, la nouvelle navette, Jules-Verne 2, qui relie le Petit-Port à Port-Boyer constitue une véritable petite révolution. Le Jules Verne 2, catamaran qui fonctionne avec deux piles à combustible, équipées de batteries alimentées par de l’hydrogèneest une première française en matière de transport fluvial. « L’hydrogène, on en parle depuis 2004, mais quand la métropole a fait ce choix, c’était un pari », se rappelle Pascal Bolo, vice-président de Nantes Métropole et président de la Semitan.  « L’idée est partie d’un appel à projet de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour développer la filière hydrogène », explique Pierre-François Gérard, chargé du projet à la Semitan. La métropole y a investi plus de 354 000 €, auxquels s’est ajoutée une subvention de plus de 323 000 € de la Région et de l’Ademe. « Nous avons beaucoup travaillé à la sécurité, tout l’équipement se trouve au-dessus du bateau. En cas de fuite, toutes les têtes de batteries sont tournées vers le ciel. Car même s’il est moins dangereux que le gaz naturel, l’hydrogène reste un gaz sous pression… » @presseocean.

► La communauté urbaine de Dunkerque, un bassin d’habitat de 200 000 personnes, a institué la gratuité des transports en bus il y a un an. Résultat : le nombre de passagers a progressé de 65 %. Parmi les nouveaux usagers, d’anciens automobilistes qui laissent désormais leur voiture au garage. « La gratuité est un produit d’appel, explique Patrice Vergriete, maire de Dunkerque. C’est ce qui provoque le choc psychologique, mais pas ce qui fidélise. Si le service n’est pas à la hauteur, les gens reprennent leurs habitudes. »

#Surveillance

► Des détecteurs de mensonge expérimentés aux frontières extérieures de l’Europe. C’est une expérimentation européenne très controversée qui se termine fin août, après trois ans de recherche. Lancé en septembre 2016 dans la foulée des attaques terroristes et de la crise des réfugiés, « iBorderCtrl » vise à développer un moyen d’accélérer les contrôles aux frontières extérieures de l’UE et de renforcer la sécurité à l’aide d’un système automatisé, prévoyant notamment la détection automatique de mensonge. Ce projet entièrement financé par le budget européen à hauteur de 4,5 millions d’euros est mentionné dans la rubrique « Success Stories » du site Web de la Commission. Mais il fait l’objet de nombreuses critiques. Le site Web d’iBorderCtrl fait état de tests en Hongrie, en Grèce et en Lituanie. Mais il ne renseigne ni sur la manière de participer à ces projets pilotes, ni sur l’identité des participants, et n’indique pas les résultats préliminaires. @lemondefr

#IA

► Comment Facebook utilise le jeu vidéo Minecraft pour entraîner une intelligence artificielle. Lors de votre prochaine partie de Minecraft, votre camarade de jeu sera peut-être une intelligence artificielle (IA). Des chercheurs de Facebook ont en effet créé un assistant virtuel dans le célèbre jeu de construction, comme le rapporte le magazine américain MIT Technology Review. Il ne s’agit pas d’un joueur autonome géré par ordinateur mais plutôt d’un collaborateur qui seconde le joueur. Ce dernier peut ainsi interagir avec l’intelligence artificielle via un chat textuel, pour lui demander par exemple de construire quelque chose. L’IA est capable de comprendre le langage humain directement et de réagir en conséquence. Avec leur assistant virtuel, les chercheurs souhaitent démontrer que l’IA n’est pas seulement faite pour excéder dans une seule tâche, mais peut aussi se montrer efficace face à différents petits problèmes. Minecraft est l’environnement de travail idéal pour atteindre cet objectif: outre la construction, le jeu propose d’autres activités, comme la récolte de ressources ou la fabrication d’armes et d’outils. Le tout repose sur une logique de grille et des cubes. Minecraft est comme une gigantesque boîte à Lego dans laquelle on peut déplacer des blocs à l’envie. @FigaroTech.

#RevueDeLiens

► – Trottinettes électriques : la nouvelle réglementation entre en vigueur à la rentrée 2019. Tarifs d’amende, limitation de vitesse, circulation sur les pistes cyclables ou sur le trottoir, âge minimum requis,… Les nouvelles règles concernant les engins de déplacement personnels motorisés entrent en application à partir du mois de septembre 2019  (@franceinfo).

31 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 31 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Les énergies renouvelables, un atout de poids pour les territoires. Les énergies renouvelables, inépuisables et décarbonées, représentent une alternative de choix pour verdir le mix énergétique. D’autant plus qu’elles sont porteuses d’opportunités économiques et sociales pour les territoires qui les accueillent. En valorisant les ressources locales comme le soleil, le vent, les cours d’eau, la biomasse ou encore la géothermie, la production d’énergies renouvelables permet aux collectivités (ville, intercommunalité, département et région) de bénéficier d’une partie de la valeur créée sur place. Cette valeur est d’une part liée aux activités d’étude, de construction et d’exploitation qui génèrent des revenus et créent des emplois, y compris indirectement (activité de restauration achats locaux…). @cityramag. Crédit photo : FotografoAficionado / Pixabay – Licence : CC0

#Santé

► Landes : l’hôpital de Dax s’offre un robot chirurgien à 1,5 million d’euros. L’hôpital de Dax s’offre un robot chirurgien à 1,5 millions d’euros. Enfin plutôt un robot chirurgical car l’appareil ne fonctionne pas tout seul. Il faut un chirurgien pour actionner les commandes. Le robot répond au doux nom de Da Vinci® X. Il possède quatre bras sur lesquels sont installés, notamment, un bistouri électrique ou un endoscope robotique – cœlioscopie. Une fois les chirurgiens de l’hôpital de Dax formés à sa manipulation, via des manettes, il sera utilisé en chirurgie urologique, chirurgie gynécologique et chirurgie digestive, notamment pour le traitement des cancers. @Bleu_Gascogne.

#Travail

► « Les robots ne vont pas remplacer le travail humain mais le reconfigurer ». Dans Ghost Work (Houghton Mifflin Harcourt, 2019), ouvrage co-écrit avec l’ingénieur Siddarth Suri, l’anthropologue américaine Mary L. Gray enquête sur les petites mains du numérique qui permettent aux algorithmes d’intelligence artificielle et autres applications de fonctionner. Cette nouvelle classe de travailleurs précaires préfigure, selon la chercheuse, l’avenir de l’emploi, à rebours de l’idée d’un futur intégralement automatisé. Mary L. Gray explique : L’idée de notre livre est justement de ne plus considérer ce travail invisible comme un travail de niche lié à l’automatisation, mais de voir plus large en comprenant ses ressorts profonds, en l’occurrence l’idée de trouver des travailleurs, de les manager, de leurs attribuer des tâches et de les payer par le biais d’API, ces interfaces de programmation d’applications. » @usbeketrica.

#Transport

► Comment le smartphone va tuer le bon vieux ticket de métro. Agenda, réveil, lecteur MP3, appareil photo… année après année, avancée technologique après avancée technologique, la liste des objets mis au rancart par les smartphones ne cesse de s’étendre. La prochaine victime devrait être le bon vieux ticket de métro et nombreuses sont les entreprises qui se battent pour lui donner le coup de grâce. Une première étape devrait être franchie fin septembre à Paris, où les usagers n’auront qu’à passer leur portable, même éteint, sur les bornes de la RATP pour valider leur trajet. Pour le moment, ne sont concernés que les propriétaires d’un Samsung, ou de tout autre portable sous Android, si toutefois son propriétaire est un client d’Orange. Ce nouveau service est le fruit d’une alliance majeure, signée en 2017, entre la SNCF, la RATP, Orange et Gemalto. Les quatre groupes ont créé une entreprise commune, Wizway, chargée de réaliser le passage du ticket au smartphone. @LExpress.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La guerre du streaming est bien déclarée en France. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le smartphone, icône du 21ème siècle ; – 5G : huit choses à connaître pour préparer son arrivée ; – Loi anti-haine sur Internet : l’ONU s’inquiète, la France répond ; – L’équipe de recherche de Facebook utilise Minecraft pour entrainer son IA ; –  30 multinationales américaines demandent à Amazon et Apple de mettre la planète avant leur profit.

