12 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 12 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► « Abasourdis par l’inconscience de l’humanité et inquiets pour leur avenir. » Ilyes, 17 ans, et Joris, 21 ans, ne mâchent pas leurs mots sur les réseaux sociaux concernant la canicule actuelle. Depuis 2016, les deux jeunes du Doubs et du Jura tiennent une page Facebook « Météo Franc-comtoise ». Chaque jour, ces passionnés de météo publient des bulletins, des cartes, quelques photos du temps. Le dimanche 9 août, ils ont tenu à rétablir quelques vérités sur la canicule qui s’étend sur tout le territoire depuis cinq jours. « C’est la première fois que nous faisons cela. Ce n’est pas dans nos habitudes. Mais c’en était trop. On en avait marre d’entendre et de voir dans les commentaires que tout était normal, que ces chaleurs étaient dues à la période estivale », explique Ilyes, habitant de Vanclans. Le message a fait réagir plus de 5 000 internautes, a été partagé près d’un millier de fois. @franceinfo. Légende image : Une plante pousse sur les rives de la Loire à Montjean-sur-Loire (Maine-et-Loire), en juillet 2019. (Photo : Loïc Venante / AFP).

#Ruralité

►  « La renaissance des campagnes va se poursuivre ». L’ère du « tout métropole » a-t-elle vécu ? Les campagnes françaises ont en tout cas de l’avenir, se repeuplent et prospèrent. C’est l’analyse optimiste et enthousiasmante que livre Vincent Grimault dans son ouvrage : La renaissance des campagnes (Seuil, juin 2020). Journaliste à Alternatives économiques, il a traversé le pays, de la Vendée aux Vosges en passant par la Drôme pour décrypter ce qui faisait les atouts de campagnes innovantes, attractives et souvent plus pertinentes que les villes face aux défis écologiques à venir. L’auteur revient avec nous sur ce phénomène naissant et sa propension à gagner l’ensemble du pays.

#Résilience

► L’année 2019 a vu l’émergence du doute, voire du défaitisme face au réchauffement climatique : si l’humanité était en réalité incapable d’agir avec l’urgence et l’efficacité nécessaires à enrayer la catastrophe ? Arte.tv a rencontré Rob Hopkins, qui développe depuis près de 15 ans une méthode pour préparer nos sociétés aux importants changements à venir. Rob Hopkins est enseignant britannique en permaculture. Il s’installe en 2005 à Totnes, au sud du Royaume-Uni. C’est dans cette petite ville de 8 000 habitants qu’il fait naître le mouvement Transition Towns (Villes en Transition) et qu’il développe sa théorie grâce à l’expérimentation grandeur nature. Totnes est, depuis, devenue un véritable laboratoire d’initiatives de transition, ayant pour objectif d’amener la ville vers plus de résilience. « Dans ma conception de la résilience et de la transition, on s’intéresse plutôt au manque actuel de résilience pour comprendre qu’il y a là une opportunité pour tout réinventer. » @franceculture.

#IA

► Google transforme les smartphones Android en détecteurs de séismes. Google veut transformer les smartphones Android en un détecteur de séismes collaboratif. « Votre téléphone Android peut être l’équivalent d’un sismographe miniature qui, connecté à des millions d’autres appareils, formerait le plus grand système de détection de tremblements de terre au monde», explique l’entreprise sur son blog. Une simple mise à jour suffira. Si des smartphones détectent une secousse, ils enverront une notification à un serveur central, ainsi que leur emplacement. Combinées, ces données permettront de déduire rapidement la force du séisme, ainsi que sa localisation. Une alerte pourra être envoyée aux personnes situées dans la zone touchée, ce qui leur donnerait un temps d’avance pour se mettre à l’abri. Les informations sont transmises « à la vitesse de la lumière, ce qui est plus rapide que l’onde de choc d’un tremblement de terre », explique Google. @Le_Figaro.

11 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 11 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington 06Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Sécheresse

x► Comment l’agriculture peut-elle s’adapter ? Après la crise sanitaire, les records de chaleur. Face à un phénomène climatique toujours plus sévère, le secteur agricole tente d’imaginer des alternatives. Mais face à l’urgence, seront-elles efficaces à temps ?  Les difficultés s’accumulent pour le secteur agricole. Après une baisse d’activité due au confinement, la sécheresse oblige les acteurs à trouver des solutions. Aussi bien les agriculteurs eux-mêmes, comme notre invité Sylvain Ratheau, éleveur de vaches dans la Nièvre et porte-parole de la Confédération paysanne du département, que le milieu associatif, avec notre deuxième invité, Félix Lallemand, docteur en écologie et évolution du Muséum national d’histoire naturelle et co-fondateur de l’association « Les Greniers d’Abondance » qui travaille sur les voies de résilience des systèmes alimentaires. @franceculture. Légende image : Les éleveurs et agriculteurs s’organisent face aux phénomènes de sécheresse depuis le début de l’été. (Photo : Jean-François Menier / AFP).

