La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Environnement
► Comme évaporé. Disparu. Une partie des bassins du Doubs, et le lac de Chaillexon dans le Haut-Doubs ne sont plus que sédiments et champs d’une verdure inquiétante. Un paysage à la fois mystérieux et grave, qui devient une habitude. Déjà en 2018, le secteur avait été au régime sec. La végétation a repris son droit, tapissant le lac d’une moquette verte. Dès la mi-juillet, les bassins du Doubs ont commencé à manquer d’eau. « Les gens disent qu’il y a des problèmes de failles, mais je pense que c’est un tout, les constructions, l’agriculture, le climat… », résume Nassim, un vidéaste amateur. Dans le Doubs, la sécheresse de l’été 2020 a commencé en fait dès la mi-mars. Si l’on regarde les précipitations tombées à Besançon, on stagne en cette mi-septembre à 560 mm de pluies depuis le début de l’année. « En moyenne, nous devrions être à 730 mm, explique Brigitte Delsalle prévisionniste à Météo-France Besançon. Déjà en 2019, l’été et l’automne avaient été secs, on avait retrouvé des pluies en novembre. Fin 2019, on était en déficit de précicipitations. Au printemps 2020, nous n’avons pas comblé ce déficit » @franceinfo. Légende image : La sécheresse de l’été a mis à mal les bassins du Doubs sur le secteur de Villers-le-lac (Photo : Nassim Bendadi / Club acrofly Morteau).
#IoT
► La crise devrait accélérer la montée en puissance de l’Internet des objets. Tribune de Sandrine Macé, Directrice scientifique de la Chaire IoT (Internet of Things), ESCP Business School, et Violette Bouveret Chercheuse associée à la Chaire IoT, ESCP Business School. Premier grand foyer épidémique hors de Chine, la Corée du Sud déplorait fin août au moins 321 morts de la Covid-19 depuis le début de l’épidémie bien loin des dizaines de milliers de victimes comptabilisés dans nos hôpitaux. Même si l’épidémie connaît actuellement une reprise, la continuité de l’activité économique a été assurée pendant toute la crise. Rien d’étonnant donc à ce que ce pays ait été brandi comme modèle. Le secret de cette redoutable efficacité ? Une approche préventive doublée d’un exploit technologique : un dispositif reposant sur une plate-forme (smart quarantine information system) associée à des systèmes connectés et alimentée par les données de santé des citoyens collectésune application mobile dédiée. Mais le vrai succès est à attribuer à l’adhésion partagée des pouvoirs publics, des entreprises et du peuple coréen à une approche préventive. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation
#Transport
► L’agglomération du Mans investit 21 M€ dans le développement de moyens de transport à hydrogène. La collectivité, qui a inauguré en juillet sa station de stockage, va acquérir dix bus et six bennes à ordures ménagères. « On utilise de l’eau de mer qu’on électrolyse : on casse la molécule d’eau en deux parties. L’une de ces deux parties est un gaz : de l’hydrogène. On le compresse très fort dans des réservoirs du même type que ceux que vous avez dans vos cuisinières pour alimenter en butane ou en propane vos feux de cuisson », explique Mathieu Guesné, fondateur de la société Lhyfe L’entreprise assure ensuite l’acheminement vers la station à hydrogène située en bordure de l’aérodrome du Mans « qui va transférer l’hydrogène dans les réservoirs des véhicules. ». Il s’agit d’un hydrogène « vert », précise Mathieu Guesné. « Ce sont des éoliennes qui nous fournissent l’énergie », indique-t-il. @bleumaine.
► La ligne 17 sera la première à être équipée de bus à hydrogène au Mans. Les passagers pourront acheter leur billet pour emprunter ce nouveau transport dès mercredi 16 septembre 2020. L’information a été donnée lors de la journée des mobilités, dimanche 13 septembre 2020. Un événement qui prône les déplacements à faible impact environnemental. La technologie avait été présentée aux Manceaux dès juin 2019, avec le premier prototype roulant dans la ville. C’est aujourd’hui une réalité : les habitants pourront se déplacer en bus à hydrogène. Il était alors question d’en acheter une dizaine après une première année d’expérimentation dans la ville du Mans. @OuestFrance.