La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#IntelligenceArtificielle
► « L’intelligence artificielle offre la possibilité d’automatiser des prises de décision avec moins, voire pas d’intervention humaine. Il faut donc être vigilant à ce que ces décisions automatisées n’amplifient pas les biais humains », préconise Caroline Lair, cofondatrice de Women in AI. Depuis que ces problèmes ont été identifiés, de nombreux chercheurs s’attellent à les régler, comme Mouhamadou Moustapha Cisse, chercheur au sein du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook. Il rappelle que « les algorithmes ne sont pas dotés de conscience, mais construits par des gens. Ce sont, en partie, les biais de ces personnes qui se répercutent sur la façon dont les algorithmes fonctionnent ». (@EchosStart) A lire : Attention à l’Ignorance Artificielle ! Légende image : Mal entraînée, l’intelligence artificielle peut mener à des décisions discriminantes. Un problème qu’il est urgent de régler. Photo : @Shutterstock.
► Mercredi 28 mars, le député Eric Villani a rendu public son rapport sur l’I.A : « Donner un sens à l’Intelligence Artificielle ». Vous pouvez lire sur le site AiForHumanity un résumé des grands enjeux et une synthèse pour tout comprendre. et une critique. « A horizon de trois ans, il faut multiplier par trois le nombre de personnes formées à l’intelligence artificielle », en formant non seulement des ingénieurs et des chercheurs. Pour éviter que les chercheurs français nquitte la France le rapport suggère « un doublement des salaires en début de carrière ». À lire aussi le regard critique sur le rapport d’Olivier Ezratty, consultant et auteur, notamment de l’ebook « Les usages de l’intelligence artificielle ».
► Salaires des chercheurs, formation, éthique… Ce que préconise le rapport Villani sur l’intelligence artificielle. Comment faire de la France un pays en pointe sur l’intelligence artificielle (IA), ces technologies appelées à avoir un impact profond sur l’économie et la société ? Comment éviter la fuite de ses cerveaux à l’étranger où les chercheurs français sont parmi les plus courtisés ? C’est pour répondre à ces questions que le mathématicien et député La République en marche Cédric Villani a planché plusieurs mois. Il rend son rapport mercredi 28 mars et franceinfo a pu le consulter. Derrière ce terme d’intelligence artificielle, se cache une discipline scientifique datant des années 50. L’idée est de reproduire l’intelligence humaine avec des ordinateurs. (@franceinfo).
► Romain Daniel, 22 ans, muni d’un master de finances a choisi de rejoindre la première école française d’intelligence artificielle à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Il fait partie d’une promotion de 24 élèves qui étudieront pendant sept mois les rouages de l’intelligence artificielle. Voir la vidéo sur le site de @franceinfo.
► Google, Samsung et Fujitsu ont annoncé l’ouverture ou l’extension de laboratoires de recherche fondamentale en Ile-de-France. Ils suivent les pas de Facebook et Microsoft. Dans une interview avec l’agence Reuters, Benjamin Revcolevschi, directeur général de Fujitsu France, a déclaré : « On a engagé il y a plus d’un an et demi une démarche pour convaincre le groupe qu’il fallait investir en France. On a des talents en France, notamment en intelligence artificielle, en algorithmique, en mathématiques qui sortent du lot ». (@LesEchos).
► Cédric Villani : « Je n’ai pas peur de la singularité technologique ». Le député de l’Essonne et mathématicien Cédric Villani dévoile jeudi 29 mars son rapport parlementaire sur l’intelligence artificielle, fruit d’un long travail de consultation auprès d’experts, d’entrepreneurs, de politiques et de citoyens. Au menu, une volonté affirmée de faire de la France et de l’Europe une place forte de l’IA, moyennant un investissement dans la recherche et une politique de mise en commun des données, sous la tutelle et la protection de l’État. « Économiquement, c’est très dur de comprendre où et comment la valeur se crée. La taxation sur le chiffre d’affaires, intellectuellement, c’est un pis-aller, ça n’est pas satisfaisant du tout. Je suis convaincu que la valeur n’est pas identifiable au niveau de l’individu, et c’est pour ça que je ne pense pas que cela soit une bonne idée de laisser les individus vendre leurs propres données. » explique-t-il. (@UsbekEtRica).