#Agriculture

► Le Wwoofing, pour World-Wide Opportunities on Organic Farms (Week-ends de travail dans des fermes biologiques), est un réseau mondial de fermes biologiques nait en Angleterre, au début des années 70. Le principe : des fermes biologiques accueillent des volontaires, des travailleurs bénévoles, dans un esprit d’échanges, de partage de savoir et de pratiques. Le « Wwoofer » n’est pas rémunéré durant son séjour mais il est hébergé et nourri. On compte aujourd’hui plus de 1 700 fermes adhérentes au réseau, dont 450 dans la seule région Occitanie. Le Wwoofing est aussi l’occasion de se familiariser avec des pratiques agricoles que la crise sanitaire du coronavirus a rendu terriblement d’actualité comme l’autonomie alimentaire, énergétique et hydraulique. @franceinfo

#Disparition

► « Il est nécessaire d’inventer une nouvelle intelligence urbaine. D’utiliser les plateformes numériques pour organiser les délibérations locales, et donner la capacité aux habitants de s’approprier le destin technologique de leur ville. » Bernard Stiegler, philosophe et directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation (1ᵉʳ avril 1952 – 5 août 2020). À lire : La ville, terrain d’innovation radicale ?

#Web

► Ecosia, Lilo… Les moteurs de recherche « écologiques » le sont-ils vraiment ? Plusieurs entreprises proposent de planter des arbres ou de financer des associations avec nos recherches sur Internet. Comment fonctionnent ces moteurs de recherche qui se disent « écologiques » et « solidaires » ? Face au géant Google, des moteurs de recherche émergent depuis plusieurs années, en proposant de surfer sur Internet de façon plus « écologique » ou « solidaire ». Parmi eux, Ecosia et Lilo proposent de planter des arbres ou de financer des associations. Comment ? En utilisant les revenus que rapportent les liens publicitaires. Comment ces moteurs de recherche fonctionnent-ils, et sont-ils aussi « écologiques » qu’annoncé ? @lemondefr.

#Covid19

► La Corée du Sud invente un abribus anti-coronavirus. Pour limiter au maximum la propagation du coronavirus, un arrondissement de la ville de Séoul vient de mettre en place dans l’arrondissement de Seongdong-gu, un nouveau type d’abribus équipé de caméras thermiques et de stérilisateurs à rayons ultraviolets. D’après le quotidien local The Korea Herald, ces derniers sont conçus « pour protéger les passagers du soleil, de la pollution et même des virus en attendant l’arrivée [de leurs chauffeurs] ». Mis en place depuis le mercredi 5 août dans les « 10 stations les plus fréquentées de l’arrondissement », ils promettent d’améliorer « l’expérience des transports en commun » des près de 10 millions d’habitants de la métropole, pourtant déjà considérée comme l’une des plus développées en la matière. @usbeketrica.

10 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 10 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

x► Parc éolien de Saint-Nazaire : l’installation du premier câble sous-marin a débuté. Un chantier conséquent et délicat a débuté ce dimanche 9 août sur la plage de la Courance à Saint-Nazaire et au large. C’est à cet endroit que le futur parc éolien en mer – le premier en France – sera raccordé au réseau électrique. À l’horizon 2022, il permettra de produire 20% de la consommation électrique du département de Loire-Atlantique. Ce dimanche 9 août, l’opération consistait à installer le premier câble sous-marin, à l’entrée du fourreau. Ce câble, long de 33 kms au total, a été déroulé à partir d’un bateau câblier sur l’eau, puis passé dans le fourreau sur une longueur de plus de 300 mètres. Ce fourreau a pour objectif de protéger le câble. @franceinfo.

#Surveillance

► Le célèbre roman de George Orwell, “1984”, qui décrit une société totalitaire dans laquelle l’Etat a la mainmise sur la population ne semble plus être une simple fiction. Le fichage de la quasi-totalité des citoyens par le gouvernement, son projet de surveillance massive sur les réseaux sociaux et ses expérimentations en matière de reconnaissance faciale, suscitent bien des questions. Sommes-nous en train de basculer, lentement et sournoisement, vers une société de plus en plus intrusive ? C’est que démontre Ludovic Broyer, fondateur d’iProtego, dans une tribune sur le site @villeintelmag.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► « Clean Network » – Trump veut purger les applications chinoises. À retenir cette semaine :  ; – Envoyer moins d’e-mails et regarder moins de vidéos sur le web suffit-il pour réduire la pollution numérique ? ; – Le coût écologique de la 5G en 4 questions ; – Le plafonnement des forfaits crée la polémique dans les télécoms ; – Les apps anti-Covid européennes pourraient devenir compatibles à l’exclusion de la France ; – 20 études de cas essentielles sur la résilience du journalisme européen ; – Nice Matin publie son premier long-format vidéo.

