La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Industrie
► L’annonce a été officialisée le 19 novembre : une partie de la production du candidat vaccin de Pfizer et BioNTech a été confiée à Delpharm, une entreprises française. L’État va subventionner 31 projets, censés créer 1 800 emplois. « On y trouve par exemple l’entreprise Comex, à Marseille (Bouches-du-Rhône), qui va se lancer dans la fabrication de pousse-seringues, ou encore une société du secteur médical, qui veut créer 400 emplois à Denain (Hauts-de-France) », explique Sandrine Feydel, journaliste France Télévisions. Au total, l’État va distribuer 140 millions d’euros en 2020 et consacrera 720 millions d’euros en trois ans aux projets de relocalisation. A lire aussi : Santé : le retour du médicament made in France. @franceinfo.
#Travail
► Ils sont de plus en plus nombreux ceux qui ont décidé de partir travailler au soleil toute l’année. On les appelle les « digitals nomads » (nomades numériques) de plus en plus nombreux. Ils représentent une chance pour certaines destinations touristiques qui sont en crise à cause de la pandémie de Covid-19. C’est le cas par exemple de l’île de Majorque, aux Baléares, moins touchée par la seconde vague de l’épidémie que d’autres régions en Espagne, et destination prisée de ces nomades numériques. Devant l’essor de ce nouveau mode de vie, les autorités des Baléares travaillent sur des mesures pour attirer les travailleurs à distance qui pourrait compenser l’effondrement actuel du tourisme. Il en est de même pour les îles Canaries qui ont lancé une grande campagne de publicité pour attirer 30 000 travailleurs à distance. Des aides fiscales sont accordées à tous ceux qui montent des espaces de coworking sur l’île. Ailleurs, des états s’adaptent : l’Estonie a créé un visa numérique qui permet à n’importe qui de venir télétravailler pendant 12 mois sur son territoire.
#Telecom
► Nice : première ville de France à être couverte par la 5G. De la 3G à la 4G et maintenant à la 5G. Comme son nom l’indique, la 5G est la cinquième génération de réseaux mobiles. Elle est conçue pour répondre à la très grande croissance des données et à la connectivité de nos sociétés. Un réseau qui se veut plus performant et qui pourra bénéficier aux objets connectés, aux industries ou même à la télémédecine. Alain Weill, Président Directeur général d’Altice France, Grégory Rabuel, Directeur général de SFR, et Christian Estrosi, maire de Nice et président de la métropole Nice Côte d’Azur, ont donné ce vendredi 20 novembre le coup d’envoi de la 5G en France, avec l’inauguration du réseau 5G de SFR à Nice. @franceinfo.
#Economie
► L’économie de la vie & la vie dans l’économie. La crise sanitaire nous rappelle à nos fondamentaux : prendre soin des individus pour qu’ils prennent soin à leur tour de leurs entreprises, écrit dans cette tribune Emmanuelle Duez, fondatrice de The Boson Project, « société de conseil en excellence humaine », et co-autrice du livre Le Goût des autres (L’Observatoire, 2020). Faire pivoter les organisations pour adapter leur modèle, réinventer les chaînes de valeur, flécher les investissements vers les secteurs de « l’économie de la vie » comme les appelle Jacques Attali sont des enjeux majeurs pour faire face aux défis actuels, sanitaire, écologique, économique et social. Mais ces efforts seront vains s’ils ne sont pas associés à une énergie toute aussi conséquente mise au service de la vie dans l’économie, c’est à dire le travail. Il est urgent de se poser, au cœur de la crise et précisément parce que cette crise remet les pendules à l’heure, sur la question de l’excellence humaine, manière de faire et fin en soi. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.
#Energie
► L’Europe veut changer d’échelle dans l’éolien en mer. L’essor de l’ éolien en mer pourrait nettement s’accélérer. Jeudi, la Commission européenne a tracé sa feuille de route pour les prochaines décennies et fixé l’objectif de passer d’une capacité actuelle de production de 12 gigawatts (GW) à 60 GW en 2030, puis 300 GW à l’horizon 2050. L’équivalent de cinq fois le parc nucléaire français. Un tel effort impliquerait de multiplier par 25 les capacités en trente ans. A l’horizon 2030, cela impliquerait d’utiliser 3 % de l’espace maritime disponible. Cet essor est nécessaire pour atteindre l’objectif de neutralité carbone que s’est fixé l’Union, a estimé Frans Timmermans, son monsieur « Green Deal ». Selon lui, « avec ses vastes mers et son leadership industriel dans le secteur, l’Union européenne a tout pour relever ce défi ». Outre l’impératif climatique, l’enjeu est aussi industriel : l’Europe est actuellement leader dans cette technologie d’avenir mais la Chine rattrape son retard. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.
► Face au changement climatique, de nombreux pays se sont engagés dans la transition énergétique. La voiture électrique est ainsi devenue la mascotte de cette révolution technologique. Mais les constructeurs restent discrets sur le bilan carbone de leurs automobiles. Car non seulement elles consomment une électricité pas toujours propre mais, comme les panneaux solaires et les éoliennes, elles sont gourmandes en métaux rares (néodyme, cérium, cobalt, lithium, etc.) dont l’extraction cause des ravages à l’autre bout du monde. Pour que l’air de nos centres-villes s’allège en particules fines, la pollution est délocalisée à l’abri des regards, dans des pays émergents qui espèrent tirer profit de leurs minerais, sans égard pour leurs habitants. En Chine, par exemple, championne des métaux rares, dans la province de l’Heilongjiang, un tapis de poussière toxique recouvre les régions agricoles, arrachant les paysans à leur terre, provoquant des cancers et faisant des mineurs les « gueules noires » du XXIe siècle. Voir le documentaire « La face cachée des énergies vertes » sur le site ARTEfr
#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.
