La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Déchets
► Dépôts sauvages de gravats : une honte française. 520 000 tonnes de déchets ont été épandues illégalement en France en 2018. Sacs d’ordures ménagères jetés en forêt par des particuliers, bennes de fibrociment déversées en pleine rivière par des entreprises : le phénomène des dépôts sauvages de déchets est protéiforme, massif, il sévit tous azimuts. Un enjeu politique à part entière. A telle enseigne que ce fléau sera cette semaine au cœur des discussions au ministère de la Transition écologique, où se regroupent les acteurs du secteur pour affiner les contours du projet de loi anti-gaspillage, présenté en Conseil des ministres le 10 juillet. Selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) de février 2019, 90% des communes auscultées disent souffrir de ce problème – 2383 collectivités sur 2652. 2 sur 3 jugent que les choses s’aggravent. Et le nettoyage leur coûte cher : entre 100 et 500 euros la tonne, 1,2 million d’euros par département en moyenne. Pourtant, le Code de l’environnement est strict : il interdit à quiconque, sous peine de contravention, de jeter « une épave de véhicule, des ordures, déchets, matériaux ou tout autre objet, de quelque nature qu’il soit », sauf en décharge agréée. @LExpress. Légende image : A Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines, 330 hectares sont recouvert d’une « mer de déchets »: plus de 7000 tonnes. Crédit photo : afp.com/Philippe Lopez.
#Recyclage
► À la gare de bus de Guayaquil, deuxième plus grande ville de l’Équateur avec 2,7 millions d’habitants, les usagers peuvent échanger des bouteilles en plastique contre des tickets de bus. Dans la pratique, la machine de collecte délivre deux cents de dollar US, la monnaie équatorienne depuis 2000, par bouteille. Dans les prochaines semaines, de nouvelles machines vont permettre de « créditer directement la carte » magnétique qui permet aux usagers de payer leurs trajets en bus. Ainsi « avec deux centimes par bouteille, si tu récoltes 15 bouteilles, cela te rapporte 30 centimes, de quoi payer un billet de Metrovia », remarque un usager du réseau de bus de Guayaquil. Il y a deux mois, plus de 24.000 bouteilles de plastique ont été collectées, selon Metrovia. @Sciences_Avenir.
#Banque
► Finistère : installation d’un premier distributeur de billets indépendant. Le spécialiste du transport de fonds Brink’s France a mis en service cet été son premier distributeur de billets exploité en propre dans la commune de Locmaria-Plouzané (Finistère), qui en était dépourvue depuis 2018. « Fruit d’un partenariat avec la collectivité locale, cette première implantation de l’offre Point Cash vient répondre aux préoccupations des communes rurales », indique un communiqué de la société sur son site internet. « Elle vise à préserver et à dynamiser l’activité économique en apportant un service de distribution d’espèces, là où la densité du maillage du réseau de distribution bancaire ne le permet plus », poursuit le document. « Nous avions une agence bancaire jusqu’en juin 2018, mais elle a fermé et emmené le distributeur de billets. Nous avons alors cherché d’autres solutions », a expliqué Viviane Godebert, maire de la commune de 5180 habitants située non loin de Brest. @LExpress.
#Entreprise
► Les startups finiront-elles par bouder les incubateurs ? Trop d’incubateurs tuent les incubateurs ? Face à la multiplication des structures d’accompagnement, les entrepreneurs n’ont pas d’autre choix que d’établir un référentiel drastique pour faire leur sélection. Revue de détail par Pauline Raud, directrice de la communication du B612. « Les annonces de créations d’incubateurs et d’accélérateurs se succèdent en France, pays d’Europe où le nombre d’incubateurs et d’accélérateurs est soit dit en passant un des plus élevés. Xerfi a ainsi répertorié en février 2018 plus de 300 structures d’accompagnement dans l’Hexagone. Rien de neuf sous le soleil. » Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.
#Europe
► Vers un méga-fonds européen de 100 milliards d’euros pour créer des champions de la tech ? Aux grands maux, les grands remèdes ? Face au constat que la souveraineté numérique européenne est toujours un vœu pieu tant l’Internet mondial est dominé par les GAFAM américains et les BATX chinois, des officiels européens font pression pour que Ursula von der Leyen, future présidente de la Commission, lance un méga-fonds d’investissement souverain de 100 milliards d’euros. L’objectif : financer les startups européennes « à fort potentiel » destinées à devenir des géants dans leur domaine, et des technologies de rupture qui pourraient potentiellement créer de nouveaux standards mondiaux, dans un certain nombre d’industries identifiées comme prioritaires. Si le détail ce ces secteurs n’a pas été révélé, l’Europe a déjà identifié le stockage de l’énergie, la cybersécurité, le spatial ou encore l’intelligence artificielle comme des enjeux prioritaires. @latribune.
#IA
► « Avec l’IA, le risque est d’aboutir à un monde social de plus en plus homogène ». Le sociologue Yann Ferguson, sociologue et enseignant à l’Institut catholique des arts et métiers (Icam) de Toulouse analyse les conséquences de l’intégration de technologies d’intelligence artificielle dans les entreprises françaises. Les études actuelles partaient du principe qu’un robot jugé « meilleur » qu’un homme pour la tâche dite centrale d’un métier allait remplacer cet individu. « Aujourd’hui, on utilise des méthodes différentes, dites « centrées sur la tâche ». Celles-ci s’intéressent à la combinaison de tâches routinières et non routinières, combinaison qui constitue la réalité d’un emploi. Dans une telle optique, on part du principe que l’intelligence artificielle va plutôt s’emparer des tâches routinières. Pour autant, elle ne fait pas disparaître l’emploi en question, car elle « se contente » de recentrer le travailleur sur des tâches encore non automatisables. Avec une méthode « centrée sur la tâche », on arrive plutôt à 10 % de risques d’automatisation totale », explique le sociologue. @LePoint.
► Intelligence artificielle : la « victoire » de la Chine est-elle inéluctable ? Dans I.A., la plus grande mutation de l’histoire (Les Arènes, 2019), Kai-Fu Lee, chercheur en informatique passé par Apple, Microsoft et Google avant de devenir l’un des principaux investisseurs tech en Chine et aux États-Unis, explique pourquoi et comment la Chine va bientôt dominer tous les marchés technologiques. Son propos, spectaculaire et riche en chiffres et informations pertinentes, souffre en revanche d’une absence de lecture politique de la situation. Il ne voit pas non plus poindre à l’horizon une remontada européenne, comme nous aimons parfois à nous en persuader. Non, pour Kai-Fu Lee, le match ne concerne que deux équipes, les États-Unis et la Chine, et il est déjà quasiment plié tant, selon lui, la Chine ne peut pas faire autrement que de finir par dominer le monde en matière d’intelligence artificielle. @usbeketrica.
#RevueDeLiens
► – Déserts médicaux : pourquoi les jeunes médecins fuient-ils le milieu rural ? La région Centre-Val de Loire reste l’un des plus grands déserts médicaux en France. Pourtant, de jeunes médecins sont formés chaque année par la faculté de Tours en Indre-et-Loire. Après leurs études, peu d’entre eux choisissent de rester malgré les sollicitations. (@franceinfo) ; – Transport maritime : naviguer moins vite pour polluer moins, une piste efficace mais loin d’être concrétisée (@lemondefr) ; – Quelle politique industrielle pour l’intelligence artificielle en France ? (@FR_Conversation) ; – Quelle politique industrielle pour l’intelligence artificielle en France ? (@FR_Conversation).