07 Août

Régions.news #435 – Edition du vendredi 7 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. A Valberg dans les Alpes-Maritimes, un grand-père qui apprend à pêcher à sa petite fille près du lac du Sénateur, c’est l’œuvre de Saype, artiste de land art. Elle mesure 128 mètres de hauteur pour 36 de large. Cette œuvre est nichée à près de 1 700 mètres d’altitude au cœur du massif du Mercantour. Les produits utilisés sont biodégradables, du charbon pour le noir et de la craie pour le blanc et de la caséine (protéine de lait) pour rendre l’œuvre imperméable. Au fil du temps, l’œuvre va disparaître petit à petit pour ne laisser plus aucune trace dans un ou deux mois. (Photo : E.Felix / France 3 Provence-Alpes-Côte-d-Azur).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Des scientifiques du Laboratoire d’océanographie microbienne de Banyuls-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales, pensent résoudre dans « quatre ou cinq ans » la question des emballages biodégradables dans le milieu marin. Dans la salle de tests, chaque boîte contient des petites lamelles de plastique. Certains sont fabriqués à base de pétrole et d’autres le sont à base d’algues, de pommes de terre, de canne à sucre ou encore de bactéries…

► A Allassac en Corrèze une structure portée par cinq agriculteurs a pour ambition de produire du biogaz dans une usine qui transformera en méthane les fumiers et lisiers des exploitations agricoles. Après une réunion explicative à la mairie le 31 juillet, plusieurs habitants ne sont pas rassurés par ce projet. Leurs principaux griefs : les camions qui vont circuler, la route qui va être élargie, le bruit, les odeurs… La centrale doit entrer en fonctionnement en 2021, ce qui laisse du temps pour peaufiner ce qui doit l’être et rassurer ceux qui s’inquiètent.

► Selon une étude de l’Insee publiée le 22 juillet 2020 et réalisée à partir de données anonymisées fournies par les opérateurs mobiles, l’Insee a pu estimer les mouvements de population pendant et après le confinement. En Bourgogne-Franche-Comté, tous les départements ont gagné des habitants au moment du confinement. Les hausses les plus importantes ont été constatées dans l’Yonne et la Nièvre. Dans ces départements plutôt ruraux, la croissance de la population s’est poursuivie au moment du déconfinement. Ainsi, dans l’Yonne, 1 000 personnes supplémentaires sont venues s’ajouter à la population après le 11 mai.

► Après l’incendie qui a ravagé une partie de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019, deux étudiants parisiens ont lancé Arcade, une association de restauration du patrimoine. L’association vient en aide à des particuliers qui n’ont pas les moyens de rénover leur patrimoine comme le propriétaire du Fort de la pointe de Diamant à Langres, en Haute-Marne. « Ça fait 10 ans que je suis là-haut et je n’ai pas eu un denier des pouvoirs publics. Je suis obligé de travailler à côté pour vivre, mais je ne veux pas abandonner », raconte-t-il. Chaque chantier dure une semaine. L’objectif d’Arcade est de développer les relations entre ruraux et urbains, dans l’espoir de donner envie à ces derniers de s’implanter dans ces territoires.

Légende image. Il est devenu, au fil des ans, un incontournable dans tous les guides touristiques de la région. Certains viennent même spécialement à Leffrinckoucke (Nord) pour le prendre en photo… Le blockhaus miroir de l’artiste Anonyme, installé sur la plage de la ville, pourrait perdre de sa superbe dans les prochaines semaines. À l’initiative du projet, l’artiste dunkerquois Anonyme a annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux, suscitant de nombreuses réactions de la part des fans de cette oeuvre d’art. Commencée clandestinement (sans autorisation) en mars 2014, la pose des miroirs a intégralement été auto-financée et réalisée par Ano Nyme sur les 350 m2 de l’édifice. « « Depuis 2015, ce sont près de 500 heures et autant de cartouches de colle qui étaient nécessaires chaque année à la restauration de cet édifice gigantesque de 350m² », explique l’artiste anonyme. (Photo : Flavien Bellouti / France 3 Hauts-de-France)

#Territoire

► C’est une maison laissé à l’abandon dans le centre-ville d’Angers. Des graffeurs et des artistes plasticiens de s’emparer du lieu. C’est le concept original de l’Urbexpo, qui mélange art et urbex. L’exploration de lieux abandonnés ou urbex (Urban Exploration), est une pratique en vogue en France, avec de nombreux sites Web d’amateurs, exposant leur production photo et vidéo. « Je voulais vraiment laisser l’ambiance du lieu. Donc ils n’avaient pas le droit de reboucher les trous, d’enlever la tapisserie qui traine un peu partout, raconte Doris Koffi, agent artistique de l’association « Art Project Partner« , c’était vraiment le côté urbex, je voulais que le public découvre le lieu comme je l’ai découvert moi, sans les pigeons ».

► Usines désaffectées, châteaux à l’abandon, vieilles fermes sont les terrains de jeu des amateurs d’urbex. Le concept est né dans les années 90. Il compte de plus en plus d’adeptes. Leur objectif : faire les plus belles photos. « Depuis que l’urbex s’est démocratisé, les lieux tournent beaucoup plus facilement et se dégradent plus vite » constate Axel, un urbexeur lorrain qui tient un compte Instagram. Ce passionné des lieux en friche rappelle que « la pratique demande un savoir-faire, une certaine prudence, et de s’équiper en conséquence ». La recherche de lieu est complexe, « en recroisant des lieux sur Google earth, en étudiant les photos sur les forums ou tout simplement en explorant en voiture », mais c’est peut-être la juste récompense du véritable explorateur.

