La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Urbanisme
► S’inspirant de ce qui est considéré comme un écosystème, une jeune société parisienne, Urban Canopee, a imaginé des canopées urbaines, soit des structures métalliques grillagées reliées entre elles pour former une corolle géante, aux pieds desquels pousseront des plantes grimpantes. La canopée, c’est la partie supérieure d’une forêt tropicale humide qui est directement influencée par le rayonnement solaire. La structure en a été installée, le jeudi 29 août, en plein coeur du quartier Saint-Cyprien à Toulouse. En attendant l’arrivée des plantes qui seront installées par des élèves de l’école d’ingénieurs de Purpan, dans les semaines à venir. L’ensemble devrait couvrir 100 m². L’annonce que Toulouse accueillera la première canopée urbaine de France avait été faite en janvier 2019, @franceinfo. A lire aussi : Des canopées pour lutter contre les îlots de chaleur à Toulouse @LaTribuneTlse. Légende image : La premières structure végétalisée de la start-up Urban Canopée a été installée à Toulouse. Photo : Urban Canopée.
#Commerce
► L’association Libraires de l’Est située près de Nancy lance le lundi 2 septembre librairesdelest.fr, un portail de vente en ligne. Tous les stocks des 17 librairies indépendantes participantes du Grand Est seront réunis sur une base de données. Le lecteur aura accès à l’ensemble des ouvrages qu’elles proposent. Il aura la possibilité de se faire livrer à domicile, ou d’aller le récupérer à la librairie. Le lecteur pourra aussi se renseigner sur les programmes d’animations et de rencontres à venir, il y retrouvera des newsletters et des dossiers thématiques. Pour l’association, cette plateforme est un outil pour préserver le commerce local et inciter les consommateurs à soutenir les commerces et les emplois de la région. @franceinfo.
#Cryptomonnaie
► « Avec sa cryptomonnaie, Facebook veut concurrencer les services de transfert d’argent en Afrique » L’économiste Jérôme Mathis analyse les promesses et les dangers du « libra », la future monnaie virtuelle du géant du Web. Tribune : Les populations non bancarisées de certaines régions du monde, dont l’Afrique, attendent avec impatience une cryptomonnaie facilement utilisable depuis des téléphones mobiles à faible débit et dont le cours n’est pas aussi instable que celui du bitcoin. Cette demande pourrait bien être satisfaite par la cryptomonnaie que Facebook développe actuellement : le « libra ». Malgré la grogne des banquiers centraux et de certains gouvernements, les cryptomonnaies ne cessent de gagner du terrain. Il y a quelques années à peine, elles ne retenaient l’attention que de quelques passionnés d’informatique à la recherche de protocoles capables d’opérer des transactions monétaires sans passer par les banques. Aujourd’hui, elles offrent en certains endroits de véritables alternatives aux devises domestiques et bousculent les autorités monétaires. Au point que leur capitalisation avoisine déjà un quart du montant total des pièces et des billets libellés en euro. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.
#Data
► Une start-up californienne projette de stocker nos données en orbite. Et si nos photos de vacances tournaient en orbite autour de la Terre? C’est l’idée insolite de la start-up américaine Cloud Constellation pour garantir la sécurité de nos données. Le projet se nomme «Space Belt», la «ceinture de l’espace», et fleure bon la science-fiction. En stockant les fichiers de ses clients dans un «data center» à 650 kilomètres au-dessus de la planète bleue, la jeune pousse espère contrer les cyberattaques les plus virulentes. « Notre modèle est unique et permet de rétablir une confiance avec nos utilisateurs », assure Cliff Beek, PDG de Cloud Constellation. Pour mener à bien son projet, le groupe basé à Los Angeles projette d’envoyer dix satellites dans l’espace d’ici à 2021 pour un coût total des opérations estimé à 350 millions de dollars. Un pari sur l’avenir alors qu’une dernière étude de l’International Data Center, cabinet de conseil du secteur, annonce une multiplication par 5 du nombre de données stockées d’ici à 2025.@FigaroTech.
