La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Ville
► Le groupe de réflexion sur la ville « La Fabrique de la Cité » organise en ligne les 25 et 26 novembre 2020 la première édition des Rencontres des villes moyennes à l’occasion de laquelle les résultats d’un sondage exclusif sur « Les Français et les villes moyennes »: quelles sont les représentations des Français des villes moyennes ? Pourquoi souhaitent-ils y habiter, ou au contraire, les quitter ? Une série de portraits de villes moyennes vont être publiés. le premier d’entre eux porte sur la ville de Lens (Hauts-de-France). Riche de son histoire et de l’envie de ses acteurs de jouer un rôle dans les transformations en cours, il s’agit aujourd’hui pour Lens de mettre le passé à la bonne distance pour dessiner le futur.
#Architecture
► L’architecte Maud Caubet fait partie de ceux qui dessinent le futur Grand Paris. Sa ville idéale doit être adaptable, inspirée du vivant, et résiliente face aux crises. « La ville de demain sera plus primitive, plus simple. On fera moins une architecture de diva, on reviendra à des fondamentaux, des matériaux comme la terre crue, le bois, le béton bas carbone, explique-t-elle. Oui les villes se densifient, mais ce n’est pas un moindre mal, il faut éviter l’étalement des mégapoles vers les campagnes. La densité peut être un sujet extrêmement intéressant […], il faut prendre cette contrainte forte et essayer d’en tirer le plus parti. ». En 2017, l’architecte remporte deux sites de l’appel à projets Inventons la Métropole du Grand Paris : les Lumières Pleyel à Saint-Denis, et le Marché à la ferraille à Bagnolet. Elle a conçu le projet « Origine » à Nanterre La Défense prévu pour 2021. @wedemain
#Commerce
► De plus en plus de villes créent leur propre plateforme de e-commerce pour sauver des magasins locaux gravement touchés par la crise du Covid-19. Ces plateformes facilitent le « click and collect » ou la livraison à domicile. Toulouse, Nancy, Tours, Ales ou Nantes se sont déjà lancées. Ainsi l’application mobile « Tout Toulouse » proposera dès décembre les produits de 300 magasins de la Ville. Tous les négoces locaux pourront s’y inscrire par la suite. Le projet est à l’initiative de la Fédération des commerçants, artisans et professionnels toulousains. Son président explique sur le site Actu Toulouse que « le but est de permettre des transactions directes entre commerçants et clients, sans intermédiaire ni commission ». Soutenu à hauteur de 660 000 euros par la métropole toulousaine sur une durée de 4 ans, le projet s’accompagne d’une aide à digitaliser les boutiques, nombre d’entre elles n’ayant pas de site internet. @wedemain.
#Livraison
► « On a vu l’évolution de nos conditions de travail, au fil du temps, avec les plateformes de livraison. C’est difficile de se projeter. On a un cadre qui change tous les 6 mois. Par exemple, depuis l’arrivée de Deliveroo à Rennes en 2016, la rémunération a changé quatre fois. Depuis 2019, on devient clairement perdants, on évalue à -35 % la baisse de nos rémunérations », explique Hugo est livreur à vélo depuis 2017 à Rennes. En juin 2020, il se regroupe avec une dizaine d’autres livreurs, tous des habitués des plateformes traditionnelles. Ils montent leur association, Les coursiers rennais, pour « favoriser la représentation des indépendants et leur mise en relation avec les acteurs locaux. ». Ils vont bientôt s’associer à un groupement de restaurateurs qui proposent déjà le click and collect appelé tonrestoalamaison. @franceinfo
#Transport
► A Montréal (Canada), « la pandémie a été comme une perturbation qui a facilité et même accéléré les changements. On a vu cet été que davantage de place a été faite aux piétons et aux pistes cyclables. Ce fut plus rapide. Les gens ont compris qu’il était important de rester actif et d’avoir accès aux espaces verts, explique Ursula Eicker, titulaire de la Chaire sur les collectivités et les villes intelligentes, durables et résilientes de l’Université Concordia à Montréal. Avant la pandémie, je voyageais tout le temps à travers le monde. Maintenant, on fait nos réunions virtuellement et on se rend compte qu’on n’a pas besoin de se déplacer pour faire ça. Tout le monde en a fait l’expérience. » @LeDevoir. A lire Ursula Eicker : « Il n’existe pas encore de villes intelligentes », publié le 2 octobre 2019 sur le site @lemondefr.
► L’intelligence artificielle pour assurer la sécurité sur le réseau RATP. Un nouveau type de caméra est testé dans trois bus de la ligne 170 reliant la porte des Lilas à Saint-Denis – sur le « podium » des lignes enregistrant le plus d’actes de délinquance – a pour spécificité de transmettre en temps réel les images de surveillance au PC sécurité. Les agents présents peuvent ainsi moduler les interventions en fonction des difficultés rencontrées. Envoyer ici une équipe réduite pour intervenir sur des incivilités ou au contraire, étoffer la réponse lorsque la situation semble plus difficilement contrôlable. La RATP espère à terme pouvoir s’appuyer sur l’intelligence artificielle pour affiner ce dispositif de vidéosurveillance. @20minutes.