#Entreprise

► Le récit sans fard du « rythme infernal » de l’hypercroissance, selon le patron d’OVH. « Avec du recul, c’était une belle connerie d’aller si vite. » Deux ans après avoir lancé sa société dans une stratégie de croissance effrénée, Octave Klaba, le fondateur d’OVH, a fait son mea culpa cet été. « Rythme infernal », « période très mal vécue en interne »… le constat dressé dans un post de blog, le 6 juin, permet de mesurer les défis que peut rencontrer une entreprise en hypercroissance. « En à peine dix-huit mois, OVH est passé de 1 200 à 2 500 personnes. Fin 2017, durant six mois, toutes les deux semaines, un bus de 30-40 nouveaux collaborateurs arrivait chez OVH », témoigne le patron du géant européen du cloud (l’informatique dématérialisée). Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#RevueDeLiens

► – Le plan secret de la messagerie Telegram pour lancer sa monnaie virtuelle avant Facebook. L’objectif de Telegram est de créer un produit plus facile d’accès que les cryptomonnaies actuelles, comme le Bitcoin, qui fédèrent essentiellement un public d’initiés. (@Challenges) ; – LinkedIn accusé d’être utilisé pour recruter… des espions. Certains services d’espionnage étrangers utiliseraient le média social pour recruter de nouveaux espions (@20minutes) ; – Robotisation : anticiper pour ne pas être débranché. (@LesEchos)  ; – Lynchage numérique : « Les réseaux détruisent et construisent ». Ni la loi ni les contre-feux ne permettent de résister au lynchage numérique. Comment civiliser les réseaux, s’interrogent dans une tribune au « Monde » l’avocate Delphine Meillet et le communicant Antoine Dubuquoy (@lemondefr) ; – Margaret O’Mara : « L’armée a joué un rôle central dans la Silicon Valley ». Professeur d’histoire à University of Washington, auteur de « The Code : Silicon Valley and the remaking of America », Margaret O’Mara décrypte l’amnésie de la Silicon Valley quant à ses relations avec le département de la Défense (@LesEchos) ; – Pourquoi les assistants vocaux ont besoin d’écoutes humaines (@franceinfo) ; – WeWork, entreprise technologique en toc ? Pour séduire les investisseurs, l’argument tech fait mouche, sans être toujours crédible (@lemondefr).

30 Août

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 30 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Nature

► Construit en 1911 au Royaume Uni, le SS Ayrfield était un long bateau à vapeur de 80 mètres de long. Pendant la Seconde guerre mondiale, il a été utilisé pour transporter des approvisionnements aux troupes américaines stationnées dans le Pacifique. Le bateau a fini ses jours près de l’embouchure du ruisseau Haslams, situé à Sydney, en Australie. Voir plus: Quand la nature prend le dessus sur la ville. Ce sont 21 photos  qui  montrent à quel point la nature est capable de prendre le dessus et s’épanouir sans aucun entretien. Tant qu’elles ont une source d’eau et du soleil, les plantes peuvent atteindre les endroits les plus improbables. Crédit photo : AndyBrii.

#Transport

► Ginko Voit’, l’application pour covoiturer gratuitement lancée par le Grand Besançon. Alors que le tram de Besançon fête ses 5 ans et que 40.000 voyages ont lieu chaque en moyenne, le Grand Besançon lance en cette rentrée 2019-2020 une application baptisée Ginko Voit’ qui vient compléter l’offre de services à la mobilité. Le concept est simple : un conducteur à bord de sa voiture propose de prendre gratuitement des passagers en covoiturage, dans le secteur du Grand Besançon. En échange, l’aimable chauffeur bénéficie de diverses réductions. Attention cependant, il faut 2 à 3 semaines après la réalisation d’au moins 10 trajets Ginko Voit’ en tant que conducteur, pour recevoir par courrier la carte Avantages. @franceinfo.

#Déchets

► Le Mans : l’initiative zéro déchet aura son propre festival vendredi et samedi. Pour la première fois, la ville du Mans s’apprête à accueillir un festival Zéro Déchet. Ce mode de vie éco-responsable vise à réduire au maximum le poids de nos poubelles. Grâce à ce festival, les Sarthois et curieux venus d’ailleurs pourront apprendre quelques gestes et combines pour agir pour la planète dans leur quotidien. Au cours de ces deux après-midis, les visiteurs pourront notamment rencontrer un ou une coach zéro déchet comme Anaïs Radepont, dont c’est le métier. Elle anime différents ateliers pour trouver des alternatives écologiques et économiques aux produits jetables. Elle a notamment coaché une famille avec un nouveau-né qui souhaitait éviter que leur enfant ne produise une tonne de déchet. Ils utilisent désormais des couches lavables. @franceinfo.

#Travail

► L’intelligence artificielle pourrait avoir une influence sur notre charge de travail. Jack Ma, le patron d’Alibaba participait à une conférence mondiale en Chine sur l’intelligence artificielle pour parler du monde digital, de ses progrès spectaculaires et qui nous aide toujours plus au quotidien. Par exemple, quand on écrit une phrase dans un email, on vous suggère la fin de la phrase. Le logiciel devine ce que vous allez écrire, avant même que vous ne l’écriviez. Quel gain de temps ! C’est ce que dit Jack Ma, l’intelligence artificielle ne va pas tuer le travail mais le faciliter en supprimant toutes les tâches qui peuvent être modélisées et automatisées. Ce qui est certain, c’est que dans cet univers automatisé où les robots seront partout, on demandera aux salariés d’être créatifs et imaginatifs. C’est pourquoi (et c’est ce que dit le patron d’Alibaba et beaucoup d’autres), il faut revoir notre système scolaire pour que l’on soit moins dans l’apprentissage et plus dans la créativité, en développant l’imagination des élèves. @europe1.

#Surveillance

► Le saviez-vous ? Le premier Big Brother serait le fondateur de Charleville. Quatre ans. C’est le temps qu’il a fallu aux équipes du centre national de la recherche scientifique (CNRS) pour numériser l’ensemble des données de Charleville entre 2007 et 2011. De la création de la ville au XVIIème siècle à la veille des deux guerres mondiales, tous les habitants sans exception étaient recensés. Les services de la ville enregistraient leur adresse, la composition de leur foyer (époux, enfants) et leur métier. En plus des recensements, il y avait les registres de baptêmes, mariages, sépultures ou encore les plans de la ville. « C’est exceptionnel pour la France voire l’Europe », s’enthousiasme Sylvain Rassat, ingénieur d’études au CNRS. « Pour traiter ces données-là, on a de la chance d’avoir des référents locaux motivés et motivants. Le contexte est génial pour la science, les usagers et les touristes. Ces archives peuvent être utiles à beaucoup de personnes », explique Sylvain Rassat, ingénieur d’études au CNRS. Et le scientifique de s’interroger : « Pourquoi tenaient-ils de tels registres ? On n’a pas la réponse. » @franceinfo.

