16 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 16 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Education

xOption Startup, deux jours pour initier collégiens et lycéens aux métiers de l’innovationSi les startups cherchent à tout prix à draguer étudiants et jeunes diplômés dans l’espoir de les attraper dans leurs filets, collégiens et lycéens étaient jusqu’à présent peu sollicités. Les adolescents d’aujourd’hui étant pourtant les adultes de demain, plusieurs initiatives ont vu le jour pour les sensibiliser aux métiers d’avenir, à l’instar d’Option Startup. Les jeudi 12 et vendredi 13 octobre, ce sont donc plus de 180 sites répartis dans une vingtaine d’académies permettront à quelques 10 000 jeunes de participer à différents ateliers pensés autour de 24 thématiques telles que le big data, l’éco-innovation ou encore la robotique.Cet événement de deux jours permet aux collégiens et lycéens de découvrir, sous la houlette de leurs enseignants, différents lieux d’innovation (incubateurs, pépinières d’entreprises, tiers lieux) mais aussi échanger avec des entrepreneurs. (@bymaddyness).

Aux Etats-Unis, des lycéens apprennent à débusquer les « fake news ». Kyrie est bien embarrassée. Comment savoir si la phrase du président philippin, Rodrigo Duterte, incitant ses compatriotes « à tuer les vendeurs de drogue », est vraie ou pas. La jeune Américaine de 17 ans a deux minutes pour se faire une opinion. Telle est la règle édictée par Kim Ash, l’efficace formatrice, qui, ce matin-là, enseigne à un groupe de lycéens d’Alexandria (Virginie) comment reconnaître et déjouer une « fake news ». Ce programme a été lancé au printemps par le Newseum, le musée de la presse et du journalisme de Washington, alors que le terme fait florès depuis l’élection de Donald Trump. Ces derniers jours, le président des Etats-Unis n’a pas craint de demander « une enquête du Sénat » pour comprendre « pourquoi tant d’infos dans notre pays sont inventées, FAUSSES ! ». Lire la suite sur le site  @LeMondefr.

#Ville

Demain, vous pourrez parler avec la ville, mais aura-t-elle réponse à tout ? La ville de demain sera intelligente, nous dit-on. On se voit déjà avec Sylvester Stallone dans Demolition man, se prenant une amende par un distributeur de contraventions pour avoir dit un gros mot. Une ville qui répondrait à nos principales requêtes à l’aide d’un mobilier urbain ultra-connecté, peuplée de voitures autonomes, une ville mieux organisée, moins polluée. Le rêve, quoi. Mais n’est-on pas déjà en train de communiquer avec notre ville quand l’application Vélib nous indique les emplacements libres, quand un feu rouge indique le nom d’une rue, ou quand Waze nous informe des encombrements routiers en direct ? (@20minutes).

#Sante

Dans l’Oise, la télémédecine à l’étude. C’est pour tenter de lever les réticences de certains que Christophe Dietrich, maire de Laigneville, a organisé, jeudi 12 octobre, une démonstration de télémédecine à destination des élus et professionnels de santé du territoire. Car la décision, elle, est bien prise : à compter de l’an prochain, c’est par écran interposé que les Laignevillois auront la possibilité de consulter un généraliste. Désabusé, le maire de Laigneville prit même, en mai dernier, un arrêté interdisant aux habitants de mourir chez eux, faute de pouvoir faire constater leur décès dans des délais décents. Un arrêté absurde qui aura une conséquence inattendue : un coup de fil du professeur Jacques Cinqualbre. Cet ancien chirurgien du CHU de Strasbourg, qui compte à son actif plusieurs milliers de greffes d’organes, est aujourd’hui à la tête d’Hopi Medical, une société à l’origine du développement d’un chariot de télémédecine. Cet appareil est composé d’un ordinateur avec clavier et écran tactiles, d’une caméra haute définition, d’un lecteur de carte vitale et d’accessoires adaptés : otoscope, dermatoscope, caméra portative, échographe, stéthoscope et électrocardiographe. (@courrierpicard).

#Transport

Toyota détaille sa feuille de route vers le véhicule autonome… et déconstruit quelques mythes au passage. Qui sera le premier constructeur automobile ou géant technologique venu du web à mettre un véhicule autonome de niveau 5 (totalement automatisé) sur les routes ? La question suscite le débat alors que déferlent les annonces des Waymo (Google), Tesla, Audi, Lyft et les autres. Mais pour un autre acteur majeur de l’industrie, Toyota, il ne faut pas poser le sujet de cette manière. Le constructeur nippon a exposé ses arguments lors d’un séminaire technologique, organisé dans son centre de R&D de Zaventem début octobre 2017. Il existe un « mythe » du véhicule autonome de niveau 5 qu’il faut déconstruire, juge Gill Pratt, PDG du « Research institute » de la marque ouvert début 2016 dans la Silicon Valley. Tout le monde parle de ce fameux niveau 5 car il est de nature à bouleverser le business de la mobilité en abaissant drastiquement les coûts de déplacement, créant la promesse d’une explosion du marché du transport à la demande. « Le marché de la mobilité est cinq à dix fois plus important que celui de la vente d’automobiles », souligne-t-il. Mais si l’on raisonne du strict point de vue de la sécurité, ce n’est pas forcément le graal à atteindre ou l’unique solution disponible. « On n’a pas besoin d’aller nécessairement jusqu’à un véhicule de niveau 5, ce n’est pas la seule façon de sauver des vies. L’amélioration continue des assistances de conduite va aussi y contribuer ». (@LUsineDigitale).

