19 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 19 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ocean

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Suivez les déplacements des requins blancs en temps réel grâce à l’appli Ocearch. Comment prévenir les attaques de requins et éviter de se baigner pendant leur présence ?  OCEARCH constitue une première étape puisqu’il permet de suivre en temps réel les déplacements de plusieurs requins blancs et requins tigres. Cette appli — pour iOS et Android — développée par une équipe de scientifiques se présente sous la forme d’une carte du monde : les points rouges et bleus représentent les requins dotés d’une puce GPS, installée sur leur aileron dorsal. Ainsi, dès que les requins le font apparaître à la surface, la puce envoie des signaux aux capteurs d’un satellite qui localisera et communique en temps réel la position du redoutable prédateur des mers. (@Numerama).

#Espace

Décollage réussi pour SpaceX et sa capsule Dragon. Mission accomplie. La société américaine SpaceX a lancé avec succès sa capsule non-habitée Dragon embarquée à bord de sa fusée Falcon 9, dimanche 19 février.  C’était son premier vol depuis l’accident du lanceur de SpaceX, en septembre 2016. Falcon 9 s’est arraché du pas de tir historique du Centre spatial Kennedy, en Floride (Etats-Unis) sous un ciel couvert. Moins de dix minutes après le décollage, Dragon s’est séparée du deuxième étage du lanceur, comme prévu. La capsule doit livrer 2,2 tonnes de vivres et d’équipements destinés à des expériences scientifiques à l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS). Dragon a entamé sa course-poursuite vers l’ISS, qu’elle devrait atteindre mardi 21 février. (@franceinfo).

#Politique

« Civic tech », la lutte contre la corruption à l’heure d’Internet. En février, les controverses politiques se succèdent : pendant que l’affaire Fillon suscite l’indignation d’une partie de la population française, les manifestations accusant le gouvernement roumain de corruption se multiplient. Qu’elles soient justifiées ou non, toutes ces polémiques semblent avoir un dénominateur commun : le manque de transparence du personnel politique. En réponse à cela, un nouveau phénomène se développe : la « civic tech ». Le principe ? Utiliser la technologie pour permettre aux citoyens de participer plus activement à la vie politique et pousser les gouvernements à être plus transparents et accessibles. En s’appuyant sur Internet, des associations citoyennes de nombreux pays créent ainsi de nouveaux outils interactifs. Pour la sociologue des médias Divina Frau-Meigs, ce mouvement traduit la volonté de faire émerger un cinquième pouvoir. « Aujourd’hui les citoyens ne font plus confiance ni aux politiques, ni aux médias. Il y a donc un processus de « redevabilité » qui se met en place, c’est-à-dire une volonté que les personnes au pouvoir rendent des comptes. » (@RFI).

Le match Le Pen-Fillon : sur Internet, tout est permisUn affrontement virtuel majeur oppose aujourd’hui les partisans de François Fillon et Marine Le Pen. Au plus près du champ de bataille façonné par leurs supporters au cours des trois derniers mois, il reste 800.000 tweets et plus de 360.000 commentaires Facebook. L’actualité a été particulièrement intense, avec des affaires touchant simultanément les deux camps. Mais pour l’un d’eux, les retentissements ont été considérables. Le leader des Républicains semble affaibli, la route du succès lui semblait ouverte depuis sa flamboyante élection de novembre dernier. Loin de s’arrêter aux frontières de la presse traditionnelle, la déferlante médiatique bouleverse le jeu sur les réseaux sociaux(@lejdd).

L’Afrique, terre d’expérimentation du vote électroniqueSi en Europe ou aux USA le vote électronique réussit peu ou prou à s’implanter lors d’élections, son développement en Afrique est bloqué par des soucis techniques, politiques et financiers. Un projet nigérian répond à toutes ces problématiques. L’identification par reconnaissance faciale, empreintes digitales et par lecture de carte font partie des fonctionnalités les plus intéressantes et permettent un temps de vote entre 50 et 90 secondes par électeur. Synchronisé sur le cloud, ces urnes permettent également de suivre les résultats des élections en direct limitant ainsi les possibilités de fraude. (@latelier).

#Renseignement

Les boîtes noires toujours pas activées en France. Où en est le déploiement des « boîtes noires », ces systèmes algorithmiques censés, selon la loi renseignement, détecter la menace terroriste ? Visiblement, le sujet n’avance pas bien vite. Du moins en France. Le Code de la sécurité intérieure, mis à jour avec la loi du 15 juillet 2015, autorise les services à déployer un système de traitement automatisé pour détecter « des connexions susceptibles de révéler une menace terroriste ». L’outil est programmé par l’article 851-3 CSI. Un algorithme gloutonne quantité de données de contenant (et non de contenus) pour espérer ensuite anticiper de futurs passages à l’acte. Une version 2.0 du Renseignement, pourrait-on dire, qui mise sur la technologie pour aiguiser les connaissances, quand bien même des personnes innocentes aujourd’hui comme demain, vont voir leurs connexions passées au tamis.  (@nextinpact).

#Data

Protéger ses données personnelles. Protéger ses données personnelles. Comment protéger ses données personelles? Futuremag est parti à la rencontre d’experts en Allemagne et en France afin de vous aider à lutter contre le e-tracking. (@ARTEfr).

#Numerique

L’amélioration de notre économie passe avant tout par la quête de notre Souveraineté Numérique. Comment reprendre la main sur notre indépendance technologique et numérique, et quels en sont les enjeux ? Article rédigé par Gaël Duval, créateur du système Linux-Mandrake, puis co-fondateur de MandrakeSoft. Entrepreneur, défenseur de l’Open Source, il a commencé à travailler sur un projet de “Startup Factory” avec plusieurs partenaires. Le projet se nomme “NFactory“, et a été lancé en septembre 2016. À l’heure où tous les analystes et hommes politiques se préoccupent du fort taux de chômage et d’une croissance économique atone, source de multiples problèmes sociaux, à l’heure où les déficits publics deviennent colossaux alors que les prélèvements obligatoires n’ont jamais été si élevés, très peu abordent ou considèrent la question de notre indépendance technologique et numérique. Et pourtant !ciel depuis les années 70, puis d’Internet dans les années 90. (@PresseCitron).

Ces cinq révolutions de la Silicon Valley qui vont transformer vos vies en 2017. Santé connectée, intelligence artificielle, voitures autonomes… Retour avec Loïc Le Meur*, fondateur de la plateforme de conférence Leade.rs et spécialiste des tendances high-tech, sur ces innovations qui agitent la Silicon Valley et vont bouleverser le monde cette année. 1. Intelligence artificielle : le début d’une nouvelle ère ; 2. Voitures autonomes : la fin programmée du conducteur ; 3. Santé connectée : l’avènement du corps 2.0 ; 4. Chatbots: le nouvel eldorado des conversations virtuelles ; 5. Réalité augmentée ou le futur du mobile. (@Challenges).

#Entreprise

Au Cameroun, la censure d’Internet ruine les start-up de la « Silicon Mountain ». Désemparés, frustrés et malheureux. Cinq jeunes entrepreneurs ne cachent pas leur souffrance. « Voilà plus de trois semaines que nous n’avons pas Internet. Chacun de nous ici a une start-up et emploie au moins trois personnes. Internet est comme notre sang lâche Paul Otto Akama, à la tête de Skademy, une plate-forme d’apprentissage technologique en ligne. Sans lui, on ne peut pas respirer, marcher et vivre. » Depuis le 17 janvier 2017, le gouvernement camerounais a coupé Internet dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest, les deux régions anglophones, à la suite de la grève des enseignants et des avocats qui dure depuis plus de deux mois. Des leaders et des activistes des deux camps ont été arrêtés. Malgré les multiples appels à la levée du mot d’ordre de grève des enseignants, les élèves continuent de boycotter les cours et les villes mortes se multiplient. Le dialogue est interrompu. (@pixelsfr).

#LiensVagabonds

Regain d’énergie dans les rédactions US, Trump cogne encore plus dur. A retenir cette semaine : – Le nouvel âge de l’Intelligence Artificielle ; – Comment le NYTimes prépare son avenir numérique ; – Le journalisme lutte pour sa survie dans l’ère post-vérité ; – Un lycéen entraine une machine sur des paroles de Kanye West pour créer automatiquement des chansons ; – Rêveries sur l’avenir de la réalité virtuelle ; – Soixante chaînes YouTube pour être plus intelligent.(@Metamedia).

#IntelligenceArtificielle

A la découverte de Spoon, le premier robot non-humanoïde doté d’une personnalité et d’émotions. Les robots et nous, c’est une histoire qui n’en est qu’à ses débuts. Après Pepper, Asimo, Oz, Nao et leurs compères, un petit nouveau fait aujourd’hui son apparition sur la scène robotique française. Il s’appelle Spoon et c’est une créature artificielle aux doux airs d’animal de compagnie. La spécificité de ce robot ? Doté d’une véritable dimension émotionnelle, il s’adapte au milieu dans lequel il évolue. (@bymaddyness).

Il prenait la parole au cours d’un colloque au Sénat sur l’intelligence artificielle le 19 janvier 2017. La vidéo de son intervention, partagée sur les réseaux sociaux, a fait plus d’un million de vues. Et pour cause : Laurent Alexandre, chirurgien et urologue, chroniqueur au Huffington Post et fondateur de Doctissimo martèle que si les politiques ne se saisissent pas de l’intelligence artificielle, l’Europe prend le risque de devenir une « colonie numérique » des géants du numérique américains et asiatiques.Pour Laurent Alexandre, l’intelligence artificielle est une question sociétale et économique avant d’être sécuritaire. Exit terminator, domination des machines : l’enjeu est la souveraineté numérique de la France et l’avenir de l’emploi en Europe. (@publicsenat).

#InternetDesObjets

Bienvenue dans le royaume de l’inutile et de la poudre aux yeux. Demain, des milliards d’appareils intelligents peupleront notre quotidien, nous promettent les études et les créateurs de startups. Mais qui est prêt à payer 200 euros pour une brosse à cheveux ou 300 euros pour un friteuse connectée ? Si ces nouveaux objets pullulent, c’est que les chiffres annoncés donner le vertige. L’institut d’études et de conseils GfK estime par exemple que chaque foyer français détiendra 30 objets connectés d’ici 2020. Son homologue Gartner mise lui sur 20,8 milliards d’objets connectés en service dans le monde d’ici-là, soit une multiplication par quatre par rapport à 2015. Les entrepreneurs avancent également des chiffres incroyables. Au dernier salon CES de Las Vegas, le patron de Blue Frog Robotics, qui fabrique des petits robots domestiques, expliquait ainsi cibler «les familles avec enfants». Soit, selon lui, « un potentiel de plusieurs dizaines de millions de robots ». (@bymaddyness).

18 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 18 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Assurances

xAssurTech : Découvrez 9 startups qui vont faire bouger l’assurance en 2017. Après la finance, c’est  au monde de l’assurance d’être de plus en plus bousculé par les startups. Loin de n’être que des rivales, qui entrent en concurrence frontale avec les grands noms traditionnels, les AssurTech offrent une foultitude de services qui peuvent bien sûr aider les clients mais aussi les assureurs eux-mêmes. Découvrez 9 jeunes pousses françaises bien parties pour faire bouger les lignes du secteur. A lire aussi : Wecover lève 500 000 euros pour lancer une assurance automobile collaborative (@bymaddyness).

Comment les AssurTech  viennent bousculer l’assurance santé. .Pour le monde encore naissant des assurtech françaises (les start-ups spécialisées dans le domaine de l’assurance NDLR), la complémentaire santé est devenu un terrain de jeu tout trouvé. A l’image de l’emblématique Alan , une start-up qui a réussi à décrocher une licence pour opérer comme assureur, elles sont quelques-unes à avoir attaqué le marché de l’assurance par ce versant-là. « Par essence, les start-up essayent de trouver les « points de souffrance » des clients sur un marché et d’y répondre. Or, l’assurance santé est structurellement un marché qui en contient beaucoup », estime Michel Collombet, associé chez Eurogroup Consulting. De fait, les complémentaires santé sont souvent vues comme complexes. Les nouveaux venus, qu’il s’agisse d’Alan ou du courtier +Simple.fr , font la promesse d’une expérience plus fluide et entièrement digitale. « Ils réfléchissent comme des clients, pas comme des techniciens de l’assurance, et c’est toute la différence », estime Michel Collombet. (@LesEchos).

#Presidentielle2017

En France, Une campagne cyber tendue Il fallait s’y attendre : l’ambiance de « cyberguerre froide » qui a accompagné l’élection présidentielle américaine s’invite, de façon de plus en plus insistante, dans la campagne française. Mercredi 15 février, François Hollande a demandé que des « mesures spécifiques de vigilance et de protection, y compris dans le domaine cyber » lui soient présentées au prochain Conseil de défense, le 23 février. A l’assemblée Nationale, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, s’est montré plus direct : la France, a-t-il lancé, n’acceptera « aucune ingérence » dans son processus électoral, « pas plus de la Russie d’ailleurs que de tout autre Etat », et répliquera si besoin par des « mesures de rétorsion ». Depuis que Washington a accusé Moscou d’être à l’origine des piratages de mails du camp démocrate, publiés pour l’essentiel par WikiLeaks, la crainte d’une opération de déstabilisation venue de l’Est plane sur trois grandes échéances européennes : la présidentielle et les législatives en France, en mai et juin, et le renouvellement du Bundestag en Allemagne en septembre. Dès l’automne, sans attribuer ces cyberattaques à un Etat, les autorités françaises n’en tiraient pas moins la sonnette d’alarme. (@libe).

Piratage et présidentielle 2017 : « Il faut s’inquiéter, mais raisonnablement ». Et si des pirates informatiques venaient perturber l’élection présidentielle françaises, à l’image de ce qui a pu se passer pendant la campagne américaine ? La menace est apparemment prise au sérieux par les autorités, et notamment par François Hollande, qui a demandé en Conseil de défense, mercredi 15 février, que « des mesures spécifiques » soient prises pour se prémunir de risques potentiels. Le communiqué diffusé par l’Elysée ne donne aucune précision sur la nature ou l’origine des menaces redoutées. Mais tous les regards sont déjà tournés vers la Russie. La DGSE, citée par le Canard enchaîné du 8 février dernier, est affirmative : des espions russes vont « tenter de refaire le coup de l’élection de Trump en faisant de la retape pour Marine Le Pen ». Soit en inondant les réseaux sociaux de messages positifs, soit « en révélant les données et mails confidentiels de ses adversaires. » (@LExpress).

