04 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Territoire

► C’est une maison laissé à l’abandon dans le centre-ville d’Angers. Des graffeurs et des artistes plasticiens de s’emparer du lieu. C’est le concept original de l’Urbexpo, qui mélange art et urbex. L’exploration de lieux abandonnés ou en friche ou urbex (Urban Exploration), est une pratique en vogue en France, avec de nombreux sites Web d’amateurs, exposant leur production photo et vidéo. « Je voulais vraiment laisser l’ambiance du lieu. Donc ils n’avaient pas le droit de reboucher les trous, d’enlever la tapisserie qui traine un peu partout, raconte Doris Koffi, agent artistique de l’association « Art Project Partner« , c’était vraiment le côté urbex, je voulais que le public découvre le lieu comme je l’ai découvert moi, sans les pigeons ». @franceinfo. Légende image : Graf de Saïr à l’Urbexpo d’Angers. (Photo de France 3 Pays de la Loire).

► Usines désaffectées, châteaux à l’abandon, vieilles fermes sont les terrains de jeu des amateurs d’urbex. Le concept est né dans les années 90. Il compte de plus en plus d’adeptes. Leur objectif : faire les plus belles photos. « Depuis que l’urbex s’est démocratisé, les lieux tournent beaucoup plus facilement et se dégradent plus vite » constate Axel, un urbexeur lorrain qui tient un compte instagram comme beaucoup de ses congénères. Ce passionné des lieux en friche rappelle que « la pratique demande un savoir-faire, une certaine prudence, et de s’équiper en conséquence ». La recherche de lieu est complexe, « en recroisant des lieux sur Google earth, en étudiant les photos sur les forums ou tout simplement en explorant en voiture », mais c’est peut-être aussi le mérite et la juste récompense du véritable explorateur. @franceinfo.

#Consommation

► De Metz à Belfort en passant par Dambach-la-Ville, les projets d’entrepôts géants se multiplient dans le nord-est de la France, et en particulier dans le Grand Est. Leurs opposants brandissent le nom d’Amazon, société américaine de commerce en ligne, comme unique acteur de ces projets de plates-formes logistiques. « Amazon ne communique pas tant que les projets ne sont pas aboutis et purgés de tout recours », comme c’est le cas pour le centre qui sort de terre près de Metz, explique Pour Alma Dufour, association « aux « Amis de la Terre ». « L’Alsace est en train de devenir un couloir à camions du fait du GCO (Grand Contournement Ouest de Strasbourg). Amazon est intéressé par les autoroutes et la présence de deux aéroports, Bâle-Mulhouse et Strasbourg », s’inquiète Pascal Lacombe, du collectif le Chaudron des alternatives. Amazon, qui, avec une vingtaine de sites, se dit à l’origine de 30.000 emplois directs et indirects dans l’Hexagone, reconnaît s’y être développée « sur une épine dorsale qui va du Nord au Sud » et laisse des vides à l’Est et à l’Ouest. @franceinfo.

#Robotique

► Le robot humanoïde Pepper veille au port du masque. Depuis la fin du confinement lié à la pandémie de Covid-19, de nouveaux foyers de contamination voient le jour, obligeant les autorités à prendre des mesures drastiques, dont le port du masque dans les lieux très fréquentés et clos. Mais comment faire appliquer cette mesure ? Pepper, le sympathique robot humanoïde de SoftBank Robotics, peut désormais monter la garde dans les lieux publics et prévenir en cas d’oubli. Grâce à des caméras, Pepper scanne les visages au sein d’un groupe de personnes (jusqu’à 5 simultanément) afin de vérifier si le port du masque est respecté. Lors de l’interaction, Pepper affiche sur sa tablette un cercle de couleur vert ou rouge autour du visage selon si la personne porte un masque ou non. Si le gentil petit robot ne verbalise pas la personne qui ne porte pas de masque, il peut utiliser, en complément, ses fonctions émotionnelles et vocales pour délivrer un message aux personnes analysées, à l’entrée d’un hall d’aéroport ou d’un magasin. @villeintelmag

#Energie

► A Allassac en Corrèze une structure portée par cinq agriculteurs a pour ambition de produire du biogaz. Dans une usine censée transformer en méthane les fumiers et lisiers de cinq exploitations agricoles. Après une réunion à la mairie fin juillet, pour expliquer le projet aux riverains, plusieurs habitants ne sont pas rassurés par cette nouvelle situation : les camions qui vont circuler, la route qui va être élargie, le bruit, les odeurs… La centrale doit entrer en fonctionnement en 2021, ce qui laisse au moins du temps pour peaufiner ce qui doit l’être et rassurer ceux qui s’inquiètent. @franceinfo.