#Media

► Thinkerview préfigure l’avenir des médias. C’est l’une des vidéos du moment, de celles dont on se passe le mot, qui récolte éloges et superlatifs sur les réseaux sociaux. « Alstom : la France vendue à la découpe ? » : depuis sa mise en ligne début juillet, cette interview de Frédéric Pierucci, ex-cadre d’Alstom, a dépassé les 700 000 vues, une prouesse pour une interview géopolitique de plus de 2 heures. Le succès de cet entretien est directement lié, aussi, au média qui en est à l’origine : Thinkerview.  Lancée en 2013, cette chaîne YouTube, qui s’est fait une spécialité de diffuser de longs entretiens (1h30, parfois même 2h) en direct, puis en streaming, de personnalités aux points de vue souvent « alternatifs » sur des sujets variés (géopolitique, numérique, écologie, finance, journalisme…), a cependant mis plusieurs années avant de percer au-delà de son cercle d’habitués. Le succès de Thinkerview est intéressant parce qu’il vient affronter directement la représentation commune d’un « média Internet » aujourd’hui. A l’ère des vidéos courtes façon Brut et Konbini, de la course à l’audience d’un Melty, et de la « production de contenus » orientée « junk news (pratiquée par toujours plus de magazines en ligne), nous voici en présence d’un média gratuit qui a fait le choix du très long format, dédié à l’analyse, sur des sujets parfois arides…et qui cartonne. @Signaux_Faibles

#RevueDeLiens

► – Google lance un programme de récompense pour les abus de données. Sécurité : Des primes seront versées pour la découverte d’utilisations abusives des données via l’API Google, Chrome et Android (@zdnetfr) ; – Taxation des géants du numérique : vers un accord international d’ici la fin de l’année ? Un groupe de travail présidé par la France et les États-Unis et travaillant sous l’égide de l’OCDE doit rendre ses conclusions en matière de taxation des multinationales numériques d’ici la fin de l’année (@bymaddyness) ; – Intelligence artificielle : comment instaurer un climat de confiance ? La perception de l’intelligence artificielle a considérablement évolué au fil des ans fluctuant entre crainte et optimisme. Pour Michael Kopp, directeur de Data Science chez HERE Technologies, faire évoluer ces perceptions de manière positive doit se faire par l’instauration d’un climat de confiance ; – Jeunes : les réseaux sociaux rabattent pour la chirurgie esthétique. A l’ère de l’exhibition numérique, les millennials, encouragés par les cliniques spécialisées sur les réseaux sociaux, font appel aux injections et au bistouri. (@LExpress) ; – Les livres d’occasion tourmentent le marché de l’édition. Amazon, Momox, RecycLivre… sur Internet, les plates-formes de revente de livres de seconde main connaissent un succès croissant, dans un secteur pourtant sujet à la déprime. Mais auteurs et éditeurs n’en profitent pas (@lemondefr) ; – Greenpeace : les entreprises qui veulent changer les choses sont prisonnières des règles du jeu économique (@LADN_EU) ; – « Il faut poser des limites aux géants du numérique pour sanctuariser les activités assumées par les Etats ». Les Etats souverains et l’Union européenne doivent affirmer leur pouvoir de régulation à l’encontre des grandes entreprises du numérique, estiment les membres du Conseil national du numérique, dont sa présidente, Salwa Toko, dans une tribune au « Monde » (@lemondefr).

29 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 29 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Au fil de l’Ok, sur la trace du premier glacier islandais victime du réchauffement climatique. Neiges éternelles. Voilà un terme qui prête à confusion. Voyez-vous, rien n’est tout à fait éternel. Pas même la neige au sommet des montagnes islandaises. Oddur Sigurðsson en sait quelque chose. En 2014, ce glaciologue a grimpé au sommet du volcan Okjökull pour effectuer de nouvelles mesures. Constatant que la glace n’y était plus assez épaisse pour avancer sous l’effet de son propre poids, il lui a retiré son statut de glacier. Ce jour-là, Okjökull (qui signifie « glacier Ok » en islandais) est redevenu Ok, un simple volcan coiffé, pour l’instant, d’une couche de neige en sursis. « Quand j’ai déclaré qu’Okjökull avait perdu son glacier, je me doutais que quelques personnes seraient attristées. Mais jamais je n’aurais imaginé que cela attirerait l’attention du monde entier », relève le scientifique, cinq ans après son terrible verdict. A lire aussi : On est allés en Islande à l’enterrement d’Okjökull, le premier glacier disparu en raison du réchauffement climatique, Comment la fonte des glaciers va bouleverser l’Islande et En Islande, une « librairie » en mémoire des glaciers en danger @franceinfo.

#Transport

► Les trottinettes électriques polluent autant que les voitures. Alors que la trottinette est présentée comme un moyen de transport écologique, des chercheurs ont prouvé qu’elle pollue finalement plus qu’une voiture. Côté empreinte carbone c’est la cata selon une étude publiée cet été par trois scientifiques américains de l’université d’État de Caroline du Nord. Selon eux, une trottinette rejette 125 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre, soit davantage qu’une Renault Clio de 90 cv. On marche sur la tête ! Ce qui plombe son empreinte carbone c’est le système mis en place par les opérateurs pour les recharger, ces fameux « chargers ». On les voit récupérer les batteries la nuit avec des camionnettes polluantes, lors de rondes souvent mal organisées et donc interminables. Tout ça représente déjà 40% des rejets. En démontant quelques spécimens, les chercheurs américains sont aussi tombés sur des composants chimiques polluants. Bref, le bilan est désastreux d’autant que l’étude montre aussi et que la plupart des déplacements en trottinette ne remplacent pas la voiture mais la marche à pied. Le bénéfice est donc nul sur toute la ligne. @europe1.

► ParkingMap géolocalise les places libres. Le même dilemme saisit chaque automobiliste lorsqu’il s’approche du coeur d’une ville : dépenser une fortune dans un parking privé ou passer une éternité à chercher une place sur la voie publique ? Pour tous ceux qui n’ont pas d’autres choix que de prendre leur voiture, et qui voient année après année se réduire les zones de stationnement, ParkingMap a eu l’idée de jouer les éclaireurs. Comment ? Grâce à des capteurs installés sur les immeubles, la start-up répertorie en temps réel les places disponibles. Sur l’application, elles prennent la forme d’un point vert. Lancée en 2013, la solution a d’abord été déployée dans une dizaine de communes de taille moyenne, comme Orléans (Loiret), Soissons (Aisne) ou Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), et comptabilise déjà quelques milliers d’utilisateurs. @LExpress.

#Commerce

► Comment Jumia est devenu le leader du e-commerce en Afrique. Sacha Poignonnec, cofondateur du site d’e-commerce panafricain, investit pour convertir la population à l’achat en ligne. Et développe de nouveaux services dans quatorze pays. Il explique dans un entretien sur le site @Challenges : « L’arrivée d’Internet sur le continent, via le mobile, a servi de catalyseur quand nous nous sommes lancés en 2012. Le commerce électronique décollait en Chine et en Amérique latine. Notre présence panafricaine est un énorme atout. (…) Nous sommes le canal de distribution des vendeurs. Nous avons une vingtaine d’entrepôts sur le continent et des points relais où les clients récupèrent leurs colis déposés par les vendeurs. Des centaines de partenaires locaux travaillent aussi avec nous sur la livraison. »

#AgroAlimentation

► Comment l’agrochimie détruit la biodiversité et manipule la science. Dans son livre Et le monde devint silencieux, publié au Seuil le 29 août, le journaliste Stéphane Foucart décortique les manœuvres de l’industrie agroalimentaire pour empêcher, depuis trente ans, toute régulation de ses pesticides dits « systémiques ». Depuis trente ans, les insectes disparaissent à une vitesse sidérante. Le désastre en cours a été chiffré par une étude parue en octobre 2017 dans la revue PLoS One, montrant un déclin dans des aires protégées allemandes de 76 % des insectes volants en à peine 27 ans. Les chercheurs estiment que l’ordre de grandeur est le même dans le reste de l’Europe occidentale. Dans l’ensemble du monde, près de 40 % des espèces d’insectes sont en déclin et plus de 30 % sont menacées d’extinction, selon une autre étude parue en 2019 dans Biological Conservation. Pléthore d’études locales confirment cette tendance, observant ici une chute de 70 % des papillons de prairie en Hollande, suggérant là une diminution de 85 % des carabes en France, sans parler des cris d’alarme réguliers des apiculteurs sur l’effondrement des populations d’abeilles domestiques. @usbeketrica.