#Presse

Naomi Klein va couvrir Trump pour le site The Intercept. L’auteur des best-sellers mondiaux « This Changes Everything », « The Shock Doctrine », and « No Logo », Noami Kleinsuivra pour le site Intercept  la présidence de Donald Trump, les conséquences de sa politique et les enjeux les plus importants auxquels sont confrontés les États-Unis. (@theintercept). A lire aussi : « Le cabinet de copains de Trump a peut-être l’air très fort, mais ce sont les gens qui ont peur » (@thenation) voir VF

The Intercept est la plateforme journalistique créée et financée par le fondateur d’EBay, Pierre Omidyar. The Intercept poursuit deux missions. À court terme, le magazine doit servir de plateforme pour présenter les documents sur la NSA révélés par Edward Snowden et ainsi poursuivre la publication d’enquêtes sur la surveillance globale par les États-Unis. À plus long terme, The Intercept vise à développer un média généraliste dédié à la pratique d’un journalisme d’investigation.Le site propose à ses « sources » une fonction anonyme et sécurisée de dépôt de fichiers similaire à WikiLeaks, basée sur une solution open-source SecureDrop (en) développée par Aaron Swartz et gérée par la Freedom of the Press Foundation.

#Facebook

Mark Zuckerberg a un programme (politique ?) pour « rassembler l’humanité »L’heure est aux messies. Alors que l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis remet en cause certains grands équilibres mondiaux et que les peuples semblent en demande de frontières, le patron-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a publié jeudi 16 février sur son profil personnel un long manifeste anti-isolationnisme et pro-mondialisation. « Le progrès requiert maintenant que l’humanité se rassemble, pas seulement en cités ou en nations, mais en tant que communauté mondiale », annonce-t-il. « Mon espoir est que davantage d’entre nous consacrent leur énergie à construire l’infrastructure sociale à long terme pour rassembler l’humanité », écrit-il encore. (@LExpress).

Messianisme 2.0 : Mark Zuckerberg va-t-il sauver le monde ? Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. Le patron-fondateur de Facebook a publié jeudi 16 février un statut quasi-démiurgique (de 6.000 mots) dans lequel il affirme la nécessité de « rassembler l’humanité ». Loin de se cantonner à un rôle de réseau social convivial, la firme affiche enfin une prise de responsabilité, mais aussi peut être ses prétentions planétaires, voire totalitaires. En tout cas, pour réussir, il prévient qu’il aura besoin de beaucoup d’intelligence artificielle. Fort d’un réseau qui couvre 1,8 milliard d’utilisateurs (un quart de la planète), le patron de Facebook est un capitaine d’industrie à la tête d’un empire nouveau : celui d’un village global qui fait fi des barrières entre les nations. A l’heure où les fake news deviennent un instrument électoral autant qu’un outil promotionnel ; à l’heure où les éditeurs voient leurs revenus siphonnés par les plateformes ; à l’heure où certains utilisateurs pourtant très actifs ne voient le monde qu’à travers un fil d’actualité partisan : cet aveu d’omnipotence sonne plutôt comme une bonne chose. Reste à établir si les solutions apportées par les équipes de Facebook sont viables, et si les promesses aux contours relativement flous (« construire une communauté globale qui marche pour chacun d’entre nous ») s’apparentent à autre chose que de la poudre aux yeux. (@metamedia).

Revue des liens : – Facebook : le manifeste de Zuckerberg pour « rassembler l’humanité » (@LesEchos).
– Modération, politique, intelligence artificielle… le « manifeste » de Mark Zuckerberg (@Pixelsfr).
– Pour Mark Zuckerberg, Facebook est l’infrastructure sociale du futur (@Nextinpact).
– Mark Zuckerberg dévoile son plan pour sauver le monde (@FigaroTech).
– Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, est-il en train de flirter avec la politique ? (@franceinfo).

#Google

Le PDG de Google répond à la lettre de candidature d’une fillette de 7 ans. Les candidats à un poste chez Google sont nombreux. Mais tous n’ont pas la chance de voir le PDG de la firme répondre à leurs lettres de candidature. Chloe Bridgewater, une Américaine de 7 ans, a pourtant reçu un courrier de Sunchar Pidai le 3 février dernier, rapporte le Huffington Post (en anglais) jeudi 16 février. La fillette avait écrit au « patron de Google » pour lui dire qu’elle voulait travailler pour lui « lorsqu’elle serait grande ». « Je veux aussi travailler dans une chocolaterie et participer aux épreuves de natation des Jeux olympiques, je vais nager le samedi et le mardi », a-t-elle ajouté. (@franceinfo).

#Banque

La figure imposée de la banque mobilePresqu’aucune ne manque à l’appel. La majorité des banques françaises disposent aujourd’hui de leur marque bancaire 100 % numérique et low cost. Une tendance qui s’est progressivement affirmée. Il y a d’abord eu les défricheurs. Spécialisés dans les services de Bourse en ligne ou d’épargne, ils se sont peu à peu étendus à l’univers complet de la banque en ligne en surfant sur l’essor d’Internet : c’est le cas de Boursorama, filiale de la Société Générale qui s’est lancée dans la banque fin 2005, de Fortuneo, filiale du Crédit Mutuel Arkéa depuis 2006 ou encore de BforBank, crée par le Crédit Agricole en 2009. Plus récemment, les nouveaux entrants sur le marché, comme BNP Paribas qui lancé Hello bank ! en 2013, ont directement opté pour des modèles de banque mobile plus en phase avec les usages des consommateurs. (@LesEchos).

#Commerce

L’intelligence artificielle est-elle en train de définir le futur du e-commerce ? Peu d’industries sont aussi concurrentielles que celle du e-commerce : alors que le marché est en constante compétition avec les boutiques physiques, les e-commerçants doivent aussi s’adapter à la continuelle évolution d’Internet et des habitudes des internautes. Ces derniers se montrent de plus en plus exigeants au cours de leur navigation : 42% d’entre eux quitteront un site au bout de trois secondes sans réponse, et le taux d’abandon du panier avant la fin de la transaction atteint les 68% (données réunies en 2015 par Google Analytics). Tous les sites e-commerce sans exception sont en lutte permanente pour tenter de fidéliser et d’engager leur clientèle, dans l’espoir de se démarquer face à la concurrence féroce et de booster leurs ventes. L’année 2016 a vu émerger des stratégies remarquables basées sur l’intelligence artificielle (IA), qui après avoir démontré son pouvoir dans des secteurs comme la santé, commencent à faire grand bruit parmi les acteurs du commerce en ligne. Quel sera l’impact de l’intelligence artificielle sur le e-commerce dans les années à venir ? (@frenchweb).

#Senior

Pour ne jamais aller en maison de retraite, des seniors ont bâti leur coopérative d’habitants. Pour vieillir mieux, vivons groupés. C’est le pari d’un groupe de jeunes retraités lyonnais qui ont décidé de bâtir un habitat écologique et participatif. Après deux ans de travaux, il sera inauguré cet été. « Le troisième âge est devenu un véritable business où l’on propose à des investisseurs de placer leur argent à 6 % pour construire des parcs à vieux », s’insurge Patrick Chrétien, un instituteur à la retraite. Plutôt que de payer « 2 000 euros par mois pour se faire animer », lui et une vingtaine d’amis jeunes retraités ont opté en 2009 pour une solution originale : construire un habitat collectif, adapté au grand âge, convivial et écologique. Un défi pour ces sexagénaires, notamment auprès des banques et des collectivités qu’ils ont réussi à convaincre afin d’obtenir trois prêts à hauteur d’1,9 million d’euros et négociés… sur cinquante ans. « Lorsque j’ai demandé cette somme à mon banquier, sa première réaction a été de tousser », en rit encore Patrick. « Et puis il a réalisé qu’il n’y avait pas plus de risque qu’avec n’importe quelle entreprise. Si l’un de nous s’en va, un autre prendra sa place. » (@WeDemain).

#InternetDesObjets

IBM met Watson au service des objets connectés. Un investissement de 200 millions de dollars pour mettre l’intelligence artificielle au service de l’industrie : IBM a inauguré jeudi à Munich son premier bâtiment dédié à l’Internet des objets (ou IoT, pour « Internet of Things »). Occupant les quinze derniers étages d’une des plus grandes tours de la capitale du Land de Bavière, le « Watson IoT Global Headquarter » accueille déjà près de 300 personnes. Ce chiffre devrait doubler d’ici à la fin de l’année, pour atteindre à terme un millier d’employés. Originalité : les ingénieurs qui y travaillent ne sont pas tous salariés d’IBM. Le géant américain veut y tester un nouveau modèle, présenté comme « collaboratif », en accueillant sur place en permanence des équipes de ses clients. Le premier a avoir officiellement annoncée sa venue est un groupe local, BMW, dont le siège social est tout proche. « Nous avons voulu implanter ce centre au coeur de l’Europe pour être près des industriels, avec la volonté d’en faire un laboratoire de co-création », explique John Kelly, vice-président d’IBM chargé des solutions cognitives et de la recherche. (@LesEchos).

17 Fév

Régions.news #268 – Edition du vendredi 17 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Crown of flora by Thiago Valdi, from Florianópolis, Brazilian island. (@GlobalStreetArt).

♦ Citation. « Je hais les cœurs pusillanimes qui pour trop prévoir les suites des choses, n’osent rien entreprendre ». Les fourberies de Scapin (Molière – 1671).

 #Imaginaire

♦ Vidéo de l’INA : Comment les enfants imaginaient l’an 2000 en 1969 ? Hommes robots, nourriture artificielle, guerres… mais aussi « peut-être qu’en l’an 2000, il n’y aura plus de guerre car la terre sera un seul pays »

#IntelligenceArtificielle

♦ Les robots vont-ils envahir notre vie quotidienne ? Certains l’imaginent. D’autres le redoutent. Le site de France 3 Paris Ile-de-France publie une série en quatre épisodes pour comprendre l’avenir et le rôle de ces machines humanoïdes qui sont déjà présentes dans certains secteurs.  Episode 1 : état des lieux avec « Pépère le robot », robot de la Cité des sciences. Episode 2 : Les robots seront-ils, un jour, plus intelligents que nous ? Episode 3 : Des robots pour remplacer nos organes endommagés ? Episode 4 : Demain, robots et humains ne feront-ils plus qu’un ?

♦ Pour Elon Musk, l’homme doit devenir un cyborg : « Si vous ne pouvez battre la machine, le mieux est d’en devenir une. »  A lire aussi : Face à l’intelligence artificielle, augmenter le QI de l’humanité. (@latribune).

♦ Europe et les robots. Il y a quatre fois moins de robots en France qu’en Allemagne et l’Italie est le deuxième pays d’Europe le plus équipé en robots. Face au développement de l’intelligence artificielle, le Parlement européen a engagé une réflexion pour faire face à cette révolution de société. Faudra-t-il créer une personnalité juridique dans la législation afin de conférer des droits et des devoirs aux robots de demain ? A lire aussi : « Le boom de la robotique se rapproche » (@LeMondefr).

#Ville

♦ Les grandes métropoles mondiales occupent une place très importante dans l’économie mondiale. Le think tank américain Chicago Council On Global Affairs a comparé le PIB des pays à celui des métropoles et aux chiffres d’affaires des multinationales. Si la tête du classement est occupée par des pays, les villes de Tokyo et de New York ou la société américaine Wal-Mart occupent chacune une bonne place dans le top mondial.

image004Légende image. Fake news et « travailleurs du clic » : comment la désinformation est devenue un marché mondial. Ou les algorithmes des réseaux sociaux ont-ils pris le pouvoir sur l’opinion ? Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. (@MetaMedia).

#InFaux (suite)

♦ Aux Etats-Unis, de l’école primaire à l’université, des enseignants ont décidé d’inscrire dans leur cours une éducation à l’information. L’idée est d’apprendre aux élèves, futurs consommateurs d’actualité, à distinguer les faits de la fiction. Pour l’instant, ce ne sont que des initiatives individuelles, mais le phénomène pourrait s’étendre. A l’Assemblée de Californie, un texte a été proposé en janvier pour introduire dans le code de l’Education de l’Etat la mise en place d’un cours de « civic online reasoning » (critique civique en ligne).

#Media

♦ Evolution des usages, recomposition du paysage concurrentiel, transformation des modèles économiques… Les conséquences de la révolution numérique dans le secteur audiovisuel provoquent l’émergence d’une nouvelle chaîne de valeur du contenu dans les médias. Le casse-tête actuel est de repenser les contenus à l’ère de la surabondance. Comment cette nouvelle chaîne de valeur se dessine-t-elle, et qui sont les acteurs les mieux positionnés pour en tirer profit ? Ce sont les questions auxquelles répond le Fonds des Médias du Canada dans son dernier rapport intitulé « Le casse-tête numérique : repenser la nouvelle chaîne de valeur du contenu ». (@Metamedia).

#Television

♦ Facebook avait prévenu, son avenir s’écrira avec la vidéo. La société a ainsi annoncé le lancement d’une nouvelle application vidéo destinée à la télévision. Celle-ci permettra aux utilisateurs de Facebook de regarder les vidéos publiées sur le réseau social directement à partir de leur écran de télévision. (@LeMondefr).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ #Transport. Une recherche de nourriture groupée, des plongeons synchronisés pour optimiser la récolte de poissons et s’assurer qu’aucun membre du groupe ne se retrouve sans de quoi manger… Les manchots, qui adaptent aussi la taille de leur groupe à celle du banc de poissons ou de calamars visés pour éviter de dépenser trop d’énergie inutilement, font preuve d’une grande productivité en matière de chasse. Au point d’amener une équipe d’informaticiens à s’inspirer de leurs techniques pour concevoir les logiciels équipant les voitures intelligentes, du simple véhicule connecté à la voiture autonome. (@Numerama).