#Et_Maintenant

► Claire Gerardin, consultante en communication et spécialiste des nouvelles technologies, revient dans cette tribune sur l’histoire culturelle du soft power chinois. On y apprend comment les techniques de guerre commerciale de la Chine émanent d’un jeu millénaire : le jeu de go, et comment la 5G pourrait mettre à mal la tactique jusque-là fructueuse du pays. Lire l’article « 5G : un pion occidental dans le jeu chinois ? » sur le site @usbeketrica

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Une audition et des résultats inédits pour les GAFA en pleine pandémie. À retenir cette semaine : – « Des médias publics en bonne santé constituent une force pour les démocraties » ; – Communication : le slow content, une voie d’avenir ; – Nice-Matin lance une newsletter entièrement dédiée au journalisme de solutions ; – Comment créer 25 millions d’emplois en décarbonisant l’économie ; – Trois études sur la couverture climatique aboutissent à une conclusion : le climat est un sujet important pour le public et les médias peuvent mieux le traiter ; – Une nouvelle étude aux États-Unis suggère que les publicités télévisées et les publicités en ligne perdent de leur influence sur les consommateurs.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 7 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Estival

► Le samedi 1er août, Andrea et Max, deux alpinistes italiens amputés ont gravi le mont Blanc par l’une des voies les plus difficiles. Leur rêve estival :est de monter sur cinq des plus hauts sommets d’Italie. « Je crois que notre cordée, en son genre, est vraiment unique au monde, raconte Andrea. Avoir réussi à arriver jusque sur le toit de l’Europe a une saveur particulière pour nous. J’espère que le symbole qu’il représente contribuera à faire disparaître un certain nombre d’idées toutes faites sur le handicap »« Pendant cette ascension, il y a eu des moments où l’on a cru que l’on était arrivé au bout de nos forces, que l’on ne pourrait pas même faire un pas de plus… Et puis, d’un seul coup, on sentait l’énergie qui revenait, et on continuait », rajoute Massimo. (Photo :DR).

#Climat

► Sécheresse : les conséquences des fortes chaleurs sur la biodiversité en cinq questions. Réchauffement climatique oblige, les températures sont de plus en plus élevées en été. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la biodiversité, comme l’explique Carole Begeot, Maître de Conférences à l’Université de Franche-Comté. D’après elle, les espèces dans les rivières comme dans les forêts sont menacées par les fortes chaleurs. Elle explique dans l’entretien sur le site : « La sécheresse fragmente les cours d’eau, alors qu’il faudrait conserver des « corridors écologiques » (ce sont des milieux reliant différents habitats vitaux pour une espèce ou une population). Il faut assurer une continuité dans l’écosystème, sinon on peut observer des phénomènes de consanguinité, ce qui est le cas des amphibiens en Franche-Comté. (…) Certes, les écosystèmes sont résilients et il existe des transformations naturelles. Par exemple, dans les forêts, les arbres agrandissent leurs systèmes racinaires. Ce qui leur permet de puiser l’eau de manière plus profonde. »

► Sécheresse : le travail de la police de l’environnement. La fonction de la police de l’environnement consiste à faire appliquer la réglementation environnementale mais également à informer et sensibiliser le public sur les arrêtés secheresse. En ce qui concerne ces arrêtés, le rôle de ces patrouilles est de s’assurer que les mesures de restrictions sont correctement appliquées. Ces 1 800 agents au service de l’Office français de la biodiversité (OFB) vérifient, lors de leurs tournées, que les mesures mises en place soient appliquées au niveau des particuliers, des agriculteurs, des collectivités ou des industries. En cas de non-respect de ces mesures, une contravention de 5e classe peut être appliquée. @franceinfo.

#Industrie

► Nord : des mines de charbon oubliées près de Valenciennes, quels sont les risques sur la commune d’Hasnon ? A Hasnon, près de Valenciennes, un nouveau puits de mine du 19e siècle a été découvert à quelques mètres d’un autre accès aux sous-sols, le 22 juillet 2020. Certains habitants se demandent quelle est l’ampleur réelle de ces anciennes exploitations du charbon sous leur maison. « En réalité, l’hypothèse la plus probable, précise Virginie Malolepszy Directrice des archives du Centre Historique Minier de Lewarde (dans le Nord, près de Douai), c’est qu’à cette époque il était déjà courant, avant que cela ne devienne obligatoire au début du 20e siècle, qu’un second percement soit réalisé en parallèle d’un puits. ». @franceinfo.

#Information

► Digital News Report 2020 : quel impact du coronavirus sur l’information en ligne ? Par Diana Liu, MediaLab de France Télévisions. Selon le Digital News Report 2020, le rapport annuel du Reuters Institute qui met en exergue des données récentes sur la transformation numérique des médias d’information, la pandémie a été en quelque sorte une arme à double tranchant. La digitalisation s’accélère, tandis que la crise économique se creuse, exigeant de nouveaux modèles économiques. La pandémie a influencé de manière positive la confiance et la valeur accordée aux médias d’informations, même si cette tendance n’est probablement que temporaire. Mais d’autres changements nous dirigent vers un paysage médiatique plus digitalisé, plus multicanal et plus dominé par les plateformes. L’enquête principale a été menée dans 40 pays en Europe, Amérique du Nord et Amérique latine, Asie et Afrique au début de l’année 2020, donc avant que la crise n’éclate. Des enquêtes supplémentaires ont été ajoutées en avril pour comprendre l’impact du coronavirus sur la consommation des médias dans 6 pays — le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, l’Argentine et la Corée du Sud. Il faut donc comprendre l’étude comme un mélange entre tendances historiques et tendances suscitées / accélérées par la pandémie. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

