Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
Légende image. Mirail Ploumanac’h – crédit Cédric (@France3Bretagne).
#Finance
« J’innove » : ma start-up à la campagne. L’allure décontractée, Max redécouvre le plaisir d’aller au travail. Finis, les embouteillages, place au vélo. Ce chargé de clientèle a suivi son entreprise en plein champ. Une start-up dont la mission est de gérer des millions d’euros. Les réunions se font au soleil entre un potager et un poulailler, avec vue sur les Pyrénées. Ici, le patron prend les décisions importantes en terrasse. La société veut réinventer la banque de demain, où chacun pilotera ses comptes depuis son téléphone mobile avec des commissions réduites au minimum. Dans cet espace ouvert, pas de banquier, mais des développeurs informatiques, juristes. Des jeunes connectés qui renouvellent la carte bancaire. 400 professionnels et 70 000 particuliers ont déjà ouvert un compte ici. À midi, football ou cuisine commune : on réinvente la convivialité en entreprise. De nouveaux emplois, de nouvelles familles qui s’installent, la mairie a même ouvert une nouvelle école. (@franceinfoplus).
#Transport
Du covoiturage culturel au service des entreprises. Difficile de se faire une place dans le covoiturage avec un Blablacar qui détient plus de 90% du marché sur toute l’Europe. Mais c’est quand même possible, avec une offre différente. , La startup lilloise Covoiture-Art part à la conquête des institutions culturelles et des entreprises. Thibault Denis du Péage, son cofondateur explique. « Notre service ne sert pas simplement à aller d’un point à un autre. Avec notre solution, la voiture est un lieu d’échange qui permet de se regrouper par affinité et de se rendre ensemble sur le lieu d’une exposition, d’un festival, d’un concert ou de tout autre événement culturel. » (@latribune).
#LiensVagabonds
Dans une époque pareille, le fact-checking devient décisif. A retenir cette semaine : – « We The People », une chaîne Snapchat lancée aujourd’hui pour couvrir la fin de la présidentielle US ; – Les networks refusent le fact checking en direct ; même si 60% des Américains le réclament ; mais Bloomberg TV le fait ; – Idem pour le WashPost, tout comme le NYTimes avec une équipe de 18 fact-checkers ; c’est bien le job des médias. Trump a menti mais ses partisans s’en moquent – Le fact-checking est à la mode; Comment désormais couvrir le reste de la campagne ? (@Metamedia).
#TransformationDigitale
Faut-il uberiser la chaîne de commandement ? La transformation digitale donne parfois l’impression d’être une vaste guerre de tranchées, opposant le siège et le terrain. Les « mutineries de la transformation digitale » sont donc de plus en plus fréquentes : refus d’adopter des outils, inertie des managers de terrain, données non remontées, désengagement de salariés. Le numérique bouleverse les lignes managériales en rendant l’information accessible plus vite et en déplaçant les sources de légitimité et d’expertise. A l’heure du numérique, la réactivité et l’adaptation à un environnement instable sont des compétences plébiscitées ; laisser à quelqu’un la possibilité de décider seul, en autonomie permettrait d’éviter ces allers-retours. (@frenchweb).
