03 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 3 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Internet

x► Câbles Internet : 20 000 données sous les mers. Pour sécuriser l’accès à Internet et augmenter la capacité du réseau de la Guyane française, Orange a déployé un câble, « Kanawa », un câble sous-marin destiné à renforcer le maillage Internet entre la Martinique et Kourou. « Notre câble fait 1 746 kilomètres de long. Il va jusqu’à la Martinique et la Guadeloupe. Nous allons le raccorder à la station Orange la plus proche, elle-même reliée au reste du réseau Internet de Guyane », détaille Sébastien Tesio, chef de projet Kanawa. (@LExpress). Légende image : Le bateau remorqueur Ella F, samedi 27 octobre, sur la plage de la Cocoteraie à Kourou, en Guyane, déroule le câble sous-marin Kanawa jusqu’au rivage. Crédit photo : Combova/Orange

#AgricultureUrbaine

► La Défense : les cadres du quartier d’affaires invités à cultiver leur jardin. Après les secteurs des Reflets et de la place Carpeaux, c’est au tour des terrasses Boieldieu, plus vieux quartier de la Défense, d’accueillir des jardins partagés.  Les fidèles du quartier d’affaires qui le souhaitent sont invités à cultiver fruits et légumes au pied des gratte-ciel. L’invitation à cultiver un potager à l’ombre des tours ne s’adresse pas aux seuls salariés du quartier d’affaires. « Ces jardins partagés sont aussi ouverts aux habitants du quartier, précise-t-on du côté de Paris La Défense. Comme pour les jardins partagés des Reflets, l’idée est de faciliter la rencontre et de créer du lien entre deux populations qui évoluent au même endroit mais qui souvent ne font que se croiser… » (@LeParisien_92).

#Téléphonie

► Santé, automobile, industrie : comment la future 5G va changer notre vie. La 5G. Le petit monde des télécoms ne jure plus que par elle, la 5G, pour 5e génération de téléphonie mobile. Un engouement qui fait froncer les sourcils de nombreux abonnés télécoms, souvent frustrés par un accès limité à Internet par la 4G, voire la 3G. Alors, la 5G… pour quoi faire? Tout simplement pour tout changer. La 5G, « ne n’est pas une version améliorée de la 4G » aiment à dire les spécialistes du secteur, mais une véritable rupture technologique, une révolution bien plus qu’une évolution. La première vocation de cette nouvelle technologie est de répondre à un besoin croissant de tous les utilisateurs et de toutes les machines d’être connectés. (@FigaroTech).

#Société

► Le big data va-t-il tuer le hasard des rencontres amoureuses ? Il y a une décennie, ils avaient mauvaise réputation et on en avait honte. Aujourd’hui, les sites et les applications de rencontres sont présents sur tous les téléphones : comment changent-ils les rencontres amoureuses ? Une table ronde du Monde festival organisée samedi 6 octobre à l’Opéra Bastille avec la journaliste Judith Duportail, la chercheuse Marie Bergström, la vice-présidente Europe du Sud du groupe Meetic, Sophie Ak Gazeau, et la romancière Ana Ker. (Débat du Monde Festival).

02 Nov

Régions.news #352 – Edition du vendredi 2 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Des manchots empereurs en mer de Weddell (Antarctique), le 2 septembre 2005. Crédit photo : David Tipling / Digital Vision / Getty Images. Lire « Tout est ici plus fragile qu’ailleurs », lettre ouverte adressée à Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, par Luc Jacquet, réalisateur de « La Marche de l’empereur ».

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Les copeaux de bois peuvent remplacer la paille dans les étables. Vincent Pommery, éleveur à Parigny-les-Vaux, dans la Nièvre, essaie depuis plusieurs années de nouvelles solutions pour diversifier les litières de ses bêtes. Les copeaux de bois ont « la capacité à absorber les urines qui fait qu’il y a un confort pour les animaux », explique l’éleveur. Car cette année, depuis le début de l’automne, le cours de la paille s’envole à cause de la sécheresse. Les copeaux de bois sont donc une bonne alternative.

#OpenData [données numériques dont l’accès et l’usage sont laissés libres aux usagers].

► Rennes Métropole (Ille-et-Vilaine), a ouvert au public dès 2009 une partie importante de ses données publiques. Elles concernent le transport, l’énergie, l’eau, le logement, l’urbanisme ou la culture. En février a été créé le Service public métropolitain de la donnée, « destiné à de nouveaux types de coopérations », indique Ben Lister, chargé de mission open data. Des partenariats sont prévus entre la ville, l’agglomération, les producteurs de données, les grandes entreprises, les PME, les start-up et les associations. L’expérimentation d’une durée de deux ans vise à délivrer de nouvelles connaissances stratégiques sur quatre thèmes : l’énergie, les mobilités, l’eau et la sociodémographie (définition de la position sociale de toute personne).

