08 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 8 septembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► La première phase du chantier du parc de 71 éoliennes en mer au large de Fécamp (Seine-Maritime) vient de débuter à terre. Elle consiste à enfouir 30 km de câble de raccordement entre Fécamp et le poste d’électricité de Sainneville-sur-Seine. C’est un chantier de 270 millions d’euros qui va durer jusqu’en 2022. Il est annoncé la création de 1 400 emplois locaux. La société française Réseau de Transport d’Électricité (gestionnaire du réseau public de transport d’électricité français) est responsable de ce chantier. A lire aussi : Eolien en Normandie : la filière prend son envol. @franceinfo. Légende image : D’énormes câbles sont enfouis entre Fécamp et Sainneville-sur-Seine. (Photo de E. Laperdrix / France Télévisions).

#Espace

► Conçu à Grenoble, le nanosatellite AMICal Sat a décollé à bord de la fusée Vega depuis la base spatiale de Kourou dans la nuit du 2 au 3 septembre. Ce sont 53 satellites appartenant à 21 clients issus de 13 pays qui ont été envoyés dans l’espace. Ce satellite, pesant 10 kilos et de la taille d’une brique de lait, a été construit par une cinquantaine d’étudiants du CSUG (Centre spatial universitaire de Grenoble). La mission d’AMICal Sat est de photographier les aurores boréales, un phénomène qui provient de la collision entre l’atmosphère et des particules du Soleil. « On se sert des aurores boréales comme thermomètre du vent solaire », explique le directeur du CSUG. Toutes les images capturées par AMICal Sat seront accessibles au grand public sur le site du CSUG pour admirer une aurore boréale depuis l’espace. @franceinfo.

#Agriculture

► l’issue d’une consultation publique, au mois d’août, à propos d’un projet d’extension de la ferme Adam à Sorans-lès-Breurey, plusieurs associations étaient montées au créneau pour dénoncer la création d’une « ferme usine » polluante et loin des préoccupations du bien-être animal. L’élevage de vaches laitières doit ainsi passer de 220 à 370 vaches en 2 021. La préfecture de la Haute-Saône vient de valider l’extension d’un élevage bovin. Le responsable « collectif SOS Loue et rivières comtoises » explique que « ces fermes usines rejettent énormément de gaz à effet de serre, détruisent l’humus des sols et aggravent la pollution de l’eau. » Un recours devant le tribunal administratif, contre la décision préfectorale, devrait être déposé par les associations qui sont contre ce projet. @franceinfo.

#Livraison

► Bordeaux : la plateforme de livraison de produits bio de trois jeunes stimulée par le confinement. Alors que le gouvernement  a annoncé 1 300 emplois supplémentaires à Pôle emploi pour accompagner les jeunes, Erwan, Victor et James sont dirigeants. Ils ont pourtant moins de 25 ans. Et leur petite entreprise ne connaît pas la crise. Elle a même frôlé la surchauffe pendant le confinement. De 200 paniers, ils sont passés à 800. « Pour nous, ça a été de très gros changements en quelques semaines alors qu’ils auraient dû s’étaler sur plusieurs mois » se souvient Victor.

Ils avaient un camion. Ils en ont acheté trois de plus. Ils travaillaient dans un entrepôt de 40 m² à Talence près de Bordeaux. Ils ont déménagé à Bouliac dans un hangar de 200 m² en pierre pour garder une fraîcheur naturelle. Soit un investissement de 10 000 euros. Surtout, ils ont dû recruter 12 personnes supplémentaires.

« Ça a été facile de trouver de la main d’oeuvre mais on n’a pas eu de formation en management. On s’est formé sur le tas » s’amuse Victor. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Emploi

► « C’est un espace bien-être que l’on veut créer. Il proposera une piscine, 3, 4 cabines de massage, un espace convivialité, et puis, c’est l’un de nos petits plus, qui feront peut-être la différence, une boutique où l’on pourra trouver des produits naturels, 100 % corses, avec des producteurs locaux. On y tenait ! Cet espace ne sera pas uniquement bien pour nous, mais également pour la communauté. » Elles sont dix, au chômage depuis plusieurs années. Et durant des mois, elles ont travaillé en équipe, pour imaginer un projet et suivre les démarches nécessaires pour le mener à bien. C’est le Pôle Emploi de Bastia, qui a lancé ce programme appelé Passer’Elles. « Le plus dur, ça a été la Covid. (…) Mais fin juin quand on s’est retrouvées, y avait une cohésion, une énergie impressionnantes. On avait eu le temps de réfléchir, chacune de notre côté, à ce que l’on voulait faire. », explique l’une d’entre elles. @franceinfo.