#Justice

► Des erreurs judiciaires au Danemark à cause de mauvaises géolocalisations. C’est au Danemark que ça se passe et c’est ahurissant. Plus de 10 000 affaires instruites depuis 2012 vont être rouvertes par la justice danoise. Des criminels sont peut-être encore en liberté et des innocents sont peut être derrière les barreaux simplement à cause de leur téléphone ou plutôt de la géolocalisation de leur téléphone. C’est le New York Times qui révèle cette histoire. Des erreurs de localisation ont peut-être conduit des innocents en prison. La justice danoise s’est rendu compte qu’il y avait des failles dans la géolocalisation des téléphones. Qu’elle n’était pas infaillible. Mauvaise configuration et mauvaises antennes relais, le problème, c’est que plusieurs dizaines de jugements, rien que ces deux dernières années, seraient concernés par ces erreurs. @franceinfo. A lire aussi : Scandale technologique et judiciaire au Danemark : est-ce possible en France ? @europe1.

#ReconnaissanceFaciale

► Durant trois jours en février, quelques milliers de Niçois ont été les cobayes d’une expérience unique en France : leurs visages captés par la vidéosurveillance ont été analysés en temps réel par un logiciel de reconnaissance faciale. Un rapport tirant le bilan de cette expérience, dont Le Monde a obtenu copie, a été rédigé par la mairie de Nice et transmis à la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) veut en savoir encore plus. Pour la commission, le texte n’a pas permis d’avoir « une vision objective de cette expérimentation et un avis sur son efficacité ». Reste un point sur lequel la mairie de Nice et la CNIL sont d’accord : il faut améliorer la législation sur le sujet de la vidéosurveillance qui aujourd’hui reste incomplète. @franceinfo

#Télétravail

► Loin des bureaux, le travail à la maison séduit (enfin!) les entreprises. Le télétravail s’est imposé comme la solution miracle pour gérer galères de transports, tracas du bureau et aléas climatiques. Si bien que travailler chez soi est devenu une habitude pour un nombre croissant de Français. 29% d’entre eux télétravaillent, selon Malakoff Médéric Humanis (contre 25% en 2017). « Une proportion qui ne peut que progresser quand on sait qu’au moins la moitié des emplois est télétravaillable », affirme Daniel Ollivier auteur de Manager le travail à distance et le télétravail et fondateur de Thera conseil. Le contexte est particulièrement favorable. « Contrairement à la dernière révolution industrielle qui a rassemblé les ouvriers autour de l’outil de production, les nouvelles technologies inversent le processus en amenant le travail au travailleur où qu’il soit », souligne Aurélie Leclercq-Vandelannoitte, chercheuse au CNRS, spécialiste des évolutions du travail et du management au sein du LEM (Lille Economie Management). Travailler à la maison est devenu accessible en un clic pour la plupart des salariés mais aussi pour des milliers de freelances profitant du boom des plate-formes online de travail indépendant (Upwork, Malt, Creads, Codeur, Hopwork, etc.). @Challenges

#Neurosciences

► Internet et la mémoire du futur. Tribune de Francis Eustache, neuropsychologiste. Internet nous ferait-il perdre la tête ? Notre fonctionnement neurocognitif et, partant, nos comportements et nos pratiques sociales, est grandement impacté par les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Un exemple parmi de nombreux autres : La perte de concentration résultant des sollicitations incessantes de nos téléphones portables et connectés, à grand renfort d’alertes, sonneries, émoticons, images animées… Quant aux conséquences sur la structure et le fonctionnement du cerveau, les travaux publiés sont moins consensuels. Pourtant, une réduction de l’épaisseur corticale dans les régions frontales a été montrée chez des enfants de 10/12 ans qui passaient 8 à 10 heures par jour devant des écrans. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

#MediaSocial

► Des chercheurs en partenariat avec Facebook posent un ultimatum. Un groupe de chercheurs qui avaient été sélectionnés pour étudier l’impact de Facebook sur les processus démocratiques et électoraux, en partenariat avec le réseau social, ont posé un ultimatum au 30 septembre. Si à cette date Facebook ne leur a pas fourni l’ensemble des données issues de la plate-forme promises dans le cadre de ce partenariat, ils menacent d’arrêter purement et simplement le projet, unique en son genre. En avril 2018, Facebook avait pourtant annoncé être prêt à fournir à ces groupes de chercheurs des données très détaillées sur l’utilisation de sa plate-forme, afin qu’ils puissent en étudier l’impact sur les processus électoraux. Facebook s’était notamment engagé à leur fournir des données normalement non publiées. Ces données devaient servir de base à différents projets permettant de mieux mesurer comment le réseau social est utilisé en matière de politique, qu’il s’agisse de désinformation, de polarisation ou de mobilisation électorale. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – Demain, tous freelances ? Considéré comme l’une des principales mutations du marché du travail, les freelances restent pourtant une population méconnue. Dans un monde encore peu adapté à leurs besoins, de nouvelles solutions émergent pour faciliter leur quotidien (@bymaddyness) ; – Les défis de la transformation digitale : regards croisés de 27 décideurs. De Pierre Fabre à Michelin en passant Saint-Gobain, une trentaine de dirigeants ont ouvert leur porte à Quentin Franque et Benoit Zante pour livrer leur vision de la transformation digitale et leurs conseils pour gérer les défis que celle-ci impose. (@bymaddyness) ; – L’addiction au smartphone n’existe pas en tant que telle mais… Les contenus dont l’accès est facilité par le smartphone peuvent créer des comportements proches de l’obsession. (@LeHuffPost) ; – RGPD : Pourquoi la décision de la justice allemande concernant Facebook pourrait changer la donne. Le sursis accordé à Facebook par la justice allemande concernant le respect des données personnelles pourrait sonner le glas des ambitions des régulateurs, amenés à passer des accords avec les géants du numérique plutôt que de passer par la case justice (@zdnetfr) ; – « Nous voulons un numérique émancipateur, conçu pour tous, humain, porteur de capacités et de choix ». Un collectif d’ONG et de syndicats appelle, dans une tribune au « Monde », à mettre la transformation numérique au service du « pacte social et écologique » signé par dix-neuf organisations, ONG et syndicats, et présenté le 5 mars par Laurent Berger et Nicolas Hulot. (@lemondefr) ; – « L’impact sanitaire du changement climatique menace d’annuler les progrès du XXe siècle ». L’élévation de la température due au réchauffement de la planète provoque une dégradation de la santé humaine qui ne fera qu’empirer, alerte le médecin Jean-David Zeitoun dans une tribune au « Monde ». Il plaide pour des mesures drastiques. (@lemondefr) ; – Le réchauffement climatique pourrait entraîner le déplacement de 280 millions de personnesDans un nouveau rapport spécial à paraître en septembre, les scientifiques du Giec s’inquiètent de l’effet du réchauffement climatique sur les océans et la cryosphère. La montée des eaux pourrait entraîner la multiplication des inondations et le déplacement de 280 millions de personnes (@LesEchos).