► Avec l’exploitation des données urbaines, les villes tentent prudemment de coopérer avec le privé. Ainsi « Traditionnellement, les villes s’appuient sur leur propre représentation pour bâtir une politique publique. Le premier impact de ces acteurs privés provient de ce qu’ils changent la représentation de la ville auprès des usagers », note Mathieu Saujot, chercheur à l’Iddri et coauteur d’un rapport sur le sujet. Depuis plusieurs années déjà, collectivités et entreprises privées avancent main dans la main pour développer des villes numériques, où la technologie se met au service des citoyens. En France, une première ville dite intelligente de ce type est en train de voir le jour à Dijon, en Bourgogne.

#Transport

► Et si le périph’ parisien devenait une coulée verte ? Le candidat déclaré à la mairie de Paris Gaspard Gantzer vient même d’appeler à sa simple destruction. Afin de réinventer « le périph’ », plusieurs études viennent d’être lancées. « Cette autoroute urbaine a peu évolué depuis sa création », a expliqué la maire de Paris, en lançant cette Mission d’information et d’évaluation.

Légende image. La centrale solaire thermique de Nellis, située dans la base aérienne de Nellis, dans le Nevada, occupe 140 hectares, contient environ 70 000 panneaux solaires et génère 14 mégawatts d’énergie solaire pour la base. Crédit : Airman 1re classe Nadine Y. Barclay / Wikimedia Commons. À lire : L’énergie solaire thermique pourrait devenir encore plus intéressante que le photovoltaïque, qui fonctionne à partir de panneaux qui transforment la lumière du soleil en électricité. L’énergie solaire thermique (Concentrated Solar Power) utilise des capteurs solaires thermiques qui transforment l’énergie solaire en chaleur.  Cette énergie peut générer de l’énergie 24 heures sur 24, en incluant le stockage.

#Energie

► Malaunay, près de Rouen, est devenue une ville laboratoire de la transition écologique. Dans cette commune de 5.900 habitants va avoir lieu une expérience inédite. Pendant trois mois, de décembre 2018 à février 2019, sept familles volontaires et sélectionnées à l’issue d’« un grand casting »devront relever six défis sur des thèmes comme l’énergie, les déchets, le recyclage ou encore la consommation responsable. Ils proposeront en outre un projet de réduction de leur empreinte écologique à l’échelle de leur quartier ou de la ville.

#IntelligenceArtificielle

► D’après une enquête menée par le magazine WIRED et la start-up canadienne Element AI, seuls 12% des leaders dans le domaine de l’intelligence artificifielle sont des femmes. Comme l’écrit le magazine américain, cette estimation « suggère que le groupe qui est censé être en train de dessiner le futur de la société est encore moins inclusif que l’industrie de la tech en général, qui a des problèmes de diversité bien connus. » Pour Fei-Fei Li, directrice du Standford Artificial Intelligence Lab et du Standford Vision Lab, il faut agir dès maintenant : « Tenter de corriger les choses dans une décennie ou deux sera beaucoup plus difficile, pour ne pas dire quasiment impossible. C’est aujourd’hui qu’il faut associer des femmes et des voix plus diverses pour s’assurer que nous construisons correctement (ce système) », dit-elle à Venture Beat (site Web américain d’actualité). Voir l’article sur le site de @Rsln_mag : L’avenir de l’intelligence artificielle appartient-il aux femmes ? À lire aussi : Audrey Durand: la chercheuse en intelligence artificielle à l’écoute des algorithmes.

#Culture

► Pour la première fois, Christie’s mettait en vente un tableau « peint » par un programme d’intelligence artificielle. Le portait d’un personnage fictif, Edmond de Belamy, issu d’une série produite par le collectif français Obvious. Sa vente jeudi 25 octobre a été un grand succès : estimé 7 000 dollars, il a été adjugé pour 432 500 dollars. À lire L’Intelligence artificielle, nouveau monde du marché de l’art ?