♦ #Corruption. Raymond Bonomo, bénévole à l’association Transparency France, actualise chaque jour, l’unique base de données publiques des condamnations pour corruption en France. Elle est publiée sur l’internet sous la forme d’une carte collaborative de la corruption. (@clairelegros).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 11 février 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – La petite mort du journalisme politique ; – L’IA et la fin de la classe moyenne ; – Le Danemark nomme un ambassadeur pour les GAFA ; – En 2021, plus de possesseurs de portables que de gens ayant accès à l’eau potable ; – Plus de la moitié du trafic Internet occupé par des bots, souvent malins ; – Inquiétude face à l’arrivée de la Super Intelligence.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 17 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Edition
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République numérique : des précisions à apporter sur la diffusion en libre accès. Le texte de loi propose aux auteurs de mettre leurs recherches en libre accès avec deux contraintes : un délai de 6 mois doit être respecté pour les sciences, techniques, et la médecine. Pour les sciences humaines et sociales, on bascule sur une période de 12 mois. Si l’on attend aujourd’hui le décret d’application de la loi, plus rien ne devrait bouger dans les textes. (@actualitte). Photo : Hartwig HKD, CC BY ND 2.0

#Piratage

Des cyberattaques d’un nouveau genre sur les distributeurs de billets. A ce jour, une dizaine de distributeurs de billets auraient été touchés en France, ce qui en ferait le second pays le plus visé, derrière les Etats-Unis. L’entreprise de cybersécurité Kaspersky vient de publier une étude alarmiste, repérée par le site 01net, qui pointe du doigt l’émergence d’un nouveau type d’attaque informatique, détectée fin 2016. Le malware [logiciel malveillant] mis en cause est particulièrement discret puisqu’il ne s’inscrit pas sur le disque dur du distributeur, affirme Kaspersky, mais il s’insère dans la mémoire vive, sans donc laisser de trace. « Les auteurs des attaques restent dans la machine juste assez longtemps pour y collecter des informations, avant que leurs traces ne soient effacées du système au premier redémarrage », résume Kaspersky. (@LExpress).

#MediaSocial

Twitter ou la malédiction du média socialTwitter n’avait pas vraiment besoin de ça. La société californienne, à l’histoire déjà agitée, subit actuellement un « double effet Trump ». Positif, d’abord : la communication inédite du président américain a offert une exposition et une notoriété mondiale quotidienne à la plate-forme, bien au-delà de ses 319 millions d’utilisateurs actifs mensuels. Cela tombe bien : c’est justement l’une des priorités de Twitter, qui se voit comme un média d’un genre nouveau, devant être jugé sur son audience plus que sur son utilisation par ses membres. Mais l’omniprésence du président américain , qui a même tressé des louanges à Twitter, parlant d’un « moyen moderne et extraordinaire de communication », n’a pas que des points positifs. Les analystes commencent à s’interroger sérieusement sur les effets néfastes de cette association. « Les annonceurs n’ont pas forcément envie d’être associés à cette plate-forme, a ainsi expliqué Richard Kramer, d’Arete Research, suite à la publication des résultats annuels de la société. Pouvez-vous imaginer, par exemple, Nordstrom acheter une campagne sur Twitter, puis découvrir un tweet incendiaire de Trump à leur sujet ? » Une référence au tweet vengeur du président américain envers la chaîne de magasins, coupable d’avoir mis un terme au contrat qui la liait avec la marque de prêt-à-porter de sa fille Ivanka. A lire aussi : Twitter dépassé en Bourse par son concurrent chinois Weibo  (@LesEchos).

Le YouTubeur star PewDiePie perd un contrat en or avec Disney pour antisémitismePewDiePie est abonné aux polémiques. Mais la dernière en date lui coûte particulièrement cher. Le YouTubeur le plus populaire au monde, suivi par 53 millions de personnes, vient de perdre son contrat avec Disney. En cause : des vidéos à caractère antisémite publiées sur sa page ces derniers mois. En janvier, Felix Kjellberg de son vrai nom a par exemple payé des Indiens pour présenter à l’écran une banderole « mort aux juifs ». Sa façon à lui de tester le site Fiverr, plate-forme permettant de rémunérer des personnes cinq dollars pour effectuer de petites tâches. Depuis le mois d’août, PewDiePie a publié pas moins de neuf vidéos comportant des références au nazisme ou des blagues antisémites, a recensé le Wall Street Journal. (@LesEchos).

#StartUp

Les candidats à la présidentielle sont-ils innovants ? C’est devenu une habitude. Avant chaque élection présidentielle, think tank et associations diverses et variées publient des études et des recommandations à l’attention des candidats. Au sein du Comité Richelieu, réseau français rassemblant 300 membres et 4000 entreprises d’innovation et de croissance, cette « to-do list » prend la forme d’un Livre Blanc de 71 pages. Après 2007 et 2012, l’édition 2017 rassemble 15 propositions censées doper les start-up et les PME innovantes. Depuis plus d’une décennie, ce réseau tente de faire grandir les entreprises innovantes tricolores pour qu’elles deviennent les fameux « Google français » dont rêvent bon nombre de candidats. Seulement, pour y parvenir, « les entreprises manquent de fonds propres », plaide le Comité Richelieu qui ne cesse de réclamer un « Small Business Act » à la française, en réservant « une part des marchés publics aux PME innovantes » et de plaider pour « un investissement direct [des particuliers] dans les entreprises de croissance ». (@LExpress).

#Entreprise

Après les cyberattaques, un rachat au rabais se profile pour Yahoo! Yahoo! est-il en train de revoir ses ambitions à la baisse ? En discussion depuis l’été dernier, Verizon Communications se rapprocherait d’un accord avec l’entreprise de Marissa Mayer afin de lui racheter ses activités de publicité en ligne et ses plateformes internet comme Yahoo Mail et Yahoo News. Le géant des télécoms négocierait un rabais entre 250 et 350 millions de dollars, rapporte Bloomberg, par rapport au montant initialement fixé à 4,83 milliards de dollars (4,56 milliards d’euros). Le compromis, qui pourrait être annoncé dès cette semaine, prévoit que les deux entreprises partageront le fardeau financier d’éventuelles poursuites juridiques liées aux cyberattaques subies par Yahoo!, rapporte à Reuters une source anonyme. (@latribune).

#Emploi

Facebook s’attaque au juteux marché de l’emploi. Les sites emploi américains – et français ont peut-être du souci à se faire. Facebook a confirmé le lancement d’un service d’offres d’emploi pour les recruteurs et les candidats, à la manière de ce que font déjà des poids lourds du secteur, mais avec les fonctionnalités du réseaux social. Facebook possédait déjà une page «Jobs», mais sur un marché estimé à 4 milliards de dollars en 2016, rien qu’aux Etats-Unis d’après des chiffres Ibis Wolrd, l’idée est de maximiser son offre. Le potentiel de lier réseau social et offres d’emplois a été identifié depuis plusieurs années. LinkedIn, Glassdoor, et Indeed s’affrontent aux Etats-Unis, rivalisant sur les dernières fonctionnalités à proposer aux utilisateurs et aux recruteurs. En France, une fois lancé dans l’Hexagone, Facebook pourrait venir bousculer Figaro Classifieds, RegionJobs, et Monster (Randstad). Sur le marché du recrutement en ligne, la filiale du groupe Figaro, qui vient de reprendre Viadeo, va s’appuyer sur  ses « 15 000 recruteurs » et sur ses synergies avec Cadremploi (4,8 millions de visite) et KelJob (2,5 millions de visites, OJD, 2014 et Xiti 2015). (@frenchweb). A lire aussi : Recherche d’emploi: Facebook s’attaque à LinkedIn (@LExpress).

#Travail

Le télétravail peut nuire à la santé. Dans un rapport consacré aux effets du travail à distance, l’organisation internationale dresse un tableau contrasté du recours aux outils mobiles professionnels hors de l’entreprise. Si le gain de temps est réel, le risque de stress l’est tout autant. L’excès de télétravail peut être dangereux. Voilà les conclusions de l’étude réalisée par l’Organisation internationale du travail (OIT, un organe de l’ONU) et l’agence européenne Eurofound et publiée le 15 février. Si la pratique a des vertus réelles comme le gain de temps, elle peut aussi entraîner des dérèglements et gêner la santé des travailleurs. C’est ce que démontrent les auteurs de ce document de 80 pages, qui s’appuient sur des recherches menées dans 15 pays* dont 10 membres de l’Union européenne. (@Lentreprise).

#Media

La défiance à l’égard des médias est-elle justifiée ? Les chiffres sont formels : les Français font peu et de moins en moins confiance aux journalistes. Accusés par les uns de faire l’actualité puis cloués au pilori par les autres pour ne pas avoir su l’anticiper, dénoncés pour leur dépendance au pouvoir politique et vilipendés pour leur acharnement lorsqu’un scandale éclate, taxés d’élitisme puis critiqués pour leur populisme, jugés hors-sol puis méprisés pour être incapables de prendre de la hauteur, soumis à la dictature du direct et trop lents à réagir, les médias seraient responsables du succès de Trump, du triomphe du Brexit, du dégoût des Français pour la politique et de la future victoire de Le Pen. Concurrencés par les réseaux sociaux et dilués dans la multiplication des supports de diffusion, les journalistes sont au centre des critiques en cette année électorale sous tension. (@franceculture).

#intelligenceArtificielle

Demain, des robots comme conseillers financiers ?  Grâce à l’intelligence artificielle, chez votre assureur ou votre banquier, le conseiller qui répondra à votre sms ou à votre coup de téléphone pourrait bien être demain…. un robot. Vous pourrez avec lui décider de placer les liquidités qui dorment sur votre compte, de modifier un contrat d’assurance, ou encore, «comme cela existe déjà en Australie, de moduler les mensualités de votre prêt immobilier» explique Laurent Bertin, directeur exécutif chez Accenture. Capable de connaître l’historique de vos placements, votre dossier d’assurance ou votre profil d’investisseur, et d’effectuer en conséquence certaines opérations, ce robot «coach financier» répondra à vos questions, par sms, par mail ou même au téléphone, d’une voix un peu métallique quand même, et exécutera vos ordres 24 heures sur 24. (@Figaro_Economie).

À quoi rêvent les algorithmes ? Nos vies à l’heure des big data. Ils font aujourd’hui partie de notre quotidien. Les algorithmes trient, confrontent, croisent et analysent nos données sans même que nous nous en rendions compte. Leur discrétion inquiète d’autant plus que, les contours des algorithmes sont encore flous. Dominique Cardon, auteur de l’ouvrage À quoi rêvent les algorithmes, démystifie ces programmes de calcul qui peuvent aussi faciliter nos vies. « Comme une recette de cuisine, un algorithme est une série d’instructions permettant d’obtenir un résultat. À très grande vitesse, il opère un ensemble de calcul à partir des gigantesques masses de données (le « big data »). Il hiérarchise l’information, devine ce qui nous intéresse, sélectionne les biens que nous préférons et s’efforce de nous suppléer dans de nombreuses tâches. Nous fabriquons ces calculateurs mais en retour, ils nous construisent. » Les algorithmes sont partout : dans nos achats, nos déplacements, dans nos démarches de recherche d’emploi, de formation professionnelle. (@Contrepoints).

#inFaux

L’Indonésie est noyée dans les « fake news ». Ahok était pourtant donné comme grand favori de cette élection. Il a toujours bénéficié d’une grande popularité pendant son mandat, alors même qu’il est issu de deux minorités – chrétienne (10 % de la population) et chinoise (2 %) – dans le plus grand pays musulman au monde (90 % de la population). La situation actuelle ne s’explique pas seulement par des raisons religieuses ou politiques, comme la proximité d’Ahok avec le président Joko Widodo ou la campagne menée par son adversaire musulman à Djakarta, Agus Yudhoyono. Elle doit aussi être comprise comme la conséquence de l’explosion de fausses informations et de canulars circulant sur les réseaux sociaux indonésiens depuis quelques mois. Depuis qu’elle est apparue dans les derniers mois de la campagne américaine, l’expression « fake news » a fini par englober tellement de significations qu’elle ne veut plus dire grand-chose. Des politiques l’utilisent pour discréditer les médias avec qui ils ne sont pas d’accord, des Etats passent des accords avec Facebook pour « les chasser ». Elle est « appliquée aussi bien à de vrais articles erronés qu’à de faux articles devenus vrais, dans un flou sémantique généralisé ». (@Big_Browser).

16 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 16 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

xEn Auvergne, des agriculteurs soignent leurs vaches avec des essences aromatiques. La lavande est connue pour ses vertus thérapeutiques. Crédit : jacmac34 / Pixabay.  (@WeDemain).

#IntelligenceArtificielle

Que sont ces chatbots ? Et que présagent-ils du web de demain ? Le smartphone nous a incités puis habitués à utiliser des applications pour accéder à l’ensemble de nos pratiques numériques mobiles (médiatiques, informationnelles, communicationnelles, culturelles, etc.). Aujourd’hui la surcharge informationnelle et la complexité à occuper cet écran encouragent les grandes firmes à dépasser l’applification et à proposer à leurs utilisateurs des modalités d’entrée en contact de plus en plus interactives et engageantes. Et comme le rappelle ChatBotFactory, « les humains passent en moyenne 50 minutes par jour sur une app de messagerie ». C’est donc là qu’interviennent les chatbots. C’est-à-dire des comptes de messageries instantanées opérés par un logiciel et non par un humain. Ils incluent très souvent de l’intelligence artificielle afin d’agrémenter leurs fonctionnalités. Ainsi, ces plateformes conversationnelles peuvent tout faire ou presque : jouer, informer, rechercher, émettre, alerter ou rappeler, connecter, passer une commande sur internet …le tout évidemment en nous maintenant confortablement installés dans la plateforme sociale. (@InaGlobal).

Face à l’intelligence artificielle, augmenter le QI de l’humanité. Le mathématicien John McCarthy, mort en 2011, fut l’un des pionniers de l’intelligence artificielle, dont l’acte de naissance officiel date de la conférence de Dartmouth, pendant l’été 1956, au cours de laquelle il présenta un algorithme ancêtre de celui qui permettra à Deep Blue, le 10 février 1996, de battre le champion russe Gary Kasparov aux échecs. McCarthy reçut en 1971 le prix Turing pour ses travaux en intelligence artificielle, dans le laboratoire qu’il fonda en 1962 à l’université de Stanford. L’intelligence artificielle (IA, ou AI en anglais) est longtemps restée confinée aux laboratoires de recherche et à la science-fiction – de l’ordinateur HAL 9000 dans 2001, l’Odyssée de l’espace à Terminator -, jusqu’à ce qu’elle fasse son apparition dans notre quotidien au cours des dernières années. Vingt ans après Deep Blue, c’est Google qui, avec AlphaGo développé par DeepMind, franchit en 2016 une nouvelle étape en battant le meilleur joueur de go. Et au début de cette année, une intelligence artificielle a vaincu les quatre meilleurs joueurs de poker du monde. Point commun de ces super-ordinateurs : ils utilisent les techniques de l’apprentissage profond (deep learning) pour apprendre par eux-mêmes. Ici un jeu, comme les échecs, le go ou le poker – le plus complexe, puisque les mains des autres joueurs sont cachées. (@latribune).