28 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 28 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Pollution

► Romainville, Vernouillet, Le Havre… Ces entreprises qui polluent, ferment et abandonnent tout derrière elles. Face à ces situations, l’Etat n’est pas toujours très réactif. En Seine-Saint-Denis, la préfecture était au courant depuis mars 2006 de la présence de trichloroéthylène sur le site de Wipelec à Romainville. Son tampon apparaît sur les résultats d’une étude de 2003 sur le niveau de pollution du sol, commandée par l’entreprise pour préparer la cessation de son activité sur place. Sur ce document que franceinfo s’est procuré, il est indiqué que le solvant, utilisé pour le dégraissage et le nettoyage des pièces métalliques, « dépasse les valeurs guides » dans le sol et qu’il « peut provoquer le cancer ». Reste que le premier arrêté préfectoral date de 2010, les habitants n’ont été informés de la pollution qu’en 2013, et les travaux n’ont démarré… qu’en 2017. A lire aussi : Pollution : au Havre, il resterait 110.000 tonnes de métaux lourds dans l’ancienne usine Citron @franceinfo. Légende image : Une vue de l’intérieur de l’ancien site de Wipelec, à Romainville (Seine-Saint-Denis). Crédit photo : Thomas Baetto, Jessica Komguen, Noémie Caron, Awa Sane / Franceinfo.

#Ville

► Pourquoi le numérique est aussi politique. L’ouvrage collectif « Gouverner la ville numérique » tente d’éclairer par les sciences sociales le rôle du numérique dans les villes, de l’émergence d’Airbnb jusqu’au logiciel capable de « prédire » les crimes. Au fil d’une série d’articles documentés, l’ouvrage présente les travaux d’une dizaine de chercheurs sur des secteurs-clés tels que l’hôtellerie de courte durée en Europe, la mobilité à San Francisco, la gouvernance municipale à Singapour ou la gestion de la police prédictive aux Etats-Unis. La diversité des auteurs et des sujets, c’est d’ailleurs le parti pris de cette collection conçue, à l’image de la revue en ligne du même nom, comme une « coopérative intellectuelle », dessine un état des lieux contrasté des politiques publiques mises en œuvre. @lemondefr.

#Energie

► A Strasbourg, la première unité au monde de production d’hydrogène à partir de bois sera mise en service en 2021C’est une première mondiale et ça se passera en Alsace, à Strasbourg plus précisément. Une unité de production d’hydrogène à partir de biomasse, sera mise en service en 2021. Elle sera installée dans les ateliers de R-GDS (ex Gaz de Strasbourg) implantés à la Meinau, en partenariat avec l’entreprise Haffner Energy. Pourquoi ici ? « Parce que RGDS est un distributeur de gaz, donc l’hydrogène, qui est un gaz, nous intéresse. C’est aussi un opérateur de la transitoin énergétique qui aime être pionnier, parce que nous sommes sur un territoire qui a des ambitions en la matière, à savoir 100% d’énergie renouvelable d’ici 2050 », a indiqué Martine Mack, directrice générale de R-GDS. Selon les porteurs du projet, elle aura vocation à faire rouler des véhicules à « l’hydrogène vert » non émetteur de C02. @franceinfo.

► Electricité : la révolution du stockage est en marche. Stocker l’électricité pour compenser l’intermittence de la production des  éoliennes et des  panneaux photovoltaïques  est l’un des grands défis à relever pour réussir la transition énergétique. Ce marché du stockage est encore balbutiant mais devrait progresser de 16 % par an en moyenne pour atteindre 27 milliards de dollars en 2030, estime Bank of America Merrill Lynch, qui vient de publier une étude sur ce sujet. Il atteindrait 58 milliards en 2040. A cet horizon, pas moins de 6 % de la production électrique mondiale pourrait être stockée dans des batteries, prévoient les experts de la banque américaine. Pour BloombergNEF, on passerait des capacités très modestes installées aujourd’hui sur la planète (moins de dix gigawatts, l’équivalent de dix réacteurs nucléaires) à plus de 1.000 gigawatts en 2040. @LesEchos.

#Commerce

► Ouverture des grandes surfaces le dimanche : une évolution nécéssaire dans la ville de demain ? Le groupe Casino teste depuis le 25 août, l’encaissement automatisé dans l’un de ses hypermarchés, à Angers (Maine-et-Loire), ce qui lui permet d’ouvrir le dimanche après-midi sans solliciter son personnel. Une première française qui intéresse les consommateurs qui vont pouvoir faire leur courses 7 jours sur 7 mais qui ne ravit pas les salariés qui craignent pour leur emploi et certains citoyens qui considèrent que l’ouverture dominicale des grandes surfaces n’est pas nécéssaire. @villeintelmag.

#Ecole

► A Clichy, le Secours populaire et Amazon distribuent des fournitures scolaires. C’est un peu la rentrée avant l’heure dans les locaux de l’antenne clichoise du Secours populaire. Il organisait mardi 27 aout en  après-midi une distribution de fournitures scolaires pour une partie de ses bénéficiaires. Essentiellement des familles qui ne touchent pas l’allocation de rentrée scolaire versée en août par la Caf (caisse d’allocations familiales), et pour lesquelles cette opération est un véritable coup de pouce. Les cahiers, feuilles, stylos, calculatrices, agendas, feutres et autres fournitures de grandes marques sont offerts par le géant de la vente en ligne Amazon, dont le siège est à Clichy. Et régulièrement le théâtre de manifestations de militants écologistes pour épingler les pratiques de l’entreprise américaine. « Nous avons au Secours populaire une image bien différente, sourit Nicole Desnos, responsable de l’antenne locale qui accompagne 1150 familles en difficulté. @le_Parisien

#IA

► L’intelligence artificielle au service des ambitions de la Chine. C’est un nouveau rendez-vous dans le calendrier des conférences internationales mais il attire déjà les grands noms des nouvelles technologies. La 2e conférence mondiale sur l’intelligence artificielle (WAIC) ouvre ses portes ce jeudi à Shanghai, jusqu’à samedi. L’événement, qui accueille 200 orateurs et 400 exposants, compte des partenaires prestigieux – IBM, Amazon, Microsoft, Alibaba, Tencent pour ne citer qu’eux – et d’illustres intervenants tels que Elon Musk, PDG de Tesla et Space X ou encore Jack Ma, patron d’Alibaba, équivalent chinois d’Amazon. Depuis quelques années, la Chine multiplie ces conférences et investit massivement dans l’intelligence artificielle. Le but est assumé : déchoir les États-Unis de leur rang de première puissance mondiale. L’IA est vu comme l’instrument qui permettra au régime de renforcer son emprise sur la population tout en donnant au pays les moyens de ses ambitions sur la scène internationale. @franceculture

► Intelligence artificielle : l’Afrique veut rattraper son retard. En décembre dernier, l’Unesco a d’ailleurs organisé le premier forum en Afrique consacré à l’intelligence artificielle, au Maroc. L’objectif était de développer une réflexion avec et par les acteurs africains pour faire de l’intelligence artificielle un levier de développement sur le continent. Selon une étude du cabinet Deloitte de 2018, l’Afrique comptera 660 millions d’Africains connectés grâce à un smartphone en 2020, soit le double par rapport à 2016 (336 millions). Cela signifie plus de données à collecter, permettant à l’IA d’occuper une place plus importante : « L’Afrique est en retard mais il y a une dynamique forte, avec beaucoup de start-up. Il y a un vrai enjeu dans le domaine de la santé, pour faciliter l’accès aux soins. Au Kenya par exemple, il y a une start-up qui, grâce à l’IA, peut détecter les cancers de la peau à l’aide de photos prises sur smartphone », détaille Karim Koundi, associé à Deloitte Afrique francophone, responsable des activités TMT (technologies, médias et télécommunications). @RFIAfrique.