06 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 6 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► Conçus sur les rives du lac d’Annecy, des taxis volants sur l’eau pourraient décoller dès 2021. L’aventure pourrait commencer dès janvier 2021 pour Alain Thébault. Le fondateur de la start-up SeaBubbles annonce le lancement de la production en série de ses taxis volants sur l’eau pour le début de l’année prochaine. « On finalise la version définitive du SeaBubble jusqu’en décembre, puis elle rentre en production début 2021 pour des livraisons six mois plus tard », a-t-il déclaré. Créée en 2016, l’entreprise veut décongestionner les villes en développant le transport aquatique, avec une promesse : « Une absence de bruit, de vagues, de pollution et un véhicule qui recrache juste de la vapeur d’eau grâce à (sa propulsion à) l’hydrogène », s’enthousiasme l’architecte naval qui a installé son bureau d’études et sa ligne d’assemblage à Saint-Jorioz, sur les rives du lac d’Annecy. Pour réaliser cette prouesse, les SeaBubbles reprennent le principe de l’hydroptère développé par Alain Thébault, avec lequel il a battu un record de vitesse à la voile en 2009. Légende image : Une SeaBubbles, sorte de taxi volant, sur la Seine pour un essai à Paris le 16 septembre 2019. (Photo : Martin BUREAU / AFP).

#Cinéma

► Sortie de films directement en streaming : la Fédération des cinémas proteste. Un mois après leur réouverture dans le cadre du déconfinement progressif, les cinémas sont confrontés à une baisse générale de fréquentation avec parfois des salles aux deux tiers vides. « Mulan », dernière déconvenue pour les cinémas. « Les chiffres de fréquentation quotidiens montrent que les films, même s’ils ne sont pas assez nombreux, trouvent individuellement leur public en salle », souligne toutefois la Fédération nationale des cinémas français (FNCF). Mais depuis quelques semaines, plusieurs oeuvres ont été vendues directement à des plate-formes de streaming comme Netflix ou Amazon, sans sortir en salles. Dernière déconvenue en date pour les cinémas : Disney a annoncé que Mulan, son blockbuster très attendu (il s’agit de l’adaptation en prise de vue réelle du célèbre dessin animé), sera proposé d’office sur sa plateforme Disney+ en location payante. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Réseau_5G

► Le coût écologique de la 5G en 4 questions. Mercredi 24 juin, le Sénat a rendu 25 propositions pour réduire l’impact environnemental du numérique. Parmi les mesures phares, l’interdiction des forfaits mobiles illimités pour rappeler que « les données sont une ressource précieuse ». « L’interdiction fonctionne rarement. Il faudrait au contraire sensibiliser les consommateurs sur leurs usages. Par exemple, les inciter à utiliser un réseau fixe dès qu’ils rentrent chez eux. Ces bons usages du numérique peuvent être portés par le Gouvernement », commente Nicolas Guérin, président de la Fédération Française des Télécoms. Des propositions nécessaires mais insuffisantes selon Stephen Kerckhove, Délégué Général d’Agir pour l’environnement. « L’urgence est d’organiser un débat public et de faire une étude d’impact pour objectiver les risques ». « Il faut définir nos objectifs et choisir le scénario qui sera le moins coûteux environnementalement », poursuit Hugues Ferreboeuf. Cédric O a promis d’organiser un débat public à la rentrée avec les opérateurs, les associations et les collectivités territoriales. @lesEchos.

#Territoire

► « C’est des morceaux de France qui se perdent ! » : L’urbex, ou l’art de donner vie aux ruines. Depuis quelques années, l’Urbex gagne de plus en plus de passionnés dans la région Centre-Val de Loire. Ces derniers explorent et capturent en image des lieux isolés ou abandonnés sous un angle insolite. Dans l’Indre, le youtubeur Fear en profite même pour réaliser des court-métrages horrifiques. « Je peux pas parler très fort, parce que nous sommes en centre-ville. » A l’écran, un trentenaire pixellisé s’adresse en chuchotant à une caméra qui tremblote. Derrière lui, on devine plusieurs autres personnes occupées à explorer une large salle. « Je filme avec mon téléphone. La qualité elle est pourrie, on m’entend mal, j’ai oublié la caméra dans la voiture« , poursuit-il, avant que l’un de ses compère ne fasse tomber un objet qui s’écrase avec fracas dans la pénombre. Ils chuchotent car leur loisir, même inoffensif, n’est pas tout à fait légal. Sans l’accord du propriétaire des lieux, il est même franchement interdit et peut constituer une violation de propriété privée. Depuis quelques années, l’urbex continue pourtant de faire des adeptes à travers la France, comme le Lorrain Mamytwink dont la carrière avait culminé avec un la réalisation en 2019 d’un documentaire sur la ville fantôme de Pripyat et la centrale voisine de Tchernobyl. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Espace

► Conçu à Grenoble, le nanosatellite AMICal Sat a décollé à bord de la fusée Vega depuis la base spatiale de Kourou dans la nuit du 2 au 3 septembre. Ce sont 53 satellites appartenant à 21 clients issus de 13 pays qui ont été envoyés dans l’espace. Ce satellite, pesant 10 kilos et de la taille d’une brique de lait, a été construit par une cinquantaine d’étudiants du CSUG (Centre spatial universitaire de Grenoble). La mission d’AMICal Sat est de photographier les aurores boréales, un phénomène qui provient de la collision entre l’atmosphère et des particules du Soleil. « On se sert des aurores boréales comme thermomètre du vent solaire », explique le directeur du CSUG. Toutes les images capturées par AMICal Sat seront accessibles au grand public sur le site du CSUG pour admirer une aurore boréale depuis l’espace. @franceinfo.

