Newsletter hebdomadaire publiée le vendredi à 11h11.
Conception et rédaction : Patrick Damien
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Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
Légende image. Après Nice : cacher la violence, c’est aussi ne pas la comprendre. Nous repoussons de plus en plus loin les images de violence, au risque parfois de la rendre inintelligible. (@Rue89). Photo : Pallisade sans fin (@padam92).
#AttentatNice
♦ L’attentat à Nice en direct des réseaux sociaux pour le meilleur et pour le pire. Comme à Paris, Bruxelles ou Boston, les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en tête, ont été en première ligne pendant et après l’attentat de Nice. Pour le meilleur, la solidarité et l’efficacité, et le pire, l’indécence et le voyeurisme. (@LExpress).
♦ A lire : Le restaurant Le Grand Balcon s’est vu reprocher sur Facebook d’avoir refusé l’hospitalité à des personnes fuyant l’attentat et depuis. Depuis sa gérante est harcelée au téléphone comme physiquement (@Le_Figaro) ; Un bébé de huit mois retrouvé grâce à Facebook après avoir été perdu dans la bousculade durant l’attaque au camion (@LObs) ; Facebook, chambre d’écho de l’attaque de Nice (@Rue89).
♦ Google a déployé des cartes contextuelles sur son moteur de recherche pour informer les utilisateurs niçois des dernières recommandations de la préfecture. En outre, les appels vers la France depuis Hangouts ou Voice ont été gratuits. (@Numerama).
#Journalisme
♦ « On veut s’informer vite, au lieu d’informer bien. La vérité n’y gagne pas. […] Une chose au moins est évidente, l’information telle qu’elle est fournie aujourd’hui aux journaux, et telle que ceux-ci l’utilisent, ne peut se passer d’un commentaire critique. » Albert Camus (Actuelles I, Le journalisme critique) Combat, 8 septembre 1944. A lire : Le journalisme face à l’effroi. (@Mediapart).
#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]
♦ #CivicTech. Des applis pour doper la démocratie en ville. Sabrina veut ouvrir un « supermarché de produits en vrac pour réduire les déchets », Amor propose « un marché estival nocturne » tandis que Nicolas aimerait « bâtir des murs pour laisser les jeunes (et les moins jeunes) faire du street art et du graffiti ». Depuis deux semaines, les habitants de Vernon (Eure) peuvent proposer directement sur leur smartphone grâce à l’application Fluicity, des idées pour améliorer leur quartier. Cette appli a pour but de renouer le dialogue entre les citoyens et les maires (@LeMondefr).
♦ #Transport. L’application Liberty Rider est capable de détecter un accident à moto et de prévenir les secours pour qu’ils interviennent au plus vite. Créée par 4 Toulousains, cette application sur smartphone est unique en France. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).
Légende image. Bernard Stiegler : « L’accélération de l’innovation court-circuite tout ce qui contribue à l’élaboration de la civilisation. » Photo A long terme (@padam92).
♦ #RealitéAugmentée
♦ « Pokémon GO » est-il soluble dans l’état d’urgence ? Le Gorafi, qui a bâti son succès sur de fausses informations humoristiques, aurait-il vu juste ? Dans un article parodique du 12 juillet, le site satirique titrait : « État d’urgence – Accusé de “faire sortir les gens dehors” le jeu Pokémon GO pourrait être interdit en France ». D’interdiction par les pouvoirs publics, il n’a jamais été question dans la réalité, mais, depuis plusieurs jours, dans un contexte de menace terroriste, éditeurs, organisateurs et forces de l’ordre préfèrent redoubler de prudence. La sortie du jeu, qui devait initialement intervenir en France vendredi 15 juillet, a été repoussée au dernier moment par la Pokémon Company après l’attentat de Nice, le 14 juillet au soir. « En signe de respect envers le peuple français en cette période de deuil national, la sortie de Pokémon GO est reportée. Nos pensées et prières accompagnent la France et les victimes touchées par cette terrible attaque », s’est justifiée l’entreprise japonaise. (@Pixel_fr).
♦ Revue de liens : – L’article à lire si vous n’avez rien compris à Pokémon Go ; – Champ de mine, base militaire, falaises… Ces endroits où il vaut mieux éviter de chasser les Pokémon ; – La première chasse parisienne sur Pokémon Go fait le plein malgré l’interdiction du Sénat (@FrancetvInfo).
♦ Porté par la folie autour du jeu mobile Pokémon Go, Nintendo voit sa capitalisation boursière à Tokyo monter à 42,4 milliards de dollars, dépassant pour la première fois celle de Sony. (@LUsineDigitale)
♦ Une banque s’empare de la frénésie autour du nouveau jeu de Nintendo qui défraie la chronique à coups d’accidents de joueurs distraits. La Sberbank, en Russie, propose aux joueurs une assurance gratuite pour couvrir tous les frais qui seraient liés à un accident intervenu lors d’une session de jeu, rapporte le site Finextra.
♦ Pokémon GO a déjà conquis une grande partie du globe. Devenu numéro un des téléchargements en moins d’une journée, la question de la monétisation du jeu de réalité augmentée intéresse de près les marketeurs.
♦ Un Français entré par inadvertance dans une base militaire en Indonésie a été interpellé et interrogé pendant plusieurs heures. Sa défense : il jouait à Pokémon Go. (@LExpress).
#RéalitéVirtuelle
♦ Des thérapies en réalité virtuelle pour surmonter ses phobies. Peur de l’avion, des hauteurs, des araignées… Plusieurs médecins recourent aux casques de réalité virtuelle pour soigner des phobies. Cette pratique pourrait se généraliser. (@Pixelsfr). A lire : La réalité virtuelle pour vaincre la peur de l’eau (@pureactu_).
#International
♦ #Turquie Connu pour les restrictions apportées à la liberté d’expression en ligne, le président turc, Ergogan, est apparu à la télévision via l’application d’Apple FaceTime afin d’inciter ses concitoyens à se mobiliser contre les militaires rebelles. Et ce alors même que, en plein putsch, l’accès à YouTube, Facebook et Twitter était fortement restreint dans le pays. Comme le résume ironiquement le site Engadget, « le président Recep Tayyip Erdogan a fréquemment censuré des services Internet, mais il en avait besoin d’un aujourd’hui. » (@Slatefr).
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