#IA
► Jack Ma et Elon Musk restent irréconciliables. Les organisateurs de la « Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle » (WAIC) qui s’est tenue à Shanghai jusqu’au samedi 31 août ont assurément réussi leur coup : mettre face à face Elon Musk, le patron de Tesla et Space X et concepteur de l’Hyperloop, et Jack Ma, fondateur d’Aliba et grand défenseur des nouvelles technologies. Deux hommes qui ont des points de vue si différents qu’ils apparaissent inconciliables. Jack Ma se veut rassurant. Pour lui, l’intelligence artificielle n’est pas une menace et, contrairement à ce que certains avancent, elle ne sera pas mauvaise pour l’emploi et la vie courante. « Nos enfants ne travailleront plus que 12 heures par semaine grâce à l’intelligence artificielle », prophétise-t-il. Mais là où Jack Ma ne voit que des bénéfices, Elon Musk au contraire ne se départit pas de sa méfiance et prédit le pire. Le milliardaire, qui développe actuellement une technologie une interface cerveau-machine, pense qu’avec le temps, l’intelligence artificielle rendra les emplois inutiles, explique-t-il. « Le dernier travail qui restera probablement consistera à écrire un logiciel d’intelligence artificielle. Ensuite, l’intelligence artificielle finira par écrire son propre logiciel », affirme encore Elon Musk. (@LesEchos).
► Algorithmes discriminatoires : la lente prise de conscience de la tech. « Un algorithme n’est qu’une suite de chiffres, donc responsable de rien, le problème vient de l’humain, et si nous n’y sommes pas attentifs, nous donnons naissance à des algorithmes discriminatoires », accuse Salwa Toko, la présidente du Conseil national du numérique français. Elle voit là un « enjeu de société, d’état de droit ». L’OCDE, dans un rapport de juin, pointait également « les risques de transposition des biais du monde analogique vers le monde numérique » et encourageait la création d’un environnement sain d’accès aux données. L’intelligence artificielle (« IA ») est basée sur l’apprentissage automatisé à partir de données insérées par le concepteur, que la machine analyse. Si cette matière première est biaisée, le résultat ne peut qu’en être faussé. « Une partie de l’IA est encore bête et méchante, sans conscience artificielle », estime Jérôme Béranger, fondateur d’Adel, un label d’experts pluridisciplinaires qui évalue la conception et la mise en place des algorithmes d’un point de vue éthique. @bymaddyness
► « L’explicabilité des algorithmes est-elle un droit fondamental ? » Il est indispensable de répondre avec discernement à la demande de transparence sur le fonctionnement des algorithmes, affirment, dans une tribune au « Monde », les chercheurs David Bounie et Winston Maxwell. De plus en plus présents dans l’économie mais aussi dans notre vie quotidienne, les algorithmes ne cessent de nous questionner. L’algorithme utilisé pour Parcoursup a défrayé la chronique sur le sujet de la transparence des algorithmes locaux utilisés par les universités pour inscrire les étudiants, et une proposition de loi est annoncée sur le sujet par le Sénat pour rendre obligatoire leur publication. Le débat est ouvert, illustrant la difficulté de concilier la transparence des algorithmes avec d’autres impératifs, tels que le secret des délibérations des équipes pédagogiques. Aujourd’hui, tous domaines confondus, on met régulièrement en cause ces « boîtes noires » dont les décisions se voient accusées d’être biaisées et de discriminer les personnes, volontairement ou involontairement, en fonction de leur genre, de leur origine ethnique, ou encore de leur orientation sexuelle. Si efficacité de l’algorithme de rime pas forcément avec neutralité, il semble nécessaire.