#Blockchain
Jean-Claude Trichet à propos du bitcoin : « La blockchain est une invention géniale ». Après l’annonce du Brexit, le 24 juin, toutes les places financières plongent. Toutes ? Non. La valeur du bitcoin, une cryptomonnaie totalement décentralisée, monte en flèche, gagnant plus de 9 %. Les monnaies virtuelles sont-elles l’avenir de la finance ? Jean-Claude Trichet, l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), invité, dimanche 2 octobre, de l’émission « Questions politiques » (en partenariat avec Le Monde, France Inter et France Info) n’est pas un grand admirateur du bitcoin. Pour lui, « le bitcoin est essentiellement – et ça ne me plaît pas du tout – un instrument spéculatif ». Pourtant, M. Trichet, qui se décrit lui-même comme « un vrai geek bourré de technologies », s’intéresse de près au mécanisme qui a permis l’émergence du bitcoin : la « blockchain », un registre de transaction décentralisé et distribué entre tous les utilisateurs, qui permet de sécuriser les échanges : « La blockchain est détachable [du bitcoin], et c’est une invention géniale, parce qu’elle repose sur une décentralisation complète de l’enregistrement des transactions. Au lieu d’avoir un système central qui enregistre et qui contrôle tout, on est en présence d’une technologie très impressionnante, qu’on a un peu de mal à pénétrer. […] Mais ça marche, et c’est en train d’être testé sur beaucoup d’autres applications, qui n’ont plus rien à voir avec le bitcoin. » Une position assez étonnante de la part d’un homme qui a justement dirigé deux institutions, la BCE et la Banque de France, chargées justement de centraliser les politiques monétaires. Mais M. Trichet voit dans la blockchain un potentiel qui dépasse de loin le seul secteur bancaire. (@Pixelsfr).
#Robot
Au Japon, des robots pour combler l’instinct maternel. Les Japonais ne font plus d’enfants, cela veut-il dire pour autant qu’ils n’ont plus envie de s’occuper d’un bébé ? Alors que le Japon connaît une grave crise démographique, certaines entreprises espèrent tirer profit du phénomène en titillant l’instinct maternel/paternel de potentiels mère/père sans enfant. Le géant automobile japonais Toyota a ainsi annoncé lundi la commercialisation en 2017 au Japon de Kirobo Mini, la version miniature du robot astronaute éponyme conçu par un consortium mené par le roboticien Tomotaka Adoptant un look rappelant celui d’Astro Boy -le cyborg créé par le génial Osamu Tezuka-, tient dans la main de son propriétaire. Avec ses mensurations -10 centimètres assis, 183 grammes-, son attitude « kawaii » (mignon) quand il cligne des yeux et dodeline de la tête, tout est fait pour inspirer la confiance de l’utilisateur qui pourra se l’offrir pour le prix de 39.800 yens hors taxes (350 euros). (@latribune). A lire aussi : Hôtels, centre commerciaux : au Japon, les robots humanoïdes ne sont plus de la science-fiction (@RSLNmag).
#MediaSocial
Facebook lance « Marketplace », une plate-forme de vente en ligne réservée à ses membres. Facebook se lance dans le commerce en ligne. Le réseau social lance un espace entièrement consacré à la vente et l’achat d’objets et produits entre les membres de sa communauté, lundi 3 octobre. L’objectif est de concurrencer eBay et le site de vente entre particuliers Craigslist, peu développé en France. Facebook indique qu’environ 450 millions d’utilisateurs se servent déjà de son réseau pour vendre ou acheter des objets tels que des voitures, des meubles ou encore des vêtements pour bébés. La nouveauté est donc de consacrer un espace à ces transactions. Désormais, les potentiels vendeurs pourront prendre une photo de leur objet avant de la mettre en ligne sur une plate-forme spécialisée, baptisée « Marketplace ». (@franceinfoplus).
Le média MinuteBuzz mise tout sur les réseaux sociaux. Les fondateurs de MinuteBuzz revendiquent 220 millions de vidéos vues par mois, qui touchent 2 jeunes Français sur 3 avec de l’information positive Ils ont levé un million d’euros auprès du fonds Seventure. Ils ont décidé de fermer leur site et de ne publier que sur les réseaux sociaux. C’est-à-dire par ordre décroissant, en tout cas aujourd’hui : Facebook, Snapchat, Instagram, Twitter et YouTube. Et de ne publier que des vidéos d’une durée maximale d’une minute. Pourquoi consacrer des ressources à attirer des internautes sur son site, alors que les usages ont changé et que ce genre d’espaces publicitaires attire donc de moins en moins les annonceurs ?, se demande MinuteBuzz. « Adieu les audiences Médiamétrie, dit Maxime Barbier. Les clients veulent connaître nos performances sur les plates-formes : le nombre de contenus vus, pendant combien de temps et la taille du public touché (« reach »). ». (@LesEchos).