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les géants de la tech en bourse, Halloween avant la date ? À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La 5G va aussi changer la manière de regarder la vidéo ; En France, la 5G ce sera en 2025, pas avant ; – Les jeunes adultes parviennent mieux à faire le tri entre info factuelle et opinion ; – Non, l’IA ne résoudra pas le problème des fake news ; – Comment la blockchain peut briser le monopole des géants de la tech sur l’IA ; – Les géants de la tech se font des millions avec la politique de surveillance de Trump.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 2 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► Didier Cornille : « J’aimerais qu’avec mes livres, les enfants apprennent à regarder la ville et à aiguiser leur curiosité ». Dans son formidable livre « La ville, quoi de neuf ? » destiné aux enfants, Didier Cornille recense méticuleusement tout ce qui se fait de mieux en matière d’urbanisme, de vivre ensemble et d’écologie dans le monde entier. Dans son entretien sur le site de @telerama, à la question : La dimension environnementale est importante dans La Ville, quoi de neuf ? Vous racontez les fermes urbaines, les moyens de transport, comment bien travailler dans la ville… C’est aux enfants de comprendre tout cela ? il repond : « Ils sont les premiers concernés par le réchauffement climatique. Ces nouvelles solutions existent, il faut qu’ils en soient informés, leur montrer d’autres façons de faire, leur dire que c’est jouable ! Quand on perd d’un côté, on gagne de l’autre : par exemple, on arrête de se déplacer en voiture, mais on découvre le paysage à vélo ! Je veux leur donner des pistes. »

#Santé

► Jérôme Béranger : « L’intelligence artificielle transforme l’exercice de la médecine ». « Nous ne sommes plus dans la médecine classique avec un patient passif. Les plateformes internet, les associations de malades ont amené de l’interaction, le médecin n’est plus le seul à détenir l’information. Puis sont arrivés les objets connectés qui enrichissent la médecine interactive. Nous sommes aujourd’hui dans la médecine 4.0 avec l’intelligence artificielle associée aux Big Data comme aide à la décision, à la précision et à la personnalisation des traitements. (…) Nous sommes aujourd’hui dans une intelligence artificielle faible. Dans 20 ans, elle sera auto-apprenante, elle créera sa propre stratégie. C’est ce qui fait le plus peur, comme dans les films de science-fiction. Il est donc essentiel d’en prendre conscience dès maintenant pour apporter un cadre et un référentiel éthique. », explique dans un interview de Jérôme Béranger, chercheur à l’Inserm 1027 (Université de Toulouse) et spécialise dans l’approche morale et humaine de la révolution digitale, sur le site de @ladepechedumidi

#Economie

► L’économie peut-elle faire le bien commun ? Quel rôle assigner à la science économique et aux sciences sociales pour promouvoir une meilleure répartition des richesses produites ? Une approche transdisciplinaire est-elle envisageable ? Une rencontre organisée dans le cadre du Monde festival, dimanche 7 octobre, avec l’économiste Jean Tirole, Prix Nobel d’économie et président de la Toulouse School of Economics, et le sociologue Luc Boltanski, directeur d’études à l’EHESS. (Débat du Monde Festival).

#Police

► Espagne : une intelligence artificielle pour détecter les menteurs. Comment définir s une plainte pour vol est véridique ou si la personne veut simplement faire marcher son assurance ? En général, les policiers sont forcés d’avoir confiance. Cependant, en Murcie et à Malaga, les forces de l’ordre s’appuient désormais sur l’intelligence artificielle et cela fonctionne très bien pour détecter les menteurs. Ce système baptisé VeriPol a été lancé en juin 2017. Dès son lancement, il a permis de détecter 64 faux vols dans les deux régions en moins d’une semaine. Désormais, la technologie est utilisée dans l’ensemble du pays et vise bien sûr à décourager les menteurs. Il est fort possible qu’une telle intelligence artificielle arrive en France prochainement. (@objetconnecte01).

#Telecom

► Ce que l’arrivée de la 5G va changer à nos habitudes. L’arrivée de la 5G, dix fois plus rapide que la 4G, à l’horizon de 2020 en France, est présentée comme révolutionnaire. On aime même dire qu’elle ne sera pas « une version améliorée de la 4G », mais une véritable rupture technologique. Mais qu’en est-il concrètement ? D’après les spécialistes, de nombreux domaines vont en effet être améliorés par cette nouvelle technique. Comme M6 s’en est fait l’écho, c’est d’abord notre utilisation quotidienne des smartphones qui va en être bouleversée. Mais l’arrivée de la 5G aura aussi des effets dans des domaines inattendus, comme celui de la télémédecine, c’est-à-dire la pratique d’opérations à distance : elles seront de meilleures qualités, et permettront à un médecin d’opérer à des milliers de kilomètres, grâce à la commande d’un robot. (@lesinrocks).