Pour Elon Musk, l’homme doit devenir un cyborg. « Si vous ne pouvez battre la machine, le mieux est d’en devenir une. » Voilà le conseil prodigué en début de semaine par Elon Musk, le milliardaire qui rêve d’envoyer prochainement les humains sur Mars. L’homme d’affaires a livré sa vision de l’homme du futur lors d’une conférence au World Government Summit à Dubaï, où il annonçait le lancement de Tesla aux Emirats Arabes Unis. « Au fil du temps, je pense que nous allons probablement voir une fusion plus étroite de l’intelligence humaine et l’intelligence numérique », a-t-il affirmé. En clair, le cerveau humain devrait se connecter directement aux machines grâce à un « cordon neuronal » (en anglais, « neural lace »), sans en préciser la teneur. Objectif : « Atteindre une symbiose entre intelligence humaine et numérique [qui] pourrait résoudre la perte de contrôle et la perte d’utilité [de l’homme] », a déclaré Elon Musk, selon The Verge. (@latribune).

#Entreprise

Numérique dans les PME : les acteurs en appellent à un plan d’urgence. Pourquoi ne pas appliquer le succès de la French Tech, qui a porté les start-up françaises en orbite, dans les PME ? Tirant la sonnette d’alarme, au regard de l’énorme retard pris par les quelque 3 millions de petites et moyennes entreprises françaises en matière de transformation digitale, c’est ce que plaide un rapport conduit par le Conseil national du numérique (CNNum). Dans les mains du gouvernement depuis cet automne, ce document, que « Les Echos » se sont procuré, n’a pas encore été rendu public. En mars 2016, quatre ministres – Economie, Commerce extérieur, Artisanat et Commerce, et Numérique – avaient saisi cet organisme indépendant consultatif chargé de conseiller l’Etat en matière de numérique pour préconiser des solutions en direction des PME. Cet été, le CNNum, après un premier diagnostic, proposait cinq axes prioritaires, qui, affinés pendant plusieurs mois auprès de 110 acteurs spécialisés (entreprises, fédérations, experts-comptables, réseaux bancaires, etc), ont abouti au rapport final « Croissance connectée. Les PME contre-attaquent ». (@LesEchos).

#Securite

Le Pentagone recrute 80 hackers pour pirater…ses propres sites. D’après Bloomberg, le département de la défense américain (DoD) a recruté 80 hackers pour tester les limites de son système informatique, afin d’éviter de potentielles cyberattaques. Ce programme pilote a été lancé le 11 janvier par le service numérique du Pentagone. Les pirates informatiques devaient travailler sur une simulation d’un « mécanisme de transfert de fichiers », qui consiste en l’envoi de mails, de documents ou d’images sensibles. Objectifs assignés : contourner le système de protection des fichiers, prendre le contrôle du système informatique ou encore supprimer des données auxquelles les hackers ne pouvaient avoir accès. Alors que le service n’espérait aucun retour avant une semaine, un hacker a signalé un risque de piratage quelques heures seulement après le lancement de la simulation. Le DoD n’a pas précisé le nombre de failles trouvées, mais dit travailler pour les réparer, rapporte Bloomberg. Pour des raisons de sécurité, les hackers n’avaient pas directement accès aux réseaux originaux. Le service numérique du Pentagone a dupliqué les systèmes de transfert de fichiers dans un « cyber range » – une sorte de laboratoire numérique semblable à l’environnement d’origine. (@latribune).

#Cyberattaques

« Les autorités françaises sont inquiètes » selon Amaelle Guiton « Les partis politiques français ont été convoqués à l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information pour être briefé aux risques et aux pratiques à mettre en place pour déjouer ces risques » explique Amaelle Guiton, spécialiste de la cyber sécurité, sur le plateau de  L’éco mardi 14 février. Elle poursuit : « c’est toujours très difficile d’attribuer une cyberattaque. Les Etats-Unis l’ont fait : c’est un choix politique de dire que cela vient de la Russie. Nuire, exfiltrer des informations : on retrouve dans le cyber espace les mêmes logiques que dans le monde physique. Il se développe des formes de mercenariats, des groupes qui vont vendre leur talent aux plus offrants pour l’appât du gain, alors que le commanditaire final peut avoir d’autres motivations. » (@franceinfo).

#Surveillance

A Pékin, une appli mobile pour faciliter la délation. En Chine, le téléphone mobile sert vraiment à tout faire. Même à encourager la délation. La police de Chaoyang, le quartier le plus grand et le plus huppé de Pékin, a développé une application mobile permettant aux habitants de dénoncer toutes sortes d’activités suspectes. Les utilisateurs peuvent ainsi fournir anonymement à la police des informations en téléchargeant des vidéos, des photos et du texte sur toutes sortes d’infractions. Les habitants peuvent aussi suivre sur leur mobile l’évolution des affaires qu’ils ont signalées. (@LesEchos).

Présidentielles 2017

La confiance dans les médias traditionnels s’efface au profit du web. Cette année le digital n’a jamais été aussi présent dans le quotidien des Français. D’après le dernier baromètre 2017 de l’agence WE ARE SOCIAL 87% d’entre eux utilisent internet quotidiennement pour plus de 6 heures par jour. 31% du trafic web est réalisé sur mobile et tablette. Nous sommes 36 millions à disposer d’un compte sur un réseau social avec 56% d’utilisateurs actifs. Facebook et Youtube sont les médias les plus plébiscités, 67% des Français y sont actifs, suivi de Messenger et Twitter avec respectivement 35 et 24% de la population. Ces résultats démontrent une évolution du rapport avec internet, un phénomène qui ne touche pas seulement les jeunes comme certains peuvent le croire. Seuls 6% des utilisateurs de Facebook n’ont pas l’âge requis pour voter, 37% ont entre 18 et 34 ans, 34% entre 35 et 54 ans et 15% ont 55 ans et plus. (@siecledigital).

Les trolls pro-Le Pen sont des ados grinçantsDeux jeunes types, étudiants à Paris, qui ont participé à la campagne en ligne de Donald Trump, travaillent, en ce moment, à celle de Marine Le Pen. Sur Reddit et la plateforme de gamers Discord. L’idée est d’importer les méthodes de trolling numérique utilisées pour faire gagner Donald Trump là-bas : création et diffusion de mèmes (Juppé enturbanné) et opérations de décrédibilisation des concurrents sur Twitter (#LevraiMacron, c’est eux). Il leur arrive aussi d’organiser des happenings dans le monde réel : « Au meeting de Fillon, porte de la Villette, j’ai lancé des faux billets de Monopoly sur les gens avec le logo LR. » (@LObs).

#Internet

Le délit d’entrave à l’IVG sur internet définitivement adopté par le Parlement. L’Assemblée nationale a voté définitivement, jeudi 16 février, le très discuté délit d’entrave numérique à l’IVG. Ce texte vise à étendre le délit d’entrave à l’IVG, déjà existant, aux sites internet diffusant de fausses informations sur l’avortement. Il était contesté par l’opposition au nom de « la défense de la liberté d’expression ». La proposition de loi avait été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 1er décembre, mais le Sénat, une semaine plus tard, avait voté une version différente du texte, obligeant l’Assemblée à l’examiner une nouvelle fois. (@franceinfo).

#Transport

Bientôt des taxis-drones dans le ciel de Dubaï ? L’Ehang 184 promet de révolutionner les déplacements des Dubaïotes. Un prototype de ce taxi-drone a été testé, lundi 13 février, dans le ciel de Dubaï. Le véhicule aérien autonome peut se déplacer d’un point à un autre, selon un parcours déjà programmé. Il suffit au passager de sélectionner sa destination pour que le véhicule décolle, vole et le dépose à l’endroit de son choix. (@franceinfo).

#Banque

La Banque Postale veut lancer sa banque mobile mi-2018. C’est un nouveau poids lourd de la banque traditionnelle qui se prépare à lancer sa banque mobile. Comme ses concurrents, BNP Paribas, à l’initiative d’Hello bank !, Société Générale, actionnaire de Boursorama, ou encore Crédit Mutuel Arkéa, qui détient Fortuneo, La Banque Postale va se doter d’une banque 100 % numérique capable de coller aux désirs d’immédiateté de ses clients. Lancé fin 2015, le projet a été confié à Alice Holzman, directrice du digital et de la communication de La Banque Postale, qui avait participé au lancement de l’offre low cost d’Orange Sosh. Selon nos informations, La Banque Postale envisage un lancement de sa banque mobile entre mai et septembre 2018. (@LesEchos).

#Espace

Un internaute aide la Nasa à permettre aux astronautes de faire leurs besoins lors des longues missions dans l’espaceComment faire ses besoins quand on est dans l’espace, pour une très longue mission, loin de la Station spatiale internationale ? C’est le problème auquel la Nasa espérait trouver une solution en lançant, en octobre 2016, le « Spacepoop challenge » pour les inventeurs amateurs. Mercredi 15 février, l’agence spatiale américaine a désigné le vainqueur de son concours en ligne : il s’agit d’un officier de l’armée de l’air américaine, qui a inventé un système permettant d’introduire et d’extraire une couche à travers un tout petit orifice dans la combinaison spatiale. (@franceinfo).

15 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Crown of flora by Thiago Valdi, from Florianópolis, Brazilian island. (@globalstreetart).

#Ville

Smart city : qui profite de la manne européenne ? Horizon 2020. Le nom du programme est sans équivoque : la Commission européenne se donne encore trois ans pour se doter, notamment, d’un maximum de villes intelligentes via l’appel à projets Smart Cities and Communities. Pour cela, elle a déjà dépensé 210 millions d’euros via son Innovation and Networks Executive Agency (INEA), qui sélectionne dans ce cadre plusieurs projets chaque année depuis 2014. 9 ont déjà été financés et chacun d’entre eux regroupe au moins trois villes de différents pays membres. Objectif : mener des expérimentations sur les briques essentielles de la ville intelligente, à savoir les smart grids, les technologies de l’information et de la communication, la smart data et les nouvelles mobilités, et en partager les résultats. (@journaldunet).

#Robot

Nouveau monde. Non, les robots ne vont pas nous voler nos emplois. En tous cas, pas tous. Le droit des robots, il en est question toute cette semaine au Parlement européen. Une étude du cabinet McKinsey nous indique, par ailleurs, que de nombreux métiers seront impactés par l’arrivée en force du numérique et de la robotique. (@franceinfo).

#Formation

La piscine ou l’épreuve redoutée des « geeks ». « Faut-il être fou pour s’inscrire ? », « On noie tout le monde et on ­regarde ceux qui arrivent à sortir la tête de l’eau »… Entre fantasmes et réalité, le Web abonde de retours d’expériences et de commentaires sur « la piscine », ce terme qui désigne l’atypique processus de sélection de l’école 42 – fondée par Xavier Niel, actionnaire à titre personnel du Monde. Le principe est simple : faire coder les candidats sans interruption pendant un mois. Popularisée par l’école 42, la piscine existait bien avant. « Nous l’avons inventée à Epita il y a trente ans, rappelle Joël Courtois, le directeur de l’école d’ingénieurs en informatique. Nous l’avons ­ensuite exportée à Epitech, l’école d’informatique et de nouvelles technologies qu’a dirigée Nicolas Sadirac [cofondateur et actuel directeur de l’école 42] »,souligne-t-il, regrettant que le concept ait été ­« dévoyé » : « Pour nous, la piscine est un exercice initiatique en début de cycle ingénieur qui vise à créer des liens forts et de la solidarité », souligne-t-il. Nicolas Sadirac, lui, assume : « A l’origine, la piscine n’est pas un moyen de recrutement. A l’école 42, elle en est devenue un. Et les excellents résultats en termes d’insertion sont surtout liés à ce processus de sélection. » (@LeMondefr).

#Fiscalite

Optimisation fiscale : Piketty en faveur « de sanctions communes contre les géants du Net ». Comment mieux taxer les géants de l’Internet ? Cette question hante les débats sur la fiscalité depuis des années, à mesure que sont apparues les pratiques, légales, d’optimisation fiscales de nombreuses entreprises du numérique, profitant du caractère largement dématérialisé de leur activité pour payer le moins d’impôts possible. En 2013, un rapport commandé par le gouvernement évoquait l’idée de taxer ces géants en fonction de leur utilisation des données personnelles de leurs utilisateurs. Thomas Piketty, économiste qui vient de rallier Benoît Hamon, juge l’idée « intéressante ». Cette dernière, a-t-il expliqué sur le plateau de l’émission « Questions politiques », dimanche 12 février sur France Inter (et en partenariat avec Le Monde), « permettrait de surcroît de mieux réguler l’utilisation qui est faite de ces données, car l’impôt est aussi un moyen d’enregistrer les transactions et les comportements économiques ». Il ne croit cependant pas que ce type de taxation puisse remplacer celle, plus traditionnelle, reposant sur les bénéfices : « Il y a un risque d’oublier le sujet principal qui est il est possible de faire payer un taux correct sur les bénéfices de Google, d’Amazon… Il faut juste se mettre ensemble et que la France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie votent une assiette commune de l’impôt sur les sociétés. » (@Pixelsfr).