► Vers un plan franco-allemand en faveur de l’intelligence artificielle. Paris et Berlin présenteront « dans les prochains mois » des propositions visant à soutenir par de l’argent public l’émergence d’une filière européenne dans le stockage de données et accélérer les investissements dans l’intelligence artificielle, a annoncé mercredi le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. « Nous ferons des propositions avec l’Allemagne dans les mois qui viennent pour investir de l’argent public dans le stockage des données dans le champ de l’intelligence artificielle pour avoir des données européennes qui soient protégées et qui nous permettent d’alimenter les algorithmes qui feront le succès de l’intelligence artificielle », a-t-il expliqué à la presse en marge de LaREF (« La Rencontre des entrepreneurs de France », ex-université d’été du Medef), à Paris. @Challenges. A lire aussi : L’IA franco-allemande est encore à construire @LesEchos.

#Cybercriminalité

► La gendarmerie neutralise le piratage de 800 000 ordinateurs. Pas moins de 800 000 machines avaient été infectées. La gendarmerie française a neutralisé un réseau d’ordinateurs piratés agissant de concert, appelé « botnet », après avoir reçu des informations de l’éditeur d’anti-virus Avast, a-t-elle annoncé mardi. Le réseau d’ordinateurs était commandé par un serveur hébergé en Île-de-France. Toutes les machines, localisées notamment en Amérique centrale et en Amérique du Sud, avaient été infectées par le ver (code informatique malfaisant) Retadup, ce qui permettait aux pirates d’en prendre le contrôle à distance, à l’insu de leur propriétaire. Alertée par Avast de l’existence de Retadup et de la présence du serveur de contrôle en France, la gendarmerie a d’abord réalisé au printemps 2019 une « copie discrète » du serveur en cause, chez son hébergeur en Île-de-France, sans que les pirates ne s’en rendent compte. @LExpress

#RevueDeLiens

► – Pas d’intelligence artificielle éthique sans humains éthiques. Lors des débats théoriques tenus à Davos, les participants ont donné l’impression qu’il était possible de créer une IA qui serait intrinsèquement bonne, ou, à tout le moins, incapable de faire le mal. Il s’agit là d’une erreur de raisonnement évidente. Par Garry Kasparov, ancien champion du monde d’échecs, ambassadeur de sécurité d’Avast (@latribune) ; – Parvenir à la neutralité carbone exige un véritable plan stratégique. Il nous manque la feuille de route stratégique pour organiser les indispensables transitions vers une économie décarbonée, écrit Philippe Darmayan, président de l’UIMM. Les technologies existent, mais l’industrie ne pourra pas résoudre les problèmes à elle seule. Il faudra des partenariats public-privé (@LesEchos) ; – Montbéliard : un voleur de montre connectée identifié grâce à la géolocalisation. Le propriétaire de la montre connectée est parvenu à géolocaliser le voleur grâce à son application. Prévenue, la police perquisitionne le domicile de l’indélicat et retrouve dans sa chambre l’ensemble des affaires dérobées. (@franceinfo) ; – La justice américaine hausse le ton contre le streaming illégal. La justice américaine a inculpé huit personnes accusées d’avoir été à l’initiative des sites de streaming illégaux Jetflicks et iStreamItAll. Deux sites qui ont compté un temps des catalogues plus fournis que ceux de Netflix ou Amazon Prime Video (@zdnetfr) ; – Les dépenses vidéo des Français passe le cap de 7 milliards d’euros. Futuresource Consulting publie une nouvelle étude qui prévoit une croissance des dépenses de consommation des ménages français en matière de loisirs vidéo à la maison (@zdnetfr) ; – « The Irishman » de Scorsese, produit par Netflix, sortira brièvement en salles. Le règlement des Oscars stipule qu’un film doit être projeté durant au moins sept jours dans la région de Los Angeles pour pouvoir concourir (@lemondefr).

27 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 27 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Déchets

x► Dépôts sauvages de gravats : une honte française. 520 000 tonnes de déchets ont été épandues illégalement en France en 2018. Sacs d’ordures ménagères jetés en forêt par des particuliers, bennes de fibrociment déversées en pleine rivière par des entreprises : le phénomène des dépôts sauvages de déchets est protéiforme, massif, il sévit tous azimuts. Un enjeu politique à part entière. A telle enseigne que ce fléau sera cette semaine au cœur des discussions au ministère de la Transition écologique, où se regroupent les acteurs du secteur pour affiner les contours du projet de loi anti-gaspillage, présenté en Conseil des ministres le 10 juillet. Selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) de février 2019, 90% des communes auscultées disent souffrir de ce problème – 2383 collectivités sur 2652. 2 sur 3 jugent que les choses s’aggravent. Et le nettoyage leur coûte cher : entre 100 et 500 euros la tonne, 1,2 million d’euros par département en moyenne. Pourtant, le Code de l’environnement est strict : il interdit à quiconque, sous peine de contravention, de jeter « une épave de véhicule, des ordures, déchets, matériaux ou tout autre objet, de quelque nature qu’il soit », sauf en décharge agréée. @LExpress. Légende image : A Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines, 330 hectares sont recouvert d’une « mer de déchets »: plus de 7000 tonnes. Crédit photo : afp.com/Philippe Lopez.

#Recyclage

► À la gare de bus de Guayaquil, deuxième plus grande ville de l’Équateur avec 2,7 millions d’habitants, les usagers peuvent échanger des bouteilles en plastique contre des tickets de bus. Dans la pratique, la machine de collecte délivre deux cents de dollar US, la monnaie équatorienne depuis 2000, par bouteille. Dans les prochaines semaines, de nouvelles machines vont permettre de « créditer directement la carte » magnétique qui permet aux usagers de payer leurs trajets en bus. Ainsi « avec deux centimes par bouteille, si tu récoltes 15 bouteilles, cela te rapporte 30 centimes, de quoi payer un billet de Metrovia », remarque un usager du réseau de bus de Guayaquil. Il y a deux mois, plus de 24.000 bouteilles de plastique ont été collectées, selon Metrovia. @Sciences_Avenir.

#Banque

► Finistère : installation d’un premier distributeur de billets indépendant. Le spécialiste du transport de fonds Brink’s France a mis en service cet été son premier distributeur de billets exploité en propre dans la commune de Locmaria-Plouzané (Finistère), qui en était dépourvue depuis 2018. « Fruit d’un partenariat avec la collectivité locale, cette première implantation de l’offre Point Cash vient répondre aux préoccupations des communes rurales », indique un communiqué de la société sur son site internet. « Elle vise à préserver et à dynamiser l’activité économique en apportant un service de distribution d’espèces, là où la densité du maillage du réseau de distribution bancaire ne le permet plus », poursuit le document. « Nous avions une agence bancaire jusqu’en juin 2018, mais elle a fermé et emmené le distributeur de billets. Nous avons alors cherché d’autres solutions », a expliqué Viviane Godebert, maire de la commune de 5180 habitants située non loin de Brest. @LExpress.

#Entreprise

► Les startups finiront-elles par bouder les incubateurs ? Trop d’incubateurs tuent les incubateurs ? Face à la multiplication des structures d’accompagnement, les entrepreneurs n’ont pas d’autre choix que d’établir un référentiel drastique pour faire leur sélection. Revue de détail par Pauline Raud, directrice de la communication du B612. « Les annonces de créations d’incubateurs et d’accélérateurs se succèdent en France, pays d’Europe où le nombre d’incubateurs et d’accélérateurs est soit dit en passant un des plus élevés. Xerfi a ainsi répertorié en février 2018 plus de 300 structures d’accompagnement dans l’Hexagone. Rien de neuf sous le soleil. » Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.

#Europe

► Vers un méga-fonds européen de 100 milliards d’euros pour créer des champions de la tech ? Aux grands maux, les grands remèdes ? Face au constat que la souveraineté numérique européenne est toujours un vœu pieu tant l’Internet mondial est dominé par les GAFAM américains et les BATX chinois, des officiels européens font pression pour que Ursula von der Leyen, future présidente de la Commission, lance un méga-fonds d’investissement souverain de 100 milliards d’euros. L’objectif : financer les startups européennes « à fort potentiel » destinées à devenir des géants dans leur domaine, et des technologies de rupture qui pourraient potentiellement créer de nouveaux standards mondiaux, dans un certain nombre d’industries identifiées comme prioritaires. Si le détail ce ces secteurs n’a pas été révélé, l’Europe a déjà identifié le stockage de l’énergie, la cybersécurité, le spatial ou encore l’intelligence artificielle comme des enjeux prioritaires. @latribune.