► Fréquences 5G : le régulateur veut éviter une flambée des prix. C’est parti. Vendredi dernier, l’Arcep, le régulateur des télécoms, a donné le coup d’envoi d’une consultation publique concernant l’attribution des prochaines fréquences 5G. Dans les semaines à venir, les opérateurs télécoms, mais aussi tous les acteurs concernés de près ou de loin par cette nouvelle génération de communication mobile, sont invités à répondre à un long questionnaire. Leurs réponses permettront, au final, à l’Arcep de proposer au gouvernement différentes solutions pour attribuer ces fréquences. Lesquelles constituent des ressources vitales pour les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, dont les premiers déploiements commerciaux de la 5G sont attendus en 2020. Surtout, l’Arcep, qui souhaite que l’appel d’offres pour ces fréquences intervienne à la mi-2019, comme Sébastien Soriano, son président, l’a indiqué à La Tribune le mois dernier– veut éviter un « scénario à l’italienne ». (@latribune). A lire aussi : 5G : les consommateurs pas prêts à payer plus (@zdnetfr).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence humaine en voie d’extinction face à l’intelligence artificielle. Pourra-t-on dire un jour que l’intelligence artificielle deviendra plus intelligente que l’homme ? Voilà une question qui taraude l’esprit de nombreuses personnes. En clair les hommes programment des machines, mais aucune machine ne programme l’homme. L’homme invente des machines mais aucune machine n’a inventé l’homme. Là où il faut regarder c’est dans la capacité à traiter un ensemble de données plus ou moins complexes. La machine à calculer en est un bel exemple ! (@LeJournalduCM).

#Nature

► L’intelligence artificielle de Google écoute le chant des baleines pour les protéger. Google et un groupe de cétologues ont entrepris d’exploiter plusieurs années d’enregistrements sous-marins. Leur objectif : créer un modèle d’apprentissage automatique capable de détecter les chants de baleines à bosse. Ceci va permettre de mieux suivre les déplacements des cétacés et de les protéger, notamment contre les risques de collision avec les navires. (@futurasciences). A lire aussi : Google veut décoder le chant des baleines par l’intelligence artificielle (@CanoeNouvelles).

#JeuVideo

► 5,5 millions de Français s’intéressent au e-sport. Et pas que les plus jeunes ! Par Mickaël Mavoungou-Nombo, France Télévisions, Media Lab. La France compte de plus en plus passionnés d’e-sport. Et comme pour tous les sports, il y a eux qui regardent et ceux qui jouent. Selon le Baromètre 2018 deFrance E-sports et Médiamétrie*, 12% des Français (soit 5 500 000 d’internautes) auraient déjà regardé de l’e-sport sur Internet, à la télévision ou lors d’un événement. Quant aux joueurs, ils étaient plus de 2 millions en juillet 2018, pratiquant en loisirs ou en tant qu’amateur dans des compétitions avec des enjeux parfois financier. 4 pratiquants d’e-sport sur 10 jouent des parties classées et près d’un quart des pratiquants se sont déjà inscrits et ont participé à une compétition officielle d’e-sport. Lire la suite sur le site de @metamedia.

01 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 1er novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► A quoi ressembleront nos villes demain ? Avec la chaleur estivale des derniers mois, la question était sur toutes les lèvres. Comment éviter que nos villes ne se transforment en four quand les températures grimpent ? D’autant que la situation devrait se produire de plus en plus souvent, jusqu’à devenir habituelle. Plus largement, c’est toute la physionomie urbaine qui demande à être réinventée. Moins polluantes, mieux desservies, moins consommatrices d’énergie et plus adaptées aux variations climatiques, les villes amorcent un virage qu’il devenait urgent de prendre. Pour le bien de la planète, celui des prochaines générations, mais aussi le nôtre alors que le réchauffement climatique devrait s’accélérer. Et dans les grandes, comme les plus petite villes de France, la transformation a déjà commencé, avec toujours plus de projets innovants et durables. (@mc_maison).  Légende image : le projet d’anticipation Paris Smart City 2050 par l’architecte Vincent Callebaut.

► A Nice désormais, même les tombes sont désormais géolocalisées ! La capitale azuréenne vient de lancer une application gratuite qui permet de retrouver l’emplacement exact d’inhumation de tous les défunts, dans ses 14 cimetières. Il a fallu dix ans de travail au service de l’Administration funéraire et la Direction des systèmes d’information géographique, de l’informatique et de la Déléguée à la Protection des Données de la ville de Nice pour mener à bien ce projet. Les 70.000 caveaux que compte la commune ont tous été cartographiés. L’application intègre également un parcours des personnalités inhumées au cimetière du château. Et si vous vous rendez sur place, des Flash Codes permettent d’accéder via votre smartphone aux biographies des personnalités. (@franceinfo).