► Accord sur les droits voisins, loi sur la sécurité globale et hégémonie d’Amazon. À retenir cette semaine : – Medias en Seine, 100 pour 100 digital ; – Un nouveau projet de journalisme communautaire utilise des récits innovants pour mettre en lumière la situation critique du travail précaire ; – CNRS : un plan ambitieux pour des données accessibles et réutilisables ; – Selon une étude britannique, les discussions en ligne « inutiles » augmentent les émissions de carbone ; – Des chercheurs d’Oxford estiment que les jeux vidéo améliorent la santé mentale ; – Une actrice de Plus belle la vie positive au Covid19 remplacée grâce au « deep fake » : quatre questions sur ce trucage novateur.
#Numérique
► Haute-Vienne : une cartographie répertorie tous les outils numériques disponibles sur le département. Tous les outils numériques mis à disposition de la population de Haute-Vienne accessibles en quelques clics. Le département ainsi que la communauté urbaine Limoges Métropole ont dévoilé, ce jeudi 19 novembre, leur nouvelle cartographie « des acteurs de l’accompagnement numérique ». Besoin d’une imprimante ? D’un accès à Internet ? De conseils sur des démarches en ligne ? Ou d’une formation numérique ? L’outil proposé par les collectivités doit aider les usagers à trouver rapidement un lieu proche de chez eux pour répondre à leurs besoins. @franceinfo.
#Covid19
► La Finlande fait figure de modèle. Depuis l’apparition du coronavirus, la France compte en moyenne près de 3 000 contaminations pour 100 000 habitants, contre 362 seulement en Finlande. Samedi 14 novembre, les amateurs investissaient les terrains de sport à Lohja. En jeu comme sur la touche, pas de masque. Si quelqu’un dans le gymnase est atteint par le Covid-19, les joueuses comptent sur Koronavilkku, l’équivalent de TousAntiCovid, pour être alertées : elles ont toutes l’application téléphonique. Au total, la moitié des 5,5 millions de Finlandais l’ont téléchargée. Il s’agit du pays le moins dense d’Europe. Helsinki compte 26 fois moins d’habitants au kilomètre carré que Paris ; un frein indéniable à la circulation du virus. Dans les rues les plus animées du centre-ville, où les boutiques restent ouvertes, les Finlandais gardent leurs distances plus qu’ils ne portent le masque ; ici, peu d’obligations, mais de simples recommandations sont de mise. « La mentalité des Finlandais est de respecter les règles ; nous respectons à la lettre les règles qui viennent d’en haut », témoigne un passant au micro de France2. @franceinfo
► Plusieurs équipes de chercheurs travaillent depuis mars sur l’analyse des traces du virus dans les eaux usées. Une étude qui a débuté en Île-de-France et qui s’est poursuivie après la fin de la première vague. « La station d’épuration est une moyenne de ce qu’il y a dans les tubes digestifs. Quand on est Paris, une station d’Île-de-France, c’est environ 400 à 500 000 tubes digestifs », explique ainsi Laurent Maréchal, virologue à Sorbonne Université, et cofondateur du projet Obépine (l’Observatoire épidémiologique dans les eaux usées). Les premières données tirées de cette première période permettent de conclure que cet indicateur est capable non seulement de prédire la circulation du virus mais aussi de démontrer « l’efficacité des mesures de confinement et qui ont, à peu de choses prêt, collées avec les données que l’on a obtenu en population », poursuit le chercheur. A lire aussi : A Toulouse, on surveille les eaux usées afin de connaître l’évolution de l’épidémie de Covid-19. @franceinfo.
#Culture
► L’utilisateur, spectateur 3.0, (comme) co-créateur du storytelling. Par Jeanne Marchalot, Direction de l’Innovation, France Télévisions. Dans Petites proses, Michel Tournier affirme : « un livre a toujours deux auteurs : celui qui l’a écrit et celui qui le lit ». Selon l’écrivain, le lecteur est un co-créateur et participe donc à la co-construction du récit. La lecture active et potentiellement multiple du lecteur le rend essentiel à l’existence même du récit. Michel Tournier place le lecteur au centre même du processus de création dans un rôle actif et incontournable. L’écrivain et son lecteur deviennent un duo nécessaire à l’existence même du récit. La question de la narration et du récit est toujours une question essentielle au XXIème siècle car l’être humain a toujours besoin qu’un narrateur lui raconte des histoires. Simplement ce qui change et qui va dans le sens des paroles de Michel Tournier, c’est son rôle : de passif, il souhaite devenir aujourd’hui un acteur du récit. Se pose alors le principe de la co-construction dans toute forme de narration, et notamment filmique (au sens générique du terme). A lire la suite de l’article sur le site @metamedia.
#Voyage
► Suivez l’aventure d’Ivan, franc-comtois prêt à embarquer pour une traversée d’un mois et demi entre la France et l’Uruguay, au beau milieu de l’océan atlantique. Impatience, découvertes, questionnements et joies… Il nous fait vivre son périple. Lire les carnets de voyage d’Ivan, « Eloge du temps » : #1 – En attendant le grand départ pour la transatlantique, #2 – Le carnet de voyage d’Ivan, éloge du temps #2 : Découverte de « Family Time », préparatifs et… mal de mer, #3 – L’évolution de la voûte céleste et la splendeur des étoiles ; #4 – La confrontation d’un rêve avec la réalité, #5 – Un vent de liberté au milieu de l’océan alors que la France est confinée. @franceinfo.