Passages piétons : un affichage intégré dans la chaussée à la place des feux rouges. Il y a quelques mois, on parlait de feux rouges intégrés directement au sol pour tous ces piétons qui marchent les yeux rivés sur leur téléphone portable. L’idée était déjà d’améliorer la sécurité, puisque l’on a tendance à regarder vers le sol, plutôt qu’en l’air, quand on se déplace. Le même principe a été repris pour gérer un passage piéton dans son ensemble. Donc, il n’y a plus de feu rouge, mais des centaines de petites ampoules LED intégrées directement à la chaussée. En fait, c’est comme si la route et les trottoirs étaient transformés en écran géant sur lequel on peut afficher des instructions, en fonction de la position des piétons et de la circulation. (@europe1).

#Commerce

Alibaba investit 15 milliards de dollars dans la recherche, en Chine et à l’international. Alibaba semble être le seul géant à pouvoir s’élever face à Amazon sur le territoire du e-commerce. Si les deux titans de la vente en ligne ne s’affrontent pas sur les mêmes marchés, ils se tirent la bourre pour être le premier groupe mondial du secteur. Et face à la puissance américaine, le chinois ne compte pas lésiner sur ses efforts, notamment en matière de technologies de rupture. Pour cultiver son avance, l’Asiatique a dévoilé un plan d’investissement d’avenir colossal : 15 milliards de dollars en trois ans. Ces milliards seront investis à travers sa branche Alibaba DAMO Academy, un programme de recherche mondial destiné à débroussailler l’avenir des technologies. Cette division doit aider la croissance du Chinois qui espère compter deux milliards de clients en 2036, mais également améliorer les liens entre Alibaba et les pôles technologiques du monde entier. (@Numerama).

#Alimentation

À Montpellier, une charte pour lutter contre le gaspillage alimentaire dans les restaurants. D’après une étude publiée par l’Ademe en 2016, 10 millions de tonnes de produits alimentaires sont détournés chaque année de l’alimentation humaine. Cela représente 150 kg de pertes et gaspillage par an et par personne. L’Ademe montre aussi que 15% des repas sont pris hors du domicile, dont 52% en restauration commerciale. Les restaurateurs ont donc leur carte à jouer dans la lutte contre le gaspillage. Et certains le font déjà. Afin de récompenser ces bonnes pratiques, Marine de Beaufort, membre de la Jeune Chambre Economique (JCE) de Montpellier, a eu l’idée de mettre en place la charte Mon Resto Gaspi Zéro. Déjà engagée dans le développement durable via sa start-up, elle a souhaité valoriser les restaurateurs sensibles à la question du gaspillage alimentaire. «L’idée a émergé à l’époque où il y avait un débat sur le doggy bag. Fallait-il le rendre obligatoire ou non dans la restauration?», explique-t-elle. Marine de Beaufort monte alors son projet dans le cadre de la JCE, et mène une enquête dans 15 restaurants du centre-ville. Avec son équipe, elle remarque que beaucoup de restaurants ne proposent pas de doggy bag, mais ont d’autres bons réflexes, notamment dans la gestion des stocks ou des déchets. (@Le_Figaro). A lire : SoAppli, l’application toulousaine qui lutte contre le gaspillage alimentaire publié sur le blog Tout ce qui buzz (@France3MidiPy‏).

#Fiscalite

Taxation des GAFA : Margrethe Vestager promet des avancées rapides. « Les règles fiscales européennes doivent faire en sorte que les entreprises du numérique apportent une contribution équitable. » De passage à Paris, où elle a rencontré jeudi matin le Premier ministre Edouard Philippe, la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager a abordé l’épineuse question de la taxation des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), devant la presse. Une semaine après avoir annoncé l’assignation en justice de Dublin, qui n’a toujours pas recouvré les 13 milliards d’euros dus par Apple à l’Etat irlandais, la Danoise a assuré que la situation allait avancer rapidement. « C’est un train à grande vitesse, car nous allons aller très vite », a-t-elle promis, dans les locaux de la représentation de la Commission européenne en France. Un train roulant, donc, vers la fin de l’optimisation fiscale des géants du net. a lire : Taxation des GAFA : Washington rejette la proposition française (@latribune).

#Numerique

Lancement de la DigiWorld Week du 12 au 19 novembre. La DigiWorld Week revient à Montpellier du 12 au 19 novembre à Montpellier et dans la région. « Évènement de grande ampleur », la DigiWorld Week, c’est 5000 professionnels, plus de 400 intervenants et 50 évènements programmés à Montpellier mais aussi à Alès, Carcassonne, Nîmes, Perpignan ou Toulouse, pour décrypter les enjeux du nouveau monde numérique. Durant une semaine, les start-ups, les petites et moyennes entreprises pourront assister à des conférences, des ateliers, des challenges autour de thèmes aussi variés que l’IoT (l’internet des objets), l’Esanté (la santé numérique) mais aussi l’impact de l’intelligence artificielle dans l’e-sport. (@GazetteLive34).

#CyberAttaque

Le cyber, nouvelle arme de dissuasion planétaire. Les attaques informatiques majeures se multiplient et marquent de plus en plus les esprits. Souvent attribuées plus ou moins directement à des pays, dans la mesure où cela peut se déterminer ! La géopolitique devient cyber et les tensions sont extrêmes. Symbole des cybertensions actuelles, l’affaire est digne d’un James Bond : l’un des antivirus les plus utilisés au monde, de marque russe, vient d’être banni par l’administration américaine. Le logiciel, signé Kaspersky, avait été piraté par les services israéliens qui ont prévenu leurs alliés que la NSA était espionné par les Russes par ce biais ! (@franceculture).