► Budgets participatifs : quelles ambitions derrière l’engouement ? Depuis quatre ans, les budgets participatifs se sont multipliés : 80 communes, dont un tiers en Ile-de-France, seraient concernées en 2018, selon une note de la Fondation Jean-Jaurès. « Les budgets participatifs connaissent depuis 2014 et les dernières élections municipales un renouveau et un essor sans précédent », constate Antoine Bézard, communicant public animant un site dédié aux budgets participatifs. En facilitant le déploiement de cette démarche et son accessibilité au plus grand nombre, le développement des civic tech serait aussi « décisif dans l’essor des budgets participatifs ». En s’emparant de cette possibilité nouvelle, les collectivités locales passeraient un nouveau « contrat » avec leurs habitants, en leur proposant de « se réapproprier leur ville et d’y faire émerger leurs projets, selon le principe : ‘vous décidez, nous réalisons’ ». (@localtis).

► Ces collectivités qui tentent de réinventer la démocratie. Via des plateformes numériques, des collectivités comme Aytré dans l’agglomération rochelaise, lancent des budgets participatifs. Plus de mille idées et 370 projets d’investissement ont été déposés par des habitants sur une plateforme numérique. Le principe : la collectivité réserve une partie de son budget d’investissement à des projets proposés par les citoyens. Tracer un sentier de randonnée, installer un radar à l’entrée d’un bourg, acheter un parquet mobile pour renouer avec les bals de village. Les habitants votent ensuite pour choisir. Le tout fonctionnant grâce à la technologie numérique. Ainsi « le recours à une plateforme numérique permet de simplifier la démarche et de toucher un public absent à nos réunions publiques », explique le maire d’Aytré, Alain Tuillière.  (@LaNouvelleRepub).

► Non, la smart city n’est pas qu’une ville truffée de capteurs et d’intelligence artificielle. Pour Carmen Munoz, directrice générale de Citelum (EDF), la Smart City ne saurait se résumer à une ville truffée de capteurs adossés à une intelligence artificielle. Sa mission ? Mettre en valeur les villes par la lumière et imaginer de nouveaux services associés aux installations électriques. Elle explique : « la technologie offre davantage de possibilités pour répondre aux enjeux de la ville et aux attentes des citoyens. Mais elle doit être un moyen et pas une fin en soi. La lumière constitue pour nous l’épine dorsale de la Smart City. La raison est simple. Les économies d’énergie réalisées permettent de financer d’autres projets, des services à valeur ajoutée, ou smart, comme la gestion des mobilités urbaines et du stationnement, la lutte contre la pollution, l’information des usagers, ou la vidéosurveillance. » (@LADN_EU).

#Transport

► Demain, voiture et bureau ne feront qu’un. C’est un fait, la mobilité en ville devient de plus en plus compliquée du fait de l’hyper densification des centres urbains et de l’engorgement des principaux axes de transport entre la ville et sa périphérie. Cette congestion s’explique notamment par le rapport particulier que les Français entretiennent avec leurs voitures, notamment dans leurs déplacements professionnels. D’après une étude réalisée par l’IFOP pour Alphabet France*, 80% des actifs français utilisent une voiture à un moment donné pour ce type de trajet. C’est le mode de transport principal de 85% de ces répondants et c’est l’unique mode de déplacement pour 40% d’entre eux. Ils disent parcourir en moyenne 44 km par déplacement et avancent la rapidité de la voiture comme principal argument. (@EconomieMatin).

#Climat

► Jean Tirole : « Face à la crise climatique, la persuasion ne suffit pas, il faut toucher au portefeuille » Pour l’économiste et Prix Nobel d’économie Jean Tirole, la persuasion, couplée à l’incitation, ne peut pas tout pour lutter contre les défaillances du marché et changer les comportements des individus et des entreprises. Face à la crise climatique dont nous connaissons parfaitement les effets sans changer pour autant de modes de vie, des mesures financières sont nécessaires, par exemple l’augmentation du prix du carbonne. Jean Tirole est intervenu lors d’une rencontre dimanche 7 octobre à l’Opéra Bastille dans le cadre du Monde festival, avec le sociologue Luc Boltanski.  (Débat du Monde Festival).