#ViePrivée
► L’analyse de vos émotions, une nouvelle menace pour votre vie privée ? Avec la généralisation de la commande vocale et des assistants personnels, une nouvelle ombre menaçante plane sur notre intimité, à savoir l’analyse de notre état émotionnel. Les intonations de notre voix peuvent, en effet, trahir nos sentiments ou révéler notre humeur : joie, tristesse, tonicité, fatigue, lassitude, déprime, colère, etc. Il pourrait être tentant de détecter ces intonations chez l’utilisateur au moyen d’un algorithme d’intelligence artificielle, histoire de mieux le connaître et de mieux répondre à ses besoins. « La reconnaissance émotionnelle est un sujet de recherche de plus en plus populaire dans le domaine de l’intelligence artificielle dédiée à la conversation », estime Viktor Rogzik, chercheur au sein de la division Alexa Speech Group d’Amazon. Il a écrit cette phrase en mai dernier, à l’occasion d’une note de blog qui détaille une nouvelle technologie de détection émotionnelle. Basée sur deux réseaux neuronaux antagonistes (« adversarial neural networks »), elle serait plus performante que celles qui existaient jusqu’à présent. @01net
#RevueDeLiens
► – Ecosia : le moteur de recherche écolo qui cartonne (@EchosStart) ; – Une nouvelle technologie pour convertir la chaleur en électricité. Deux chercheurs français et espagnol, Rodolphe Vaillon, directeur de recherche au CNRS, et Alejandro Datas, PhD à l’Instituto de Energía Solar de Madrid, ont mis au point une approche technologique hybride qui vise à améliorer le stockage de l’énergie sous forme de chaleur. Ils projettent de réaliser un démonstrateur en laboratoire qui pourrait voir le jour début 2024. ; – Il tue sa petite amie, une intelligence artificielle le démasque. Également au sommaire de cette semaine : les modèles prédictifs des épidémies de dengue en Asie ne sont pas encore au point ; la forêt primaire indonésienne regagne du terrain grâce à l’action du gouvernement et pourquoi la Chine est à la traîne dans l’industrialisation des puces électroniques… (@Sciences_Avenir) ; – Réforme audiovisuelle : des assouplissements pour les chaînes de télévision. Le ministre de la Culture Franck Riester a démarré une série de réunions avec les professionnels de l’audiovisuel. Possibilité de faire de la publicité géolocalisée, suppression des jours interdits de cinéma à la télévision etc. Voici les grandes lignes de la réforme (@LesEchos) ; – Aquilae, la vidéosurveillance intelligente. « Un humain ne peut pas regarder plus de six écrans en même temps, observe le président d’Aquilae, Jean-Marie Bailly. Les analyser, encore moins. » C’est pour aider à la surveillance vdéo que cette start-up a été créée. « Nous avons développé un algorithme qui intègre l’intelligence artificielle au service de l’analyse vidéo », explique son président. (@usinenouvelle) ; – La Libra de Facebook pourrait nuire à la BCE et à l’euro. Le projet de monnaie virtuelle adossé à des devises programmé en juin par Facebook pour le premier semestre 2020, suscite depuis la méfiance des banquiers centraux, des politiques et des régulateurs dans le monde. (@Challenges) ; – Pistes cyclables rétroéclairées, rechargeables par le soleil : l’exemple de la Pologne. e projet de concevoir des routes et surtout des pistes cyclables éclairées par l’énergie solaire n’est pas nouveau. Les USA, les Pays Bas, mais aussi la Pologne se sont intéressés à ce concept qui permet aux cyclistes de rouler en toute sécurité notamment dans les zones peu éclairées la nuit. Un gage de sécurité pour les cyclistes de plus en plus nombreux à fréquenter les pistes cyclables aménagées par les collectivités territoriales. (@villeintelmag) ; – Intelligence artificielle : « Nous avons déjà vécu une trop longue phase de confiance aveugle ». Entre les « deep fake », des vidéos manipulées par des réseaux de neurones, et l’arrivée des voitures autonomes qui analyseront la situation mieux que nous, pourra-t-on encore faire confiance à ce que l’on voit ? L’opinion de Jacopo Domenicucci, philosophe spécialiste de la confiance et auteur de « La Confiance à l’ère numérique » avec Milad Doueihi. (@LaCroix).