#Internet
Comment vos e-mails et mots de passe se monnaient sur Internet. LinkedIn, Yahoo!, Dropbox, Ashley Madison… Les vols de millions d’identifiants et de mots de passe se multiplient. Derrière ces attaques se cache un marché noir où logins, données de carte bancaires et même comptes pour visionner des films se vendent pour des poignées de dollars (@letemps).
#Web
La youtubeuse Toulousaine Lina Bikiche a tourné une vidéo dans un parc public de Toulouse, où l’on voit une balançoire se balancer…toute seule. Ette La vidéo a enflammé le web. Elle a fait plus de 4 millions de vues en 24 heures. Les théories les plus folles ont circulé sur les réseaux sociaux. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).
#Energie
Financer des projets éoliens en Bretagne : de plus en plus de choix. Plusieurs opérateurs proposent d’investir dans des projets éoliens en Bretagne via le financement participatif. Le dernier projet en date est proposé par Engie (ex-EDF) directement. (Soyons smart ! – @france3Bretagne)
#PresidentielleUS
Peut-on hacker l’élection présidentielle américaine ? Mercredi 28 septembre James Comey, le directeur du FBI, a annoncé que « plusieurs activités d’inspections de sites internet, qui sont des actions préalables à une attaque, ainsi que des tentatives d’intrusions ont été observées sur des registres électoraux en ligne ». En juillet et en août, ces bases de données avaient déjà été piratées dans l’Arizona et dans l’Illinois. Les informations d’environ 200 000 électeurs auraient été volées. Dans ce dernier Etat, les inscriptions avaient même été suspendues pendant deux semaines. Les auteurs de ces cyberattaques ne sont pas connus, mais les regards se sont tournés machinalement vers la Russie. Lors de son allocution mercredi, Comey a évoqué une implication russe : «Nos équipes travaillent tous les jours dans le but d’identifier quel acte malveillant la Russie prépare en lien avec nos élections […]. Nous demandons expressément aux Etats de vérifier que leurs systèmes de sécurité fonctionnent bien. D’autres attaques du genre sont à prévoir.» Pour le hacking des serveurs du DNC, des fonctionnaires des services de renseignement américains avaient identifié les attaquants comme étant très probablement russes. (@libe).
#Piratage
Les cyber-attaques, un danger croissant pour le secteur de l’énergie. Ce n’est pas parce qu’il est stratégique que ce secteur est plus à l’abri des hackers que les autres. Au contraire, son rôle essentiel dans les économies modernes en fait désormais une cible de choix. Le secteur énergétique est de plus en plus visé par les cyber-attaques, et prend conscience du danger, constate un rapport publié jeudi 29 septembre par le Conseil mondial de l’énergie. En 2015, le nombre d’attaques informatiques réussies a augmenté dans plus de 80% des sociétés pétrolières. Ce qui rend ce secteur si attirant pour les pirates, c’est d’une part sa digitalisation accrue, qui en augmente la vulnérabilité: désormais, la menace informatique est comparable à celle d' »une inondation ou un incendie ». D’autre part, la dépendance de l’énergie d’un monde de plus en plus numérisé, qui amplifie l’effet domino potentiel d’un blocage des infrastructures énergétiques : « dérèglements économiques et financiers », mais aussi « pertes humaines » et « dommages environnementaux massifs » figurent parmi les conséquences possibles évoquées par le rapport. Le secrétaire général du Conseil mondial de l’Energie, Christoph Frei, explique : « Dans les années à venir, nous nous attendons à ce que les cyber-menaces continuent d’augmenter et changent notre façon de penser les infrastructures intégrées et la gestion de la chaîne d’approvisionnement. » (@latribune).
#Culture
Mortus Corporatus : le tournage de la saison 2 de la série web à succès a commencé en Aveyron. A Saint-Affrique (12), la société de production AnderAnderA tourne la saison 2 de la série humoristique Mortus Corporatus. Dix épisodes seront diffusés sur le web dès le premier trimestre 2017. En attendant, zoom sur le tournage et sur une entreprise pas comme les autres … (@France3MidiPy).