#Media

Médias hyperlocaux européens : quelles sont les sources de revenus émergentes ? Nesta, fondation britannique pour l’innovation, a publié fin 2016 une étude sur les sources de revenus émergentes des médias hyperlocaux à l’échelle européenne, à laquelle Ouest Médialab a participé aux côtés d’UCLAN (Université du Lancashire). Au total, 35 médias de proximité ont été interviewés au cours de l’année 2015. L’étude dresse un état des lieux inédit sur les modèles économiques de ces pure player d’information locale. Ouest Médialab a étudié le modèle de 6 médias locaux français : Rue89 Strasbourg, Rue89 Lyon, Mars Actu, Angers Mag, Terri(s)toires et Aqui.fr. L’économie de partage, les partenariats et l’échange non financier de compétences et de services semblent jouer un rôle prépondérant dans l’écosystème des médias hyperlocaux, à travers des arrangements plus ou moins formels (partage de contenu, échange de services, travail sur des projets mutuels). Les éditeurs hyperlocaux sont par exemple épaulés par des développeurs web ou des photographes du coin, en échange de quoi ils proposent un peu de publicité. (@ouestmedialab). Lire l’intégralité de l’étude de Nesta : « Hyperlocal revenues in the UK and Europe ». A lire aussi : Les médias locaux aux Etats-Unis, Veille sur les médias locaux en Angleterre et 2017 : prédictions et bonnes résolutions.

Evolution des usages, recomposition du paysage concurrentiel, transformation des modèles économiques… conséquences de la révolution numérique dans le secteur audiovisuel provoque l’émergence d’une nouvelle chaîne de valeur du contenu dans les médias. Le casse-tête actuel est de repenser les contenus à l’ère de la surabondance. Comment cette nouvelle chaîne de valeur se dessine-t-elle, et qui sont les acteurs les mieux positionnés pour en tirer profit ? Ce sont les questions auxquelles répond le Fonds des Médias du Canada dans son dernier rapport intitulé « Le casse-tête numérique : repenser la nouvelle chaîne de valeur du contenu ». (@metamedia).

#Streaming

Facebook s’installe à la télévision. Facebook poursuit son offensive dans les vidéos avec l’annonce lundi d’une nouvelle application qui va permettre de regarder celles publiées sur son réseau sur le grand écran d’un téléviseur. L’application sera disponible « bientôt » et compatible avec les boîtiers Fire TV d’Amazon et Apple TV, qui permettent de regarder des contenus en streaming sur un téléviseur, ainsi que sur les télévisions connectées de Samsung, précise le réseau social dans un message publié sur son site internet. (@latribune).

#FakeNews

Des professeurs américains lancent la résistance. Après les géants de l’Internet, la bataille contre les « Fake News », ces fausses informations qui circulent en particulier sur la toile, se poursuit dans les salles de classe. Aux Etats-Unis, des enseignants de l’école primaire à l’université ont décidé d’inscrire dans leur cours une éducation à l’information, rapporte l’Associated Press (AP). L’idée est d’apprendre aux élèves, futurs consommateurs d’actualité, à distinguer les faits de la fiction. Pour l’instant il ne s’agit que d’initiatives individuelles, mais le phénomène pourrait s’étendre. Un membre de l’Assemblée de Californie a proposé un texte en janvier, visant à introduire dans le code de l’Education de l’Etat la mise en place d’un cours de « civic online reasoning » (critique civique en ligne). L’enseignement s’adresserait aux élèves du collège à la terminale. (@latribune).

Un wiki pour dépasser le Decodex ? La sortie du Decodex du Monde a déclenché une vive polémique sur l’Internet français et une série de réactions indignées de la part des sites mis à l’index. Rappelons le principe de cet outil: les équipes du Monde.fr ont développé une extension Chrome et Firefox qui affiche une pastille verte, orange, rouge, bleue ou grise, selon le degré de crédibilité du site sur lequel on navigue. Objectif: prévenir la diffusion des fausses informations en permettant au lecteur de se rendre compte de lui-même que le site qu’il visite n’est pas sérieux. (@libe).

#Monnaie

Les données sont-elles vraiment la monnaie de demain ? (1/2) Les données sont unanimement considérées comme le carburant de l’économie moderne. Elles ont le mérite d’être en croissance constante et offrent en théorie une connaissance toujours plus fine des sujets qu’elles décrivent. Personne ne semble remettre en cause cette inépuisable source de valeur pour les utilisateurs, les entreprises et les services publics. Prenez n’importe quel adjectif, en anglais impérativement, et placez le devant «data» (smart, big, small, open, activable…) et vous avez le début d’un business plan à succès. Mais soyons pragmatiques et considérons cette fameuse valeur à l’aune de la monnaie, la réserve de valeur par excellence. Les données sont-elles vraiment comparables à une monnaie ? Et si elles le sont, comment faire pour en assurer la force, l’intégrité et la fluidité ? (@frenchweb).

#Politique

Il est trop tard pour s’alarmer d’une cyberguerre électorale. «Les services russes votent FN à la présidentielle», titrait Le Canard Enchaîné la semaine passée. Le niveau d’alerte serait tel qu’un « prochain conseil de défense à l’Élysée est programmé sur le sujet » : « Pour la DGSE, cela ne fait pas un pli dans la chapka : les espions russes vont tenter de refaire le coup de l’élection de Trump en faisant de la retape pour Marine Le Pen sur les réseaux sociaux, grâce à des robots informatiques qui généreront des messages positifs par milliers. Ou en révélant les données et mails confidentiels de ses adversaires. » A ceci près que les « fake news » ne seraient pas si responsables que cela de l’élection de Donald Trump, mais aussi que, et pour en revenir à la présidentielle française, il est probablement déjà trop tard. Déjà parce que les robots sur les réseaux sociaux, on les a déjà, et cela n’est pas prêt de s’arrêter. J’avais déjà raconté comment le soi-disant sulfureux hashtag #JeSuisKouachi, censé avoir initié une déferlante de haine sur Twitter dans la foulée du massacre de Charlie Hebdo, avait en fait été d’abord popularisé par une armée de robots se faisant passer pour des cyberdjihadistes, avant d’être massivement dénoncé (mais donc aussi retweeté) par… l’extrême droite, responsable de la grande majorité des 49.000 mentions de #JeSuisKouachi. Libération vient par ailleurs de raconter comment une «petite armée de trolls patriotes » s’étaient (mal) organisés pour lancer le hashtag #LeVraiMacron. Et le chercheur Nicolas Vanderbiest, qui consacre une thèse à l’e-réputation et plus particulièrement aux intox’ et manipulations sur les réseaux sociaux, a lui déniché ce qu’il qualifie de «premier astroturfing / bot du FN de la présidentielle», du nom donné à cette technique de propagande consistant à simuler artificiellement un comportement spontané censé incarner une opinion populaire. (@slatefr).

#Transport

Retour à l’auto-école : le simulateur qui enseigne à l’IA des voitures comment conduire. Même les voitures autonomes doivent apprendre à conduire. Le Computer Vision Center de Barcelone développe un système de simulation d’apprentissage pour former les véhicules autonomes. La question n’est plus de savoir si oui ou non les voitures autonomes arriveront un jour sur nos routes, mais quand cela sera le cas, affirme l’expert Antonio López. Malgré son optimisme, un certain nombre de défis doivent être adressés avant que des voitures sans conducteur viennent remplacer des conducteurs humains. L’un d’eux est l’enseignement aux véhicules sur la meilleure manière de reconnaître les obstacles et les situations dangereuses, de manière à ce qu’ils réagissent convenablement. (@zdnetfr).

#Economie

De combien a progressé le chiffre d’affaires des NATU depuis 2011 ? Les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber), ces nouveaux géants de la tech dont la particularité est de bousculer les modèles économiques traditionnels, sont-ils les nouveaux GAFA ? Les quatre start-up ont vu leur chiffre d’affaires s’envoler d’années en années. (@frenchweb).

#MediaSocial

Le digital, nouvelle compétence relationnelle. Par définition, une compétence relationnelle c’est la capacité à engager une conversation avec une personne pour échanger sur un sujet. C’est aussi la capacité à écouter, à influencer, à convaincre et même stimuler la créativité en inspirant autrui. On peut donc dire que le digital est notre nouvelle compétence relationnelle. Aujourd’hui nous sommes nombreux à communiquer grâce aux réseaux sociaux, que ce soit avec nos amis venant des quatre coins du monde ou avec nos collègues du bureau afin de prendre une décision importante comme où manger à la pause déjeuner. Certains utilisent même les réseaux sociaux et les applications mobiles pour rencontrer leur âme sœur. En effet, le digital facilite les rencontres, et simplifie les relations entre nous. Oui, certains pourront dire que le digital et les smartphones ont un impact négatif sur les relations conversationnelles. Ceci est un sujet de débat interminable. (@vismktg).

#Digital

La France et l’Europe doivent conquérir leur souveraineté numérique Par Gaël Duval, cofondateur de NFactory  A la suite de la mise en lumière de programmes d’espionnage automatisé et à des cas avérés de détournement de logiciels à des fins malveillantes, des voix se sont faites entendre pour réclamer un système d’exploitation souverain. Mais c’est la souveraineté de toute la chaîne numérique en Europe qui doit être envisagée si l’on souhaite éviter un enterrement de première classe. (@frenchweb).

14 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 14 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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Ces villes et ces entreprises sont plus riches que des nations. Les grandes métropoles mondiales occupent une place très importante dans l’économie mondiale. Le think tank américain Chicago Council On Global Affairs a dévoilé un rapport, en octobre 2016, qui dresse le top 100 des économies mondiales. Pour mener leur enquête, les auteurs Noah J. Toly et Sam Tabory ont comparé le PIB des pays à celui des métropoles et aux chiffres d’affaires des multinationales, sur des données de 2014. Si la tête du classement est occupée par des pays, Tokyo et New York ou la société Wal-Mart occupent chacune une bonne place dans le top mondial. La majorité des zones métropolitaines occupant les cent premières places sont situées en Asie et en Amérique du Nord. Il y a douze villes américaines pour huit villes chinoises et seulement six villes européennes. (@LExpress). Crédit phot :ville de Tokyo – Getty Images.

#Surveillance

George Orwell, what else ? (1/4) : Comment Eric Blair est-il devenu George Orwell ? Depuis l’élection de Donald Trump, le roman dystopique « 1984 » est en tête des ventes aux Etats-Unis. Quels sont les points commun entre Big brother et l’Amérique d’aujourd’hui ? entre le globish et le Novlangue ? Un auteur est-il jamais vraiment « d’actualité » ? Au fond, peu importe. Saisissons cette occasion pour découvrir, en 4 émissions, l’oeuvre de George Orwell, cet auteur hors du commun, de ses textes autobiographiques (Quai de Wigan) à ses chroniques de journalistes (A ma guise), en passant par la Ferme des animaux et bien sûr 1984. A écouter aussi : – 2/4 : Apologie de la décence ordinaire ; – 3/4 : De « La ferme des animaux » à « 1984 » : les dystopies au présent ; – 4/4 : Orwell journaliste : « A ma guise, chroniques 1943-1947 ». (@franceculture).

#Piratage

Une nouvelle menace plane sur les distributeurs automatiques de billets. Les distributeurs automatiques de billets restent une cible appréciée des pirates informatiques. Selon une étude publiée par Kaspersky , une entreprise spécialisée en cybersécurité, et relayée par 01Net , les « DAB » seraient vulnérables à une attaque informatique perfectionnée et surtout, discrète. Cette attaque a été détectée 10 fois en France, rapporte Kaspersky. C’est le deuxième pays à être autant ciblé après les Etats-Unis. La méthode est assez ingénieuse. « Alors que les virus que l’on connaît aujourd’hui écrivent des fichiers sur le disque dur du DAB, cette nouvelle génération d’attaques va s’en prendre à la mémoire vive, ce qui ne laisse aucune trace », décrit Daniel Fages, directeur technique de Stormshield, une entreprise française spécialisée, aux « Echos ». Une fois introduit dans le système, qui est peu ou prou un ordinateur, l’attaquant va pouvoir prendre le contrôle de la machine à distance, à n’importe quel moment. L’attaque a un nom : « fileless malware », ou malware « sans fichier », en bon français. (@LesEchos).

Comment pirater une machine à sous sans se faire repérer (ou presque). Hacker vaillant, rien d’impossible. Mais lorsqu’il s’agit de machines à sous électroniques, le défi se corse : les algorithmes devant générer des séquences aléatoires sont contrôlés de très près par les autorités nationales. Mission impossible ? Pas pour ce groupe de hackers russes qui a mis au point une technique pour tromper le hasard. D’une simplicité redoutable, le dispositif est très difficile à détecter. Retour sur une bien étrange déconvenue subie par un casino américain en 2014, et sur les moyens par lesquels les tricheurs parviennent à leur fin. L’histoire a été détectée par les journalistes du site américain de Wired. (@Sciences_Avenir).

#Algorithme

Citron, le chatbot qui veut répondre à toutes les envies sur Facebook MessengerCitron se place sur le marché en plein essor des chatbots, mais pas n’importe lequel. Cet assistant jaune, qui permet de répondre à vos demandes (restaurants, sorties, etc.) directement sur Facebook Messenger, mise sur le bot intégré au réseau social, le segment le plus porteur de la catégorie.  Avec 2,3 milliards de personnes qui utilisent les réseaux sociaux, le potentiel est de fait colossal. Les services associés aux conversations et aux humeurs du jours quasi illimités. Au global, le marché des bots doit, lui, croître de plus de 37% par an jusqu’en 2021, d’après une étude.  (@frenchweb).

#RealiteAugmentee

L’heure de vérité pour la start-up Magic Leap. Magic Leap, start-up pionnière de la réalité augmentée, faisait rêver les investisseurs en promettant, dès 2015, une technologie révolutionnaire permettant de voir des images animées flottant dans les airs, grâce à de simples lunettes. Deux ans plus tard, la start-up n’a encore sorti aucun produit. Pire, à quelques jours d’une rencontre cruciale pour Magic Leap avec ses investisseurs, le site Business Insider a publié une image de l’un de ses prototypes. Coup de théâtre: la photo dévoile un produit non fini, dont les composants électroniques débordent d’un encombrant sac à dos relié au casque et à la batterie. L’image a de quoi déconcerter car elle est très éloignée des vidéos de démonstrations très soignées diffusées pour attirer les investisseurs. (@FigaroTech).