05 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 5 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Patrimoine

x► Après l’incendie qui a ravagé une partie de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019, deux étudiants parisiens ont lancé Arcade, une association de restauration du patrimoine. L’association vient en aide à des particuliers qui n’ont pas les moyens de rénover leur patrimoine comme le propriétaire du Fort de la pointe de Diamant à Langres, en Haute-Marne. « Ça fait 10 ans que je suis là-haut et je n’ai pas eu un denier des pouvoirs publics. Je suis obligé de travailler à côté pour vivre, mais je ne veux pas abandonner », raconte-t-il. Chaque chantier dure une semaine. L’objectif d’Arcade est de développer les relations entre ruraux et urbains, dans l’espoir de donner envie à ces derniers de s’implanter dans ces territoires. @WeDemain. Légende image : Le chantier-test de l’abbaye Notre-Dame de Bonnecombe a réuni une trentaine de volontaires. (Crédit : Aziliz Le Corre).

#Réseau_5G

► Claire Gerardin, consultante en communication et spécialiste des nouvelles technologies, revient dans cette tribune sur l’histoire culturelle du soft power chinois. On y apprend comment les techniques de guerre commerciale de la Chine émanent d’un jeu millénaire : le jeu de go, et comment la 5G pourrait mettre à mal la tactique jusque-là fructueuse du pays. Lire l’article « 5G : un pion occidental dans le jeu chinois ? » sur le site @ usbeketrica.

04 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Territoire

► C’est une maison laissé à l’abandon dans le centre-ville d’Angers. Des graffeurs et des artistes plasticiens de s’emparer du lieu. C’est le concept original de l’Urbexpo, qui mélange art et urbex. L’exploration de lieux abandonnés ou en friche ou urbex (Urban Exploration), est une pratique en vogue en France, avec de nombreux sites Web d’amateurs, exposant leur production photo et vidéo. « Je voulais vraiment laisser l’ambiance du lieu. Donc ils n’avaient pas le droit de reboucher les trous, d’enlever la tapisserie qui traine un peu partout, raconte Doris Koffi, agent artistique de l’association « Art Project Partner« , c’était vraiment le côté urbex, je voulais que le public découvre le lieu comme je l’ai découvert moi, sans les pigeons ». @franceinfo. Légende image : Graf de Saïr à l’Urbexpo d’Angers. (Photo de France 3 Pays de la Loire).

► Usines désaffectées, châteaux à l’abandon, vieilles fermes sont les terrains de jeu des amateurs d’urbex. Le concept est né dans les années 90. Il compte de plus en plus d’adeptes. Leur objectif : faire les plus belles photos. « Depuis que l’urbex s’est démocratisé, les lieux tournent beaucoup plus facilement et se dégradent plus vite » constate Axel, un urbexeur lorrain qui tient un compte instagram comme beaucoup de ses congénères. Ce passionné des lieux en friche rappelle que « la pratique demande un savoir-faire, une certaine prudence, et de s’équiper en conséquence ». La recherche de lieu est complexe, « en recroisant des lieux sur Google earth, en étudiant les photos sur les forums ou tout simplement en explorant en voiture », mais c’est peut-être aussi le mérite et la juste récompense du véritable explorateur. @franceinfo.

#Consommation

► De Metz à Belfort en passant par Dambach-la-Ville, les projets d’entrepôts géants se multiplient dans le nord-est de la France, et en particulier dans le Grand Est. Leurs opposants brandissent le nom d’Amazon, société américaine de commerce en ligne, comme unique acteur de ces projets de plates-formes logistiques. « Amazon ne communique pas tant que les projets ne sont pas aboutis et purgés de tout recours », comme c’est le cas pour le centre qui sort de terre près de Metz, explique Pour Alma Dufour, association « aux « Amis de la Terre ». « L’Alsace est en train de devenir un couloir à camions du fait du GCO (Grand Contournement Ouest de Strasbourg). Amazon est intéressé par les autoroutes et la présence de deux aéroports, Bâle-Mulhouse et Strasbourg », s’inquiète Pascal Lacombe, du collectif le Chaudron des alternatives. Amazon, qui, avec une vingtaine de sites, se dit à l’origine de 30.000 emplois directs et indirects dans l’Hexagone, reconnaît s’y être développée « sur une épine dorsale qui va du Nord au Sud » et laisse des vides à l’Est et à l’Ouest. @franceinfo.