#IA

► « Avec l’IA, le risque est d’aboutir à un monde social de plus en plus homogène »Le sociologue Yann Ferguson, sociologue et enseignant à l’Institut catholique des arts et métiers (Icam) de Toulouse analyse les conséquences de l’intégration de technologies d’intelligence artificielle dans les entreprises françaises. Les études actuelles partaient du principe qu’un robot jugé « meilleur » qu’un homme pour la tâche dite centrale d’un métier allait remplacer cet individu.  « Aujourd’hui, on utilise des méthodes différentes, dites « centrées sur la tâche ». Celles-ci s’intéressent à la combinaison de tâches routinières et non routinières, combinaison qui constitue la réalité d’un emploi. Dans une telle optique, on part du principe que l’intelligence artificielle va plutôt s’emparer des tâches routinières. Pour autant, elle ne fait pas disparaître l’emploi en question, car elle « se contente » de recentrer le travailleur sur des tâches encore non automatisables. Avec une méthode « centrée sur la tâche », on arrive plutôt à 10 % de risques d’automatisation totale », explique le sociologue. @LePoint.

► Intelligence artificielle : la « victoire » de la Chine est-elle inéluctable ? Dans I.A., la plus grande mutation de l’histoire (Les Arènes, 2019)Kai-Fu Lee, chercheur en informatique passé par Apple, Microsoft et Google avant de devenir l’un des principaux investisseurs tech en Chine et aux États-Unis, explique pourquoi et comment la Chine va bientôt dominer tous les marchés technologiques. Son propos, spectaculaire et riche en chiffres et informations pertinentes, souffre en revanche d’une absence de lecture politique de la situation. Il ne voit pas non plus poindre à l’horizon une remontada européenne, comme nous aimons parfois à nous en persuader. Non, pour Kai-Fu Lee, le match ne concerne que deux équipes, les États-Unis et la Chine, et il est déjà quasiment plié tant, selon lui, la Chine ne peut pas faire autrement que de finir par dominer le monde en matière d’intelligence artificielle. @usbeketrica.

#RevueDeLiens

► – Déserts médicaux : pourquoi les jeunes médecins fuient-ils le milieu rural ? La région Centre-Val de Loire reste l’un des plus grands déserts médicaux en France. Pourtant, de jeunes médecins sont formés chaque année par la faculté de Tours en Indre-et-Loire. Après leurs études, peu d’entre eux choisissent de rester malgré les sollicitations.  (@franceinfo) ; – Transport maritime : naviguer moins vite pour polluer moins, une piste efficace mais loin d’être concrétisée (@lemondefr) ; – Quelle politique industrielle pour l’intelligence artificielle en France ? (@FR_Conversation) ; – Quelle politique industrielle pour l’intelligence artificielle en France ? (@FR_Conversation).

26 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 26 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Terres_Rares

► Territoire autonome depuis 1979, l’île du Groenland est institutionnellement rattachée au Danemark. Grand comme quatre fois la France pour une population équivalente à celle de la ville Beauvais dans l’Oise, le Groznland attire la convoitise par l’importance de ces réserves en terres rares. Ainsi « Le Groenland en recèlerait la deuxième réserve mondiale, derrière la Chine, qui contrôle aujourd’hui 90% du marché mondial. Ces métaux sont indispensables pour fabriquer des batteries de voiture, des éoliennes ou des smartphones. L’un d’eux, le dysprosium, est concentré dans la pointe sud et représente le premier gisement mondial. Plus on va vers la transition énergétique, plus ce territoire attire les regards », explique Mikaa Mered, professeur de géopolitique et géo-économie des mondes polaires à l’ILERI Paris. @LeTemps.

#Ville

► L’Indonésie s’est choisi une nouvelle capitale. Déterminé à fuir Jakarta, dont une partie s’enfonce sous les eaux, le président indonésien Joko Widodo a choisi un site à l’est de l’île de Bornéo, en pleine forêt tropicale, et à l’abri des multiples désastres naturels qui menacent le territoire. Le déménagement est annoncé pour 2024 et pourrait coûter environ 36 milliards de dollars. « Le fardeau supporté actuellement par Jakarta est trop lourd en tant que centre politique, économique, financier ainsi que pour le commerce et les services », a déclaré le dirigeant, réélu en avril  pour un second mandat, avec le déménagement de la capitale comme promesse de campagne. Avec les très nombreux périls que connaît le « Grand Jakarta » – surpollution, surpopulation, montée des eaux, risque sismiques et volcaniques -, la solution est déjà presque intenable pour les 40 millions d’habitants de la métropole. @LesEchos. A lire aussi : Transfert de capitale : l’Indonésie joue avec le feu @libe

#Télécoms

► Tout est-il à jeter dans la 5G ? Par Sylvain Colombero, et Federico Pigni, Grenoble École de Management (GEM). La couverture médiatique concernant l’arrivée de la 5G reste actuellement dominée par les craintes sanitaires et géopolitiques qu’elle suscite. Une rapide recherche dans l’actualité en ligne ne restituera en effet que des commentaires sur les tensions sino-américaines autour de Huawei ou sur les expérimentations effectuées par les grands opérateurs de télécommunication. D’autres articles s’intéressent encore à des considérations techniques à la fois centrées sur les derniers efforts de standardisation ou sur l’attribution des fréquences 5G en France. Difficile en conséquence pour n’importe quel décideur non spécialiste des télécoms d’appréhender ce sujet, tant les enjeux managériaux et les possibilités en termes de nouveaux business models associés à cette innovation restent aujourd’hui absents des débats. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation.

#MediaSocial

► #minime ou la revanche des clones . Chronique de Carine Bizet. Les réseaux sociaux ont modifié les rapports de l’humain à la reproduction. Parents et enfants sont désormais mis en scène au fil de pages Instagram, où chaque mouvement intestinal est transformé en événement majeur. Une vraie banque d’images et de cas d’étude pour les psychiatres et psychologues, toutes écoles confondues. #minime (« mini-moi », en VF) est un des hashtags familiaux les plus populaires et permet aux parents de présenter leur descendance comme un appendice photogénique de leur moi profond et pourtant si superficiel. Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr.

#Internet

► Les Gafa tissent leur Toile sous les mers. Discrètement, Facebook, Google et Microsoft tissent leur Toile sous la mer. Les câbles sous-marins acheminent 80 % à 90 % du trafic Internet mondial et quasiment 99 % des liaisons intercontinentales. Le rôle clé de ces infrastructures n’a pas échappé aux géants américains du Web. Ils en sont devenus des acteurs incontournables, multipliant les investissements, remplaçant peu à peu les opérateurs télécoms dans le domaine. Il y a cinq ans, les Gafa avaient 5 % de parts de marché dans la zone de l’Atlantique Nord, là où le trafic est le plus dense. D’ici trois à quatre ans, ils devraient en détenir 90 % ! Facebook a ainsi annoncé 3 milliards de dollars d’investissement dans le domaine, notamment pour «Marea», un câble reliant les États-Unis à l’Europe, cofinancé avec Microsoft, et «Dunant», un autre câble qu’il partage avec Google. @FigaroTech.

