11 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 11 septembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► Il y a comme un air d’apocalypse qui flotte sur la côte ouest des Etats-Unis. Le ciel se teinte d’orange, les cendres volent, les arbres brûlent… Attisés par la sécheresse et les vents violents, plus d’une vingtaine d’incendies font rage. Ils ont déjà consumé plus de 10 000 km2, soit plus que la superficie de l’île de Chypre. En Californie, jamais des incendies d’une telle ampleur ne s’étaient produit depuis 1987, date à laquelle les données ont commencé à être répertoriées. Plus au nord, neuf feux ont suffi en seulement vingt-quatre heures à détruire le double de la superficie brûlée en 2019 dans l’Etat de Washington. Légende image : Le célèbre pont de San Francisco (Californie, Etats-Unis) sous le ciel orangé causé par les incendies historiques, le 9 septembre 2020. (Photo Philip Pacheco / Afp). A lire aussi : Les méga-feux de Californie se voient plus que les « feux zombies » de Sibérie @franceinfo.

#Sciences

► « Pour des raisons sociales et économiques, il est important que le milieu des sciences numériques se diversifie. Aujourd’hui, alors que les femmes pourraient bondir sur les opportunités d’émancipation sociale et économique, elles passent à côté d’un secteur où les salaires se révèlent les plus compétitifs. La présence de femmes dans ce milieu est d’une forte importance en ce qui concerne l’élaboration de technologies et de modèles/algorithmes réfléchis à 360 degrés, au côté des hommes, et donc inclusifs. Enfin, augmenter la présence des femmes dans ce milieu permet d’élargir le pool de talents et donc de s’entourer des meilleurs, sans distinction de genre » explique Aurélie Jean, docteure en science numérique et entrepreneuse dans un entretien sur le site @EchosExecutives

#Transport

► « Là encore, le problème ne vient pas des modes de transports mais des choix politiques. La façon dont les collectivités envisagent les infrastructures oppose souvent le vélo à la marche. Si l’on veut éviter la guerre entre cyclistes et piétons, il ne faut pas accorder à ces derniers, royalement, un même trottoir de deux mètres pour circuler et ne miser que sur les pistes cyclables. La logique des marcheurs qui traversent la rue, passant d’un magasin à l’autre, n’est pas la même que celle du cycliste qui file sur sa voie, convaincu qu’il a la priorité », explique l’anthropologue suisse Sonia Lavadinho dans un entretien sur le site @lemondefr intitulé : « Pour que le vélo soit une pratique démocratique, il faut développer une autre philosophie du partage de l’espace ».