Legende image. Photo David Dennis France3 Bretagne.
#RealiteAugmentee
« Pokémon GO » est-il soluble dans l’état d’urgence ? Le Gorafi, qui a bâti son succès sur de fausses informations humoristiques, aurait-il vu juste ? Dans un article parodique du 12 juillet, le site satirique titrait : « État d’urgence – Accusé de “faire sortir les gens dehors” le jeu Pokémon GO pourrait être interdit en France ». D’interdiction par les pouvoirs publics, il n’a jamais été question dans la réalité, mais, depuis plusieurs jours, dans un contexte de menace terroriste, éditeurs, organisateurs et forces de l’ordre préfèrent redoubler de prudence. La sortie du jeu, qui devait initialement intervenir en France vendredi 15 juillet, a été repoussée au dernier moment par la Pokémon Company suite à l’attentat de Nice, le 14 juillet au soir, qui a coûté la vie à 84 personnes. « En signe de respect envers le peuple français en cette période de deuil national, la sortie de Pokémon GO est reportée. Nos pensées et prières accompagnent la France et les victimes touchées par cette terrible attaque », s’est justifiée l’entreprise japonaise dans un communiqué. (@Pixel_fr).
Même les banques s’y mettent. Une banque s’empare de la frénésie autour du nouveau jeu de Nintendo qui défraie la chronique à coups d’accidents de joueurs distraits. La Sberbank, en Russie, propose aux joueurs une assurance gratuite pour couvrir tous les frais qui seraient liés à un accident intervenu lors d’une session de jeu, rapporte le site Finextra. Pokémon Go est un jeu sur smartphone édité par Nintendo utilisant la réalité augmentée, l’appareil photo et la géolocalisation pour superposer à l’image du monde réel une image d’un Pokémon. Le principe consiste à attraper ces créatures virtuelles. Les joueurs déambulent dans les centres-villes, les yeux rivés sur l’écran dans l’espoir de tomber sur ces Pokémons et notamment sur le célèbre Pikachu. Ils sont tellement concentrés que de nombreux accidents ont été rapportés. (@LesEchos).
Pokémon GO : quelles opportunités pour les annonceurs ? Alors que l’application mobile doit être officiellement lancée en France cette semaine, Pokémon GO a déjà conquis une grande partie du globe. Devenu numéro un des téléchargements en moins d’une journée, la question de la monétisation du jeu de réalité augmentée intéresse de près les marketeurs. (@Emarketing_fr).
La capitalisation boursière de Nintendo dépasse celle de Sony. L’action du groupe japonais prenait encore plus de 10% mardi à la mi-journée à la Bourse de Tokyo, portant son gain à plus de 100% depuis le début de la fièvre Pokemon Go, jeu de réalité augmentée qui fait un tabac dans le monde. Sa capitalisation boursière, qui équivaut au nombre d’actions en circulation multiplié par leur prix, dépasse désormais celle de son rival Sony, totalisant 4.360 milliards de yens (37 milliards d’euros). (@LesEchos).
#FrenchTech
Numérique : l’annonce des labels « French Tech » et des « réseaux thematiques » est (enfin) prévue pour le 25 juillet. Très attendue, cette annonce prévoit, ou pas, le renouvellement du label pour une durée de 3 ans. Néanmoins, le dossier de Toulouse sera renouvelé selon nos informations, après l’avoir obtenu en novembre 2014. La ville rose et la région Midi-Pyrénées restent ainsi la troisième région française dans l’industrie numérique avec 38 000 emplois, 3000 entreprises et plus de 2600 chercheurs. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).
#Consommation
Un nouveau mode de production de tomates est en train d’émerger dans des serres totalement high-tech. Température, luminosité, tout est calculé avec une grande précision. (@Francetvinfo). A lire : Bretagne contre Sud-Est, la guerre des tomates (@France3Bretagne).
#Web
Yahoo! creuse sa perte et reste muet sur la vente de ses activités Internet. Pour la publication de ses résultats du deuxième trimestre, Yahoo! était très attendu sur la question du rachat de ses activités internet et de la cession de sa participation dans Yahoo! Japan alors que les enchères ont débuté il y a plus de trois mois déjà. « Notre conseil d’administration a fait de grands progrès sur les options stratégiques », s’est contenté d’indiquer la directrice générale, Marissa Mayer, dans un communiqué. D’après certains médias américains, les offres finales étaient attendues ce lundi, et les observateurs espéraient avoir des détails en même temps que les résultats trimestriels. (@LesEchos).
#DayOnADevice
Tranches de vie : nos journées passées sur des appareils connectés. Des applications en pagaille, des bouts de dates, d’heures, d’agenda. Des alertes d’information, ou des extraits de messages : mercredi, un « Merci énormément », lundi, un « Maman ». Dans « Day on a device » (« Un jour sur un appareil »), Pierre Buttin illustre son quotidien éparpillé façon puzzle sur les équipements qui l’entourent – mobile et ordinateur. « Pendant une semaine, à chaque fois que je passais d’une app à une autre, je prenais une capture d’écran. » (@Rue89).
#Robot
Le Promobot IR77 s’enfuit et s’attire la compassion du web. Vers les droits des robots ? Sympathie, compassion, droits, sécurité sociale… les robots auront-ils bientôt les mêmes avantages que les hommes qui vivent dans le même pays qu’eux ? C’est ce que laisse croire certaines discussions et avancées techniques. De quoi s’interroger sur les droits des intelligences artificielles et le financement du revenu universel, avec Jean-Paul Fritz. (@LePlus).
#IntelligenceArtificielle
Le « test de Turing » censé déceler l’intelligence artificielle d’une machine est faillible ? Cela fait 66 ans qu’on n’a pas trouvé mieux que le test imaginé en 1950 par l’Anglais Alan M. Turing. Celui qui fut un des précurseurs de l’Intelligence artificielle (IA), trouva en effet une manière de mesurer l’intelligence d’une machine malgré le manque de définition scientifique claire et univoque de ce concept. Deux spécialistes de l’IA viennent de publier un article dans le Journal of Experimental & Theoretical Artificial Intelligence révélant les limites de ce test, alors que les progrès et la diffusion de l’IA dans de nombreux secteurs dont la sécurité rend absolument nécessaire l’évaluation de leur niveau d’intelligence. (@Science_et_vie).
#Fintech
Fintech et régulateurs planchent (ensemble) sur une réglementation compétitive. « On ne sait pas ce que cela va donner mais l’initiative a le mérite d’exister, ce qui fera peut-être taire ceux qui prétendent que tout est toujours mieux ailleurs qu’en France. » A sa manière, ce patron d’une fintech française a salué l’avènement, lundi 18 juillet, du Forum Fintech lancé par l’ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de résolution) et l’AMF (autorité des marchés financiers). Ce forum a pour vocation d’être une instance de dialogue entre le gendarme des banques, celui des marchés, les pouvoirs publics et les fintech, ces startups qui ambitionnent de révolutionner la finance avec des offres plus simples, plus transparentes et meilleur marché. « Nous devons construire un triangle de compatibilité entre innovation, stabilité financière et régulation. L’innovation ne doit en effet pas se traduire par un nivellement par le bas de la sécurité. Pour autant, il ne faut pas non plus la freiner », a résumé François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France et président de l’ACPR. (@LaTribune).