La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Covid19
► Avec la crise sanitaire, cette rentrée de septembre, la situation est toujours sur le fil du rasoir. La seconde vague redoutée semble bien s’installer. Frédéric Giroir est le Directeur Général d’Allibert Treckking. Basé à Chapareillan en Isère, fondé il y a 45 ans par trois guides de haute-montagne alpins, le groupe représente l’un plus gros organisateurs spécialisés de voyages d’aventure de France, plus de 1600 circuits conçus à travers le monde entier. « Précisément, notre terrain de jeu et d’exploration, c’est la planète entière, et la planète entière est tout simplement bouclée. Nous n’avons jamais vécu ça, en tant que citoyen lambda d’abord, et a fortiori, dans notre entreprise, c’est saisissant tout de même ». Pour Frédéric Giroir, l’état premier a été celui de la sidération, comme pour tous. Le reste du monde s’est en effet tout à coup rétréci à la taille d’une orange. Aujourd’hui, à l’heure de l’état des lieux, le constat est sévère : « c‘est bien simple de faire le calcul, nous ne vendons quasiment plus…rien, taux d’activité zéro, le chiffre d’affaires a fait la bascule, en chute de 75% » @franceinfo. Légende image : Lac près de Chamonix et du Mont Blanc. (Photo : Allibert Treckking).
#Quartier
► « Pendant la période de confinement, les habitants ont redécouvert leur quartier, devenu l’eldorado des relations sociales, explique Lise Bourdeau-Lepage, géographe et économiste, professeure à l’université Jean-Moulin Lyon-III. qui a mené une vaste enquête sur les effets du confinement sur le quotidien des Français. C’est nouveau, car les citadins passent en temps normal peu de temps dans leur logement et dans leur quartier. La plupart des villes modernes sont organisées entre d’un côté des lieux de travail et de l’autre des lieux de vie ou de loisirs. » La proximité évoque l’entre-soi, le refuge. « On est dans des mécanismes de réassurance, poursuit Fanny Parise, anthropologue, chercheuse associée à l’Institut lémanique de théologie pratique de l’Université de Lausanne (Suisse). Quand les individus ont l’impression que leur vie leur échappe, ils se tournent vers ce qui leur est proche (famille, voisins, environnement), une sphère qu’ils ont l’impression de pouvoir maîtriser. » Lire l’article sur le site @lemondefr.
#Transport
► La hausse du nombre de cyclistes à Paris entraîne une augmentation du taux d’accidents de vélo. Depuis le début de l’année, la préfecture de police recense un bond de 31,7% du nombre de cyclistes blessés dans la capitale. Alors que le nombre d’accidents tous usagers confondus a pourtant baissé de 16,5% en comparaison avec l’année 2019. La tendance a notamment fortement augmenté durant le mois d’août avec 70% de blessés en plus. Les forces de l’ordre ont signé trois fois plus de procès-verbaux depuis janvier par rapport à 2019. De plus, les cyclistes sont responsables de la moitié des accidents qui les impliquent seulement. Dans 70% des cas, le danger venait de derrière eux. Pour alerter les cyclistes sur les dangers de la route et les habituer à adopter les bons gestes, plusieurs initiatives ont été mises en place à Paris, comme le dispositif Coup de pouce vélo. @franceinfo.
#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.
► Le fléau des cyberattaques frappe de nouveau les élections américaines. À retenir cette semaine : – Comment rémunérer la créativité à l’ère du numérique ? ; – La crise devrait accélérer la montée en puissance de l’Internet des objets ; – Dans les smartphones des collégiens ; – Facebook pourrait être forcé d’arrêter le transfert des données d’Européens aux USA ; – Vous détestez les réseaux sociaux ? Vous allez adorer ce documentaire ; – Les médias ignorent le rôle du changement climatique en couvrant les records de chaleur en Californie.
#Internet
► Déployer l’Internet haut débit dans un département comme le Gers constitue un défi car les habitations sont dispersées. Une situation géographique peu rentable pour les opérateurs du marché. Alors en 2014, le Conseil départemental et les communautés de communes ont créé « Gers Numérique » dont l’objectif est de développer son propre réseau internet à Très Haut Débit via la fibre optique ou le satellite. « Un Gersois sur deux est déjà éligible à la fibre optique. Ce qui permet au Gers, alors qu’il avait le plus mauvais débit de France, d’avoir le premier réseau public en fibre optique de tout Occitanie » précise Romain Gabrielli, directeur de Gers Numérique. @franceinfo.