#Web

► Pour le cofondateur de Wikipédia, « la directive sur les droits d’auteur renforcera la concentration des pouvoirs sur le Net ». Jimmy Wales est le cofondateur de Wikipédia, cinquième site Web le plus visité au monde, estime que petits sites et artistes seront les premières victimes de la directive européenne. Il explique : « Cette nouvelle directive sur le droit d’auteur renforcera la concentration des pouvoirs sur le Net de deux façons. Premièrement, les petits sites Web indépendants trouveront beaucoup moins cher de simplement s’en remettre aux outils de Google ou Facebook plutôt que de prendre le risque juridique extrême de rester indépendant. Deuxièmement, les nouveaux artistes auront plus que jamais des difficultés à trouver des modèles économiques qui les rendent indépendants de l’industrie du droit d’auteur traditionnel (maisons de disques, etc.). » @lemondefr

#RevueDeLiens

► – Convention citoyenne pour le climat : rôle, recrutement… Comment ça marche ? Dès ce lundi 26 août, la sélection des participants à la convention citoyenne pour le climat débute. 150 Français vont être sélectionnés pour en faire partie. On vous explique comment cela fonctionne. (@franceinfo) ; –  Total qui, en début d’année avait mis le turbo sur les hydrocarbures, n’oublie pas les renouvelables. Une stratégie qui lui permet de se différencier des autres majors, même si les ONG jugent trop lente la transition énergétique du Français. (@Challenges) ; – Environnement : CMA CGM s’engage à ne pas emprunter la route de l’Arctique. L’armateur français a annoncé que ses porte-conteneurs n’emprunteront pas le fameux passage du Nord-Est, accessible « grâce » au réchauffement climatique. Malgré les gains en temps et en carburant de cet itinéraire entre l’Europe et l’Asie, le numéro trois du secteur souhaite préserver l’écosystème particulièrement vulnérable de cette région du globe. (@LesEchos) ; – Le numérique ivoirien séduit la French Tech. Les entrepreneurs français et ivoiriens créent des synergies pour faire éclore l’écosystème tech local. Malgré les obstacles, leur coopération commence à porter ses fruits aussi bien sur le plan économique que politique  (@bymaddyness) ; – #CryptomonnaieUne startup française lance une nouvelle cryptomonnaie. Niel et Simoncini investissent La startup française Origin Lab lancera le 10 septembre prochain un nouveau protocole blockchain et une nouvelle cryptomonnaie. Baptisée Dune, celle-ci a pour ambition de concurrencer Ethereum (@bymaddyness) ; – A la « Gamescom » de Cologne, le jeu vidéo à l’heure de la collapsologie. Qu’ils en parlent explicitement ou multiplient les métaphores plus ou moins conscientes, les jeux vidéo à venir semblent obsédés par la question climatique (@lemondefr) ; – Helène Peskine : Pour être durable, la ville doit-elle se réconcilier avec son territoire ? (@lenergeek).

25 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

x► Uluru, site sacré en terre aborigène. C’est un symbole de l’Australie, une de ses représentations dans le monde entier : le rocher Uluru ou Ayers Rock dans le Territoire du Nord. Les touristes sont environ 300 000 à s’y presser chaque année, certain.es n’hésitant pas à escalader le mastodonte de près de 350 mètres de haut. Mais pour les peuples aborigènes présents dans cette région, ce site est avant tout sacré, témoin de leur histoire. A partir du 26 octobre prochain, l’ascension du rocher sera donc interdite. Les autorités ont dénombré une trentaine de morts depuis les années 1950 lors de l’escalade du mont, réputée dangereuse, en raison de la difficulté physique de cette montée et de la chaleur qui y règne. @franceculture. Légende image : Vue aérienne d’Uluru, monolithe qui domine le désert australien dans le Territoire du Nord. Crédits : Ignacio Palacios / Getty.

#Environnement

► Tara fait escale à Toulon jusqu’au 29 août pour sensibiliser aux dangers des déchets plastiques. C’est un bateau pionnier, parti à la découverte des glaciers, des océans et de la Méditerranée. Tara fait escale du 25 au 29 août dans le port de Toulon (Var). L’occasion de découvrir la vie à bord du bateau de la  Fondation Tara Océan à vocation scientifique et écologique. Depuis 2010, l’équipage prélève des microplastiques de 0,2 à 5 mm de diamètre dans ses filets. A chaque expédition, le constat est clair : ces fragments sont omniprésents dans le milieu marin. En 2014, l’expédition Tara Méditerranée (7 mois) visait à comprendre cet impact des micro-plastiques sur l’écosystème marin. D’avril 2016 à novembre 2018, l’expédition Tara Pacific a étudié la biodiversité des récifs coralliens. Objectif : mieux comprendre leur capacité d’adaptation aux changements environnementaux et climatiques. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La société de désinformation. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Cinq pistes pour se lancer dans le journalisme de solutions ; – Le New York Times lance une mini-newsletter pour devenir « un meilleur lecteur » ; – L’IA pour optimiser la circulation dans les gares françaises ; – Cinq moteurs de recherche alternatifs à Google ; – La Suisse va se doter d’un organisme dédié à l’éthique du numérique.

#Ville

► Aix-en-Provence : la ville installe 860 capteurs et devient « intelligente » « « Pour moi, « smartcity », ça veut dire « ville augmentée » plutôt que « ville intelligente », je réserve l’intelligence aux humains », déclare Stéphane Paoli, adjoint au numérique à la ville d’Aix-en-Provence. Progressivement, la ville s’équipe de capteurs, 861 capteurs pour le moment, destinés à recueillir des données dans de nombreux domaines. « on s’est posé la question (…) de travailler sur l’usage, sur les besoins des citoyens et ensuite d’adapter la technologie », raconte Stéphane Paoli. La municipalité a donc choisi une politique publique réalisable à moindre frais en s’orientant sur quatre axes : la propreté, la pollution atmosphérique, la pollution sonore et la mobilité piétonne.@franceinfo.

#IA

► Bientôt une réglementation autour de l’intelligence artificielle en Europe ? L’entrée en vigueur du RGPD a fait grand bruit et a même inspiré d’autres pays. Les données des utilisateurs sont importantes et il est nécessaire de protéger leur utilisation. À présent la Commission Européenne travaillerait sur une réglementation liée à une technologie de plus en plus utilisée : la reconnaissance faciale. C’est en tout cas ce que rapporte le Financial Times. Utilisée depuis plusieurs années maintenant cette technologie rencontre un certain « succès » notamment en Chine. La population est constamment sous surveillance et les moindres faits et gestes de la population sont contrôlés. La reconnaissance faciale est utilisée pour améliorer notre quotidien comme par exemple retrouver notre animal de compagnie ou embarquer dans un aéroport plus facilement. Mais son utilisation est également très critiquée, on peut par exemple citer Rekognition, la technologie d’Amazon, les différents biais liés à son utilisation ou encore son inefficacité comme à Londres. @siecledigital.

#RevueDeLiens

► – L’offre aérienne se multiplie entre Nice et New York. Après l’arrivée de La Compagnie cet été, United Airlines ouvrira l’été prochain un vol sans escale entre New York et Nice. Avec Delta, présente sur cette ligne depuis des années, il y a aura trois opérateurs à Nice. Un cas unique en région (@latribune) ; – Bientôt une réglementation autour de l’intelligence artificielle en Europe ? Ce projet ferait de l’UE, un pionnier dans le domaine de la reconnaissance faciale et engendrait de nombreux changements pour les entreprises et gouvernements (@siecledigital) ; – Angers : un hypermarché ouvre le dimanche après-midi sans personnel, une première en France qui génére des tensions. L’annonce de l’ouverture, le dimanche jusqu’à 21 heures, sans personnel mais avec des caisses automatiques, de l’hypermarché angevin avait déclenché la colère des élus et des syndicats qui appelaient à un rassemblement ce 25 août. La tension est montée entre clients et manifestants. (@franceinfo) ; – Hacker éthique, éducateur de robots… Quels métiers pour demain ? (@RFI).