#Robotique

► Le robot humanoïde Pepper veille au port du masque. Depuis la fin du confinement lié à la pandémie de Covid-19, de nouveaux foyers de contamination voient le jour, obligeant les autorités à prendre des mesures drastiques, dont le port du masque dans les lieux très fréquentés et clos. Mais comment faire appliquer cette mesure ? Pepper, le sympathique robot humanoïde de SoftBank Robotics, peut désormais monter la garde dans les lieux publics et prévenir en cas d’oubli. Grâce à des caméras, Pepper scanne les visages au sein d’un groupe de personnes (jusqu’à 5 simultanément) afin de vérifier si le port du masque est respecté. Lors de l’interaction, Pepper affiche sur sa tablette un cercle de couleur vert ou rouge autour du visage selon si la personne porte un masque ou non. Si le gentil petit robot ne verbalise pas la personne qui ne porte pas de masque, il peut utiliser, en complément, ses fonctions émotionnelles et vocales pour délivrer un message aux personnes analysées, à l’entrée d’un hall d’aéroport ou d’un magasin. @villeintelmag

#Energie

► A Allassac en Corrèze une structure portée par cinq agriculteurs a pour ambition de produire du biogaz. Dans une usine censée transformer en méthane les fumiers et lisiers de cinq exploitations agricoles. Après une réunion à la mairie fin juillet, pour expliquer le projet aux riverains, plusieurs habitants ne sont pas rassurés par cette nouvelle situation : les camions qui vont circuler, la route qui va être élargie, le bruit, les odeurs… La centrale doit entrer en fonctionnement en 2021, ce qui laisse au moins du temps pour peaufiner ce qui doit l’être et rassurer ceux qui s’inquiètent. @franceinfo.

03 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► « Notre couverture climatique implique une expérimentation sans cesse ». Interview avec Hannah Fairfield, cheffe de rubrique Climat au New York Times par Diana Liu, MediaLab de France Télévisions. La prise de conscience mondiale des enjeux climatiques ces dernières années s’est accompagnée d’une transformation en matière de couverture des thématiques climatique et environnementale au sein de nombreuses rédactions, y compris le New York Times. En début 2017, le quotidien new-yorkais a ouvert son service climat (climate desk), qui compte aujourd’hui une douzaine de reporters et de rédacteurs. Le journal se démarque par son traitement innovant et transversal du climat : en 2019, environ 900 articles ont paru sur le climat — des formats graphiques « explainer », des reportages d’investigation utilisant de nouvelles technologiques et des enquêtes visuelles sur les conséquences du réchauffement climatique dans le monde entier. Comment raconter le climat de manière accessible, mais aussi puissante et novatrice ? Méta-Media en a discuté avec Hannah Fairfield, cheffe de rubrique Climat au New York Times. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia. Légende image : Moáis. Isla de Pascua Source : Josh Haner – New York Times.

#Pollution

► Des scientifiques du Laboratoire d’océanographie microbienne de Banyuls-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales, pensent résoudre dans « quatre ou cinq ans » la question des emballages biodégradables dans le milieu marin. Dans la salle de tests, chaque boîte contient des petites lamelles de plastique. Certains sont fabriqués à base de pétrole et d’autres le sont à base d’algues, de pommes de terre, de canne à sucre ou encore de bactéries… Ces nouveaux plastiques, qui se délitent beaucoup plus rapidement, sont des solutions concrètes pour les fabricants d’emballages. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Une audition et des résultats inédits pour les GAFA en pleine pandémie. À retenir cette semaine : – « Des médias publics en bonne santé constituent une force pour les démocraties » ; – Communication : le slow content, une voie d’avenir ; – Nice-Matin lance une newsletter entièrement dédiée au journalisme de solutions ; – Comment créer 25 millions d’emplois en décarbonisant l’économie ; – Trois études sur la couverture climatique aboutissent à une conclusion : le climat est un sujet important pour le public et les médias peuvent mieux le traiter ; – Une nouvelle étude aux États-Unis suggère que les publicités télévisées et les publicités en ligne perdent de leur influence sur les consommateurs.

31 Juil

Régions.news #434 – Edition du vendredi 31 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. A Médis, près de Royan (Charente-Maritime), une équipe d’anciens ingénieurs d’Airbus met la touche finale à un avion à propulsion hybride-électrique. L’appareil équipé de cinq moteurs peut accueillir dix passagers et prépare son vol inaugural en septembre. « On veut démontrer que nous sommes capables de décoller en mode électrique, de passer en palier en mode hybride-thermique et de revenir se poser en mode électrique. », explique Didier Esteyne, co-gérant VoltAéro, société créatrice de l’avion. Les inventeurs sont convaincus que ce petit avion silencieux et économe aura de multiples utilisations, pour les privés et les compagnies régionales. Son autonomie en vol sera de 3 heures et devrait voler à une vitesse de croisière de 260 km/h. (Photo : Voltaero).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► A Orléans (Loiret), Grégory Barrier a créé un vélo solaire capable de transporter plusieurs personnes, et jusqu’à 300 kilos. Il espère que ce véhicule pourra remplacer la seconde voiture dans les foyers et permettre de se déplacer en réduisant la pollution. Composé d’une armature modulable sur laquelle l’utilisateur peut empiler des caisses de transport, le vélo a trois roues pour que la cargaison soit parfaitement stable. Ce tricycle dispose également d’un moteur de vélo électrique et de deux panneaux solaires permettant au conducteur de limiter ses efforts tout en utilisant de l’énergie propre.