#RealiteVirtuelle

Oculus : la réalité virtuelle n’attire pas les consommateurs. Dès sa commercialisation, le casque de réalité virtuelle de Facebook, l’Oculus Rift, a fait beaucoup parler de lui, tant l’innovation fascine. Mais le succès médiatique s’apprête-t-il à se traduire en succès commercial ? Rien n’est moins sûr. Pour faire la promotion du produit, 500 stands ont été ouverts dans les magasins de matériel électronique Best Buy à travers les Etats-Unis. Face à l’absence d’engouement du public, Facebook a annoncé cette semaine la fermeture de 200 d’entre eux, selon Business Insider. En revanche, le casque est toujours disponible dans les rayons pour 600 dollars pièce. La porte-parole d’Oculus explique qu’il s’agit simplement de « changements saisonniers ». Selon les témoignages anonymes de vendeurs recueillis par Business Insider, le casque de réalité virtuelle s’est écoulée en faible quantité durant la période des vacances et des fêtes, puis les ventes ont chuté depuis. En 2016, l’Oculus Rift s’est écoulé à 3,6 millions d’exemplaires dans le monde selon des projections, loin derrière le Samsung VR et ses 5 millions de ventes. (@latribune).

#Travail

Les « travailleurs du clic », ces humains cachés dans les machines. Tous les géants du numérique ont créé des plateformes de travail payé à la tâche. Comment et à quoi travaillent ces gens.Les « clickworkers » ou travailleurs du clic sont des gens qui travaillent chez eux, derrière leur ordinateur, à des horaires qui sont dictés par les clients, pour des tâches simples et répétitives, sans aucun statut et pour une rémunération minuscule. Leur travail, ils le trouvent sur des plateformes qui ont été créées par les géants de l’Internet, dont la plus connue est le Turc mécanique d’Amazon, ce sont des places de Grève contemporaines. On estime leur nombre à 500 000, ils sont principalement américains (à 75%, avec une grande part de femmes) ou des hommes indiens (aux alentours de 20%). En décembre dernier, le site Tech Republic effectuait une plongée fascinante dans ce monde des travailleurs du clic. Pourquoi les appelle-t-on “travailleurs du clic” ? Parce que leurs tâches consistent essentiellement à identifier des motifs sur des images, à identifier des émotions sur des photos de visages, à mettre en ordre des données. Ces travailleurs se disent “enchaînés” à leur ordinateur. Les tâches peuvent apparaître n’importe quand, et il faut être rapide. Certains se créent des alertes qui les réveillent au milieu de la nuit. Ensuite, le temps pour réaliser le travail étant limité, il ne faut pas traîner. Avec les conséquences que l’on peut imaginer sur la vie familiale. Car, comme ces tâches sont très peu rémunérées, il faut en effectuer beaucoup. Une étude du Pew Research Institute estime que les travailleurs du clic perçoivent moins que le salaire horaire minimale aux Etats-Unis (une femme interrogée explique que quand elle touche 25 euros pour 8 heures de travail, c’est une bonne journée). D’ailleurs, la rémunération ne se fait en cash que pour les Américains et les Indiens, les autres sont payés en bons d’achat Amazon, ce qui les oblige à avoir recours à des combines pour récupérer leur rémunération. Sachant que certains clients sont mauvais payeurs (ils rejettent le travail effectué, sans explication). Les travailleurs les plus aguerris prennent le temps, avant d’accepter un travail, de se renseigner sur le client. (@franceculture).

Le travail, un avenir en pointillé ? Un rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi paru en janvier indique que près de la moitié des emplois sont susceptibles d’être fortement modifiés du fait de l’automatisation et de la numérisation de l’économie. Plus que l’hypothèse de la raréfaction du travail, dont l’ampleur est encore largement débattue, ce sont de ses mutations dont nous parlons ce matin. Mutations quantitatives d’une part : la multiplication des contrats courts et la paupérisation de certaines catégories de travailleurs interrogent sur la valeur du travail et les protections à apporter à ceux qui le produisent. Mutations qualitatives d’autre part, à l’heure où les nouvelles technologies modifient les modes d’organisation du travail, la plateforme de VTC Uber constituant à cet égard un des exemples les plus emblématiques de cette nouvelle économie. (@franceculture).

Le fondateur d’eBay investit dans un revenu universel au Kenya. L’idée de revenu universel séduit des figures notoires de la Silicon Valley. Pierre Omidyar, fondateur d’eBay et 54e fortune mondiale, est l’une des dernières à lui avoir apporté son soutien. Sa fondation Omidyar Networks vient d’investir 493.000 dollars dans un projet de revenu universel prochainement expérimenté au Kenya, et piloté par GiveDirectly. Cette organisation souhaite verser 30 millions de dollars à près de 26.000 Kenyans, grâce à un financement participatif en ligne. Elle a déjà recueilli 23,7 millions de dollars à ce stade. Parmi les bénéficiaires du projet, 6000 Kenyans recevront 0,75 dollar mensuel pendant 12 ans, soit la moitié du revenu moyen d’un adulte dans les zones rurales du pays. Cette somme est en-dessous du seuil de pauvreté, fixé à 1,90 dollar par jour en 2015 par la Banque mondiale. Des économistes du MIT ou de Princeton travailleront en partenariat avec les responsables de l’initiative afin de réaliser des études d’impact dès la première année du projet. (@FigaroTech). A lire aussi : Le débat sur le « revenu universel » agite aussi… la Silicon Valley. (@Pixelsfr).

L’Allemagne expérimente le revenu universel grâce au crowdfundingll y a encore trois ans, Jesta Phoenix n’avait jamais entendu parler du revenu universel. Aujourd’hui, alors que cette idée vieille de plusieurs siècles reprend du terrain dans les débats politiques partout en Europe, la jeune Berlinoise est l’une des rares à pouvoir en bénéficier en Allemagne. Chaque mois depuis mai, cette mère de deux enfants reçoit 1 000 euros et a le choix d’en disposer comme elle le souhaite. Contrairement à la Finlande, où le gouvernement a décidé de mener une expérimentation sur 2 000 chômeurs tirés au sort, ce ne sont pas les pouvoirs publics qui lui permettent de se délester de ses soucis financiers quotidiens pendant un an. A l’origine du revenu universel perçu par Jesta : 12 000 euros récoltés sur Internet par l’association Mein Grundeinkommen (« Mon Revenu de base »). (@LeMondefr).

#Financement

Les acteurs des prêts en ligne se mettent aux collectes éclair. De l’argent sans attendre. Les plates-formes de prêts en ligne (« crowdlending ») ont fait de leur capacité à réunir en un temps record une communauté de « prêteurs » un argument phare pour attirer les entre­prises . « La plupart des projets présents sur notre plate-forme sont financés en moins d’une semaine, et parfois même en deux heures seulement », souligne Nicolas de Feraudy, responsable du développement emprunteurs chez Lendopolis. Sur un modèle économique assez différent (notamment, le nombre de prêteurs est bien plus réduit), la ­plate-forme belge Look & Fin – également très active en France – revendique un délai moyen (après étude du dossier) de… quatre minutes pour financer les PME. Autre illustration de cette tendance, la plate-forme de prêts en ligne Lendopolis a inauguré jeudi dernier une nouvelle forme de collecte, organisant une campagne en « live ». Le principe ? ­Mettre en présence des entrepreneurs venus défendre leur projet et emprunter ce soir-là 250.000 euros – une centaine d’invités, tous réunis à la Maison du Crowdfunding, à Paris . Si la vitesse de la levée n’a pas été placée au coeur de cette soirée (il s’agissait davantage de pédagogie et de rencontre) le facteur temps a tout de même été mis en scène. (@LesEchos).

#Appli

Bonnenote.fr, la start-up qui ubérise les devoirs à la maison. On a vu Airbnb bousculer l’économie du tourisme, Uber débarquer dans le secteur des transports. Dans la même logique, un nouveau venu, Bonnenote.fr, compte secouer l’Education nationale et le marché du soutien scolaire. Le site se lance en France en vue de proposer un service nouveau, « sur mesure », d’aide à la rédaction de devoirs dans toutes les matières, destiné aux élèves et étudiants francophones, du collège au master. En quelques clics, ceux-ci peuvent envoyer le devoir à faire. Le coût varie selon le niveau académique, le nombre de pages et l’échéance. Si l’élève se rend compte la veille au soir qu’il n’a pas fait sa dissertation pour le lendemain, le tarif sera plus élevé que s’il s’y prend à l’avance. L’aide aux devoirs version Bonnenote.fr commence à 7 euros la page et atteint « en moyenne 60 euros par devoir », explique son fondateur, Victor Der Megreditchian. (@EchosBusiness).

#Internet

Google étudie comment traquer automatiquement les commentaires haineux. La fondation Wikimedia et Jigsaw, l’incubateur d’Alphabet (maison-mère de Google), ont publié le 7 février les résultats d’une étude menée l’an passé. Son objectif était de « mieux comprendre la nature et l’impact du harcèlement », afin de développer des « solutions techniques » efficaces permettant de le limiter. Pour ce faire, ce sont pas moins de 100 000 commentaires publiés en 2015 sur Wikipedia qui ont été analysés par des humains. Ces derniers ont dû en extraire les propos haineux, avant de les classer en trois catégories : les attaques personnelles (« tu crains »), celles visant un tiers (« il craint »), et celles indirectes (« quelqu’un a dit que Bob craignait »). Grâce à ce qui est décrit comme « la plus grande base de données publique » sur le sujet, un algorithme a été mis au point. Il serait, selon Jigsaw, plus efficace que trois humains combinés pour détecter le harcèlement. Moins coûteux aussi…(@Pixelsfr).

#Fiction

L’armée des douze clics [une histoire un peu jetée]. Nous sommes en 2035. Les quelques milliards d’internautes qui pullulent sur la planète Terre ont progressivement remplacé la horde de bipèdes autrefois nommée Humanité. Dans une fusion cybernétique sans précédent, les Hommes sont devenus des serial-cliqueurs. La vie toute entière a pris une tournure nouvelle, au point de devenir une vaste entreprise d’optimisation de l’espace-temps où chaque interstice de liberté se résume à cette courte prière de l’index : « clic ». Chapitre premier : pourquoi diable faut-il toujours que le futur soit une dystopie digitalo-consumériste totalitaire ? Chapitre d’après : où le personnage principal fait un rêve prémonitoire qui se réalisera dans le futur du passé. Chapitre cinquième : l’afterwork de ce soir. Chapitre sept : où Brice est renvoyé dans son époque et se fait botter les fesses par sa hiérarchie. (@maisouvaleweb).

13 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 13 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Desinformation

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Fake news et « travailleurs du clic » : comment la désinformation est devenue un marché mondial. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. Les algorithmes des réseaux sociaux ont-ils pris le pouvoir sur l’opinion ? Comment un système de désinformation, organisé d’une main de maître, a pu contribuer à l’élection de Donald Trump ? Le fact-checking, et les labels de fiabilité attribués à tel ou tel titre de presse, peuvent-ils vraiment endiguer le phénomène ? Toutes ces questions ont été débattues cette semaine lors d’un événement organisé par La Belle Games et NUMA Paris, sur une initiative du journaliste Laurent Checola. Antonio Casilli, l’un des chercheurs les plus renommés sur les problématiques de « digital labor », a remis en perspective la question des fake news, souvent traitée de façon parcellaire. Une soirée où participaient des développeurs et des personnes investies dans ces thématiques en vue d’élaborer, au fil des prochains rendez-vous, des jeux vidéo innovants destinés à alerter sur le phénomène. L’occasion de découvrir que ces fausses informations ne sont pas qu’un problème qui chagrine les démocraties libérales en mal de représentativité, mais bien une guerre économique qui s’étend à la surface du globe, et qui concerne pour ainsi dire… tout le monde. (@metamedia).

Peut-on répondre à la désinformation ? puis l’élection de Trump (voir nos deux précédents articles : « Trump : les 5 échecs des nouvelles technologies » et « Facebook, une entreprise politique ? »), la question de la propagation de fausses informations semble révéler d’une véritable crise de confiance dans notre système médiatique et politique, comme l’expliquait récemment le chercheur en science de l’information Olivier Ertzscheid. De partout, les esprits s’agitent pour tenter de trouver des réponses. Eli Pariser, celui qui a imaginé le concept de « bulles de filtres » tant mis en question ces dernières semaines, a ouvert un Google Doc pour recueillir des solutions. Le document fait désormais plus de 100 pages et Nicky Woolf, pour le Guardian, a tenté d’en faire la synthèse. (@InternetActu).

#Communication

Couacs, coups bas et réunions dans le noir : ambiance électrique à la Maison Blanche depuis l’arrivée de Donald Trump. « Vous vous souvenez quand Donald Trump et Hillary Clinton parlaient d’endurance pendant le débat [de la présidentielle, en septembre 2016] ? Il s’avère que c’était une question qui s’adressait à nous [les journalistes]. » Ann Marie Lipinski, de la Fondation Nieman pour le journalisme, résume parfaitement l’impression que laissent les premiers jours du milliardaire à la tête des Etats-Unis. En à peine trois semaines à la Maison Blanche, le nouveau président a déjà chamboulé les habitudes bien rangées de Washington, note Politico (en anglais). Journalistes, collaborateurs, élus… Tous sont hors d’haleine face à la frénésie décisionnaire du nouveau « leader du monde libre ». Récit de ce début de mandat fracassant, vu depuis les coulisses du 1600 Pennsylvania Avenue. (@franceinfo).

#InternetDesObjets

La lente montée en puissance des « wearables ». Si les bracelets connectés de Fitibit mesuraient la santé boursière de l’entreprise, le coach électronique serait tenté de s’arracher les capteurs. Mardi, l’action du n°1 mondial des bracelets connectés atteignait son plus bas niveau depuis son introduction à Wall Street. En à peine 18 mois, le groupe a vu sa capitalisation boursière divisée par huit, à 1,3 milliard de dollars. En réalité, ce n’est pas seulement Fitbit, mais l’ensemble du marché des « wearables » qui a échoué à se montrer à la hauteur des espérances des investisseurs. Le prêt-à-porter électronique (casques, bracelets d’activité, montres connectées…) devait être un raz-de-marée. C’est à peine une vague. « Le marché des « wearables » est toujours en croissance, plus faible qu’attendue mais tout de même à deux chiffres », relativise Annette Zimmerman, analyste chez Gartner. Selon elle, le secteur est loin d’être sinistré, et il continue d’offrir de belles perspectives. Après 30 milliards de dollars en 2016, les professionnels devraient empocher pas loin de 10 milliards supplémentaires chaque année dès 2017, pour multiplier leurs revenus par deux en à peine trois ans. Après des débuts hésitants, les lunettes et casques de réalité virtuelle doivent notamment percer et pourraient rapporter à eux seuls 14 milliards de dollars dans deux ans, soit dix fois plus que l’an dernier. (@LesEchos).