► L’éthique en intelligence artificielle, un sujet à part entière. « Il faudrait faire attention à ce que la France ne devienne pas une spécialiste de l’éthique en intelligence artificielle quand les Etats-Unis et la Chine font du business. » C’est en ces termes qu’Antoine Petit, devenu récemment président du CNRS après avoir dirigé l’Inria, a mis les pieds dans le plat après trois heures d’intervention et d’échanges lors du sommet AI For Humanity organisé jeudi 29 mars 2018 au Collège de France pour accompagner la remise du rapport de Cédric Villani sur l’intelligence artificielle. Juste avant de signaler que « AI For Humanity, c’est très bien, très marketing ». (@Sciences_Avenir).
► Appareils connectés, santé, industrie, défense… L’intelligence artificielle est déjà une réalité en France. Au lendemain de la remise du rapport Villani sur le sujet et d’un dîner privé à l’Élysée avec les acteurs du secteur, le président de la République dévoile, jeudi 29 mars, son ambition pour l’intelligence artificielle. Ces technologies sont appelées à avoir un impact profond sur l’économie et la société dans le futur proche et la France ne veut pas rater le tournant. C’est dans son centre de recherche à Châtillon, dans les Hauts-de-Seine, qu’Orange a mis au point son nouvel assistant domestique. Cette enceinte, issue d’un partenariat franco-allemand et fabriquée intégralement en Europe, sera commercialisée d’ici la fin de l’année par l’opérateur. « Vous pourrez lancer la musique, baisser les stores, commander un kit apéro sans quitter votre canapé, juste à la parole, et vous allez pouvoir vous mettre dans l’ambiance de votre soirée, annonce fièrement Luc Bretones, le directeur du technocentre. Donc, on parle d’ultra-personnalisation, on rentre dans ce monde-là. Et l’intelligence artificielle le permet. » (@franceinfo).
► L’intelligence artificielle, « un tsunami technologique ». On parle de millions d’emplois possibles grâce à l’intelligence artificielle. « On voit bien les métiers qui vont disparaître : chauffeur routier, comptable… Des métiers que l’intelligence artificielle va faire mieux que les êtres humains. Mais les nouveaux métiers, on ne les connait pas tous », explique le Dr Alexandre dans le Soir 3 ce mercredi. Et le spécialiste de l’intelligence artificielle d’ajouter : « Quand on a un tsunami technologique, il y a plein de gens à former à des métiers qu’on ne connait pas encore, il faut que le système de formation soit très réactif et fasse de la veille technologique. Il faut des spécialistes de l’intelligence artificielle au sein de l’Éducation nationale ». (@franceinfo).
► Santé : l’intelligence artificielle arrive dans les hôpitaux. Après le robot qui opère, le robot qui suit les patients. Cet hôpital utilise un logiciel qui dialogue avec eux par SMS. La veille de son opération, le robot a envoyé des consignes à cette patiente en chirurgie ambulatoire. Un nouveau message est envoyé au lendemain de la sortie pour savoir si tout va bien, en cas de problème, le logiciel pourra le signaler. Ici, un cas de douleur, le robot répond et conseille de prendre un médicament, l’infirmière appelle si la douleur persiste. L’Institut Curie travaille aujourd’hui avec des starts-up pour que l’intelligence artificielle fasse progresser la lutte contre le cancer. Elle peut être une aide pour le diagnostic, mais aussi pour le choix du bon traitement. Dans les prochaines années, l’intelligence artificielle devrait également révolutionner la recherche médicale. (@franceinfo).
► Sciences : en quoi l’intelligence artificielle fait-elle déjà partie de nos vies ? L’intelligence artificielle, ce sont ces technologies qui permettent d’imiter, voire de remplacer un humain. « Elle est déjà présente dans nos vies, dans l’industrie par exemple avec les robots intelligents de l’industrie automobile ou des entrepôts d’Amazon. Elle est aussi omniprésente dans le monde de la finance », explique Claudine Gilbert sur le plateau de France 3. 70% des transactions financières américaines sont faites aujourd’hui par des algorithmes. « Les banques s’y mettent pour l’analyse de risque ou la détection des fraudes. Elle se développe massivement dans la défense et la sécurité. On connaît les drones intelligents. De nouvelles formes de guerres s’annoncent dans le cyber-espace avec des attaques à déjouer contre des institutions publiques ou des industriels. Pour le physicien Stephen Hawking récemment décédé, elle pourrait mettre fin à l’humanité », conclut la journaliste. (@franceinfo).