► Une équipe de huit étudiants de l’université Toulouse III a inventé un système de production autonome de levure enrichie en vitamine A pour mieux alimenter les astronautes dans le futur. « La levure est un micro-organisme qui est nutritif. Elle contient des protéines, des vitamines et des minéraux », explique Laurène Adam, l’une des membres de l’équipe Igem 2020. Ce projet a été créé pour être présenté à l’Igem, un concours international sur la biologie synthétique, qui récompense « l’élaboration d’un système biologique innovant répondant à une problématique actuelle. »

► Montolieu (Aude) est l’un des huit villages du livre recensés en France. On y trouve dix-sept librairies dans cette commune de 800 habitants. Il y a des libraires de livres anciens et d’occasion mais aussi des professionnels des arts et des métiers du livre : relieurs, doreurs, graveurs, calligraphes, enlumineurs, fabricants de papier, imprimeries artisanales, éditeurs. Dans les 17 librairies du village, nous trouvons surtout des livres d’occasion. Certaines sont spécialisées en livres jeunesses ou encore en littérature anglaise. Le projet du village du livre a vu le jour en 1990 lorsqu’un relieur carcassonnais souhaite transmettre la mémoire des métiers du livre en ouvrant un conservatoire des Arts et Métiers du Livre. Mais le village ne reste pas centré uniquement sur le livre. Il y a dix ans environ, l’art s’est également imposé. Les galeries ont envahi les ruelles. Montolieu compte plus de 20 ateliers d’artistes différents.

Légende image. La plage de Saint-Malo (Bretagne) en septembre 2019. (Photo de Stéphane Maillard). « Art de plage Saint-Malo », ce sont des formes géantes, des dessins tracés sur le sable et sur lesquels les visiteurs peuvent tomber, au gré des marées, et de l’inspiration de son auteur, en Bretagne ou ailleurs. Cet artiste cultive l’anonymat et le plaisir d’un art éphémère. « J’aime le côté éphémère de la chose, c’est ce qui donne tout son intérêt. Ce qu’on fait dans la vie en général, c’est pour durer, laisser une trace, alors que là c’est tout le contraire », explique l’artiste qui joue du râteau sur le sable, depuis 10 ans. « J’en fais partout où je passe, quand je me balade, quand j’en ai envie. »

#Et_Maintenant

► Le 28 juillet 2020, l’assemblage du réacteur thermonucléaire expérimental international (ITER) a débuté à  Saint-Paul-lès-Durance (Bouches-du-Rhône). Le principe est de reproduire la réaction de fusion de l’hydrogène qui survient naturellement au cœur du soleil et des étoiles pour produire de l’énergie propre en abondance. Obtenue à partir de combustibles présents en quantité sur terre, l’eau et le lithium, elle a l’avantage de ne pas générer de déchets radioactifs, à l’inverse d’un réacteur nucléaire. C’est un projet international lancé par un traité de 2006 et qui réunit 35 pays, soit toute l’Union européenne, le Royaume-Uni, la Suisse, la Russie, la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis. ITER (« chemin » en latin) pourrait produire son premier plasma (un des quatre principaux états de la matière, avec les états solide, liquide et gazeux) vers la fin 2025-début 2026. Le réacteur pourrait atteindre sa pleine puissance en 2035.

#Ville

► Revue de liens : – Australie : À Sydney, un arrondissement de 250 000 habitants passe au 100% renouvelable ; – Territoire intelligent : Un jumeau numérique pour Angers Loire Métropole ; – Safe-city : comment la sécurité urbaine numérique a pris le pas sur le rêve de la smart city ; – Canicule et urbanisme : arrêtons de densifier nos villes ! ; – La ville de demain : comment aller vers un modèle de ville intelligente et durable ?

#IA

► Nikolay Ironov est un graphiste de la société de design russe Art. Lebedev Studio. Depuis un an, il conçoit des logos pour des influenceurs, des restaurants ou des applications et des nouveaux produits. En parcourant son portfolio, on peut voir des idées d’identités originales et audacieuses. Les clients adoraient les designs de ce graphiste russe. Sauf que Nikolay Ironov n’existe pas. Le « graphiste » est une intelligence artificielle (IA) conçue par le studio de design, explique The Next Web. Enrichie par une base de données d’images vectorielles, cette IA peut ainsi générer un logo adapté aux demandes et besoins de n’importe quel client.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La montée en puissance de TikTok entraîne un véritable « backlash ». À retenir cette semaine : – La sortie de crise compromettrait-elle l’avenir de la RSE ? ; – Réconcilier l’Économie sociale et solidaire avec la tech, l’autre enjeu de la transition numérique ; – Pour Emmanuel Macron, la « tech for good » doit participer à la relance économique ; – L’éco-organisme ecosystem dévoile un nouveau système pour pouvoir recycler les portables inutilisés ; – « La grande migration climatique », un article multimédia réalisé entre ProPublica et le New York Times ; – Les 80 meilleures newsletters indépendantes.

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