#Data

La culture des données, levier de la transformation numérique des organisations. Pour Charles Népote, responsable du programme Infolab à la Fing, la culture des données est ce qui explique la réussite économique des entreprises du numérique. En effet, se doter de structures dédiées comme des « datalabs » ou de « responsables des données » (CDO, Chief Data officer) ou de datascientist ne suffit pas à donner à une entreprise un esprit de données. « Le risque est d’avoir des équipes qui travaillent en cercle fermé ou avec une action transversale insuffisante », laissant la question des données aux spécialistes, sans développer un « état d’esprit données » permettant de transformer en profondeur l’entreprise dans son rapport aux données. Or, comme il le souligne souvent, quand les entreprises ont développé des pratiques liées à la qualité, à la satisfaction du client ou à la responsabilité sociale, l’enjeu a été de les innerver de cette nouvelle culture, afin que ces « obsessions » soient partagées par tous les collaborateurs. L’appropriation ou la mobilisation autour de la culture des données est donc au cœur de la transformation numérique des entreprises. Reste que diffuser cette culture des données, faire monter en compétence l’ensemble des collaborateurs n’est pas si simple. C’est tout l’enjeu du programme Infolab de la Fing. (@InternetActu).

#Robot

Y a-t-il quatre fois moins de robots en France qu’en Allemagne ? 32 000 robots en France, contre 180 000 en Allemagne. Ce sont les chiffres 2015 de la Fédération internationale de la robotique. Le deuxième pays d’Europe le plus équipé en robots c’est l’Italie : 2 fois plus de machines que dans l’hexagone. Clairement, la France est à la traine. Les chiffres de vente des machines stagnent depuis 15 ans. Le nombre de robots en France n’a quasiment pas bougé. Les entreprises remplacent quand les robots sont usés, dépassés ou cassés, mais elle ne s’équipent pas. (@franceinter).

#Algorithme

« Algorithmes-rois » : six modèles mathémathiques destinés à prédire le futur. Saviez-vous que les policiers américains ont accès sur leurs tableaux de bord à des prédictions d’infractions ? Que le syndicat des juges français s’est récemment indigné de l’utilisation d’algorithmes dans le traitement des données liées aux décisions de justice ? Dans de nombreux domaines les algorithmes et leurs applications progressent sans cesse. On entend dans la bouche des ingénieurs de la R&D de Google ou d’IBM de curieux discours aux accents prophétiques, que l’on croirait tirés des romans d’Asimov ou de Philip K.Dick sur ce que sera le monde et l’humain du futur. Mais tout ceci est bien sérieux, et nul besoin de s’en convaincre quand on sait que ces pitchs exaltés sont prononcés devant des parterres d’investisseurs aux portefeuilles gonflés. Et ces avancées concernent tout aussi bien le domaine public. À la racine de ces projets, on trouve souvent une utilisation d’algorithmes complexes. La clé de l’utilisation de ces formules réside dans l’analyse réussie d’un ou plusieurs ensembles de données permettant de déterminer un choix ou préconiser une action. Bienvenue dans l’univers des predictive analytics, un domaine où l’algorithme est roi. Ci dessous, 6 exemples de prédictions algorithmiques. (@epochtimesfr).

#Cyberattaque

Le ministère des affaires étrangères italien victime de cyberattaques. Qui en veut aux secrets diplomatiques italiens ? D’après le Guardian, la Russie, qui a lancé une cyberattaque au printemps dernier contre la Farnesina, le ministère italien des affaires étrangères. « Habituelle campagne médiatique contre nous » dément-on à Moscou. A Rome, on confirme le piratage informatique perpétré pendant quatre mois au début de l’année 2016. Prudentes vis-à-vis d’un partenaire avec lequel elles entretiennent traditionnellement des liens économiques étroits, les autorités italiennes n’accusent pas directement la Russie mais confirment que les hackers opéraient depuis l’Europe de l’Est. Ils se sont introduits dans le système informatique du ministère, alors dirigé par l’actuel président du Conseil Paolo Gentiloni mais n’ont pu dérober aucune information confidentielle. (@LesEchos).

#Mobilite

Le marché des tablettes en pleine dégringolade. Le déclin se poursuit pour le marché des tablettes. Ce jeudi, le cabinet IDC a dévoilé les chiffres de ventes de ce marché à travers le monde. Et comme de coutume, ils ne sont pas bons. En 2016, près de 175 millions de tablettes ont été écoulées, soit 15,6% de moins par rapport à l’exercice précédent. Surtout, la baisse semble s’accélérer. Au quatrième trimestre 2016, les ventes de tablettes ont ainsi chuté de plus de 20% par rapport à la même période en 2015, à près de 53 millions d’unités. Et ce, alors que la fin de l’année est généralement une période importante pour les achats de produits high-tech. (@LaTribune). A lire aussi : Tablettes : la fin d’une mode ? (@franceinfo).

#Transport

Ces risques pointés par la Grande-Bretagne sur l’utilisation des voitures sans conducteurs. Le gouvernement britannique a commandé une étude pour savoir ce que représenteraient le marché des voitures autonomes en 2030. Derrière les progrès optimistes affichés par les concepteurs, de nombreuses zones d’ombres restent à éclaircir avant d’avoir un moyen de transport vraiment sûr. (@atlantico_fr).

#Sante

Comment la réalité virtuelle transforme le secteur de la santé ? En utilisant la réalité virtuelle, il est possible d’atténuer la douleur liée aux brûlures ou à d’autres blessures. Il a par exemple été prouvé que le fait de contempler des paysages enneigés à travers un casque VR permet de détourner l’attention du patient et d’atténuer la sensation de douleur. Des applications spécialement prévues à cet effet sont en cours de développement, et de nombreux hôpitaux ont déjà recours à cette technique pour faciliter les procédures les plus douloureuses sans avoir recours à l’anesthésie. Parmi les applications de santé VR développées pour atténuer la douleur, on compte SnowWorld, un jeu créé par l’Université de Washington. Le logiciel est encore en cours de développement, mais de nombreux essais cliniques ont permis de démontrer son efficacité. (@rvfrance).

#Surveillance

Le Conseil d’Etat empêche définitivement JCDecaux de pister les téléphones des passants. C’est non : JCDecaux ne pourra pas tracer les téléphones des passants à partir de ses panneaux publicitaires. Mercredi 8 février, le Conseil d’Etat a mis un point final à l’affaire qui opposait depuis deux ans l’entreprise de mobilier urbain à la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Tout a commencé le 4 février 2015. JCDecaux a demandé à cette institution l’autorisation de mettre en place, pour un test de quatre semaines, un dispositif permettant de quantifier les flux de piétons sur la dalle de La Défense, à Paris. Concrètement, l’entreprise souhaitait installer sur ses panneaux publicitaires des boîtiers Wi-Fi capables de capter les adresses MAC des appareils mobiles présents dans un rayon de 25 mètres, des adresses qui permettent d’identifier un appareil. L’entreprise comptait aussi se servir de ce dispositif pour enregistrer la position géographique exacte des passants et observer la façon dont ils se déplaçaient sur la dalle. (@pixelsfr).

#Video

Panique sur YouTube : un bug fait perdre des milliers d’abonnés en quelques jours. Mercredi 8 février, votre compte YouTube a très certainement perdu un nombre conséquent d’abonnés si vous vous référez au compteur présent sur votre profil. Et pourtant, comme de nombreux autres youtubers vivant la même désagréable découverte, ce n’est pas vraiment de votre faute. Explications. Mercredi, tous les compteurs d’abonnés de YouTube affichaient des résultats soit inquiétants, soit faux. De grands comme de petits comptes ont en effet perdu en une soirée parfois plus de mille abonnés sans raison apparente. Or si vous vous étonnez de voir votre communauté s’envoler si soudainement, rassurez-vous, ce n’est qu’un bug. (@Numerama)

#Hoax

Comment le blog Passeur de sciences a réussi à berner l’encyclopédie participative Wikipédia. Comment souligner la facilité avec laquelle de fausses informations peuvent être ajoutées sur une page Wikipédia ? En faisant le test soi-même, pardi. Pierre Barthélémy, qui tient le blog Passeur de sciences sur le site du Monde, a voulu évaluer la réactivité de l’encyclopédie en ligne. Il a donc décidé de mener une petite expérience, qu’il raconte sur son blog. Il a tout d’abord créé une page au sujet de Léophane, un savant de la Grèce antique qui a vécu au Ve siècle avant Jésus-Christ. Si ce médecin a été cité par Aristote et Hippocrate, on ne connaît que peu de choses sur lui. Pierre Barthélémy a donc pu lui inventer une vie entière, faite de voyages à travers la Méditerranée et de réflexions scientifiques farfelues. Dans le canular imaginé par le journaliste, Léophane meurt en 430 avant Jésus-Christ, emporté par « la célèbre épidémie de ‘peste’ à Athènes » qui n’a bien sûr jamais existé. Pendant cinq semaines, des contributeurs de Wikipédia ont légèrement modifié la page, y ajoutant des références. Mais aucun n’a détecté la farce. Pierre Barthélémy a donc fini par entrer en contact avec deux administrateurs de l’encyclopédie en ligne pour obtenir des explications sur son système de vérification. (@franceinfo).

12 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 12 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Algorithme

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Les algorithmes règnent déjà sur le monde, à notre insu. Achats et recherches en ligne, octroi de prêts, films à l’affiche… Les algorithmes dominent notre vie quotidienne mais souvent à l’insu de ceux qui les utilisent. « Les algorithmes ne sont pas nécessairement équitables car c’est la personne qui les conçoit qui définit leur fonctionnement et leurs résultats« , souligne Cathy O’Neil, spécialiste des données et auteure du livre « Armes de destruction mathématiques », qui s’élève contre l’utilisation généralisée et opaque des algorithmes. L’algorithme le plus célèbre est sans doute celui grâce auquel Google s’est imposé dans le secteur des moteurs de recherche. Même chose chez Facebook, qui analyse toutes les données de ses utilisateurs pour les aider à trouver de nouveaux amis et le contenu le plus adapté à leurs envies. Même la politique est concernée et la campagne du président américain Donald Trump s’est servie de données de firmes marketing utilisant un algorithme pour identifier les endroits avec le plus fort taux d’électeurs susceptibles d’être persuadés par ses arguments. (@sudouest).

Comment prouver les pratiques anticoncurrentielles à l’heure de leur optimisation algorithmique ? Le journaliste David J. Lynch livre pour le Financial Times une intéressante enquête sur les enjeux de la tarification algorithmique qui consiste à confier à des systèmes techniques le soin de fixer les prix. Il revient notamment sur la condamnation en 2015 par une cour américaine de David Topkins, qui avait reconnu manipuler la place de marché d’Amazon, avec la complicité d’un concurrent, en programmant un algorithme pour que les posters qu’ils y vendaient restent à des prix artificiellement hauts. Certes, pour l’instant, les posters de M. Topkins font pâle figure comparés aux monopoles de la fin du XIXe siècle qui ont donné naissance aux lois antitrusts. Pourtant, cette condamnation illustre les nouvelles capacités de distorsion des marchés par la technologie qui s’apprêtent à transformer radicalement le paysage réglementaire. (@internetactu).

#IntelligenceArtificielle

Pourquoi la victoire d’une intelligence artificielle au poker est plus inquiétante qu’il n’y paraît. Une intelligence artificielle (IA) du nom de Libratus a fait mordre la poussière à 4 des meilleurs joueurs de Poker au monde, à l’issu d’un tournoi de poker de longue haleine, au Rivers Casino, à Pittsburgh, aux États-Unis. Dong Kim, Jason Les, Jimmy Chou et Daniel McAuley ont joué plusieurs jours à raison de 11h par jour, sans monnaie réelle – mais avec un enjeu financier selon leur capacité individuelle à se défaire de l’IA. Jusqu’ici, il était relativement simple pour un algorithme de prévoir l’issue d’une partie d’échecs ou de Go, car tous les mouvements sont prévisibles à partir de la configuration du plateau de jeu. Mais au poker, il est impossible de connaître la main de ses adversaires ni leur état d’esprit, qui influe grandement leur prise de décision. Cette victoire constitue une première mondiale significative ; jusqu’ici, étant donné la grande complexité du poker et des facteurs humains impliqués, les machines qui s’étaient frottées au jeu avaient perdu. Sur les sites de paris en ligne, la victoire des 4 joueurs l’emportait à 4 contre 1. (@epochtimesfr).

Droit des robots : « a-t-on besoin d’une nouvelle personnalité juridique ? » Au regard du développement sans commune mesure de l’intelligence artificielle et de la robotique, va-t-il falloir créer une nouvelle personnalité juridique dans la législation afin de conférer des droits et des devoirs aux robots d’aujourd’hui et de demain ? C’est l’une des questions fondamentales qui étaient en discussion ce mardi 7 février au Parlement européen. L’occasion, donc, pour les élus de revenir sur la question de la responsabilité des robots, qui est l’une des pistes les plus audacieuses du rapport puisqu’en cherchant à rendre les machines responsables, c’est la question de leur personnalité juridique que l’on pose : or, le pas que suggère de faire le rapport est loin de faire l’unanimité. (@Numerama).

#Media

Une offre « Spotify » couplée au « New York Times« , pour sauver la presse ?  L’année 2017 constituera-t-elle une étape cruciale dans la quête du modèle payant pour la presse en ligne ? Le « New York Times », l’un des premiers titres à avoir proposé une version premium de son site à ses abonnés payants, vient d’imaginer un nouveau type de formule combinée : pour 5 dollars par semaine, ses lecteurs ont accès à l’ensemble des articles mais aussi à la plateforme de musique en streaming Spotify. Sur l’année, cela représente un coût de 260 dollars (245 euros) pour accéder à l’ensemble des publications du quotidien et à l’intégralité de la discothèque de Spotify sans publicité, là où il fallait débourser auparavant 370 dollars (348 euros) pour cumuler les deux. Ni le « New York Times » ni Spotify n’ont souhaité préciser les détails de cet accord. Néanmoins, le quotidien de référence espère ainsi trouver une nouvelle formule pour atteindre son objectif de 10 millions d’abonnés (contre 3 millions aujourd’hui, dont 1,85 million sur le web uniquement). (@LObs).