#Energie
► L’hydrogène, qu’est-ce que c’est ?. L’hydrogène, c’est presque la nouvelle star de l’écologie. Il s’agit d’un gaz inodore, très inflammable, mais très prometteur. D’abord, parce que c’est un combustible vert : quand on le brûle, il n’émet pas de CO2. En 2020, on voit déjà des voitures et des bus à hydrogène dans certaines villes. Le problème, c’est que l’on utilise surtout des hydrocarbures pour le produire. Par exemple, le gaz naturel : grâce à une réaction chimique, on sépare l’hydrogène du carbone, qui est rejeté dans l’atmosphère et pollue. Pour rendre la démarche écologique, il existe une technique : l’électrolyse de l’eau. L’électricité, en passant dans l’eau, permet de produire de l’hydrogène, qui est stockée dans des cuves puis réutilisée comme source d’énergie quand on le souhaite. L’hydrogène sert donc d’intermédiaire. Il est très utile pour stocker l’électricité des énergies renouvelables par exemple, qui ne produisent pas à la demande. Dans ce cas, l’électricité utilisée n’est pas issue des hydrocarbures et le procédé n’émet pas de CO2 : on obtient un cercle vertueux. @franceinfo.
► Des éoliennes jugées trop mortifères attaquées en justice. Adeptes de la transition énergétique, les associations écologistes assurent n’avoir rien contre le secteur éolien en général. Pourtant, France Nature environnement (FNE) Midi-Pyrénées et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ont décidé de porter plainte contre l’exploitant des parcs de Garrigade et de Puech d’Al Lun, situés sur la commune d’Assac, dans le Tarn. Des études ont montré une forte mortalité de rapaces et de chauve-souris ces dernières années dans ces parcs éoliens. @20minutes
#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.
► TikTok obtient un sursis avec les élections américaines. À retenir cette semaine : – « Nous voulons nous appuyer sur des narrations immersives fortes » (Jeanne Marchalot – France Télévisions) ; – Publication du rapport du Forum sur l’information et la démocratie ; – Arte lance « History Catchers », une websérie historique documentaire (en collaboration avec l’INA) ; – Une application permet de visualiser l’impact du réchauffement climatique sur votre ville en 2100 ; – Coronavirus : Le tourisme en réalité virtuelle est-il sur le point de décoller ? ; – Emmaüs Connect lance la 1ère plateforme solidaire destinée à recueillir les dons de matériel usagé des entreprises.
#Santé
► « L’écran, d’un point de vue émotionnel, est un outil extrêmement fatigant. Avec un écran on ne ressent plus ou peu la régulation des émotions que provoque une discussion en face-à-face. Notre monde pourtant est un monde émotionnel et ces émotions sont essentielles dans notre bon développement. Il permet de limiter la casse et de communiquer malgré tout, ce qui est une bonne chose. Mais il rompt la musique des mots. Lorsque vous discutez avec quelqu’un vous lui donnez de nombreuses indications auditives et visuelles. Le fait de baisser le son de sa voix à la fin d’une phrase, par exemple, indique que l’on passe la parole à l’autre. Une subtilité qui ne se perçoit pas forcément par écran. Il existe de nombreux mécanismes physiologiques de la conversation qui ne peuvent exister que dans la relation physique », neurologue et psychanalyste Boris Cyrulnik, neurologue et psychanalyste, dans un entretien publié sur le site @20minutes
#Culture
► Les 22 bâtiments du quartier Bernard de Jussieu à Versailles, font l’objet d’une vaste réhabilitation. L’opération de rénovation énergétique se double d’un programme artistique ambitieux avec la réalisation de monumentales fresques murales. « C’est le premier quartier d’habitation que nous investissons de la sorte. Il s’agit d’amener l’art au coeur de la ville », déclare Jonas Ramuz, fondateur de Quai 36. Pour l’occasion, neuf artistes ont été sélectionnés, notamment Eron, Telmo Miel, Waone, Aryz, Jade Rivera ou encore Mona Caron.
#Social
► Thouars, dans le Nord des Deux-Sèvres, concentre un niveau de pauvreté encore élevé (17%) que la récente crise de Covid-19 est venue exacerber. Pourtant, le territoire dispose d’un réel dynamisme économique : un bassin économique de près de 10.000 emplois, un taux de chômage dans le Thouarsais de 7%. Voici une série intitulée « Les invisibles » en 4 épisodes et publiée sur le site 30 France 3 Nouvelle Aquitaine : #1 : À la suite d’une perte d’emploi et d’une expulsion, il a dormi dans sa voiture pendant un an avant de trouver un logement d’urgence ; #2 : La précarité augmente en raison de la crise sanitaire. Si les données de la pauvreté à Thouars pour l’année 2020 ne sont pas encore toutes connues, des premiers chiffres existent qui laissent augurer d’un accroissement de la pauvreté en raison de la crise sanitaire. #3 : Former aux emplois à pourvoir, c’est le rôle de la Maison de l’emploi et de la formation de Thouars. La Maison de l’emploi et de la formation (MEF) est l’un des acteurs de terrain à Thouars. Nous avons rencontré Isabelle Bernier, sa directrice ; #4 : Avec la Covid, des précaires plus nombreux. Avec le confinement, les associations d’aide aux plus démunis ont été très sollicitées. Elles sont les premières à avoir constaté les effets de la crise sanitaire sur les plus modestes. Nous nous sommes rendus à Thouars où 17% des habitants vivaient déjà en dessous du seuil de pauvreté. @franceinfo
#Covid19
► Nantes : une Convention Citoyenne pour tirer collectivement les enseignements de la crise sanitaire. Inutile de se voiler la face, la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 que nous traversons depuis le début de l’année 2020, laissera des traces indélébiles dans la société. Pour la ville et le territoire métropolitain de Nantes (44), cette crise aura nécessairement des conséquences sur les décisions et choix pour les gestionnaires des deux collectivités élus en juin, lesquels souhaitent en tirer collectivement les enseignements. « Cet éclairage est essentiel pour comprendre et agir au mieux pour toutes et tous, car l’idée est de saisir, aussi, ce que la crise les amène à réévaluer dans leur quotidien : leurs priorités ont-elles changé ? Des changements profonds sont-ils en train d’advenir ? », explique Johanna Rolland, maire de Nantes. @villeintelmag.