#LiensVagabonds

Les politiques montent leurs électeurs contre les médias. A retenir cette semaine : – La petite mort du journalisme politique ; – L’IA et la fin de la classe moyenne ; – Le Danemark nomme un ambassadeur pour les GAFA ; – En 2021, plus de possesseurs de portables que de gens ayant accès à l’eau potable ; – Plus de la moitié du trafic Internet occupé par des bots, souvent malins ; – Inquiétude face à l’arrivée de la Super Intelligence. (@Metamedia).

#Societe

Les métamorphoses du consommateur-producteur-distributeur. Consommer autrement, mieux, moins ? Le 26 janvier, L’Obsoco organisait à l’ESCP Europe une journée de réflexion sur le thème « Dé-penser la consommation ». Partenaire de ce colloque, The Conversation publie les différentes interventions des chercheurs participants. Des podcasts du colloque, réalisés par Moustic The Audio Agency, sont à découvrir à la fin de chaque article. Le monde a toujours été en mouvement, mais souvent on n’y portait qu’une attention distraite ou intermittente. Et pourtant, la globalisation du monde a probablement commencé il y a 3000 ans avec les premières routes de la soie qui reliaient la Chine au Moyen-Orient. Elle faisait suite à l’émergence d’une technologie nouvelle : la domestication du dromadaire qui permettait une meilleure circulation des marchandises. Aujourd’hui, le  porte-conteneurs a remplacé le chameau. Les deux routes de la soie sont toujours aussi vitales pour le commerce international entre la Chine et l’Europe de l’Ouest. Surtout, cette globalisation semble s’accélérer du fait de l’effervescence qui touche les nouvelles technologies et de la quantité d’informations sans cesse disponibles sur nos écrans. (@FR_Conversation).

Une carte collaborative de la corruption en FranceRaymond Bonomo, retraité et bénévole à l’association Transparency France, actualise chaque jour, depuis l’ordinateur de son domicile, l’unique base de données publiques des condamnations pour corruption et manquements à la probité en France. Depuis deux ans, il passe environ une heure tous les matins à recenser les condamnations prononcées par la justice française dans les affaires de manquements à la probité dans le privé et le public. Une partie des informations lui est fournie par des internautes, dans une démarche participative. Sa principale source reste la presse. Date, motif et lieu de la condamnation, montant du préjudice… Raymond vérifie les données avant de les intégrer dans la base, de façon anonyme et selon une méthodologie précise : trois personnes, dont un membre permanent de Transparency, valident chaque fiche. (@clairelegros).

Trouver l’amour sur un site de rencontres, mission impossible ? L’équivalent américain de notre 60 Millions de consommateurs, le Consumer Report, rapporte-t-il après enquête sur les sites de rencontres le taux de satisfaction le plus abyssal de son histoire. Absolument aucun service ne dépasse la mention passable, et encore, en traînant des deux pieds. Quatorze plateformes ont été testées sur onze critères différents : sur 154 notes, une seule dépasse la moyenne, et il s’agit du rapport qualité/prix de Tinder. L’application étant gratuite, le contraire aurait été surprenant… Ce sont d’ailleurs les services gratuits qui remportent la très médiocre mise, avec dans l’ordre OkCupid, Tinder, Grindr et PlentyOfFish. Les deux tiers des sites testés n’obtiennent aucune note moyenne ou positive, sur aucun critère. (@LeMondefr).

#JeuVideo

Fintech : un rapport préconise de croiser la finance et le jeu vidéo. C’est l’une des recommandations qui se dégagent d’un rapport rédigé pour l’organisation Finance Montréal que La Presse a obtenu. Le document prône la création d’un pôle d’excellence Fintech dans la métropole – une sorte de « Maison Fintech » – visant à accélérer le développement de ce secteur et des entrepreneurs d’ici qui s’y consacrent. « Ça fait longtemps que je me promène en disant qu’il faut créer un pôle Fintech à Montréal. Mais c’était plus intuitif », dit Mario Albert, directeur général de Finance Montréal. « Ce rapport positionne mieux les morceaux », ajoute-t-il avant de souligner que l’organisme qu’il dirige songe sérieusement à mettre en application les recommandations. (@lp_affaires).

11 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 11 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Automatisation

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Le cabinet McKinsey estime dans son étude intitulée A future that works: Automation, employment, and productivity que toutes les formes d’emploi d’aujourd’hui présentent un potentiel d’automatisation, mais que les emplois routiniers sont clairement les plus fragiles à cet égard : « Notre analyse montre que, tous postes confondus (du manoeuvre au manager), le travail en usine, en hôtellerie, en restauration et dans le commerce de détail va être frappé de plein fouet ». À cela s’ajoute un phénomène que vient tout juste de mettre au jour trois professeurs d’économie – Guido Matias Cortes, de l’Université de Manchester (Grande-Bretagne); Nir Jaimovich, de l’École de commerce Marshall à Los Angeles (États-Unis); Henry Siu, de l’Université de Colombie-Britannique à Vancouver (Canada) – dans une étude intitulée Disappearing routine jobs: Who, how, and why?, à savoir que les robots ne sont pas les seuls à malmener les emplois routiniers. S’y ajoute, en effet, des changements générationnels majeurs. La jeune génération fuient les emplois routiniers pour de nombreuses raisons.

« La grande question de demain, c’est celle de l’articulation entre les automatismes, le travail hors emploi, et de nouveaux types d’emploi permettant de valoriser ce travail. Le but du revenu contributif est précisément d’opérer ce réagencement de la richesse produite par le travail sous toutes ses formes en cultivant, grâce au temps libéré par l’automatisation, les savoirs dont l’économie aura de plus en plus besoin dans l’anthropocène, cette ère dans laquelle l’humain est devenu un facteur géologique majeur. Il s’agit d’en dépasser les limites par une économie fondée sur la déprolétarisation des emplois. » explique Bernard Steigler dans @Libe du 8 février.

Grande distribution Le travail maté par les automates ? Après avoir inventé le commerce électronique il y a plus de vingt ans, Amazon s’apprête-t-il à révolutionner le commerce physique ? C’est la question à plusieurs dizaines de milliards de dollars qui agite le secteur de la distribution depuis l’annonce par le géant mondial de la vente de détail du lancement d’un nouveau concept de magasins automatisés. Baptisé Amazon Go, ce supermarché du futur, dont la généralisation pourrait entraîner la disparition pure et simple du métier de caissier, est une réalité depuis décembre : un premier Amazon Go a ouvert à Seattle, ville de naissance et siège d’Amazon dans le nord-ouest des Etats-Unis. Une supérette test de taille modeste, 177 mètres carrés, limitée aux produits de base et accessible aux seuls employés de la multinationale. «Pas de file d’attente, pas de règlement, pas de caisse», vante Amazon dans une vidéo de présentation postée sur Twitter. «Il y a quatre ans, dit la voix off, nous avons commencé à nous demander à quoi ressembleraient les courses si on pouvait juste attraper ce qu’on voulait et partir.» (@libe).

Le premier robot humanoïde et bricoleur est français. À peine créé, déjà à l’usine ? Le premier robot bricoleur a été présenté jeudi 9 février à Toulouse. Et selon le laboratoire qui l’a pensé, il pourrait bien devenir l’ouvrier de « l’usine du futur ». Pyrène, c’est son nom, est le premier robot humanoïde au monde capable de se servir d’outils, selon son concepteur, le Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes (LAAS) du CNRS. « Pyrène est avant tout le fruit d’une collaboration entre les roboticiens du LAAS, à Toulouse, et le fabricant PAL Robotics, de Barcelone, d’où son nom, un clin d’œil à la chaîne de montagne qui sépare les deux pays », peut-on lire sur le site du CNRS, qui publie une vidéo du nouveau-né. A lire aussi : les robots ont-ils pris le pouvoir à Wall Street (@LExpress).

#Travail

La nouvelle stratégie des grands groupes : des salariés sans bureau attitré. On connaissait l’open space classique, voici maintenant les open space « dynamiques » : des espaces ouverts où les salariés n’ont plus de poste de travail attitré. Aujourd’hui, la majorité des nouveaux sièges sociaux des grandes entreprises françaises est conçue sur ce modèle. Danone, Axa, Bouygues Telecom l’ont d’ailleurs déjà adopté. (@franceinfo).

#Image

Google capable de « dépixelliser » des images. Jeudi 2 février, des chercheurs de Google Brain, une branche du géant du Web consacrée à l’intelligence artificielle, ont publié un article – pour le moment, il n’a pas été évalué par d’autres scientifiques – montrant comment ils parvenaient à recomposer des visages à partir d’images de seulement 8 pixels sur 8. La fiction est-elle pour autant en train de devenir réalité ? Pas si vite. Concrètement, qu’ont réussi à faire les chercheurs de Google ? A partir d’une image de 8 × 8 pixels, ils créent effectivement un visage. Mais à aucun moment ils ne prétendent réussir à reconstituer le visage initial : ils parviennent « seulement » à créer un visage à l’apparence réaliste, avec une résolution de 32 × 32 pixels. En clair, la machine essaie de deviner ce à quoi aurait pu ressembler le visage avant sa pixellisation, mais il ne s’agit que d’une supposition fondée sur des probabilités – et le programme peut en faire plusieurs. « cet algorithme n’a pas été conçu pour ça ». Les chercheurs de Google Brain ne disent à aucun moment que leur technologie pourrait servir à des fins d’identification, notamment pour les forces de l’ordre. (@Pixelsfr).

#IntelligenceArtificielle

Dix choses à savoir sur Laurent Alexandre, gourou de l’intelligence artificielleAu Sénat, cet énarque chirurgien et entrepreneur a parlé du boom de l’IA. Une vidéo vue 1,25 million de fois sur Facebook. (@LObs).

#Justice

Justice : des algorithmes pour prévoir l’issue des procédures. « En un clic, notre algorithme calcule les probabilités de résolution d’un litige, le montant des indemnités » : voilà la promesse de la start-up Prédictice. Il y a quelques jours, elle vient de signer un partenariat avec le barreau de Lille. A chaque nouveau marché son anglicisme, les legal tech, déjà implantées aux Etats-unis émergent en France. L’idée de ce qu’on appelle la justice prédictive, c’est que les big data permettent de prédire l’issue d’une procédure judiciaire. Comment ? Avec des algorithmes qui fouillent dans toute la jurisprudence et calculent les chances de réussite d’un dossier, la fourchette d’indemnisation…. Et même ressortent les arguments qui ont le mieux marché. Si ces pratiques restent balbutiantes, cela ne va pas durer, car les données vont être davantage disponibles. Chaque citoyen peut déjà demander accès à une décision de justice, mais en pratique cela reste difficile si l’on n’est pas un professionnel du droit. Or la loi sur le numérique d’octobre 2016, prévoit la mise à disposition de toutes les décisions de justice dans un format ouvert. Le décret d’application est encore sur le bureau de la Chancellerie. (@franceculture).

#InFaux

Les « attentats passés sous silence » selon Donald Trump ont pourtant été relayés par la presse. Le président américain, Donald Trump, a accusé lundi 6 février les médias « malhonnêtes » de passer sous silence certaines attaques perpétrées par des « terroristes islamiques radicaux ». S’il n’a pas donné d’exemples concrets pour appuyer ses dires au cours de sa déclaration faite depuis la base de McDill, à Tampa (Floride), centre militaire névralgique de la lutte contre l’organisation Etat islamique (EI), la Maison Blanche a publié ensuite une liste de 78 attaques « exécutées ou inspirées » par l’EI et décrites comme n’ayant pas suffisamment retenu l’attention. Ce qu’il a dit : « Vous avez vu ce qui s’est passé à Paris et à Nice. Cela se passe à travers toute l’Europe. On est arrivé à un point où [les attaques] ne sont même plus traitées par les médias. » (@LesDecodeurs).

#MediaSocial

Twitter déçoit encore et dégringole en BourseTwitter a de nouveau dévissé ce jeudi à Wall Street, après la publication des résultats du quatrième trimestre (- 10 % à la mi-journée). Des résultats jugés décevants par les marchés, à commencer par la croissance. Le chiffre d’affaires n’a augmenté que de 1% sur les trois derniers mois de l’année. Pis : les revenus publicitaires ont baissé par rapport au quatrième trimestre 2015, alors même que la plate-forme connaissait un pic d’utilisation et de notoriété, avec l’élection présidentielle américaine. Ce regain de notoriété entraîné par la communication de Donald Trump serait toutefois un cadeau empoisonné pour Twitter. « Les annonceurs n’ont pas forcément envie d’être associés à cette plate-forme », avance ainsi l’analyste Richard Kramer, d’Arete Research. « Pouvez-vous imaginer, par exemple, Nordstrom acheter une campagne sur Twitter puis découvrir un tweet incendiaire de Trump sur eux ? » a-t-il poursuivi sur CNBC, en référence aux critiques de Trump sur la chaîne de magasins, depuis qu’Ivanka, sa fille, a perdu un contrat avec la société… (@LesEchos).

#Entreprise

1001Pharmacies annonce une fusion avec un réseau de pharmacies et atteint l’équilibre financier. Créée en octobre 2012, la marketplace 1001Pharmacies dévoile ses résultats et sa stratégie pour 2017. Au coeur de tout, un rapprochement avec une centrale d’achat qui « compte une cinquantaine d’officines réparties entre Lyon et Toulouse. L’idée est d’apposer l’enseigne 1001Pharmacies sur chacun de ces 50 points. Ce rapprochement est la volonté de s’imposer comme l’acteur de référence dans le paysage officinal français, aussi bien offline qu’online » explique Cédric O’Neill, fondateur de la jeune pousse montpelliéraine. Alors que l’expédition de médicaments reste interdite en France par voie postale, 1001Pharmacies se concentre sur la réservation et l’achat en ligne, directement auprès de la pharmacie de son choix. « En privilégiant le canal des pharmacies, nous permettons ainsi le développement de la vente de médicaments sur internet. » L’ordonnance électronique étant elle aussi interdite, le client scanne son document dont il remet l’original ensuite au pharmacien. (@bymaddyness).